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Messages - Lilly

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Centre-ville de Seikusu / Re : Nouvelle escale chez le Vieux Joe [feat Lilly]
« le: dimanche 18 septembre 2022, 20:37:38 »
"Elle te ressemble beaucoup cette ville."

La voix chaude de Hate lui donna la réplique. Il se tenait près d'elle, derrière, sur sa droite. Elle avait senti sa présence juste avant et toute forme de revanche s'était évaporée comme si rien ne s'était passé. Elle lui présenta son profil quand il vint se coller à elle et profita de son corps pour se parer de l'agression de la bise nocturne. Elle prit le temps de contempler encore l'activité de la ville en contrebas avant de répondre.

"Tu as raison, j'ai brisé des cœurs dans des situations bien plus compliquées que celle-là ..."

C'était sa manière d'accepter le compliment et de nouveau, elle reporta son regard sur Seikusu. Ce n'est pas le genre de rendez vous provoqué auquel elle se serait attendue mais l'idée lui plaisait. Au dessus d'eux, l'immensité de l'univers voilait le ciel fond étoilé particulièrement visible, et que les lumières de la ville perturbaient à peine.

"Tu..."

"S'il est trop lourd pour toi, tu peux l'enlever..."

Elle arrangea les pans du manteau sur ses épaules et sentit le col du vêtement. L'odeur lui plut et elle sut qu'elle pourrait s'enticher de cet homme. Bien que peu de personnes le sache, l'odorat jouait beaucoup sur le choix d'un partenaire. Inconsciemment, le cerveau décryptait l'odeur corporelle de l'autre et en acceptait les nuances ou alors, brisait les prémices d'un amour qui aurait pu être fantastique. Ce n'était que de la chimie ... Hate venait encore une fois de lui tendre une perche et elle ne put s'empêcher d'être très ... Lilly.

"J'aime avoir un corps pesant sur le dos ... Il ne me dérange pas."

L'homme se fit plus délicatement incisif. Ses gestes auraient pu être interprétés comme possessifs mais il n'en était rien. Protecteur était un terme plus approprié et Lilly se blottit contre lui alors qu'il caressait sa peau et s'aventurait à la découverte de ses atouts. Elle le laissa faire et se pressa même contre lui, ses fesses s'emboitant parfaitement contre l'entrejambe de l'explorateur. Imperceptiblement, elle ondula, comme si elle cherchait à transférer ses ondes à Hate pour qu'il devine ce qui lui traversait l'esprit. Elle était bien, là, comme ça. Elle pourrait passer des heures à écouter sa voix lui conter tout et n'importe quoi.

"Je suis une créature de la nuit. C'est le meilleur moment pour me capturer et me soumettre car face à cette beauté infinie, j'oublie les codes et les restrictions de ma condition d'humaine."

Il attendait une réponse qu'elle mit un moment à rendre, émerveillée qu'elle était devant le foisonnement de néons colorés qui ponctuait la ville toute entière.

"Ne sois pas pressé Hate ... Commençons par ... la réponse C, et après on boira pour fêter ça. Qu'en penses tu?"


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Prélude / Re : La couronne brisée [Vanéalidé !]
« le: samedi 17 septembre 2022, 12:05:22 »
Re-bienvenue! :)

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Centre-ville de Seikusu / Re : Nouvelle escale chez le Vieux Joe [feat Lilly]
« le: vendredi 16 septembre 2022, 18:36:04 »
Les choses ne se déroulèrent pas comme Lilly le pensait.

"Que? HEY MAIS C'EST A MOI CA!!!"

Hate disparaissait avec un sourire aux lèvres qui laissait pensé qu'il avait ourdi un plan diabolique. Visiblement et elle le comprenait tout à fait, il n'avait pas envie d'attendre la fin du service.

"NON!! REVIENS! JE PEUX PAS ...."

Rien n'y fit que la foule le happait et la barmaid le perdit de vue. Un peu stressée par ce revirement de situation, elle chercha du regard ce qui pourrait l'aider à ... ne rien faire. Derrière elle, le rire de Noriko la fit se retourner.

"Vas-y, je dirais que tu t'es sentie mal."


"T'es un cœur Noriko!"

Lilly contourna le comptoir en toute hâte et se faufila vers la sortie où elle avait cru voir son tourmenteur faire un signe à ces maudits vigiles qui ne servaient à rien bon sang! Dans la rue, elle le chercha des yeux, ne sachant où donner de la tête. Des gens, partout, et des néons par millions pour brouiller la vue. AH! LA!

"HATE! ATTENDS!"

Mais bien évidemment il ne l'attendit pas et elle s'élança dans sa direction. Aujourd'hui, elle portait des converses basses aussi elle put courir. Elle bouscula des passants, s'excusa, fut aussi bousculée, mais elle ne s'arrêta pas. Elle accéléra même, se surprenant et crut le rattraper avant qu'il ne s'échappe de nouveau.

Mon vieux, je vais te le faire payer ...

Elle s'essoufflait malgré tout et faillit le perdre complètement un peu plus loin, près d'un chantier. Elle arracha une drisse de sécurité et s'emmêla dedans, manquant tomber.

"Merde!!"

Mais il venait de passer par là et après une dernière course effrénée qui la vit grimper un escalier interminable, elle émergea sur une plate forme qui dominait la ville. Les mains sur les genoux, elle tenta de reprendre sa respiration. c'était dur et la fine pellicule de sueur sur son front prouvait son effort. Elle renifla, se passa le dos de la main sur le visage et frissonna quand une bise fraiche vint l'enlacer. Elle en eut la chair de poule et croisa ses bras devant sa poitrine pour se protéger bien inutilement. Elle fit quelques pas et chercha Hate. Elle ne le vit pas et continua à avancer. Son porte monnaie était là, posé comme un appât avec ... un truc doré? Elle verrait après. Elle cessa son avancée  à quelques centimètres de la rambarde.

"OOooooooooh ..."

Il ne suffisait de pas grand chose pour émerveiller un humain: un firmament étoilé et les lumières d'une ville magnifique en contrebas. Lilly contempla cette œuvre d'art universelle et sourit alors que dans son dos, un gentil prédateur se rapprochait.

