Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Lissandre Verrières

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Le métro et la gare / Re : La loi de Murphy [ Pv ~ Lissandre Verrières]
« le: mardi 09 février 2021, 21:22:04 »
La stupeur ! D’où est-ce qu’Enothis sortait une pareille assurance et autant d’insultes ? Enfin, ça ressemblait plutôt à une crise de gamin qu’à une vraie colère d’adulte. Mais l’effet était tout de même efficace. Ni Lissandre, ni le vieux à la moustache ne surent quoi dire ou quoi faire. C’était eux deux qui venaient de subir des « électrochocs ». Et voilà maintenant qu’Enothis lui faisait un gros câlin et la rassurait. Toute cette soudaine chaleur humaine avait au moins le bénéfice de faire changer de point de vue la situation aux yeux de Lissandre. Ce garage de l’horreur devenait soudain ridicule. Le petit délire d’un vieil homme qui se donnait des grands airs mais qui n’avait clairement plus le corps pour aller au bout de ses désirs sans passer par de vils manipulations mentales.

Le bisou. Un choc. Un nouveau choc après le « réveil » soudain d’Enothis ! Un nouvel électrochoc qui lui permettait de voir la situation sous un nouvel angle. Non, pas la situation. Elle avait déjà corrigé le tir avec le garage et le vieux. Cette fois-ci, c’était Enothis qu’elle voyait différemment. Ses quelques centimètres en moins qu’elle. Ses joues rouges. Son joli minois. Enothis était… belle. Lissandre ne sut que répondre sur l’instant. Elle ne put que porter ses doigts à ses lèvres qui venaient d’être embrassées. Un baiser plein de passion.

Ses mains se posèrent sur les deux côtés du visage d’Enothis.

*Mais qu’est-ce que je suis en train de faire, moi ? *

Les yeux de Lissandre observaient cette petite bouille toute excitée. Autant d’une énergie que de désirs.

*Il y a l’autre vieux derrière qui est en train de tout filmer. Ce n’est pas le moment de délirer, Lissandre ! *

C’était plus fort qu’elle. Il y avait comme un vide sur son visage. Comme si ses lèvres avaient séché. Qu’il fallait les humidifier d’un… nouveau baiser.

*Elle est surement mineure, Lissandre ! Déconne pas ! Imagine si le vieux publie sur internet la vidéo et que ses copines d’école tombent là-dessus. Elle ne s’en remettra pas ! Toi tu as choisi ce délire de porno. Pas elle ! *

Pourtant, pourtant ses lèvres se rapprochaient de l’égyptienne.

*Sa peau est si belle. Si… exotique. *

Ses lèvres étaient posées sur les siennes. Lissandre ferma les yeux et fit taire ses pensées. Elle se laissa aller à ce baiser. Il était délicieux. Les yeux fermés, ce triste endroit n’existait plus. Elle pouvait s’imaginer chez elle, en sécurité. Elle pouvait imaginer qu’elle était sur un lieu de tournage d’une de ses productions. Tout allait bien. La situation n’avait jamais dégénérée. La scène des mauvais flics et des petites raclures de bandits était dans la corbeille de son bureau. Il faudrait juste penser à supprimer définitivement. Mais pour l’instant… pour l’instant elle profitait de ce baiser.

Sa main glissa sur sa poitrine à elle. Elle était bien plus volumineuse que la poitrine plate de Lissandre. Non, on disait plutôt « poitrine de sportive ».

*Va falloir que tu arrêtes ton délire, Lissandre. Ça va lui donner de mauvaises idées. A elle et au vieux. Mais… *

Mais impossible de s’arrêter. Enothis lui avait témoigné tellement de bravoure et de mignonnerie que le cerveau de Lissandre avait voulu se concentrer là-dessus. Se créer de formidables souvenirs pour détruire le

(viol)

le… le… Pour détuire les souvenirs douloureux. Alors sa main commença à masser le sein d’Enothis. A vouloir deviner ce qu’il y avait en-dessous. A essayer de deviner si son téton était dur à travers les vêtements qu’elle avait volé. Il y avait décidément bien trop de textile entre sa main et ce doux plaisir qui la narguait.

