Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Arrangement à l'amiable.

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Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Arrangement à l'amiable.

Réponse 15 samedi 23 février 2013, 00:04:13

Sourire en coin de la part de Gabriel. Ceci expliquait cela, le froid était aussi ce qui avait du faire péter les caméras et micros la dernière fois… bon, maintenant qu’il le savait, il préféra =faire un petit test, juste au cas où, quoique cela ne soit pas urgent, autant la laisser finir de parler avant de s’attaquer à ses dires.

Et ça pelait de plus en plus… putain mais lequel des deux faisait ça ? Le nabot il en étrait sur !  Non pas qu’il ait une preuve particulière de son action, disons plutôt qu’elle avait du mal à passer pour ce genre de femme, il était persuadé que si elle avait eu ce pouvoir elle lui aurait bien plus brisé les couilles que ça, donc c’était le petit teigneux avec son regard torve et son air libidineux ! Oui, c’était forcément lui avec sa face de porcin dégénéré… forcément !  Comme,n ; ça n’avait aucune logique ? Et alors ? Il ne s’embarrassait plus de cela depuis un sacré bout de temps !

Sa remarque sur le froid fit cependant naitre le doute, elle ne semblait pas le ressentir, donc il pouvait tout à fait venir d’elle, après tout… c’était faisable… fin bon bref, garder le groupe à l’œil pouvait être une bonne chose. Il commençait même à se demander si la chaise avait cassé à cause de l’usure…. Trop tard, elle était en miette de toute manière…

Il sourit et regarda la jeune femme droit dans les yeux, il avait toutefois une information supplémentaire, au moins maintenant, il savait qu’outre tout son cabinet de travail, sept nabots, sept morceaux d’hommes lui passaient entre les lèvres, cuisses et miches. Oh la salope !  Alors elle ça devait être une sacrée chaudière !

Il sourit à cette pensée avant de commencer à parler. Mais juste avant de parler, il se concentra une fraction de seconde, l’air crépita et de petit claquements lui apprit que les caméras et les micros étaient définitivement morts, tout comme le téléphone portable de la jeune femme si elle en avait un sur elle. L’air avait crépité autour de lui tandis qu’il s’exécutait. Il n’aurait certes pas été discret, mais rien à foutre…

« Soit vous êtes malentendante, soit vous êtes stupide, put être les deux en même temps…. Vous n’avez rien compris, chérie »

Nouveau sourire et il fit le tour de la table pour venir poser les mains sur le dossier de la chaire de la jeune femme. Et il lui expliqua comme à un enfant un peu bébête qu’il fallait éduquer…

« Vous comprenez, là on a sept morceaux d’homme qui sont coupable, il ne faut pas les disculper il faut trouver quelqu’un de possiblement coupable et pouf !  Il faut qu’on croit que c’est lui le méchant qui a fait ça ! Vous comprenez ? »

Il sourit et retourna de son côté.

« Prouver qu’ils sont  innocents serait trop compliqué, il ne faut pas être stupide pour croire que c’est plus facile de votre manière… j’ai des listes longues comme le bras de personnes potentiellement coupables, ou qui aurait pu faire ce genre de stupidité… qu’ont commis les nains… - d’ailleurs en parlant de nains, je cherche à en embaucher pour une fête, comme attraction dans un lancer de nains, ça vous branche ? »

Oui, encore une méchanceté…

Green Grass

Créature

Re : Arrangement à l'amiable.

Réponse 16 samedi 23 février 2013, 00:18:31

Ni malentendante, ni stupide. Juste fatiguée. La journée avait été longue pour Grâce. Elle n'était pas spécialement en forme. Juste assez pour l'agacer quoi..

Elle haussa discrètement un sourcil en entendant les claquements des caméras qui rendirent l'âme, et se félicita d'avoir laissé son portable dans la voiture. Elle n'avait pas envie d'en changer maintenant.

Cole s'échauffa rapidement alors que le flic se montrait encore une fois grossier avec sa nature. Grâce posa sa main sur son épaule.

Shh..

Il ne montra pas de signe extérieur d'énervement, mais les quelques gouttes de sueur qui avaient pu rester sur le flic cristallisèrent alors qu'il semblait faire encore plus froid.

Cole.

Il la regarda, et ses épaules s'affaissèrent. Le froid retomba, et une douce chaleur envahit la pièce. Pas encore rétabli à son niveau primaire. Pas assez pour que le givre fonde. Mais assez pour ne pas faire mourir le blondinet d'hypothermie.

Je saurais vous trouver un coupable parfait.

Elle en avait même plusieurs en tête. Des criminels qu'elle avait libéré, mais qu'elle regrettait un peu de l'avoir fait. Et qui habitait dans les environs. Oh oui. Un sourire vint s'installer sur ses lèvres.

Voudriez-vous venir dîner à la maison ce soir ? Pour constater les dégâts.;. Il y aura du poulet au menu...

Allez hop, petite revanche pour le lancer de nain. Mais l'invitation restait tout de même valide.

Et je pourrais vous indiquer une ou deux adresses susceptibles de vous intéresser.

Bon, les nains devraient rester au frais ce soir. Mais elle s'arrangerait pour qu'une audience ait lieu dès le lendemain, et qu'il soit possible de les libérer sous caution.
Ham, Stram, Gram, Pic et Pïk et Cole et Graham...

~

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Arrangement à l'amiable.