"Tu me l'aurais demandé, je serais venue. Regarde moi maintenant, je n'ai plus rien de sexy."

... à part ses jolies jambes moulées dans son jean et son corps de folie à peine caché par un top toujours trop court.


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Centre-ville de Seikusu / Re : Nouvelle escale chez le Vieux Joe [feat Lilly]
« le: jeudi 15 septembre 2022, 20:48:27 »
"Un client fidèle? Non, tu n'en ai pas là. tu le serais, tu connaitrais mon tour de poitrine et mon bonnet."

Elle s'amusa de ce commentaire inutile et provocateur. Elle le sortait souvent autrefois, aux Etats-Unis, mais depuis qu'elle était ici, elle restait prudente quand à sa manière de parler. Les japonais était d'une courtoisie insupportable et prenait ce genre de réflexion pour une vulgarité sans limite. Quand elle se lâchait, c'était avec des personnes de confiance qui la connaissait bien. Mais avec Hate, elle savait qu'elle n'avait rien à craindre eut égard à ce qu'ils avaient déjà partiellement partagé. Il n'avait changé en rien, vraiment, et son air renfrogné quand quelqu'un le pressait de trop était adorable. Un vrai ours mal léché dans un endroit qui ne lui allait pas ... Cependant il se détendit et Lilly en fut heureuse. Déjà, parce qu'il s'agissait de son bar et ensuite parce que cela signifiait aussi qu'il faisait un effort pour elle. Elle posa la question aux filles pour savoir s'il avait déjà été servi et elles répondirent non. Il s'en allait quand ils s'étaient percutés donc il était venu pour. Oh ... charmante attention ou désir de continuer ce qui s'était terminé bien trop vite la dernière fois?

Elle ne chercha pas à savoir ce qu'il avait fait depuis leur mini amourette, cela ne la regardait pas et le secret que dégageait cet homme imposait que lui seul décide d'en parler ou pas. Il demanda une boisson forte et séduisante? Euh ...... Lilly fit le tour de son inventaire, hésita entre plusieurs bouteilles pour finalement en sortir une planquée sous le bar et la brandir devant son visiteur.

"De l'absinthe verte!! C'est français, c'est super bon et ça t'arrache la gueule comme jamais!"

Un japonais en costume élégant, assis à côté de Hate tourna la tête vers la braillarde et s'exprima dans un anglais parfaitement maitrisé et absolument imbuvable de manières inutiles.

"Et bien, s'il est si exquis, vous m'en servirez un verre jeune fille."

"Jeune fille? Vous ..."

Elle se retint et servit un shooter qu'elle posa devant l'homme avec dans les yeux l'étincelle de la moquerie.

"Je vous l'offre si vous le buvez comme vous parlez, sinon, c'est 8000 yens."

L'homme sourit avec indulgence, porta le verre à ses lèvres et versa délicatement le liquide dans sa bouche pincée en cul de poule. L'instant d'après, il rendait l'intégralité du shooter sur le comptoir, passait d'un teint normal à celui d'un haut fourneau et tomba de sa selle pour foncer aux toilettes. L'éclat de rire de Lilly couvrit la musique une seconde et elle revint à son champion pour lui en servir un verre.

"Si tu le bois sans transpirer, tu pourras me faire ce que tu veux après mon service."

L'ado qui venait de prendre la place de l'homme mourant à côté d'eux faillit défaillir quand il comprit ce qu'elle venait de dire. Le voyant rougir, elle corrigea presque le tir.

"C'est réservé aux adultes ..." puis à Hate. "Si tu prends la bouteille pour remplir ton tonneau, c'est 72000 yens. C'est pas donné mais ... tu es exigeant et tu sais choisir les bonnes choses ..."


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Centre-ville de Seikusu / Re : Nouvelle escale chez le Vieux Joe [feat Lilly]
« le: dimanche 11 septembre 2022, 19:22:41 »
Seikusu était une ville en constante activité. De jour comme de nuit, ses rues fourmillaient d'une foule agitée mue par l'obligation bien nippone de tout faire vite et bien. De jour, les salariés et étudiants se pressaient pour rejoindre leur lieu d'exercice professionnel, et la nuit, les mêmes se lâchaient pour oublier la sévérité de la journée passée. Dès le service du soir, à 18  heures, une foule compacte d'assaillants assoiffés se pressait contre les portes du pseudo saloon moderne et s'y ruait une fois le passage libéré par la sécurité de l'établissement. Et derrière son bar, Lilly voyait cette masse humaine charger vers elle avec comme but ultime de pouvoir commander au plus vite la boisson salvatrice.

Ce soir là ne faisait pas défaut et en plus de la horde habituelle s'était greffé un collectif d'affaire qui fêtait une réussite du groupe. le bar avait été pris d'assaut et à quatre, les filles n'avaient pas eu une minute pour faire le point depuis le début des hostilités. C'était principalement la bière qui se vendait le mieux les premières heures. Facile à servir, pour les barmaid c'était la facilité la plus simple et la plus adaptée à la demande incessante. Par contre, quand un client venait commander au milieu de ce chahut un cocktail bien corsé et difficile à réaliser, c'est Lilly qui s'en chargeait et laissait ses trois assistantes faire le reste. Du coup, elle perdait pas mal de temps et la rentabilité du bar faiblissait tout autant. C'était un point que le patron du Old Joe saisissait difficilement et l'américaine passait des heures à lui expliquer le fonctionnement d'un débit de boisson. Lui, s'en foutait, il ne connaissait rien au fonctionnement d'un bar. Il l'avait acheté, attendait un retour sur investissement rapide et comptait sur l'équipe en place. Et quand il convoquait Lilly en plein service pour lui demander comment ça se passait, il ajoutait par là au chaos ambiant.

