Pensant l’avoir gêné, il n’osait la regardait dans les yeux. Son pantalon l’avait trahit et puis qu’elle idée d’aider la jeune femme à essuyer la glace qui était sur ses seins … Ses beaux et gros seins … Nerveusement il prit son verre et but la fin de son mojito d’une traite. Il ne fallait pas qu’il la regarde, il savait qu’il était allé trop loin. Pourtant son excitation ne s’atténuait pas, il avait toujours envie de la voir nue, dans son lit … Il prit alors son courage à deux mains et leva ses yeux vers son visage, mais avant d’atteindre ce but, il remarqua l’alliance sur l’un des doigts de la jeune femme. Quel horreur, il avait osé toucher une femme mariée. Clad en avait décidément trop fait. C’est alors qu’elle lui disait qu’il était de partir, mais que si Clad voulait en avoir plus, c’était derrière que ça se passait, il fronça les sourcils et l’a vit partir par une petite porte, au fond du bar. Cette porte ne pouvait que mener dehors, dans les ruelles, à l’abri des regards indiscrets, là où étaient entassées les ordures, les cartons voir les dealers.
Il se leva, se dirigea vers le comptoir et paya l’addition. L’homme respira un grand coup avant de franchir la porte. Il chercha alors Kyara du regard, elle était là, dos à un mur, se touchant nerveusement les doigts. D’un pas timide, il s’approcha calmement et doucement de la femme.
« Veuillez m’excuser, mais … ce que vous avez dit en partant. En fait … heu … j’aurais aimé savoir ce que vous vouliez dire par « en avoir plus » ? »
Bien évidemment, Clad se doutait qu’il s’agissait du corps de la femme, mais c’était très rapide. Certes il lui avait touché les seins, mais c’était une femme mariée ; elle ne pourrait jamais lui dire de coucher avec … Ce serait trop beau.