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Messages - Hazel Tikanova

Pages: 1 [2]
16
Centre-ville de Seikusu / Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]
« le: lundi 06 juin 2022, 10:04:28 »
DE : Hazel.T*******@gmail.com
A : RainyAutomne@gmail.com
Objet: nage en eaux troubles

Chère Automne,

je suis heureuse d'avoir suscité votre intérêt. Me retrouver n'a pas dû être simple aussi je mesure toute la teneur de votre propos.
C'est avec un sourire aux lèvres que je vous réponds. Il est vrai que la scène que votre ami et vous m'avez offerte ce matin était amusante de spontanéité.

Nous ne nous connaissons pas donc vous comprendrez que je resterais prudente quand à ce que vous me demandez. J'ignore quelles sont vos motivations  mais je m'efforcerais de vous convaincre de ne pas vous engager sur la même voie que moi, et particulièrement ici, au Japon.
Je ne peux pas nier que vos photos appellent à vouloir en découvrir plus de vous. Seulement, comprenez bien que ce que vous recherchez dépasserait de loin l'investissement de seuls quelques clichés ...

En tant que femme, j'aimerais que votre choix n'aboutisse pas,  mais parce que vous avez pris la peine de m'écrire, je pourrais être disponible demain soir. Nous pourrions nous retrouver au Pelican's, un bar-lounge situé au dernier étage du Ginza Six Mall à 19H00? Tenue correcte exigée mais sans tomber dans l'excès.

D'ici là, je vous souhaite une bonne soirée et veuillez bien transmettre également tous mes remerciements à votre ami pour le divertissement dont j'ai pu bénéficier sur la jetée.

Cordialement vôtre,
Hazel


***

Hazel but une gorgée de vin blanc. Debout dans sa cuisine, elle valida l'envoie du message puis referma l'écran de son Macbook Pro posé sur la petite table haute où elle aimait travailler. Son regard se porta sur la baie vitrée qui donnait sur un long balcon qui faisait le tour de l'appartement. Celui-ci se situait au 23ème étage de la Tour Nakano, belle structure moderne du centre ville sur lequel elle avait une vue remarquable. Ses voisins étaient tous fortunés et elle avait dû se faire parrainer par un riche chef d'entreprise pour pouvoir acheter ce bien (à crédit bien sûr).

Sa situation était confortable, les rémunérations de ses services "spéciaux" lui assuraient des revenus très confortables mais dans un pays comme le Japon, il fallait toujours être prudent et anticiper. L'excellence y était de mise et la concurrence, féroce. Sur ce point, Hazel était la meilleure dans sa spécialité et elle avait verrouillé son réseau de clients pour les années à venir, si tout se passait bien ... A 25 ans, elle était l'Escort que tous les puissants s'arrachaient.

Elle enleva ses lunettes et son environnement proche devint aussitôt flou. Elle était fatiguée. Énormément sollicitée ces derniers temps, elle ne s'était pas ménagée. Mais là, c'en était terminé et elle allait se coucher. Il lui avait fallu répondre à une dizaine de messages, elle le faisait toujours avec application. Elle recevait peu de spams, son adresse étant connue seulement de ses clients en général.

Il était tard, elle avait veillé plus que prévu. Le dernier message l'avait perturbée. Bien entendu elle remettait Automne. Elle y avait même pensé un peu plus tôt, curieusement. La jolie femme avait été adorable, tellement gênée quand elle était sortie de l'eau. Et le garçon avec son air ahuri ... hilarant. Elle s'était arrêtée car elle pensait à un accident mais la suite s'était avérée délicieuse. Ainsi, elle aussi avait marquée Automne, un bien joli prénom d'ailleurs. La démarche de la jeune femme était compréhensible. L'intégration dans la société japonaise était une tâche ardue surtout quand on était une femme étrangère, quelle que soit sa condition. Automne était perspicace et avait deviné ... Les japonais crevaient d'envie pour les occidentales. Ces gens là étaient souvent d'une perversité sans limite et de se payer une étrangère renforçait leur sentiments de supériorité. Il fallait savoir jouer avec sans se laisser trop faire non plus. Le métier payait bien et c'est ce qui motivait Automne, c'était certain. Mais il fallait être prêt à sacrifier beaucoup ... Hazel avait connu bien des files qui avaient craqué, certaines allant jusqu'à se donner la mort. c'était malheureusement courant. Automne avait l'air d'être quelqu'un de bien. Son rire dans l'eau sonnait franc et joyeux et Hazel détesterait qu'il se ternisse avant de s'effacer. Elle avait décidé de sacrifier une soirée pour la convaincre de trouver autre chose. il lui avait fallu annuler deux rendez-vous et promettre de merveilleux moments une autre fois, avec bonus ...

Hazel cligna des yeux, bailla et partit s'effondrer sur son grand lit pour une nuit où son sommeil ne serait perturbé par aucun rêve.


***

Le Pelican's, le lendemain soir, une quarantaine de minutes avant le rendez-vous.

L'endroit est cozy, réservé aux personnes qui recherchent un lieu paisible pour se retrouver et converser paisiblement autour d'un cocktail raffiné ou bien d'un café produit par un maitre torréfacteur. le service y est excellent et de qualité, l'ambiance chill et la lumière, tamisée.

Hazel occupe la banquette d'un sofa profond, comme seul les anglais peuvent imaginer, un Chesterfield sombre à l'odeur de cuir ancien. Elle pianote sur son smartphone, ses lentilles annihilant l'effet de sa myopie. Les messages affluent au sujet de ses disponibilités prochaines, elle y répond aussitôt, surfant avec son agenda.

Un garçon vient prendre sa commande, un thé suffira pour l'instant. A la table distante de quelques mètres, quatre messieurs commentent sa présence, ignorant qu'elle maitrise le japonais comme sa langue natale. Elle est élégante, moulée dans un blazer à col châle, manches fendues et jupe courte, le tout en cuir noir brillant. Déjà grande, ses escarpins lui ajoutent bien dix centimètres. La femme de rêve de tout bon nippon!
Le temps passe vite et Automne devrait arriver en avance ... non ... arrive en avance. Hazel se lève pour l'accueillir en souriant.


"Bonsoir Automne, vous êtes aussi belle habillée que dévêtue."




17
"Je peux te dire tout ce que tu veux ce soir..."

Elle répondait du tac au tac. Entre ses seins, le membre palpitant de Bando allait et venait suivant le sillon creusé et offert à sa découverte. La colonne de chair était impressionnante. Définitivement, Hazel le classa hors catégorie et surtout, à essayer dans toutes les positions possibles. L'escort devait se cambrer et maintenir avec ses mains ses globes compressés autour de l'objet de toute son attention pour qu'il ne s'échappe pas. Sa taille l'incitait à écarter les masses soyeuses qui le gainait et la pratique s'avéra un exercice demandant une certaine concentration. La jolie blonde suivait le mouvement inverse de Bando et finit par s'enlacer de ses bras après une énième sortie de route de son partenaire. Emprisonné sans aucune chance de s'évader, il subissait à présent un véritable écrasement au nibard compresseur. C'en était scandaleux de voir le corps si joliment ciselé d'Hazel arpenté par cette queue aux dimensions animales. Mais elle, elle adorait. Tandis que le gland montait et tapit toujours plus haut, elle inclina la tête pour le loger dans le creux de son cou dès qu'il s'infiltrait à ce niveau. Ses lèvres dessinèrent un joli sourire avantagé par un rouge scintillant de chez Estée Lauder et elle fit mine de réfléchir.

