Rahemar ne cachait pas vraiment sa divinité à qui en était une ou à qui était lié à une divinité, les signes étaient repérables, dans sa manière d’être, d’agir, de penser, on sentait cette idée de supériorité face à l’homo sapiens sapiens. Elle transpirait par tous les pores de sa peau, encore fallait-il avoir les bonnes clefs de compréhension !
Apparemment quelqu’un les avait puisque, il en était sur, quelqu’un l’avait remarqué, la volonté unique, celle d’où venait l’apanage de tous les Dieux, enfin, selon lui, l’avait trahi vis-à-vis de quelqu’un… mais qui était-ce en fait ?
Boarf, peu importe ! Il ne s’en souciat pas et continuait de jouer ses rôles, de jouer sur les apparences, avec ce talent qui lui était propre ! Le plus grand talent du monde en la matière ! Il était le meilleur pour jouer sur les apparences, au point de, il en était sur, pouvoir tromper un dieu sans la moindre difficulté ! Il n’avait jamais tenté le coup et ne savait pas s’il devait tester ou pas… ce n’était peut être pas la meilleur idée qui soit… non, en effet, autant l’abandonner tout de suite !
Mais les évènements vous rappellent souvent de manière complètement impromptue, en effet, la déesse qui avait pris connaissance de son existence désirait le rencontrer…. Il avait dit oui du bout des lèvres, et le regrettait, une rencontre pacifique avec une déesse qu’il pendait être pleine de bonnes intentions, il n’y avait rien de plus débectant au monde, l’amertume d’une telle rencontre lui donnait envie d’user un sac en papier pour extérioriser de la manière la plus écœurante son quatre heures.
Mais allons, pourquoi pas ? Il espérait sincèrement s’amuser, qui sait… il pourrait peut être le faire de sorte que cela ne soit pas contraire à ses principes moraux. D’abord, préparer une solide entente, une solide amitié, pour mieux poignarder dans le dos ! Oui le couteau serait affûté… quiconque le connaissait savait qu’il n’allait jamais nulle part sans prévoir quelque chose dans le genre. Elle ne le connaissait pas.
Il suivit les indications données par la déesse pour se rendre chez elle, dans son temple. Au fond, une fois qu’on savait, c’était comme pour tout, ce n’était pas compliqué ! Mais il fallait savoir. Il s’arrêta à l’entrée du temple.
Pour cette occasion, il n’y était pas allé par quatre chemins en fait. Pour sa tenue, il s’agissait d’une longue tunique qui lui arrivait aux chevilles, de couleur noir comme les ailes de corbeau, brodée de fil d’por, d’argent. Tout indiquait l’opulence et la richesse. Il s’adressa à la première personne qu’il croisa :
Pour le visage, il n’en avait pas, il portait son masque de ùmétal ouvreagé et rougeoyant plus ou moins, au rythme de ses mots.
« Excusez moi, je suis attendu par votre maîtresse, auriez vous l’obligeance de la prévenir de l’arrivée de son invité, et si elle daigne me recevoir dans l’instant, malgré mes quelques minutes d’avance, de m’amener à elle ? »