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La gueule du loup (Stephen Connor)

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Ïrika Ó Briain

Humain(e)

La gueule du loup (Stephen Connor)

vendredi 22 janvier 2016, 13:54:18



https://youtu.be/CcsUYu0PVxY


Comment décrire la situation ?
Seule, assise sur un rocher prêt d'une rivière calme, Ïrika trempait un orteil dans l'eau, effectuant des petits mouvements circulaires, plongée dans ses pensées. Sa vie auparavant si tranquille avait prit en peu de temps une tournure effroyable. Des barbares avaient envahis son clan, mettant son village natale à feu et à sang. On avait tué son père et réduit sa famille et son peuple en esclavage. On avait salit le nom des Ó Briain à jamais, une chose qu'elle n'avait toujours pas accepté. En son cœur, le souhait de retrouver son honneur d'antan l'obsédait, mais elle n'était rien face à tout cela. Comment pouvait-elle prétendre changer les faits à elle seule ? Padraigh, ce fourbe et répugnant personnage, avait eu la folie des grandeurs et avait eu l'idée absurde de prendre la mer vers l'inconnu dans l'espoir de trouver une terre nouvelle à envahir. Et voilà qu'ils s'étaient échoué ici, sur ces terres étrange qui n'avaient rien à voir avec l'Irlande. Il y faisait trop chaud pour prétendre avoir atteint une île du nord. S'étaient-ils trompés de direction ? Comment avaient-ils pu dériver si loin ? Et Caelan, son frère, qui était toujours introuvable !
La jeune femme n'avait pas voulu s'éloigner trop de la plage où elle avait échoué et retournait souvent sur les lieux, dans l'espoir de voir son frère. Mais le temps s'écoulait et avec lui l'espoir de retrouver un jour son cher Caelan.

Ïrika était consciente qu'elle ne pouvait pas continuer ainsi à attendre inutilement. Il fallait qu'elle trouve un village, qu'elle pose des questions aux habitants pour comprendre enfin où elle était. Il serait bienvenue ensuite qu'elle trouve un bateau capable de la ramener en Irlande. En effet, elle avait aussi laissé derrière elle sa mère et si elle devait avoir perdu son frère, il était hors de question de perdre également sa mère. Frida devait être morte d'inquiétude pour ses enfants...
La jeune femme finit par se redresser, épousseta ses guenilles et se mit en quête d'un sentier ou d'un chemin indiquant l'existence d'une civilisation quelconque.
En chemin, elle cueillit quelques baies lui paraissant comestibles. Elle ne fut certainement pas rassasiée, mais cela calma un peu les grognements de son estomac affamé.

Ïrika marcha longtemps. Elle avait chaud, peu habituée à ce climat particulièrement ensoleillé, mais ne voulait pas faire de pause avant d'avoir trouvé un village. Elle espérait seulement ne pas faire de mauvaise rencontre, car elle ne possédait rien pour se défendre. La mer avait tout engloutie.
Elle traversait à priori une forêt, incapable de savoir si elle avait prit la bonne direction. Autour d'elle, elle n'entendait que de nombreux oiseaux siffler joyeusement, mais aucune voix ou autre son particulier lui indiquant un village proche. Sans se décourager pour autant, elle continua de se frayer un chemin parmi la végétation. Lorsqu'enfin les arbres se firent plus rare, elle eut l'espoir de tomber sur un lieu habité. Mais ce ne fut pas le cas. Au lieu de ça, une immense plaine s'étendait à perte de vue. Ïrika soupira et se laissa lourdement asseoir sur le sol, désemparée. Décidément, les Dieux n'étaient pas avec elle aujourd'hui.

Après avoir soufflé quelques minutes, elle se releva, bien déterminée à atteindre son but. Relevant légèrement ce qui restait de sa vieille robe d'esclave déchirée, elle commença à s'avancer parmi les hautes herbes, espérant de pas tomber sur un serpent venimeux ou pire. Peu importe la route à parcourir, il était hors de question qu'elle abandonne ! Pleurer sur son sort n'était pas dans ses habitudes. Elle était la fille de Rodahl, chef des Ouenniknioi ! Et ce n'était pas un bout de terre comme celui-ci qui allait l'arrêter !
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Ïrika Ó Briain

Humain(e)

Re : La gueule du loup (Stephen Connor)

Réponse 1 dimanche 24 janvier 2016, 18:37:01

Pays maudit !
Ïrika marmonnait dans sa barbe en maudissant cet endroit. Il faisait trop chaud, il n'y avait pas un seul arbre fruitier ou de baies à l'horizon, elle était fatiguée et voilà qu'elle errait seule au milieu de nulle part, manquant de trébucher sur la moindre caillasse tant ses jambes peinaient à la porter. Elle s'était éloignée de la forêt et les coins d'ombres se faisaient ,rare. A ce rythme là elle allait se déshydrater et mourir bêtement au milieu de rien ! Non, pas question d'abandonner ! Elle devait trouver Caelan et retourner en Irlande reprendre sa place, libérer son clan !
Tenace, elle se forçait à avancer encore et encore, espérant apercevoir enfin un village où elle pourrait trouver de quoi boire et manger.
Les minutes s'écoulaient, puis une heure. L'Irlandaise était à bout de force et commençait à se dire que ses efforts seraient vains. Jusqu'à ce que, comme par miracle, une silhouette se dessine au loin, un peu en hauteur. La demoiselle plissa les yeux, la main en visière, tentant de voir de quoi il s'agissait. Étais-ce un mirage ? Une hallucination ? Non... un cavalier. Il lui fit signe.
Ïrika poussa un profond soupire de soulagement. Enfin, une âme ! La chance lui souriait, juste à temps.

