Sous le toit de cette bicoque au mobilier anachronique, la situation s'échauffait quelque peu... en réalité, elle était chaude déjà avant que Mistress Feral ne ramène son trophée sur l'épaule. La servante blonde semblait plutôt excitée, à en juger par sa demande roucoulante. Ce couple était plutôt bien assortis : D'un côté on avait la bestiale, puissante et exotique et, de l'autre, on trouvait une catin aux cheveux d'ors, à la féminité assumée. Mais ce qui les rapprochait vraiment, c'était cette forme de vulgarité qu'elles partageaient. Vulgarité qui s'afficha d'abord au travers de leur baiser passionné, puis des attouchements fiévreux. Pendant qu'Electre lui palpait les fesses et jouait avec sa raie, Feral se cambrait un peu, offrant ses fesses musclées aux mains fuselées de sa partenaire. Ses propres mains, grandes et puissantes malgré leur finesse, imitaient celles de son amante blonde. Quand leurs lèvres se séparèrent, la dominatrice animale commençait à s'attaquer à la gorge féminine, se faisant louve, pour y apposer ses dents en de sensuels mordillements.
Au dehors, la discussion se poursuivait. Mistress xXx gardait toute son attention centrée sur Melisandre, se comportant presque comme si Pénélope n'existait pas, ne lui adressant pas le moindre regard. Pourtant, son corps réagissait aux agissements de la noiraude, ses mamelons durcissant rapidement sous ses doigts sombres, marquant la combinaison de latex de leur relief. De même, lorsque la servante à peau d'ébène s'attaquait à la gorge de la leader du Gang, cette dernière penchait sensiblement la tête, afin de fournir un meilleur accès à sa gorge. Enfin, sa main posée sur la taille féminine revenait glisser sur cette peau colorée, à la recherche de quelques zones à exciter. Mistress Futa fixait la scène, une lueur envieuse dans le regard. Cette lueur devint frustration lorsque les yeux de la rouquine se dirigèrent vers la beauté féline. Malgré ses bras croisés, malgré son air sérieux, la tacticienne du groupe n'était pas aussi habile que Leather pour dissimuler ses émotions... Mistress Futa désirait la demoiselle de Cairn.
- Toutes mes sœurs se sentent concernées, très chère. Mistress xXx avait reprit la parole, une fois que son interlocutrice eut finit ses propres propos.Elles sont juste un peu frivoles, parfois, mais chacune a sa spécialité et son droit de regard sur ce que nous entreprenons. Il s'avère que je suis l'Alpha de cette meute et que mon amie Futa, ici présente... La blonde à casquette sombre désigna la rousse à casquette de flic du bras. ...est celle qui a souvent les meilleures idées.
Tout en parlant, Mistress xXx palpait le corps de Pénélope. Elle le faisait avec une expertise tranquille, celle de la femme qui savait très clairement ce qu'elle faisait : Pas le moindre tremblement, pas la moindre hésitation... juste la caresse, la pression ferme de ses doigts gantés de cuir. Peu à peu, la leader du Gang détachait la noiraude de son corps gainé de latex, pour se coller à elle, dans son dos. L'opulente poitrine de la Maitresse s'écrasait contre les omoplates féminines, tandis que son pubis se pressait contre le délicieux fessier d'ébène.
- Votre nom m'excite, Indocile. En le prononçant, il me prend l'envie de vous voir agenouillée devant moi. Mélisandre ne le remarquait peut être pas, mais Pénélope, elle, pouvait le sentir : L'excitation était réelle. En prononçant ces paroles, Mistress xXx avait sans s'en rendre compte instillé une pointe de fébrilité dans la ferme détermination de ses caresses. Mais votre offre m'intrigue, cependant. J'aimerais savoir pourquoi quelqu'un comme vous, qui claironne dans son nom même force et indépendance, viendrait se frotter à un gang dont l'activité principale est la soumission de son prochain. Les mains gantées se verrouillèrent sur les seins ténébreux, les malaxant avec envie. Mais la Dominatrice Alpha n'avait toujours d'yeux que pour la féline. Je vais vous montrer quelque chose, Indocile, quelque chose qui, j'espère, vous fera réfléchir sur votre situation et sur vos croyances. FERAL ! J'ai besoin de toi !
