Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Alicia Karpova

Pages: 1 [2] 3
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« Et maintenant, je vous demande d’accueillir comme il se doit la plus grande athlète de Seikusu, tant par la taille que par le talent, Alicia Karpova ! »

Dieu, que je n’aime pas ce genre de réceptions mondaines. Bon, en réalité, c’est la première fois que j’ai l’honneur d’être invitée à l’une d’entre elles, mais j’en ai déjà vu plein dans des films, ou des animés et, croyez-moi, c’est aussi chiant dans la vraie vie. Enfin, je n’allais pas non plus refuser, ça ne se fait pas. Et voilà que c’est mon moment de gloire, maintenant. Je termine donc ma coupe de champagne pour me donner un peu de courage, puis monte les quelques marches pour atteindre l’estrade sur laquelle le maire de la ville me remet une médaille de citoyenne d’honneur de la ville. Chouette, ça, une de plus qui ira dans mon tiroir à médailles ! Tous les regards sont braqués sur moi, et même si j’en ai l’habitude en compétition, j’ai ici l’impression que l’admiration a laissé place à un mélange de questionnement et de je m’en foutisme, du genre « Pourquoi est-ce qu’ils ont donné une médaille à un gorille ? Oh, et puis je m’en fous, je suis ici pour le champagne et le caviar »

Après quelques mots balbutiés difficilement au micro pour remercier ma famille, mes amis et tous ceux qui me soutiennent, je peux enfin retourner me mêler à la foule en regardant mes pieds pour éviter de croiser les regards des autres. Je n’ai aucune idée de si quelqu’un veut me féliciter, ou me poser des questions, et honnêtement je ne suis pas assez à l’aise socialement pour avoir envie de le découvrir. Une nouvelle coupe de champagne se retrouve dans ma main droite et un nouveau toast de caviar dans la gauche quand un serveur décide de passer à ma hauteur pendant qu’une mannequin à la silhouette filiforme et au visage délicieux rejoignait le maire pour recevoir à son tour sa médaille. Enfin quelqu’un d’agréable à regarder et d’un âge proche du sien dans cette cérémonie de vieux croulants…

De passage dans les toilettes, je profite du fait qu’il n’y ait personne pour me regarder quelque peu dans le miroir. La jolie robe noire que je porta a bien du mal à cacher ma masse musculaire proéminente, et même si elle moule joliment ma petite poitrine qu’elle a tendance à montrer plus volumineuse qu’elle ne l’est réellement ainsi que mon fessier bien ferme, voire dur, elle ne peut cacher mes abdos qui se dessinent à travers le tissu. Mon dos nu expose les stries de mes muscles qui bougent, gonflent ou se rétractent à chaque mouvement, mes bras seuls semblent plus larges que les cuisses de la mannequin qui vient de finir son discours, et, à mon grand désarroi, je sens et vois mon paquet se dessiner sous ma robe quand il se pose malencontreusement sur l’évier.

Seule solution, un petit passage aux toilettes. J’y descend mon shorty, libérant mon membre de la prison dans laquelle je l’avais enfermé. Je ne peux m’empêcher de lâcher un petit soupir en le regardant pendre entre mes jambes, trop long, trop large, trop gros. Bref...Je remets bien en place la bande que j’avais placé autour de ma cuisse, et glisse mon pénis dessous, pour le maintenir en place et éviter qu’on ne le remarque trop. Ingénieux, certes, mais relativement inconfortable...par moment, j’ai vraiment envie d’être débarrassée de ce monstre et de vivre une vie de femme normale, entre guillemets…

De retour devant le miroir, je prends maintenant le temps de vérifier mon maquillage, et pour le coup, je n’ai pas à me plaindre du résultat. Un trait d’eyeliner léger souligne parfaitement mon regard, un peu de fond de teint me donne un visage joliment hâlé et ce rouge à lèvres profond rend ma bouche pulpeuse. Je suis...jolie ? Oui, je suis plutôt jolie, aujourd’hui. Ça jure un peu avec mon corps de déménageuse, mais c’est agréable à regarder. Mes cheveux libres descendent quelques centimètres en dessous de mes épaules, très légèrement ondulés naturellement, sans chichi ni rajout de quelque manière que ce soit. Au final, je ne jure peut-être pas tant que ça dans cette foule.