La jolie rousse fit quelques pas supplémentaires, pour rejoindre le cavalier inconnu qui s'approchait. Oh, faîtes qu'il ne s'agisse pas d'un assassin ou d'un bandit ! Elle n'avait vraiment pas besoin de ça.
Lorsque l'individu arriva à sa hauteur, Ïrika ouvrit de grands yeux ronds, restant bouchée bée devant cette apparition. La monture, qu'elle pensait être un cheval, était en fait une créature bien plus grande, pourvu d'un regard reptilien... assez effrayant pour tout dire. Ce n'était pas pour la rassurer.
Heureusement, l'homme ne semblait pas menaçant, lui proposant même sa main pour l'aider à monter. Préférant prendre le risque de lui faire confiance plutôt que de mourir de soif, la jeune femme agrippa la main puissante de l'inconnu et se hissa sur la bête.

Lorsqu'on lui proposa de l'eau, Ïrika n'hésita pas une seconde et l'attrapa aussitôt pour boire de longues gorgées. Quel plaisir de sentir enfin de l'eau fraîche couler au fond de sa gorge ! C'était inespéré. Une fois réhydratée, laissant tout de même encore un peu d'eau au fond de la gourde, elle reporta son attention sur son sauveur qui lui tendit même de quoi se protéger du soleil brûlant. Autant dire qu'il avait une carrure impressionnante.

- Merci, si vous n'aviez pas été là je serais certainement morte de soif.

Elle enroula le foulard improvisé sur sa tête puis ajouta :

- J'ai fait naufrage, à plusieurs kilomètres d'ici. Je cherchais un village pour trouver de l'aide, mais je me suis perdue. Et vous ? Par quel heureux hasard êtes-vous en ces lieux ?

Il n'y avait pas l'air d'y avoir grand chose alentours. Mais finalement, peut-être y avait il un village non loin. Elle réalisa qu'elle ne connaissait pas le nom de l'homme et décida de commencer les présentations :

- Je m’appelle Ïrika.

Nul besoin de lui cacher son nom pour le moment, peu probable que ce soit un danger puisqu'il ne connaissait certainement pas les barbares du nord.
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Ïrika Ó Briain

Humain(e)

Re : La gueule du loup (Stephen Connor)

Réponse 2 lundi 25 janvier 2016, 12:49:54

La bête immense à la robe noire de jais angoissait un peu la jeune femme. Jamais encore elle n'avait vu un animal aussi étrange. D'accord, elle n'avait jamais vraiment voyagé ni quitté son clan, mais tout de même, cette chose défiait tout ce qu'elle pensait connaître de la faune. Et que dire du colosse qui le montait ? Rien que sa famille était réputée de grande taille, assez au-dessus de la moyenne et son defunt père et son frère étaient taillés comme des armoires à glaces. Pourtant, ils auraient presque parut fragile à côté de cet homme. Les autochtones devaient être un peuple de titans ! Ce n'était pas vraiment pour la rassurer. Cependant elle devait bien avouer que d'être tombée sur un individu aussi impressionnant avait un côté rassurant. Juste au cas ou.

Jusqu'à présent elle n'avait rien croisé de plus dangereux que cet espèce de loup. Soit elle avait eu beaucoup de chance, soit cet endroit était essentiellement composé de créatures pacifiques. Mais il avait beau lui arriver d'être naïve, elle n'était pas idiote. Un monde entièrement pacifique n’existait pas. L'homme lui expliqua que les villes les plus proches se trouvaient derrière la frontière... autrement dit cette chaîne de montagne immense et immaculée. Ïrika fixa un instant la cime des montagnes d'un air impressionné. Car en réalité, dans son pays, elle n'avait encore jamais vue de point culminant aussi haut. En effet, L'île d'Irlande se présentait sous la forme d'une grande plaine centrale entourée par une couronne de montagnes côtières. Et le point culminant de l'île était le Carrauntuohill qui s’élevait à 1041 mètres d'altitude. Il se trouvait dans les Macgillycuddy's Reeks dans le comté de Kerry au sud-ouest de l'Irlande. Hors, Ïrika et sa famille avaient toujours vécus dans le Nord-Ouest du Pays. Guère étonnant, alors, que la hauteur de ces montagnes la laisse bouche bée. Heureusement qu'elle n'avait pas été obligée de traverser cela seule. Elle n'aurait certainement pas survécu au voyage.

Heureusement, ils n'avaient peut-être pas à aller aussi loin puisque de petits hameaux s'étaient installés dans le coin. A la bonne heure !
Alors qu'ils avançaient, malgré le fait que l'homme ait eut la présence d'esprit de rejoindre un endroit boisé et donc ombragé, la demoiselle regrettait amèrement le climat de sa terre natale. Elle n'était pas habituée à tant de chaleur ! Le cavalier lui raconta qu'il était en voyage pour rejoindre le sud de ce qu'il appelait Nexus et jusqu’où il se proposait de l'amener. Ïrika, touchée par cette proposition, réfléchit. Elle ignorait où aller au juste. Il fallait d'abord qu'elle questionne les habitants, pour savoir s'ils n'avaient pas entendu parler du naufrage d'un autre bateau étranger sur les côtes voisines. Elle devait trouver Caelan.

- Je vous remercie, c'est très généreux de votre part. Je me laisserai sans doute tenter.

Elle sourit doucement et prit la gourde que l'homme lui tendait, bien heureuse de pouvoir boire à nouveau. Au moment d'apporter l'ouverture à sa bouche, elle eut un moment d’hésitation et fronça les sourcils, fixant l'objet comme s'il avait s'agit d'un aberration. Elle n'était pas quasiment vide quant elle le lui avait rendu un peu plus tôt ?
Ïrika lança un coup d’œil méfiant au colosse. Était-il... un sorcier ? Un magicien ? Préférant ne pas aborder le sujet tout de suite, elle but quelques gorgées et reposa la gourde à sa place.