Réponse 17 samedi 23 février 2013, 00:47:39

Oh, le petit Cole était énervé ? La nouvelle vague de froid permit à Gabriel de ne plus douter de qui tenait les cordons de la bourse du pouvoir. C’était le nain dont il ne retenait jamais le nom… et au fond, il s’en foutait. Depuis quand un demi-homme avait droit au même respect qu’un homme complet ? Eh oui, la loi… bah la loin, elle s’enfonçait au même titre que le code pénal et le code civil en travers du cul de cette putain d’avocate. Et il était sur qu’il y aurait encore pléthore de place !

Il crut qu’il était dans un congel, la sueur cristallisait à même le front. Mais cela s’estompa, c’était bien de Cole. Ah oui, c’était Cole son nom. Putain, dur à retenir, il aurait pas pu avoir un nom japonais ? ça aurait été plus simple ! Putain d’immigrés ! Bon, allez, on oublie et on se concentre sur les paroles de la donzelle…

Si elle lui fournissait le coupable et la rémunération adéquate, alors il falsifierait les preuves toutes autant qu’elles soient. Ce n’était pas si dur, quelques clics, et hop, c’était fait… c’était très facile ! Il ne prendrait pas la peine de beaucoup se fatiguer pour en faire le coupable idéal. Le seul truc à faire gaffe, c’était l’alibi,mais quand on savait s’y prendre, en démonter un était facile…

Une invitation à diner ? Louche tout ça. Mais bon, pourquoi pas, ça le changerait de ses boites toutes prêtes dont il commençait à saturer. Et puis, le jeu de mot le fit sourire, il en était particulièrement amusé… il ne le prenait pas mal, il avait été dans le camp adverse si souvent qu’il trouvait amusant qu’on lui lance une pique similaire à celle-ci, pique qu’il aurait lancé en étant à cours d’argument ! Voilà la raison de son sourire. Mais il prenait la proposition pour argent content… et elle avait intérêt à préparer du poulet. Sinon, elle allait se faire charger…

« Merci, ce sera avec joie, et nous seront plus libres de clarifier certains points, notamment les raisons qui font que je ferait ça pour vous, je ne bosse pas gratuit, même quand une minette bien gaulée me le demande poliment. Ah et pour le poulet, faites attention que le poulet ne soit pas trop farcis, quand quand il est farcis, il est parfois gaché… une poulette serait bien mieux à farcir. »

C’était l’instant graveleux de Gabriel…

Un homme toqua à la porte avant de lancer sans ouvrir.

« Gabriel, on a besoin de toi en urgence, t’es le seul taré du commissariat qui osera intervenir ! Et de toute, les caméras sont mortes ici on ne peut rien enregisrter … »

Le blondinet regarda les deux andouilles qui lui faisaient face et il lança, sur un très professionnel qui ne collait pas au personnage.

« Très bien, j’arrive, maitre, nabot, ce sera tout, qu’on le racompagne et cellule. »

Plus bas, il lança :

« Et à ce soir, chérie… »

Green Grass

Créature

Re : Arrangement à l'amiable.

Réponse 18 samedi 23 février 2013, 01:33:40

Elle esquissa un sourire amusé, inclinant la tête en direction du flic. Elle appréciait les joutes verbales, et la bonne répartie. Elle apaisa Cole, par son contact, tandis qu'une voix lançait quelques phrases. Elle lança un coup d'oeil à son client avant qu'un flic ne vienne le chercher pour le ramener en cellule.

Restez calme. Pas de grabuges. Je vous sors d'ici dès demain.

Puis, après un sourire réconfortant, elle se tourna à nouveau vers l'Inspecteur Valmy. Elle inclina à nouveau la tête, et esquissa un rictus amusé. Sur le même ton, elle rétorqua :

20h, au 16 Peyron Street. Ne soyez pas en retard, Inspecteur. La viande risquerait d'être trop cuite...

Après un signe de la main, elle laissa un flic raccompagner Cole tandis qu'elle quittait la pièce.

☠ ☠ ☠

Il était 19h45. Grâce était fin prête. Le poulet était au four, arrosé régulièrement pour ne pas qu'il sèche, et les pommes de terres doraient dans la poêle. Elle avait été acheter le poulet rapidement, en rentrant, et avait failli le jeter à terre, de rage, en constatant l'état de son jardin. Elle qui en prenait tant soin !

Mais elle s'était calmée. Elle avait soigneusement éviter de marcher dans le jardin pour emprunter l'allée contournant la demeure. C'était un petit manoir, semblable à celui qu'elle avait sur Terra. Plus petit, parce qu'on était en ville, et sans les écuries ou les mines attenantes. Les dépendances, en générales, n'étaient pas reproduites ici. Elle était donc entrée par l'arrière, chez elle, et avait mis le poulet au four après avoir épluché les pommes de terre.

Elle avait ensuite été prendre une longue douche chaude, pour se détendre. Et, tout en descendant régulièrement arroser le poulet et remuer les pommes de terres sautées, elle s'habillait, se maquillait légèrement, et se parfumait. Elle avait, pour l'occasion, revêtu une longue robe noire, moulant parfaitement son corps, dont la jupe -fendu à mi-cuisse sur la droite- frôlait le sol. Des arabesques vertes, brodées sur la ceinture de la robe, tranchaient avec l'obscurité de la soie noire. Le décolleté était échancré. Presque ravageur. On pouvait aisément voir l'absence de soutien-gorge, sa poitrine restant haute et ferme naturellement. Entre ses seins reposaient les chaînes en or du sautoir qu'elle avait mit pour orner son cou. Des boucles d'oreilles pendantes, représentant des serpents, agrémentaient ses oreilles.