De retour en plein milieu de celle-ci, je me prends une troisième flûte de champagne que je descends relativement rapidement. Plutôt bon, d’ailleurs, on sent que les finances de la ville vont plutôt bien. Je pourrais même m’aventurer à en prendre une quatrième au prochain passage d’un serveur, puisque je tiens relativement bien l’alcool. A quelques mètres devant moi, la mannequin de tout à l’heure, qui semble s’ennuyer autant que moi ici. Elle est extrêmement jolie, et incroyablement élégante. Dans cette masse d’hommes et de femmes lambda, pour la plupart bien plus âgés que nous, sa beauté rayonne, illumine, irradie. En tout cas, je ne peux m’empêcher de la regarder...et elle le remarque ! Que faire ?

D’habitude, dans ce genre de situations, je baisse les yeux, et je fais comme si de rien n’était, mais là, c’est différent. Je ne sais pas si c’est à cause des trois coupes de champagne, de l’ennui mortel qui me donne des ailes pour tenter de m’amuser un peu, de la sympathie qui émanait de son visage d’ange, ou d’un peu de tout ça à la fois, mais je décide de fendre la foule, attraper deux coupes au serveur infortuné qui passe par là, et d’en offrir une à la jeune femme qui me regarde encore. « Voilà pour vous. » Je lui offre mon plus joli sourire alors que ses doigts fins et parfaitement manucurés se ferment sur le verre que je lui tends.

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Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: vendredi 15 juillet 2022, 13:07:08 »
Deux
Ça va, tu prends ton pied ?

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Centre-ville de Seikusu / Re : Feel my power ! [PV. ALICIA]
« le: vendredi 15 juillet 2022, 01:04:39 »
Évidemment, tout ne pouvait être aussi simple. Il fallait bien que ma particularité saute aux yeux de Gwen à un moment. C’était comme ça à chaque fois. On fait connaissance, on s’entend bien, elle remarque ce petit quelque chose en plus entre mes jambes, et ça finit par jeter un froid. C’était aussi un peu pour ça que j’avais choisi l’haltérophilie comme mode de vie. Avec une centaine de kilos de muscles qui débordaient de partout, on avait moins tendance à remarquer les vingt centimètres qui se baladaient dans mon pantalon.

Et la réaction de la blonde fut aussi dérangeante que je l’imaginais. Oh, je ne pouvais lui en vouloir d’être intriguée, je l’aurais aussi été à sa place. Seulement, cette gêne palpable et cette manie de changer de sujet comme si c’était une anomalie...c’était à chaque fois la même chose. Rouge de honte, j’osais à peine observer ses réactions, son regard fuyant, son attitude faussement détachée. Sans un mot, je m’attaquais à cette nouvelle difficulté, cette autre voie ô combien plus compliquée que la première.

En réalité, je ne savais pas si elle était vraiment beaucoup plus ardue que la première. Mais la gêne et le malaise rendaient mes gestes plus erratiques et m’empêchaient de me concentrer. Plus d’une fois, mes mains ripèrent sur la pierre, les écorchant légèrement au passage. Et quand enfin je semblais avoir trouvé mon rythme, la corde se tendit, m’empêchant de continuer ma progression. En contrebas, un regard inquisiteur lorgnait sur mon paquet qu’il avait désormais bien repéré. Et la question qu’elle me posa me fit louper un battement de cœur. « Je...je n’ai rien à t’expliquer. Laisse-moi continuer ! » De gré ou de force, j’avais bien l’intention de ne pas la laisser m’entraver plus longtemps. Elle n’aurait pas fait un contrepoids considérable, après tout. Heureusement, Gwen entendit immédiatement raison et me laissa terminer ma grimpette. Ce surplus de rage décuplait ma force, et si la technique restait au ras des pâquerettes, ma force brute me permettait de passer tous les obstacles, la puissance de mes bras me permettant de grimper même lorsque mes pieds ne trouvaient pas de prise.