"Nous avons testé en préliminaires une ébauche de fellation suivie d'un paizuri que j'aimerais plus physique. Après, normalement, après avoir glissé ta main dans mes cheveux, comme tu l'as fait, tu saisirais mes mèches pour imprimer ton rythme à une nouvelle vraie fellation qui se terminerai en apothéose par une gorge profonde ... non ... un facefuck enragé. Comme tu perdrais le contrôle, tu m'empêcherais surement de bouger pour en profiter comme tu l'entendrais. Au passage, tu jouis quand tu veux et où tu veux ... tant que tu es capable de continuer. Et ... pour la suite ... ici ou ailleurs?"

Hazel se fit plus agressive. Elle écartait les cuisses de Bando pour s'y nicher plus fermement. Ses caresses devinrent saccadées et son sourire plus tordu, animé par l'envie réelle d'en découdre un peu plus. La branlette espagnole n'était pas une spécialité dans laquelle elle excellait. La pratique était simple et le plaisir immédiat. Quasiment tous ses clients s'invitaient entre ses seins à un moment ou à un autre et elle n'avait qu'à les maintenir en place pour qu'un tsunami ne tarde pas à les recouvrir. Avec Bando, c'est elle qui jouait la dominante. Elle ne laissait aucun répit ni temps mort. L'odeur forte qui montait à ses narines à chaque retour l'enivrait à la rendre presque indélicate. Elle pressait, comprimait, molestait, tyrannisait même, cette grosse queue dodue et quand elle ne put plus tenir, elle baissa la tête pour en accueillir une partie dans sa bouche. La hampe était longue. Elle l'avait déjà avalé une fois et s'était retenue de ne pas hoqueter sous l'effet d'un violent réflexe nauséeux. Elle s'en était sortie magistralement mais si Bando prenait les rênes, ce serait plus ... physique. Maintenant, c'est bien pour cela qu'elle était ici et c'était un euphémisme de dire qu'elle vivait pour cette passion.

Le pieu jaillissait du creux de sa poitrine comme un geyser d'une mine souterraine. Il était gros et elle était bien fournie, bien qu'artificiellement mais personne ne s'en était jamais plaint. Les deux s'accordaient à merveille et le petit clappement flasque qui s'échappait de leur union indiquait que Bando n'était plus ni sec ni désinvolte. Ce qui coulait de son prépuce facilitait le glissement et sentait toujours aussi bon.

Hazel cessa un instant sa pression pour enlacer Bando lui-même et le tirer tout contre elle.

"Tu arriverais à ne pas être aussi prévenant?"

18
Il embrassait plutôt bien. Cet homme était un contraste à lui tout seul. Il pouvait faire preuve d'une timide retenue mais une fois qu'il passait le pas, il devenait naturellement entreprenant tout en restant dans les sphères de la finesse. La finesse justement, ça allait un moment mais il était temps de libérer l'éruption. Hazel le saisit par la mâchoire tandis qu'ils s'embrassaient et le plaqua à la banquette pour s'écraser sur lui. Il avait goûté à ses épaules, au creux de son cou et s'était aventuré à explorer les prémices de sa poitrine. Bando était tassé sur son assise, à lui peloter les fesses qu'il avait découvertes. Il ne restait pour seul rempart pour accéder à sa douce moiteur qu'une dentelle noire légère qui ne demandait qu'à être écartée. Mais avant cela, il fallait qu'il soit ... dur.

Hazel le serrait entre ses doigts, pieu de chair chaud et palpitant gravissant lentement les degrés de l'érection. Sa taille était phénoménale aussi bien en longueur qu'en épaisseur et sa texture souple ballotait au gré des caresses et des pressions. En pleine forme, il devait même être effrayant. Cassée en deux sur lui, Hazel approchait inexorablement son visage de ce sésame. Elle dévalait doucement le torse de l'homme dont elle avait au préalable déboutonné la chemise, et pinçait entre ses lèvres la moindre aspérité qu'elle découvrait. Le gland décalotté remonta le long de sa gorge, laissant sur sa peau un scintillement luisant. Elle se plia encore plus et tapota cette lourde extrémité contre son menton avant de lui faire suivre le contour de sa bouche. Il sentait bon, il sentait l'homme et la chaleur contenu d'où elle l'avait extirpé.

Sans prévenir, elle étrilla cette queue parfaite contre son visage pour s'en imprégner. C'était tout comme faire un gros câlin à son doudou préféré. Bando faisait l'objet d'un véritable examen et la jolie blonde gémit même quand il s'arqua un peu plus. Ses doigts avaient glissé à la base du sexe viril et elle se l'offrait en le balançant pour faire de son faciès angélique un réceptacle comblé.

Essoufflée, elle marqua une petite pause, laissant la réalité de l'endroit se rappeler à eux. Le show dans la salle principale devait être animé par Saeko. La grande coréenne aimait les danses toniques et la musique suivait à un rythme soutenu. Les lumières s'étaient revigorées, ce qui permettait à son partenaire de ne pas rater une miette de sa dégustation. La colonne qui les séparait était un formidable outil de fidélisation dans le cas d'Hazel.

Penchant sa tête sur le côté, elle lui jeta un regard obscène et tira la langue pour suivre en papillonnant la grosse artère gonflée qui s'élançait de la base du tronc pour disparaitre à l'approche du gland. Elle parvint à la pincer par endroit et y laissa l'empreinte de ses lèvres rouges. Au sommet de la montagne, elle redressa la tête pour sourire à Bando. L'escort se saisit du formulaire et feignit d'y vérifier quelque chose en haussant le sourcil. Elle parut satisfaite et s'attaqua au sertissage du gland qu'elle aspira comme une vamp.

Elle s'arrangea, modifiant sa position pour que Bando puisse continuer à avoir le privilège de l'observer tout son saoul. Elle restait hyperactive et sa langue opérait une valse endiablée autour du plot proéminent qu'elle encerclait de ses lacets. Tantôt râpeuse, tantôt humectée, elle fit de sa proie une dégustation d'une vulgarité appuyée: bruyante, baveuse, ponctuée de succions et smacks sonores. Hazel s'appliqua à élimer la base sensible de cette protubérance qui, sans lui combler la bouche, la lui faisait quand même ouvrir bien plus que pour n'importe qui d'autre. Le prépuce fut terrasser par sa précision et quand elle eut terminé cette entrée copieuse, elle draina un long va et vient du sommet à la base de l'obélisque avant de la relâcher.
La position était inconfortable mais elle s'était régalée. Ses yeux luisaient d'une luxure digne d'une hardeuse professionnelle. Elle l'était d'ailleurs. Sa nymphomanie exsudait de chaque pore de sa peau.

"Ta queue me plait."

Oups ... On passait dans un autre registre mais ça n'irait qu'en s'intensifiant. Hazel creusa son ventre pour y faire glisser sa robe et dévoiler sa poitrine aux yeux de Bando. Elle la resserra entre ses bras, mimant un haussement d'épaules coquin et s'en servit pour cajoler le sexe de Bando qui avait prit une jolie teinte sanguine.

19
Les hommes et l'argent ... c'était chaque fois la même chose. Le sujet était bien sûr épineux puisque pour qu'un lien sexuel s'établisse entre un client et Hazel, il fallait que les billets passent d'une poche de pantalon à une sacoche de femme. En cas de réclamation, un remboursement était inenvisageable et une fois l'accord passé, on ne revenait pas dessus. Donc dépensé pour l'un et gagné pour l'autre, toujours dans le même sens. Alors il y avait les récalcitrants, les négociateurs, les menteurs, les tricheurs et tout un tas d'autres genres de clients mais tous avaient un point commun, et Bando ne faisait pas exception: ils ne savaient pas faire les choses élégamment. Quand certains, grands seigneurs, lâchaient leurs liasses pompeusement, d'autres comptaient les billets uns à uns pour être sûrs d'avoir le compte exact. Au final, le résultat était le même.