Ils s'engagèrent sur un chemin de terre, une bonne nouvelle qui indiquait clairement qu'ils approchaient de la civilisation. En effet, un peu plus tard, il pénétrèrent dans un hameau assez tranquille à première vue. Elle remarqua les regards tournés dans leur direction et de nombreux esclaves enchaînés. Son cœur et sa gorge se serrèrent et elle préféra détourner les yeux. En revanche, elle ne vit pas les regards plus insistants et intéressés des esclavagistes.
Le colosse, dont elle ignorait toujours le nom d'ailleurs, lui proposa de s'installer dans une auberge afin de manger et qu'elle puisse lui compter son histoire. La princesse hocha la tête, ravie à l'idée d'enfin pouvoir remplir son estomac. D'autant plus si la route devait être longue. Un point la gênait cependant :

- Je n'ai pas d'argent sur moi, avoua t-elle.

Ça non. La seule chose qu'elle possédait c'était ses guenilles. Elle aurait donné n'importe quoi pour un repas chaud, une bonne toilette et une nuit paisible dans un grand lit chaud ! Seulement voilà, ces choses n'étaient pas gratuites, elle s'en doutait. Et à vrai dire, même si son compagnon de route avait l'air généreux, elle n'était pas sûre qu'il aille jusqu'à se ruiner pour elle. Tant pis, au pire elle proposerait de faire la vaisselle à l'aubergiste pour le dédommager.
« Modifié: lundi 25 janvier 2016, 12:58:28 par Ïrika Ó Briain »
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Ïrika Ó Briain

Humain(e)

Re : La gueule du loup (Stephen Connor)

Réponse 3 lundi 25 janvier 2016, 19:44:48


Hum. Alors comme ça ce type était prêt à lui offrir le repas ? Etrange. Il était peut-être extrêmement riche ou êxtremement généreux.Ou les deux. En tous les cas elle était mal placé pour refuser étant donné qu'elle n'avait pas mangé depuis plusieurs jours. Sans compter qu'ayant été une esclave pendant cinq ans on ne l'avait vraiment gratifiée de repas fréquents et conséquents.
En lui ouvrant la porte, le colosse lui assura que sa seule compagnie suffirait à payer ses dettes. Ïrika haussa un sourcil. Drôle de tradition... il devait peut-être rarement avoir l'occasion de fréquenter des gens, un type bien solitaire en somme. Elle aurait peut être du se méfier au cas ou, mais après tout s'il lui avait voulu du mal il en aurait largement eut l'occasion ou se serait contenté de la laisser mourir de chaud et de soif.

Lorsque la belle pénétra dans l'établissement, elle fut assez impressionnée par sa taille. Depuis l'extérieur, elle n'avait pas vraiment réalisé à quel point c'était grand. Une demeure de chef de clan comme dans laquelle elle avait vécue aurait pu sans doute y tenir deux fois. C'est pour dire.
L'endroit était très fréquenté, mais elle ne fut pas trop intimidée. Au moins elle n'était pas seule et l'homme qui l'accompagnait représentait une bonne façon de décourager quiconque voudrait lui chercher des ennuis, non ?

Ils s'installèrent à une table et un type bizarre choisit ce moment pour s'approcher et discuter avec le colosse. Elle avait beau être attentive, l'accent à couper au couteau de l'individu l'empêchait de comprendre la conversation. Ses yeux passaient d'un homme à l'autre avec un air circonspect. Après cet échange intrigant, le type bizarre s'éloigna et son accompagnateur cru bon de lui expliquer en quoi consistait leur discours. Et ça ne plu pas vraiment à l'Irlandaise. Il avait voulu... l'acheter ? Elle soupira. C'est vrai qu'avec cette tenue on pouvait facilement comprendre qu'elle était une esclave. Heureusement que le colosse n'avait pas accepté ! Une preuve encore qu'elle pouvait lui faire confiance ? Peut-être. D'autant plus qu'il comptait lui trouver des vêtements plus décents.

En attendant les plats, la jeune femme décida d'entamer une conversation.

- Au fait, je ne connais toujours pas votre nom. J'aimerai savoir qui est l'homme qui m'a sortit d'un bien mauvais pas et qui s'apprête à m'offrir repas, chambre et vêtements.

Ce serait la moindre des choses !
Peu de temps après on leur apporta le sanglier rôtit dont l'odeur de fumet fit saliver la demoiselle. Enfin un vrai repas ! Elle n'avait pas mangé de viande depuis des années ! Elle s'empressa donc de prendre une part et de mordre dedans avec appetit, non sans garder un minimum de bonne tenue. Elle restait une princesse après tout.
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Ïrika Ó Briain

Humain(e)

Re : La gueule du loup (Stephen Connor)

Réponse 4 mardi 26 janvier 2016, 13:53:31


Ïrika était loin de se douter que l'individu à qui elle avait affaire était un démon et pas l'un des moindres. Seulement voilà, en plus d'être une simple mortelle, elle venait de la Terre, en Irlande plus précisément. Et à part des rumeurs de « sorcellerie », rien ne sortait vraiment de l’ordinaire. On croyait aux puissances divines, bonne comme mauvaises, mais pas au démons. Alors pour la jeune femme, l'inconnu n'était pour l'heure qu'un voyageur de grands chemin qui lui avait en quelque sorte sauvé la vie et lui offrait maintenant le repas. La méfiance était toujours de mise, mais au point d'éviter sa fréquentation visiblement. Alors qu'elle l'interrogeait sur son identité, l'homme lui apprit qu'il était un commerçant... d'esclaves. Puisqu'il avoua effectuer son commerce dans le même genre que les types du coin. La princesse arqua un sourcil, cette idée lui déplaisant clairement.

L'homme tenta de la rassurer en lui assurant qu'elle ne craignait rien avec lui et qu'il ne chercherait pas à l'acquérir qu'elle était tout à fait libre. Enfin, il lui donna un nom : Helel. L'Irlandaise enregistra l’information dans sa mémoire et hocha doucement la tête.

- D'accord, Helel. Je vous crois.