De retour sur le promontoire, le souvenir de mes mains endolories se rappela rapidement à moi. Elles étaient couvertes d’éraflures sanguinolentes et douloureuses. La surface rocheuse abrasive combinée à mon poids supporté uniquement par le bout de mes doigts me les avait abîmées. Mais de cela, je n’en avais cure. Mon esprit divaguait ailleurs, m’offrant à mon plus grand désarroi une toute autre sorte de douleur. Lorsque la grimpeuse me rejoignit, je restai silencieuse quelques secondes, nettoyant mes fringues de toute la poussière qui les maculait. Je n’osais pas la regarder. Pourtant, je savais que je lui devais quelques...éclaircissements.

« Désolée de t’avoir imposé cette vision, Gwen. Je voulais pas que tu voies ça... » Mon regard fuyant refusait obstinément ne serait-ce que d’approcher de cette jeune femme qui, je le sentais, était en train de me dévisager. « Je sais ce que tu te dis. J’aurais dû t’en parler, tu aurais aimé savoir avant de poser tes mains dessus. La vérité, c’est que j’ai honte. » Ironiquement, mon paquet généreusement mis en valeur par le dessin des sangles et la tension des harnais sautait littéralement aux yeux, bien trop volumineux pour pouvoir être caché. « J’ai honte de toujours devoir expliquer ce que j’ai entre les jambes. J’ai honte qu’entre ça et mes muscles, on me prenne pour un homme. J’ai honte à chaque fois que quelqu’un remarque que j’ai un pénis, et j’ai même honte d’avoir honte. » Mes yeux embués de larmes avaient bien du mal à distinguer le paysage magnifique alors que j’étais juste à côté de celle que je pensais être une nouvelle amie, mais qui serait sans doute elle aussi dérangée ou terrifiée par ma différence. « J’aimerais qu’on me considère comme une personne normale, juste une fois. Je sais bien que je ne suis pas vraiment comme les autres, et que mon corps me rend encore plus différente. Mais au fond, je suis comme tout le monde. »

Du dos de la main, j’essuyais une petite larme qui avait décidé de s’échapper. « Excuse-moi, Gwen. Je n’aurais pas du te dire tout ça... » La petite grimpeuse (du moins, à mon échelle) n’était en rien responsable de ce déballage de sentiments aussi impromptu que malvenu. Je me sentais réellement désolée de lui avoir imposé ça, en plus de la vue et du toucher de mon organe. Alors qu’elle était juste à côté de moi, je lui offrais un sourire forcé, bien trop triste pour être honnête. « Allez, on peut descendre, si tu veux. J’ai été bête de penser que ça passerait inaperçu alors que je savais bien que tu le remarquerais un moment ou un autre. »

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Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: mardi 12 juillet 2022, 21:49:39 »
5 fingers death punch

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Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: mardi 12 juillet 2022, 20:28:07 »
Trois

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Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: mardi 12 juillet 2022, 17:37:01 »
*prend Lucy sur l'épaule et part avec*
Uno !

22
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: lundi 11 juillet 2022, 22:14:15 »
7 7 7 JACKPOT !!!

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Blabla / Re : Le Questionnaire
« le: lundi 11 juillet 2022, 19:33:06 »
Je paniquerais et prendrais la fuite, pardi.

Imaginons que demain, la civilisation s'écroule et que vous faites partie d'un groupe de survivant. Les temps sont durs, la faim se fait sentir. Il ne reste plus qu'un seul paquet de chips moutarde pickles, les meilleurs qui soient. Il va falloir partager, mais avec qui ? La petite fillette de 7 ans qui souffre de malnutrition ? Le meilleur soldat du groupe qui est affamé ? Ou le zombie mangeur de chips qui tape à la fenêtre ?

24
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: lundi 11 juillet 2022, 19:29:03 »
4x4

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Blabla / Re : Le Questionnaire
« le: dimanche 10 juillet 2022, 23:34:12 »
Mon père. Il me manque beaucoup depuis qu'il est parti acheter des cigarettes et n'est jamais revenu.
Non je déconne, il est juste mort. Mais il me manque énormément.