Bando avait choisi la désinvolture, peut être la technique de dissimulation de l'arrangement la plus utilisée entre toutes. Hazel fit les gros yeux, elle aurait espérer un geste simple et naturel allant avec la personnalité de l'homme. Mais comme il le disait aussi, il n'était pas habitué à fréquenter ce genre d'établissement et encore moins de payer les services d'une professionnelle. Aussi, il fut excusé mais quand même rappelé à la réalité.

"On ne brûle pas l'argent quand tant d'autres en ont besoin."

C'était peu être un peu raide mais étant donatrice pour des associations d'enfants malheureux, elle savait de quoi elle parlait. Elle fit un petit tas tout propre des billets et en empocha la totalité qu'elle rangea dans sa sacoche. Voilà, le deal était irrévocable.

"Je travaille pour moi et j'ai la chance, après beaucoup d'efforts, de pouvoir choisir ce que je fais. Je n'aime pas mon métier. J'aime les hommes et encore plus, les relations  sexuelles avec eux. Je gagne très bien ma vie, ce ne sera pas éternel aussi je considère l'argent comme un juste retour pour mes services. Je ne suis pas gourmande sur les tarifs, mais je les adapte  à l'offre et à la demande. La demande pour moi étant élevée, passer un moment avec moi coûte donc très cher. C'est la loi du marché!"

Bando passait à l'offensive après sa très petite maladresse. Il ne s'était d'ailleurs surement pas rendu compte de cette micro erreur. Sa main sur celle d'Hazel était chaude et ferme et le jeu premier de la séduction était terminé. Ils passaient à la phase suivante qui était beaucoup moins subtile que la première. Les doigts d'Hazel se posèrent sur l'objet de sa passion, sur la raison pour laquelle elle fréquentait cet endroit, sur ce qui la poussait à se vendre et à se damner. Elle frissonna d'anticipation, surprise par ce que l'homme cachait là. Elle palpa l'énormité sur toute la longueur puis tenta de l'encercler pour en mesurer la grosseur. Elle eut chaud d'un coup. Les japonais n'étaient pas réputés pour la taille de leur sexe et c'était bien vrai. Les étrangers de passage variaient de l'un à l'autre avec parfois des fiertés avérées mais là, Bando dépassait l'entendement. Hazel fondit et pivota pour s'agenouiller sur les cuisses de sa prise. Elle exhala un long soupir d'envie et se mordit les lèvres en se cambrant contre lui. Elle s'affaisa en ondulant, le visage dans le creux du cou de son élu du jour et lui susurra suavement à l'oreille.

"Tu aurais fait ça 3 minutes avant, je te l'offrais cette nuit ..."

C'était clair et explicite. Elle aimait ce qu'elle touchait.

La sangsue atteignait un niveau de transe incandescent. Son corps s'était imbriqué dans celui de Bando et elle le serrait à présent de ses deux mains. Il n'en fallait pas moins pour le sertir et en mesurer toute l'étendue. La chienne en chaleur perdait de sa convenance et ce n'était pas du théâtre. Elle avait envie de lui, en espérant qu'il soit à la hauteur de son engin. La nymphomanie d'Hazel la poussait à vouloir des partenaires toniques, endurants et ... mauvais garçons. Elle craquait quand ce bonheur lui arrivait. Si elle l'avait pu, elle se serait empalée sur lui ici même mais ... elle devait maintenir la qualité de son standing. néanmoins, elle pouvait s'autoriser quelques petites choses tolérables. Ses doigts coururent sur la ceinture du pantalon pour la déboucler et éclipsèrent bouton et braguette en un éclair. Elle glissa une main dans le creux du pantalon et hoqueta de stupeur quand elle en retira un sexe  monstrueux ... non, majestueux ... non, monstrueux. Bref, magnifique! Elle le colla contre son ventre et trépigna d'envie en se mordant les lèvres. Elle rejeta la tête en arrière alors qu'elle mesurait ce qui allait la faire couiner et quand elle ramena son regard à Bando pour river ses yeux dans les siens, elle parla comme une véritable prédatrice, mais reprenant son ton de jeune femme bien élevée.

"Et bien, nous allons nous envoyer en l'air, baiser comme des animaux, nous briser les reins et consumer nos étreintes." Elle s'exila une seconde pour récupérer le formulaire et le glissa sous le nez de Bando. "Tu viens de valider l'exécution de ce projet aussi je compte sur toi pour le réaliser ... et plusieurs fois."

Elle le masturbait contre elle, modulant rythme et pressions sans oublier de s'attarder sur les zones où elle le sentait réagir plus sensiblement. C'est plus qu'il n'en fallait pour qu'elle l'embrasse  et que ses lèvres se soudent aux siennes pour un baiser d'une redoutable intensité.

Dans le couloir, un groupe bruyant passa et ralentit devant le spectacle donné par le rideau entrouvert du box. Un serveur suivit et entra pour s'enquérir d'une commande avant de ressortir aussitôt sans bruit. C'était à peu près la même chose dans tous les autres box à cette heure ci.

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Prélude / Re : Douros l'Oneiros [Anéa]
« le: jeudi 26 mai 2022, 09:52:33 »
Bienvenue :)

Épargne mes songes alors...ou pas  :P

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La grosse liasse de billets qui jonchaient la table n'était pas vraiment impressionnante. Hazel avait vu des clients venir, suivis par des porte-mallettes qui portaient justement ... des mallettes bourrées de cash. Et ce n'était que des japonais. Quand un émir du Moyen-Orient venait à Seikusu contrôler ses actifs  ou tout simplement se débaucher, il amenait avec lui une véritable petite fortune qui aurait pu faire vivre un pays comme le Monte-Negro pendant un an. Le cadeau qu'Hazel portait d'ailleurs autour du cou coûtait le prix d'une maison ...

Un jeu? Pourquoi pas? Elle savait déjà que ce qu'il y avait sur la table suffisait à s'offrir l'ensemble des prestations proposées avec n'importe laquelle des filles de l'établissement. C'est à dire ...

"Pourquoi pas! C'est l'heure des devoirs alors?"

Hazel saisit un formulaire, sortit de son sac un Montblanc nacré aux couleurs délicates, un autre cadeau, et se redressa contre Bando qui cherchait soit à échapper à son emprise, soit à essayer de la palper discrètement. Tout était presque permis maintenant que nous étions amis! Une gorgée de champagne frais pour s'éclaircir les idées et hop! C'était parti!

Il y avait 680000 yens éparpillés sur la table. La somme pouvait paraitre énorme, ce qui était le cas pour beaucoup. Avec tout ça, Bando pouvait s'offrir 3 filles pour la nuit. En revanche, ce total était un peu moins que ce que demandait Hazel pour elle-même, full options bien entendu. D'habitude, ses tarifs ne se négociaient pas. Où les clients payaient sans poser de questions, où ils étaient remerciés d'un joli sourire et c'était tout. Ce soir, Hazel avait déjà gagné 13000 yens rien qu'en conversant un peu avec ses deux précédentes rencontres. Elle passait un bon moment avec Bando qui était loin d'être désagréable, bien au contraire et ... elle avait envie de plus. S'il se montrait plus entreprenant, elle baratinerait un tarif acceptable et tous deux en sortiraient comblés.

"MMmmmh ... toutes les cases sont cochées et j'ai le plaisir de t'annoncer que tu pourrais passer une bonne soirée avec ... trois filles du club dans ton lit. Je t'assure que tu mettrais des jours à t'en remettre."