Elle était bien obligée de lui faire un tout petit peu confiance si elle voulait remplir son estomac, non ?
Les boissons et les plats enfin devant elle, la demoiselle sourit et commença à manger de bon appétit, mais sans empressement. Elle avait beau être affamée, ce n'était pas une raison pour oublier les manières et manger comme un animal.
Au bout d'un petit moment, l'homme sortit un petit objet de sa poche. Curieuse, Ïrika y jeta un coup d’œil et ne put qu'être envoûtée par la beauté de la pierre. Elle n'avait encore jamais rien vu de tel ! Helel prétendait qu'elle était magique. Sans rire ? Un caillou magique ? C'était une plaisanterie, n'est-ce pas ?

L'homme fit rouler la pierre jusque devant elle. Un peu hésitante, Ïrika se contenta un instant de se pencher dessus et d'admirer les couleurs chatoyantes, puis elle attrapa du bout des doigts. Aussitôt, elle sentit une énergie étrange la parcourir. Puis, une vois s'éleva.

"Caelan... Demander à l'esclavagiste... Peau noire..."

L'Irlandaise faillit en lâcher la pierre de stupeur. Elle se tourna vers Helel, pensant que c'était lui qui avaient prononcé ses mots, mais il était tranquillement en train de dévorer son repas. Alors... c'était vraiment de la magie ? La pierre venait-elle réellement de lui parler ?!
Elle retourna ce qu'elle venait d'entendre dans sa tête. Caelan. Son cœur s'emballa subitement et d'un bond, elle fut debout, le regard rivé sur l'esclavagiste à la peau noire de tout à l'heure. Oubliant toute prudence, elle contourna la table et s'approcha de lui d'un pas déterminé, jusqu'à se planter sous son nez, la pierre toujours dans le creux de sa main.

- Vous l'avez vu ! Caelan ! Un étranger qui a fait naufrage, quelque part dans la région ? Un homme grand, costaud , les cheveux noirs, d'environ mon âge ?

Elle posa sa main fermement sur le bras énorme du type, insistante.

- Je vous en supplie, si vous savez quelque chose, dîtes-le moi ! Il faut absolument que je le retrouve !

Elle avait oublié sa faim, Helel, l'auberge, à eu près tout. Elle était accrochée aux lèvres de l’esclavagiste, attendant avec espoir qu'il lui indique où se trouvait son frère tant recherché.
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Ïrika Ó Briain

Humain(e)

Re : La gueule du loup (Stephen Connor)

Réponse 5 mercredi 27 janvier 2016, 01:16:24


La jeune femme n'arrivait pas à croire que la seule personne ayant des informations sur son frère soit ce rustre titanesque qui avait tenté de l'acheter comme une marchandise un peu plus tôt. Mais peu importe ! Il pouvait bien être le pire crevard sur cette terre, elle comptait bien lui faire cracher ce qu'il savait ! Caelan était il passé ici ? Avait-il quitté la ville il y a longtemps ? Etait-il encore ici ? Elle devait savoir ! L'homme à la peau noire et à la taille impressionnante semblait étonner de l'empressement de ce petit bout de femme, mais se décida finalement a ouvrir la bouche, lui intimant tout d'abord de se calmer avant d'affirmer qu'il avait bien vu un type correspondant à la description qu'elle lui avait faîtes et au nom qu'elle lui avait donné. Le cœur de la demoiselle s'emballait et tambourinait douloureusement dans sa poitrine et si elle n'avait pas été si bien élevée, elle l'aurait sans doute secoué pour qu'il crache le morceau. Où était Caelan, bon sang ?
L'accent du type était atroce, mais elle avait parfaitement comprit qu'il savait quelque chose.

Soudain, l'odieux personnage pose l'une de ses grandes paluches sur ses fesses, allant même jusqu'à la caresser à cet endroit. Ïrika rougit de colère alors que le colosse glissait une main au niveau de son propre sexe. La jeune femme pâlit alors qu'il lui sembla apercevoir un membre à la taille anormalement grosse... et montrant les signes d'un début d'érection. Lorsqu'il glissa sa virilité contre ses doigts fins, la jolie rousse tenta de lui échapper. Simplement il la maintenant efficacement, lui faisant comprendre sans détour ce qu'il attendait d'elle, fourrant subitement la main délicate de l'Irlandaise dans son pantalon. A la sensation de ce membre effrayant sur sa peau, elle poussa un cri et cherche une nouvelle fois à reculer, plus vivement cette fois.

Une voix s'éleva derrière elle, tout proche, celle qu'elle reconnue comme appartenant à Helel. Elle s'imaginait naïvement qu'il allait la sortir de ce mauvais pas, mais déchanta lorsqu'il eut terminé sa tirade. Elle était manifestement tombé dans un piège. Effrayée, regardant autour d'elle et ne voyant que des hommes au regard lubrique, elle commença à paniquer. Furieuse de s'être laissée piégée, elle lança :

Non, pas question ! Laissez-moi tranquille ! Vous ne comprenez pas, je dois...

Trouver Caelan, oui. Mais ces types là s'en fichaient éperdument et elle le savait. De sa main libre, elle agrippa son bras maintenu avec insistance dans le pantalon de l'esclavagiste et tira furieusement dessus pour essayer de se libérer. Se débattant comme une furie, elle hurla :

- Lâchez-moi !! Allez au diable, tous autant que vous êtes !

