Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Vittorio Vulcano

Pages: 1 ... 14 15 [16] 17 18
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L'Océan Étincelant / Re : Loin des problèmes. [PV]
« le: jeudi 09 février 2023, 22:44:33 »
L’arbuste disparut aussitôt. Lorsque la louve de mer lui tendit ce verre de rhum, Vittorio s’en saisit énergiquement, comme s’il s’emparait du premier bienfait de sa rencontre avec la Capitaine Read. Après avoir reniflé, un instant fugitif durant, l’arôme qui émanait de ce liquide brunâtre, le Néréide lampa ce breuvage, sans dire mot, le regard fixé sur les lèvres de son interlocutrice. S’il n’était pas sûr de goûter à ce « bon » crû local, il savourait en revanche l’image d’Epinal qui s’offrait à ses yeux d’ambre ; un visage d’ange aux nattes dorées ; un langage haché aussi âpre que la plus sombre des piquettes ; une veste en cuir basanée par un soleil de plomb ; des bottes fracassantes et clinquantes ; une ceinture garnie en armes ; un chemisier sombre – bref, une femme forte et indépendante, une vestale catapultée dans un monde masculin et peu amène, qui redoublait d’efforts pour maintenir les apparences de la puissance parmi des brutes écervelées. Voilà, elle empestait la virilité faite femme ; Mary Read ? Elle sonnait comme l’un de ces personnages romanesques, voire baroques. Il ne lui manquerait plus qu’une enfance sordide, une tragique déception amoureuse et l’exécution d’un ancien capitaine sans aucune classe et la jeune femme deviendrait un archétype littéraire.

La boucanière sut faire preuve de diplomatie, approximative, en présentant des excuses symboliques, assorties de curieuses justifications résonnant comme des arguties. Il n’était pas sûr d’identifier le lien de causalité entre ses difficultés à se constituer un équipage complet, le profil nauséabond de ses flibustiers et son statut de femme émancipée et omnipotente à bord de son navire. Fière de sa boutade, elle jugea bon de ricaner, seule, plongeant ses doigts, qu’il se figurait à présent collants, dans sa bouche. Instinctivement, il cessa de lamper son verre de rhum, se faisant la réflexion que si l’hygiène de la capitaine laissait à désirer, il devait sans doute être de même pour la verroterie. Enfin, passons. À brûle-pourpoint, il aurait pu lui rétorquer que son raisonnement pouvait être facilement pris à l’envers, qu’une femme dominant un équipage aussi rustre devait forcément détenir des qualités – et par conséquent se pâmer d’avoir quelques gages de sa compétence, mais il n’avait nullement l’intention de rabattre la conversation autour de ce sujet. C’était son sentiment subjectif après tout.

En revanche, il jeta regard rapide et circulaire, un de ces regards de joli garçon, qui s’étendent comme des coups d’épervier sur le canapé puis sur la briscarde, laquelle engloutissait un agrume devant lui ; tout bien considéré, il restera debout. Après avoir achevé son soliloque, elle entra enfin dans le point le plus essentiel de leur conversation : les modalités de leur association. Spectatrice de ses compétences, elle changea de ton, passant du doux dédain au tranquille opportunisme. Ni plus ni mieux, elle souhaitait, après l’avoir toisé de haut en bas et régalé du plus vulgaire des jugements hâtifs, concevoir des projets ambitieux à moyenne ou longue-vue. Un silence, instaurée pendant plusieurs longues secondes, servit de réponse à la capitaine au tricorne. Il plaça son verre sur le bureau de Mary, puis, de son index, il le projeta au niveau de son buste, près de ses épluchures. Le Demi-Dieu chancela du chef. Négatif.

« Non. »

Du tac au tac, la réponse de Vittorio était sèche, nette et catégorique.

