Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Alicia Karpova

Pages: 1 2 [3]
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Le coin du chalant / Re : F, 22, ttbm, cherche tout et n'importe quoi
« le: mardi 05 juillet 2022, 21:42:14 »
Je suis toujours libre vous savez ;-;

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Centre-ville de Seikusu / Re : Feel my power ! [PV. ALICIA]
« le: mardi 05 juillet 2022, 17:36:39 »
Gwen me regardait avec un œil nouveau maintenant qu’elle avait compris que je n’allais ni la dénoncer, ni la pourrir, ni même lui voler son argent. Enfin, voler...on se comprend. Mieux encore, elle semblait s’être ouverte un peu, ce qui se ressentait dans ses paroles, son attitude, le ton de sa voix. « Je ne t’en veux pas. Tout ce que je te demande, c’est de ne plus venir me piquer mes affaires, d’accord ? » Mon ton aussi avait changé, plus léger, presque guilleret. C’est amusant, j’avais l’impression d’avoir fait ma bonne action du jour en lui laissant cet argent, alors que le concept même de charité chrétienne ne faisait pas vraiment partie de ma culture.

Dans le salon, c’était un véritable festin de roi qui nous était présentait. Nouilles, bières, bœuf, tofu, se battaient pour trouver difficilement une place sur la petite table basse, absolument pas prévue pour accueillir tant de bouffe sur son plateau. « Eh bien ! Ce n’est pas chez moi que je mange de tels repas... » C’était à moitié vrai. La cuisine n’était pas mon passe-temps favori, et si j’essayais de mettre le prix pour bien manger, ce qui était nécessaire pour garder une bonne condition physique, les résultats n’étaient pas toujours fameux. Ce qui se trouvait devant moi, c’était l’exact opposé. Des produits à bas prix, certes, mais préparés comme il fallait, et présenté de manière sympathique, à la bonne franquette. Je n’ai au final pas osé leur dire que ce qu’ils avaient préparé pour trois représentait peu ou prou un repas moyen pour moi, trop touchée que j’étais par l’effort que le garçon avait déployé pour que je me sente bien accueillie.

A table, c’était lui aussi qui s’occupait de l’ambiance à table. Ce mec avait de la gouaille, de l’humour et du répondant. Si certains perdaient pied et s’enfonçaient dans la morosité à cause de leur handicap, lui, il en avait fait une force. La relation entre Gwen et lui était vraiment fusionnelle, faite de petites gestes attentionnés. Ses questions ne me dérangeaient pas outre mesure, mais je n’avais pas le temps de répondre que déjà notre voleuse le recadrait, me renseignant au passage sur son prénom que je n’avais pas osé demander pour ne pas avoir l’air con, puis il lui répondait du tac au tac dans un véritable jeu de tennis verbal aussi déroutant qu’amusant. Quand enfin je pus en placer une, ce fut pour répondre au plus de questions possibles dans le peu de temps qui m’était imparti.

« Ça me dérange pas du tout ce genre de questions, ne vous inquiétez pas ! J’ai l’habitude qu’on me regarde, que mon physique intrigue, alors je suis rodée. En fait, déjà petite, j’étais plus grande et plus large que tous mes camarades, filles ou garçons. Je me suis mise à l’haltérophilie à l’adolescence, c’est devenu ma passion, puis mon métier. Je vis de ça maintenant, entre les récompenses des championnats et les contrats de sponsoring. C’est un peu comme un rêve qui s’est réalisé. »

J’avais des étoiles dans les yeux dès que je parlais de mon sport, ce qui peut paraître étrange pour les non-initiés. Quel plaisir peut-on trouver à soulever des poids monstrueux ? C’étaient ce dépassement de soi, les progrès que l’on fait quotidiennement, mois après mois, année après année, les regards admiratifs des amateurs, qui me motivaient à continuer malgré la douleur, l’effort, l’énergie et le temps que ma passion me prenait. Ce furent les dips que Kaito enchaîna dans son fauteuil qui me tirèrent de ma rêverie éveillée. C’est qu’il se débrouillait bien !

« On s’est rencontrées à la salle, il n’y a pas longtemps, et on s’est tout de suite bien entendues. Elle m’a amenée ici pour...pour me montrer son matériel de varappe ! Je m’y intéresse depuis quelques mois et je cherchais quelqu’un pour me faire découvrir un peu le monde de l’escalade. Je serais très heureuse d’accompagner Gwen, si elle a besoin qu’on l’assure c’est un bon travail pour moi ! »

Mon regard se tourna vers la jeune femme qui semblait fulminer intérieurement. Je tenais là ma petit vengeance personnelle. Tu étais entrée dans ma chambre sans me demander mon avis ? Eh bien moi je vais rentrer dans ta vie, que tu le veuille ou non.

« Et si tu veux, Gwen, je peux aussi t’initier au monde de l’haltérophilie, même si j’imagine que c’est un peu moins intéressant à première vue. »

Je posai mes couverts après avoir fini mon assiette. Pour être totalement transparente, j’avais encore faim après ce qui était l’équivalent d’une entrée pour moi, mais je n’allais pas non plus chiper dans leurs réserves après m’être déjà invitée chez eux. Je tournai à nouveau la tête vers Gwen et plongeai mon regard dans ses grands yeux bleus. Elle avait un très joli visage et un corps au diapason. L’image de sa poitrine nue dans les vestiaires me revint immédiatement à l’esprit et immédiatement je sentis l’afflux sanguin irriguer mon membre. Dans cette douche, juste elle et moi, elle était à ma merci. J’aurais pu lui faire tout ce que je voulais, sans qu’elle n’ose appeler à l’aide. Mais...mais non. Ce n’était pas moi, ça. Jamais je n’aurais été capable d’infliger ça à quelqu’un, même à cette fille au corps de rêve qui s’était infiltrée chez moi et m’avait volé mes affaires. Il fallait que j’arrête de penser à ce genre de saloperies, et que je fasse redescendre cette érection naissante.