Si elle avait su quelle était la véritable nature d'Helel elle aurait comprit à quelle point sa menace était ironique. N'y avait-il personne dans cette auberge maudite pour lui venir en aide ? Pour intervenir ? Visiblement non. Cet endroit était le repère des individus les plus répugnants qu'il lui ait été donné de voir. Quoique lorsqu'elle se trouvait parmi les barbares, le niveau était également assez élevé.
Bon. Est-ce ce gros balourd allait finir par la lâcher, non d'un chien ?! Elle allait finir par se briser les os à force de se débattre.
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Ïrika Ó Briain

Humain(e)

Re : La gueule du loup (Stephen Connor)

Réponse 6 mercredi 27 janvier 2016, 02:35:59


Qu'espérait-elle au juste ? Que l'homme dénué de compassion qui lui faisait fasse la lâche sans rechigner et lui donne les informations qu'elle attendait, gentiment ? Elle perdait la tête. Mais elle ne pouvait décemment pas se laisser faire. La simple idée de se faire violer par ce personnage répugnant la terrorisait et la rendait furieuse en même temps. Ça n'allait quand même pas recommencer ?! N'y existait-il donc aucun homme capable de garder sa queue rangée où elle se devait d'être ?
Se débattant comme une diablesse, grognant de frustration, la belle Irlandaise tentait tout pour s'échapper, sachant pertinemment qu'elle n'aurait aucune chance d'éviter les nombreux individus qui se trouvaient autour d'elle, à moins de se transformer en anguille. Ce qui était hors de sa portée.

Finissant par perdre patience, le dénommé Banta se mit à l'insulter, prétextant qu'elle devrait se montrer bien plus reconnaissante pour avoir aider son frère dans le besoin. Si cela rassurait fortement la belle, cela ne calme cependant pas sa colère. En revanche, la gifle phénoménale qu'elle se prit... si. Elle poussa une exclamation de douleur et cessa de gesticuler, prostrée, posant sa main libre sur sa joue brûlante. Elle tenta du mieux qu'elle put de retenir ses larmes.
Banta prévint Helel que si sa « petite chienne » continuait comme ça, il allait l'amocher. Puis il agrippa le cou délicat de la princesse dans sa main, tirant une grimace à celle-ci. Elle agrippa la poigne énorme du colosse entre ses petites mains bien faible et ne parvint évidemment par à se libérer. L'esclavagiste ordonna alors tout à coup qu'on la déshabille. Ïrika ouvrit de grands yeux ronds de terreur.

- NON ! Hurla t-elle.

Mais elle fut impuissante et des hommes eurent tôt fait de lui arracher le seul vêtement qu'elle portait. Entièrement nue, Ïrika serra instinctivement les cuisses et fut cette fois-ci incapable de retenir un sanglot et les larmes qui l’accompagnèrent. Elle était vraiment dans le pétrin.
Il y eut des sifflements admirateurs, des rires, des regards lubriques, autant de chose qui donnèrent des nausées à la princesse, tremblante.

- Non... pitié. S'il vous plaît...

Comme toute réponse, Helel se tenant dans son dos s'approcha un peu plus et referma sa main sur l'un de ses seins. Elle se crispa violemment. Il lui intima d'abandonner ses tentatives inutiles pour s'enfuir, prétendant qu'elle ignorait comment cela pouvait se terminer.
Gémissant, elle sanglota de plus belle avant de répliquer d'une voix bien moins contrôlée qu'elle ne l'imaginait :

- Ne me... touchez pas. Si mon frère était là, il vous arracherait la tête.

Pitoyable menace que celle-là. Son cher Caelan était déjà loin maintenant, à mille lieux d'imaginer ce qu'elle était en train de vivre.
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Ïrika Ó Briain

Humain(e)

Re : La gueule du loup (Stephen Connor)

Réponse 7 mercredi 27 janvier 2016, 10:02:16


Ïrika avait l'impression désagréable de sentir les palpitations de son cœur jusqu'à ses tempes et qui déclenchait alors une sorte de migraine terrible. Dans sa panique, la scène avait un effet d'hallucination, comme si elle se trouvait dans un rêve éveillé, les images et les sons ne lui arrivant que par bride. Une petite crise d'angoisse sans doute. Je vous voit venir : mais quelle chochotte ! Quelle petite nature ! Mais n'oublions pas que notre princesse avait vécu de nombreux traumatismes de ce genre pendant des années et était seule et sans défense dans ce nouveau monde dangereux. Sans oublier qu'elle n'était qu'une pauvre petite humaine élevée dans un foyer doux et chaleureux et dont l'existence avait été paisible et doucereuse avant l'arrivée des barbares.

Elle n'était donc pas vraiment comme un poisson dans l'eau dans ce bocal remplit de requins. L'un la maintenant toujours par le cou de sa poigne de fer, un autre se plaisait à malaxer sa poitrine et d'autres encore qui exerçaient des caresses vicieuses et des coups de langues répugnants sur tout le reste de son anatomie.
Malgré les cuisses qu'elle tentait par tous les moyens de garder collées l'une contre l'homme, la force de ces hommes étant bien supérieure à la sienne, ils n'eurent aucun mal à briser sa barrière de chair et à glisser leurs doigts impudiques sur son intimité. Ïrika poussa un petit couinement effarouché en remuant nerveusement le bas de son corps, comme pour essayer d'échapper aux caresses vicieuses. Pathétique, n'est-ce pas ?

Banta lui glissa qu'elle pouvait bien arrêter de jouer les pucelles car avec un corps comme le sien, elle avait du passer sous de nombreuses garnisons. Il ne pensait pas si bien dire. A ce souvenir, elle secoua la tête frénétiquement, commençant à souffrir de la nuque à force de se tordre pour lui échapper. Il lui cracha au visage et elle grimaça, les yeux clos, se détournant comme si elle voulait absolument ne rien voir et tout oublier, se réveiller ailleurs et réaliser que ce n'était qu'un cauchemars de plus.
Le membre imposant d'Helel vint s'inviter contre ses fesses, ajoutant un trouble supplémentaire à la demoiselle, si tendue qu'elle risquait fort de se retrouver avec de douloureuses courbatures dans peu de temps. Enfin ce n'était pas ce genre de douleur musculaire là dont elle devait s'inquiéter.