« Je suis obligé d’être franc et honnête, tu brosses un portrait tellement peu enviable de ta soldatesque, je ne vois à priori donc aucune raison de me faire torture sur de longs mois à cohabiter avec vous ; et vice-versa. Nous vivons dans deux mondes différents, comme tu l’as très bien relevé dès le début. Cependant, les circonstances sont telles que nos intérêts se croisent momentanément, du moins jusqu’à la prochaine escale comme je te l’ai déjà dit. »

Il se cambra ensuite, étendant ses deux bras souples sur ledit bureau, fixant la reine sur le navire de ses prunelles d’or.

« Les bons comptes font de bons amis. Ne me parle pas d’exploitation, ça ne veut rien dire avec moi ; mon intention, c’est de t’offrir des gages en échange de ton hospitalité. Dès demain, je te constituerai des réserves de citrons pour lutter contre le scorbut, des cargaisons entières de bois préparés en accord avec tes charpentiers afin de renforcer ta coque si nécessaire – et assez de lin pour développer et entretenir ta voilure. »

Le damoiseau lève ensuite les bras puis les croise.

« Tel sera mon loyer, s'il te convient. Maintenant que tout est dit, où se trouve ma cabine, madame la capitaine ? demanda-t-il d’une voix blanche. Avec, si possible, une baignoire et un lit. »

Un sourire plus espiègle se dessina sur la bouche lippue de Vittorio.

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Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: jeudi 09 février 2023, 13:23:12 »
Qatr !

228
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: mercredi 08 février 2023, 13:24:54 »
Disse !

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Prélude / Re : Combattante absolue.
« le: mardi 07 février 2023, 18:39:14 »
Enchanté !

230
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: mardi 07 février 2023, 17:01:20 »
5 !

231
Dans le petit bosquet où Vittorio, à dos de son cheval, se trouvait alors, quelques mois seulement après son exil dicté par les Tribunaux de la Citta dei Fiori, avait éclaté une violente dispute parmi les mages forestiers chargés d’enquêter sur la disparition des Gardiennes de l’Oeil, dont il s’était joint aux efforts. Cette violente dispute menaçait de tourner en brutale altercation et fut même ponctuée d’injures odieuses et haineuses. L’origine de cette rixe ? Une simple réflexion donnée à brûle-pourpoint par l’un des novices que comptait leur équipe au sujet du motif exact du “Massacre des Gardiennes de l’Oeil” et ses conséquences d’une part pour la biosphère locale et d’autre part pour la vie religieuse des contrées attenantes.

La plupart des gens n’ont qu’une imagination émoussée, songea le Néréide qui se préserva de participer à cette foire d’empoigne, aussi absurde que ce véritable génocide elfique. Ce qui ne les touche pas directement, en leur enfonçant comme un coin aigu en plein cerveau, n’arrive guère à les intéresser outre mesure ; mais si devant leurs yeux, à portée immédiate de leur sensibilité, se produisait quelque chose, même de peu d’importance, aussitôt bouillonne en eux une passion démesurée... Nous connaissions l’auteur de cette tragédie, un Seigneur et sa clique de soudards avinés ; nous savions à peu près que l’élimination de la Sororité censée protéger cet artefact susciterait des calamités pour le commun ; mais la priorité était de disserter sur le mobile guidant les actes de cet irresponsable, de se quereller dans les décomptes macabres et de s’écharper mutuellement dans une cacophonie d’invectives. Vittorio soupira ostensiblement, peut-être que, par la démonstration de son ennui, ces pies cesseraient de croasser... Mais non ! Les voilà qui compensent, dans une certaine mesure, leur indifférence coutumière par une véhémence déplacée et exagérée… Il suffit. Vittorio en eut assez. Après avoir soupiré une ultime fois, notre homme tourna ses éperons vers un agréable trou de verdure, émaillé, ci-et-là, d’une bruyère rosée aussi surprenante qu’inattendue dans ce microcosme forestier où érables et cormiers poussaient à l’envi. En effet, là, il crut apercevoir une petite silhouette humanoïde, discrète, maligne et agile, qui ne souhaitait nullement se mêler parmi ces hommes grossiers. « Vittorio, que faites-vous ? Où allez-vous ? » demanda une voix qui émergeait de cette cohue verbale. Mais jamais il ne répondit à cette question. Décision était prise d’enquêter seul, sans l’aide de ces associés qui ne comprenaient du substantif « associés » que les lettres et non l’esprit.