Plutôt chien, chat, ou punaise de lit ?

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Blabla / Re : Le Questionnaire
« le: dimanche 10 juillet 2022, 09:17:09 »
De l'endive au gratin. Je déteste l'amertume, et l'endive c'est très amer.

Quel sont pour toi les pires prénoms féminins et masculins ?

27
Blabla / Re : Le Questionnaire
« le: vendredi 08 juillet 2022, 15:48:12 »
Une otarie ! C'est trop mignon, une petite otarie.

Quel partie de ton corps sacrifierais-tu si tu n'avais pas le choix ?

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Centre-ville de Seikusu / Re : Feel my power ! [PV. ALICIA]
« le: vendredi 08 juillet 2022, 15:46:26 »
Si à ma droite, la beauté de la nature nous flattait la rétine, à ma gauche, la cacophonie du bus bondé nous irritait les tympans. C’était sans doute pour cela que Gwen n’était pas bavarde, et ne me fournissait que des réponses monosyllabiques jusqu’alors. Sur son visage, les cernes et les yeux rougis témoignaient d’une nuit courte et difficile. Kaito n’était pas dupe, et connaissait son amie plus que quiconque au vu de leur relation, il avait donc dû deviner que je n’étais pas venue avec des intentions amicales. Du moins, au départ. Je me sentais presque coupable de l’engueulade que les deux compères avaient sûrement alimenté des heures durant après que j’aie pris congé. J’avais envie d’offrir à ma voisine de siège un petit geste compatissant, un tapotement d’épaule, ce genre de choses...je n’osais pas. La blonde restait fermée, distante, et rien que de l’effleurer aurait été une micro-agression de son espace vital. Nonobstant le fait que je débordais allégrement sur elle, indépendamment de ma volonté.

Pourtant, la réponse qu’elle offrit à ma question, bien que courte et sans détails inutiles, en disait bien plus long que tout ce qu’elle m’avait dit jusqu’alors. Je pensais qu’en tant qu’étrangères au Japon, nous étions semblables sur de nombreux points, mais en réalité ça s’arrêtait là. C’était une orpheline, incomprise, délaissée, qui abritait une rage incroyable. N’importe qui avec un peu de jugeote aurait pu le deviner, mais de jugeote, je n’étais pas pourvue. Une fois encore, je voulais lui adresser un petit quelque chose de réconfortant, une parole gentille, mais rien ne parvint à passer la barrière de mes lèvres. Nous étions encore deux inconnues, deux anonymes, et pourtant. La fin du trajet se passa dans le silence, elle à se contorsionner pour regarder par la fenêtre, moi enfoncée dans le siège pour lui offrir un petit morceau de paysages.

Nous fûmes les seules à sortir à notre arrêt. D’ailleurs, nous étions les seules encore dans le bus. Les villages et hameaux avaient disparu depuis de longues minutes, et il n’en restait plus qu’un lointain souvenir au fond de l’horizon. Gwen, de son côté, semblait renaître ici, dans son élément naturel. Sourire franc, démarche vive, regard pétillant, la grimpeuse débordait d’énergie. Je la suivais alors qu’elle flottait sur les pierres et les racines, mon pas lourd offrant un contraste saisissant entre nous. Toutes les vingt secondes, elle se retournait pour s’assurer de ne pas m’avoir perdue en route et m’encourageait. Je n’en avais pas vraiment besoin, mais je n’allais pas me priver de la voir joyeuse de la sorte. Le bonheur enjolivait encore plus son minois.

Et enfin, devant nos yeux ébahis (du moins, les miens), se dressa une paroi de pierre. « C’est ça, notre échauffement ? » Ce n’était pas une simple paroi à mes yeux, mais un mur infranchissable d’au moins cinquante mètres de haut, à la louche. Pour mon accompagnatrice, ce n’était qu’une petite marche à franchir. Elle s’affairait déjà à sortir et vérifier le matériel que j’analysais la difficulté en quête d’un chemin à suivre. Plus je la regardais, moins elle me paraissait dangereuse. Elle n’était pas si haute, et offrait multitude de prises qui formaient autant de chemins possibles. D’ailleurs, Gwen emprunta l’un de ceux-ci, volant de pierre en pierre avec une agilité déconcertante. Lorsqu’elle revint sur le plancher des vaches, pas une seule goutte de sueur ne perlait de son front. Épatante.