Son autre main décida également de partir à l’aventure. Lissandre était pour le moment incapable de se détacher des lèvres de sa compagne d’infortune malgré les alertes que sa tête lui donnait à répétition. Enfin, entre deux râles de plaisir coupable. Son autre main partit donc en exploration. Elle glissa sur le flanc de l’égyptienne. Encore et encore. Lentement. Prenant son temps. Pour prolonger au maximum ce beau moment. Pour faire durer le suspense et s’exciter également. La main glissa sous la jupe. Glissa sous la culotte et-

« NON ! »

Elle fit un bond en arrière.

« Je ne dois pas faire ça. Je ne peux pas te faire ça ! »

Sentir l’humidité sur ses doigts. L’idée de savoir qu’Enothis était excitée…

« Ce n’est pas bien. C’est- On ne peut- »

Mais son geste montrait ce que son corps demandait. Elle porta les doigts de sa main gauche, ces doigts qui avaient joué le rôle d’unité d’exploration, à sa bouche. D’abord pour renifler. Apprécier la senteur du désir. Puis une langue timide, une langue coupable lécha le bout des doigts.

« Ce n’est pas bien… »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Le pouvoir des macarons [avec Lied Mueller]
« le: mardi 09 février 2021, 20:30:46 »
Lissandre était contente de revoir Lied. A moins qu’elle était contente que des pâtisseries lui soit livré ? Non ! Elle était contente du lot ! Hi hi ! Lied commença ses excuses. Lissandre écoutait mais ne remarqua pas sa gêne. Son esprit étant occupé en même temps par le chat sans fourrure aux oreilles d’elfes. Elle le gratouillait et aimait voir ses expressions de joie. Mieux valait que ça se passe comme ça. Sinon, Lissandre aurait sauté sur Lied pour qu’elle arrête de se plaindre et de se morfondre. C’était tellement déprimant cette attitude… Il fallait vivre avec le sourire !

*Je ne sais pas si c’est mon parfum mais c’est dingue tous les chats qui viennent ! *

« Même pas en rêve ! »

Un signal venait de retentir. Un mauvais. Sa compagne de sucre semblait sur le point de finir son discours d’adieu et… Lissandre ne voulait pas que ça se finisse de cette manière ! Après tout, elle avait lancé une recherche sur les forums et avait déjà obtenu une réponse. Elle ne comptait pas montrer le résultat tout de suite, voulant profiter de ce temps mort pour papoter.

« Tu ne te débrouilleras pas toute seule avec cette histoire de macarons. Tu m’as bien trop impliqué dans cette sordide affaire… Comment je vais faire moi pour continuer à vivre ma vie comme si de rien n’était ? Comment ?! »

Elle sur-jouait. Bien entendu qu’elle n’était pas sérieuse. Ne pas goûter à quelques macarons n’allait pas mettre sans dessus dessous sa vie. Au pire, ça la travaillerait toute la journée puis, la nuit aidant, elle passerait à un autre sujet qui la passionnerait tout autant. Mais aujourd’hui, c’était les macarons. Mais avant les macarons, c’était blabla entre filles !

« Donc tu vas d’abord commencer par me faire le plaisir d’abuser de ma gentillesse et de la générosité de mes parents. Après tout, il faut bien faire quelque chose de tout cet argent. »

Grand sourire malicieux. Et une main qui tire la carte des différents thés proposés qui se trouvait caché en dessous la boîte de pâtisseries.

« Moi je vais partir sur le thé vert. Un goût peut être simple, certes. Mais je vais prendre la tasse la plus chère pour espérer avoir un arôme très intense dans ma bouche ! J’ai juste une question qui me turlupine… est-ce que je mange les pâtisseries avant ou après le thé ? Ou est-ce que je tente la combinaison des deux au risque de perdre le goût de l’un et de l’autre ? Hum… »

Air interrogateur. Sourcils froncés et petite moue. Lissandre observait la carte des thés comme si celle-ci allait se mettre à parler et l’aider à faire son choix. Bien entendu, la carte des thés ne se mit pas à parler et l’esprit qui commençait à s’échauffer revint sur la personne de Lied.

