Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Alecto Nemed

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Place publique / Re : Quel type d'esclave met-on en cage ? [PV Klaus]
« le: vendredi 29 janvier 2021, 22:27:14 »
Malgré la barrière de la langue, malgré le sens trop obscur de ses mots pour elle, Alecto fut immédiatement touchée par le son, l’intonation de sa voix, et l’expression dans ses yeux d’ambre. Saisie en plein cœur, la bouche entrouverte de désespoir, elle prit au visage une violente vague d’empathie, puisant dans la détresse de Klaus l’exil, le déracinement, l’amour profond de sa terre.

Et immédiatement, la petite Esclave se sentit profondément coupable. Non seulement parce qu’elle l’avait poussée à songer à sa maison, celle qui lui manquait cruellement, celle qu’il avait au fond des tripes, puissantes et sauvages, sa terre, les siens… Et également parce qu’elle se sentait responsable de sa situation ; involontairement, peut-être, mais tout de même. Les Hommes l’avaient enchaîné, les Hommes avaient enchanté ses liens et il était ici, à Nexus, sans doute très loin de chez lui.

Comment lui exprimer qu’il ne reverrait jamais sa terre natale ?
Comment pouvait-elle espérer ne pas le meurtrir davantage en essayant de lui faire comprendre qu’il devait faire une croix dessus. L’oublier, un peu, et attendre que le temps fasse son office : il n’aurait plus mal, il ne serait plus aussi blessé. Cela passerait, et il résiderait juste une petite étincelle, une nostalgie lorsqu’il repenserait aux siens. A l’endroit où il avait grandi. Aux circonstances qui l’avaient poussé à être Esclave…

A cette pensée, Alecto ressentit, à son tour, la désagréable impression de manque, celle d’un lieu réconfortant, chaleureux, entourée de gens qu’elle aimait. L’époque où elle était libre, bien qu’enfermée dans un Temple. Ils étaient différents, mais leur expérience était similaire… La jeune femme pinça les lèvres, les larmes lui montant aux yeux. Elle se sentait bête, inconsciente, sans cœur, d’avoir poussé le Reptile à sombrer dans un tel état de mélancolie.

« Oh. »

Sa petite main sur son genou bougea, pour caresser ses écailles avec douceur. Alecto ignorait comment le réconforter, d’autant sans réussir à se faire comprendre de lui.

« Je suis désolée pour ta maison, Klaus. » Devait-elle lui dire ? Il faudrait qu’il s’y fasse… tôt ou tard. Et mieux valait tôt… Mais elle n’y arrivait pas.

Alors, prenant une grande inspiration, elle colla sa joue contre sa cuisse et esquissa un sourire en l’enlaçant. Elle espérait que sa chaleur apaise sa peine.

« Je suis là, maintenant. Et tu es là pour moi. Je peux être ta nouvelle maison. »

Alecto décrocha un de ses colliers, long, doré, scintillant malgré la pénombre, pour se hisser sur la pointe des pieds, levant les bras bien haut, pour atteindre son large poignet, et le lui attacher correctement.

« Voilà, on est pareil ! » Souffla-t-elle pour tenter de lui mettre du baume au cœur. « Moi aussi j’aime le soleil. » Son index désigna à son tour les rayons lumineux. « Soleil. » Ses paupières se fermèrent légèrement pour en profiter un instant, en inspirant profondément.

« Moi, ma maison, c’est le Sanctuaire qu’on a vu tout à l’heure. Le soleil passe dans les vitraux l’été, c’est le plus bel endroit de Nexus. De Terras, je crois. »

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Place publique / Re : Quel type d'esclave met-on en cage ? [PV Klaus]
« le: jeudi 28 janvier 2021, 17:27:41 »
Même s’ils ne se comprenaient pas, le lien tissé désormais entre Klaus et Alecto était puissant. Elle sentait les lourds et sonores battements de son cœur tambouriner moins fort, s’apaisant comme elle le faisait, à son contact. Pour un Reptile, il avait des réactions comme si ses veines étaient parcourues d’un sang chaud, sauvage, instinctif. Elle savait que ce serait difficile, mais il allait devoir apprendre à maîtriser cela… Son ancien univers devait nécessiter qu’il soit ainsi, mais il fallait qu’il se résigne : désormais, la pondération et la réflexion prônaient sur les actions trop vives, et violentes. Alecto ignorait comment le lui faire comprendre, comment l’aider dans cette voix. Mais elle l’accompagnerait et lui montrerait le Chemin. Sur ce point, la petite Esclave était confiante. Elle n’était pas seule dans cette entreprise, puisque Dieu était derrière chacun de ses pas. Elle ne ferait que lui montrer Sa Lumière.

Il était bon de communier avec un Fidèle, même si dans ces situations pieuses, Klaus paraissait répéter le mot « Ankhti ». Était-ce l’appellation du Très-Haut dans sa langue ? Ce terme lui disait quelque chose, comme elle avait entendu « Sobek »… La jeune femme n’en était pas certaine, mais ces noms avaient été déjà lus dans des ouvrages théologiques jadis, au Sanctuaire où elle avait grandi. Cependant, en l’absence de souvenir clair, elle se refusait à croire que Klaus puisse être païen, alors qu’un esprit moins endoctriné aurait fait immédiatement le rapprochement, puisque l’Ordre n’était pas des plus implanté dans les cultures plus primitives et polythéistes ou animistes.