« Je viens de penser à quelque chose, d’ailleurs ! Si tu veux, je peux te payer pour que tu me donnes des cours d’escalade. Ce serait donnant-donnant. Tu serais d’accord ? »

Il fallait vraiment que je débande. De la façon dont je me tenais, ce n’était pas encore visible, mais dans ce short trop moulant, je ne pouvais pas me cacher bien longtemps...

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Centre-ville de Seikusu / Re : Feel my power ! [PV. ALICIA]
« le: dimanche 03 juillet 2022, 19:32:00 »
Le trajet ne se fit pas dans la meilleure des ambiances. Celle-ci était même plutôt délétère, entre mon énervement qui cachait un état de stress assez intense, car ce n’est pas tous les jours que tu vas chez la fille qui t’as cambriolée peu de temps auparavant, et le mutisme de celle-ci, au demeurant compréhensible. Alors que nous arrivions dans le quartier le moins agréable de la ville, elle daigna enfin me répondre, m’avouant qu’elle avait agi seule et qu’elle n’avait pas réellement repéré mon appartement auparavant. Cette nuit-là, j’avais juste joué de malchance. Et maintenant que j’y repensais, un cambrioleur professionnel ne m’aurait jamais laissée le chasser de la sorte. Il m’aurait sans doute pointé un flingue sur le tronche, et serait parti avec la télé, le pc, les trophées et peut-être même la baignoire.

Nous sommes arrivées à peine une minute plus tard, dans l’une des ruelles les plus tristes du quartier, de la ville, peut-être même du pays entier. Des vieilles bicoques en brique rouges qui me rappelait un vieux voyage à Liverpool durant mon enfance faisaient faces à des barres d’immeubles aux façades noires de crasses dont les petites fenêtres ne devaient plus laisser passer beaucoup de luminosité. L’agencement urbain réussissait l’exploit, en coupant la majorité de la lumière du soleil, de rendre l’atmosphère encore plus sombre et malsaine que ce que la pauvreté et la réputation du quartier en faisaient déjà. J’avais un pincement au cœur en voyant le bâtiment décrépi devant lequel on venait de se garer, sans doute celui où ma nouvelle « amie » habitait.

Celle-ci sauta agilement par dessus la portière, sans que je n’ait le temps de l’engueuler pour ça ; de toute façon, elle n’avait pas laissé de traces de chaussures sur les garnitures ou la peinture. Une bande de racailles s’approchaient de nous avec un air agressif, le genre de types qui mettaient mon calme à rude épreuve et manquaient à chaque fois de briser ma longue série de bientôt vingt-deux ans sans bagarre. Ils portaient sur eux, sur leur allure, sur leur visage, dans leur voix l’agressivité des petites frappes que l’on ne croisait qu’ici. Avant même que je ne puisse répondre aux piques de leur leader, Gwen (c’était donc ça son nom, heureusement que l’autre con venait de le dire sinon j’aurais pas deviné) le moucha avec une répartie qui montrait, heureusement ou malheureusement, qu’elle avait l’habitude de ce genre d’interactions sociales.

Une fois débarrassées de ces parasites, elle m’amena dans le hall d’un immeuble qui sentait, dans l’ordre : l’humidité, la crasse, le chien, et la pisse. Le cocktail de fragrances me prit immédiatement au nez, me donnant des nausées que j’avais bien de la peine à cacher. Je passais à deux doigts de marcher dans un trésor, avant d’admirer Gwen faire montre de toute sa délicatesse en houspillant le responsable de la créature propriétaire du sus-dit trésor.

On s’arrêta enfin au cinquième étage, où une porte s’ouvrit sur un garçon d’un âge similaire à la jeune femme, au sourire chaleureux et à la bonne humeur communicative malgré son handicap bien visible. Il paraissait heureux de voir de la compagnie, à l’exact inverse de la cambrioleuse qui, elle, semblait plutôt tenir le rôle du chien de garde de la maisonnée. De la relation entre les deux se dégageait une infinie tendresse, de celles qui réchauffent le cœur quand on en est spectateur, et peut-être un peu plus que cela, ce qui m’attrista un peu. C’est qu’elle était jolie, et que je suis vraiment du genre à m’inventer rapidement des scenarii…

« Alicia, enchantée. On vient pour...euh... »

Je venais certes de la sauver, où du moins de la sortir de l’embarras, maintenant c’était à son tour de me rendre la pareille, ce qu’elle fit sans sourciller. Elle devait avoir l’habitude de tricoter pour se sortir des situations compliquées, même si le regard de son...ami semblait lui dire qu’il n’était pas duper et qu’elle devait s’attendre à un interrogatoire en bonne et dû forme une fois que je serais partie. En tout cas, elle ne me laissa pas le temps de discute que déjà elle me prenait la main (bon point) pour me faire traverser un appartement bien moins vétuste que le reste de l’immeuble (bon point n°2) jusqu’à sa chambre.

Installée sur un lit sans aucune autre forme de procès, je détaillais la déco, ou plutôt l’absence totale de déco, pendant qu’elle fouillait dans ses tiroirs. Il n’y avait rien dans cette pièce pour égayer l’ambiance, uniquement de l’utile et du fonctionnel. Dans un coin, du matériel de varappe occupait une bonne partie de l’espace, plein de cordes, harnais, mousquetons et autres piquets qui avaient tous servi encore récemment. Ainsi, madame pratiquait l’escalade ? En tout cas, ce n’était pas à Seikusu qu’elle pouvait trouver les meilleurs murs, au vu du relief inexistant de la ville côtière. Elle me coupa bien vite en me tendant une somme ridicule dans sa paume ouverte.

« Tu...te fous de moi ? » Je clignais des yeux en regardant les rares billets et piecettes qui se bousculaient. « Soit tu essayes de m’avoir, soit celui qui t’as racheté le tout s’est littéralement foutu de ta gueule. C’était peut-être pas grand-chose, mais je pense que deux montres Tissot, un bracelet en argent, un pendentif en ambre, une Game Boy Advance et deux trois autres conneries, dans le premier mont-de-piété qui passe j’en tire dix fois plus. » Je ne pouvais m’empêcher de soupirer. Si d’un côté je restais passablement énervée, je commençais tout doucement à comprendre la situation de Gwen. Pendant une poignée de seconde, mes yeux restèrent rivés sur le minuscule pactole, alors que je cogitais. Enfin, dans un nouveau soupir, je pris sa petite main dans la mienne, et referma ses doigts sur ces quelques yens qui auraient dû me revenir.