Pour finir, elle enfila ses bas noirs, opaques et autocollants. Sur sa cuisse droite, on voyait la dentelle qui marquait le début de la lingerie dès qu'elle bougeait. Elle chaussa ses escarpins émeraudes par-dessus, et retourna arroser le poulet. Elle était prête. Elle sentait bon, elle était bien habillée et légèrement maquillée. Sa crinière d'ébène était ramenée en un chignon sophistiqué sur le dessus de son crâne.

Elle avait rarement l'occasion d'avoir des soirées "chic", alors elle profitait. Il ne manquait plus que l'invité. Le couvert était mis pour deux sur la table du grand salon, une flambée brûlait dans l'âtre et la télé était mise en sourdine. Tout était Par-Fait.
Ham, Stram, Gram, Pic et Pïk et Cole et Graham...

~

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Arrangement à l'amiable.

Réponse 19 samedi 23 février 2013, 02:04:59

Bous savez ce qui ets sympa dans le boulot de flic ? Quand y a plus de taff y en encore. Dix neuf heures trente, il espérait pouvoir se rentrer pour se laver et se changer, bah non, il avait du courir à l’autre bout de la ville. Super, il était arrivé chez lui à dix neuf heures quarante cinq et savait qu’il ne serait jamais à l’heure au rendez vous… sauf s’il se magnait. Résultat, douche à l’eau froide, pas de rasage, pas de parfum, de toute façon il n’en avait plus, juste un t-shirt propre et il avait remis son trench coat usé, il n’en avait pas d’autre de toute manière.

Il fit ronfler le moteur de sa bécane qui répondit au quart de tour, le pot d’échappement trouvé lui rappela à quel point aimait la moto et sans même se donner la peine de ragrder si il pouvait sortir du parking de l’immeuble, il déboula dans la rue au guidon de son monstre. Son monstre rappelait à tout monde que l’inconscience de Gabriel n’avait aucune limite étant donné la vitesse que beaucoup considéraient comme insensée étant donné les routes qu’il empruntait.

Mais aujourd’hui tout était allé de travers depuis son entrevue avec l’avocate, du coup, il roula prudemment. Résulta, il ne fut sur place, au 16 Peyron Street que vers vingt heure dix. Pire encore, il avait mis un casque pour conduire, lui qui n’en mettait jamais. Sur le trajet, il avait aussi manqué d’écraser une vieille dame… il aurait du la percuter, une retraite de moins à payer… c’était la méthode pragmatique de voir les choses. Mais bref, il avait cumulé les poisses… bref, n’y pensons plus.. il était là ce soir pour négocier, aussi, il avait vidé sa cave pour une bouteille de vin loin d’être mauvaise. Du rouge, un beaujolais ! maias pas de fleurs… il fut tenté de se servir, le  jardin du 22 était bien garni, mais finalement il se retint et il avança vers le manoir, ne pouvant se retenir de siffler devant la taille du lieu de vie… bon en même temps y avait blanche fesse et les sept langues – il doutait qu’ils en aient assez dans le froc pour parler d’autre chose… – qui  vivaient là…


Il sonna. Il resonna. Non, il n’était pas pressé de rentrer mais vu l’état du jardin… c’était vraiment dévasté… ils avaient fait venir un bulldozer ou quoi ? au moins les fondations seraient faciles s’il fallait construire une piscine vu que tout avait été retourné... finalement on lui ouvrit.

Elle était habillée de manière plus que chicos, il faisait tache, mais il avait l’air d’un con en costard et celui qui ferait passé une chemise n’était pas né ! Aussi, il avait un simple t-shirt blanc avec une énorme tête de mort noire aux yeux rouges similaire à celle du punisher dessus.

« Désolé du retard, chérie, le temps d’un flic ne lui appartient pas toujours. »

Il  entra, elle était putain de sexy er apparemment ne portait pas de soutif… la salope… il était sur que du coup elle ne portait rien sous la robe… si tirer faisait partie du programme… ce n’était pas plus mal… ça avait le don de détendre…

Mais il se truvait quand même tâche sur le décor richoux…

« J’ai apporté une bonne bouteille pour aller avec le poulet. »

Il sourit mais n’était pas à l’aise… il venait piquer la tv chez les richoux autrefois, il venait pas diner… il sentait qu’il aurait mieux faut de pas venir… mais au fond de ses prunelles il y avait toujours cette lueur de défi et de moquerie...

Green Grass

Créature

Re : Arrangement à l'amiable.

Réponse 20 samedi 23 février 2013, 02:26:53

Il était en retard. Grâce s'en fichait un peu en fait. Elle arrêta le poulet juste à temps, mais le laissa dans le four pour qu'il reste au chaud. Elle arrêta les pomme de terre aussi, bien dorée, cuite à point, et les versa dans le plat du poulet, tout autour. Elle patienta dix minutes, quand enfin la sonnette retentit.

Lissant un pan de sa robe, elle alla ouvrir. C'était bien lui, l'Inspecteur. Rapidement, elle regarda son taux de chance. L'aura était encore bleuâtre. Elle avait oublié de lui rendre son taux de chance initiale. Il devait sans doute avoir eu quelques catastrophes à cause de cela.

Se mordillant la lèvre, légèrement penaude, elle augmenta à nouveau le taux de chance qu'il avait. Elle en rajouta même un peu, comme pour se faire pardonner.

C'est aimable à vous, Inspecteur. Et ça tombe bien, je n'avais plus de vin.