Justement, Lilly sortit de son bureau, passablement énervée après une énième explication. Elle avait une furieuse envie de fracasser une bouteille sur la tête de son employeur mais décidant que c'était une mauvaise idée, elle prit sur elle et fonça dans les coulisses du club pour rejoindre l'antre de Satan. Elle émergea par une porte de service dissimulée à proximité de l'entrée du club et se fraya un chemin au milieu des excités. Les amplis du club crachaient le "Welcome to the jungle" des Gun's n' Roses et les stromboscopes et autres jeux de lumières accompagnaient le rythme de la batterie et la voie éraillée et suraigüe d'Axl Rose.

Hormis une forêt de bras levés, elle ne voyait pas grand chose et fatalement, elle s'emplaffa dans le premier grand type qu'elle croisa. L'impact fut frontal et son visage s'écrasa contre un poitrail dur. Elle s'agrippa à ce qu'elle put pour ne pas chuter en arrière et saisit une boucle de ceinture à laquelle elle s'accrocha comme à une bouée. Son nouveau partenaire aurait la chance d'avoir pu profiter des mains de la barmaid sexy ... Lilly afficha son sourire la plus cajoleur.

"Alors beau gosse, tu ne m'as pas vu briller dans l'obscurité? Je suis vexée et ..."

Elle le reconnut, son bel étranger du parc, rencontré une belle nuit entre deux rangées de Sakura. Ils s'étaient plu et leur petit flirt s'était terminé par un plaisir mutuel donné à la va-vite dans un des box du club. Il n'était pas revenu ni le lendemain, ni les jours suivants. Lilly ne l'attendait pas spécialement mais elle aurait aimé découvrir un peu plus de cet homme discret. Maintenant, chacun avait sa vie et elle ne jugeait personne. Elle n'était pas le centre du monde.

L'américaine se colla contre lui et glissa une cuisse entre celles de son presqu'amant d'un soir. Sa poitrine s'écrasa sur le torse sec de Hate et elle lui fit un bisou sur la joue.

"Salut Hate! De retour au Old Joe pour voir ta barmaid préférée?"

Elle se dégagea de lui et se dirigea vers le bar tout en lui faisant face. Elle dégaina des révolvers imagina et visa le cœur de l'homme avant de presser la détente et de souffler sur la fumée des canons brulants. Elle hurla pour se faire entendre.

"Tu viens par là? Je bosse."

Elle passa derrière le bar et lui désigna la selle qu'il connaissait déjà. Elle fut aussitôt accaparée par les filles qu'elle chassa en pestant gentiment.

"Noriko! Demande à Tama de venir changer le fût de blonde. Miyako, t'en met partout! Range moi tout ça, quelqu'un va se couper! Hari, le blond platine là-bas attend depuis que je suis partie, fonce!"

Elle servit ensuite deux pintes de bière et en déposa une devant Hate et trinqua avec lui.

"Qu'est-ce que tu deviens?"

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Prélude / Re : Un poulet en fuite ? Non? Ah bon (terminée)
« le: dimanche 11 septembre 2022, 18:42:07 »
Bienvenue à toi  :)

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Le parc et son sous-bois / Re : Le calme après la tempête [feat Lilly]
« le: lundi 05 septembre 2022, 21:54:24 »
Entreprenant, il ne se fit pas prier pour continuer ses investigations. Il avait basculer à ses côtés et débouclait la ceinture de la jeune femme en quête d'un trésor déjà brûlant. Lilly eut juste le temps de se dire qu'elle était réellement une salope qu'il l'investissait d'un doigt après l'avoir caressée doucement. Elle sentait qu'il recherchait son plaisir à elle, donc elle pouvait le qualifier de généreux ET intelligent. S'il l'avait attrapée par la nuque pour plonger sa tête entre ses cuisses, elle y aurait surement mit les dents même si parfois elle appréciait ce genre de traitement. Aussi elle nota l'effort de courtoisie et la tempérance qu'il s'infligea. Les dames d'abord diraient d'autres et à cet instant, l'adage convenait tout à fait. Elle se laissa aller, s'autorisant à s'adosser contre le dossier molletonné de la banquette et profita de cette séance de doigté improvisée. il savait s'y prendre et bien qu'il n'ai pas la douceur d'une femme, il s'en sortait bien. Lilly soupira d'aise, ondulant du bassin, jusqu'à ce qu'il se montre plus téméraire et introduise en elle un deuxième visiteur. Elle gémit et lâcha un petit rire cristallin pour marquer son approbation. De sa main libre, l'homme la pelotait comme s'il découvrait une paire de seins pour la première fois. Il lui arracha un grognement qui fit écho au plaisir qu'elle tirait de la situation. Elle ne pensait pas vraiment que cela irait aussi vite mais bon, le sang qui coulait dans ses veines n'était pas celui des Mormonts de l'Utah. Rien à foutre des Mormonts en fait! Lilly s'offrit une cavalcade toute sudiste et enfonça ses ongles profondément dans les poignets de l'homme quand il la fit venir.

Elle haletait à présent, son front teinté d'une très légère couche d'humidité. Elle était venue vite, emballée par l'interdit de la chose.  Elle s'effondra sur sr ses avant-bras, affalée sur le plateau de la table, reprenant ses esprits. Son orgasme avait été violent et elle aurait pu lui broyer les doigts tant elle s'était resserrée autour de lui. Elle murmura juste:

"Et on en était qu'à deux ...."

"Je peux entrer?"

La voix à l'extérieur du box la fit bondir et elle repoussa l'homme avant de rabaisser son top.

"Euh ouais!!"

C'est Noriko, l'une des barmaid qui fit son apparition.

"Excuse -moi mais on est vraiment au jus. T'es vraiment occupée ou tu peux venir nous aider?"

"J'arrive! Donne moi cinq minutes ok?"

"Ok, merci! Et désolée monsieur mais il n'y a pas meilleure que Lilly ici!"

Adorable! c'était dit avec tellement d'innocence ...

Le rideau refermé, Lilly bougea pour s'agenouiller sur la banquette à côté de Hate.

"J'espère que tu auras l'occasion de me dire d'où vient ton nom car il est étrange mais en attendant, laisse moi faire."