Mais il fallait que les Gardes interviennent, brisant leur instant privilégié et doux. Alecto ouvrit les paupières et tourna la tête vers eux, se sentant immédiatement gênée du contact trop rapproché avec le Saurien, et se détachant un peu plus, se reculant en rougissant. Cette réaction fit éclater de rire l’un des gardiens, grassement. Ce qu’ils sous-entendaient rendait Alecto mal à l’aise, et elle toussa, penaude.

- T’imagine leur petit bâtard ? J’espère que si c’est une femelle, elle aura ses nichons.

La Petite Esclave devint pivoine et se recula le plus possible des grilles, se cachant presque derrière Klaus. Soucieuse qu’il ne s’énerve pas, même sans comprendre le sens de leurs mots, en les entendant parler, elle détourna son attention en posant sa main sur son genou, de sorte qu’il tourne la tête dans l’autre sens.

« Klaus. Je… Parle-moi de ta maison. Ta maison. A toi. » Elle le désigna avec un sourire doux. Peu importait les basses paroles des gardes, elle profiterait d’être dans la même cellule que lui pour une durée indéterminée. Et peu importait également qu’elle ne comprenne pas ce qu’il lui répondrait… Elle se faisait au son de sa voix étrange, les roulements gutturaux et sourds, comme des tambours et des pas martiaux, les claquements secs. Et même si regarder sa mâchoire était toujours assez effrayant, elle s’y faisait également.

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Place publique / Re : Quel type d'esclave met-on en cage ? [PV Klaus]
« le: mercredi 27 janvier 2021, 10:15:08 »
Dans l’univers d’Alecto, les étreintes étaient inexistantes. Les étreintes volontaires, et consenties, s’entend. Elle ne possédait aucun proche pour étancher d’éventuelles soifs de tendresse, les besoins de réconfort n’étaient jamais satisfaits, et à la longue, elle n’avait pas développé un caractère très tactile.

Les contacts physiques étaient donc limités aux attouchements non désirés, imposés et évidemment désagréables de ses anciens Maîtres, et désormais des clients de l’Auberge. Autant dire qu’un câlin comme celui qu’offrait Klaus après qu’elle lui avait instinctivement sauté dessus était une première depuis des années, peut-être de sa vie ? Elle ne se souvenait pas, la vie au Sanctuaire n’était pas ce qui se rapprochait d’une existence tendre dans une famille aimante, bien qu’elle n’ait jamais rien vécu de plus agréable depuis.

Inspirant longuement le parfum étrange des écailles, surprise que ce ne soit pas aussi rugueux que ce qu’elle imaginait contre sa joue, Alecto se permit de sourire doucement, en fermant les yeux, pour profiter de cet instant étrange au milieu des geôles. Dans la poitrine de Klaus, résonna ses mots qui roulaient étrangement sur l’oreille qu’elle posait sur son torse.

« Oui… oui, je vais bien. »

Soupira-t-elle, sentant la crainte des dernières heures retomber lentement, comme si cette étreinte pouvait enfin chasser, pour un temps, les horribles événements qui s’enchaînaient trop vite pour elle. Depuis qu’elle avait quitté l’Auberge pour se rendre au Marché aux Esclaves, la petite Domestique n’avait connu que des déboires, des angoisses, des craintes… Tout ceci pesait sur ses frêles épaules et son cœur trop fragile. Elle rêvait d’une pause, un instant de calme, comme fatiguée ou épuisée par la vie.

Mais comme elle le faisait toujours, bien éduquée depuis sa plus tendre enfance, Alecto subissait et endurait sans se plaindre, sans rechigner. Se permettre un moment plus doux et apaisant était une chose étrange pour elle, mais cette échappatoire était salvatrice pour sa santé mentale. Machinalement, sans même y réfléchir, elle commença à réciter une prière à voix basse, le visage toujours contre les écailles et les paupières closes.

« Seigneur, comme le voyageur perdu dans le désert, je sais que tu m’accompagnes
A chaque étape de ma vie. Je me souviens aujourd’hui du chemin parcouru.
Je te rends grâce pour toutes ces fois où tu m’as libérée et consolée,
Ces jours où tu m’as permis de repartir et où tu m’as relevée.
En toi, je mets à nouveau ma confiance pour les jours à venir.
Je sais que demain encore tu seras sur la route avec moi.
Seigneur, je marcherai dans tes pas et tu me guideras.
»

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Place publique / Re : Quel type d'esclave met-on en cage ? [PV Klaus]
« le: dimanche 24 janvier 2021, 22:01:55 »
Alecto avait peur. Peur que la femme en face d’elle, même sous des airs compréhensif ou gentil -selon son jugement personnel- ne soit pas apte à se montrer clémente quant aux crimes de Klaus. Et le fait est qu’il avait enfreint beaucoup de lois de Nexus. Attaquer des Gardes était un crime déjà conséquent, les tuer… pire encore. Petrona restait calme avec elle, même qu’elle lui avait offert un mouchoir !