Mistress Feral leva le visage de l'entre-cuisses d'Electre en grognant. La Bestiale était en train de déguster l'intimité de son amante, lorsque la patronne réclama sa présence. Elle avait prit son temps pour y arriver, laissant sa bouche vorace et sa langue agile gouter aux différentes parcelles du corps de sa vis à vis tout le long du chemin. Ainsi, après la gorge, Feral s'était attaquée aux seins de la belle, pétrissant l'un d'une de ses mains fines et puissantes, suçant et mordillant l'autre. Ensuite, la dominatrice à la peau colorée était descendue au rythme de petits baisers sur son ventre, pour finalement se délecter du fruit défendu. Mais cet appel ruinait le tableau. Visiblement furax, la Bestiale se redressa, essuyant la cyprine qui lui mouillait les lèvres, avant de jeter un regard frustré à la blonde.
- L'devoir m'appelle, poulette...
- T'inquiète pas, j'garde la place toute chaude. Souffla Willie.
- Hmpf. T'es une veinarde, notre chatte de latex va te laper bien mieux qu'j'pourrais jamais en être capable.
Sur ces bonnes paroles, Mistress Feral se dirigea vers la sortie. Elle n'avait pas encore passé le seuil que Mistress Willpower descendait de son fauteuil, s'avançant vers la blonde déshabillée à quatre pattes, souples comme une véritable chatte. Seule son opulente poitrine gênait un peu le mouvement, mais la demoiselle s'en accommodait très bien. Grimpant à son tour sur le sofa, Willie se cala entre les cuisses ouvertes d'Electre, pour venir déposer un doux baiser sur les lèvres intimes de cette dernière. Finalement, sa langue s'insinua entre elles, recueillant le jus du plaisir, avant de s'attaquer aux chairs, à la recherche du petit bouton. La servante blonde dut rapidement convenir que les propos de Feral, avant qu'elle ne sorte, n'étaient pas des paroles en l'air. La chatte de latex était incroyablement douée avec sa bouche, avec sa langue. Il fallait dire que, contrairement à ses camarades, Mistress Willpower était vierge, elle n'avait jamais reçu la moindre chose dans son sexe ou son anus et ses seules pratiques sexuelles se faisaient à l'aide de ses mains, de ses seins ou de sa bouche. Toutes les dominatrices du gang étaient des expertes des arts érotiques... mais Willie était une experte spécialisée. Sa langue glissaient contre le sexe féminin, quittant parfois le bourgeon de chair pour venir taquiner l'entrée du puits à plaisir, une zone généralement très innervée. Ses mains se posaient sur l'intérieur des cuisses d'Electre, comme pour la maintenir grande ouverte. Le cul un peu relevé, la chatte de l'ex-strip-teaseuse faisait tanguer ses hanches, la queue de son costume se balançant sous l'effet de ces mouvements métronomiques.
Dehors, Mistress Feral avait déjà rejoint le trio de négociatrices - et la servante noire qui trainait, objet entre les mains de la leader du gang - et observait la scène, le déplaisir clairement affiché sur son visage. La dureté de ses mamelons et l'humidité de son sexe étaient évidentes, de par la nudité qu'affectionnait la Bestiale. Aussi, en considérant son précédent "kidnapping" de la servante blonde, il était assez simple de comprendre pourquoi cette dominatrice était de mauvaise humeur. Croisant les bras, faisant pigeonner ses beaux seins fermes, Feral grogna finalement :
- J'étais un peu occupée, boss... Qu'ess'tu veux ?
- Désolée Feral. Répondit calmement Mistress xXx, sans cesser de triturer la poitrine sombre de Pénélope. Occupe toi du cheval de notre invitée, elle semble y tenir.
Sans un mot, Mistress Feral pencha la tête, son regard fixant la jument grise comme pour jauger l'animal. Puis portant ses doigts à ses lèvres, la Bestiale siffla. Aussitôt, l'animal releva la tête, dressant les oreilles, fixant la femme imposante. Quand cette dernière lui fit signe d'approcher, d'un simple mouvement du doigt, la jument se dirigea dans sa direction sans la moindre hésitation. Feral savait imposer sa volonté aux bêtes et, peu importe la qualité de leur dressage, la dominatrice exotique n'en avait encore jamais rencontré qui lui résistait. Après tout, elle avait vécu une bonne partie de sa vie avec un chien, les dons démoniaques offerts par Mistress xXx n'avaient fait que magnifier son animalité. Ainsi, Mélisandre aurait pu essayer d'empêcher son cheval de partir, ce dernier n'aurait pas obéit, même si on lui avait tiré sur le mord. Tranquillement, Feral dirigeait la bête vers l'arrière de la bicoque, dans un joli petit enclos.
- Je ne sais quelle est notre réputation exacte mais, comme vous voyez, nous sommes des créatures de contrôle... pas de simples esclavagistes cherchant à monter leur commerce. Reprit Mistress xXx, l'une de ses mains quittant la poitrine féminine pour venir se faufiler vers les chairs roses de Pénélope, récoltant encore quelque humidité. Futa ?