Son air détaché tranchait avec le ton érotico-provoquant qui glissait entre ses lèvres. Elle posa le papier sur la table et rangea son stylo avant de s'emboiter dans l'homme qui se tenait derrière elle avec une facilité déconcertante. Elle était la pieuvre, et lui la pauvre chose qui en était prisonnière.
"Je ne connais pas tes habitudes mais je peux aussi te proposer autre chose. Pour ... un peu moins que ce qu'il y a sur la table, tu t'offres les services de la blonde effrontée qui t'allumes depuis tout à l'heure. Tu te prépares à vivre une nuit exceptionnelle et tu sais déjà que tu ne t'en remettras pas.

"Donc tu as le choix entre trois beautés compétentes, ou moi!"

Elle ponctua sa phrase d'une mimique coquine et leva les mains en guise d'excuses pour cette arrogance justifiée. Dix heures était passée de peu et les lumières déjà tamisées du club se réduisirent encore plus. Le DJ passait un morceau langoureux, il devait y avoir un show collectif sur la scène de la salle principale.

"Oh?  Il semblerait que l'heure soit aux mains baladeuses ..."

La sienne demain glissait sans pression à l'intérieur de la cuisse de Bando. L'objectif n'était pas de l'exciter mais plus de l'inciter, lui, à oser explorer ce qu'il était prêt à s'offrir.

A ce moment-là, l'intendant du club se permit d'entrer dans la loge. Il s'inclina bien bas devant Bando, s'excusant en anglais pour son interruption. Puis auprès d'Hazel, il débita rapidement en japonais, feignant la conversation mondaine.

"Hazel, deux clients viennent d'arriver, ils ont été averti de ta présence ici et te demandent pour une partie à trois dans la suite Shogun. Ils sont prêts à payer 2.5 millions de yens pour la nuit. Je leur dis que tu arrives?"

La réponse fusa aussitôt, mais avec moins de délicatesse et sans ambages.

"Je suis occupée! Qu'ils reviennent un autre jour si ils veulent! Et d'ailleurs, je veux que tu me réserves la suite Shogun pour mon usage personnel!"

L'homme rougit. La blonde était imprévisible et son patron l'avait averti qu'elle était difficile à gérer. Elle pouvait se le permettre, les bénéfices que tiraient le club de sa présence étaient conséquents. L'intendant balbutia encore une excuse et disparut.

"Je te prie de bien vouloir excuser ce cinéma, le business du sexe n'est pas une référence en matière de courtoisie et d'élégance. j'essaie d'y remédier...."

Elle émit un petit rire pour clore l'incident.

"Où en étions nous? Tu ne voulais pas vérifier que je sois bien réelle?"

22
Bando avait raison sur un point qu'il avait déjà annoncé. S'il continuait à boire à ce rythme, il roulerait rapidement sous la table. Le champagne était un alcool aussi délicat que vicieux. Quand les bulles atteignaient le cerveau, c'était sans prévenir et le résultat pouvait être aussi foudroyant qu'avec un alcool fort, comme le rhum. Et puis, l'ambiance intime qui se créait entre eux devant fatalement se réchauffer, autant éviter que cela se fasse dans des vapeurs alcoolisées. Qui sait? Une étincelle et tout peut arriver.

Hazel se pencha gracieusement sur le client se disant étranger la fréquentation des ces lieux de festivité particuliers et lui retira gentiment son verre des doigts pour le poser sur la table basse avec le sien.

"Je vous propose de faire une petite pause le temps de la lecture. Et puis ... j'aurais peut être besoin de vos deux mains s'il faut mimer une prestation que vous ne comprendriez pas. Le japonais utilisé dans ce catalogue est un peu alambiqué."

Comme ils avaient décidé d'être de bonnes connaissances heureuses de se retrouver après une absence prolongée, Hazel se glissa contre Bando, sans toutefois le vampiriser, et appuya son dos contre le torse de l'homme qui s'avéra attractif. Elle se cala confortablement dans le creux de son épaule et tira encore plus sa robe sur ses cuisses  pour être à l'aise, les jambes toujours repliées sous elle. Elle sentait le souffle de l'homme sur sa nuque et son épaule. I était régulier bien que le battement du cœur qu'elle percevait indique une certaine animation.

"Ca te convient comme ça Bando?"

Les vieux amis ne se vouvoient pas.

"Hum ... voyons voir ce qu'il y a d'intéressant là-dedans."

Hazel ouvrit le catalogue à la première page. Ce n'était pas une vulgaire brochure mais une création soigneusement réalisée par un graphiste de talent. Le papier utilisé était souple mais de qualité supérieure et le rendu des photos, très réussi.

L'escort commença de lire, employant un ton de conférencière. Les premières pages posaient l'historique du club avec en plus une référence aux traditions japonaises issues de l'ère Edo, principalement en terme de divertissement pour les hommes de l'époque. Les feuillets sont très ouvragés à la mode nippone, un peu comme les enluminures en France. La suite concerne l'offre bar et dîner. La carte est complète, riche et diversifiée comme il se doit pur un club de ce standing. Et enfin après lecture d'une mise en garde élégante concernant le contenu qui va suivre, Hazel tourne une page cartonnée pour accéder à ce qui intéresse les hommes qui viennent ici.

"Oh? Il semblerait que ce que je m'apprête à lire risque de réchauffer l'atmosphère ... N'hésites pas à m'interrompre si tu souhaites approfondir un détail."

Les photos bien dimensionnées  d'une centaine de filles occupaient les pages suivantes. il était indiqué leur prénom, âge, origine et langues parlées. Il y en avait pour tous les goûts tant que l'on recherchait le nec plus ultra de cette catégorie de travailleuse à Seikusu. Indépendante, Hazel n'y apparaissait pas et elle l'aurait refusé d'ailleurs. Son succès se basait sur un investissement bien supérieur à ce que produisait ces filles. Non pas qu'elle se croie plus douée qu'elles mais elle avait une vision de son job bien différente, ce qui l'amenait à exceller dans ce domaine. Ca ne l'empêchait pas de respecter particulièrement les travailleuses de la nuit car ce métier était ingrat et bien souvent, imposé.

"Si l'une d'elle te plait, je pourrais la faire appeler..."

Ce n'était pas sournois bien au contraire. Hazel n'allait pas forcer non plus la main de Bando ... mais juste l'orienter un peu sur le chemin qui pouvait mener à elle.

"Maintenant, la liste des prestations! Avant il y avait des photos en accompagnement mais certains clients ont été choqué par certaines pratiques, donc la direction les a retirées."

Hazel ne faisait pas que parler. Ne serait-ce que tourner une page lui permettait de rouler son épaule contre la poitrine de l'homme. Quand elle tournait la tête vers lui, son corps, son fessier s'ancraient contre les hanches et le flanc masculins qu'elle convoitait. Il sentait bon, s'exprimait bien, dosait ses réponses pour suivre son jeu. Bref, une excellente rencontre.

"Si tu décides de prendre une chambre avec une fille, tu auras droit à un package de base incluant..."

Elle laissa son index courir le long d'une ligne d'acronymes.

"... striptease, massage érotique et de la prostate, french kiss, role playing, girlfriend ou pornstar experience, ou les deux aussi, nombreux jouets à disposition, pénétration vaginale, fellation avec ou sans préservatif, cunnilingus et la possibilité de t'épancher sur le visage, dans la bouche ou sur la poitrine de ta partenaire. Et ... extra shots, ca veut dire que tu peux recommencer tant que tu veux."