« J’en ai pas besoin. J’avais un tiroir à babioles, dans lequel j’avais fourré tous ces objets. J’avais pour projet de les revendre, mais je ne l’ai jamais fait. Ce n’était pas parce que j’y étais attaché, mais juste parce que j’avais la flemme. On va dire que c’est ma punition pour avoir été une grosse flemmarde. Garde ça, c’est pas grand-chose mais tu en as beaucoup plus besoin que moi. Par contre, ça... » Je pris du bout des doigts la médaille, sur laquelle je posais un regard nostalgique. « J’avais quinze ans quand je l’ai gagnée. Pas la toute première, mais la plus importante. Mon premier titre de championne du Japon. Depuis, je les ai tous remportés. Sept, d’affilée. Mais celle-ci reste la plus importante. » Pour la première fois, je m’ouvrais un peu à l’inconnue. Mieux encore, je lui offrais un léger sourire. « C’est en haltérophilie, hein, mais ça, je suppose que tu le savais déjà ! »

La discussion n’eut pas l’occasion d’aller plus loin, la voix du garçon nous appelant depuis la pièce principale. Je déposais une petite tape réconfortante sur l’épaule de Gwen, avant de me lever et de l’inviter à faire de même. « Je crois que ton ami n’a pas envie que je te laisse tout de suite tranquille. Allons le voir. »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Feel my power ! [PV. ALICIA]
« le: vendredi 01 juillet 2022, 19:39:35 »
L’aveu de culpabilité de la part de la cambrioleuse me soulagea d’un poids, comme si ces quelques mots arrangeaient d’un coup de baguette magique cette situation compliquée. Mieux encore, elle faisait amende honorable et allait jusqu’à proposer de me rembourser. En réalité, les quelques babioles qu’elle m’avait volées n’avaient pas énormément de valeur, alors je me foutais un peu de la quantité de fric qu’elle allait me rendre. Ce fut plutôt la démarche et l’honnêteté qui s’en dégageait qui me touchèrent. J’imaginais bien que si elle se contentait de ce genre de larcins, c’est qu’elle devait avoir besoin de thune. En tout cas, elle avait bien remarqué que mon regard était irrémédiablement attiré vers sa poitrine généreuse, et se l’était cachée en réponse tout en fronçant les sourcils dans un angle que les miens n’étaient pas capables de prendre.

« Si je te regardais tout à l’heure, c’est parce que je t’avais reconnue et que je voulais pas que tu t’échappe, pas à cause de tes...de ta...euuuuh... »

Ouais, non, j’allais pas non plus lui avouer directement qu’il était possible qu’en même temps que je la surveillais, je me rinçais un peu l’œil. A la place, je préférais bégayer, rougir encore un peu plus et ne pas finir ma phrase. Pour autant, j’essayais de garder un peu de consistance, de continuer à la toiser de mon mètre quatre-vingt quatre, de lui imposer toute ma présence physique, à défaut d’être aussi impressionnante psychologiquement.

« Et qu’est ce qui me prouve que tu vas pas t’enfuir dès que la porte sera ouverte, mh ? »

J’avais beau lui faire relativement confiance, et déceler en elle beaucoup d’honnêteté, je n’étais pas encore prête à baisser totalement ma garde.

« Ce qu’on va faire, c’est que tu vas m’amener chez toi, et que tu vas me rembourser, à défaut de pouvoir retrouver ce qui est à moi. C’est compris ? »

Je me retournai, et en me hissant sur la pointe des pieds, je vérifiais par dessus la paroi de la douche que personne n’était entré dans le vestiaire entre temps. Heureusement, il était toujours vide. Je n’avais pas envie que quelqu’un nous surprenne en train de sortir ensemble des douches, ne se fasse des films, et que de fil en aiguille la totalité de la salle ne s’imagine que je couchais avec cette...fille dont je ne connaissais même pas le nom.

Dans un claquement métallique, je débloquai le loquet, et je laissai la jeune femme retourner à son casier pour se rhabiller. Celle-ci me demanda s’il elle pouvait se doucher, mais en grande méchante que j’étais (ou que j’essayais d’être), je lui répondis du tac au tac, avec le peu d’autorité que j’arrivais à retransmettre via ma voix, qu’elle aurait bien le temps de se laver de ses péchés une fois qu’elle se serait rachetée, ou quelque chose comme ça.

Alors une fois sa poitrine recouverte, et ses fringues trempées de sueur remplacées par d’autres moins odorantes, il fut temps de retourner au parking, non sans un petit crochet par la machine que j’avais maltraitée quelques minutes auparavant pour reprendre mon shaker et ma serviette. Un autre mec avec des gros muscles tout partout s’y était installé, essaya avec une confiance débordante de mettre en branle la machinerie pour soulever la quantité insensée de poids que j’y avais rajoutée...puis échoua lamentablement, rien ne bougeant ne serait-ce que d’un millimètre malgré ses efforts apparemment surhumains, ce qui me remplit d’une satisfaction dont je n’aurais pas du être fière.

Sur le parking, la cambrioleuse me regarda, attendant de voir dans quel véhicule j’allais l’embarquer. Comme tout le monde, elle s’attendait sans doute à une berline plutôt spacieuse, ou un petit SUV, en tout cas une voiture adaptée à ma carrure. Comme tout le monde, elle cligna des yeux, sans véritablement comprendre, lorsque je glissai ma clé dans la serrure d’un minuscule cabriolet Suzuki rouge des années quatre-vingt-dix, en parfait état, le genre de roadster adorable dans laquelle on trouve d’habitude les gens branchés des beaux quartiers, les amateurs d’automobile ou les collectionneurs de bizarreries.