La petite Esclave se gratta la joue, gênée, penaude, pendant que la Magicienne notait et soupirait.

- Tu sais, je pense que je pourrais m’arranger avec ta Maîtresse pour que tu ne sois pas jugée pour complicité dans les actes de cette bête.

« Klaus. » Fit-elle timidement. « Il s’appelle Klaus, Ma Dame. »

- Oui, oui oui. Klaus, si tu veux. Lui passera devant Miltron. Et tu sais déjà ce qu’on fait aux meurtriers.

La jeune fille releva immédiatement les yeux, qu’elle avait bas jusqu’alors, pour les planter dans le regard noir de la Cheffe de la Milice. Les grandes iris bleues, vibrantes, étaient pétrifiées par la terreur engendrée par de simple mots. Oui. Oui, elle savait. Quelques années auparavant, elle avait été à cette place… Son cœur se mit à battre à tout rompre, elle se leva d’un bond, mue par le déchirement que cela lui procurait, c’était viscéral.

« Je vous en conjure, Ma Dame, soyez clémente. Il n’est pas d’ici, et il voulait juste me protéger. Il… Klaus est gentil, vous savez ! Il ne connaît pas nos coutumes, c’est tout ! Je pourrais lui apprendre, je vais lui apprendre, c’est promis ! S’il vous plait !»

Petrona soupira longuement. Elle avait le beau rôle, ainsi, cachait son sourire du mieux possible, essayant d’être aussi peinée que la petite face à cette situation. En réalité, évidemment, elle jubilait intérieurement.

- Alecto… Ce sera au Juge d’être clément. Ou non. Pas à moi.

De nouveau, les yeux de la Petite Esclave s’embuaient, et la Cheffe retint un rictus agacé, en lui tendant de nouveau son mouchoir.

- Garde-le, veux-tu.

Alecto était dévastée. Jadis, elle avait été simplement mise en esclavage, in-extremis, alors que la potence l’attendait. Le Frère Thorius était intervenu pour plaider sa cause, et son pouvoir auprès des instances de la ville avait permis qu’elle soit épargnée… Mais Klaus. La vie de Klaus ne lui appartenait déjà plus… Comment, dès lors, trouver une échappatoire ?

« Thiana Gian. Faite demander ma Maîtresse, Ma Dame ! Klaus lui appartient, elle. » Ses yeux s’écarquillèrent d’un coup, stupéfaite par ce qu’elle allait prononcer, la voix éraillée et choquée. « Elle est responsable devant la Loi pour ses Possessions. »

Tout comme elle le serait si l’un de ses chiens attaquait un tiers. La Domestique était blanche comme un linge, quand Petrone se releva, effarée par cet aplomb. La gamine savait de quoi elle parlait. Et pour cause, Alecto avait été au service de Miltron. Peu de temps. Mais suffisamment pour lire quelques livres de sa bibliothèque. Le Code des Lois. Elle déglutit.

- Hé bien.

La Cheffe de la Milice passa sa langue sur ses lèvres écorchées.

- Je lui ai fait porter une missive. Nous verrons ce qu’elle en dit. Gareth ! Hurla-t-elle, un Garde entra, sans doute était-il en faction devant sa porte. Raccompagne la Gamine. Fous-la dans la cellule du Bétail, j’veux pas que la Sorcière chouine parce que j’ai maltraité ses petites affaires.

Alecto, que l’officier attrapait par le poignet, ne put détacher son regard du visage de cette femme, devenue si différente depuis cette remarque, comme si Petrona regrettait amèrement ce point de Loi. Souhaitait-elle du mal à Klaus ? C’était évident, mais dans le petit esprit naïf et pieux de la Domestique, c’était encore assez impensable de vouloir faire souffrir quelqu’un. Et Miltron ou un autre… Alecto songeait que seul Dieu pouvait juger des actions du Reptile. La Justice des Hommes était partiale, faillible…

Le Garde la tirait sans ménagement, elle suivit en se caressant la cuisse gauche, par réflexe, pour se rassurer, effrayée parce qu’elle avait vu dans le regard devenu oranger de Petrona, qui resta à son office. Arrivès devant la grille du Saurien, Alecto constata avec soulagement qu’il semblait s’être tenu tranquille, et l’homme qui la retenait plaça sa paume sur la serrure, ferma les yeux une seconde, puis se saisit du métal comme s’il n’était pas enchanté… Avant de la jeter sur le sol de la geôle.

Il referma de la même manière, lança un regard noir à Klaus, et retourna avec ses collègues, un peu plus loin. Des rires leur parvint, mais la petite Esclave se redressait déjà pour sauter au cou de son ami.

