Acte I - Le corps du damnée

Une forêt appropriée sans doute, bien qu'aucun des deux frères n'ait ce qu'il faut où il faut pour en desceller le charme. Ombre mouvante dans un lieu de brume et de ténèbres, la forêt est vieille. Remplie de culte et de croyance, ou la folie des hommes se confond avec une réalité bien sombre.
C'est en ce lieu, qu'était construit un cimetière assez banal à l'histoire tout aussi banale. Ancienne propriété d'un riche duc, son château fut assailli, mise à sac et le déclin s'abattit sur ses sujets. Et c'est assez naturellement que le cimetière battit à quelques lieux de là, tomba dans l'oublie, se confondant rapidement avec le lugubre de la forêt.
Un épais tapis de brume dansait entre les tombes et le lierre reprenait doucement ses droits, effaçant progressivement les derniers vestiges écrit relatant d'une civilisation passé.

Une silhouette assez finie, assez haute et dont on ne pouvait reconnaître que les épaules et la tête, était penchée sur une stèle. Sous la brume, un balais macabre avait lieu... des dizaines d'épaisses tentacules noirâtres et visqueuses grouillaient en tout sens, caché par l'épais brouillard. Celle ci avançaient à tâtons, s'arrêtant devant une tombe pour plonger dans la terre, et ainsi de suite.
Tokmeth était plus grand que son frère, il était le premier message du Sombre, visible par le conscient de l'homme.
Azmeth lui était légèrement plus petit, mais légèrement plus large aussi. Sa silhouette était mieux dessinée mais invisible pour tous, échappant à la conception humaine. il se tenait derrière son frère entre mêlant ses tentacules dans les siens pour effectuer le même travail...

Inlassablement ils déterraient les cadavres, les ramenant lentement jusqu'à eux pour les noyés sous leur corps, là ou le plus de tentacule grouillaient. Cette exhumation était lente, extrêmement lente et silencieuse. L'odeur pourrissante de la décomposition planait dans l'air  mais le spectacle avait comme quelque chose de figé. Comme une photo ou un tableau inquiétant, sans aucune précipitation.

Azmeth se retourna brusquement, son frère l'imita. Les tentacules de l'ainé convergèrent sur un côté, pour ensuite soulevé en un coup la silhouette encapuchonnée qui resta droite comme un "i" se laissant hisser lentement et par a coup par ses dizaines de membres noirs et visqueux. Il répéta se mouvement plusieurs fois, pivotant sur lui même, scrutant les ténèbres de la forêt.
Celui ci se déplaça assez rapidement mais encore sans bruit, arrivant devant un arbre avant d'y grimper brusquement. Il se perdit entre les branches griffues pour ne plus apparaître au yeux de son frère.
Tokmeth resta sur place, continuant son travail inlassablement.
Le cimetière était grand, comptant une grosse centaine de tombe qu'il fallait déterrer minutieusement, parfois plusieurs fois, car les corps en décomposition se disloquaient et les tentacules devaient faire plusieurs trajets.

Alors, alors… Mon premier RPG sur ce forum ! Faut vraiment que je me souvienne, pour ce G qui saute… Bref ! Ce premier RP, donc. Il se passe où ? Ah, il l’a mis dans les contrées du Chaos, c’est pas mal, ça m’a l’air d’être le coin où tout le monde va quand on n’a pas d’idée précise de lieu.

Lieu exact ? Oh, chouette forêt ! Enfin, chouette…tout est relatif. Et un cimetière, voilà qui est intéressant. Ah oui, tiens, ça pourra justifier le personnage ! On s’était mis d’accord sur Pakap, il me semble. C’est donc sous cette apparence que je vais me pointer. Et hop, ça c’est fait ! M’y voici donc.

Je marche à travers le cimetière, entouré de mon aura d’été qui réchauffe considérablement l’air, lentement pour ne pas troubler le repos des morts. Certaines de ces tombes abritent les corps de soldats, morts pendant des guerres plus ou moins atroces. Mais de toute façon, la guerre est atroce. Elle ne devrait pas avoir lieu d’être. Malheureusement, il semblerait que ce soit dans la nature humaine de guerroyer…

Quelque chose me dérange dans ce cimetière. Non pas que la compagnie des morts me dérange, ce n’est pas du tout ça, mais j’ai l’impression que quelque chose ne tourne pas rond. Ce n’est pas normal, et ça ne me plaît pas plus que ça. Je reste donc sur mes gardes tandis que j’avance, très prudemment. Je n’aime pas ça, je n’aime pas ça du tout…

