Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - La Clairière des Muses

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Un doux sourire ne quittait guère ses lèvres. Qui aurait pu croire que la matronne retrouverait un de ses anciens clients entre ses murs ? Cette rencontre faisait remonter bien des souvenirs chez Céleste. Peu de gens avaient connu Dame Albame lorsqu'elle n'était qu'une jeune fille, vivant avec son clan selon les aléas de leurs voyages. Il lui arrivait de vendre son corps, lorsque les temps sur les routes étaient des plus difficiles. Elle chantait et dansait également, se donnait en spectacle et attirait fortement les hommes...Céleste fronça un seconde les sourcils et ramena une mèche de cheveux derrière son oreille, histoire de chasser certaines pensées de par ce geste.

Il est vrai que la mère maquerelle était devenue une toute autre personne. Son corps avait toujours été bien en formes, sans être exagéré, tout en étant pas commune, les femmes cherchant à être des plus fines et des plus légères. Céleste avait toujours accepté ses hanches larges et ses cuisses pleines, tout comme ses monts de chair arrière et avant. Sur ce point-là, rien n'avait changé. Mais elle s'habillait plus élégamment. Adieu les friperies et autres haillons des temps du clan, bonjour aux beaux habits et magnifiques robes dignes de la petite noblesse. La presque trentenaire avait beau être plus couverte qu'à l'époque, elle attirait toujours autant, si ce n'est plus. Et ça, ce n'était que physiquement...

Plus jeune, c'était une vraie pile. Peut-être était-ce dû aussi au fait qu'elle vivait avec des gens du voyage, à toujours bouger de point en point sans réellement souffler ? Elle était rayonnante, et elle l'est toujours. Son visage séduisant s'illuminait de par son sourire mais aussi à travers ses yeux brûlants. Sa posture était plus droite et surtout, elle semblait bien plus calme. Céleste ressemblait plus à une dame, celle de la haute-bourgeoisie qui côtoierait la noblesse. Bien que rebelle étant plus jeune, la jeune femme avait gardé ce côté fier. Oui, ce menton haut, cette posture, tout signifiait que la mère maquerelle était devenue une femme qui ne se laissait pas faire et qu'on devait respecter...

" Le temps n'a guère d'emprise sur toi, mon ami, ou alors très peu. Tu n'as pas changé d'un poil. Je pourrais en être presque jalouse. "

Toujours installée contre son bureau, Céleste observa son interlocuteur, impressionné d'un tel changement chez la jeune femme. Le sourire de la mère maquerelle ne fit que s'agrandir, cet air fier prenant le dessus, tout en étant à la fois amusée, puis faussement outrée.

" Moi, tué quelqu'un ? Pour qui me prends-tu ? Mais qui sait ? ..."

Dame Albame haussa ses épaules, tout en gardant son sourire. Voulait-elle semer le doute ? Possiblement. Voulait-elle le taquiner ou le choquer ? Fort probable également. Et elle n'en rajoutera pas plus pour le moment. Gerd a beau être un ancien client, il n'en reste qu'une simple connaissance. Même les plus proches amis de Céleste ne connaissent pas tout d'elle. La mère maquerelle était ce genre de personnes qui préféraient garder des secrets pour se protéger.

" Tu arrives un an trop tôt, mais tu es près du compte. J'imagine que demander l'âge d'un sorceleur est une question saugrenue..."

La jeune femme se redressa un instant pour retourner derrière son bureau, afin d'avoir accès à l'armoire. Elle en sortit une seconde tasse, avec une petite assiette. Prenant la petite théière, la belle demoiselle versa du liquide brun et brûlant dans cette tasse, la poussant légèrement vers son ami.

" Café Yirgacheffe, venant de l'étranger. Tu m'en diras des nouvelles..."

D'un geste de la main, Céleste invita son ami à prendre place en face d'elle si l'envie lui prenait. Ou peut-être avait-il envie de rester debout et proche de la demoiselle ? Elle n'en était nullement impressionnée ou embêtée, si cela était le cas.