Elle émit un petit rire.

"C'est vraiment très simple mais il y a de quoi faire quand même. Le tarif de la prestation de base est indiqué dans la description, sous la photo de la fille. Pour les suppléments, le tarif est commun à tout le monde et est indiqué ici."

Un petit cadenas dessiné ouvert orientait sur le chapitre suivant.

"On passe aux choses sérieuses. Tu es toujours là? ... Sont donc disponibles moyennant supplément, gorge profonde que personnellement j'aurais mise dans le package initial, sodomie, couples, gangbang et orgies, swallow, quand la fille avale ce que tu lui ... offres, et ce paragraphe là est pour les pratiques les plus extrêmes comme fist anal ou vaginal, ça devient un peu à la mode ça, goden shower ou rimjob qui se standardisent aussi de plus en plus. Et si vraiment, tu recherches l'intensité particulière du BDSM, tu as ici tout ce qui s'y rapporte. C'est très complet. Maintenant, toutes les filles ne pratiquent pas tous ces suppléments, tu as cette petite fiche à remplir pour indiquer ce que tu veux, ce sont juste des cases à cocher. Rien ne t'empêche de négocier bien sûr."

Hazel referma le catalogue et se retourna pour observer Bando sans reprendre la distance qu'elle avait marquée au début de leur échange. Ils étaient donc presque soudés l'un à l'autre.

"Qu'en penses tu? C'est divertissant n'est-ce pas? Tu as une idée en tête?"

Dans un autre monde, une succube n'aurait pas fait mieux en termes de séduction et de jeu.



23
Ce n'est pas parce qu'on a une tête d'européen qu'on est spécialiste en champagne. Depuis qu'elle exerce cette occupation, Hazel s'est rendue compte qu'au moins quatre clients sur cinq développent des trésors de connaissance dès qu'il faut qualifier un détail de cet alcool mythique. Bien souvent, ils prouvent tristement  qu'ils n'y connaissent vraiment rien et vont parfois jusqu'à jurer sur tout et n'importe quoi qu'il n'y a pas meilleur qu'eux en la matière. En bonne escort, Hazel s'émerveille toujours de la richesse encyclopédique de leur savoir et se dépêche de pomper un maximum de billets avant de les quitter, folle amoureuse, mais vraiment obligée de partir. Quand elle reste, c'est que le bénéfice sera supérieur à l'ennui qu'elle éprouvera à les écouter se glorifier.

C'est une bonne surprise pour elle de constater que son interlocuteur ne fait pas partie de cette catégorie de personne qu'elle exècre. Au contraire, il se montre agile, utilisant les silences pour l'informer qu'il n'est pas un aficionados des bulles. Hazel apprécie le détour emprunté par l'homme et répond à ses sourires par les siens, tout aussi fins et significatifs. C'est le fameux "je sais que tu sais que je sais..."

"Et bien, c'est un véritable champagne français de la réserve personnelle du patron que je m'arrange pour piller de temps en temps. Et ... comme je suis très sociable, il fait semblant de ne pas s'en apercevoir. Mais entre nous, la raison de sa générosité est qu'il adore les grandes blondes au teint pâle."

Le jeu continuait, c'était faux bien entendu mais partagé donc accepté. Il était naturellement difficile pour un client, de s'ouvrir franchement à un thème personnel alors ce petit intermède complice permettait de le mettre plus à l'aise. Le regard de l'homme était fuyant, comme toujours les premières minutes. Après, la tendance s'inverserait et elle ferait tout pour ça.

"Oooh! Quelle bonne surprise! Et vous devez faire des émules quand vous parlez avec des japonais. Votre accent doit les ravir autant que vous apportez toute leur considération."

Elle répondit elle aussi en japonais, mais sans l'ombre d'une hésitation, comme une native, et ne fit pas mine de soulever leur différence de niveau. Avec un autre, elle se serait déjà essayé à un contact, même léger. Une main sur une cuisse pour accompagner un rire bienvenue, où ajuster le col d'une chemise, lui permettant de frôler la peau du cou du bout des doigts. Cet homme, Bando, il se présenta ainsi, n'était pas du genre avec lequel elle se permettrait d'être trop professionnelle. Son beau visage inspirait la sympathie et Hazel décida qu'elle ne le plumerait pas. Cependant,  l'escort appréciait l'attitude courtoise, ce qui constituait pour elle le début d'un moment qu'elle voudrait voir terminer plus torride. Elle travaillait et gagnait bien sa vie mais peu de ses proches ou amis savaient que sa grande passion était les hommes eux-mêmes. Sa présence à Seikusu était la conséquence de dérives personnelles liées au sexe fort d'ailleurs. Maintenant, elle n'allait pas se jeter sur Bando immédiatement. Déjà, elle ne le connaissait pas et ensuite, elle devait maintenir un certain standing.

"Et bien, j'espère sincèrement en connaitre plus de vous d'ici ... la fin de la nuit?"

Encore un regard fuyant, non, concerné, mais courtois donc posé ailleurs que sur sa poitrine, orgueilleusement comprimée dans sa robe. Sur la table, un portefeuille et des billets éparpillés, surement pas à lui, pas son style ce désordre. Et dessous, le catalogue de prestations qu'il regarde. Hazel se penche pour le récupérer et le feuilleter tandis qu'elle répond.

"Non, ce n'est ni une erreur de box, ni un élan de pitié. Je passais et vous attendiez seul en fumant dans une loge privative. J'imagine que vous êtes venus accompagné d'une personne venue chercher certains plaisirs et les ayant trouvés."

Elle tapota du bout du doigt le catalogue pour confirmer.

"Je serais une mauvaise accompagnatrice si je vous avais ignoré. Et puis, j'aime sortir des chemins battus. Parfois les japonais peuvent être d'une courtoisie tellement extrême que cela en est épuisant. J'espère que vous arriverez à ne pas être toujours trop courtois ..."

Elle aussi bu une gorgée de champagne et pinça ses lèvres comme si elle voulait se retenir d'ajouter quelque chose.

"Avez-vous consulter le catalogue de prestations? Vous y avez peut être trouver de quoi satisfaire vos envies? De quoi avez-vous envie d'ailleurs? C'est la première fois que vous venez n'est ce pas, faisons comme si nous nous connaissions de puis longtemps."

L'escort retira ses escarpins et ramena ses jambes sous elle, tout en s'accoudant au dossier de la banquette. Là, elle faisait écran et imposait à sa proie une confrontation visuelle inévitable. Et s'il ne soutiendrait pas son regard, le reste de son corps était un délice à reluquer.

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La soirée s'annonçait calme et rien n'augurait une quelconque perturbation du programme qu'Hazel avait planifié pour ce vendredi soir. Une salade de la mer fraiche patientait au réfrigérateur et elle anticipait, passablement excitée, toute sortes d'hypothèses concernant la fin d'une série Netflix  qu'elle suivait depuis un moment, et dont l'épisode final, le grand dénouement, était programmé pour ce soir-là justement. Elle marchait pieds nus dans son bel appartement du centre ville, passant de sa chambre où elle triait ses robes au salon qu'elle préparait en fonction de ses idées. Canapé ou gros coussin confort? Champagne ou vin blanc perlé? Elle hésitait, ce qui la mettait de très bonne humeur. Ces derniers temps, elle avait été prise, très prise. Les entrées d'argent enchantaient son banquier mais au prix lourd de sacrifier une bonne partie de son temps libre. Etre une escort de luxe, enfin, de très grand luxe, demandait une organisation millimétrée et l'approximation n'était pas acceptable. Hazel était indépendante et quand elle n'était pas avec un client, elle devait s'occuper de tout un tas de tâches qui prenaient un temps monstre.