Elle s'effaça de l'entrée.

Ne restez pas dehors, entrez.

Elle ferma soigneusement la porte derrière lui. A clé, comme toujours. Mieux valait être trop prudent que pas assez. Elle le guida jusqu'au salon où la pièce était disposé les couverts.

Laissez-moi vous débarrasser de votre manteau.

Elle ne le laissa pas approuver et refuser. Elle s'occupa de le lui retirer, en parfaite hôtesse.

Vous pouvez poser votre casque sur le divan.

Elle accrocha son trench-coat au porte-manteau dans l'entrée, et partit chercher le plat avec le poulet et les pomme de terres sautées. Elle le posa sur le dessous de plat, soufflant de soulagement lorsque le plat quitta ses mains. Il était lourd mine de rien. Elle retira les gants, et lui indiqua de s'asseoir.

Vous nous servez un verre, Inspecteur ?

Elle avait tout disposé sur la table. Des verres à pieds, des couverts d'argents, et un couteau affûté pour couper le poulet.

Vous avez trouvé facilement ?
Ham, Stram, Gram, Pic et Pïk et Cole et Graham...

~

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Arrangement à l'amiable.

Réponse 21 samedi 23 février 2013, 10:49:08

Il entra et se laissa dévêtir sans rien dire. Quand on ne savait pas quoi dire on se la fermait. En général, Gabriel n’avait rien à foutre de ce genre de dictons, mais pas aujourd’hui, pas avec toutes les poisses qu’il avait accumulé… il était plus prudent ce soir. Et il avait sans doute raison d’être prudent, car après tout, elle avait tout intérêt à se débarrasser de lui pour faire libérer ses clients, ou ses gigolos, il n’en savait rien et s’en foutait !

Il accrocha le casque sur le porte manteau, par-dessus son trench coat et se dirigea vers la table pour déboucher la bouteille en attendant qu’elle arrive, et sans se montrer servile, mais poli, faut pas déconner non plus, il leur servit à chacun un verre, faisant danser le spiritueux dans les verres au fur et à mesure où il les remplissait.

Le plat était appétissant, il ne manquait plus de voir si c’était à la hauteur du fumet ou si il était écoeurant… avec prudence il s’assit, regardant les couverts en argenterie. Fichtre et foutre, avait-elle vraiment besoin de ça pour manger, elle n’avaitpas pu faire les choses normalement la donzelle… saloperie de repas.

Il se contenta de pester en silence avant de se saisir du couteau à découper le poulet avec précision et efficacité, il savait y faire avec une lame. Et ce faisant il répondit à la jeune femme, entre deux coups de couteau.

« Quand on a grandi dans les rues de Seikusu, trouver le coin des rupins n’est jamais difficile… »

Il y était venu souvent avec son gang. Oui, pour des cambriolages, vous croyez quoi, que Gabriel était un enfant de cœur, désolé, il courait trop vite pour que les curés lui mette le grappin dessus, tout comme les flics. Et au pire, il jouait l’anguille. Av ec ses dons, il était un taser ambulant quand il le voulait et même parfois quand il ne le voulait pas…

Mais que cachait ce diner, qu’y avait-il derrière ? Il ne savait pas à quoi s’attendre en fait de ce diner et restait sur ses gardes, ne serait-ce qu’au cas où…  quoique demander  ne coutait rien.

« Mais ça rien à quoi tout ça ?  M’inviter moi, qui ne cherche à qu’à te faire chier et faire chier tes clients, à diner ? Bon, certes il y a toujours mon aide à leur libération à négocie, mais pouvais le faire par téléphone, non ? Alors pourquoi ? »

Il laissa tomber le couteau àç découper dans le plat et croisa les bras attendant sans doute une réponse alors que la lueur de défi s’intensifiait dans son regard.

« Tu penses que pour cela tu as besoin de m’en mettre plein la vue ? Raté, chérie…. »

En effet, s’il n’était pas à l’aise, il n’était pas non plus  assez mal à l’aise pour se la boucler plus longtemps…

Green Grass

Créature

Re : Arrangement à l'amiable.

Réponse 22 samedi 23 février 2013, 14:16:46

Ainsi, il avait grandi ici. Elle ne devrait pas en être étonnée. Mais il ressemblait si peu aux natifs de Seïkusu que ça la surprenait. La majorité de la population était petite, brune, et frêle. Lui était grand, blond, et fort.

A quoi ça rime ?

N'était-ce pas évident ? Elle observa le couteau qui retomba dans le plat lorsqu'il le lâcha, et fit la moue.

Je ne comptais pas t'en mettre plein la vue. je profite juste de l'occasion pour dîner tel que je l'ai toujours voulu. Avec mes autres amis, c'est plus difficile de sortir l'argenterie et les tenues chic. D'ordinaire, c'est ripailles et musique folkloriques, agrémenté de quelques bastons amicales.

Elle soupira, et prit une gorgée de vin.

Pas mauvais. Plutôt bon même. Enfin. Je n'ai pas le droit de vouloir un peu de luxe et un dîner ordinaire ?

Elle replongea son regard dans le sien.

Et je pensais que ce que j'avais en tête te serais plutôt évident. C'est plus difficile de le faire par téléphone.

Sa main gauche partit dans sa nuque, massant un peu cette parcelle de peau dégagée par ses cheveux relevés. Une mèche glissa soudain du chignon, venant couvrir son oeil et sa joue gauche, ondulée et soyeuse. Le regard aussi vert que l'émeraude de Grâce observa rapidement la carrure du flic. S'il ne comprenait pas ce qu'elle désirait... Il était sûrement homo. Surtout avec la robe qu'elle avait mis, et qui laissait deviner pas mal de choses.