Au fil son enquête solitaire, les heures se succédèrent. Pour seule piste, il n’eut que des traces de pieds féminins, traces de pieds féminins qui s’achevèrent près d’une clairière traversée par une rivière scintillant du plus bel azur céruléen, sans aucune impureté. Là, il put faire une halte, signalant à sa monture qu’elle avait, après tout, le droit d’étancher sa soif. La tentation de se dénuder et goûter aux plaisirs d’un bon bain frais et vivifiant effleura l’esprit du Néréide, mais un autre désir le tenaillait, celui de découvrir cette mystérieuse jeune femme dont il avait croisé l’ombre quelques heures plus tôt. S’il ne pouvait attirer sa confiance dans l’immédiat, tâche d’ailleurs assez compliquée dans la mesure où il l’avait plus ou moins suivie à la façon d’un chasseur pistant sa proie, il userait d’une autre méthode. Les bois de ce petit coin de jade ne recelaient d’aucune bête dangereuse, certes. Il éparpilla donc, à la façon désinvolte d’un paysan désireux de cultiver le sol de sa tenure, quelques semences, quelques noyaux fruitiers. Le plant d’une grenadille sortit de ce terreau noirci, saturé d’humus par la magie agromancienne, offrant à qui voulait la récolter une paire de fruits passionnés et goûteux. Vittorio arborait un sourire en demi-teinte. « As-tu faim, noble inconnue ? Tu peux t’approcher. » Sa voix, blanche et amène, résonnait à travers les branches des vénérables cormiers et leurs troncs décharnés, les roseaux éparpillés, les buissons fourbus et les impétueuses fougères qui parsemaient cet endroit, non pas comme une injonction mais comme une simple prière.

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Les contrées du Chaos / Re : L'abîme de la dualité [Pv. Vittorio]
« le: dimanche 05 février 2023, 21:53:18 »
Il n’était pas sûr de comprendre où Pirotess voulait en venir, si bien qu’il se contenta de soupirer dans un premier temps, sans arborer autre chose qu’une expression mi-confuse mi-désapprobatrice. Quelque chose, de l’ordre de l’instinct peut-être, incitait la femme elfique à adopter, non sans hypocrisie, une attitude moralisante alors que ses actes trahissaient un manque de vertu considérable. Disons le plus synthétiquement, Vittorio était incapable de comprendre Pirotess et la logique qui guidait ses actes. Dans un premier temps, elle vouait aux gémonies son grand égoïsme qui le conduisit effectivement à trahir cet équipage composé de rustres patentés, rustres patentés vouant en revanche un doux mépris envers elle et tout ce qu’elle incarnait en tant qu’étrangère aux oreilles pointues. Dans un second temps, elle n’avait pas eu l’heur de lui plaire en lui témoignant non seulement son dédain – par conséquent absurde – mais aussi son ingratitude dès leur première interaction alors qu’il lui sauva la vie. De façon presque mécanique, il soupira – derechef – en écoutant la boutade qu’elle lui décocha. Dénudée, déboutée, éconduite, l’Elfette toute trempée tentait de lui injecter de son venin, ce qui n’atteignait nullement le Néréide. Sa nuit fut mauvaise et peu reposante ; il convenait de ménager ses forces comme la suite des évènements l’exigeait ; il ne lui servirait à rien de s’énerver et vitupérer l’impudique transie de rancune. Cependant, Vittorio accordait davantage d’attention et d’intérêt à l’avertissement que cette dernière lui prodigua, à savoir la venue imminente d’une bande de flibustiers aux dents pourries chapeautée par un magicien domptant une hydre. Ça, c’était du concret.