« Bon. J’ai fui parce que je me suis sentie en insécurité. Tu as fait ton mea culpa. Bref, on est bonne pour repartir sur des bases saines. Donc. Je pourrais te mentir et te narrer une histoire incroyable sur ma personne. J’ai développé certaines compétences ces dernières années qui m’aiderait à ce que tu y crois. Ou, au moins, à ce que tu passes un bon moment tout en sachant que c’est des mensonges. »

Affichant ses doigts comme faisant un « V » de la victoire, Lissandre reprit :

« Ou, option numéro deux. Je te dis la vérité. Quitte à ce que tu ne me crois pas et que tu fuis. Quitte à ce que ça te passionne bizarrement et que tes questions m’ennuient ou me gênent. Qu’est-ce que tu préfères ? Le beau mensonge ou la vérité malaisante ? A moins que tu ne choisisses l’option numéro trois ? Celle de me raconter ton histoire en première ? »

Lissandre parlait trop et se désintéressait du chat. Ce dernier lui faisait comprendre en se redressant sur ses pattes et en venant donner un coup de tête dans le menton de la femme habillée de tout son latex rose et moulant. Elle s’excusa, lui sourit et lui donna de nouvelles caresses. Pendant ce temps, les autres chats vaquaient à leur occupation. Un s’était endormi aux pieds de Lissandre avec le risque qu’elle ne le voit pas et lui marche dessus. Un autre s’était ennuyé de ne pas recevoir d’attention et était allé voir ailleurs. D’autres continuaient à ronronner et à tourner autour de la table. Il y en avait même un qui, prudemment, le corps très près du sol, approchait du corps de Lied. Lissandre ne le remarque pas à temps. Elle ne put donc pas prévenir sa compagne de sucre d’une attaque imminente ! (une attaque qui restait tout de même un jeu pour ce chat au pelage noir ébouriffé)

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Centre-ville de Seikusu / Re : Le pouvoir des macarons [avec Lied Mueller]
« le: samedi 06 février 2021, 23:27:20 »
Elle avait commis une erreur. Elle avait voulu vanter les talents de sa compagne de la journée et voilà qu’elle l’avait fait boudé. Bon, elle devait tout de même assez bien le prendre car elle continuait à lui parler des pâtisseries. En fait, elle les décrivait tant que Lissandre se sentait idiote. Elle avait peur de dire quelque chose, elle qui était d’habitude plutôt hyperactive en paroles.

« Euh, c’est que. »

*Il faut que tu lui dises. Au pire, il se passe quoi ? Ça se passe mal et chacune repart dans sa direction ? Ce n’est pas grave. Nous sommes deux inconnues l’une pour l’autre. *

« La vérité c’est que tu me perturbes. Voilà, c’est un peu lâché brut de décoffrage mais je devais te le dire. J’adore ton odorat. J’adore le fait que tu t’y connaisses beaucoup sur tout ce qui est pâtisserie et sucre. Mais ça me fait peur. J’ai l’impression d’être de nouveau à l’école, d’assister à un cours où je ne comprends absolument rien et où, soudainement, le prof me pose une question et que tous les regards dans la salle se tourne vers moi. »

Lissandre soutint le contact visuel quelques secondes avec Lied. Puis elle craque et parle de nouveau.

« Tu n’as qu’à prendre cette tartelette au kiwi. Et tiens, voici ma carte. Rentre et achète ce que tu veux, je t’attendrais là-bas. »

Le doigt de la bourgeoise en latex rose pointait une boutique de l’autre côté de la rue. Une grande vitrine permettait de voir à travers une installation faites de rondins de bois, de cordes et de plantes vertes. Il y avait un gros chat roux qui dormait dans une sorte de hamac tandis qu’un petit à poils courts grimpait à toute vitesse pour gagner les hauteurs. Le bâtiment que pointait Lissandre du doigt était un bar à chats. Ronron-thérapie et thé étaient au menu. Un endroit parfait pour déguster des pâtisseries et blablater entre filles.

« Pose la carte sur la machine. Le sans-contact fonctionnera. Bon, désolé de te laisser comme ça, mais je peux pas entrer dans la pâtisserie avec toi. J’ai besoin d’un moment pour me reprendre. Vraiment désolé. Prends le temps que tu as besoin et viens me rejoindre. »

Elle essaya d’esquisser un sourire chaleureux mais il n’était pas parfaitement authentique. Lied l’intimidait. Il fallait que cette gêne passe. Et elle savait que ça allait passer. Après tout, elle avait fait passer des castings pornos. Elle avait dû voir des hommes se déshabiller et bander devant elle. Elle avait dû faire faire à des gens qui n’étaient là que pour la piéger. Elle avait survécu dans cette industrie d’homme. Elle survivrait à un manque de connaissance sucré !