Il était évident que par retour de politesse, elle allait lui rendre la pareille. Elle mit cinq secondes à le libérer et sourit comme une goule devant un repas de chair fraîche. C'était là une sacrée belle queue. Cinq minutes, c'était court donc elle la saisit des deux mains et la branla sur toute la longueur. Elle y mit de l'entrain, de l'énergie et de l'ardeur, frottant d'un pouce la corolle sensible du gland gonflé à chaque remontée. Elle ne fut ni tendre ni aimante, juste terriblement sulfureuse et même vulgaire dans ce qu'elle osa lui murmurer à l'oreille. Personne d'humain ne pouvait se targuer de pouvoir résister à un traitement pareil aussi quand Hate fut au bord du raz de marée, Lilly attrapa d'une main des serviettes en papier sur la table et coiffa le sexe de ce réceptacle improvisé. Il s'y vida sans élégance et elle s'appliqua à bien l'essuyer sans perdre une goutte. Elle plia l'objet du crime en un petit paquet et le glissa dans sa poche avant de s'arranger et de se lever.

"Désolée mais je ne peux pas les laisser comme ça, elles vont ruiner mon bar ... je ne sais pas à quelle heure je vais finir alors ne m'attends pas. Maintenant ... si tu as envie de me revoir,tu sais où me trouver."

Coup d'un soir ou pas, cela avait été agréable. Lilly lui fit un petit au revoir de la main, un clin d'œil à damner à saint et laissa son regard peser sur l'entrejambe de son amant de quelques minutes, avant de disparaitre, happée par la foule.

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Le parc et son sous-bois / Re : Le calme après la tempête [feat Lilly]
« le: lundi 05 septembre 2022, 15:49:00 »
La température dans le box monta de quelques degrés quand l'homme approcha son visage de celui de Lilly. L'attitude de l'étranger passa du tout au tout alors qu'il prenait un air plus suspicieux, plus inquisiteur. De questionné, il passa à interrogateur et entra dans un petit jeu plutôt surprenant. Du jeu de rôle? Ah ... ok, si c'était son trip pourquoi pas? Chacun ses plaisirs et Lilly s'adaptait assez facilement aux fantaisies des autres. Elle ne vit donc aucun inconvénient à le suivre et prit son air de courtisane le plus coupable possible.

"Vous avez raison votre Honneur. J'œuvre à l'asservissement des hommes. Mon seul plaisir est la domination de ces êtres seulement mus par des instincts primaires. Je n'ai aucune moralité et j'obtiens toujours ce que je veux, quel qu'en soit le prix. Je m'attaque sans distinction aux riches comme aux nécessiteux, je ne suis regardante que sur ... leur marchandise. Vous rencontrer n'est que le fruit du hasard et je m'aperçois que j'étais dans l'erreur depuis le début. En vérité, j'aimerais que vous me dominiez pour que j'expie mes errements ..."

Elle ressemblait à cette courtisane vénitienne ayant affronté l'Inquisition en assumant son mode de vie au risque de perdre la sienne. Au "Old Joe", Lilly ne jouait pas sa vie mais diffusait une part de vérité dans ce qu'elle disait. Fort heureusement pour elle, l'homme qu'elle avait en face n'avait pas l'embonpoint d'un légat du pape d'une époque révolue et elle avait en tête qu'elle se soumettrait facilement à n'importe lequel de ses supplices. Justement il se faisait plus entreprenant, plus curieux à son sujet, explorant ses formes d'une main ferme mais d'un geste doux. Elle n'esquissa aucun mouvement ni ne frissonna. Si elle devait réagir à chaque fois qu'un homme cherchait à l'effleurer, elle n'arrêterait pas de hurler. Elle inclina légèrement la tête, cherchant dans le regard de son interlocuteur une faille à exploiter mais elle n'en trouva pas. Elle en fut rassurée. Quand on commençait ce genre de jeu, il fallait aller jusqu'au bout non? Le rideau était tiré, les isolant dans un cocon de sensualité. Comme il était facile de s'emballer en 2022 ... De leur proximité irradiait une attirance qui n'en portait pas encore le nom et fatalement, Lilly vint loger un genou entre les cuisses de l'étranger, permettant ainsi un premier contact entre son corps et l'intimité de l'homme. Par là même, elle lui permettait aussi de l'approcher du bout des doigts bien que le tissu rugueux du jean fasse office de bouclier indestructible. Il l'embrassa, doucement, avec tact et elle n'y répondit pas et quand il s'enhardit, elle ne fit que le strict minimum pour murmurer avec provocation.

"Je ne voudrais pas vous corrompre ..."

Il persistait dans sa curieuse analyse, la comparant à un assassin. Est-ce qu'il était aussi comme ça au lit?

Ses mains étaient chaudes et dégageaient une énergie positive et le contact sous sa poitrine la fit frémir. Le top de Lilly s'était partiellement relevé et la masse ronde de ses seins offrait un spectacle qui demandait bien plus encore.

"Non, pas de lames ... il ne reste qu'une place à vérifier maintenant ... mais ... généralement, je me fais peloter par des hommes dont je connais le nom."

Elle le saisit par le poignet et fit remonter sa main sur son sein pour qu'il puisse en mesurer toute la valeur.

"As tu un nom que je pourrais crier quand tu ..."

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Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: samedi 03 septembre 2022, 21:48:20 »
@Kaixiu Faudrait un peu de 9 dans tout ca

Dix...it mon voisin du dessus  :P

Et j'offre mon corps à @Hate [AJ] en guise de bienvenue!