« Klaus ! Tu n’as pas fait de bêtise, bravo ! Tanka Klaus ! »

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Place publique / Re : Quel type d'esclave met-on en cage ? [PV Klaus]
« le: dimanche 24 janvier 2021, 15:25:15 »
Alecto était rassurée : Klaus semblait avoir compris qu’il faudrait être aimable avec Thiana Gian, et une partie de son appréhension à ce sujet s’était envolée. Pourtant, son angoisse remonta en flèche dès qu’elle entendit les pas, irréguliers, venir vers eux. En relevant ses yeux clairs, la petite Esclave constata que la Cheffe de la Garde se trouvait, le plus droite possible, face à la porte de sa cellule, qu’elle fit ouvrir par un gardien, qui lui fixait le Saurien sans discontinuer, de peur qu’il tente quelque chose. Il avait visiblement toujours en tête la démonstration de force contre les barreaux…

Doucement, Alecto se remit debout et lança un regard implorant à Klaus. Il devait rester sage pendant son absence, il le fallait absolument. Avec un petit sourire doux, attentive, la jeune femme inspira longuement pour calmer sa peur d’aller seule avec Petrona, et souffla à son nouvel ami.

« Je reviens, Klaus. Sois bien calme pendant que je discute avec la Dame. Sois bien sage. Ne fais rien d’inconsidéré. Je vais bien. »

Elle hocha la tête pour le rassurer, lui assurer que tout irait bien.
Du moins, l’espérait-elle, et elle se raccrochait à cet espoir, pour tenter d’avoir un peu de courage. Marchant à petits pas jusqu’à elle, la Magicienne leva le menton, lança un regard méprisant au Reptile, et un autre, un peu plus doux, mais méfiant, à l’Esclave.

- Allons, on va causer toi et moi.

Sans un mot pour l’autre prisonnier, Petrona saisit le bras d’Alecto, sous l’aisselle, sans prendre la peine de l’attacher. Elle devait se douter de sa faible capacité à tenter quoi que ce soit… La règle était de rester ici jusqu’à ce qu’on les autorise à partir, et la petite Domestique respectait les règles, toujours. Acquiesçant, elle la suivit donc, contrainte d’accompagner sa marche plus rapide que la sienne, mais remarquant tout de même combien sa poigne était peu intense, et son pas boitant. Elle souffrait des suites de son affrontement avec l’énorme crocodile, et instinctivement, Alecto ressentit de la compassion pour elle.

La femme la conduisit dans un petit bureau, où le plafond souffrait d’infiltration les jours de pluie, au vu des traces d’humidité. La paperasse s’amoncelait, une bouilloire sur un petit poêle semblait rouiller ici toute seule. La Servante cilla, étonnée de cet état du Guet, estimant qu’il représentait la force armée de la Cité, et qu’à ce titre, il devait être doté de puissants moyens. Il n’en était visiblement rien, et elle s’en inquiéta.

Comment assurer la protection des riverains, dans ce cas ? La Magicienne lâcha Alecto lorsqu’elle eut fermé la porte derrière elle, avant de s’installer derrière son bureau, en s’asseyant dans un fauteuil qui grinçait, et présentant un tabouret à la prévenue.

- Je veux tout savoir, maintenant. Tu vas tout me raconter, hein ? Sans mensonge, n’est-ce pas, ma Belle ?

Alecto, déjà naïve, fut totalement emprisonnée par les paroles aimables de la Cheffe, et lorsqu’elle prenait place sur l’assise, lui raconta tout. Sans mensonge. Evidemment. Alecto ne savait pas mentir. Tout, dans le moindre détail, même si elle avait éclaté en sanglot en avouant avoir offert son corps au petit Enki, et ce qu’il en était advenu.

Petrona prenait des notes en soupirant de temps en temps, serrant les dents souvent, et son regard s’était même mis à s’enflammer lorsqu’elle avait évoqué le chantage abject de l’Adolescent.

- Raclure, le châtiment était dur, mais ton Klaus ne doit pas faire justice tout seul. Ca, c’est le job du Juge Miltron.

Elle se leva même pour lui offrir un mouchoir, en ayant sans doute marre qu’elle renifle bruyamment.

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Place publique / Re : Quel type d'esclave met-on en cage ? [PV Klaus]
« le: samedi 23 janvier 2021, 09:22:01 »
Alecto voyait bien que Klaus n’avait pas saisi le sens de ses précédentes paroles, mais ce n’était pas étonnant. Leurs deux langues étaient très éloignées… Et malgré de nombreux ouvrages qu’elle avait pu lire chez ses divers Maîtres, en cachette ou non, la petite Esclave ne se souvenait pas avoir lu quelque chose sur des créatures comme lui, sur leur langue… Elle eut une petite moue. Cela viendrait !

Le Reptile tentait de communiquer, elle était touchée par ses efforts, heureuse de pouvoir tout de même échanger, même si c’était laborieux. Ses grands yeux clairs attentifs au moindre mouvement, où à ce qu’elle tentait de percevoir dans ses petits yeux jaunes. Il avait frappé à nouveau sur sa poitrine, mais pas aussi brutalement que pour exprimer sa force, et les bras croisés semblaient lui constituer une arme, ou un bouclier. Enfin, il la désignait… Voulait-il dire qu’il était plus puissant qu’elle ? Oh, ça, oui, assurément ! Alecto plissa les yeux avec un sourire, mais le regard doux de Klaus à son encontre semblait plutôt être protecteur.

Il lui garantissait sa protection.
La Domestique eut une expression attendrie et sincère, sentant son cœur fondre de trouver en lui quelqu’un d’aussi bienveillant. Dans sa vie, la petite Servante avait peu d’individus aussi bons avec elle, et Klaus en faisait désormais partie. En général, on préférait l’écraser plutôt que la sauvegarder. Elle voulait absolument lui dire à quel point elle lui en était reconnaissante.