Lissandre rejoignit le bar à chats à pas de courses et sans se retourner. Elle rentra à l’intérieur et se sentit tout de suite mieux. Il y régnait une ambiance zen. Des chats ronronnaient. Une musique jouait en arrière-fond. Quelque chose d’apaisant. Lissandre croyait deviner l’utilisation d’un shamisen. Une jeune femme portant une chemise bleue ciel et un tablier vert vint accueillir Lissandre. Elle l’emmena à une table et lui proposa deux cartes. L’une était pour commander à boire. Et l’autre présentait les chats qui pouvait lui être apporté si elle en désirait un en particulier.

« Je vais commander un petit peu plus tard. Une amie va bientôt me rejoindre. Quant au chat, je vais attendre aussi un petit peu. Je préférerais que l’un d’eux vienne naturellement sur mes cuisses. »

Ce qui se produisit assez vite. Un chat rose. Il n’était pas vraiment rose. C’était un chat sans poils. Pour Lissandre, c’était un chat égyptien à cause de l’étiquette de stéréotype qu’il portait. Un Chat Elf sauta sur les cuisses de latex rose. Un Chat Elf était un croisement entre un chat sphinx et un American curl. Lissandre lui sourit et commença à le caresser. Elle se sentait déjà mieux.

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Le métro et la gare / Re : IRL des SJW [Lissandre Verrières]
« le: samedi 06 février 2021, 21:14:24 »
Qui jouait avec qui ? Il semblait que c’était Lissandre qui était aux commandes. Mais… ça devait être avant. Avant qu’elle ne se retrouve allongée par terre avec un corps affaibli par les vagues de plaisir que déclenchait Kara avec sa langue.

« Il y a deux moyens d’obtenir une promotion. »

Cette intonation qu’il y avait dans la voix de Kara. Lissandre avait envie de lui donner tout ce qui lui ferait plaisir. Elle avait envie de devenir sa chose. Alors, alors comment faisait-elle pour retrouver un peu d’énergie pour jouer avec celle qui avait la main-mise sur son corps et son cœur ?

« En travaillant sur énormément de dossiers ou… »

Sa main glissa sur son ventre de latex rose. Elle glissa sur son intimité exposée. Ses doigts rentrèrent au-dedans. Si facilement. Ce n’était pas mouillée. C’était carrément trempée.

« …ou en passant sous le bureau de la Directrice et en étant très gentille avec elle. »

Lissandre avait insisté sur le « très gentille ». Son pouce stimulait son clitoris tandis que deux doigts restaient au chaud. Puis, elle arrêta les mouvements sur son bouton de nerfs et commença à se masturber à coups d’allers-retours.

« Mais faites attention, la concurrence est rude. Elle est même déjà sur place et…hum…obtiens déjà de savoureux résultats. »

Tournant la tête, la bouche entrouverte, le regard luisant de désir : Lissandre chercha à capter les yeux de Kara. Peut-être à l’embrasser. Ou bien encore à poser elle aussi sa langue sur la peau de son modèle.

Lissandre ferma les yeux. Elle sentait qu’elle avait une dernière réplique avant de redonner le contrôle afin de perdre le sien et de profiter au maximum.

« De mémoire, votre CV était pauvre en compétences. Votre patronne s’arrangera donc pour vous faire suivre des formations très personnalisés. Ne vous inquiétez donc pas d’un manque d’expérience. Montrez-moi seulement à quel point vous êtes motivés pour cette promotion. »

Elle se laissa alors glisser de nouveau sur le sol chauffé de sa salle de bains. Sa tête observait le plafond, espérant y voir autre chose très prochainement.