On la gifla de nouveau, au sein cette fois et elle poussa un cri de douleur tandis qu'apparaissait une marque brûlante à cet endroit. Enchaînant, Banta passa à une torture un peu peu plus psychologique, assurant qu'il ferait retrouver Caelan pour se venger. Il la menaça, arguant que si elle tenait à son frère elle allait devoir s'agenouiller et lui faire une fellation.
Nouveau sanglot tandis qu'il lui lâchait enfin le cou. Banta ajouta qu'il en ferait également profiter ses amis ici présents. Ïrika se retrouva à genoux. Non pas pour s'empresser avec plaisir de se mettre à sucer l'esclavagiste, mais plutôt par désespoir, semblant abandonner la lutte, sanglotant en silence.
Elle n'avait plus aucune échappatoire. D'ailleurs en avait-elle seulement eut une a un moment donné ?

Pour s'éviter une nouvelle gifle plutôt que par réelle obéissance Ïrika finit par s’exécuter, tendant la main vers le membre anormalement constitué du colosse pour l'entourer de ses doigts et ouvrir doucement ses lèvres avec une peur non dissimulée. Elle eut une envie fugace de refermer ses dents sur ce sexe répugnant, mais elle se ravisa, se disant qu'il valait mieux ne pas risquer sa vie si elle voulait retrouver Caelan.
Déjà, le gland de l'esclavagiste peina à se frayer une place dans sa bouche, alors elle se contenta pour l'heure de suçoter le bout de sa queue, secouée de haut-le-cœur, préférant alors le branler doucement avec sa main.
Si elle avait été appliquée elle aurait tenté de mieux faire que ça, mais elle manquait clairement de cœur à l'ouvrage...
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Ïrika Ó Briain

Humain(e)

Re : La gueule du loup (Stephen Connor)

Réponse 8 mercredi 27 janvier 2016, 23:14:55

Ïrika était complètement démunie face à ce qu'elle était en train de subir et maudissait les Dieux de l'avoir attirée dans un pareil guet-apens. Pourquoi était-elle condamnée à subir sans relâche des violences sexuels de la part de types plus monstrueux les uns que les autres ?! Qu'avait-elle fait au juste pour mériter ça ? Elle s'était toujours montrée généreuse et dévouée pour sa famille comme pour son peuple. Elle avait étudié sérieusement, rendu service à un tas de gens. Alors pourquoi ? Pourquoi tant d’acharnement sur sa petite personne ? « Les Dieux sont bons et nous protègent » disait-on. Mes fesses, oui !

Banta semblait ravi qu'elle obéisse enfin, forçant le passage de sa bouche trop étroite pour son sexe démesuré. Mais si elle craignait ce membre-ci, ce n'était sans doute qu'un amuse-bouche avant ce qui allait suivre. Le titan à la peau sombre retira finalement sa verge de sa bouche, laissant la demoiselle inspirer un grand bol d'air tandis qu'il lui demandait si elle se régalait. Sa main énorme se leva, comme pour la frapper, alors elle se recroquevilla subitement en se protégeant de ses bras et en lançant :

- Oui ! Oui...

Puis se fut au tour d'un autre sexe, tout aussi énorme et effrayant qui vint se glisser devant ses lèvres. Celui d'Helel qui s'était diaboliquement retourné contre elle alors que quelques minutes plus tôt il partageaient un repas et même... il l'avait sortit d'un mauvais pas. Elle aurait préféré le « remercier » d'une autre manière. Car elle n'avait aucune envie de continuer !
Malheureusement, il ne lui laissa pas le choix, pinçant son nez et la forçant à ouvrir la bouche pour respirer. Il en profita pour y fourrer son membre veineux au parfum étrange, insistant pour l'enfoncer jusqu'au fond, plaquant le pauvre visage malmené de la princesse.

Ïrika manqua d'étouffer, devant faire appel à toute son énergie et sa concentration pour ne pas tomber dans les pommes ou vomir sur le coup. Helel la menaça de l'étouffer pour de bon si elle n'y mettait pas du sien. Les mains plaquées contre l'aine du colosse, comme pour tenter de se dérober, elle comprit qu'elle n'avait aucune chance d'y parvenir puisqu'il maintenait solidement son crâne en place. Tremblante, la mâchoire douloureuse, elle entreprit alors de faire un petit peu plus d'effort et de laisser un peu plus de place à cette virilité. L'homme commença alors d'insupportable vas et viens, toujours aussi profonds, martyrisant la bouche de la princesse qu'il traitait comme s'il pénétrait une large intimité. Ce qui n'était pas le cas, puisque la mâchoire délicate de l'Irlandaise était loin d'avoir autant d’élasticité.

Il lui maintint finalement le nez tout contre sa peau, le chibre fermement planté au plus profond de sa gorge. Elle gémit, protesta, des larmes coulant le long de ses joues. D'un part parce qu'elle était désespérée et d'autre part parce qu'elle manquait clairement d'oxygène.
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Ïrika Ó Briain

Humain(e)

Re : La gueule du loup (Stephen Connor)

Réponse 9 jeudi 28 janvier 2016, 13:19:39

Ïrika était parcourue de légers spasmes, presque imperceptibles, mais bel et bien là. La cause n'était pas difficile à expliquer, un colosse était en train de lui étriller la bouche sans ménagement avec un membre énorme, bien plus gros que ceux qui lui avait été donné de voir jusqu'à aujourd'hui. Et elle n'était pas certaine de pouvoir tenir ainsi longtemps ! L'homme à l'anatomie herculéenne semblait y prendre un malin plaisir, grognant avec une impudicité troublante aux oreille de la jolie rousse.
Elle ne tiendrait plus longtemps et alors qu'elle était sur le point de tomber dans les pommes, il s'extirpa enfin, se branlant devant elle sans aucune pudeur. L'Irlandaise se mit à tousser, aspirant bruyamment de grandes goulées d'air salvatrices.  Il était assuré que sa mâchoire la ferait encore souffrir au matin. Enfin... si elle survivait jusque là.