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Le parc et son sous-bois / Re : Le calme après la tempête [feat Lilly]
« le: samedi 03 septembre 2022, 18:54:47 »
Comme il se dit, les yeux sont le miroir de l'âme. Et ce que Lilly lisait dans les yeux de l'étranger reflétait une sérénité et une profondeur à peine troublées par l'effet évident et voulu qu'elle provoquait sur lui. Cela lui plut car les hommes physiquement avenants mais avec l'esprit aussi creux qu'une mauvaise courge étaient des plaies dont il était difficile de se débarrasser. En vérité, cette inspection visuelle ne venait que confirmer son premier ressenti à son sujet. Elle savait qu'elle n'avait rien à craindre de lui, même s'ils devaient être seuls à nouveau. Les regards se quittèrent, comme deux  aimants d'un même pôle. Le sien fit un rapide tour de la salle, celui de l'homme descendit d'un cran pour se perdre ... ailleurs. Si ce genre d'étude la dérangeait, elle ne porterait pas ce genre de vêtements. Lilly avait le corps qui allait avec son caractère et de l'exposer tout comme d'être observée l'amusait plus qu'autre chose. Et puis, une barmaid sexy atteignait toujours son chiffre de la soirée.


"Oh ... et bien je n'ai pas la prétention d'être experte dans tous les domaines, mais au je ne refuse pas de m'essayer à ... tout."


Elle répondit du tac au tac, consciente des sous-entendus pouvant être imaginés mais lui comme elle étaient bien trop joueurs pour évoquer quelque chose de plus torride.


"Tu ne me déçois pas. Il y a derrière une simple bière tout un monde de goût et de saveurs à découvrir." Il semblait chercher un coin tranquille. "Va t'installer dans un box, j'arrive."


Elle l'observa de dos. Sa démarche était souple et sûre, confiante. Il était avare de mouvements inutiles et ses épaules solides étaient des points de repères auxquels s'accrocher ... Il fit tourner des têtes. A son passage quelques jeunes esseulées murmurèrent leur approbation, commentant ce quine pouvait être dit à voix haute. Lilly sourit et remplit de pintes de bière blonde à la tireuse, de la belge parce que les bières japonaises étaient dans leur majorité des échecs commerciaux à l'international. C'était au moins un domaine dans lequel les japonais n'avait pas rendu leur copie meilleure que l'originale. La brunette virevolta dans la foule pour atteindre son Don Juan. Dans ses mains, les pintes semblaient énormes et elle rit en les posant sur la table cirée en bois sombre.


"C'est pour éviter de mourir de soif ... Je reviens."


Elle alla jusqu'au comptoir des cuisines et s'y pencha pour appeler Tatsuki, le chef, et commander un burger/ frites pour son affamé d'invité et des snacks à grignoter pour elle. Sur le chemin du retour, elle fut intercepter par un trio de jeunes hommes bien allumés qui la serrèrent pour danser. Elle ondula parmi eux, évita tout contact poussé, leur sortit un compliment bateau, les remercia pour leur présence et parvint à s'extirper alors que l'un deux cherchait à la ceinturer par derrière pour corsé la danse. Il la suivit même jusqu'à la table et quand elle se glissa sur la banquette en cuir, face à l'inconnu, il bredouilla un truc nul et s'éclipsa.


"Maintenant, on boit!"


Elle trinqua virilement sa pinte contre la sienne, projetant de la mousse un peu partout et but une loooooooongue gorgée, passant ensuite sa langue sur sa lèvre supérieure pour en faire disparaitre sa moustache blanche. Dans le box, la lumière tamisée diffusait une ambiance doucereuse en contradiction avec les néons de la piste. 


"Je m'appelle Lilly, je suis américaine. Alors au risque de te décevoir, mes manières ne sont pas celles des japonais."


Elle reprenait ses mots. Elle s'envoya une deuxième looooongue gorgée et allait continuer quand une serveuse déguisée en pocahontas leur apporta la commande. Le burger était une monstruosité colossale qu'il était impossible de manger sans en mettre partout. Elle piocha dans le bol de snacksun truc à croquer et observa son voisin de table. Elle ne s'aventura pas à sucer le stick frit, cela aurait été de trop mais les plis de ses lèvres se levèrent quand elle y pensa. La petite étincelle dans son regard fit écho à sa pensée et elle secoua la tête pour chasser l'image qu'elle venait d'avoir. Le temps de replacer la mèche qui balayait son visage et elle prit appui des coudes sur la tables pour poser son menton dans ses mains. De l'extérieur du box, on pourrait croire un couple dont la fille, amoureuse transie, contemplerait son homme entrain de se nourrir pour combler ses attentes plus tard.


"Et toi? Ca t'arrive souvent de faire confiance à des inconnues et  les suivre jusque dans leur toile?"


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Le parc et son sous-bois / Re : Le calme après la tempête [feat Lilly]
« le: jeudi 01 septembre 2022, 16:01:27 »
L'homme eut la politesse de ne la regarder que dans les yeux. Aucun voile graveleux ne vint assombrir son regard et avant de se lever, il avait pris le temps de découvrir qui s'adressait à lui. Si certains s'en seraient réjouis, lui n'haussa même pas un sourcil alors que son nez se trouvait juste devant le ventre découvert de cette inconnue. Et même dans sa façon de s'exprimer, il optait pour la mesure et une certaine distance polie qu'arboraient entre elles les personnes intelligentes. Inviter ne veut pas dire coucher et un sourire ne signifie pas non plus une attirance irrésistible pour celui à qui il est destiné. Excellent point pour lui! Son attitude plait d'autant plus à Lilly. Son accent est charmant et si certains mots semblent lui échapper, il s'en sort bien de sorte qu'on pourrait le prendre pour un citoyen du commonwealth. Pas fataliste mais plutôt désintéressé, il refusa l'offre d'aller informer des faits la police locale. C'était sa décision et Lilly ne se permit aucun jugement. Et puis, pour les bonbons au gingembre, il avait raison, le goût était atroce mais elle n'avait que ça à ce moment-là, elle les avait récupéré au bar.