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Le métro et la gare / Re : La loi de Murphy [ Pv ~ Lissandre Verrières]
« le: mardi 26 janvier 2021, 20:55:59 »
La cannette était encore très pleine dans les mains de Lissandre. Elle ne parvenait pas à boire. Il y avait bien trop de raisons pour. D’abord parce que c’était froid et que la nuit l’était aussi. Ensuite, parce qu’elle ne voulait pas se poser. Elle voulait accompagner Enothis jusqu’à un endroit sur où elle pourrait lui proposer du thé chaud. Enfin et surtout, il y avait ce vieil homme. Surtout ce mur du vieil homme. L’instinct de Lissandre était en alerte. Sa conscience était sur le qui-vive bien qu’elle ressentait une certaine modification. Mais elle ne comprenait pas d’où cela venait…

« Excu… »

Il était décidément impossible de couper monsieur OGA quand il parlait. Une vraie pipelette qui ne devait pas parler à beaucoup de monde pendant la journée. Voire la semaine. Ce qui résultat par des monologues bien trop long. Les yeux de Lissandre regardèrent à nouveau le mur. Non, décidément, il y avait quelque chose de louche avec ce mur. Le vieil homme capta le regard. Puis il vit dans quel état se trouvait Enothis. Bien que passablement énervé de ne pas voir son plan fonctionner comme prévu, il ne put s’empêcher d’étirer un rictus. Il eut le temps de le faire disparaitre. Laissant tout de même à Lissandre une impression de fugace de quelque chose d’inquiétant…

« Je suis vraiment désolé, monsieur OGA, mais il va falloir que je raccompagne Enothis. Je… »

Monsieur OGA : « Ta gueule ! »

Tant d’agressivité soudaine paralyse Lissandre. Une opportunité unique qui lui aurait permis de renverser le rapport de pouvoir. Mais c’était maintenant trop tard. Monsieur OGA avait récupéré son taser et le courant électrique avait mordu la peau de la main de la française. La douleur fut vive. La peur s’installa d’un seul coup. Le corps de Lissandre était désormais en guerre : la guerre VS le désespoir.

Monsieur OGA : « Tu aurais pas pu boire ta foutue cannette comme une gentille petite fille ? Tu me forces à utiliser la violence. Et je n’aime pas ça. C’est de ta faute. »

Faire culpabiliser la victime. Une sinistre manipulation machiavélique…

Lissandre observa Enothis. Elle était dans un état autre.

« Il faut vraiment que vous nous laissiez partir ! Je dois emmener Enothis aux urgences. Vous avez vu comment elle est en nage ? Elle doit souffrir ! »

Monsieur OGA : « Ah ah ah ! Il y a encore de jeunes femmes si innocentes ? Ah ah ah ! Et ça alors, tu crois que c’est parce que j’utilise mon slip comme une poche de pantalon ? Ah ah ah ! »

A chaque fois qu’il riait, le vieux à la moustache blanche redonnait un petit coup de taser dans la main maintenant engourdie de Lissandre. Et entre eux coups de crépitements bleutés, son autre main lui tenait le poignet. Elle n’avait pas intérêt à montrer des signes de rébellion. Sinon quoi : nouvel électro-choc !

Monsieur OGA : « Vu que je ne suis pas une mauvaise personne, je vais t’offrir deux cadeaux. Le premier, ça va être de mieux installé ta copine. Et le deuxième, ça va être de te montrer ce qu’il y a derrière le mur. »

Derrière le mur ? Ca y est, la guerre au sein de Lissandre avait élu son vainqueur. Ce n’était pas la colère mais le désespoir. C’était le manque d’espoir qui allait lui faire imaginer et subir de nouvelles humiliations en cette soirée. Mais qu’est-ce qu’elle avait fait ? Et à qui pour subir pareilles dégradations ?!

Le vieux à la moustache blanche se releva. Son pantalon militaire était étiré par les effets de la pilule médicale. Sa main plongea dans une des nombreuses petites poches de son gilet et il en retira une petite télécommande. Il appuya sur le bouton et une fissure bien trop nette et trop droite se dessina en plein milieu du mur. Des panneaux commencèrent alors à coulisser : révélant une sorte de base de geek. Dans le fond : plusieurs grands écrans qui filmaient en continus. Lissandre pouvait ainsi voir le balcon de monsieur OGA mais également le parc où jouait les enfants ou encore un coin sombre dans le sous-sol de l’immeuble.