La rouquine hocha la tête, comprenant ce que voulait son amie sans que cette dernière ai besoin de le dire. Décroisant ses bras, Mistress Futa se caressa doucement l'intimité, se mordillant la lèvre inférieure sous l'influence du désir. Ses yeux glissaient sur le corps de l'Indocile, tandis qu'elle s'excitait et que son sexe s'humidifiait. Puis, au bout de quelques secondes, quelque chose sembla sortir de son intimité. Ce quelque chose, c'était une verge dure, tendue et couverte de fluides d'excitation. Une fois ce mandrin, accompagné de sa paire de gonades, apparut, la joueuse d'échecs l'empoigna, pour tirer dessus... comme si elle voulait l'arracher. Et c'est très exactement ce qui se produisit : Le membre se détacha de sa propriétaire, reliant pendant quelques secondes son intimité à un épais, mais court, tentacule, d'autres plus fins gigotant sur le contour de sa base. Réduisant la distance qui séparait Mistress Futa de Mistress xXx en quelques pas, la belle rousse s'arrêta juste devant le couple, ce curieux godemiché vivant bien en main, attendant visiblement quelque chose. La Dominatrice Alpha, de son côté, détournait l'attention de la noiraude, en lui malaxant gentiment la poitrine d'une main, tout en taquinant ses lèvres intimes du bout des doigts. Les lèvres pulpeuses de la leader du Gang bécotait et suçotait le cou féminin, faisant de son mieux pour assaillir les sens de sa partenaire d'un maximum d'informations. Profitant de la cécité de Pénélope, couplé aux distractions tactiles de Mistress xXx, Mistress Futa approcha le futarasite, dirigeant son tentacule vers l'entre-cuisses féminin. Le tentacule épais, une fois au contact des lèvres intimes, chercha instantanément l'orifice associé, s'y enfonçant rapidement. Une fois l'appendice totalement enfouis, Mistress xXx relâcha la noiraude, la laissant tomber à quatre pattes sur le sol.
Son entre-jambes la brulait, cette intrusion n'était pas naturelle. Elle avait la sensation que ce tentacule, à l'intérieur, se soudait à ses parois intimes. Pourtant, malgré l'envie qui la tenaillait, Pénélope ne pouvait strictement rien faire pour essayer de le retirer. Même cette simple pensée avait du mal à se fixer dans son esprit. Mais, bientôt la brûlure cessa. Vu de l'extérieur, ce vit blafard posé sur cette demoiselle à peau d'ébène offraient un bien curieux tableau. Mais, peu à peu, la couleur du membre viril changeait, mimant celle de l'épiderme féminin. Finalement, lorsqu'il devint impossible de trouver un quelconque défaut de pigmentation dans cette queue, la noiraude se releva.
- Mon coeur, un petit avant gout de notre dominance ?
- Avec plaisir. Roucoula Mistress Futa en souriant. Esclave ? Retiens ta respiration.
Aussitôt, la délicieuse poitrine de Pénélope cessa tout mouvement, parfaitement immobile. Sans bouger, sans s'étrangler ou user d'un quelconque artifice, la donzelle à peau d'ébène retenait sa respiration. Même lorsque son regard se troublait, que ses jambes commençaient à soutenir difficilement son propre poids, la noiraude refusait obstinément de laisser l'air entrer ou sortir de ses poumons. Son torse était prit de spasme, son organisme réclamant ces respiration pourtant naturelles, mais rien n'y fit. Finalement, le manque d'oxygène fut trop difficile et Pénélope perdit connaissance, s'écroulant par terre. Dans l'inconscience, la poitrine féminine reprit ses mouvements normaux, laissant ses poumons se remplir. Enjambant le corps, Mistress xXx affichait un sourire carnassier.
- Bien, maintenant tu comprends qu'il y a peu de choses que l'on peut nous refuser. Tu es intelligente, tu a su comprendre que cette bicoque n'est que la première pierre d'un plus grand édifice. Cependant... tu n'as pas su avancer des arguments très convaincants pour nous faire envisager un partenariat. La patronne tournait autour de Mélisandre, comme un prédateur autour de sa proie. Car en nous utilisant pour intimider tes adversaires, c'est nous qui prenons les risques, qui nous affichons comme cibles à abattre. Si tu veux que nous prenions ce genre de risques pour toi, il faudra offrir quelque chose de mieux qu'une vague promesse de nous introduire aux hautes sphères de la société.