" Bien des années se sont passées. Que deviens-tu, depuis ? Et qu'est-ce qui t'a amené entre les murs de ma Clairière ? "

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Prélude / Re : Meyel, prince des mers
« le: jeudi 06 avril 2023, 15:05:35 »
Bienvenue, jeune triton. :)

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Prélude / Re : Little Red Riding Hood [Anéa]
« le: jeudi 06 avril 2023, 15:04:37 »
Bienvenue, charmante et délicieuse créature.  :)

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One Shot / Re : Le plaisir au fond de l'impasse [Pv.]
« le: jeudi 06 avril 2023, 11:13:26 »
En dehors des murs de la capitale, la nuit n'était signe que de danger. Les gens devaient rester sur le qui-vive. Les coupe-gorges et les animaux sauvages étaient de doux compagnons qui n'attendaient que notre sommeil pour venir à notre rencontre. Bien évidemment, les dangers existaient également au sein de la capitale. Certains ruelles n'étaient pas à fréquenter, au risque de se faire planter dans le dos, se faire dérober sa bourse ou se faire violer. Ce n'était pas pour rien que des murs protégeaient la célèbre bâtisse. C'est quand l'obscurité était tombée que la Clairière était la plus animée. Il faut dire que certains revenaient de leurs travaux et cherchaient une bonne compagnie. Il fallait mettre aussi en avant que la nuit dissimulait les visages et les corps qui pénétraient au sein de la maison de courtisanes.

La Clairière des Muses offrait bien des services. Il allait du plus simple qu'est la compagnie d'une Muse pour faire la conversation, au plus...demandés, que sont les services sexuels. Il faut dire que la Clairière compte de beaux spécimens, aussi bien féminins que masculins. Il y en avait pour tous les goûts, bien qu'il n'y avait guère de terranides. C'était peut-être le seul défaut de la Clairière, mais Céleste Albame n'avait jamais eu l'occasion d'en engager au sein de son entreprise. Des simples hommes à la petite bourse, aux mercenaires -bien présentés tout de même-, de la petite bourgeoisie qui boit du champagne à la noblesse, la clientèle était très hétéroclite. Cette variété permettait aussi de proposer de multiples services, tous différents. Céleste avait transformé le bâtiment pour répondre à toutes ces demandes...

Ce soir, le salon de thé était un peu animé. Quelques clients étaient présents en compagnie d'Edhe, de Meredyth et de Ciryse. La Claire, la Sage et la Charmante étaient généralement toujours en forme durant la nuit. C'était tout à fait normal pour Edhe, ne pouvait vivre joyeusement que sous les rayons de clair de lune. Ciryse adorait arpenter les couloirs et salons de la Clairière la nuit, sachant pertinemment que c'était durant ce moment-là de la journée qu'il y avait le plus de clients, donc le plus à gagner pour elle. Quant à Meredyth, elle était l'oreille attentive que certains attendaient. Elle écoutait les plaintes des dures journées de labeur de ses clients.

Ciryse s'était installée sur les genoux d'un client, un homme d'une quarantaine d'années, au physique de balourd noble. Il s'agissait là d'un homme de la haute bourgeoisie, venu en cette soirée pour se délester l'esprit, ainsi que les bourses. La Charmante faisait toujours ce qu'il fallait pour arriver à ses fins, quitte à faire miroiter bien des choses sous les yeux de ses clients. Ce soir, Ciryse était d'une beauté à couper le souffle. Sa robe, d'une teinte si claire, faisait ressortir le saphir de ses yeux, ainsi que le jais de sa chevelure nouée. Bien sûr, elle mettait également en avant son physique bien plus qu'alléchant, dévoilant en partie sa délicieuse poitrine. Sa robe fendue donnait un avant-goût du chemin qu'il fallait entreprendre pour se rendre dans un certain paradis...Tout chez elle n'était que séduction, un appel à la luxure.