Aussi, de se poser une question aussi simple que quel alcool choisir?, la faisait revivre un peu et penser à elle-même.

Son smartphone protégé par une coque incrustée de diamants, un cadeau d'un client, vibra et avant de répondre, elle identifia l'appelant. Akira Tamashiro était le propriétaire et gérant du Blue Unicorn, LE club chaud de la ville d'où personne ne ressortait déçu. Akira avait d'autres activités beaucoup plus louches que diriger un club de strip et plus, et ses revenus étaient colossaux. La jolie blonde décrocha.

"Bonjour Akira, ça me fait plaisir que tu appelles, comment vas-tu?"

"Bonjour Hazel. Comme toujours, je me porte bien si mes affaires tournent."

Il était toujours d'excellente humeur ...

Ces deux-là se tutoyaient poliment. Ils faisaient souvent affaire ensemble et leur relation était fructueuse depuis qu'ils se connaissaient. L'homme ne perdit pas de temps.

"Hazel, j'aurais besoin de toi ce soir. Les réservations du club sont surbookées et il y aura du beau monde, du très beau monde."

Ca signifiait que l'argent coulerait à flot. Hazel était la seule escort à Seikusu qui choisissait son activité en fonction de ses envies. Si Akira la sollicitait, c'est comme s'il faisait appel à une spécialiste pour engendrer des revenus massifs sur une opération de circonstance. Il acceptait derechef de la rémunérer à hauteur de 15000 dollars US la nuit, de lui octroyer une loge individuelle et de lui garantir la gratuité de ses boissons quelles qu'elles soient. En contrepartie, Hazel reversait 50 pour cent de ses bénéfices supplémentaires au club. L'arrangement convenait toujours puisque dans tous les cas, les sommes engendrées dépassaient toujours les accords de base.

Hazel pinça ses lèvres. Sa petite soirée sympa disparaissait déjà à l'horizon. En bonne professionnelle, elle ne refusait pas une offre comme celle-ci, surtout à Akira.

"Je serais là vers 20H00. Nos arrangements restent les mêmes que d'habitude."

"Merci. Passe me voir durant la nuit, je te ferais goûter un champagne rarissime que j'ai acheté une petite fortune aux enchères."

"Avec plaisir Akira. A tout à l'heure."


Il restait une heure. L'estonienne fila dans sa chambre et choisit rapidement une robe rouge fuchsia satinée aussi courte sur les cuisses qu'au niveau du buste. Le décolleté invitait à la suggestion  et elle ajouterait combler le vide de son cou un beau collier pendentif en or gris  qui supporterait un rubis taillé aux dimensions impensables, cadeau d'un émir amoureux fou d'elle depuis des mois. Au pieds, elle porterait de jolis escarpins noirs aux talons interminables et rehaussés de chainettes en or pour affiner ses chevilles déjà parfaites. Une pochette Louis Vuitton viendrait clore cette élégance hors de prix.

Hazel rangea ses effets dans un sac Nike, enfila un jean et un t-shirt, sauta dans ses baskets et appela un taxi. 20 minutes après, elle entrait au Blue Unicorn par l'entrée de service, aussi bien gardée que l'accès principal, et fila à la loge que l'intendant du club lui désigna. Les coulisses de l'établissement fourmillaient de personnes qui se hâtaient. Entre le personnel de salle, les filles, danseuses ou plus, les mangers et les techniciens, il ne fallait pas trainasser dans les couloirs. Les services proposés par le club et recherchés par les clients allaient du strip raffiné à des prestations plus individuelles, quoique collectives aussi parfois. L'établissement n'acceptait que ceux qui étaient capables de dépenser sans compter. Maintenant, bien évidemment, il était possible de simplement venir consommer en charmante compagnie sans pour autant finir dans une alcôve privée ou dans une suite de luxe.

A 20H15, Hazel était prête, impeccablement maquillée, parée de ce qu'elle avait choisit et donc, superbement désirable. L'escort de luxe prenait le contrôle de la personne. Elle s'observa dans le grand miroir au dessus du boudoir puis quitta les lieux pour rejoindre la salle commune. Comme toujours, des bouches s'asséchèrent à son passage, des regards se firent envieux et certains vérifièrent combien leur portefeuille contenait en cash. Hazel était connue. Connue pour sa beauté, réputée pour ses performances mais aussi et surtout pour être sélective. Avec elle, l'oligarque milliardaire bourré n'avait aucune chance. Elle était classe et recherchait le même profil. Quand au physique, elle ne jugeait personne, seul l'esprit comptait.
La jolie blonde alla embrasser le DJ qu'elle connaissait bien. C'était un libanais, homosexuel, et adorable. Il lui dédiait toujours un morceau sympa quand elle était là. L'homme n'était pas un technoman exubérant. Il choisissait des musiques aussi bien chill qu'animées mais toujours dans un esprit d'élégance et au bon moment. Pour l'heure, c'était ambiance lounge et les conversations allaient bon train dans la salle commune où certaines filles occupaient déjà les cuisses d'une population masculine dominante. Une petite heure passa et elle tint compagnie à un député de Tokyo puis à un chef d'entreprise connu dans le milieu de l'automobile. Bien que fortunés, ils n'osèrent pas demander ce qui les taraudaient ... tant pis, peut être après. Hazel était intimidante pour beaucoup d'hommes. Elle était sûre d'elle, confiante et son regard, quand elle vous fixait, vous faisait souvent baisser les yeux. La domination par le charme ... d'autant plus qu'elle était plus grande que la plupart des japonais ...

Elle allait voir Akira, empruntant l'allée des box privatifs. Elle se déplaçait élégamment, jetant un coup d'œil discret dans chaque loge. Toutes étaient occupées sauf ... celle-ci. Sans s'arrêter, elle décocha un sourire mortel à l'unique occupant, un homme, occidental, beau, et définitivement classé comme peu habitué à ce genre d'endroit. Ce n'était pas son sens aigu de l'observation qui le confirmait mais juste l'expérience du métier. Hazel avait ses habitués mais appréciait aussi les nouvelles rencontres. Elle alla au bar et demanda une bouteille de champagne d'une cuvée millésimée qui n'apparaissait pas sur la carte. Elle la mit dans un sceau à glace en argent, récupéra deux flutes  gravées Lalique et revint sur ses pas pour s'appuyer contre l'encadrement sombre de l'accès au box. L'homme était européen et elle attaqua dans un anglais impeccable, très quartier chic de Londres.

"Bonjour, je m'appelle Hazel, accepteriez vous que je vous offre un verre? Je recherche un connaisseur en champagnes fins et je suis sûre que vous apprécierez ce que j'apporte."

 Elle brandit son seau à glace avec une mimique craquante et s'installa sur la banquette à côté de l'inconnu. Ni trop près pour ne pas l'envahir, ni trop loin pour ne marquer aucune distance. Elle repoussa la consommation déjà présente sur la table d'un geste négligé.

"Ne me dites pas que vous avez apprécié cette horreur. Je me bats avec la direction pour qu'il la supprime de la carte..."

Tout en elle suggérait et incitait plutôt que dévoiler ses atouts féminins. Son jeu d'actrice était au point mais elle était sincère dans ses propos et son attitude, à la différence de bien des filles.

"Pourriez-vous déboucher cette bouteille? J'invite mais la tradition veut que ce soit l'homme galant qui fasse le service non?"