La native de Marmo lui confessa ensuite qu’elle quittait les lieux tout en s’assurant de l’assister si besoin. Vittorio ne parût pas convaincu mais sitôt ses paroles égrenées, Pirotess était partie grimper au sommet d’un arbre, ce qui arracha au bellâtre à la toison dorée un sourire matois, volontiers railleur. Elle renouait ainsi avec cette vieille image d’Epinal qui voulait que les Elfes éprouvassent une affinité particulière envers le monde sylvain ; il aurait sans doute ajouté qu’elle se montrait lâche et opportuniste en lui confiant ce sale boulot. Elle avait quand même intérêt à lui prouver son utilité concrète au lieu de s’improviser courtisane et de lui témoigner de ses considérations moralistes et malvenues, par ailleurs… assommantes. Le Néréide enfila ses chausses, son pantalon en toile puis son pardessus aux teintes bleutées. Une fois qu’il s’était vêtu avec ce qui lui restait parmi ses bagages, il fendit les taillis, les noues desséchés par l’air torride ambiant, la pelouse clairsemée par d’infâmes cratères d’aridité sous l’ombre des cocotiers, puis traversa la plage. Là, il trouva un petit lit de pierre – ou quelque chose qui s’en approchait – trapu, couvert en partie d’une épaisse mousse brunâtre virant vers des teintures dorées. Vittorio se saisit d’un modeste petit bâton qui traînait par-là, d’une pâleur qui évoquait celle d’un fémur humain, avant de l’examiner sous tous les angles.

Là-bas, un groupe de flibustiers, qui furetait dans les environs, s’approcha de sa personne. C’étaient de rudes gaillards aux peaux cuivrées, balafrés, empestant la vinasse, l’hypocras et la bière de mauvais goût, dépourvus de toutes les hauteurs de l’esprit, dénués de toutes largeurs de vues, appartenant à la maudite race des brutes cupides. Armés de lances et de cimeterres, ils aperçurent une silhouette qu’ils ne connaissaient que trop bien… Ils hélèrent aussitôt un Vittorio qui semblait tout entier consacré à son curieux ouvrage. Certains avaient même l’écume aux lèvres…

« Qu’est-ce que cela signifie, sorcier ? rugit l’un d’entre eux. Où est passé l’autre navire ? Qu’as-tu fait de notre capitaine ? »

« Choisissez vos mots avec soin, matelots, rétorqua le Néréide en feignant de pointer rageusement l’extrémité de son bout de bois vers ses assaillants. L’autre navire, comme vous dites, je l’ai quitté en catastrophe à la faveur d’une éclaircie dans le chaos marin. Du reste, j’ignore ce qu’il en est du capitaine Alrik. Au lieu de gaspiller votre temps en m’interrogeant, vous devriez poursuivre vos recherches dans ce chapelet d’îlots ; je ne suis pas forcément mieux informé que vous... »

Un silence feutré accueillit les propos du Demi-Dieu ; son assurance et son détachement vis-à-vis des naufragés les décontenançaient ; les pirates s’observaient mutuellement, pesaient le pour et le contre dans cette affaire. « Tu devais t’assurer qu’ils entrent à bon port, tu ne t’en sortiras pas comme ça ! » s’exclama un mousse dont les dents étaient aussi affûtées que des poignards. Ils hésitèrent à l’offenser, aussi suspect soit-il. L’un d’eux, fustigeant la morgue de ce « maudit sorcier », tourna immédiatement les talons, avertissant le mage et son hydre de la présence de Vittorio.

La ribambelle de têtes que comptait la créature susdite aboya mille et une lamentations ; son dompteur était un jeteur de sorts venus des contrées lointaines de l’Extrême-Orient, un certain Zhan Yan, celui-ci descendit, prestement, du harnais de sa bête odieuse afin d’aller à la rencontre de son confrère disciplinaire, presque aussi immobile qu’une statue sur son trône de basalte. La voix lourde de sous-entendus, celui-ci prit la parole face à ce dernier.

« Vous voilà. Vous avez mauvaise mine, Messire Vittorio, mais vous avez survécu à cette intempérie. Des félicitations s’imposent, mais… »

« Epargnez moi vos gracieusetés hypocrites et allez droit à l’essentiel, Zhan Yan », rétorqua l’Agromancien sans ciller.

