Ça alors. Si je m'attendais à voir un loup en pleine banlieue. Depuis la fenêtre, je vois l'animal traverser le parc, un sac dans la gueule. Sûrement un sac de courses, et il a l'intention d'en dévorer le contenu. Je dois avouer que cet animal provoque en moi un certain émois. La beauté sauvage de cet immense loup noir semble agir sur moi, et je me mets à envisager les options possibles pour le garder ici. Je doute en faire un animal de compagnie docile comme pourrait l'être un chien domestique, mais je veux tenter de l'apprivoiser, même un peu. Éventuellement, je pourrais m'en servir pour punir quelques personnes, sexuellement ou non... J'appelle donc Wolfgang, et lui donne l'ordre de capturer ce loup. Il m'annonce alors que le service chargé de la sécurité avait prévu de justement l'abattre, donc qu'ils étaient sur le point d'intervenir. Un appel pour leur dire de changer leurs munitions standards contre des balles tranquilisantes, et les voilà partis.
C'est vraiment une bête splendide. Maintenant que le loup est à quelques pas de moi, solidement enchainné, je me rends vraiment compte de sa taille. Et cela me donne encore plus envie d'en faire ma possession. L'idée même de posséder cette bête suffit à me rendre toute chose. Après tout, le loup n'est-il pas le symbole du prédateur ? Quelle satsifaction ce serait de dominer le prédateur ! Et quel impact cela aurait, lors de face à face futurs. Oui, il me faut ce loup.
Loup qui grogne, d'ailleurs. Immédiatement, mes hommes vérifient les chaînes qui le maintiennent au sol. En théorie, il ne devrait pas pouvoir bouger ou mordre, sanglé comme il est, mais faire preuve d'un maximum de prudence face à une telle bête relève du sens commun. Ce qui ne m'empêche pas de m'approcher un peu de de m'accoupir pour le regarder dans les yeux.
" Enchantée, loup. Tu te demandes ce qu'il se passe ? Tu as été capturé par mes hommes, maintenant tu m'appartient. Sois-en reconnaissant, si je n'avais pas voulu ça, tu serais déjà mort. "