Quand les flutes furent remplies de liquide doré et pétillant, elle tendit son verre pour trinquer délicatement et porta le cristal à ses lèvres rouges. Elle avait assez parler, fait le premier pas et mit l'homme en confiance. C'était l'instant ou elle lui offrait la possibilité de l'émerveiller par une présentation d'importance ou d'ouvrir la conversation sur un sujet qu'il maitrisait.

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Merci à tous pour vos messages et à très bientôt sur des RP bien scabreux (c'est Hazel qui le dit, pas moi)

Merci pour la validation Anea  :-*

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Prélude / Hazel, entre élégance et nymphomanie [Vanéalidée !]
« le: samedi 21 mai 2022, 22:48:04 »
"Bonjour! Comme la délivrance de mon permis d'accès à Seikusu passe par une présentation  à votre administration, me voici! J'ai bien lu les différentes sections du forum à propos du règlement et de tout ce qui régit la vie de la communauté donc je pense être prête à vous rejoindre."

(NDR) A ce stade de sa présentation, Hazel n'est qu'une idée qui ne demande qu'à prendre forme. C'est elle qui définira son physique, sa personnalité, son histoire, bref, sa vie. A cette instant, elle est consciente et elle vient de terminer son inscription sur le forum Le Grand Jeu, portail indispensable pour accéder au monde qu'elle rêve de découvrir. Comme le courant d'une rivière, elle rencontrera des écueils lors de sa création, imposés par l'entité supérieure que je suis et le premier d'entre eux apparait sous le format suivant dans la catégorie  physique. Hazel sera myope.

"De quoi? Myope? Et pourquoi ça? Je ne veux pas moi!"

(NDR) A l'instar de bien des créations avant elle, Hazel lit ce que j'écris en temps réel, c'est normal, elle et moi sommes liés par l'esprit. Heureusement j'ai tout contrôle sur elle et elle ne pourra pas s'opposer à mes décisions.

"C'est dégueulasse! C'est de l'abus de pouvoir! Ca craint!"

(NDR) En effet, et cela ne me dérange en aucune façon. Je continue, donc Hazel est myope ET bien élevée, son élocution est riche et  son vocabulaire soigné.

"J'en suis fort gré."

(NDR) Un degré moins pompeux ...

"Je préfère aussi.  Vous et moi le découvrirons un peu plus loin."

(NDR) Sa voix de velours sonne mélodieusement bien qu'elle s'exprime avec une tessiture d'alto. Elle aime chanter et son registre puise généralement dans les tonalités mezzo-sopranos à ce moment-là.

"Je valide! Une panthère qui feule doucement à l'approche d'un mâle et qui gémit avec vigueur quand il la prend dans ses bras!"

" Nous n'en sommes par encore là Hazel!"

(NDR) La coopération passe par la liberté de s'exprimer aussi je laisserais Hazel s'occuper du processus de création de sa fiche. Je n'interviendrai que quand je l'estimerais nécessaire. A toi ma belle!

"Très bien Divine Entité, je vous remercie de m'avoir sélectionné comme genèse d'un projet idéal. Alors, voyons voir! Mettons de l'ordre dans tous ces formulaires ... Le premier, mon caractère? Je me veux agréable et souriante. Il faut que les personnes qui me côtoient se sentent à l'aise et aient envie de se livrer. Je veux inspirer confiance et être celle que l'on viendra voir pour dévoiler une confidence ou un secret.
Qu'est-ce qu'il peut y avoir comme adjectifs pour définir quelqu'un! C'est surprenant. Combien de cases dois-je cocher? Ah? Autant que je veux? Bon, soyons sélective alors. Je serais aussi aimable pour attirer ceux qui en ont besoin, et ambigüe car il aura toujours une bonne raison pour cela. Et l'audace, j'aime ce trait. Audacieuse car qui ne tente rien n'a rien bien sûr! Je serais capable de capacités mémorielles avérées et saurait m'adapter à toutes les situations. Mais pour que tout aille bien, il me faudra être chanceuse et que mes émotions soient communicatives afin d'inciter le plus grand nombre de personnes à aller dans mon sens. Il me faudra être cultivée pour soutenir une conversation sur n'importe quel sujet, avoir confiance en moi et savoir être diplomate sans pour autant lâcher du lest quand il ne le faut pas. C'est très utile pour une femme de pouvoir remettre un homme en place avec le sourire et le faire en plus l'accepter de bonne grâce. Pour me parfaire, il me faudra être exigeante avec moi-même car tu ne peux demander à autrui ce dont tu n'es pas capable (dixit Jésus me semble t'il). Pour maintenir la forme du corps que je vais me façonner, je serais dynamique et rechercherais le goût de l'effort, quitte à rechercher la compétition. Et pour terminer, je cocherais aussi les cases libertine, irrésistible , malicieuse et méticuleuse.

Et oh ... que veux dire nymphomane?"


"Et bien la nymphomanie est un trouble du comportement sexuel qui se traduit par une obsession pour le sexe."

"Fantastique! J'adore! Ce sera le dernier, ou le premier, de mes traits de caractère! Merci!"

(NDR) L'existence du forum étant basé sur les frasques sexuelles des uns et des autres, je ne peux qu'approuver ce choix, et même m'en féliciter. Ça facilitera le développement de mes prochains RP. Continuons!

"Alors, formulaire suivant, le physique! Mmmmh c'est complexe, il y a beaucoup de choses à décrire. La difficulté est de conserver des proportions naturelles. Comment? Ce n'est pas obligé? Impeccable! Je note!

Voyons, je veux être grande, frôler le mètre soixante quinze. Oui cela reste raisonnable après tout mais suffisant pour fixer un homme dans les yeux sans être dominée ni le dominer non plus, enfin ... juste un peu. Et ... oooooh, j'adore cette coupe de cheveux courte!!! Elle donne un air mature mais offre la possibilité d'être coiffée de manière désordonnée aussi. Blonde, la couleur sera blonde mais il n'appartiendra qu'à moi de changer quand je le voudrais. Mon visage sera fin avec un petit menton pointu, comme mon nez d'ailleurs que je veux parfait. Mes yeux seront en amande, parfaitement proportionnés, ni trop grands, ni trop petits et pour l'iris de mes pupilles, un joli gris-bleu conviendra. Cela me permettra de donner à mon regard une profondeur que je modulerais en fonction de mes émotions. Ha! Et puis deux oreilles pour ... Ah d'accord, c'est déjà en place par défaut, super!

Mon corps, mon corps, mon corps ... Vous avez un catalogue s'il vous plait? .............
Celui-là est parfait, je le veux!! Le même mais avec des seins plus gros! Pardon? Une poitrine naturelle comme celle-ci n'existe pas? Pas de problème pour moi, elle sera siliconée. Comment l'appelez-vous? Un 95D? Je vous fait confiance, je prends! Donc je résume: un corps élancé mêlant grâce érotique à athlétisme discret. Les jambes longues et galbées feront fureur. Taille fine, hanches souples, fesses joliment rebondies, c'est comme ça que je me vois! N'oubliez la poitrine ronde au bonnet profond, les épaules gracieuses et la cambrure du dos légèrement marquée. Bon, en fait, il faut que tout soit gracile et harmonieux, nous sommes bien d'accord? Super, merci!

Ah! Je n'avais pas vu qu'il y avait un verso ... Race:  euuuhhh ... caucasienne, vous avez un modèle pour me montrer? Oui comme ça! Race caucasienne donc! Et la peau ... mmmh ... d’albâtre, telle une œuvre d'art, c'est ainsi que l'on me définira. N'y voyez pas une quelconque arrogance, je ne veux pas ressembler à une horreur sans nom c'est tout.
Maintenant ... le formulaire bio-data, c'est un classique. Alors je suis Hazel, on peut changer le prénom?"