Je sens alors une présence. Il y a quelqu’un d’autre que moi ici. L’endroit est grand, mais je sens que la personne est plutôt proche. Non, les deux personnes en fait. Ils sont deux. (En même temps, je sais déjà qui c’est, mais on va faire comme si…) Je me demande ce qu’ils font là… J’avance dans la direction où je pense qu’ils sont. Mais quand je les aperçois, eh bien il n’y en a plus qu’un, en fait. Et il est en train de…piller les tombes ?! La colère me gagne en voyant cela et c’est d’un pas plus rapide, les poings serrés, que je m’approche.

-Eh, vous, là-bas ! Arrêtez ça tout de suite !

Tokmeth obéi, s'arrêtant donc de traîner les cadavres au sol. Sa silhouette encapuchonnée se retourna lentement, se plaçant face Pakap qui n'avait cesser d'avancer.
La brume au sol, formait un tapis quasiment opaque, et on ne pouvait que deviner des tentacules qui ci glissaient. Les cadavres hissés ne formaient que des ombres qui gesticulaient mollement sous cette brume, laissant de tant à autre un bras ou une jambe émergé dans la lumière.

Le visage de Tokmeth était voilé par sa capuche, son regard inexistant, mais on pouvait très clairement comprendre qu'il observa l'arrivé furibond et quelque peu présomptueuse du jeune homme.
Sous cette fameuse brume les tentacules s'écartèrent sous le pas furieux de Pakap, lui cédant un passage sûr et sans encombre, n'entravant nullement sa marche.
Il serait fâcheux que l'humain se doute de quoi que ce soit ou ne comprenne ce vers quoi il se dirigeait. Un piège assez grossier en sois, mais plutôt efficace dans sa conception...
L'être tentaculaire souleva quelque cadavre retenu entre ses membres, les mettant bien en vu de Pakap. Il les secoua comme on secouerait un os face à un chien. Un souffle lugubre et sinistre retenti avant qu'il ne les lance dans sa direction. Stupide aurait il été de croire que cette attaque ne parvienne à atteindre sa cible. Mais l'idée n'était pas là, en effet, il espérait juste qu'il avait affaire a un adversaire un tant soit peu compétant... et que celui ci esquiverait intelligemment, prenant ses pied dans un de ses tentacules tendu en embuscade.

Alors qu'on pouvait croire qu'il était le premier à porter l'attaque, Azmeth en hauteur s'amusa de voir son frère chercher à déloger l'humain pour le pousser à tomber lui même dans ses filets.
Une tactique souvent utiliser du duo, pousser leur proie à aller là ils pourront sans saisir sans peine.
L'ainé ne pouvait que guetter, analysant, observant le combat du haut des arbres. Espérant voir son frère bien se débrouiller, luis qui était plus jeune, plus fougueux, moins expérimenté...
Son souffle trahissait sa présence alors que sa silhouette restait imperceptible par l’œil d'un homme. Glissant lentement d'arbre en arbre... 

Bien sûr que je continue d’avancer ! Par contre, réfléchis-y à deux fois avant de dire que je suis présomptueux, il me suffit de le vouloir pour te réduire à l’état de petit bout de néant… Mais bref, là n’est pas la question ! Ce serait déloyal d’agir ainsi. Alors je me contente d’avancer vers ce pillard. C’est un peu étrange qu’il se soit arrêté comme ça, sans discuter, mais je crois que je suis un peu trop énervé pour y réfléchir…

-Vous rendez-vous compte de ce que vous faites ?! Profaner des tombes, enfin !

Je n’ai hélas pas le temps d’en dire plus : l’autre se moque de moi. Il se paie ouvertement ma tête en agitant ce cadavre devant moi ! Je porte la main à mon épée, mais je me ravise bien vite. Par contre, est-ce que je joue le jeu de tomber dans le piège… Oh, allez oui ! Je me décale donc pour éviter cette attaque immorale, ce qui me fait me prendre les pieds dans…quelque chose. Et donc, je me casse la figure, logiquement. Je perds l’équilibre et tombe à la renverse, ma colère se portant très brièvement sur ce fichu brouillard qui m’empêche de voir les obstacles au sol.