Elle pensait qu'il en avait fini, pourtant il l'a surpris en s'enfonçant de nouveau avec brutalité entre ses lèvres. Ïrika poussa un gémissement de protestation. Non, pas encore ! Elle n'arrivait même pas à croire qu'il puisse entrer dans sa bouche si étroite quelque chose d'aussi monumental. Il continua un peu, donnant le tournis à la pauvre demoiselle, avant de se retirer pour de bon.
Enfin, elle cessa de suffoquer tandis qu'il la complimentait de façon obscène, ajoutant qu'il aimerait bien s'enfoncer dans une autre paire de lèvres. Pas besoin de préciser à la princesse ce qu'il avait derrière la tête, elle était assez intelligente pour comprendre toute seule. Et ça ne lui plaisait pas du tout.

Elle essayait de nouveau de filer entre les pattes perverses des autres hommes qui la tripotait en ricanant, sous le regard et les sifflement d'une assemblée très intéressée. Rouge de honte, la jeune femme aurait donné n'importe quoi pour qu'ils ne la regardent pas ainsi. Les yeux humides de larmes, elle essayait de repousser les doigts avides qui martyrisaient ses seins, ses mamelons et à peu près tout ce qui passait à leur portée. Sans parler du gland brûlant et humide que Helel posait sur sa joue. Comme elle aurait aimé se réveiller de ce cauchemars !

Mais ce fut pire encore lorsqu'elle entendit derrière elle la voix de Banta annoncer qu'il voulait prendre son cul. L'Irlandaise sentit une bouffée de panique l'envahir et elle gigota de plus belle. Il avait fait venir l'une de ses catins près de lui pour qu'elle le suce et prépare son membre comme il se devait. C'était bien généreux de sa part que de faire en sorte d'éviter de la déchirer avec sa matraque de chair. Sidérée, la captive se demandait comment elle allait pouvoir supporter tout ça. Son corps tiendrait-il le choc ?

- S'il vous plaît... non, gémit-elle entre deux sanglots.

Helel passa à l'action, débarrassant la table d'un geste pour s'y allonger et agripper l'Irlandaise, de sorte à ce qu'elle ne puisse plus faire un geste pour se débattre. A part peut-être en remuant bêtement ses longues jambes dans tous les sens, ce qui n'eut aucun effet probant. Il la maintenant solidement dans une position peu confortable, l'asseyant sur lui au-dessus de son sexe pharamineux. Elle avait beau pousser des petits cris plaintif, personne ne semblait y prêter attention. Lorsqu'il commença à insérer le bout de sa queue, Ïrika se mit soudain à murmurer quelque chose pour elle, les yeux fermés. Elle priait.

« Sois fort quand vient l’épreuve.
Quand d’autres déposent sur ton épaule leurs fardeaux.
Quand le chemin devient raide et les difficultés semblent insurmontables.
Que les dons que Dieu t’accorde mûrissent en toi
Quand tout espoir semble perdu.
Et qui te servent à te rendre heureux toi et ceux que tu aimes… »


Il n'était peut-être pas judicieux de s'en remettre aux Dieux, mais c'était sa dernière chance. Sa seule et unique chance. Un dernier espoir.
Le membre de l'esclavagiste à la peau noire s'avança quand à lui contre ses fesses, forçant le passage. Elle grimaça, mais continua avec plus de ferveur, répondant alors à ses paroles odieuses et salaces :

« Que Dieu soit dans ma tête et dans ma raison.
Que Dieu soit dans mes yeux et dans mon regard.
Que Dieu soit dans ma bouche et dans mes paroles.
Que Dieu soit dans mon cœur et dans ma pensée.
Que Dieu soit en moi lors de ma fin et pour mon départ. »


Elle cessa et grimaça de plus belle lorsqu'elle lui claqua les fesses. Elle ignorais si les deux titans pouvaient entendre ce qu'elle susurrait à mi-voix. Sans une oreille extrêmement attentive et proche, personne ne pouvait sans doute se douter de ce qu'elle baragouinait... à moins que l'un d'eux n'ait un don particulier pour lire sur les lèvres ou discerner des sons quasi inaudibles. Allez savoir.

Lorsque les deux hommes passèrent aux choses sérieuses, forçant le passage de ses fondements particulièrement étroit pour des mandrins pareils, elle se mit à trembler et gémir de douleur. Les yeux écarquillés sous le mal qu'elle ressentait, elle avait la voix et le souffle coupé.
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Ïrika Ó Briain

Humain(e)

Re : La gueule du loup (Stephen Connor)

Réponse 10 vendredi 29 janvier 2016, 15:18:50

Des larmes, encore des larmes, alors que l'esprit d'Ïrika tentait de fuir la réalité, préférant se cacher derrière ses paupières closes comme un petit animal effrayé. Esprit tentait d'apaiser sa peur, bercé par les prières murmurées dans un dernier espoir. Espoir qui se noyait petit à petit malgré tout, s'effritait, comme ces gains dorés dans un sablier que l'on aurait retourné. Et puis il y avait Sens, prisonnier dans la chair, incapable de trouver une issue de secours, martyrisé de toute part où qu'il aille. Dans la tête, il était éjecté sans pitié par Esprit, bien décidé à ne pas avoir affaire avec lui. Dans le haut du corps, des épaules jusqu'au nombril, il avait mal, écrasé sous des bras puissants et diaboliques. Et plus bas... plus bas... c'était étrange. Très étrange. En règle générale, lorsque ce joli corps était violé, il y avait aussi de la douleur et rien de plus. Mais cette fois-ci il y avait quelque chose de différent. Ça méritait une enquête approfondie, n'est-ce pas ? A force de recherche et d'analyse, Sens perçut une odeur inconnue, mais fort plaisante. Irrésistible même. Sous le charme, il s'approcha... et il découvrit un inconnu qui lui dévoila son nom : Plaisir.
Alors que Sens partageait avec excitation sa découverte avec Esprit, celui-ci lui avoua avoir lui aussi rencontré une inconnue, plus timide cependant : Envie.

