Quel meilleur remède trouvait-on, après avoir frôlé la mort, que le con d’une belle extra-terrestre ? Aimait-il ça... La réponse à cette question lui semblait tellement évidente qu’il n’y répondit pas autrement que par un coup de reins, un mouvement des hanches, un glissement de son sexe dans les profondeurs du corps de la belle. Elle enfouit sa bouche dans son cou, et commença à le mordre, et à le griffer. La douleur éclata en elle, exquise, délicieuse, vivifiante, le réveillant, et confirmant que cette femme devait être une mordue du sexe. En un sens, il la plaignait : une beauté comme ça, entourée de scientifiques, incapables de savoir faire ce qu’il fallait. Trop occupés à lire, à analyser, à commenter, à interpréter, et non simplement à regarder, et à voir les choses évidentes. À Gordan, on ne faisait pas un grand cas du sexe. C’était juste une manière de procréer, et le sexe était largement encouragé. Si les parents ne voulaient pas de leurs enfants, ils pouvaient les délaisser aux orphelinats militaires, afin d’en faire des futurs soldats. Pas d’avortement, pas de tabou au sujet du sexe. Les civils se faisaient même un devoir de coucher avec les militaires quand ces derniers revenaient du front. Un monde parfait, non ? Cette femme était une vraie tigresse, et Ulrik sentait des semaines de frustration éclater dans son corps, se brisant au fur et à mesure qu’il la plaquait contre le mur, et que son membre se perdait en elle. C’était une posture classique : l’homme enfourchant la femme. Classique, classique, mais ô combien délicieuse. On en revenait toujours là : l’homme et la femme. On avait beau inventer des vaisseaux capables de voyager d’un bout à l’autre de l’univers, ça ne changeait rien au fait qu’un homme avait une queue entre les jambes, et une femme un trou... Et, honnêtement, c’était mieux comme ça. Sans le cul, ce monde serait bien triste, voilà ce que notre bourlingueur pensait.
Tandis qu’une partie de l’équipage de Niki courait à une mort certaine, lui se rappelait aux vivants en se la tapant. Il aimait ça, et il savait qu’elle aussi... Elle en était même à le griffer, le faisant soupirer, et il comprit pourquoi aucun de ces hommes ne pouvaient la satisfaire. Il fallait avoir suivi un entraînement militaire pour être à la hauteur des attentes d’une femme comme ça. Notre homme soupirait et gémissait, la prenant encore, encore, encore et encore. Son membre s’enfonçait en elle, la mouille de la femme glissait sur sa virilité, se frottant contre ses jambes, et des gouttes venaient tomber sur le sol. Il s’en moquait, ne pensant qu’à elle, à sa bouche qui le mordait comme si elle s’était transformée en une espèce de sinistre vampire, à son corps, à sa fine silhouette de guêpe, et à sa main sur son sein.
Il pressait ce mamelon, il glissait sur cette bosse, il titillait ce téton qui se roidissait, il le malmenait, il le caressait, le serrait, le pressait, et s’en délectait joyeusement. Oh, comme il aimait ça ! Caresser les seins d’une femme, les palper, les presser... Son autre main s’appuyait contre la paroi, revenant parfois s’appuyer sur la nuque de l’homme. Elle s’était écrasée sur lui comme une espèce de koala s’enroulant autour de son amant, et il ne pouvait rien y faire. Bien au contraire, il aimait la sentir contre elle, il aimait sentir cette femme se presser à lui. Elle remua sa bouche, mordillant son oreille, susurrant des mots mielleux dans son oreille. Elle continuait à le chauffer, et il soupira silencieusement, sifflant par le nez.
*Salope... Je t’aime.*
Elle lui avoua que son esprit était déchaîné, et qu’elle comptait bien faire en sorte qu’il reste prisonnier ici encore un petit moment... Son petit sourire de vicieuse eut droit à un léger sourire de la part de l’homme, qui, tout en continuant à la prendre, retira alors sa main de la poitrine de Niki, et la posa sur sa nuque, plaquant la jeune femme contre le mur, ses hanches entraînant Ulrik à sa suite. Il sourit légèrement, et lui répondit :
« Ma chère, ce que j’ai envie de te faire ne peut être prononcée devant les oreilles d’une dame... Mais quelque chose me dit que tu préfères être proche du vilain prisonnier que du noble chevalier, alors, laisse-moi te le dire... »
Il relâcha alors sa nuque, et se pencha vers elle, murmurant alors dans le creux de son oreille. Il sentait l’impatience de cette femme, son envie, le désir refoulé, inconscient, latent, qui ne demandait qu’à exploser. Surtout, il sentait les emmerdes pointer avec le reste de l’équipage, alors, avant que tout ne parte en l’air, il préférait autant s’amuser, et prendre son pied... À sa manière.
« J’ai envie de te prendre par toutes tes saloperies de trous, ma chérie, j’ai envie que tu me mordes pendant que je t’exploserai ta chatte, que tu hurles comme si toute l’Empire gordanien te roulait dessus quand je te tringlerais le cul... Je veux lécher mon foutre sur tes nibards, et te baiser la gueule comme si tu étais la dernière des putes, et te prendre comme si c’était la dernière dans toute cette saloperie que je... Hum... Que je pourrais baiser une nana aussi bien roulée que toi... »
Ulrik... La poésie gordanienne dans toute sa splendeur.
Et il donna un nouveau coup de reins, plaquant la femme contre le mur, s’écrasant contre elle.