Je perçois alors la deuxième présence. L’autre est là, tout près. Mais je ne peux pas lutter contre les deux à la fois, je vais avoir besoin d’aide. D’un claquement de langue j’ordonne à mon familier de s’occuper de celui que je ne vois pas. Pak se détache de ma taille pour filer tel un serpent vers les arbres, où il trouvera à coup sûr sa cible. Normalement, il devrait tenter de l’étrangler, mais sait-on jamais.

Pendant ce temps je me relève rapidement et, cette fois, je dégaine mon épée. Ou plutôt mon Criteri, mais ce n’est qu’un détail sans importance pour le moment.

-Vous allez regretter vos actes odieux !

Sur ces paroles probablement un peu exagérées, je m’élance pour aller décapiter la silhouette qui m’a provoqué.

Azmeth ne s'attendait pas à cela. Il se pensait à l'abri ainsi perché dans les arbres... à l'abri et bien placé pour observer l'affrontement entre son frère et cet individu qu'il avait de toute évidence bien trop sous estimé. Il y avait quelque chose d'angoissant dans l'air, comme un agissement soudain, comme si subitement le jeu calme et posé des deux monstres de tentacules se mit à bouillir.
L'aîné sauta sur un autre arbre, rivalisant de vitesse avec le familier soudainement sur sa piste. Il était étonnant que cet être l’aperçoive, et ce même si il était doué d'une certaine forme de magie. La prudence était donc de mise et il serait dommage de gâcher un avantage tactique léger ! Il avait la connaissance du terrain et une possibilité de communiqué à distance, autant en jouer...

C'est donc sans peine que l'aîné se projeta d'arbre en arbre... évitant le familier et lui portant de temps à autre quelques attaques soudaines et vive avant de reprendre sa fuite. Ses larges tentacules avaient la force et la vitesse pour briser les branches sur son chemin, cherchant surtout à faire écran entre lui et Pak plutôt qu'à le toucher.

A cette instant Tokmeth changea également de comportement... sa silhouette sombre et élancé se souleva, porté à deux mètres du sol par une nuée de tentacule qui semblaient provenir de sous sa cape... les dizaines et les dizaines de tentacule couvrant le sol se mirent à remuer et se redresser, comme autant de soldat prêt à combattre, tous tourner vers Pakap qui chargeait avec son épée.
Entre Tokmeth et lui, une demi douzaine de tentacule s’annoncèrent, se dressant comme des serpents prêt à mordre, puis se projetant vers l'avant, vers Pakap.
D'autre membranes convergèrent vers sa position par les flancs, mais avec plus de lenteur, comme attendant de le voir réagir, pour fondre sur lui au bon moment.

Tokmeth s'était encore un peu plus soulevé sous le nombre et la puissance des dizaines et des dizaines de membranes qui jaillissaient de sous lui. Sa capuche noir et vide laissait s’échapper un léger sifflement nauséabonde, comme le souffle d'un cadavre cauchemardesque.

Ah mince, j’avais même pas tilté qu’il m’appelle par mon prénom, lui… Ben je vais faire pareil, ça sera plus pratique. Et donc et donc, on va faire ça dans le même ordre que lui, donc en commençant par « l’affrontement » Azmeth/Pak. C’est-à-dire un jeu du chat et de la souris, ou plutôt du serpent et du tentaculaire dans le cas présent. Mais Pak a un atout non négligeable : c’est mon familier. Et à ce titre, il possède certains de mes pouvoirs. Comme par exemple réchauffer l’air autour de lui (ce qui ne doit pas être très utile dans le cas présent) ou encore, plus intéressant ici, détecter automatiquement tous les personnages, joueurs et non joueurs, présents dans la zone.
Le pauvre Azmeth va donc devoir être très rapide et très malin s’il veut échapper durablement à mon familier. Des attaques pour le ralentir ? Pas mal, bien trouvé, mais il est trop agile pour que ça le gêne vraiment. Oui, je sais, je suis un peu grobill, mais c’est comme ça… En tout cas, mon cher Pak finit par rattraper sa cible, inévitablement, et s’enroule autour de son cou. Reste à savoir comment il va s’en tirer, le pauvre gars.

De mon côté, on peut résumer la situation à ces quelques mots : je ne veux pas le savoir. Pourquoi ? Parce que Tokmeth vient de se surélever, et que sous cette apparence je préfère ne pas savoir comment il fait ça. Oh, bien sûr, d’une certaine façon je le sais, mais le brouillard et la colère n’aident pas trop à faire attention à ce genre de détail…
Dans le même genre, je suis forcé de ralentir un peu pour parer les tentacules qui fusent vers moi. Je les tranche quand je le peux, sinon je les esquive seulement, et tout ça en continuant de me rapprocher de mon adversaire, sans tenir compte de son attitude qui en aurait effrayé un autre que moi.
Et maintenant, c’est à moi d’attaquer ! Comme Tokmeth est hors d’atteinte, je plante mon épée dans les tentacules qui le portent. Il devrait pas aimer ça, et même s’il m’attaque par derrière il sera salement blessé, si ces choses font partie de son corps.

