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Laissez moi rêver de cette toile

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Hikari Minamoto

Humain(e)

Laissez moi rêver de cette toile

lundi 21 janvier 2013, 23:56:48

Une fin de journée heureuse, des rires qui s'éloignent, voilà ce qu'est le moment présent. Une scène joyeuse et enthousiaste, une scène que certains envie et que d'autres rejettent. Mais moi je m'y faisais, j'aimais ces « au revoir » pleins de joie et de bonne humeur, promettant de nouvelles joies futures. Même si cela était toujours suivit d'une foule dense, pleine de fatigues, de rage, de joie, de tout ces sentiments mêlés et contradictoires qui la formaient. Pourtant, le fait de rester à l'écart n'est pas toujours la solution. Fuir la foule, fuir la société et se retrouver seul, en retrait, marchant à l'écart du reste et des autres, voilà ce que je faisais à l'heure actuelle. Pourquoi autant d'histoires pour le simple fait de marcher en retrait ? Après tout, je ne faisais rien de mal, j'aimais juste ma tranquillité et mon espace. Mais cela ne m'apporta ce soir rien de bon, rien de plus qu'une libération. Je tournais la tête vers la route que je traversais, et tandis que le groupe devant moi finissait de traverser, je vis ce qui m'entraîna à terre sans plus attendre.
Je restais seule, couchée sur l’asphalte chaud de la rue tandis que le couché de soleil resplendissait plus que jamais de beauté devant mes yeux.
Les nuages dansaient au gré du vent, le Soleil brillait de milles feux et sa lumière blanche et si douce se déversait sur le monde qui m'entourait, sur toutes ces personnes qui se groupaient autour de moi mais qu'importe. Comme le rêve qui se brise chaque matin, le temps s'arrête parfois, laissant seul un individu se perdre dans le néant, oubliant tout ce qu'il eût, oubliant tout ce qu'il fût. Qu'est-ce qu'un Homme ne sachant plus qui il est ? Qu'y a t-il comme avenir pour une personne ne pouvant se reconstruire d'avenir ? Après tout, ces questions ont-elle de l'importance ? De simples questions sans réponse, qui n'en auront jamais et qui ne me concernent plus.
Je regardais toujours ces nuages au dessus de moi, je souriais à leur simple vu, imaginant une toile des plus belles où s'opposeraient couleurs chaudes et couleurs froides, où cette opposition serait parfaite, où rien de plus ne pourrait être ajouté. Mais malheureusement, mon esprit sera le seul peintre de cette œuvre et cela était ainsi. Je la voyais et le monde ne la connaîtrait jamais. Un sort injuste ? Peut être. Un intérêt nul ? Sûrement. Mais laissez donc rêvez de si belles choses une jeune femme pleines de rêves maintenant inaccessibles.
Le choc fût violent, rapide et indolore. J'étais simplement là, oubliant peu à peu le ciel lui même et ses couleurs flamboyantes. J'étais seule, je me voyais telle que j'étais ce soir, telle que j'aurai dû être, et telle que j'aurai pû devenir. En ces moments là, devons nous regretter une dernière fois ? Ou bien devons nous être fier de ce que nous sommes ?
J'étais heureuse, j'étais fière. J'avais pu m'adonner à mes passions et je ne regrettais pas même l'instant présent. Une bien curieuse manière de finir la toile de sa vie n'est-ce pas ? Ne regrettant rien, s'effaçant peu à peu pour ne laisser place qu'aux souvenirs et à la tristesse.
Certains disent que nos vies se maintiennent tant que l'ont se souvient de nous. Mais les souvenirs s'effacent, laissant place à de nouvelles joies et de nouvelles tristesses. Pourquoi peignons nous ? Pourquoi sculptons nous si ce n'est pour ne pas oublier. Alors je vivrai toujours tant que l'on pensera à moi, tant que quelqu'un sera là pour laisser couler des larmes de peine.
La vie apporte la joie, la mort la reprend. Pour les gens que nous chérissons, mieux vaut-il pas que nous sombrions dans l'oubli ? Pourquoi laisser souffrir inutilement nos êtres chers alors qu'il serait si simple d'oublier, de s'effacer et de les laisser vivre. Un sort égoïste de notre part. Alors que nous nous endormons, ils restent éveillés et souffrent, pleurent et vivent. J'avais de la peine pour tout ces gens. Ma mère qui fût si douce avec moi. Jamais je n'aurai connu le plaisir de l'être à mon tour. De donner le même amour que j'ai reçu, de donner la vie tout simplement. J'aurai voulu connaître cela, je l'avoue. J'aurai bien renoncé à toutes mes dérives pour cela, si seulement le temps m'avait été donné. Finalement, je m'endors dans le regret et dans un dernier rêve. Hikari Minamoto, mère de famille, aimante et aimée, une bien belle toile que moi même, je n'aurai pu voir. Alors, laissant couler une larme sur ma joue et laissant perdurer sur mon visage un sourire de joie, je pus enfin m'endormir.

Père, Mère, les amis... merci pour cette si belle toile.
« Modifié: mardi 22 janvier 2013, 00:20:02 par Hikari Minamoto »


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