Tu es sûr de ne pas voir où je veux en venir, Inspecteur ?
Ham, Stram, Gram, Pic et Pïk et Cole et Graham...

~

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Arrangement à l'amiable.

Réponse 23 samedi 23 février 2013, 14:54:45

tiens donc elle le tutoyait maintenant. Depuis quand au juste ? Depuis quelques instants et si lui se faisait un plaisir de le faire par pure provocation, pourquo s’y mettait-elle ? Avait-elle envie de provoquer elle aussi ? Elle ne faisait que le rendre un poil perplexe. Il ne savait pas trop comment réagir à la situation.

Non pas qu’il n’ait pas compris où elle voulait en venir, loin de là, c’était évident, mais pensait-elle qu’il ne valait que cela ? Pensait-elle qu’il suffisait d’écarter les cuisses pour qu’il aboie comme un tout dressé ? Non, il n’était pas un pantin et il serra les poings et les dents avant de finalement se taire pour se servir, ne touchant pas à son vin, ne la regardant pas, non pas qu’il soit gêné, elle aurait pu se ballader à poil qu’il ne l’aurait pas été, mais s’il la regardait il risquait de vouloir la foudroyer sur place.

Oui, elle avait le droit de l’écraser sous son pognon, sa richesse, il n’avait pas envie de se laisser avoir avec ça ! Oh non, il bouillait de rage intérieurement. Mais il se tut et enfourna une bouchée de pommes de terre rageuse, mastiquant fortement. C’était trop chaud, brulant, mais qu’importe ! Il finit son assiette en silence, il ne ferait pas le plaisir de remuer la queue à ses paroles.

Il ne serait pas le petit tout qu’elle mènerait par le bout de la queue, hors de question ! La regardant, il finit par sourire avant de lui parler, une fois son assiette finie.

« Je sais ce que tu veux, chérie, mais ne crois pas que tu l’auras juste parce que tu le veux. A ma connaissance te troncher comme une salope ne payera pas mes fins de mois… »

Oui, il était cru, et alors, ça posait un problème à quelqu’un ? Pas à lui et comme il se foutait des autres, on faisait ainsi vite le tour de qui ça gênait, personne selon le flic.

« On peut peut-être acheter mes services, mais je ne suis pas le mec qu’on ne se donne même pas la peine de payer pour son taff. Ce genre de chose, c’est seulement un supplément…. »

Il eut un sourire, la lueur lubrique était bien présente, et son idée qu’il la sauterait avant la fin de la soirée semblait avoir fait son bonhomme de chemin. Mais il avait sans doute tout fait tomber à l’eau avec ses paroles. Tant pis, il irait trouver une chaudière en boite sur le chemin du retour…

« Les pommes de terre sont à tomber ! »

Un compliment ça fait pas de mal !

Green Grass

Créature

Re : Arrangement à l'amiable.

Réponse 24 samedi 23 février 2013, 15:38:43

Le dîner se passa dans une ambiance tendue. Grâce était déçue de ne pas avoir eu le dîner dont elle rêvait depuis un moment. Elle ne demandait rien de romantique, ou autre. Elle voulait juste un dîner convivial, où on rit, on parle et ne voit pas le temps passer.

Là... Là, le dîner semblait s'éterniser. Le poulet paraissait presque fade à la brune. Elle n'avait plus tellement d'appétit, et se contenta de picorer. Elle ne toucha même plus au vin. Loin de bouder, ou d'être vexée, elle s'ennuyait juste.

Elle leva la tête quand il parla à nouveau, le fixant d'un regard dépourvu de toute émotion. Elle avait abandonné le ton lascif. Elle restait imperturbable. L'avocate, en chair et en os. Elle esquissa un sourire elle-aussi. Mais ce dernier n'atteignait pas ses yeux.

Qui a dit qu'il n'y avait que ce que je voulais en jeu ? Pour un flic, tu n'es pas très observateur, Inspecteur.

Elle désigna, d'une main, le canapé un peu plus loin. Une espèce de malle y était posée. Elle se leva, et porta le plat dans la cuisine. Elle le remit dans le four. Le temps qu'il refroidisse. Elle le mettrait au frigo après. Pour l'instant, elle sortir un assortiment de pâtisserie de ce dernier, qu'elle apporta sur la table.

Et voici le dessert.

Elle se rassit, et chopa un éclair au chocolat. Il y avait de tout. Éclair au chocolat, au café, à la vanille, des glands, des chouquettes, des tartes aux fraises, etc...

Café après ? Thé ? Chocolat chaud ?
Ham, Stram, Gram, Pic et Pïk et Cole et Graham...

~

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Arrangement à l'amiable.

Réponse 25 samedi 23 février 2013, 16:25:46

Ouais, bon, niveau diner on faisait mieux, mais merde elle n’aurait pas du balancer. Un truc pareil comme ça ! elle aurait pu jouer le jeu, mais même pas quoi ! Et si elle voulait un diner presque parfait, elle avait qu’à se trouver un mec qui arriverait en limousine et costard assorti pour l’emmener au restaurant.