Le harnais qu’elle m’avait passé était à la bonne taille, certes, mais l’enfiler était une autre paire de manches. Il s’agissait de passer le pied droit dans le bon espace, le gauche aussi, de bien le serrer, de bien s’attacher, bref, une multitude de détails à vérifier pour ne pas manquer de s’écraser à terre dans une purée de chair et d’os. Heureusement que Gwen était là pour peaufiner les derniers détails et procéder au check-up. Elle y mettait du sien, ne ménageait pas ses efforts...ni la proximité. Entre ses mains qui vérifiaient un peu tout un peu partout, ses seins qui se pressaient dans mon dos et son souffle que je sentais tour à tour dans mon cou et à travers la structure alvéolée dans le dos de mon t-shirt, j’avais bien du mal à rester concentrée. Et comme la veille, je sentais qu’elle ne me laissait pas indifférente. Sauf que cette fois, j’avais beaucoup plus de mal à rester discrète.

Désormais accroupie devant moi, mon esprit tordu et déviant avait bien du mal à ne pas imaginer des scènes que j’avais déjà vécue de nombreuses fois et que j’espérais bien continuer à revivre. Les yeux clos pour détourner mon attention de cette scène ô combien tendancieuse, je ne pus retenir un sursaut et un petit cri quand ses mains tripotèrent les attaches près de mon entrejambe. « T...T’inquiète, y a pas de souci ! Ha ha ha... » Je riais jaune à sa remarque, n’osant pas lui avouer que la seule chose qui différait entre un mec et moi entre les cuisses, c’était le volume total occupé dans le caleçon, et pas à l’avantage du japonais lambda. On passera sur le moment où son avant-bras effleura longuement mon début d’érection, qui participa à me rendre encore plus rouge et honteuse que je ne l’étais jusqu’alors.

Au prix d’un effort surhumain, je parvins finalement à retrouver un peu de concentration pour écouter ses explications. Je n’avais pas envie de me péter les jambes à cause d’un mauvais geste et de finir en fauteuil roulant comme...hum, bref. Pour la deuxième fois, Gwen s’attaqua à la paroi, s’affairant à m’expliquer chaque mouvement, quels mouvements faire à quel moment, les erreurs à ne pas faire, et cætera. A mon tour, je me lançai à l’assaut de la paroi, sous son regard que je devinais bienveillant. A chaque prise, je me remémorais ses explications, et buvais ses encouragements. Malgré mon gabarit, je restais une sportive de haut niveau, bien plus souple et agile que la moyenne. Seul le harnais trop serré à mon goût me restreignait quelque peu mes mouvements, surtout pour le bas de mon corps. Après un dernier effort, j’atteignais enfin le sommet de la paroi, et me hissais sans réelle difficulté à la force de mes bras. Contrairement à ma prof, j’avais quelques gouttes de sueur qui perlaient sur mon front.

« C’était beaucoup moins dur que ce à quoi je m’attendais ! Une fois qu’on suit le bon chemin, et qu’on ne fait pas de conneries, ça va tout seul ! Merci, mademoiselle la prof ! » J’étais fière de moi, et de ma première victoire sur la nature. La vue depuis ce promontoire était encore plus époustouflante qu’en bas, et pourtant autour de nous, bien d’autres murs et pitons nous attendaient. Bien décidée à les aborder avec le maximum de confort possible, j’essayais de triturer les attaches et les sangles, avec pour seul résultat que celles-ci me serraient désormais encore un peu plus le paquet. Honteuse de la situation, mais sachant pertinemment que je ne pouvais continuer comme ça, je fis signe à la jeune femme de venir. « Gwen, j’ai besoin de toi s’il te plait. Est-ce que tu pourrais m’aider à desserrer un peu les sangles ? Ca me fait mal...euh...enfin... » Je soupirais et détournais le regard, plus rouge et gênée que jamais. « Ca me serre trop l’entrejambe... »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Feel my power ! [PV. ALICIA]
« le: jeudi 07 juillet 2022, 21:44:40 »
Bon, ma proposition avait l’air de faire mouche. Les réactions étaient partagées, entre un Kaito euphorique à l’idée un poil sadique de me faire traîner dans les pattes de Gwen, et justement Gwen qui ne paraissait pas forcément très emballée à la perspective de se traîner un boulet métaphorique et physique durant les seuls moments où elle pouvait profiter de son hobby. Bref, que du bon pour moi ! Le fond de la bière tiède termina dans mon gosier alors que je me redressais pour admirer le nouveau set du tennis verbal des deux colocataires. Encore une fois, le garçon prenait l’ascendant, tel un Nadal de la répartie. Quand au public, certes restreint puisqu’il était au nombre de un, il se régalait.