Monsieur OGA : « Bienvenue chez moi. Tire donc cette « chaleureuse » jeune femme sur le siège là-bas. »

Lissandre aida tant bien que mal Enothis à s’asseoir sur un confortable fauteuil. Un fauteuil qui semblait tout droit sorti d’un cabinet de gynécologie avec ses deux armatures métalliques pour y coincer les pieds… Ça ne disait rien qui vaille. Sans compter qu’il semblait que le moindre attouchement sur la peau d’Enothis lui provoquait des frissonnements. Et la française était prête à parier que ce n’était pas dû au froid…

Monsieur OGA : « Pas besoin d’utiliser les attaches. Elle n’ira pas bien loin dans son état. »

Grand sourire machiavélique. Le vieux à la moustache blanche ne se cachait même plus de se caresser l’entrejambe. Gardant un œil sur Lissandre, il alla vérifier que sa caméra sur trépied fonctionnait. Une fois fait, il brandit le pouce aux deux jeunes femmes : tout était OK. Les actrices étaient en place. Le matérial était « opé’ ». Silence. Moteur. Et action !

Monsieur OGA : « Voilà ce que je vous propose. Chacun fait plaisir à un autre. Je filme tout. Parce que, vous savez, à mon âge, la mémoire ce n’est plus trop ça, hein ! »

Nouveau sourire de manipulateur. Lissandre se doutait bien que le vieux à la moustache blanche était loin d’être sénile. Preuve en était de sa jolie armoire vitrée qui contenait masse de disques durs externes. L’étiquetage et les quelques photos encadrés à l’intérieur de la vitrine témoignait de jours et de jours de contenus vidéos. Et pas simplement de jolies promenades au parc… Plutôt la série en 27 épisodes des infidélités de Madame HIKARU.

Monsieur OGA : « Tu n’as plus l’air de savoir comment t’exprimer. Probablement l’admiration de ma vitrine. A moins que ça la peur de quelques électrochocs de plus ? Donc, voilà un plan possible. Tu t’occupes de ta copine en éteignant son feu intime de ta langue. Elle, elle s’occupe de la raideur douloureuse dans mon slip. Et moi, moi, je viens tremper ma belle moustache dans ton jus de demoiselle. C’est un bon plan, non ? »

Le désespoir. L’énergie de Lissandre ne pouvait rien face au sourire de ce vieil homme. Le désespoir allait mettre fin à ses jours à ce rythme-là. Comment pouvait-elle envisager une seule seconde le suicide comme une option acceptable ? Suffisait-il de deux drames en une soirée pour mettre aux rêves et à la jeunesse ? Quelle triste société de merde…

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Zone Sous-Marine / Re : Légende urbaine - Monstre marin [avec Lyli]
« le: mardi 26 janvier 2021, 19:14:34 »
Lissandre n’a même pas le temps de conter son histoire qui l’a amené sur cette plage à ce moment précis. Elle est bien trop surprise d’abord, et trop curieuse ensuite pour le faire. Cette femme au corps parfait, aux cheveux magnifiques : cette femme a posé ses mains sur son latex chéri. Et Lissandre ne peut rien faire contre une femme qui adore sa peau d’adoption.

La déglutition est difficile quand les mains deviennent un peu plus que curieuse. Ses mains qui appartiennent à une femme extraordinaire et dont le corps ruisselle d’eau. Ses mains qui glissent sur son ventre… sur ses hanches… C’est : c’est sensuel. Lissandre ne s’attendait pas du tout à ça en rencontrant une sirène ! Elle en perd ses mots et c’est quelque chose de rare pour la petite Française !

« Je suis… je suis humaine. »

Des mots étranges. Tout le monde est humain. Alors, devoir le dire à voix haute et sous le coup du sérieux ?... Lissandre est toujours perturbée par les premiers instants de cette rencontre. Sa tête ne sait plus très bien si elle rêve ou si c’est la réalité tellement triste et terne racontée par les informations télévisées.

« Tu… tu es vraiment une sirène ? »

La question parait idiote. Elle est si proche d’elle. Elle a été touché par elle. Pourtant, son esprit suspecte encore une farce démesurément réaliste. Dans cette société actuelle, avec la technologie de réalité virtuelle émergeante et tout le reste ? Les effets spéciaux hallucinants des films de cinéma ? Lissandre pourrait être prête à vivre une vraie-fausse expérience de rencontre de sirène.