Lui il était là par intérêt, d’autant que laz bouffe lui éviterait de cuisiner un repas, sans cela il ne serait pas venu. Tout simplement, rien que sa tenue à lui par rapport à la sienne montrait qui n’en n’avait rien à foutre, simple t-shirt et jean troué d’un côté, robe de soirée de l’autre. Le contraste était flagrant. Si elle voulait de la classe, il fallait d’abord prévenir, il aurait mis un t-shirt plus classe, et ensuite si elle avait voulu assurer aussi, bah elle aurait évité de parler de ça maintenant, elle aurait menti, joué le jeu, le jeu était quelque chose que Gabriel appréciait, et si il n’y avait pas de jeu, il ne voyait aucune raison de faire un quelconque effort.

De même il n’état pas dupe de son sourire. Il n’était pas dupe d’elle, il savait qu’elle tenterait à un moment ou à un autre de le pigeonner, la petite malle n’&était là que pour attirer son attention, comme un papillon était intéressé, attiré par les flammes d’une flamme. Il n’était pas un papillon. Il se méfiait, lui.

Il caressait l’espoir ne pas partir les mains vides pour autant. Il n’était pas un prince charmant et était sur le point de lui demander de le dédommager pour l’essence. Il n’en fit rien. Il la laissa faire se service, apportant un magnifique plateau de desserts assortis. Il savait qu’il allait dire une bêtise mais qu’importe, il avait beau se méfier, il pouvait essayer de lui faire baisser sa garde.

« C’est toi qui les a fait, chérie ? »

Toujours cette note de provocation et d’ironie là dedans, surtout que même s’il n’y avait pas eu ce ton particulier, il y avait toujours ses yeux qui lançaient des éclairs… au sens figuré bien évidemment, autant garder le sens propre pur d’autres circonstances plus dangereuses… d’autant qu’il préférait électrocuter par les mains, car sinon ses yeux le démangeaient…

« Café, bien fort s’il te plait, chérie… »

Il n’en avait pas vraiment besoin, mais il avait ainsi le plaisir de la voir se déhancher vers la cuisine, docile et bien élevée, obéissante en fait… c’est con non ? Il prit un éclair à la vanille et le dévora, très bon dites donc ! Mais plutôt crever que de refaire un compliment ! Il ne voulait pas flatter quelqu’un qui semblaiot le prendre pour un con.

« Si j’ai quelque chose à gagner c’est quoi ? Car franchement, là je n’ai aucune idée de ce que tu me propose d’autre que de faire ce que tu fais avec sans doute tous tes collègues, les nabots et tous ceux qui passent… »

Oui, à demi mot il la traitait de putain, mais si elle avait pas laissé supposer cette idée comme ça dès le début il n’en serait peut être pas arrivé là… c’était de sa faute.

Green Grass

Créature

Re : Arrangement à l'amiable.

Réponse 26 mercredi 27 février 2013, 19:29:40

Son sourire n'atteignit toujours pas ses yeux lorsqu'elle répondit, d'une voix suffisante :

Evidemment que je les ai fait. Comme si j'allais chez le pâtissier du coin, comme n'importe qui...

Elle laissa le plat sur la table quand elle partit faire du café. Elle avait une vue parfaite sur la salle à manger depuis la cuisine. Ainsi, si conversation il y avait, elle n'en manquerait rien. Les gestes machinal pour préparer le café prirent le relais alors qu'elle réfléchissait à ce qu'elle pourrait faire pour amener le blond à être coulant avec les nains, quand il prit la parole de nouveau.

Heureusement, elle était de dos. Il pourrait à la limite voire la crispation de ses épaules à l'énonce de l'insulte à peine voilée, mais il ne verrait pas ses yeux brûlant de rage, ni ses dents serrées et sa moue hargneuse. Il ne perdait rien pour attendre. Elle ne couchait pas avec tout le monde déjà. Elle avait une certaine éthique quand même. Et puis elle ne le faisait que si elle en avait envie. Pas pour obtenir de l'avancement, malgré les bruits qui couraient. Son avancement, elle ne le devait qu'à son talent et à Bâal, son allié secret.

Elle finit rapidement le café, laissant chauffer pendant qu'elle se faisait un vrai chocolat chaud pour elle, et apporta les deux tasses sur la table. Son visage avait retrouvé sa neutralité. Il n'y avait guère que ses yeux qui semblaient plus brillants, comme si elle voulait lancer des éclairs avec.

Ce que tu pourrais y gagner ? Oh, et bien. J'ai vu plusieurs dossiers concernant un certain Gabriel Valmy au bureau. Certains étant plus compromettant que d'autres. Rien que des copies, évidemment. Mais trouver les originaux ne devrait pas me poser de problème. Et puis tu pourrais aussi avoir droit à des invitations à dîner comme celle-ci, si ça te chante.

Elle oublia volontairement de mentionner qu'elle le trouvait assez à son goût pour pouvoir passer plusieurs nuits avec lui. Si toutefois elle l'excitait, mais elle ne doutait pas trop sur ce dernier point.

Mais après, si tu n'es pas intéressé Inspecteur, j'ai pleins de contacts. Je pourrait officier au niveau supérieur. Et tu aurais ta tranquillité d'esprit.
Ham, Stram, Gram, Pic et Pïk et Cole et Graham...

~

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Arrangement à l'amiable.

Réponse 27 mercredi 27 février 2013, 20:49:46

Gabriel éclata de rire à la fin de son discours, elle avait peut-être plus d’intérêt que lui en définitive. Il eut un sourire d’une oreille à l’autre alors que dans ses yeux vifs un amusement relativement important se montrerait. Il ne le cachait pas, il commençait à être intéressé. Oui, selon lui les négociations commençaient maintenant. C’était sans doute trop manipulateur  pour lui. Mais le fait qu’elle soit, il l’espérait, agacée pourrait lui faciliter les choses. Il obtiendrait des choses intéressantes avec cela.