Et ainsi, Gwen abdiqua, non sans avoir opposé un semblant de résistance qui s’était bien vite évaporé. On aurait presque dit que...ma présence ne la dérangeait pas tant ? Peut-être juste qu’elle faisait semblant d’être blasée, pour la forme, mais que dans le fond elle se réjouissait de mon arrivée ? Que ce n’était pas mon apport financier, ma manne providentielle qui l’intéressait mais bien moi, ma personne, celle que j’étais ? Ou que je me faisais des films et qu’en réalité c’était bel et bien Kaito qui ne lui avait pas laissé le choix ? L’esprit sportif, en tout cas, avait bon dos.

« Ne t’inquiète pas, je rigolais pour l’haltérophilie, je sais bien que ça n’intéresse pas grand monde. Faut être un peu timbrée pour aimer ça ! »

Les mots étaient durs, mais c’était la réalité. Il y avait dans cette passion un masochisme certain à torturer et déformer son corps de la sorte. Je n’étais pas dupe : les gens normaux n’aiment pas l’haltérophilie, ni les haltérophiles. Mais telle une paria, je continuais mon sacerdoce, dont la seule finalité étaient de satisfaire mes ambitions et surtout mon égo. En parallèle de mon introspection, Kaito avait déjà finalisé les plans pour le lendemain, prenant de court tout ce que j’avais prévu de faire ce dimanche, comme...m’entraîner, et...rien d’autre...comme tous les jours en fait. A bien y réfléchir, je pouvais bien sauter une séance. Surtout que de l’activité physique, j’en manquerais pas à gravir des falaises ! Sous réserve que je ne m’écrase pas en contrebas.

« A 20000 yens, j’espère que j’aurais un bon professeur ! Mais je n’en doute pas. Je suis certaine que Gwen est très pédagogue en plus d’être agile comme un chat. »

Sous entendu, oui, je t’ai déjà vue sauter partout pour éviter que je te brise chacun de tes petits membres chétifs. Mais c’était du passé, voyons, et j’avais déjà tourné la page.

« Bien noté, demain matin très tôt à la gare routière B, j’y serai ! »

Il était temps de prendre congé. Je laissais la délinquante m’ouvrir le passage avant de me lever et de la suivre. Ce nouveau petit bout de discussion avait eu l’avantage de me faire penser à autre chose et Ô ! Magie, la bosse dans mon short avait totalement disparue dans la manœuvre. Devant la voiture, j’hésitais à la manière de dire au revoir à ma nouvelle super meilleure amie pour la vie : la bise, un câlin, une accolade ? Au final, on se contenta d’un signe de la main, d’un sourire et d’un « A demain, Gwen. »


Les matins étaient frais dans cette partie du Japon. Même en ce début d’été où le soleil ne nous épargnait pas, la fraîcheur piquait la peau nue et provoquait le frisson. Là, assise sur un banc en métal glacé, j’attendais depuis plus de trente minutes l’arrivée hypothétique du bus, et l’arrivée encore plus hypothétique de Gwen. Car en effet, on m’avait dit de venir à la première heure, mais c’est un concept un peu vague en fait. Capuche sur la tête, casque sur les oreilles, je ne devais pas offrir un air avenant aux passants qui, tous sans exception, me regardaient rapidos avant de tourner la tête de peur que je les...mange, je ne sais pas. Ils devaient sans doute se dire, « Ouah, cette fille est tellement monstrueuse et elle a l’air si dangereuse, je suis sûr qu’elle écoute du heavy metal ! », alors que la réalité, c’est que j’avais ma playlist favorite de j-pop qui tournait depuis que j’étais partie à pied de chez moi.