« Soit. Comme je l’ai dit avant que vous me coupiez la parole, vous avez survécu et notre flotte ne peut que se réjouir de compter encore sur vos services pour retrouver notre capitaine. Cependant… Nous avons aussi pris la liberté de saisir la ‘’barque de fortune’’ sur laquelle vous avez vogué… seul ? Sur les flots déchaînés ? » interrogea cet homme aux yeux bridés avant de s’approcher, de trois pas, de son interlocuteur. Qu’est-ce que cela signifie au juste ? » enchaîna-t-il d’un ton accusateur, lançant au pied du blond ce qui devait être un sous-vêtement féminin, appartenant à Pirotess, qu’elle avait dû retirer lors de leur nuit mouvementée sur ce rafiot afin de se prémunir des démangeaisons provoquées par l’humidité rampante.

Était-ce le dessous d’une concubine à bord ?... Concubine qui aurait provoqué une rixe brutale sur le pont ? La présence d’une femme à bord ne pouvait qu’être suspecte et provoquer la ruine d’un vaisseau, car elle ne pouvait qu’être source de tensions sexuelles. Vittorio fit, benoîtement, mine d’examiner ce qui devait relever des effets personnels de la belle Elfe, maudite soit-elle et son impudicité !, avant de darder un œil circonspect vers Zhan Yan. « De quoi êtes-vous en train de me soupçonner, au juste ? » répliqua presque aussitôt le Néréide alors que les faces de cette bande de flibustiers n’affichaient plus que des yeux assassins – et cette fois-ci, l’écume aux lèvres n’était plus colère mais concupiscence !

« D’avoir emmené, par inconséquence, votre prostituée sur notre navire et… »

Le magicien adverse jamais ne conclut son camouflet, qu’un trait de bois perfora sa bouche, à présent sanguinolente, et autour de laquelle une gerbe vermeille apparut. Un geste aussi brutal qu’inattendu, à mille lieues des jugements en huis-clos dont les pirates se faisaient les thuriféraires. Le sang du mage arrosa l’hydre épouvantée et la bande des flibustiers dégaina aussitôt leurs sabres…

C’était à ce moment que Pirotess devrait intervenir…

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Blabla / Re : Le Questionnaire
« le: mardi 31 janvier 2023, 15:25:20 »
Mes congés estivaux.  :kappa:

Votre première résolution 2023 ?

234
Prélude / Re : Bienvenue à la Clairière des Muses.
« le: jeudi 26 janvier 2023, 14:30:38 »
Bienvenue !

235
Prélude / Re : Naïade sous scellée
« le: vendredi 02 décembre 2022, 19:17:45 »
Oh, enchanté, demi-sœur de la divinité !

236
Prélude / Re : Lenora. [Anéa]
« le: vendredi 02 décembre 2022, 12:35:40 »
Bonjour et enchanté ;)

237
Bienvenue à toi !

238
Prélude / Re : La méchante reine
« le: mardi 29 novembre 2022, 16:47:39 »
Bonjour et enchanté de vous connaître !
La schadenfreude, ça vous dit quelque chose ?  ::)

239
Prélude / Re : Des jumelles Mafieuses? Si si ...
« le: dimanche 27 novembre 2022, 09:44:03 »
Enchanté mesdemoiselles  ;)

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Les contrées du Chaos / Re : L'abîme de la dualité [Pv. Vittorio]
« le: samedi 05 novembre 2022, 20:56:14 »
Un joli papillon atterrit sur le nez aquilin de Vittorio qui ne sut mot dire dans un premier temps. Sous l’effet des circonstances, L’Elfe noire, renouant avec le plus simple des appareils, révélait quelques bribes – seulement – de son identité. Elle se nommait Pirotess, prénom que le Néréide jugea également peu commun mais pas nécessairement surprenant, était originaire de Marmo. Vittorio ignorait ce qu’était Marmo : S’agissait-il d’une contrée ? D’une ville ? D’un monde ? Hélas, l’épéiste se montra avare en informations et ne voulut pas s’épancher davantage sur la question. Cependant, un sourire plutôt froid et peu amène, qui poignait à la commissure de ses lèvres, que le damoiseau interprétait comme une seconde marque de défiance. C’était un élément remarquable du portrait de Pirotess qui entrait en discordance avec son discours délibératif ; son visage s’exprimait à sa place ; ses paroles déguisaient à peine ses pensées ; elle eût ainsi beau jeu de tresser des louanges aux vertus de la collaboration : cette risette désagréable lui fit remémorer ce rictus revu la veille, qu’il abhorrait de tout son être.