Sans le vouloir, il espérait s’être mis en position de force vis-à-vis de la jeune femme, avoir la position de force pouvait être un sacré avantage.  Si elle était agacée elle réfléchirait peut être moins… et le fait que, étant avocate, elle soit capable de garder la tête froide pour ça… noooon, pas possible, elle était comme tous les autres ! Forcément ! Oui, elle allait être moins attentive !  ça allait marcher !

Ainsi il y avait des dossiers compromettants sur lui ? Il y en avait toujours eu et Tsubahana avait beaucoup à se faire pardonner ! Aussi, elle faisait obstruction à ces histoires. Ça faisait quelque chose de se retrouver dans cette situation. Et il avait toujours réussi à passer entre les mailles du filet au bon moment. Gabriel était poissard sauf quand ça pouvait lui permettre de continuer à avoir la poisse en paix
Oui, c’était comme ça que ça fonctionnait.

Il l’écouta jusqu’au bout, si elle proposait cela d’entrée, c’était qu’elle pouvait donner bien plus, c’était comme cela dans des négociations. Il attendit quelques instants, sourire aux lèvres.  Il choisissait ses mots avec un soin très particulier. Le jeune homme ne voulait pas rater son coup, il ne voulait pas se planter. Allez, on croise les doigts et on se lance après avoir inspiré lentement.

« Les originaux n’existent plus depuis belle lurette, t’es pas la seule à avoir des contacts. Je savais que les bœuf-carottes ont tout essayé, pas la moindre preuve, pas la moindre piste, que dalle ! Ça allait coton pour m’avoir ! Donc l’inspecteur Valmy est en paix ! Une paix royale ! Les disques durs ont grillé et le contenu avec !  Une surtension… »

Tu parles, il avait provoqué la surtension ! Donc il savait qu’il n’y avait plus aucun original. Les copies papier ne permettaient rien, pas de quoi montrer un vrai dossier… il se sentit d’un seul coup plus content que jamais d’avoir fait ça en temps et en heure… il aurait soupiré de soulagement dans d’autres circonstances.

« Donc des diners à proposer… c’est tout… c’est maigre… et je ne suis pas si mauvais cuisinier que cela… et vue la tension… si les diners sont tous comme ça… »
[/b]
Si, il cuisinait sui mal que cela. Mais ça, elle ne mle savait pas, et elle n’avait pas à le savoir… cela nuirait aux négociations… surtout vu ce qu’il comptait dire. C’était grossier, c’était trop cher, mais en négociez ardument pour le premier cheval et le second sera peu cher. C’était une technique courante !

« Imaginons donc que vous me fassiez économiser des dépenses conséquentes… disons l’équivalent d’un loyer… là nous pourrions commencer à parler… votre piaule est grande… et sept demi-hommes, ça prend pas tant de place que ça… une personne de plus à la maison… ça ne vous dérangera pas vraiment… si ? »

Sourire en coin, yeux qui pétillaient ; oh il était ravi de ce qu’il disait, même s’il était sur qu’elle refuserait...

« Et puis, qui sait vous avez bien quelques avantages à m’avoir chez vous. A disposition…un flic à la maison... ça a des intérêts... »

Green Grass

Créature

Re : Arrangement à l'amiable.

Réponse 28 jeudi 28 février 2013, 14:45:28

Les originaux n'existent plus, vraiment ? C'est ce qu'il croyait ? Mais Grâce les avait vu, ces originaux. Sur papier, évidemment. Sur disque dur, il n'y avait que des copies, qu'on avait fait passer pour des originaux. Histoire d'éviter tout risque de tout perdre à cause des caprices de l'informatique. Bien évidemment, la police ignorait ce dernier fait. Et c'était tant mieux, vu comment l'Inspecteur Valmy traitait ce sujet... Le sourire de Grâce s'élargit, et cette fois il atteignit ses yeux.

Mais la proposition du blond mit un terme à celui-ci. Il proposait, ni plus ni moins, de venir loger ici gratuitement ? Grâce avait bien compris. Et elle n'aimait pas du tout ça. Et puis quoi encore ? Rien n'est gratuit en ce monde. Elle pinça les lèvres en braquant un regard dur sur son invité du soir.

Vous pensez sérieusement que je vais accepter de vous loger, gratuitement, en plus de mes amis ?

Déjà qu'avec les sept nains, le manoir devenait étroit... Et puis, même si elle était plutôt riche, elle n'allait pas loger gratuitement quelqu'un. L'inviter à dîner, okay. Coucher avec lui, d'accord. Qu'il reste la nuit et reparte vers midi ? Ça pourrait se faire. Mais qu'il vive ici, tout aussi insupportable et machiste, méprisant envers les nains et envers elle... Hors de question.

Je crains que ça ne puisse pas se faire. Il y a des frais. L'électricité, l'eau, le gaz, les impôts, les autres différentes taxes... Les nains participent aux frais, savez-vous ? Alors non, ce ne sera pas gratuit. Même en échange de ta collaboration.

Elle se leva, et ramena les pâtisseries à la cuisine.

Si nous ne pouvons aboutir à un accord, alors tu devrais partir. Je me débrouillerais beaucoup mieux seule.

Quitte à demander une faveur à Bâal, ou à franchir les limites de la légalité et à les faire disparaître quelque temps.