Après un énième coup d’oeil stressé à droite et à gauche, la vision fantastique d’une belle blonde à forte poitrine s’offrit enfin à mon regard. Heureuse de l’arrivée de mon enseignante, je lui fis un grand signe de la main (mais pas trop grand non plus, pour ne pas baffer celui qui s’était courageusement assis à mes côtés) auquel elle répondit par une absence totale de réaction. Bonjour l’ambiance. Bah, elle n’était sans doute juste pas du matin.

« Salut Gwen, bien dormi j’espère ? »

Pas le temps de tailler une bavette que le bus 284 se gara déjà le long du trottoir. Niveau ponctualité, la jeune femme était parfaite. Maintenant que j’y pensais, en effet, si tous les dimanches elle le prenait pour s’adonner à ses séances de varappe, elle devait en connaître les horaires par coeur. Nous laissâmes grimper quelques personnes, pendant que je descendais la fermeture éclair de mon sweat puis le rangeais négligemment dans mon sac à dos. A défaut de posséder des fringues amples, je portais un t-shirt blanc en élasthanne trop serré aux bras et qui moulait mes abdos. Quelques badauds me regardèrent en écarquillant les yeux, ce que Gwen ne manqua pas de noter. « J’ai l’habitude... »

Dans le bus, celle-ci n’eut pas le temps de sortir quelques pièces que j’avais déjà payé pour nos deux places, aller et retour. Ce passe-droit me permettait de m’installer côté fenêtre sans qu’elle ne puisse décemment se plaindre. Le siège à la décoration d’un autre temps, taillé pour le gabarit japonais standard, cracha un nuage de poussière quand mon cul se posa dedans, mes épaules débordant juste un poil sur la place de ma voisine. « Désolée...j’aime pas prendre le bus à cause de ça. » Apparemment, notre arrêt était le dernier avant le terminus, ce qui augurait d’un trajet plutôt long, au moins une heure.

Je sortis de mon sac à dos aux pieds deux onigiris de belle taille, et deux thermos de thé vert. « Tiens, j’en ai pris pour toi aussi. » Frugal, certes, mais suffisant en sachant que nous allions bouger dans tous les sens après ça. « J’ai aussi pris un sac de couchage, vu ce que tu m’as dit hier, deux bouteilles d’eau, et un peu de bouffe. » Je n’avais pas vraiment l’habitude de partir à l’aventure comme ça. C’était même la première fois que j’allais peut-être dormir à la belle étoile, dans la nature, moi la citadine qui ne sors quasiment jamais de Seikusu ! Autour de nous, les bâtiments laissaient place aux arbres, la plaine aux monts et vallées, et l’horizon se déroulait désormais à perte de vue. Devant la vitre, j’étais comme une enfant à m’extasier à la vue de cette nature magnifique qui m’avait toujours été étrangère. « C’est super beau...je comprends pourquoi tu fais souvent ce trajet... » Je tournais la tête vers elle, et lui offris mon sourire le plus naïf et le plus pur, celui d’une gamine qui découvre quelque chose de beau et de nouveau. « D’ailleurs, je me demandais...comment tu as découvert l’escalade ? » J’avais envie de m’intéresser à cette nouvelle arrivée dans ma vie. Je voulais qu’elle me parle d’elle, de ses passions, de ce qui la faisait vibrer. Mes yeux la quittèrent une poignée de secondes pour courir le long des vallons qui nous entouraient avant de retourner se poser sur elle. Et je compris à ce moment là que la beauté de Gwen n’avait rien à envier à celle de ces superbes paysages.

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Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: mardi 05 juillet 2022, 21:43:43 »
Et de 10 !
*Grope Koya avec toute sa délicatesse*

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