Elle fut heureuse qu'il accepte de l'accompagner. Elle aurait peut être été vexée du contraire, on ne refusait pas un verre avec Lilly en général. Ils marchèrent côte à côte sans se presser et les passants qu'ils croisèrent se demandaient ce que faisait ici ce joli couple d'étrangers. Le soleil venait de terminer sa course descendante et aussitôt, la lune s'était faite maitresse des cieux, nimbant le parc et la ville de sa lumière blanche. Ils parlèrent simplement, de choses accessibles sans trop tomber dans le personnel. Lilly n'avait rien a cacher sauf ... son adresse, son identité, ses mensurations, son code de carte bleue, ses goût en matière d'homme ... donc elle fit le tri dans ses réponses, sans mentir et s'aperçut que l'inconnu faisait de même. Elle en rit pour elle-même et fit juste un signe négatif de la tête quand elle perçut son regard interrogateur. Elle était plus loquace que lui mais après tout, il n'avait pas demandé à être là ni à subir un interrogatoire en règle, ce dont elle s'abstenait d'ailleurs. Ils restèrent donc flous quand à la situation de l'un et de l'autre même si le ton de Lilly était cordial et entrainant.

Une légère bise se leva au moment où ils atteignaient la rue et elle frissonna. Ils quittaient l'univers soyeux du jardin pour arpenter à présent une rue qui donna sur une avenue bruyante. La foule occupait les trottoirs. Il s'agissait de jeunes japonais sortis pour oublier la tension du quotidien partagée entre études et labeur. Ici pas de karaokés! Dans ce quartier, on buvait et on dansait. Le couple fut bousculé par des excités mais qui tous s'excusèrent, reprenant l'espace d'une seconde leur rigueur traditionnelle. Au milieu de ce troupeau humain, l'homme n'avait pas l'air d'être des plus à son aise mais ils arrivèrent vite à destination et le calvaire se termina.

Comme toute la ville, la façade travaillée du "Old Joe" croulait sous les néons. Vu de l'extérieur, le club ressemblait à un saloon avec sa porte battante et sa déco western. Néanmoins, à l'entrée, deux malabars en costumes rappelaient qu'ici, les débordements n'étaient pas tolérés. Lilly leur fit un petit signe amical auquel ils répondirent par un sourire tranchant avec leur sérieux. Lilly passait bien avec tout le monde. Dedans, un manager fonça vers elle.

"Salut Lilly! Tu as oublié quelque chose?"

"Non, vous me manquiez tous alors j'ai fait demi-tour et j'en profite pour amener un ami."


Un peu jaloux envers cet ami que Lilly semblait fréquenter en dehors du club, le manager le lorgna de la tête au pieds.

"Il faudra que tu me comptes parmi tes amis pour sortir un de ces quatre."

"Tu es mon chef et dans  ton pays, ça ne se fait pas. Aux states, tu connaitrais déjà l'odeur de mes draps."

L'autre rougit jusqu'à la racine des cheveux et bredouilla un truc inintelligible ... Ces étrangères étaient vraiment sans-gêne. Lilly lui fit un bisou sur la joue et lui murmura à l'oreille. L'homme sourit aussitôt et disparut ravi.

"Voilà le "Old Joe"! Je bosse ici! Si tu n'aimes pas c'est normal. Au Japon ils ont des idées très préconçues sur notre mode de vie. Leurs copies restent assez loufoques parfois, c'est le cas ici."

La salle était vaste et compartimentée en plusieurs secteurs, une zone libre pour les danseurs fous, un coin box discrets pour ceux voulant un minimum d'intimité et un autre où il était possible de commander de quoi grignoter. Il y avait aussi un stage pour les concerts ponctuels mais ce qui marquait le visiteur plus que tout, c'était le bar immense, en bois, superbe, derrière lequel s'acharnait une équipe de quatre jeunes compétents pour satisfaire la soif de la clientèle. Il y avait du monde ce soir et Lilly, après un coucou à sa team, passa derrière la bar, tout au bout au calme, et invita son compagnon du soir à s'installer en face d'elle sur une selle faisant office de tabouret.

Son côté à elle étant surélevé, elle se pencha devant lui et s'appuya sur ses coudes en lui tendant la carte.

"Je te fais ce que tu veux ..."

A comprendre et mettre au degré qu'on préférait que ce soit ...
Dans la salle, le DJ venait de lancer un cover de Californication des Red Hot Chili Peppers par un groupe nippon. C'était moyen ...


Le bar du "Old Joe"


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Le parc et son sous-bois / Re : Le calme après la tempête [feat Lilly]
« le: mercredi 31 août 2022, 20:31:35 »
Dans l’esprit de beaucoup, les mégalopoles japonaises représentaient le summum de la densité humaine au kilomètre carré. L’urbanisme monstrueux associé aux flambées technologiques pilonnait l’archipel nippon de gratte-ciel et de tours vitrées tous plus hauts les uns que les autres. Dans un sens, cette vision partiellement réduite de la réalité n’était pas tout à fait fausse et Seikusu n’échappait pas à la règle. Grande capitale régionale, la ville abritait des millions d’âmes à loger et effectivement, le béton et les matériaux modernes dominaient dans ce paysage moderne. Seulement, c’était oublié la traditionnelle affection des japonais pour les havres de paix illustrés par les innombrables temples et leurs jardins parsemant les quartiers populaires ou d’affaires, les parcs publics où des hordes de jardiniers s’affairaient à les rendre les plus harmonieux possibles, et enfin les endroits secrets préservés par les associations de quartiers comme des trésors à protéger.

Et c’est dans l’un de ces écrins de beauté végétale que Lilly se promenait. Elle avait découvert ce petit bijou de verdure par hasard en cherchant un itinéraire plus court entre son domicile et son boulot. A cette heure-ci alors que le soleil tirait sa révérence, les derniers rayons illuminaient les deux rangées de sakuras qui bordaient l’allée qu’elle arpentait le sourire aux lèvres. Les fleurs roses de ces oliviers japonais flamboyaient sous la lumière descendante et leurs effluves délicates semblaient combler l’atmosphère du crépuscule naissant.