A l’intérieur de l’habitacle, je devais occuper quelque chose comme les trois quarts de l’espace disponible, ne laissant que des miettes à ma copilote d’infortune, qui n’avait pas intérêt à se plaindre sous peine de subir mon regard le plus noir (gris foncé donc, on y revient). Ma voiture, c’était ma première, et c’était mon premier investissement d’adulte, dont je n’avais absolument l’intention de me séparer. En tournant la clé dans le barillet, le moteur rikiki s’ébroua dans un vrombissement de crécelle, pas du genre qui impressionne la galerie, mais plutôt celui qui donne la banane, du démarrage jusqu’à la fin du trajet.

Je la laissai m’indiquer le trajet, les cheveux aux vents, la capote jetée derrière les sièges, dans la folie bruyante du centre-ville. Sans surprise, on suivait la route menant vers le quartier de la Toussaint, pas le plus reluisant de Seikusu. Désormais loin du vacarme des voitures et des animations, nous pouvions discuter tranquillement...du moins, je pouvais l’assaillir de questions.

« Bon, du coup, pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu es venue me cambrioler, pourquoi chez moi en particulier, alors que je n’avais rien de vraiment intéressant ? Tu es seule ou il y a des gens qui t’aident...tu fais partie d’un groupe, un gang, je sais pas ? »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Feel my power ! [PV. ALICIA]
« le: vendredi 01 juillet 2022, 00:46:36 »
J’aimerais bien dire que dès que j’ai aperçu ce visage, à seulement quelques mètres de moi, vivotant comme si de rien n’était, je l’ai reconnu tout de suite. J’aimerais bien dire que mon sang ne fit qu’un tour, que je fonçai droit vers elle en fendant la foule des sportifs comme s’ils n’étaient que des fétus de paille, me dirigeant à sa rencontre d’un pas vif et déterminé. J’aimerais bien que je lui ai tapoté l’épaule, qu’en se retournant elle me reconnut, prit peur devant mon air belliqueux, me rendit mes biens avant de filer la queue entre les jambes sous les huées de la salle toute entière.

Oui, j’aimerais bien le dire. Mais ce ne serait qu’un tissu de mensonge, la réalité étant toute autre. En effet, ce visage me marqua, mais je n’étais pas certaine qu’il s’agissait bien de celui de ma cambrioleuse. Ce ne fut qu’après quelques minutes à l’observer que j’en eut la certitude. Déjà, toutes ces plaies, coupures et entailles sur la totalité de son faciès ne pouvaient être que les conséquences directes de sa chute dans le buisson. Ensuite, dès qu’elle commença à enchaîner les tractions, il apparut très clairement que cette fille n’était pas une débutante. L’agilité et l’apparente aisance de ses mouvements témoignaient d’une certaine habitude dans l’exercice. Son agilité, c’était bel et bien ce que je retenais de notre petit affrontement ayant tourné en ma défaveur. Dès lors, pour moi, c’était plié : la coupable était devant moi.

J’en étais certaine, certes, mais il subsistait un problème majeur. Comment aller l’aborder ? Qu’est ce que j’allais lui dire ? J’étais certes passablement énervée, mais pas assez pour aller la houspiller et la secouer jusqu’à ce qu’elle confesse son crime. Du coup, je la regardais, avec un regard méchant j’imagine, ou alors juste un regard un peu perdu, sans savoir quoi faire. Bien sûr, elle finit par me remarquer, et répondit à mon regard peut-être un peu méchant par un qui l’était encore plus, un qui me disait clairement « Si tu continues à me mater comme ça, je t’égorge ». Personnellement, n’ayant pas trop envie de me faire égorger du regard, je décidai courageusement de baisser les yeux et de faire ce que je fais de mieux : soulever des poids.

Mais je n’arrivais pas à me concentrer. Mon esprit restait focalisé sur cette fille qui me narguait sans même s’en rendre compte, par sa simple présence devant mes yeux. Des poids d’entraînement qui n’étaient d’habitude que de simples formalités me paraissaient deux fois plus lourds qu’à l’accoutumée, et bien vite, je compris que cela ne servait à rien de continuer. Je pris une grande lampée de mon shaker protéiné, avant de me diriger vers une machine pour travailler les trapèzes, choisie en grande partie parce qu’elle me permettait de continuer à jeter de temps en temps de petits coups d’œil à ma voleuse. L’appareil venait d’être libéré par un bodybuilder qui admirait ses gros muscles dans l’immense miroir qui recouvrait le mur du fond. Du coup je rajoutai quelques kilos pour rajouter un peu de difficulté à l’exercice, et commençait mes séries. La jeune femme m’avait à nouveau repérée, et continuait à me lancer de petits regards meurtriers de temps en temps. 

Pour éviter d’affronter ces yeux qui me fusillaient, je fermais les yeux le temps de mes répétitions, comme si je me concentrais, comme si elles étaient difficiles, ce qui était totalement faux. Alors que j’allais terminer la quatrième, une voix féminine mais assurée me parvint dans l’oreille droite, directement depuis ma zone de confort. "Hey! Ca ss fait pas de regarder les gens comme tu le fais!" C’était bien évidemment l’ignoble criminelle qui venait me narguer après avoir terminé son entraînement. Il était temps pour moi d’agir, c’était maintenant ou jamais. Laissant ma serviette et mon shaker à moitié plein sur place, je la suivis jusqu’aux vestiaires.