« Oh. Merci Klaus. » Elle eut un grand sourire enfantin. « Tanka Klaus ! »

Elle songeait que ce serait sans doute son premier travail, sur le long terme, auprès de Klaus dès qu’ils seraient rentrés à l’Auberge : lui apprendre à parler et comprendre correctement leurs mots. Il était impensable que Thiana Gian accepte le Saurien s’il n’était même pas capable de suivre ses instructions, et vu comme il semblait détester les Mages, elle craignait soudainement leur rencontre. Alecto devint un peu blême, estimant que l’Esclave pourrait sans mal s’en prendre à elle dès qu’il la verrait. Et l’altercation avec la Cheffe de la Milice n’arrangeait rien.

« Thiana Gian, notre Maîtresse, c’est une Sorcière. » Fit-elle doucement. « Gentil. Il faut être gentil avec elle. »

Elle leva le bras, et vint caresser le dos de sa propre main, espérant qu’il comprenne le sens de ses conseils. Alecto n’imaginait même pas qu’il puisse lui faire du mal, c’était une pensée horrible, douloureuse, qui lui déchirait déjà le cœur.

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Place publique / Re : Quel type d'esclave met-on en cage ? [PV Klaus]
« le: mercredi 20 janvier 2021, 22:09:05 »
Alecto, si douce et tolérante, fronça les sourcils dès que le Garde s’approcha pour venir se moquer des efforts de Klaus. Elle ressentit même une profonde envie de lui souligner comme ses insultes étaient vraiment déplacées, n’étant évidemment pas familière des grossièretés… Mais le Reptile semblait, lui, les avoir bien en tête, en se redressant de manière impressionnante, et attestant de son courage en agrippant les barreaux brûlants.

La Petite Esclave retint son souffle, effrayée à l’idée qu’il puisse se blesser, mais à voir la réaction des Geôliers, les démonstrations furieuses de Klaus étaient efficaces… L’odeur pourtant attestait qu’il s’était fait mal, elle fronça son nez avec dégoût, soucieuse, ne le lâchant plus du regard.

Pourtant silencieuse, elle se retenait de couiner et lui demander s’il allait bien, pour éviter de faire diminuer l’effet terrifiant du Saurien envers les Gardes qui ne mouftaient plus du tout. Lorsque la Créature revint sagement vers elle, la rage qu’elle lu dans ses yeux lui procura un frisson sourd, sentant avec empathie combien il devait haïr profondément ce lieu, ces gens… En en tirant une profonde tristesse pour lui.

Cependant, Klaus, à proximité d’elle, changea totalement d’attitude, devenant comme plus petit, plus attentif, plus détendu. Alecto lui sourit doucement, et pour un peu, elle se serait permise de lui caresser le museau, si ces barreaux ne les séparaient pas dangereusement. Penchant la tête sur le côté, la jeune femme toujours assise au sol fit une petite moue.

« Ignore-les, tu sais, ils ne font que ce qu’on leur demande… »

Même si elle n’approuvait en rien leurs comportements irrespectueux, évidemment, Alecto était de ceux qui voyaient le bien en chacun. Il était souvent bien plus difficile d’agir ainsi, il est vrai, mais son éducation était basée sur le principe, qu’elle appliquait chaque jour, même face à des Maîtres violents ou tortionnaires.

Mais elle chassa une pensée plus sombre, souriant davantage.

« Tu sauras bientôt parler ma langue ! » Se réjouit-elle, montrant de l’index sa bouche, puis désignant sa mâchoire joyeusement.

Elle craignait un peu que Klaus comprenne correctement toutes les insultes ou provocations de ceux qui avaient peur de lui, ou lui voulait du mal. Alors, il serait véritablement blessé, et incontrôlable. Il était noble d’avoir des valeurs d’honneur et de protection, mais il se mettait en danger, pire encore, certains comportements pouvaient mener à l’inverse de ce qu’il voulait vraiment…

« Ne fais pas de bêtise pendant qu’on est ici, si non, on aura de gros ennuis. Tu sais euh… » Elle essaya de trouver des mots simples, réfléchit un instant. « Ils pourraient me faire du mal. »

Elle détesta prononcer cela, se sentant un peu égoïste de parler d’elle pour espérer convaincre Klaus d’être paisible, mais se doutait que cela pourrait avoir un impact positif. Était-ce de la manipulation ? Elle s’en voulut et vint caresser sa cuisse gauche pour essayer de se faire pardonner silencieusement.

23
Blabla / Re : Qu'écoutez-vous en ce moment ?
« le: mercredi 20 janvier 2021, 13:28:34 »

24
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 18 janvier 2021, 21:04:40 »
21h04 - Je veux pas dire, mais la tartiflette, c'est bon  ;D

25
Place publique / Re : Quel type d'esclave met-on en cage ? [PV Klaus]
« le: lundi 18 janvier 2021, 20:44:02 »
Alecto observait Klaus avec attention, soucieuse de son état, effrayée par les quelques plaies qu’elle avait pu identifier, la tête penchée sur le côté d’un air inquiet. Est-ce que les grands crocodiles comme lui souffraient pareil que les humains ? Elle se doutait qu’avec sa carrure et ses écailles, il devait bénéficier de davantage de protection que leur petite peau toute fragile et leurs os comme du verre comparativement à lui. Mais voir du sang l’avait toujours beaucoup angoissé.