Pour résumer, alors que les deux colosses défonçaient fougueusement le cul et l'intimité d'Ïrika, faisant claquer leur corps contre le sien, elle se surpris à ressentir des étincelles de plaisir. Elle ignorait d'où elles pouvaient provenir, n'ayant ressentit jusque là que du dégoût. Pourtant c'était le cas. Son corps commençait à trouver du plaisir à sentir ces énormes pieux s'enfoncer et écarter durement ses chairs sans répit, venant taper violemment au plus profond de ses entrailles. Les membres qui la transperçaient étaient énormes et c'est ce qui rendait inévitablement les sensations plus vigoureuses et poignantes.

S'évertuant jusque là à rester silencieuse, n'exprimant que de rares exclamations illustrant la douleur, ils se métamorphosèrent pour faire place à des gémissements. Même lorsque Banta, martelant son cul endoloris continua de l'insulter et de la rabaisser, venant de nouveau frapper sa joue et agripper ses cheveux pour tirer dessus. Cambrée de force, la princesse gémit plus fort, sentant encore davantage sa queue bandée frotter contre ses parois anales.
De son côté, Helel y mettait plus de force encore, particulièrement brutal tandis qu'il lui défonçait l'intimité. Ses coups de reins étaient de véritables coups de béliers dans son fondement, sa virilité herculéenne déformant ses entrailles. On pouvait presque discerner la forme de sa queue sur le bas ventre de l'Irlandaise tant il la remplissait. 
Et comme le réclamait le colosse, elle ne tarda pas à gémir jusqu'à hurler littéralement sous les coups de butoirs. C'était bon ! Terriblement bon ! Elle n'était rien face à ce tsunami de plaisir sexuel qui l'envahissait. Helel devait sentit sans mal que la quantité de cyprine était plus abondante et son sexe y plongeait sans le moindre mal.

- HAN !! A... arrêtez je... aaaaah !! Je vais... je vais...

Oui, elle sentait qu'elle allait jouir. Secouée par les coups de reins brutaux et rapides de ses violeurs, le plaisir ne tarda pas à prendre une ampleur incontrôlable. Elle n'avait pas envie d'avoir un orgasme devant tous ces types. Elle n'avait pas envie qu'ils la voient, qu'ils l'entendent crier comme une catin. Pourtant c'était qu'elle leur laissait voir entendre en couinant de plaisir comme le faisait, jusqu'à pousser un cri plus puissant encore lorsqu'elle se crispa, parcourut d'un spasme violent et jouissant contre le corps puissant d'Helel dont le membre du être recouvert d'un ultime jet de cyprine.
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Ïrika Ó Briain

Humain(e)

Re : La gueule du loup (Stephen Connor)

Réponse 11 mardi 02 février 2016, 17:33:24

La jouissance d'Ïrika fut subitement exacerbée par l'orgasme d'Helel dont la quantité de sperme remplit tant et si bien son intimité qu'une bonne quantité s'écoula d'entre ses cuisses. Et son cri reprit de plus belle lorsque Banta tira violemment sur ses cheveux pour la cambrer sans douceur et éjaculer âprement et bruyamment dans son cul. Il l'avait maintenue si fort qu'elle eut peur pendant un instant qu'il ne lui brise les reins. Heureusement, ce fut en un seul morceau, mais épuisée et assommée par ce qu'elle venait de vivre que le supplice prit fin. Elle pensait sans doute que c'était bel et bien terminé, mais déchanta lorsqu'on l'agrippa pour l'installer de nouveau sur la table.

La princesse protesta, affolée, peinant à croire qu'ils allaient sérieusement continuer à la violer. Mais c'était le cas. D'autres hommes, nombreux, semblaient attendre leur tour avec impatience. Elle n'allait tout de même pas devoir supporter tout ça ?!
Nauséeuse, impuissante et avant même qu'elle ne comprenne vraiment tout ce qui se passait autour d'elle, elle se retrouva avec le membre énorme d'Helel dans la bouche pendant qu'un type visiblement très excité commençait à la baiser sauvagement sur la table.

Elle aurait aimé le repousser, le griffer, mais des individus lui tenaient fermement les bras pour l'en empêcher. C'était un horrible cauchemar !
Ses gémissements s'étouffaient pitoyablement contre la queue imposante du colosse dont elle ne pouvait que subir les assauts. Car même si elle aurait préféré mourir que de subir ça, son corps, lui, appréciait.

Le type qui s'acharnait entre ses cuisses finit par jouir dans un râle puissant, rapidement remplacé par un de ses comparses qui agrippa les jambes délicates de la princesse pour les grimper au sommet de ses épaules et commencer à la pilonner en ricanant, presque la bave aux lèvres.
Ïrika gémissait et couinait de plus belle, priant pour que tout ça finisse. L'odieux personnage se pencha sur elle pour lécher goulûment ses seins avec appétit tandis qu'un rustre engouffrait ses doigts dans l'anus dilaté de la jeune femme.
Ïrika n'était pas sûre de pouvoir en supporter autant. Sa tête tournait tellement qu'elle avait du mal à savoir depuis combien de temps elle subissait ça ou même combien de types lui passaient dessus. Elle n'était plus qu'un corps meurtrit servant à se vider les couilles et rien de plus.

- Allez, couine catin ! Couine ! Entendit-elle crier.

La pauvre princesse faiblissait à vu d’œil, alors que les hommes de l'auberge ne pensaient qu'à satisfaire leur appétit sexuel entre ses cuisses ou dans sa bouche. Elle s'était remise à pleurer, honteuse de s'être retrouvée dans une situation aussi horrible et insupportable. Si ça continuait, elle allait perdre connaissance !

Pour l'heure, elle ne pouvait que gémir et supplier.
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