Là, comme si de rien n’était, elle commençait à se déchausser et à se dévêtir. Dans l’encadrure de la porte, sans qu’elle ne m’ait repérée, je l’observais. Coup d’œil à droite, à gauche. Personne. Sans réfléchir, guidée par un semblant de rage et de désir de vengeance, je m’approchais discrètement d’elle jusqu’à ce qu’elle soit à ma portée. Ma main se plaqua devant sa bouche, plutôt délicatement pour être tout à fait honnête, et je lui glissai à l’oreille dans un souffle

« Si tu crie, je...je t’assomme. Pareil si tu te débats ! »

Si dans ma tête, ça sonnait plutôt bien, la réalité était bien différente. A sa place, franchement, j’aurais ri. Il était impensable qu’elle me prenne au sérieux, entre mes menaces en carton, ma voix chevrotante et mon ton tout sauf assuré, et pourtant, elle arrêta immédiatement de se débattre et d’essayer de me mordre la paume de ma main. C’était comme si elle avait pris pitié de moi, et s’était dit « Bon allez, je vais lui faire plaisir, je vais jouer le jeu sinon elle va chialer »

Du coup, je lui libérai la bouche, craignant qu’elle ne se mette à crier d’un moment à l’autre, mais il n’en fut rien. Alors je la soulevai comme si elle ne pesait que quelques grammes et l’embarquai sur mon épaule comme un sac de patates. Heureusement, il n’y avait toujours personne pour nous observer, et je pus rentrer dans une des douches individuelles, ferma le verrou derrière moi et la posa à terre. Sortant mon plus grand jeu d’actrice, je fronçai les sourcils et lui lança mon regard le plus noir...allez, gris foncé.

« Bon, je vais être claire avec toi. Il y a quelques nuits, je me suis faite cambrioler, la coupable a réussi à partir, mais je ne t’apprends rien. Je sais que c’est toi. J’imagine que tu n’en es pas à ton coup d’essai, vu comment tu t’es échappée. Les gérants ici sont mes amis, je les connais depuis des années, si je leur demande de me donner ton identité ils le feront sans poser de question. Du coup tu n’as pas intérêt à faire de conneries. »

C’était à moitié du bluff. Les gérants n’étaient pas des amis, juste des connaissances, par la force des choses à force de se côtoyer quasiment tous les jours. Si ils étaient reconnaissants de la publicité que je leur apportais de par ma notoriété toute relative, notre relation n’en avait évolué pour autant.

« Tout ce que je veux, c’est que tu me rende ce qui m’appartient. Tu n’en tireras pas grand-chose, il n’y a rien de valeur, jusque des choses auxquelles je tiens. Si tu joues à la plus conne, par contre, ça va mal tourner »

Mon regard descendit jusqu’à sa poitrine, voluptueuse, très jolie au demeurant...et nue. Je détournai immédiatement le regard alors que je rougit, un peu surprise de cette vision pas désagréable.

« Désolée pour ça...mais va falloir attendre ! »

36
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: jeudi 30 juin 2022, 21:01:10 »
7
Pour un cheveu, c'est pas mal

37
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: jeudi 30 juin 2022, 20:08:21 »
5
Je propose 1 yen

38
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: jeudi 30 juin 2022, 18:53:44 »
3
Combien pour le cheveu ?

39
Centre-ville de Seikusu / Re : Feel my power ! [PV. ALICIA]
« le: mercredi 29 juin 2022, 00:35:27 »
« Donc, pour résumer, nous sommes sur un loft de 90 mètres carrés, orienté plein sud d’un côté, avec vue sur la baie de l’autre, composé d’un salon séjour, d’une cuisine ouverte, d’une salle bain totalement refaite le mois dernier, de deux chambres et d’un espace dressing, au cinquième étage d’une résidence de grand standing, à deux pas du centre-ville et des plages, le tout pour un loyer de mille trois cent yens par mois, charges comprises. Un bien aussi exceptionnel, il ne faut surtout pas le laisser filer ! »

Je me souviens du baratin de l’agent immobilier comme si c’était hier. En même temps, c’était il y a à peine un mois. J’avoue avoir craqué sur cet appartement, qui, du coup, est mon tout premier chez-moi. Rien qu’à moi. A vingt-et-un ans, bientôt vingt-deux, il était temps ! Une grande fille comme moi, qui vivrait encore chez ses parents, ça ferait tâche. Tu imagines en interview, après une compèt’ ? « Alicia Karpova, vous êtes la nouvelle championne du monde poids lourd d’haltérophilie, détentrice du record du monde de deadlift, vous enchaînez les titres de championne du Japon et d’Asie depuis plusieurs années, première question : vous habitez encore chez papa et maman ? » La honte.

Attention, ce n’est pas parce que je viens tout juste de quitter le cocon familial que je ne sais pas me débrouiller seule ! Mes parents m’ont toujours élevée de manière à ce que je sache rebondir si il devait leur arriver malheur, et je les en remercie. Mes premiers revenus de sponsoring, je les ai mis de côté, sur un compte d’épargne, en prévision de mon futur déménagement. Et après plus d’un an d’économie, j’ai enfin pu voler de mes propres ailes. Qu’il est bon de vivre seule, d’être libre de faire ce qu’on veut, quand on veut, de ne plus devoir rendre de comptes à la daronne si on rentre un peu trop tard ! Pour moi, ça ne change quasiment rien, certes, mais je sais que je peux passer la nuit dehors si je veux, personne ne va m’engueuler !

Une fois les meubles installés, l’électroménager branché, la vaisselle rangée, le frigo rempli, les parents et les potes partis, c’est bizarre, il subsistait une sensation bizarre. Celle d’être enfin adulte, de ne pouvoir compter que sur moi-même, et c’est cool, mais aussi la solitude, et ça c’est moins cool. 90 carrés pour moi toute seule, je ne vais pas cracher dessus, mais c’est peut-être un peu trop. On se perd facilement dans ces grands espaces lumineux et épurés, comme dirait l’agent immobilier avec son argumentaire bien rodé. Peut-être que j’aurais dû viser un peu plus petit pour une première location, ne pas céder à la folie des grandeurs ? De toute façon, il est trop tard.

Du coup, pour m’occuper, pour m’échapper de cette prison d’ennui et de déréliction, la salle devenait ma nouvelle meilleure amie. En fait, elle l’était déjà, mais elle le devenait encore plus. Je poussais mes séances d’entraînement de plus en plus longtemps, de plus en plus tard le soir. Il n’était pas rare que je la quitte après minuit, totalement rincée certes, mais fière de moi. Et dans cette période de fortes chaleurs, marcher seule dans ces nuits durant lesquelles le mercure acceptait enfin de chuter était un plaisir que je ne me refusais pas.