Alors qu'elle ne faisait qu'enchaîner les regards et sourires charmeurs pour le fameux quadragénaire, son regard se porta sur le jeune homme que Shahina vint installer dans le fond du salon. Rien qu'à voir sa tête sans aucune trace de travail forcé, Ciryse sut qu'il y avait là un tout jeune homme, grand bourgeois ou mieux encore, noble, et qui plus est, vierge. Sur ses traits du visage, la vénale pouvait voir tout ce qu'il pensait. Ses petits coups d’œil, sa tête qui se baissait de temps à autre, ses joues qui prenaient des teintes rosées. Un sourire tendre et charmeur ourla les lèvres de la jeune femme. Il n'était pas destiné au quadragénaire. Non, il était bien pour ce jeune garçon.

" Bonsoir, messire Garyde. Je vous attendais. "

Ciryse détourna le regard. Céleste venait de faire son entrée. Sa tenue était toujours douce et agréable, mais plus convenable à une mère maquerelle de sa trempe. La Charmante serra doucement la mâchoire. Une pointe de jalousie piqua la jeune femme. Madame Albame avait aussi été une catin, une de celles qui ouvraient les cuisses pour survivre, et pourtant, regardez-la aujourd'hui. Ciryse voudrait s'en sortir bien plus que cette femme-là. Elle voulait vivre la belle vie, s'acheter de magnifiques robes, avoir un superbe mari ou des dizaines d'amants, ne pas avoir à travailler...

Reprenant ses esprits, le haut-bourgeois lui tapa la cuisse pour que Ciryse se redresse. D'un geste du menton, il indiqua Céleste qui patientait après lui.

" J'ai rendez-vous avec Dame Albame pour parler affaire, ma Charmante. Lève-toi, s'il-te-plaît. "

Ciryse hocha du chef, se redressant. L'air légèrement renfrogné, elle regarda son gagne-pain s'éloigner vers le bureau de la patronne. Tant pis, il y a un autre casse-croûte fraîchement arrivé. Toute souriante, sa démarche se fit féline et ondulante, dévoilant avec gourmandise la fine rondeur de ses cuisses. Sa proie ? Ce jeune garçon qui ne faisait que l'observer. Arrivant à sa hauteur, elle s'inclina doucement, haussant les pans de sa robe, comme si elle saluait un membre de la famille royale.

" Puis-je ? "

Sans réellement attendre une réponse évidente, la jeune femme tira sur une chaise en face de lui et prit place à sa table.

" C'est la première fois que je vous vois ici, messire. Je suis La Charmante, enchantée. "

Elle croisa délicieusement ses jambes, s'accouda à la table, dévoilant un peu plus son décolleté. Son visage n'était que rayon de soleil, charmeuse qu'elle était. Ses yeux pétillaient d'un éclat de malice. Ce soir, elle allait s'amuser dans tous les sens du terme.

" J'ai remarqué que vous m'observiez depuis que vous êtes arrivé...Est-ce que je vous plais, messire ? "

D'une certaine façon, elle l'obligeait à se présenter. De l'autre, ce n'était qu'une manière de le mettre devant les faits. Allait-il assumer ?

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Le coin du chalant / Re : Vous ouvrez lentement les portes et...
« le: dimanche 05 mars 2023, 02:24:48 »
Up  :)

Rajout de petites trames. Si jamais, vous avez une idée spécifique par rapport à l'un des personnages de la Clairière, mes MP sont ouverts.  :D

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Prélude / Re : Muad'Dib al-Mahdi ~ Dune meets LGJ [Anéa]
« le: mercredi 01 mars 2023, 02:27:17 »
Bienvenue  :)

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Shahina, dans un calme olympien, patienta jusqu'à ce que le nouveau client dépose ses affaires, notamment ses armes, ainsi que ses lunettes noires, afin de les consigner de côté. Prudemment, elle fixa son interlocuteur, ne serait-ce qu'un millième de seconde, pour comprendre pourquoi il avait caché son regard. C'est en voyant ses pupilles fendues qu'elle réalisa la chose. Bien qu'elle, ainsi que la Clairière, se fichait des races qui pouvaient venir dans l'établissement, la jeune femme avait entendu quelques histoires qu'avait raconté Céleste sur les sorceleurs. Pourtant, il ressemblait à un homme comme un autre. C'est Duncan qui semblait plus sur ses gardes, malgré le fait que ce client avait déposé ses armes.