Un, deux, puis trois tentacules tranchés net ! Tokmeth ne ressentait pas la douleur à proprement parlé, mais cette sensation désagréable et ce signal d'alarme avait toujours l'art de le déranger à outrance. Il frémissait donc à chacun de ses membres tranchés, recroquevillant le tentacule blessé qui vient se perdre sous sa cape. Mais il en avait d'autre, beaucoup d'autre, aussi c'était donc aussi futile que de couper du gazon au ciseau. Néanmoins l'inutilité semblait être de concert, frappant les deux protagonistes du combat. Pakap arriva enfin à sa hauteur, repoussant les quelques tentacules cherchant à faire barrage pour planter en profondeur un membre plus imposant servant à le soutenir. Celui-ci trembla et le corps de Tokmeth fit de même. Il écarta les bras et poussa un cri strident et inquiétant. Ses doigts décharnés se crispèrent avant qu'il ne vienne rabattre ses mains pour s'enlacer...

Ce qu'un individu lambda n'aurait pas remarqué, c'est qu'en écartant les mains, des dizaines de tentacule autour d'eux s'étaient dressé. Et lorsque la créature ramena ses bras suis lui, les tentacules chargèrent ensemble. Cherchant à s'enrouler autour du corps du guerrier, entravant ses poignets, cheville, bras, cou... Mais Pakap n'était pas un individu lambda.

De son côté Azmeth jouait de subtilité, cherchant surtout à fuir loin cette entité proche de lui... Longue et sinueuse. Elle parvient pourtant à le rattraper et se jeta vers sa tête.
L'aîné chercha à l'en empêcher, projetant ses membres comme des armes. Mais en vain, le serpent s'enroula autour de son cou pour ensuite serrer.
Mais la toge semblait vide, car le serrant n'eut aucune résistant et vit rapidement un tour sur lui même... Comme son frère, il était tout, et rien. Une silhouette rien de plus avec uniquement l'apparence d'humaine mais rien de plus. C'était une capuche vide, une cape vide... vide d'humanité de de logique.
Cependant, cela sembla tout de même avoir perturber Azmeth qui chuta lourdement, s'écrasant au sol en déracinant un arbre.
Comme son frère précédemment, une dizaine de tentacule jaillir de sous sa capte pour venir se heurter au serpent. Cherchant à se glisser en dessous pour en défaire l'étau.
 

Bon, on dirait que ma technique a marché. Enfin à peu près… Si j’en crois le cri digne d’un Nazgull qu’il vient de pousser, Tokmeth n’a pas du tout apprécié mes coups d’épée. Mais si je me réfère à ce que je lis, il n’ pas vraiment eu mal. Dommage, dommage, j’aurais tiré une certaine satisfaction de la douleur de mon ennemi.
Mais je ne me laisse pas démonter aussi facilement ! Oui, je remarque qu’il m’attaque encore avec ses tentacules, puisque je ne suis pas, comme il le dit lui-même, un individu lambda. Et comme j’ai vraiment pas envie de me faire tuer, et encore moins de cette façon, je bondis immédiatement en arrière pour esquiver l’attaque. Sauf que ça ne marche pas, bien sûr, et me voilà maintenant partiellement retenu par Tokmeth. Le bras droit et le cou entravés, je suis obligé de m’arrêter dans mon mouvement. Et comme chacun sait, arrêter un bond en plein milieu ça donne un cassage de gueule. Donc je tombe au sol. J’en profite pour lâcher mon arme, qui disparaît dans le brouillard, et je m’efforce d’arracher de ma gorge le tentacule gênant.

Pak est arrivé sur sa cible ? Parfait. Ce dernier étant juste un vêtement vide, ça peut paraître ridicule de l’attaquer, mais je suis pas con, j’ai une idée en tête. Vous savez, cette même tête qui va bientôt manquer d’air s’il s’avère que Tokmeth est plus costaud que moi !
Et donc, le familier-ceinture (pas serpent, hein) continue de se resserrer autour du tissu inhabité, mais quand les tentacules commencent à s’insinuer entre lui et sa proie, il va directement s’attaquer à leur origine, l’endroit où ils sont tous rassemblés en une seule grosse masse tentaculaire. Mince, ça me fait vraiment bizarre d’écrire autant ce mot dans un univers tendance Japon et hors contexte hentai… Bref !