Et quand j’arrivais dans mon immeuble, plutôt que de m’avachir dans l’ascenseur, je terminais mes efforts en montant au pas de course les cinq étages qui me séparaient de mon grand cocon personnel. Tu vois, c’est l’un des avantages des résidences de luxe comme celle-ci : pas d’escaliers qui craquent, ni de portes qui couinent, encore moins de serrure qui grince. Je pouvais rentrer chez moi dans le silence complet, sans aucune gêne pour le voisinage.

Sauf que la, le silence complet...il n’était pas complet. Ce qui était plutôt étrange, vu que j’habite seule et que j’étais absolument certaine d’avoir éteint la télé et le PC. Non, le bruit venait du salon, comme si quelqu’un s’amusait à fouiner dans mes affaires. Un cambrioleur ? En m’approchant à pas de loup, je pouvais en effet apercevoir dans la semi-pénombre une silhouette en train de fourrer ma médaille dans son sac à dos. D’habitude, je suis totalement contre toute forme de violence, mais là, mon sang ne fit qu’un tour. Sans réfléchir, je fonçai droit vers le voleur dans le but, je ne sais pas, de l’immobiliser sans doute, mais comme dans Donjons et Dragons, ses statistiques d’agilité étaient trop élevées pour moi. Il esquivait chacune de mes charges, bondissant de meubles en meubles, foutant le bordel sur son passage, jusqu’à finalement plonger par ma fenêtre grande ouverte.

A ce moment, j’ai cru faire un arrêt cardiaque. Toute ma rage s’évapora immédiatement alors que je voyais la silhouette s’envoler et que je l’imaginais s’écraser en bas. Je fonçai à la rambarde en espérant que par dieu sait quel miracle celle-ci aurait survécu, et me penchai pour la voir suspendue au balcon du voisin du dessous. Une fraction de seconde, nos regards se croisèrent alors que les traits de son visage féminin s’imprimaient sur ma rétine. Une femme ? Voilà qui expliquait la silhouette menue et l’impressionnante agilité. Elle se réceptionna avec perte et fracas et quelques couinements de douleur avant de disparaître dans la nuit. Bon, je méritais peut-être un Coca pour me remettre de mes émotions.

Évidemment, ce fut une nuit compliquée, d’abord à ranger le boxon dû à notre bataille acharné, puis à faire l’inventaire de ce qui m’avait été chapardé. Pas grande chose, quelques babioles, rien de grande valeur monétaire ni même sentimentale. Sauf la médaille. Celle que j’avais gagné pour mon premier championnat national chez les poids lourds, à quinze ans. Non, le plus dérangeant était ailleurs. Ce sentiment que mon intimité avait été violée, que même chez moi je n’étais plus à l’abri. Il était trois heures passées lorsque je rejoignis enfin mon lit, mais le sommeil refusa de s’inviter. Je tournais, retournais, ressassant la scène dans ma tête, jusqu’à ce qu’enfin Morphée ne me prenne dans ses bras alors même que le soleil de ce début d’été commençait à poindre à l’horizon.

Je ne te dis pas ma tête le lendemain, à neuf heures, quand je me suis rendue au commissariat le plus proche pour déposer plainte. L’agent de police qui me reçut était certes fort poli, et au demeurant plutôt sympathique, mais il ne me fut pas d’une grande aide. Si j’avais bien vu qu’il s’agissait d’une femme au traits fins et au regard pétillant, je n’avais aucune idée de sa couleur de cheveux, ni de si elle avait un quelconque signe distinctif. Tout juste ai-je pu leur dire qu’elle n’avait pas l’air d’être japonaise, ni même asiatique, et encore, je n’en étais pas certaine. Le coup fatal me fut asséné lorsque le flic m’annonça que sans effraction réelle, à cause de ma fenêtre laissée grande ouverte, il était fort peu probable que mon assurance fasse quelque chose pour moi. En bref, je n’avais que mes yeux pour pleurer. Ce que je ne manqua pas de faire, en sortant du commissariat, posée sur un banc dans un parc sans que personne ne me calcule. Tu parles, c’est ça la vie d’adulte ? Rendez-moi mon enfance…

Le quotidien reprit bien vite son cours, sans que ce sentiment de ne plus être en sûreté nulle part ne me laisse tranquille. Je passai trois jours chez mes parents, sans que ça n’ait de réel effet. Mes amies étaient toutes soit occupée à étudier, soit parties loin, à la capitale, et je me sentais seule. Alors je retournais à ma salle favorite, ma fidèle compagne dans mes moments de faiblesse. Le seul endroit où, pour le moment, je me sentais en sécurité, avec mes poids et mes machines. Sans que personne ne me dérange. Ni ce bodybuilder accro à la gonflette. Ni cette quadragénaire vissée au vélo d’appartement. Ni cette instagrammeuse passant plus de temps à se prendre en selfie qu’à réellement s’entrainer. Ni cette silhouette menue et ces yeux perçants qui enchaînait les sauts à la corde. Attends, quoi ?

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Le coin du chalant / F, 22, ttbm, cherche tout et n'importe quoi
« le: dimanche 26 juin 2022, 23:18:38 »
"Salut salut, Alicia, 21 ans (bientôt 22 !), grande blonde d'1m84, plus large que ton père et ton frère cote à cote, amatrice de bonne bouffe, de bons films et de bons moments, à la recherche de la fille parfaite pour une nuit, un mois, un an, une vie ?
Swipe a droite et on pourra faire connaissance autour d'un verre ?"


C'est vrai, j'avais quelques verres dans le nez quand j'ai rédigé ma bio Tinder, et bien sûr, ça n'a pas très bien marché. Ni matché. Hahaha, t'as compris ? Bref, c'était nul. Mais je reste encore en recherche, hein. Coups d'un soir, PCR (pas le test), histoire sérieuse, tout peut me convenir, tant que le feeling passe et qu'on est claires sur nos intentions.

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J'aimerais bien m'aventurer dans les quartiers un peu plus underground de la ville, bousculer mes habitudes, sortir de ma zone de confort quoi. Si quelqu'un acceptait de m'accompagner, ça me ferait très plaisir, et je saurais remercier ! J'espère en tout cas que personne ne m'agressera la bas... Il n'y a pas d'agresseur ici, de toute façon. Hein ?

