La piscine. Un lieu rassemblant des gens de tout horizon, un lieu tantôt sportif, tantôt amusant. Pourtant, ce jour-là, il n'y avait pratiquement que des jeunes lycéens et lycéennes. Certes il y avait quand même quelques nageurs professionnels, des sportifs, mais ceux-ci étaient discrets et silencieux, pour la plupart. Il y avait aussi les petits duo de femmes, des amies qui prenaient du bon temps à nager et à se raconter leur journée, leurs histoires, etc … En somme, c'était une journée parfaitement normale. Vanessa avait décidé de piquer une petite plonge, histoire d'entretenir son corps et aussi son esprit. Exercer un métier comme le sien exigeait une certaine forme physique et la natation était un sport très tonifiant. La jeune femme venait d'arriver à Seikusu il n'y avait même pas trois mois … Elle ne connaissait pas encore correctement la ville ni même les mentalités Japonaise, pour dire. Pourtant, elle faisait tout pour s'extravertir et aller de l'avant, afin de ne pas rester isolée et écartée. C'était pour cette raison qu'elle s'était déjà faite des connaissances et des amies, mais cela restait pour le moment minime … Elle espérait tant faire de nouvelles rencontres, amicales de préférences, la solitude l'énervant grandement.La journée était belle et ensoleillée. Il faisait chaud, et Vanessa eut son doute l'une des meilleures idées en allant barboter un peu à la piscine. Elle savait que c'était un endroit généralement très fréquenté par les jeunes étudiants, mais … Elle n'allait pas être la seule adulte ici, car heureusement d'autres gens de sa tranche venaient régulièrement. Discrète, ce n'était pas le genre de femme à vouloir à tout prix se frotter aux gamins afin de se rassurer sur son propre âge. De toutes les manières, en toute objectivité, elle était encore jeune. On était adulte à trente-trois ans, mais encore jeune, c'était le principal. Vanessa était une femme accomplie ; brillante carrière, brillant parcours, une éducation impeccable et une tenue de vie saine. Cela faisait un peu idéaliste … Or le tableau était noirci par quelques taches, malheureusement. Des taches pour le moins atypique, selon certains. En effet, Vanessa n'était pas blanche comme neige ; il y avait un point sur lequel elle n'était pas irréprochable. Et ce jour-là, c'était justement ce point particulier qui allait être au centre de tout …
La jeune femme, alors concentré sur ses allers-retours dans la piscine, fit un peu abstraction des alentours, s'occupant à nager. Elle ne faisait pas de barbotage, cependant. Tout était dans l'optique de s'entretenir, autant physiquement, que mentalement. Le sport avait le don unique de vider l'esprit et de faire du bien à celui-ci. C'était une très bonne habitude qu'avait prit Vanessa en venant s'installer à Seikusu. Ainsi, alors qu'elle voguait, le temps fila et elle finit à son tour par sortir de l'eau, après avoir traîné un peu au bords du bassin. Elle n'avait pas vu le temps passé, cela faisait maintenant presque deux heures qu'elle était là. Bien heureux pour elle, c'était congé ce jour-ci. Elle allait pouvoir dépenser le restant de sa journée à s'occuper d'elle, et à faire tout ce dont elle n'avait pas le temps d'ordinaire. Pour une femme aussi coquette et soignée qu'elle, cela équivalait à aller faire du shopping tout l'après-midi ! Une bien belle journée en résumé.
Donc, elle se dirigea vers les vestiaires afin de se doucher, se sécher et se rhabiller. Mais elle en était encore loin, pour le moment. Vanessa arriva à son casier, elle était seule. Prenant tout son temps et son aise, la belle trentenaire fit la moue quand on lui rappela que son casier était en hauteur … Pour une petite personne comme elle, c'était plutôt contraignant. Elle n'avait pas eut le choix cela dit, tout était déjà plein. Soupirant, elle finit par se hisser sur la pointe des pieds et tendit son bras. Mais alors qu'elle s’exécutait, la fameuse tache au tableau pourtant presque parfait, fit réapparition. Quand elle se mouva, son maillot une pièce noir, déjà très moulant, se resserra sur son corps d'avantage. Vanessa avait un
problème avec beaucoup de choses attraits à ce sujet, qu'était l'érotisme, et le sexe en général. Son maillot se serra, la moulant encore plus.
"Hmm …" Soupira-t-elle en redescendant, les mains vides.
*Ce n'est pas le moment Vanessa, ce n'est pas le moment …* Pensait-elle pour elle-même. Mais, la sensation que lui procurait l'élasthanne la serrant de toute part était si particulière, si … Agréable. Elle réitéra, se remettant à nouveau sur la pointe de ses délicats pieds, et la sensation n'en fut que plus intense. Son maillot se tordait, tout comme son corps, provoquant une subtile pression supplémentaire.
Vanessa n'était pas toute dénuée de ce type d'envie en étant venue ici. Seulement, elle ne l'entendait pas, ne le remarquait pas. Son harmonieux corps tremblait sensiblement. Frileuse par nature certes, mais cette fois-ci, c'était autre chose.
*N'y penses même pas ! Non … Cette sensation … Reprends toi c'est pas sérieux ! C'est pas sérieux … Ou alors juste un peu, y'a personne … Non non non !*. La trentenaire se livrait une bagarre mentale, littéralement. Mais elle ne fit pas attention que ses mains semblèrent pourtant obéir à ce désir uniquement, et pendant qu'elle se débattait dans sa tête, celles-ci se glissèrent par-dessus son corps moulé et mouillé, sur ce maillot, se caressant dès lors.
*Hmm … Pourquoi maintenant, pourquoi là ? Je … Hmm c'est si agréable …*. Tout timidement, la jeune femme se caressait innocemment, dans un premier temps. Elle souhaitait en réalité ressentir le touché de son maillot, presser celui-ci encore plus fortement contre son corps.
Ses mains se baladèrent lentement sur sa poitrine, ses doigts les pinçant tout doucement, puis sur son ventre où elle s'attarda un peu à le caresser.
*Non arrêtes, t'as perdue la tête ! Pas là ! … Oh non … Si …* Luttait-elle, alors que l'une prit la route vers son fessier rebondit, et l'autre un peu plus bas … Doucement, elle ferma les yeux, malgré sa volonté. Emportée dans sa fougue, il ne restait plus qu'à espérer qu'il n'y aurait personne qui ferait irruption … Une telle scène, même si elle n'était pas non plus clairement explicite, pourrait étonner …