Chapitre un: La fille du sorcier...
La Délégation commerciale de la famille Baritello arrive au manoir du prince sorcier de la marche d'argent. Reçu avec raffinement, le père et le fils continue la visite de la somptueuse propriété en tête à tête avec l'archimage Graganiat. Le vieux prince vêtu d'une robe d'or rougeoyante les invite dans son salon privé. Une odeur âpre d'encens divers vient leurs titiller les narines. Les nombreux objets exotiques qui décorent cette grande salle obnubile l'attention de Marcus.
Soudain c'est au beau milieu d'une conversation entre son père et son hôte que, dans une brève explosion nuageuse, apparaît une inattendue « créature ».
Une fois les volutes de fumées complètement évaporées, les invités peuvent voir une sublime femme à la peau grise, aux cheveux blancs de glace et long, à l'opulente poitrine et presque entièrepment nue. Uniquement vêtue d'un string en chaînettes d'or et de diamant, la jeune beauté cornue se présente avec grâce aux visiteurs. Elle est plutôt sportive et très grande. En effet, malgré le gabarit élancé de Marcus même pour un homme, cette créature lui tient facilement tête. Ses gênes démoniaques sont à peine voilé; deux belles cornes lui jaillissent du crâne, deux ailes noires sont modestement repliées derrière ses épaules et enfin une longue queue ondule gracieusement derrière elle.
Bonjour messeigneurs, je suis Aréala.Ah ! Je ne vous avais pas encore présenté ma fille. Ma grande et belle fierté. Elle héritera de tous mes biens après ma mort.Explique le prince en caressant fièrement la joue de sa progéniture. Ce n'est pas difficile d'imaginer avec qui ce vieux pervers à pu procréer une telle créature. Il est de notoriété que pour se divertir quelque peu les magiciens et autres sorciers invoquent couramment des succubes. Son père, répond non sans un grand intérêt.
C'est avec ravissement que nous faisons enfin votre connaissance, demoiselle Areala.Marcus flaire l'entourloupe convenue entre ces deux vieux magouilleurs - lui faire rencontrer une riche et belle héritière -. Seulement elle n'est pas assez "naturelle" pour lui. En toute réponse, il fait un simple signe de tête.
Va ma fille, fais visiter le reste de la propriété à notre jeune invite.Le regard avide et le sourire presque carnassier que jeta la demi-démone sur le jeune héritier lui fit frissonner l'échine. Joignant le geste à la parole, elle le prend délicatement par la main...
Viens !"Elle me tutoie déjà. Mauvais signe ça". Pense t- il. A peine ont-ils quitte la pièce sous le regard bienveillant des paternels que Areala lui dévoile ses véritables intentions.
Évitons la barbante énumérations des nombreuses pièces de ce manoir, je vais d'abord te faire visiter ma chambre. Viens c'est par là !Elle l'emporte. Excitée de découvrir un nouveau jouet, la sublime beauté le tire par le poignet. Il n'arrive pas a s'y opposer. Quelque chose l'hypnotise en elle. Sa voix ? Son incroyable silhouette musclée ? Ou encore sa poitrine au volume surnaturelle ?
MMm t'es vraiment mignon. J'ai crains que tu ne sois un vil petit bourgeois grassouillet. Tu es à mon goût. Il ne me reste plus qu'à le vérifier dans mon lit avant notre mariage.Ce mot le sorti immédiatement de sa contemplation. Mariage = Au secours. Sans prévenir et avec énergie, il se défait de son emprise. Dans la foulée il s'enfoui dans un des obscures couloirs de l'énorme bâtiment. Il courre. Elle le suit et l'appelle.
Marcussounet, n'ai pas peur, je veux seulement te baiser à mort.Sa voix changea lorsqu'elle prononça les quatre derniers mots. Une voix lourde et grave. Comme sortie des profondeurs de l'enfer. Marcus jette un regard effrayé derrière lui et se met à courir plus vite,... le plus vite qu'il puisse. Il a vu, ou cru voir, une ombre entre ses cuisses. Comme un énorme
pénis [contenu explicite] poindre d'envie... Il l'entend rire. Une course poursuite s'engage à travers chambres, couloirs, et... Arrivé dans le grenier du manoir, il trouve enfin une cachette salutaire. C'est une sorte de grand panneau de bois précieux richement décoré, aussi grand qu'une porte.
Mon petit lapiiiiin... Sa poursuivante passe son chemin. Marcus n'ose plus bouger. Il se tait. Attend d'être sûr d'être seul. Après un long moment, il se redresse. Autour de lui, le grenier est une sorte de fourbi merveilleux ou s'entasse d'innombrables objet plus mystérieux les uns que les autres. C'est alors qu'il s'intéresse à l'objet responsable de son salut. C'est un grand miroir. Celui-ci est partiellement masqué par un voile sombre. Comme si l'on avait cherché à dissimuler son existence précipitamment. Curieux, il le dépose sous un nuage de poussière. Contre toute attente, son reflet, et uniquement son reflet, est absent de la surface métallique. Interloqué, le jeune homme touche la surface froide du métal. A ce moment, un tourbillon de lumière l'aveugle dans un assourdissant sifflement magique. L'instant d'après, aveuglé, il tente de retrouver ses repères les bras tendus...