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Suite à mon tout récent titre de championne du monde d'halterophilie et à mon record du monde, la ville de Seikusu a décidé de m'inviter à un gala mettant à l'honneur les personnes illustres et/ou importantes de la communauté. Dans ce monde de courbettes et de coupes de champagne, je me sens un peu perdue. I need some help.

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J'ai une confession à faire. On peut être une fille, faite à 110% de muscles, passer les trois quarts de son temps à s'entraîner à soulever des poids énormes... Et aimer faire du jeu de rôle. Voilà, je l'ai dit. Du coup je cherche une tablée dans laquelle je pourrais m'intégrer. Promis, je suis pas une débutante ! Mais pas une experte non plus...

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Fiou, ça fait pas mal de trucs, non ? En tout cas, pour moi, c'est déj beaucoup. Mais je suis quelqu'un d'ouvert, et si vous avez des propositions de sorties, de loisirs, ou que vous voulez juste qu'on fasse connaissance, n'hésitez pas à venir me voir ! Débizou

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Prélude / Re : Une femme de POIDS [Keira]
« le: vendredi 24 juin 2022, 23:45:23 »
Merci, vous êtes bien gentils tous autant que vous êtes. Pas besoin d'avoir peur de moi, je suis plus douce qu'un chinchilla...

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Prélude / Une femme de POIDS [Keiralidée]
« le: mercredi 22 juin 2022, 23:40:42 »
Identité : Alicia Karpova
Âge : 22 ans
Sexe : Femme
Race : Humaine
Sexualité : Lesbienne

Physique : Je sors juste de la douche, alors laisse-moi un peu de temps. Sur le trajet jusqu’à la chambre, je jette un coup d’œil au courrier qui traîne sur la table. Ma convocation pour les championnats mondiaux d’haltérophilie. Mon propre Saint-Grâal rien qu’à moi. Je ris doucement en voyant mes mensurations : 1m84, 92 kg. Si la première n’a évidemment pas changé, pour la seconde...disons que j’ai redoublé d’assiduité dans mes entraînements récemment. Je ne dois pas être très loin des cent.
A la porte de ma chambre, je laisse tomber mon peignoir et me plante devant le miroir de l’armoire, bonne excuse pour jauger mes derniers gains. J’ai l’impression d’avoir encore gagné un peu de muscle, et pourtant, dieu sait que je n’en manque pas. Avec plus de quarante centimètres de tour de biceps, des veines qui courent tout le long de mes bras, des épaules larges comme un autobus, une poitrine qui peine à cacher mes pectoraux, des abdos qui ressortent même après un bon repas, et des cuisses qui tirent plus vers le tronc de chêne que vers le roseau, on devine facilement que j’ai une force quasi-surhumaine. En même temps, j’ai souvenir d’avoir toujours adoré soulever des poids, des objets, des meubles, des gens. On ne devient pas la femme la plus forte du monde d’un claquement de doigts !
Finalement, je l’ouvre, la porte de cette armoire, et me soustrait à mon reflet. Contrairement à ce qu’on pourrait croire au premier abord, j’ai quelques robes, jupes et autres vêtements féminins en réserve, bien que la majorité de ma garde-robe soit composée de fringues de sport. J’attrape d’ailleurs un maillot en lycra, que j’enfile non sans effort. Il me moule, lui aussi, malgré son double XL. Ce n’est pas toujours facile de s’habiller, avec une carrure comme la mienne, tu sais. Puis je chope un caleçon, pour mettre sur ma...bah...sur ma queue. De toute façon, je ne peux pas vraiment la cacher, au vu de sa taille. Plus de vingt centimètres non circoncis en érection, pas beaucoup moins au repos, mais le plus impressionnant n’est pas la longueur mais bien l’épaisseur du machin. Et en dessous, une paire de boules au diapason. On peut passer à autre chose ?
Maintenant que j’ai un peu de tissu entre les jambes, je peux prendre le chemin de la salle de bains. Et à l’intérieur, encore une glace, celle-ci me renvoyant uniquement le reflet de mon visage. J’ai beau ne pas être maquillée (En même temps, à quoi bon se maquiller quand tu vas finir dégoulinante de sueur une demi-heure plus tard?), je me trouve plutôt jolie. Contrairement à la plupart de mes concurrentes, j’ai des traits fins et féminins, et surtout, ma mâchoire ne fait pas penser à Gigachad ! Et tout ça pour une bonne raison : j’ai beau être la meilleure, je n’ai jamais touché aux stéroïdes. Vantarde, moi ? Pas vrai ! Et puis, j’ai un sourire contagieux, paraît-il, et un regard intéressé, même si pour moi il est juste gris-vert. Peut-être que les yeux gris-verts font ressortir les regards intéressés ? Ah, et je n’ai ni piercing ni boucles d’oreilles, on m’a déjà raconté une fois l’histoire d’une haltérophile qui s’était arraché un lobe d’oreille à entraînement quand l’un des poids s’est pris dans sa boucle. Maintenant que j’y pense, ce sont sans doute des conneries, mais on n’est jamais trop prudente. Pour être tranquille, j’attache mes longs cheveux blonds 100 % naturels en une queue de cheval haute, histoire qu’ils ne collent pas sur mon front quand je transpire comme un bœuf. Bon, par contre, j’aimerais bien être seule deux minutes, donc tu peux me laisser ?