Toujours avec le sourire, Shahina prit avec délicatesse les lunettes, ainsi que le glaive et le couteau du client, allant dans une pièce derrière, invisible pour l'homme. En réalité, elle avait installé les possessions de l'homme dans un petit coffre-fort. L'Accueillante revint alors au comptoir avec un petit bracelet. Il était fait d'un cuir rougi, brodé en son milieu de fil doré. Elle invita le client à tendre son poignet, pour qu'elle le lui lace avec douceur.

" Ce bracelet indique aux Muses que vous avez des propriétés mises de côté, et que vous n'avez plus d'armes sur vous. "

Une fois fait, elle inscrivit le nom du client sur le livre devant elle. Gerd. Ce n'est pas commun et c'est la première fois qu'elle entendait ce nom, alors il était vraiment nouveau client. Shahina releva la tête, observant l'homme lorsqu'il la questionna. La jeune femme haussa un sourcil, perplexe.

" Euh...Oui. Dame Céleste Albame, c'est bien elle. C'est la propriétaire de la Clairière des Muses. "

Son questionnement était suspect. Peut-être avait-il rencontré la mère maquerelle bien avant qu'elle ne crée la Clairière ? Possible. L'Accueillante ne connaissait pas le passé de sa patronne. Céleste avait toujours été très discrète sur sa vie, même avec les Muses...C'est alors que Duncan sortit de son mutisme, s'approchant solennellement de Gerd, toujours droit comme un piquet. Son ton n'est guère menaçant, mais il semble détaché, voire froid.

" Si vous souhaitez voir Dame Albame, je peux vous conduire jusqu'à elle. Dans le cas contraire, l'Accueillante peut vous mener jusqu'au salon, afin d'y choisir une Muse. "

La moustache de l'homme de main pouvait presque frémir. Il n'était pas rare que des hommes cherchaient à rencontrer la propriétaire des lieux, aussi bien pour bénéficier d'extra selon leur rang social, mais également parce que Dame Albame était une femme célibataire, par choix, et qui dirigeait un prestigieux établissement. Même s'il ne s'agissait là que d'une maison de courtisanes, elle faisait partie de celles les plus en vogue dans la capitale, pour ne pas dire la meilleure. Céleste Albame n'était pourtant pas une femme facile. Que ce soit en affaires ou en amour, elle était une cible très difficile à atteindre. Le seul moment où elle faisait preuve « d'amour », c'était envers ses Muses, qu'elle protégeait énormément...

Gerd semblait vouloir rencontrer la « maîtresse de maison ». Duncan salua simplement Shahina, avant d'inviter le client à le suivre. Même en déambulant dans la Clairière, Monsieur Artgal en imposait. Il semblait droit, fier. Sous sa posture et ses vêtements, on pouvait ressentir tout l'entraînement militaire qu'il s'était imposé durant sa vie, et qui, sûrement, s'y obligeait encore aujourd'hui.

Tout était magnifique dans ce bâtiment. Si l'entrée de la Clairière était somptueux, le reste n'était en reste. Avant de rejoindre les escaliers qui menaient à l'étage, le drôle de duo était passé une masse de rideaux bleus tirés. Derrière, on avait pu entendre des voix, certains rires aussi. Les Muses étaient au grand salon, là où les clients venaient en premier lieu pour choisir une ou plusieurs courtisanes pour passer le temps avec elles.

Les escaliers étaient faits d'un carrelage très clair, presque similaire au marbre, surplombé d'un tapis de couleur crème aux bordures dorés. L'étage était du même ton que le rez-de-chaussée. Le choix de blanc/crème était voulu, bien évidemment, mais qui aurait pu s'attendre à une bâtisse si propre, alors qu'avant, il s'agissait d'un simple bordel, avec des chambres remplis d'immondices ? Personne. Les couloirs ne sont ponctués de couleurs que par les quelques meubles, ainsi que les tentures, tableaux et plantes les décorant.