*C’est forcément une vraie ! Arrête de jouer l’idiote, Lissandre ! Reprends-toi ! *

« C’est du latex. Ce n’est… pas ma vraie peau. Mais je n’aime pas celle que la vie m’a donné. Je préfère celle-là. Elle a plus de couleurs. Elle a une meilleure texture. Elle n’a pas de défaut contrairement à celle que je cache derrière. »

*Et maintenant ? De quoi est-ce que je parle avec une sirène ? Certainement pas de la pluie et du beau temps ! Alors quoi ? *

« Euh, je peux te demander ce que tu fais ici ? Je veux dire, j’adore que tu sois venue me voir. J’adore que tu aimes ma peau d’adoption. Mais je ne comprends pas. Si tu existes vraiment, comment ça se fait qu’on vous prend pour des créatures imaginaires ? Tu t’es perdue ? Tu veux que je t’aide ? Sache que j’ai beaucoup d’argent. Je ne suis pas en train de dire que je suis vaniteuse, en fait, je ne sais même pas si tu comprends le concept d’argent. Bref, ce que je veux te dire c’est que, si tu as besoin d’aide : je serai ravie de t’aider ! »

Toujours assise en tailleur sur le rocher, ses yeux étaient concentrés sur ceux de la sirène. Mais également sur son corps si… féminin. Si… mouillé. Un corps magnifique !

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Le métro et la gare / Re : IRL des SJW [Lissandre Verrières]
« le: mardi 26 janvier 2021, 18:41:15 »
Kara était vraiment mignonne. Elle n’allait pas se servir de l’état de faiblesse de la fille d’une riche famille bourgeoise. Aucun chantage. Aucun marchandage. Juste… du plaisir. Car ça, elle en avait à revendre la fille de bureau !

« Hum… Coquine, va. Un second doigt ? »

Sa copine du web devenait une nouvelle personne. Elle était si loin l’image de la femme coincée dans ses vêtements de bureaux si ternes. Cette femme à ses pieds ? Cette vision de couleurs et de vie ? Ce devait être ça que Lissandre avait vu ! Ça que Lissandre voulait voir dans chaque être humain. Et elle voulait que tout le monde vive ce que Kara vivait : du plaisir !

Lissandre allait dire à quel point elle était belle quand elle fut coupée dans son élan par seulement six mots : « Je veux te faire jouir, Lissandre. » C’était comme entendre une religieuse qui après des dizaines d’années de chasteté avouait qu’elle avait des désirs. Non, c’était mieux que ça. C’était comme si la lumière divine révélait la vraie beauté de cette femme à ses pieds. Les anges chantaient dans ses oreilles.

Ce fut plus fort qu’elle : des larmes de joie coulèrent sur ses joues. Elle souriait et ne parvint pas à lui dire à quel point elle était belle, à quel point elle était fière d’elle. Elle espérait que Kara comprendrait ses larmes et son sourire.

*Elle est douée. En tout cas, elle me fait beaucoup de bien. *

Ses jambes tremblaient un peu. La jouissance se rapprochait.

« Kara ! »

C’était sorti trop vite.

« Pardon, je ne voulais pas te faire peur. C’est juste que, je peux plus. Je peux plus rester debout. »

Elle avait des spasmes dans les jambes. Si elle restait dans cette position, elle allait finir par s’écrouler de plaisir sur sa copine du web.

Avant de se laisser tomber sur les fesses, Lissandre descendit en piqué vers le visage de Kara. Ses lèvres attrapèrent les siennes. Il lui fallait ce baiser. C’était devenu une pulsion incontrôlable.

« Désolé si tu n’as pas aimé. Mais moi je t’aime trop pour me contenir plus longtemps. »

Alors Lissandre se laissa tomber sur ses fesses. Elle s’étala ensuite, le dos sur le sol réchauffé de la salle de bains. Les jambes repliées, elle les écarta pour inviter sa partenaire à poursuivre son excellent travail.

« Vous êtes à ça, mademoiselle, d’obtenir une promotion. Hi hi ! »

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Le métro et la gare / Re : IRL des SJW [Lissandre Verrières]
« le: dimanche 17 janvier 2021, 18:52:52 »
Elle ne savait pas quoi faire de ses mains. Kara avait pris pleine possession de son corps. Elle y allait de ses deux mains et… visiblement, elle prenait de l’assurance. Levant les yeux au ciel, Lissandre mordit sa lèvre inférieure quand elle sentit remuer en elle le plug anal. Il n’avait pas fallu grand-chose pour la faire gémir.

« Mm-mm ».