La magie des barreaux l’avait effrayée, également, même si vivre avec Thiana Gian en faisait un élément familier, l’Esclave avait toujours craint cet aspect surnaturel du monde, sa Foi se heurtant parfois aux possibilités des Mages, et elle avait entendu parler les dérives que cela pouvait produire sur certains d’entre eux, dévorés par la puissance de leurs sorts.

Klaus essayait de lui parler, elle avança le visage jusqu’à sentir la chaleur lui souffler aux joues, comme pour l’encourager. Il cherchait les mots, et ses efforts pour se faire comprendre la touchèrent, hochant la tête comme pour tenter de l’inciter à poursuivre. Alors, il préféra les gestes, et elle devait avouer que c’était bien plus efficace.

Le son que produisait ses poings sur son torse était impactant, un tambour qui résonna dans son ventre à elle, impressionnant. Une telle créature était fascinante, terrifiante… Alecto avait de la chance qu’il ne la considère pas comme un ennemi, elle n’aurait pas survécu une minute près de lui. A vrai dire, elle serait sans doute morte seule, son cœur ne supportant surement pas un seul mouvement hostile de sa part envers elle, tant elle était trouillarde.

Les Gardes en faction sursautèrent et grognèrent aux prisonniers de se calmer, mais la petite Esclave leur assura de leur bonne volonté en murmurant un timide « O… Oui Messires. »

Klaus allait bien, c’était le principal. Elle avait compris qu’il était toujours en forme, qu’il était fort et qu’on ne pouvait pas l’affaiblir si facilement. C’était du moins ce qu’elle percevait de sa démonstration de puissance. Son sourire attestait qu’elle en était ravie, et elle essuya ses pommettes humides de larmes.

« Je suis rassurée alors. »

Elle allait tenter de lui affirmer qu’ils allaient sortir d’ici rapidement et qu’il ne fallait pas s’en faire, lorsqu’elle retint mal un hoquet de surprise. Klaus venait de prononcer des mots dans la langue commune ! Son sourire s’élargit, les yeux brillants, et elle sautilla un peu en applaudissant, comme une enfant.

« Oh ! Oh bravo Klaus ! C’est très bien prononcé !

Il avait butté sur les mots, et il fallait tendre l’oreille pour bien tout comprendre, mais l’idée était là ! Ils se comprenaient ! Sa joie était communicative, elle en oubliait de lui répondre.

« Oh, oh oui. Euh. Je vais bien. »

Elle en aurait pleuré, chaque petite note positive dans cette journée horrible devenant puissante. A fleur de peau, la petite Esclave surréagissait évidemment, mais pour espérer qu’il visualise tout de même ce que son visage confirmait en acquiesçant, elle serra les poings. De tous petits poings ridicules, elle tapa doucement au-dessus de sa poitrine, éclatant d’un rire clair.

Un des Gardes les regarda de travers, sans doute n’avaient-ils pas l’habitude qu’on soit aussi jovial en prison…

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Place publique / Re : Quel type d'esclave met-on en cage ? [PV Klaus]
« le: dimanche 17 janvier 2021, 17:20:20 »
Alecto avait les yeux remplis de larmes, elle voyait cependant parfaitement bien Klaus se résigner, les yeux furieux, et tous ses muscles roulants sous les écailles, en posant un genou au sol. Malgré la précarité de sa propre situation, la petite Esclave ne pouvait faire autrement que penser à lui, prenant une part de ses blessures en regardant s’écouler le sang, en tirant une profonde tristesse et pire, de la douleur au fond de son cœur trop poreux.

Elle n’avait pas compris ce qu’il venait de dire, mais assurément, au son de sa voix, la Créature n’agissait que pour la protéger, et elle était encore une fois, la cause de ses déboires. Un fort sentiment de culpabilité l’envahit, alors qu’elle voulut bouger, mais la lame au niveau de sa glotte l’en empêcha.

Petrona Hijo souffrait, elle aussi, de plusieurs blessures, son armure cabossée lui était rentrée dans les côtes, elle boitait. Mais quand elle se releva, parce qu’il était hors de question qu’elle reste à genoux alors que la Saurien pliait devant elle, la Magicienne paraissait victorieuse, le regard méprisant, le menton haut.

- Cause tant que tu voudras, mon Beau. Ce soir, tu dors en prison, et tu vas en adorer les barreaux.

D’un geste, se retenant visiblement de grimacer de souffrance, elle donna l’ordre à ses hommes d’encercler Klaus, et pesta pour ceux qui détenait la Domestique.

- Apportez-la au Guet, une cellule près de son camarade, je la veux sous surveillance.

Trois miliciens autour d’elle, l’épée encore contre sa gorge, elle n’avait d’autre choix que de marcher docilement, et lorsqu’elle passa à la hauteur de Klaus, lui lança un regard éperdu, en reniflant.