Une porte double, d'un bois très clair, finement gravé (-tout comme son encadrement-), donnait une fin nette à ce long couloir, dans l'un des embranchements en U du bâtiment. Duncan toqua à la porte, attendant une réponse de la mère maquerelle avant d'ouvrir. Passant le premier, il prit soin d'expliquer la situation, inclinant doucement la tête respectueusement vers Céleste.

" Mes excuses, Dame Céleste. Un client souhaiterait s'entretenir avec vous. Il se nomme Gerd et semble vous connaître.

Si l'intérieur du bâtiment est d'une blancheur éclatante, le bureau de la propriétaire est d'un ton plus sombre. Plus neutre, le sol est fait d'un parquet somptueux, les murs d'un bois plus foncé que le parquet. N'oublions pas son bureau, tout de bois aussi, est d'un noir doux, gravé. La pièce semble séparée en deux : d'un côté, le véritable bureau, sûrement pour faire de la paperasse, de l'autre côté, un petit salon, meublé d'une table basse colorée et de fauteuils de cuir. On sent alors l'ambiance sérieuse de cette pièce, qui sert réellement aux affaires et rien d'autres.

La jeune femme se redressa de derrière son bureau, se levant de sa chaise. Céleste Albame portait une robe qui la couvrait plus que ce qu'on pourrait attendre d'une mère maquerelle. Teintée de plusieurs couleurs violines, elle ne faisait apparaître que très légèrement son cou et un peu les rondeurs de sa poitrine en son milieu. Elle est fendue sur la longueur de sa jambe gauche, mais cela est très peu visible si Céleste ne marche que peu.

" Très bien. Tu peux nous laisser, Duncan. "

L'homme de main de la Clairière salua une nouvelle fois Céleste. Avant de se retirer, il invita Gerd à pénétrer dans la pièce, refermant la porte derrière lui et retournant à son poste. La femme à la chevelure de jais observa donc son invité, avant de hausser les sourcils de surprise. Ses paupières papillonnent un instant, semblant être prise dans son inconscient. Mais la métisse se reprit assez rapidement.

" Oh...Je ne m'attendais pas à de telles retrouvailles. Bienvenue à la Clairière des Muses, cher ami. "

Un sourire se dessinait sur le visage de la métisse, ourlant doucement ses lèvres pulpeuses. Céleste croisa ses bras sous sa poitrine, venant s'asseoir délicatement sur le bord de son bureau. Elle ne dévia pas son regard, fixant le sorceleur de ses yeux aux reflets dorés.

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L'aube caressait doucement les toits de Nexus de sa chaude couleur orangée. Le ciel avait quitté ses habits de brume de la veille pour laisser à l'astre solaire le loisir d'y passer tranquillement ses doux rayons. La journée avait bien commencé. Aux premières lueurs du jour, Edmund avait pris ses sacs de jute et autres panières, suivi par Droekor. Ils n'allaient pas se remplir et se porter tous seuls. Le cuisinier était sorti pour une seule chose : trouver les meilleurs ingrédients pour faire les plus fantastiques des mets pour la Clairière. C'est que certains étaient de véritables gouffres pour ce qui est de la nourriture, bien qu'ils agissent toujours avec manière. Si lui n'était pas là pour offrir son corps aux clients et autres dames, il ne lésinait pas sur son travail pour satisfaire la clientèle des Muses, ainsi que cette petite famille. Mais il avait beau être fort, il ne pouvait porter toute la marchandise à lui seul. C'est pourquoi il avait demandé de l'aide au Colosse, qui avait bien évidemment accepté. Après tout, c'était pour lui remplir l'estomac dans un futur très proche. Une fois rentrés, discrètement et sans gêner personne, Edmund partit se réfugier dans la cuisine, bien à l'écart des autres afin d'éviter que les bruits des casseroles et des odeurs de nourriture n'incommodent les Muses et la clientèle. C'est certain, la Clairière sera rassasiée pour le repas du midi et le dîner.