Elle retourna dans la pièce de vie. Elle savait qu'il avait escompté sa fureur pour qu'elle accepte sans réfléchir le marché qu'il proposait. Mais elle était trop maline. Elle savait réfléchir, même si elle était en rogne. Elle n'acceptait jamais n'importe quoi.

Elle se rassit, finissant son chocolat.

Quant à la tension de ce dîner, tu ne peux t'en prendre qu'à toi même, avec tes réflexions insultantes et ta manie à vouloir à tout prix jouer au macho sans coeur et qui se fout de tout.
Ham, Stram, Gram, Pic et Pïk et Cole et Graham...

~

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Arrangement à l'amiable.

Réponse 29 jeudi 28 février 2013, 15:43:50

Bingo ! Elle mordait à l’hameçon. Et pas qu’un peu, à pleine dents, elle l’avait gobé avec une facilité déconcertante ! Aussi, normal qu’il sourit jusqu’aux oreilles, tout en dent. Un sourire carnassier. Il estimait avoir gagné, il savait quelle trouverait que cette idée était inacceptable, avant même  Elle avait beau sourire vraiment, elle s’ »tait faite avoir ! Il en était certain ! Oh si seulement elle savait. Mais el pire, c’était que s’il fallait qu’elle marche, elle se mettait à courir !

Qu’elle coure, qu’elle coure, ça lui faisait du bien ! Un bien fou quand on ne se dépensait pas assez, et apparemment, elle avait de la tension à revendre ! Faut se détendre !  Il connaissait de très bons laxatifs, ça lui ferait ^peut être du bien… et il lui refilerait l’adresse de son médecin, il pouvait lui fournir ce qu’il lui fallait. Oui, ça lui ferait le plus grand bien. Voyez, il est capable de penser aux autres.

Apparemment il y avait été un peu fort. Mais bon, il fallait s’en douter, demi-mesure et Gabriel, ça faisait au moins deux ! Oh et puis merde !  C’était aussi sa faute, déjà, soirée habillée apparemment, ensuite tout en drague et elle voulait qu’il pense du bien d’elle, qu’il agisse comme tel ? Non mais fallait pas déconner ! D’ailleurs il ne put le retenir !

« Non mais faut pas déconner, comme si j’étais responsable de tout !  C’est bien les femmes ça… jamais leur faute… putain ça fait chier. Tu veux que je te dise ? Si t’avais aussi évité de m’inviter comme ça, déjà aux yeux des collègues c’est apparu louche, mais habillée comme ça, dîner chez toi, sans même te connaitre, sans même t’apprécier particulièrement. Tu t’attendais à quoi ? Que je joue un role ? Que je m’éclate toute la soirée en imaginant que je t’apprécie assez pour un diner en tête à tête ! Non mais tu crois quoi ? Que tu me donnes une bonne impression de toi en agissant comme ça ? Que je dois te considérer comme charitable de m’avoir invité ? Non, je peux pas ! Je suis pas le jambon que tu crois. T'as du pognon et je suis qu'un flic, peut être, mais au moins, j'ai de la dignité. Et vu que tu te laisse insulter, toi pas. »

Il souffla profondément pour éviter de montrer que ses grands chevaux, au moins maintenant, c’était fixé ! Au moins, on ne lui reprochait pas sa franchise. Il se leva pour aller mettre sa veste avant de lui balancer au visage, comme si ce n’était pas suffisant ce qu’il avait déjà dit, sentant qu’il avait besoin d’en rajouter une couche :

« Je vais t’apprendre un truc, chérie, je vois pas qui pourrait apprécier de vivre ici avec sept mecs sans se les taper régulièrement. Alors tu m’excuseras de  constater quelque chose qui puisse être logique. Tu veux jouer franc jeu ? D’accord, j’ai rien vu là dedans à gagner. La charité pour quelques repas, des dossiers qui sont tombés sous prescription ou qui ne sont pas assez étoffés pour mériter le moindre intérêt du proc. Donc en plus de la charité y a les menaces de rouvrir les dossiers. J’aime déjà pas qu’on me prenne en pitié pour m’amadouer, j’ai pas besoin non plus qu’on me menace. A un moment ça aurait mérité d’être trainée derrière ma bécane ça si je ne m’étais pas rangé !

Sourire figé, froid, tenant davantage du rictus que du sourire avant d’ajouter, sur un ton plus doux plus posé et plus poli. Comme s’il parlait cette fois à un enfant et pas à une femme faite qui faisait bander d’un regard.

« Franchement si ça vous amuse de tenter de m’humilier sous couvert de négoications…. J’ai déjà eu mon lot, et le tien avec. Je crois que j’habiterai pas ici même contre tout l’or du monde. Cet endroit fout les jetons, et j’ai déjà bien assez les jetons en voyant certains cadavres… si tu veux vraiment négocier alors tu sais que t’as plutôt intérêt à commencer par faire croire à l’&égalité… mais même pas. A peine arrivé entre la tenue et la baraque, plein les mirettes et tu as diu te dire que ça me ferait flancher sur le terrain, planté. Si tu voulais que j’arrête les insultes et autres réflexions que t’as pas apprécié, t’avais qu’à y répondre. Car le respect c’est mutuel. »

Commençant à boutonner son manteau il marmonna encore, plus bas.

« J’ai eu mon lot d’enfoiré pour deux vies au moins. –puis, plus haut. -  Je renonce pas à trouver un accord, et je n’ai jamais parlé de loger à l’œil, mais c’était une manière de vérifier quelque chose de simple. Si y avait moyen de se respecter. »


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