"Non, c'est celui que je t'ai choisi, il faudra faire avec."

"Très bien, bon, il est joli aussi, après tout. Hazel la nymphomane, ça sonne bien non?"

" ................."

"Donc Hazel ... Hazel ... Tikanova! Hazel Tikanova sera mon identité et je serais estonienne, il n'y en a pas encore sur le forum donc j'aurais le privilège d'être la première, ça me plait! Je vais avoir 25 ans. je suis de race caucasienne, on l'a déjà dit. Ah oui ... pour éviter les surprises, je suis bien de sexe féminin, mon orientation sexuelle est ... oh ? Tout ça existe? Je prends le pack complet, je ferais le tri plus tard si nécessaire. Et ... je suis toujours myope?"

"Oui"

"....................."

"N'insiste pas ou tu seras aussi aveugle."

"J'arrête d'accord! On va faire une pause peut être avant de continuer, ça te dit l'entité? Et si on baisait un peu pour se détendre?"

"Tu auras tout le temps après, il faut d'abord qu'on termine la fiche, salope."

"MMMmmmh j'aime bien! Dois-je m'ajouter ce trait de caractère?"

"Excellente idée!"

(NDR) Ayant en horreur de créer les histoires de mes personnages, Hazel en sera responsable et je n'y jetterais pas le moindre coup d'œil. Préférant développer les background de mes persos durant les RP, je ne m'y intéresserais même pas! Là je vais aller boire une bière car je suis entrain de fondre sur mon clavier tellement la canicule est sévère.

"Excellente idée, pour reprendre vos mots! Va boire un verre et prends tout ton temps!

Voilà, il est enfin parti donc libre à moi de pouvoir respirer un peu. Vous ne le savez pas mais il me fait un peu peur. Si vous saviez les misères qu'il compte me faire subir .... C'est effrayant et excitant à la fois et je m'attends à prendre plein la ... enfin ... à beaucoup gémir.

Donc, pour l'histoire, je suis Hazel Tikanova d'Estonie. J'y suis née il y a 25 ans de parents ... estoniens. Mon père était professeur dans une université réputée, ça justifiera mon niveau de culture, et ma mère était chanteuse d'opéra. Ca justifiera mon goût pour la scène et le théâtre. Je suis donc le fruit de l'union d'un couple qui s'aimait et qui s'aime toujours et j'ai grandi à Tallinn, la capitale de mon petit pays. Ma scolarité a été studieuse de l'enfance à l'obtention de mes diplômes d'Etat en lexicologie et philologie option anglais et japonais, ce sera plus simple pour vivre à Seikusu.

Car oui, j'adore la culture nippone après avoir été initiée à la connaissance du monde par mon omniscient de père. Nous consacrions chaque repas commun à un nouveau sujet et c'est ainsi qu'il a aiguisé mon sens de la découverte et ma curiosité. J'ai eu des amis et des amies mais pas de petit copain jusqu'à ... disons tard ... J'étais plutôt boulotte et je n'attirais pas les garçons contrairement à mes copines qui ne parlaient que de ça. J'en ai été frustrée, très, et pour compenser, je me suis inscrite à la section athlétisme de mon université, ce qui en deux ans m'a façonnée différemment. Joli corps taillé signifie aimant à garçon, mon visage s'est découvert adorable après avoir fondu et le sport m'ayant rendu ma confiance, je suis passée à l'offensive. Je suis devenue boulimique de sexe après en avoir cruellement manqué. On pourrait dire que c'est de là que vient ma nymphomanie, c'est pas mal comme excuse non? Même si je n'ai pas à m'excuser d'ailleurs. Je valide!

A 18 ans, j'écumais donc la vie nocturne de la capitale en quête de victimes à décimer et c'est là que j'ai découvert les premiers clubs pour hommes. Je les ai fréquenté comme indépendante, je payais une commission au club et pouvait y travailler comme bon me semblait puisqu'en plus, j'avais découvert que ma passion pouvait être rémunératrice. Fantastique! En parallèle, je terminais mes études brillamment, m'adonnais à des activités culturelles, maintenait ma forme et préparait avec "sérieux" mon avenir."


(NDR) Deuxième écueil. J'ai menti ... Je suis tout ce qu'elle raconte. C'est simple mais plausible. Pas besoin non plus de donner des détails qui ne vous intéresseront pas. Hazel va se faire gauler en présence d'un homme recherché par la police pour trafic de stupéfiants. On va un peu bousiller sa vie.

"Evidemment ... il fallait bien que vous veniez perturber ma dolce vita..."

"C'est pour la touche  mélo dramatique ..."

"J't'en mettrais du mélo-dramatique! Oups pardon!

Donc comme obligé plus haut, tout allait bien jusqu'à ce qu'effectivement, une soirée tourne mal. Un sale type riche comme Crésus et pas très probe m'a recruté le temps d'une soirée, parce que je me suis mise à l'escorting entre temps et ...

Qu'y a t'il? Pourquoi me faites vous les gros yeux? Il y a déjà de nombreux profils comme le mien sur LGJ? Et bien tant pis, il n'appartiendra qu'à moi d'être la meilleure! C'est ma fiche!

... et donc durant la nuit, une équipe de la police a débarqué en force chez ce trafiquant et, moi incluse, a embarqué tout le monde.
C'est mon père qui est venue me chercher donc j'ai eu droit à un sermon mention socialiste sur tout le trajet du retour à la maison, parce que je vivais encore chez mes parents. Il a fallu que je cesse séance tenante mes activités pour réintégrer le cocon familial, et pour patienter je me suis mise au théâtre avec ma mère. Alors, j'y ai baisé tout l'orchestre, une partie du staff technique, quelques mécènes, le directeur du théâtre et même un groupe de pompiers intervenus sur un petit départ de feu. Cela a failli ne pas se savoir mais il y eut un manque de discrétion et ma mère fut mise au courant. Echec ...

Mes parents sont des gens formidables et ils ont décidé de m'offrir un voyage pour quitter l'ambiance un peu pesante de mon environnement. J'étais instruite, diplômée, talentueuse dans vraiment tout ce que je j'entreprenais donc ils ont choisi pour moi le Japon, pays où aucun de mes vices ne pourrait être exploitable par une société bien trop différente de la nôtre.  Merci papa! Merci maman! Je suis à Seikusu depuis trois ans et je compte bien y rester. Tout les traits de caractère que je me suis attribuée m'ont vraiment aidé à m'ancrer dans le paysage japonais, d'autant plus que les hommes d'ici adorent les grandes blondes! Finalement les clubs sont les mêmes qu'à Tallinn, et les escorts sont plus demandées que jamais. Mes tarifs sont excessifs mais comme je suis la meilleure ...

Alors il me semble avoir terminé, je n'ai plus de formulaires. L'entité supérieure qui m'a élevée au rang de nymph... de nouveau personnage disponible n'est pas revenue. Est-ce que je suis validée?

Ah! Si! Encore ... Hazel signifie noisette. Ça n'a rien à voir avec un quelconque personnage de la bible comme Azazel, Ezechiel, Gabriel ou qui sais-je encore! Si le fait que je sois estonienne et porte un prénom anglo-saxon vous dérange, je vous invite à voir ça avec mes parents ou la personne qui m'a créée.

Et enfin, l'entité qui me domine n'en est pas à son premier compte ici.

Pour les curieux, ceux qui auraient dans l'idée d'aller consulter mon site web dédié à mes prestations, voici quelques clichés prélevés de mon book. Enjoy!


So sexy!
So sexy! 1
So sexy! 2
So sexy! 3
So sexy! 4
So sexy! Avec Sasha











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