Le reste des Muses vaquaient à leurs occupations. Les clients qui avaient passés la nuit dans l'enceinte de la Clairière se réveillaient doucement, prenant le temps d'étirer leur corps fatigué et de profiter du petit déjeuner, toujours bien entourés par les Muses. Duncan avait pris soin d'attendre que les hommes de la bâtisse soient présents pour effectuer tranquillement sa ronde habituelle autour du muret qui entoure le terrain de la Clairière. Il faut dire qu'il y avait certaines personnes qui  avaient osé franchir les limites. Qu'ils viennent de bas quartiers que des hautes sphères de Nexus, leur obsession poussait ses gens à se rapprocher des Muses par tous les moyens possibles. Parfois, les exclure, leur interdire l'accès à la Clairière ne suffisait pas. Ils se croyaient tout permis. Céleste avait ordonné à Duncan de les laisser franchir les murs, si ça leur chantait, mais une fois que cela était fait, le chien de garde était tout à fait en droit d'arrêter ces personnes. Il n'y avait plus qu'à les conduire devant Céleste pour notifier l'infraction, puis les emmener à la milice la plus proche. S'il fallait passer devant la justice ? La mère maquerelle ne le craignait absolument pas. Elle faisait tout pour protéger les siens, quitte à mordre des personnes bien plus hauts placés qu'elle. Il était connu que Dame Albame n'était pas une femme qu'il fallait chatouiller.

Cela faisait maintenant quelques temps que Shahina travaillait pour la Clairière. Elle était considérée comme une Muse, mais n'en était pas vraiment une à la fois. La jeune femme s'appliquait quand elle aidait Edmund en cuisine, faisant le service silencieusement, mais toujours le sourire doux aux lèvres. De ses doigts graciles, elle offrait de son don pour la musique pour l'ouïe fine des Muses et des clients qui les accompagnaient. Le plus souvent, c'est elle qui accueillait les arrivants dans la bâtisse. Et tiens, on dirait que la cloche tint dehors. Parée d'une robe fluide d'un ton lavande, révélant le léger teint hâlé de sa peau, Shahina se redressa pour s'avancer vers la double porte en bois sculpté. Arrivée devant l'entrée, la demoiselle tira sur le loquet puis la poignée, pour faire face à ce nouveau client avec le sourire.

" Bonjour, messire ! Bienvenue à la Clairière des Muses ! Je suis l'Accueillante. Veuillez me suivre jusque dans le salon principal. "

S'il y avait bien une règle à respecter particulièrement, en premier lieu dans la Clairière, c'est que les Muses étaient appelées par leur surnom. Seuls Edmund, Duncan et Céleste donnaient leur véritable identité. Il fallait protéger les Muses et cela commençait par leur identité première.

Shahina prit la peine de refermer correctement la double porte une fois que Gerd pénétra en l'enceinte de la Clairière. Devant eux se tenait un immense bâtiment en U, des plus distingués. L'intérieur de ce U menait à l'arrière, dans un jardin majestueux mais pour le moment, invisible pour les yeux du client. Le bâtiment, d'un ton éclatant de pureté, comptait deux étages. De multiples fenêtres ouvragées permettaient à la lumière de bercer correctement chaque pièce du bâtiment. L'intérieur est tout aussi beau que l'extérieur. Est-ce bien là une maison de courtisanes ? Les murs sont d'un blanc éclatant, parés ici et là de tentures colorés, notamment d'un rouge lie-de-vin. Le carrelage, d'un ton blanc granit est somptueux. Au loin, on entend quelques fois étouffés. La jeune blonde s'arrêta à l'entrée du bâtiment, passant devant un long comptoir de bois clair, finement gravé. Toujours avec le sourire aux lèvres, Shahina le questionna.