La femme s’empara de son membre phallique comme s’il s’agissait d’un sabre dont elle retirerait le fourreau, tel un dû avidement désiré. Elle ne manquait pas de culot, celle qui fustigeait allègrement son parjure et son immoralité. À quoi jouait-elle au juste ? En retour, Vittorio se saisit avec douceur du sein droit de l’Elfe noire, flattant tout d’abord son aréole avec son pouce puis avec son index, tout en délicatesse. La douceur du Néréide était réelle, telle une douce écume qui caresse sa peau endolorie, tandis que ses bras étreignaient sa taille. Tout semblait converger vers le début d’une relation charnelle, là, sous les roseaux d’une île inconnue, avec pour seuls témoins de leur union la nature seule. Elle se coucherait sur lui, il s’abolirait dans sa chair, folâtrant comme deux amants assoiffés dans cette source aphrodisiaque jusqu’au bout de la nuit… Là, ils investiraient tous deux une énergie considérable afin de récolter le maximum de plaisir dans le dessein de goûter aux délices du réconfort après ce séjour en mer traumatisant… Mais quelque chose de l’ordre de l’affectif dans l’attitude de la demoiselle repoussa viscéralement notre damoiseau. Le sourire froid de la donzelle gâchait tout, colorant leurs ébats naissants d’une nuance grise, noire, glauque. À ses yeux, Pirotess trahissait l’existence d’une absurde rancune qui restait toujours aussi vive. Si la fatigue émoussait la patience de Vittorio, elle le rendait d’autant plus irritable et suspicieux – et la mention du patronyme de son incapable de père, qui le renia, aggravèrent cet état d’âme.

Soudain, le papillon s’envole, comme refroidi par l’attitude de cet homme muré dans son silence hautain, qui repoussa brutalement cette femme splendide aussitôt rejetée dans cette eau fraîche. Un geste que personne ne pouvait prédire, aussi foudroyant qu’une vague scélérate. Peu importe si le cadre était magnifique et propice aux ébats sexuels, il ne voulait pas s’unir avec elle, du moins pas comme ça. Dressé sur ses jambes altières, sa virilité splendidement érigée, s’il voulut chasser le naturel, il revint au galop : Vittorio toisait de nouveau l’Elfe, malgré ses bonnes résolutions. « C’était donc à ce moment précis que tu voulais utiliser tes charmes pour parvenir à tes fins… Tu me prends pour l’un de ces perdreaux écervelés qui se laissent mener par le bout de leur petit asticot, Pirotess ? demanda-t-il en levant ostensiblement le menton, le visage indigné. J’ai peut-être trahi ces matelots que tu plains mais qui te haïssaient par ailleurs du plus profond de leurs êtres, mais toi, tu es prête à coucher avec leur bourreau, quitte à salir leur mémoire. En fait, tu ne vaux pas mieux que moi. » 

Il lâcha un soupir de dépit, puis secoua la tête afin de chasser cette vision d’une femme en proie à la plus terrible des dissonances cognitives, avant de s’emparer de cette crème vanillée et d’en appliquer quelques filaments sur sa chevelure dorée qui luisait à présent de mille feux. Un sourire goguenard apparut à la commissure des lèvres lippues du damoiseau, rouges de passion...

« Tu te fiches bien de savoir qui je suis, hypocrite. Tu veux juste t’assurer que je te nourrisse et que ma magie soit tienne. Rien de moins. Vous êtes toutes pareilles et toi, avec tes grands atours de diva, tu ne te distingues clairement pas du lot. Quelle déception. »

... Car quoiqu'on en dise, les germes du désir avaient été semées.

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