Cela faisait plusieurs mois que Lilly avait trouvé un emploi dans le centre. Très animé, le centre de Seikusu regorgeait de débits de boissons adaptés à tous les styles de clientèle. Le « Old Joe » était l’un d’eux et se voulait une authentique copie d’un troquet du far west américain. Alors, pour le japonais ignorant, la décoration était sympa, l’ambiance rock, très stimulante, et l’idée principale très originale. Pour Lilly, native de ce far west en question, c’était plus un simulacre kitsch et cliché de ce qu’on pouvait voir dans les westerns modernes mais, sans la poussière, ni l’odeur âcre de la transpiration, ni les éternelles bagarres de saloons. Elle y travaillait comme barmaid et la carte était autrement plus fournie que le modèle d’origine proposant où whisky … où whisky. Les prix aussi étaient bien différents, le pouvoir d’achat du nippon moyen étant bien supérieur à celui du ricain équivalent. La clientèle aussi n’était pas la même. Ici, les fermiers de l’ouest avaient laissé la place à la jeunesse locale décomplexée mais aussi aux salarymen en quête d’évasion tout comme aux cadres d’entreprise avides de cocktails à la mode. Le « Old Joe » était réputé bien que personne n’eut été capable de dire qui était Joe, même le propriétaire actuel. Le personnel était soigneusement recruté et beaucoup des employés étaient étrangers, pour faire plus … réaliste. Lilly, avec sa gouaille et ses compétences, n’avait eu aucun mal à décrocher le poste de barmaid en chef après la défection du précédent. Elle avait le look, l’attitude et les manières de la tête-brûlée de Vegas et le patron l’avait trouvée très IN … Tant mieux … Elle côtoyait des australiens et des néo-zélandais qui faisaient semblant de laisser trainer leur accent comme de bons texans. Elle parlait anglais au bar et les japonais adoraient ça donc elle n’avait pas la contrainte de la langue à maitriser.

Aujourd’hui, elle avait travaillé de jour et retournait chez elle après de longues heures de taf. Pas pressée de rentrer chez elle, à quelques rues de là, elle avait choisi de passer par cet endroit qu’elle aimait pour sa beauté féerique. D’ordinaire, tout y était calme et elle s’asseyait sur un banc pour contempler ces arbres presque devenus un symbole national.

Elle flânait tranquillement, il faisait bon. Vêtue de son jean court et de son top tout aussi court, elle avait son petit sac à dos vissé à ses épaules et avançait au ralenti. Pour elle, tout allait bien depuis son arrivée dans le pays. D’abord touriste curieuse, elle avait réussi par miracle à transformer son visa touristique en visa de travail sans passer par la case retour à la maison. Le Japon, c’était chouette mais le Japon, c’était aussi très cher et ses économies avaient très vite protesté d’où la nécessité de bosser.

A présent, elle pouvait respirer et avait pu louer un petit (très petit) studio pour elle toute seule !

Le visa avait une durée de deux ans et elle ne comptait pas rentrer avant. C’est donc tout heureuse qu’elle déambulait en profitant de sa vie.

« Ne me touche pas connard ! …….. »

Argh ! Difficile retour à la réalité ! Lilly s’arrêta à bonne distance d’un mastodonte aussi laid qu’il était vulgaire. Elle en voyait de temps en temps de ces parasites qui polluaient les rues de la ville en jouant les durs. Les vrais yakuzas évitaient ce genre de débilités, ils jouaient dans une ligue bien supérieure, c’est ce qu’on lui avait expliqué. Ce crétin là était une petite frappe qui n’avait que son physique pour impressionné et rien d’autre. Face à lui, sa victime, que l’américaine ne voyait pas, n’avait pas l’air de faire le poids. Le gros lourd s’emballait et devenait virulent et Lilly fit glisser son sac de son épaule pour y prendre sa bombe au poivre. Alors, elle n’était ni une combattante confirmée ni une super-héroïne, mais habituée aux cowboys de son Nevada et à leur alcoolisme, elle savait distribuer des pains quand ça s’avérait vraiment nécessaire. Ça ne se voyait pas mais elle avait d’ailleurs eu le nez cassé lors d’une baston mémorable où elle n’avait pas été la dernière à finir au poste du sheriff à Vegas.

Elle n’était plus qu’à quelques mètres quand la situation se tassa, sans blessés, sauf peut-être l’orgueil de la victime de cette agression injuste. le veau s'en alla en grognant, fier de son impressionnante supériorité et Lilly put enfin voir celui qui avait fait les frais de sa connerie.

Oh? Beau gosse ...

Quand on est barmaid, on apprend très vite à reconnaitre les gens. Et cet étranger là n'aurait surement pas eu besoin d'elle pour s'en sortir tout seul. Sans avoir l'air d'un prédateur, il se dégageait de lui une aura à peine perceptible de danger. Peut être cela venait-il du regard sombre ou bien de l'attitude souple et délié indiquant une réactivité explosive? Qu'importe, il avait eu l'intelligence de ne pas envenimer la situation. Pour un étranger, il était facile de se faire expulser du pays  par les autorités japonaises et sans le connaitre, Lilly se dit que ce serait dommage pour lui. Elle finit de s'approcher en rangeant sa bombinette alors qu'il s'asseyait, un peu blasé. Elle aurait dû le laisser là mais son naturel sympa lui fit faire ce qu'elle ne voulait pas. Elle s'exprima en anglais, peut être qu'il la comprendrait?

"Hi! Je ne fume pas, je vous aurais proposé une cigarette ... mais par contre j'ai des supers bonbons au gingembre qui devraient vous redonner le sourire."

Elle se tenait debout devant lui et put l'observer de plus près.

Oui ... un beau gosse.

Elle regarda à gauche, puis à droite, des passants arrivaient lentement des deux côtés, elle ne risquait rien.

"J'admire votre réserve, je l'aurais claqué ce connard, avant de m'enfuir. Vous voulez porter plainte? il y a un commissariat tout proche, sinon je peux faire demi tour et je vous emmène boire un cocktail comme vous n'en avez jamais bu."

Autant mêler l'agréable à l'agréable. De toute manière, elle n'avait rien de prévu ce soir alors changer son ordinaire du japonais sympathique mais ivre et collant pour un bel inconnu lui allait tout à fait. Et elle n'avait aucune arrière pensée, elle était juste de bonne humeur.