" Avez-vous une quelconque arme, messire ? Je dois vous les confisquer si vous souhaitez aller plus loin dans la Clairière. Nous consignons les armes en lieu sûr, le temps de votre visite en ces lieux. En contrepartie, nous vous laissons un bracelet que nous vous attachons autour du poignet, afin de dire que vous avez quelque chose à récupérer à la sortie. "

L'Accueillante se faisait la plus douce et diplomate possible. Duncan, ayant remarqué qu'un nouveau client était arrivé, s'approcha de Shahina, saluant d'un petit hochement de tête Gerd. Monsieur Artgal n'était présent que s'il y avait une altercation. Il arrivait que des clients étaient mécontents de devoir se séparer de leurs armes. C'est tout à fait normal, mais c'était pour la sécurité des Muses. Alors Duncan se postait à l'entrée, près de Shahina pour pallier à tout débordement. Il était toujours bien habillé, dans son long manteau bleu ceinturé. L'homme d'âge mûr était le seul à porter une arme sur lui, mais il était rare qu'il soit obligé de l'utiliser. Cela faisait partie de son rôle au sein de la Clairière. Son mutisme et son allure droite suffisaient largement à taire toute querelle.

" Je me dois aussi de vous demander votre nom, ainsi que d'enlever vos lunettes. Tout visage doit être découvert. Encore une fois, c'est pour la sécurité des Muses. Dame Albame y tient beaucoup. Tout sera bien gardé en lieu sûr, messire. "

Sur le comptoir, l'Accueillante dépose un livre de cuir rouge avec un emblème dessus, allez savoir quoi. Elle l'ouvrit délicatement et à l'aide d'encre et d'une plume, elle y inscrit la date et l'heure du jour. Elle attendra pour inscrire le nom du client, et récupérera ses biens lorsqu'il se décidera à le lui donner.

24
Prélude / Re : Tayler, l'host préféré de ces dames [Vanéalidé !]
« le: dimanche 19 février 2023, 18:44:03 »
Heureusement que tu es sur Terre.  ::)

Bienvenue  :)

25
Prélude / Re : Le café des salopes [Anéa]
« le: dimanche 19 février 2023, 18:42:21 »
Plutôt bien, ce pouvoir pour encaisser les gros calibres !  :D

Bienvenue  :)

26
Intéressant.  :)  Tu pourrais devenir une Muse.

Rebienvenue, du coup. Enfin, je crois.  :-\

27
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: mardi 14 février 2023, 23:04:48 »
10 !

Vous pouvez avoir n'importe quelle Muse.

28
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: lundi 13 février 2023, 21:59:27 »
C'est faux. Nous ne sommes pas des quatrins...Pardon pour ce jeu de mot.  :(

29
Le coin du chalant / Vous ouvrez lentement les portes et...
« le: mercredi 08 février 2023, 23:30:09 »
La Clairière des Muses vous souhaite la bienvenue !

Je n'ai pas forcément de trames précises pour les RP mais je peux en proposer certaines.
Sachez cependant qu'il y a quelques règles à respecter au sein de la Clairière, au risque de se faire mettre à la porte et interdit d'entrer ou d'y retourner. Je suis en train d'écrire un complément de script pour décrire la Clairière et y expliquer les règles.

Trames générales possibles :

- Vous êtes client de la Clairière et vous venez passer un petit moment tranquille entre nos murs.
- Vous croisez une Muse, homme ou femme, dans Nexus et vous l'abordez car il/elle vous a tapé dans l’œil.
- Vous êtes une personne fortunée et vous louez une Muse pour qu'il/elle vous accompagne en dehors des murs de la Clairière.
- L'une des Muses est une ancienne connaissance et vous la retrouvez au sein de la Clairière ou au détour d'une ruelle.
- Vous pensez être digne de devenir une Muse ? Pourquoi ne pas tenter votre chance. Mais attention, rien ne garantit que vous soyez pris au sein de la Clairière.
- Vous cherchez à nuire aux Muses ? Vous en capturez une pour demander rançon ? Gare à vous, on dit de Céleste Albame qu'elle est très protectrice envers ses Muses.

Trames possibles par Muse :





J'essayerai de répondre une à deux fois par semaine, mon travail pompant généralement beaucoup d'énergie.
Vous pouvez répondre à la suite de ce post ou m'envoyer un MP.

Bonne journée/soirée !

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Prélude / Re : Bienvenue à la Clairière des Muses. [Keiralidée]
« le: samedi 04 février 2023, 23:49:07 »
Merci dame Keira  :D

Au plaisir de vous voir entre nos murs.

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