« Sois… sois gentil Klaus. Ne fais rien de mal. Je… Je vais arranger ça. Ne tue pas, ne tue pas. »

Elle craignait les représailles violentes de la Milice s’il s’énervait, avant même de songer à sa propre vie, en danger s’il faisait quoi que ce soit de suspect. Et pour sûr, la vie d’une petite esclave n’avait aucune valeur ici, il suffirait de dédommager Thiana Gian, comme cela se faisait dans les accidents où les domestiques étaient impliqués, et dont ils étaient victimes.

Lentement, dans le dos du Reptile, les piques et les lances lui intimèrent d’avancer pour suivre le petit groupe qui détenait Alecto fermement. On venait de lui attacher les poignets, même si la jeune femme jugeait cela inutile : elle était en état d’arrestation et devrait se plier aux lois, c’était ainsi… Fuir n’avait fait qu’augmenter leurs ennuis. Elle aurait à paraître devant sa Maîtresse et priait pour que la sanction ne soit pas trop dure.

La caserne n’était pas loin, et la Cheffe blessée se hissa tout de même sur son cheval pour rester en arrière, fixant l’Animal sans jamais se laisser perturber par autre chose, les doigts nerveux sur les rênes.

On poussa l’Esclave sans ménagement dans une cellule, et elle constata que tous les miliciens piquaient les écailles pour faire entrer le Saurien dans celle d’à côté, avant que Petrona ne referme elle-même la porte à barreaux, un sourire menaçant aux lèvres.

- Pour mes hommes en charpie, tu vas payer. Pour leurs familles, tu vas souffrir.

Les paumes sur les barreaux se mirent à illuminer autour d’elles, comme brûlant le métal à une température adaptée pour qu’il ne fonde pas, gardant toute sa résistance. Dans un ballet de couleurs oranges, jaunes et rouges, le contour de la geôle se dessina lentement, et au passage près d’Alecto, la petite Domestique sursauta sous la brûlure, reculant d’un bond. Lorsque les lueurs enflammées revinrent aux mains de la Magicienne, celle-ci planta ses yeux dans ceux de l’Animal.

- Tu les touches. Tu grilles. Essaye, pour voir.

Elle tourna alors le visage vers Alecto, la considérant avec mépris, puis ricanant. Sans doute ne pouvait-elle pas tenir un instant de plus avant de s'effondrer, et elle ne tenait pas à montrer sa faiblesse aux prisonniers...

- Quant à toi, je crois que ta Maîtresse va avoir besoin de tes explications. Repose-toi, je reviens te chercher pour t’interroger, puisque ton ami ne parle pas comme il faut.

Petrona tourna les talons, les laissant seuls. Aussitôt, Alecto retourna près des barreaux, prenant garde à ne pas les toucher.

« Klaus, Klaus, est-ce que ça va ? Tu es blessé ? » Les larmes revinrent immédiatement. « Oh, pardon, pardon Klaus. Je suis désolée, c’est ma faute ! »

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Place publique / Re : Quel type d'esclave met-on en cage ? [PV Klaus]
« le: dimanche 17 janvier 2021, 10:38:36 »
De son point de vue, Alecto avait clairement perçut le combat s’engager entre Klaus et cette femme Magicienne tout en armure, qu’elle savait être la Cheffe du Guet, Petrona Hijo. Dans son petit esprit paniqué, elle tentait de se souvenir tout ce qu’elle pouvait avoir su sur elle, et l’avait déjà vu plusieurs fois à l’Auberge, et dans le bureau de sa Maîtresse. Les deux femmes avaient de bonnes relations. Oui, elle se voyaient parfois. Au fond d’elle, l’Esclave se disait que cela aurait pu peut-être stopper ces violences, mais à les voir se battre, jamais elle n’oserait se jeter dans la mêler, pétrifiée.

Elle était submergée par la terreur de constater la puissance de la Sorcière, et bien qu’elle ne doutât plus de la force du Reptile, craignait fortement pour sa vie. Chaque coup la faisait sursauter et pousser un petit cri plaintif, au point qu’elle attira sans mal l’attention de certains gardes.

Certains se retrouvant obligés de reculer, se jeter au sol pour éviter la projection des planches enflammées, levèrent la tête vers elle, et l’une d’eux la saisit par le poignet, arme au clair, pour coller son dos contre elle avec fermeté.

De son côté, la Magicienne hurlait en recevant les mâchoires énormes et mortelles du Saurien, levant les deux mains puissamment dans une gerbe de flammes, au fond de son gosier. Elle tomba au sol lourdement, souffrant sous le coup, le corps colossal de Klaus au-dessus d’elle, mais le feu de ses mains lui offrant un répit nécessaire pour tourner sur elle-même et se décaler à deux mètres de lui, cherchant à se relever. Avec peine, au vu de son attirail, et de ses blessures, elle avait réussi à se tenir à genoux, reprenant ses esprits et son souffle, quand ses yeux redevenus noirs se posèrent sur son officier qui tenait sa petite prise frémissante.

Petrona Hijo éclata d’un rire dément et leva la main pour désigner la scène.

- C’est ton amie, n’est-ce pas ?

Une milicienne tenait sa lame sous la gorge d’Alecto qui sanglotait.

