Deux grands sapins encadraient la porte principale de Hurlevent. Ils étaient parcourus de décorations et une grande banderole traversait la porte en sa largeur, portant l'inscription cousue en lettres d'or "Bonne fête de l'Hiver". Cette fête se déroulait annuellement sur tous les continents, mais il s'agissait principalement d'une fête humaine, même si les autres races y adhéraient et y participaient avec la plus grande envie, Hurlevent était donc le lieu privilégié de ces festivités, qui y avaient lieu à l'origine et qui s'étalaient sur trois jours.
Laëy n'avait encore jamais participé à ces fêtes en dehors de son village natal et elle devait avouer que cela n'avait rien à voir. L'affluence était telle qu'il avait fallu installé plusieurs gardes à l'entrée de la ville afin d'éviter les débordements. La jeune magicienne dû ainsi prendre son mal en patience, excitée à l'idée de découvrir le déroulement des fêtes. Après de longues minutes, elle put enfin accéder au pont menant à la ville. Malgré le manque apparent de place, de nombreux colporteurs tentaient de happer les nombreux visiteurs par leurs offres toutes très variées. Elle s'arrêta plusieurs fois, comparant les tenues devant elle, ou des potions.
"Ma demoiselle, ne craignez-vous pas le froid ? Vous ne portez pas d'amulette de chaleur ?" En effet, à l'exception d'un épais manteau de fourrure blanc, et qui ne protégeait que son dos, elle ne portait qu'une tenue d'été, sa tenue habituelle de magicienne. Elle se tourna vers le gnome qui lui avait posé la question, un vendeur de tenue plutôt affriolante. Mais, remarqua-t-elle, ce n'était pas ce genre de tenue qui manquait parmi les personnes qu'elle voyait dans la ville. La fête avait une connotation sexuelle très poussée. De nombreux humains, elfes, finalement peu importaient les races, étaient presque nus à l'exception d'amulettes de chaleur qui conservait la chaleur du corps malgré le froid et la neige.
"Bien sur, dit-elle en riant, mais je suis magicienne et j'ai lancé un sort, pas besoin d'amulette."
"Oh, dans ce cas..." fit-il en l'observant reluquer les légères tenues. Laëy n'avait pas eu de relation charnelle depuis longtemps, entre les donjons et autres voyages, cela s'y prêtait peu et cette fête faisait naître en elle une grande envie d'assouvir ses besoins.
"Intéressée par ce genre de tenue ? La vôtre n'est pas trop mal."
"Ce serait plutôt parce qu'elles permettent", dit-elle en lui faisant un clin d'oeil.
"Vous êtes une femme très charmante dites-moi, si cela vous intéresse, mon cousin organise un concours à l'auberge du Cheval sans tête, allez-y, je pense que cela vous plaira, et une tenue est offerte en récompense."
C'est ainsi que la jeune femme se retrouva à genoux, face au sexe petit mais dur comme la pierre d'un gnome. Elle avait laissé son manteau entre les mains de l'aubergiste et venait d'enlever les tissus cachant sa poitrine. L'ambiance était très excitante entre les cris d'encouragement et l'odeur de sexe qu'elle avait cru oublié. Lorsqu'elle cala le pénis du gnome entre ses seins durcis et ses mamelons pointant, son excitation était à son comble et celle-ci ne fit que se renforcer à mesure que le plaisir montait pour le gnome. Laëy sentit son bas-ventre devenir chaud et s'attendrir, mais elle laissait de côté sa frustration galopante pour faire des mouvements, sans cesse, faisant glisser le membre contre ses seins qui devenaient trempés de liquide pré-séminale.
Peu importe qu'elle gagne ou non, elle avait hâte d'en finir et d'assouvir ses besoins charnels, d'autant que les autres candidats semblaient se débrouillés mieux qu'elle au bruit du commentateur : "La candidate 1 ne lésine pas sur les moyens...la 2 semble prête à faire craquer son gnome...". Alors, qu'elle ne fut pas l'heureuse surprise de la magicienne lorsque son gnome se mit à pousser des râles de plaisirs non contenus, rapidement suivis par son sperme qui alla droit sur son visage et sur seins.
"Nous avons une gagnante ! Cria l'aubergiste pour surplomber les bruits de déceptions et de victoire de l'assemblée. Laëy, magicienne, candidate 3 ! Que les gagnants viennent récupérer leurs prix auprès de R'haldor. Pour la jeune femme qui mérite récompense pour son énergie dépensée et son talent, cent pièces d'or et le tabar du concours ! Tout le monde vous reconnaîtra dans la rue si vous le portez".
Laëy se releva, les genoux endoloris, et se fraya un chemin, à la demande de l'aubergiste qui lui faisait signe, à l'arrière du bâtiment pour recevoir sa récompense. Elle se nettoya la figure et les seins lorsque l'aubergiste débarqua.
"Toutes mes félicitations. D'autant que, je dois vous l'avouer, vous étiez partie perdante, ça me fait une belle fortune de côté ! Dommage que vous vous nettoyiez, le blanc vous va si bien"acheva-t-il en riant à gorge déployé. "Tenez, voici l'argent ainsi que le tabard, fièrement mérités tous deux."
Laëy rangea l'argent et déplia le tissu qu'il lui donnait. Le
tabard était très léger et dévoilait à peu près tout. Une tenue parfaite pour l'occasion et ses envies. Elle se dévétit, tournant le dos à l'aubergiste, qui observait avec attention cette beauté charnelle. Nue, elle enfila alors le tabard qui couvrait ses seins.
"Attendez, baissez-vous." Il replia le tabard sur les côtés afin que sa poitrine puisse sortir à l'air libre. "C'est ainsi que vous devez le portez, afin que l'on vous reconnaisse. Quoique, celui-ci est rapidement déchiré, en général au bout d'une journée, mais cela vous laissera déjà le temps d'en profiter".
"J'y compte bien. Je vous souhaite une agréable fête de l'hiver." dit-elle en sortant par une porte à l'arrière. Elle était impatiente de découvrir les autres joies qui pouvaient l'attendre.