Pour en revenir à mon épée, je rappelle que c’est un Criteri. Et donc, un être doué d’une conscience propre et capable de se mouvoir par lui-même. Ainsi qu’une créature transformiste. Que va dire Tokmeth quand il se retrouvera avec un deuxième Pakap juste derrière lui, épée à la main, prêt à lui trancher la tête ? Oh, attention, il a juste trois secondes pour réagir avant que l’épée le touche !

Attrapé ! Enfin il semblait prit au piège. Et comme une araignée, le reste du corps de Tokmeth convergea sur lui. Cherchant à s'enrouler toujours plus, le ramenant comme il pouvait vers lui, cherchant à l'avaler. Les bras de la silhouette était tendu comme si il avait essayer lui aussi de l'attraper.
L'emprise autour du cou de Pakap se fit plus forte, à la limite de l'étouffement. La texture gluante et baveuse devait laisser à son adversaire un bien étrange sentiment. Et le liquide visqueux macula doucement sa peau, se collant dans ses cheveux. D'autre membre noirâtre glissait sous et sur lui... grouillant comme des serpents.

Trois seconde !? Trop court, trop vif, trop soudain pour que la créature à tentacule ne puisse réagir... le sabre trancha, la tête s'envola, comme un sac de chiffon rempli et gesticulant.
Le même crie que tout à l'heure retenti, mais en bien plus fort.
Le manteau ôté de sa capuche disparu ensuite, retombant mollement alors que les tentacules s'étaient rétracté dedans pour disparaître... il n'y avait plus qu'un tissu vide, tombant dans la brume pour définitivement disparaître aux yeux de Pakap.

Qu'avait il bien pu se passer ? Serait il vaincu, mort ? Où était il parti ?
L'entité grouilla, caché par la brume. Une entité sans chair, sans os... il lui fallait une nouvelle enveloppe, et cette brume était de bonne augure.
Comme un parasite, il rampa à vivre allure, s'en retournant vers une pierre tombale au hasard. Laissant Pakap dans l'attente d'une réaction de sa part.

De son côté, Azmeth luttait avec ce familier insaisissable. Celui-ci s'était jeté dans un combat inégale, cherchant à attaquer quelques choses qui n'avait pas de cœur, pas de forme et pas de texture à proprement parlé. Essayez alors d'imaginé une entité longue et fine, s'enroulant autour d'autre entité longue qui elles mêmes s'enrouleront autour... le tout dans le manteau d'Azmeth qui gonflait et gesticulait avec une frénésie maladive.

Oh mince, mince, mince ! J’avais complètement oublié ce forum ! Mille excuses, multipliées par mille puis encore par mille ! Tiens, pour la peine je me donne un gros malus. Mais déjà, je vais me remettre un peu dans la situation, et pour ça faire un récapitulatif me semble être la meilleure idée.

Ainsi, je revois un peu ce qu’il s’est passé, et je constate que je suis tombé de Charybde en Scylla aujourd’hui. Déjà, il faut être passablement anormal pour se promener en plein cimetière, mais en plus il faut être très malchanceux pour y croiser des pilleurs de tombes tentaculaires et pas tout à fait matériels sous leurs manteaux !

Tentaculaires… Non mais sérieusement, comment on peut avoir autant de tentacules et ne même pas exister sous son vêtement ?! Quoi ? Oh, laissez, je me comprends, on s’en fout si je suis pas clair.

Et donc, et donc… Tokmeth essaie de m’étrangler, c’est ça ? Bah il y arrive. Premier élément de mon malus, j’étouffe et mon esprit voltige un peu à l’écart de mon corps pendant que je lutte contre l’évanouissement. C’est Criteri qui me relève et me soutient le temps que je me remette.

Côté Azmeth, ben c’est pas plus glorieux, parce qu’il triche un peu le bougre ! Mais Pak finit par trouver une idée : se faufiler à travers l’ouverture de la capuche ou simili de son adversaire pour aller foutre le bazar directement à l’intérieur. Reste à savoir si ça marche…

Deuxième aspect de mon malus : je te laisse une totale marge de manoeuvre, tu peux m'attaquer, je ne riposterai pas tout de suite.