- Assis, mon Beau. Assis, et elle aura la vie sauve. Un seul mouvement de travers, et elle y passe.

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Place publique / Re : Quel type d'esclave met-on en cage ? [PV Klaus]
« le: samedi 16 janvier 2021, 12:29:20 »
En voyant arriver droit vers elle les grandes planches de bois, le visage de la Milicienne se crispa dans un élan grognon, levant la main par réflexe pour tenter de stopper le choc inévitable, son attention se détournant évidemment du Saurien qui lui fonçait droit dessus avec puissance. Le cheval se cabra de panique sous elle, au moment où Klaus le bousculait avec force, le faisant chavirer dans un bruit sourd.

La Magicienne avait réussi à faire dévier légèrement les planches mais le coup l’avait frappé à l’épaule, juste au moment où elle sombrait, entraînée par sa monture, sa jambe gauche se retrouvant coincée sous l’animal qui peinait à se redresser, terrifié et glissant sur les pavés.

Les yeux luisants reflétaient des flammes, ses traits tirés enragés en tendant la main vers le Reptile au contact, projetant une gerbe d’étincelles pour lui lécher les narines et le faire reculer.
Mais il semblait que la douleur de la chute l’empêche de se concentrer suffisamment pour que son pouvoir se montre plus efficace, profitant cependant de l’arrivée de deux troupes de miliciens encerclant la Bête.

- J’le veux vivant !

Grogna-t-elle fermement, en gigotant dans tous les sens comme une anguille pour se dégager, son cheval réussissant enfin, l’instinct de survie parlant, à se relever en laissant sa cavalière sur les pavés. Elle se remit sur pieds, tituba, visiblement blessée à la jambe gauche et à l’épaule droite, mais rien n’indiquait qu’elle soit vulnérable.

Elle marmonnait une incantation en regardant ses hommes refermer le cercle autour de Klaus, conscient que la majorité était mort de trouille, mais ne s’en soucient pas le moins du monde. Ses yeux brillèrent de plus en plus, avant que de sa paume droite naissent à nouveau des crépitements puis enfin, des flammes dansantes. Lançant son bras en grimaçant de douleur, elle enflamma les planches au sol, aux pieds du Lézard, piques, lances et épées dressées autour de lui.

Alecto avait un point de côté qu’elle tentait de maîtriser en appuyant fort sur son ventre de son poing, quand elle arriva à hauteur de la scène, pétrifiée d’un coup en voyant la femme lancer une boule de feu sur le bois, avisant toutes ces armes prêtes à piquer les écailles. Elle fut d’abord incapable de bouger tant la peur la figeait sur place, tremblante, et les yeux fous.

« Non ! » 

Hurla-t-elle quand le cercle s’approcha encore, et que la Milicienne reprenait ses incantations sourdes entre ses dents, le visage empli d’une rage sadique.

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Place publique / Re : Quel type d'esclave met-on en cage ? [PV Klaus]
« le: vendredi 15 janvier 2021, 20:07:15 »
Alecto s’essuyait la bouche du mieux qu’elle pouvait, d’un revers de main, pantelante, lorsqu’un bruit sec la fit sursauter. Elle releva les yeux à temps pour voir Klaus tirer de sa gueule quelque chose, réalisant quand il la posa à ses pieds qu’il s’agissait… d’une dent.  A peine eut-elle le temps de se pencher pour récupérer cet étrange présent dont elle ne comprenait pas le sens, ressentant même une profonde tristesse qu’il puisse s’être infligé une telle douleur, qu’elle entendait un lourd vacarme.

Klaus venait de s’élancer au loin, et pire, elle constata de là où elle se trouvait, qu’il était poursuivi par la Milice. Les yeux ronds d’horreur, elle se remit sur ses pieds derechef, sa crainte pour sa vie effaçant les horribles pensées qu’elle avait pu avoir avant à son sujet. Alecto se sentit même coupable d’avoir osé songer qu’il était un problème… Il ne fuyait pas ! Il attirait les soldats loin ! Quelle détestable personne elle faisait d’avoir jugé ainsi un être vivant, là où seul le Seigneur le pouvait !

Prise de remords profonds, elle serra dans sa paume la dent et se mit à courir à la suite des Gardes. Cependant, elle avait de petites jambes, comparées à celle du Reptile, et les soldats avaient une sérieuse avance sur elle. Il faisait pourtant tant de bruit qu’il était facile de les suivre, même à cette distance.

La Milice rattrapait Klaus, qui évoluait difficilement dans les rues trop étroites pour sa carrure, et ceux-ci avaient un atout de choix désormais ; Une femme en armure se trouvait montée sur un épais cheval bai, lorsque le Saurien arriva au bout d’une allée. Calme, droite, tenant les rênes avec fermeté d’une main, alors qu’elle levait une main nue de l’autre.

- Du calme, mon Beau.

Souffla-t-elle, des étincelles étranges commençant à crépiter dans sa paume, et ses yeux noirs prenant une teinte orangée.

- Suis-nous sans faire d’histoire.

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Blabla / Re : Le Questionnaire
« le: mercredi 13 janvier 2021, 13:23:37 »
L'abandon (ça va vous si non ?)

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