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Centre-ville de Seikusu / Re : Entretien particulier [PV Lilly]
« le: mardi 30 août 2022, 14:37:56 »
Lilly venait de prendre une douche froide, glaciale même. Dans son pays, ses arguments auraient fait mouche mais ici, il semblait que rien ne fonctionne comme ce qu'elle connaissait. Des types louches voire dangereux, elle en avait fréquenté mais celui qui lui faisait face et qui avait réponse à tout avait tout l'air du méga méchant de série B, mais en bien réel. La jeune américaine se dit qu'elle avait peut être fait une connerie en entrant ici. Elle et son foutu caractère, toujours à ramener sa gueule, aurait mieux dû plier bagage quand il était encore temps et rentrer chez elle.

Dans sa poche, son Samsung vibra et elle y jeta un bref coup d'œil. Pour bien l'achever, sa banque lui envoyait un avertissement lui signifiant la fin de son crédit utilisable. Donc en bref, il ne lui restait vraiment plus grand chose. Devant elle, les types la matait, goguenards, sans pitié, comme des hyènes regardant une antilope fragile incapable de s'enfuir. Mais au moins le seul qui s'exprimait clairement, sans rien cacher, était leur chef. Il disait les choses simplement, comme elles devaient être, sans animosité. Il l'avait dit: son club, ses règles.

Aussi, Lilly n'eut d'autre choix que de prendre une décision rapide. Après tout, quoi qu'elle fasse, personne ne la connaissait ici et sa réputation ne serait pas ternie par ce qu'elle s'apprêtait à dire. La brunette inspira un bon coup et hocha la tête en signe d'assentiment. Bon ... elle pourrait considérer ça comme un coup d'un soir, elle était une habituée des relations sans lendemains donc ... elle n'en mourrait pas.

Lilly fit donc un pas en arrière et suivant la musique en sourdine, exécuta un show pour le plus grand bonheur de tous. Danser, elle savait faire, et émoustiller les hommes aussi. C'était dans son naturel. Elle se déhancha au rythme des percussions et parvint à ôter son top comme une stripteaseuse professionnelle. Elle ne portait pas de soutien gorge et sa poitrine orgueilleuse jaillit de son cocon sans perdre plus d'un centimètre. Avoir des gros seins avait des avantages mais si c'était pour qu'ils tombent dès qu'ils étaient libérés ... non, pas avec elle. Sa poitrine était ferme et naturelle et il lui faudrait passer de nombreuses années avant qu'elle ne se ramollisse. Lilly creusait son ventre, virevoltait. Ses Converse avaient volé depuis longtemps et elle fit glisser son jean le long de ses jambes fuselées en jouant du cul, promettant des plaisirs très suggestifs.

Ne portant plus que sa culotte, elle cessa son show avant de leur lancer.

"La suite lui est réservée."

Elle pointait le colosse blond du doigt, se demandant quelle taille sa queue pouvait bien faire.

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Prélude / Re : Hate, le Voyageur [Vanéalidé !]
« le: mardi 30 août 2022, 11:20:41 »
Bienvenue! Elle est extra cette fiche :) Amano Jyaku, ça me rappelle quelque chose ... Il me semble qu'il avait une sœur craquante non? :)

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Centre-ville de Seikusu / Re : Entretien particulier [PV Lilly]
« le: lundi 08 août 2022, 23:34:36 »
Dans quel bordel elle avait encore mis les pieds. Au lieu de la fermer et de voir comment se passeraient les choses, il avait fallu qu'elle déboule avec ses gros sabots et irrite le type qui tenait les rênes. Elle venait de perdre sa mise et les dernières économies qui lui restaient et elle se retrouvait dans une situation ... de merde. Dur dur de faire demi-tour après être entrée dans ce club. Si elle ressortait, c'était les poches vides. Les commentaires fusaient, surement portés sur le cul. De toute manière il ne fallait pas attendre grand chose d'autre de ces gars.

Un des types lui traduisit ce qui était plus ou moins évident. Pas marrants les gars, pas étonnant que l'ambiance soit plombée, ils auraient pas mal à apprendre question marketing ... et management! Elle? A poil? Devant tous ces gus, pas moyen! non pas qu'elle s'en offusque, il lui était déjà arrivé de faire quelques extras non prévus dans ses contrats mais maintenant qu'ils la regardaient, goguenards, en se foutant de sa gueule, autant qu'ils se préparent la main droite pour une branlette. Le seul qui valait le coup, c'était le boss, le reste, ça ne valait rien. Ce n'était pas les sbires qui recrutaient, c'était les patrons. Bien sûr elle aurait pu aller voir ailleurs mais sans visa spécifique, pas de boulot.

"Jusqu'à preuve du contraire, y'en a qu'une qui sait jouer au poker par ici. Si vous avez besoin de gruger pour vous faire une "gaijin", je trouve ça naze, et pas impressionnant. Et puisqu'on en est là, j'imagine que jamais un seul d'entre vous n'a eu les couilles d'essayer de gagner contre lui?"

Elle désigna le grand blond du doigt. Il était balèze, ok. Il en imposait, ok. Il avait pas l'air commode, ok. Mais elle espérait qu'au moins il reconnaisse qu'elle avait plus dans le futal que les mecs assis autour de cette table.

"Vous pouvez la ramener avec moi, c'est facile, mais je crois pas qu'y en ai un parmi vous qui ait déjà oser lui dire que cet établissement tourne pas comme il pourrait. Et toi là, t'avais aussi un full mais tu t'es couché, tu balisais?

Elle posait la question à un type pas discret dont elle avait vu le jeu.

"Moi je viens juste là pour un job, pas pour envahir ton royaume. Tes serveuses, elles sont molles, y'a pas d'ambiance et tu perds du fric. En deux mois, rien qu'avec mon petit cul ... et ma gueule de gaijin ... t'augmentes ton chiffre de 20 pour cent."

Elle y allait fort mais quitte à se faire péter la gueule, elle disait au moins ce qu'elle avait à dire. Les types autour de la table tiraient la gueule. C'est sûr qu'entre une nippone toute coincée et Lilly, il y avait un monde de différence.

"Et puis si y'en a un ici qui veut voir mes nibards, va falloir payer cher. Je suis barmaid pas une pute."

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