Caractère : Généreuse ! En tout cas, c’est ce que toutes mes amies disent de moi. D’ailleurs, en y repensant, l’une d’entre elles me doit toujours 5000 yens. Bah, ça peut attendre. En tout cas, ce qui est certain, c’est que j’ai un bon fond. Je ferais pas de mal à une mouche, ce qui est plutôt rassurant, parce que je pense qu’avec un seul coup de poing je pourrais assommer un ours. D’ailleurs, quand j’y pense, je ne me suis jamais battue, même quand on me provoquait à l’école. J’essaie toujours de résoudre les problèmes par le dialogue, et si ça ne fonctionne pas, je préfère tourner les talons. Parce que sous cette carapace de muscles, se cache un petit coeur fragile ! Je suis plutôt fleur bleue et émotive, rien à mes yeux ne compte plus que les gens que je chéris. Et même si je hais la violence, je pense que je serais prête à l’employer pour les défendre.
Mais cessons donc d’aborder mes innombrables (hem) qualités, parlons plutôt de mes défauts. En premier lieu, ma vantardise. Enfin...c’est une façade, hein, j’en ris beaucoup mais derrière je n’assume pas vraiment. Pour être tout à fait honnête, je manque un peu de confiance en moi, même si mon attitude change drastiquement quand je suis face à une barre à soulever. En fait, je suis plutôt discrète et timide, je n’aime pas les gens qui parlent trop forts, et les bruits violents me font peur. Ma mère a coutume de dire que ma taille est inversement proportionnellement à ma discrétion. Parfois, c’en est même handicapant, quand il faut prendre la parole en public, ou se faire entendre dans un groupe. Heureusement que je peux me reposer sur mon physique pour ça. Même si je suis d’un naturel positif, j’ai parfois de petits coups de blues, durant lesquelles j’aime marcher dans la ville, sous les étoiles, plongée dans cette bulle dans laquelle je m’enferme un peu trop souvent. Je reste malgré tout une fille plutôt têtue, et avec de la suite dans les idées. Quand j’ai un objectif en tête, je ne le laisse pas tomber avant de l’avoir atteint. C’est un peu pour ça que je suis si forte, non ?


Histoire : Alicia Karpova, née le 17 Août 2000 à Iekaterinbourg dans la Fédération de Russie. C’est ce qui est noté dans mes papiers d’identité, en tout cas. Parce que de la Russie, je ne me souviens de rien. Mes parents, qui ne manquaient pas de richesses, ont décidé de déménager au Japon dès l’année suivante, et ô surprise, ils m’ont emmenée avec eux dans leurs bagages ! Quand je leur demande pourquoi ils ont quitté le pays où ils avaient pourtant toute leur vie jusqu’alors, ils me répondent qu’ils en avaient marre de la neige de Novembre à Avril, mais je suppose qu’il y avait d’autres raisons dont ils ne me parlent pas, peut-être plus politiques.
Mon enfance à Seikusu était, globalement, à peu près normale, pour une étrangère en tout cas. Eh oui, même si je n’avais aucun souvenir de ma souvenir natale, que je parlais japonais aussi bien qu’eux et que je me sentais ici chez moi, je restais pour eux une étrangère. Une étrangère aux longs cheveux blonds et qui faisait toujours au moins une tête de plus qu’eux. Déjà toute petite, j’aimais faire étalage de ma force, essayer de soulever des objets de plus en plus lourds, faire des tractions, etc...et je me débrouillais plutôt bien. Et quand enfin j’ai pu m’inscrire dans un club d’haltérophilie (tiens, d’ailleurs, tu t’es déjà demandé combien il y a de clubs d’haltérophilie ? Eh bien, très peu, mes parents ont cherché super longtemps pour en trouver un, et il était très bien caché en plus!), mon talent éclata au grand jour. Dans un pays dont la population n’est pas reconnue pour sa taille et sa musculature, j’écrasais tous les records nationaux un par un, au point où après mes examens de fin d’étude, à 18 ans, je pouvais déjà vivre de mes contrats de sponsoring. J’étais la meilleure, la femme la plus forte du pays, et mon nom commençait à se faire connaître à l’international. Tu te dis sans doute quelque chose comme « Mais voyons, si t’es la femme la plus forte du Japon, et l’une des plus fortes du monde, comme ça se fait que tu sois pas plus connue que ça ? » Eh bien sache, jeune narrateur omniscient et impertinent, que je suis une haltérophile, et que les haltérophile sont très rarement des célébrités. D’ailleurs, les seuls strongmen à être un tant soit peu connus sont ceux ayant eu une carrière cinématographique, et il n’y en a pas eu beaucoup, alors imagine quand t’es une femme. Mais ça ne me dérange pas. Je n’ai jamais eu l’intention d’être une star ou quoi que ce soit. Qu’on me reconnaisse comme la meilleure dans mon domaine me suffit. Et, tiens donc, c’est exactement ce qui va se passer !
Autour de moi, les lumières des projecteurs m’illuminent telle la star de la soirée que je m’apprête à être, les regards de plusieurs centaines de spectateurs et spectatrices scrutant chacun de mes mouvements en l’attente du moment tant attendu. Devant moi, une barre, et de -très- nombreux poids à chaque extrémité. Le tout pèse 300 kilogrammes. Ca paraît énorme ? Ca l’est. Le record du monde est actuellement de 288,5 kg, autant dire que si j’arrive à décoller cette barre du sol, je deviendrais une légende vivante dans ce sport auquel je dédie ma vie. Quelques minutes plus tôt, j’avais décollé 285 kg dans un effort formidable, ce qui fait de moi la nouvelle championne du monde de deadlift. Pas d’explosion de joie pourtant, car mon objectif est ailleurs. Ces 300 kilos devant moi, c’est pour la frime. Pour la postérité. Pour la légende. Pour moi. Je recouvre mes mains de magnésie, passe les bandes autour, m’avance juste devant la barre. Les voix se taisent, les souffles se coupent, mon visage se ferme, ma poigne enserre le métal. Un effort surhumain, tous mes muscles se tendent, et je sens les poids quitter le sol. Mon visage reste fermé, comme pour me persuader que si la douleur et l’effort ne se voient pas, je ne les sentirais pas. Pour les profanes, ça paraît presque simple, pourtant je ne souhaite à personne de ressentir tant de douleur. Comme si quasiment 20 années d’entraînement, de souffrance, d’abnégation, se décidaient à sortir d’un coup. Enfin, les poids reprennent contact avec la terre, et je peux souffler. J’ai presque cru que j’allais exploser. Mais maintenant, il est plutôt temps de laisser exploser ma joie.


Autre : L’autre, c’est moi.

Comment avez-vous connu le forum ? Il paraîtrait que je suis un double compte, mais chut ! C’est un secret.

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