A peine un son sortit de sa bouche. Il n’y avait pas besoin de dire plus. Le plaisir était là. Parce qu’elle s’y prenait bien ? Peut-être pas autant qu’une actrice travaillant dans le X. Mais Kara avait un avantage indéniable sur toutes les possibles partenaires pour celle qui voulait révolutionner le genre : Kara avait développé un lien émotionnel. Et celui-ci agissait directement sur ses sensations de plaisir.

« Je ne dirais pas que c’est un sans faute mais, hmm… Je risque de jouir bien plus rapidement que je l’avais anticipé. »

Ses yeux se baissèrent vers ceux de Kara. Ses mains se posèrent sur sa tête. Quelques caresses mais… les doigts qui s’agitaient sur son clitoris et titillaient le plug anal lui firent enlever les mains. Elle les serra en sentant le plaisir se diffuser en elle. Elle ferma de nouveau les yeux. Perdre la vue renforçait le sens du toucher. Et quand elle pensait s’y habituer, elle les rouvrait. Et voyait Kara. Le collier du body autour de son cou. Sa position à ses pieds. Pourtant, malgré cette position, c’était elle qui contrôlait. Elle qui tenait la bourgeoise en latex rose. Du bout du doigt.

« Si tu étais quelqu’un de malhonnête, ce serait ce moment précis où il faudrait demander quelque chose. Hmm… Je ne pense plus, là. Plus d’idées farfelues à coups d’ailes de fée ou de tatouages. Plus de photo shooting et de taquineries. Je pense juste… à tes lèvres qui pourraient m’embrasser. A tes doigts qui pourraient jouer bien plus en moi. Je ne suis plus que sensations. Je vis au présent. En espérant que rien ne s’arrête. »

Malgré son argent, malgré son évidente liberté et audace, Lissandre était comme toutes les autres filles : une Princesse qui voulait vivre son Conte de Fées et sa Grande Histoire d’Amour. Seulement, aucune histoire pour enfant ne parlait d’une princesse en latex et d’une princesse aimant une autre femme.

*Une bonne idée à exploiter ? *

Lissandre observa Kara. Pendant quelques instants, elle réfléchit sérieusement à cette idée. Elle est sur le point de lui proposer quand… un nouveau mouvement dans ses fesses lui fait reperdre tout contrôle de ses pensées.

« Je crois que je vais te kidnapper. Hmm… Je m’en fiche de ton travail et de demain. Hmm… »

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Le métro et la gare / Re : La loi de Murphy [ Pv ~ Lissandre Verrières]
« le: samedi 16 janvier 2021, 18:24:41 »
Lissandre n’avait pas pu se résoudre à changer de vêtements. Même si on avait découpé sa peau d’adoption, que les cicatrices étaient béantes et que l’air nocturne la rafraichissait d’une façon malaisante : elle n’avait pas pu abandonner son latex rose. Tout comme elle n’avait pas pu échanger la jupe que portait Enothis avant… enfin, avant « ça ». Comment s’apprêtait-elle donc à descendre ? Plus ou moins de la même façon si ce n’était qu’elle avait enfilé une culotte par-dessus la combinaison moulante.

*Je me la joue Superman ! *

Une pensée qui lui avait tiré un sourire. Rapidement il avait disparu. Il fallait déjà repartir. Affronter les ténèbres. Craindre les agresseurs. Retrouver le chemin de la maison et espérer que les verrous suffiraient à ramener de la sécurité dans sa tête. Ce qui n’était pas sur du tout…

Une lampe torche ! Des menaces ! Une envie de se rebeller mais vite étouffée par la découverte d’un pantalon militaire. Dans quoi s’étaient-elles encore fourrées ?!

« On descend on descend. Calmez-vous s’il vous plaît. Vas-y, Enothis. Fais attention de ne pas tomber. »

Elle devait reprendre son rôle. Elle avait promis de la protéger. Et… c’était elle qui l’avait amené dans cet endroit. C’était elle qui l’avait amené à ce balcon en particulier. Encore une fois, c’était elle qui les avaient emmenés dans les ennuis… Lissandre s’en voulait à mort. Elle sentait une rage enflammer ses entrailles. Mais la peur restait plus forte. Il n’y avait pas assez de haine pour oser mettre la vie d’Enothis en péril.

*Elle va finir par croire que c’est moi qui l’emmène dans ses pièges. Mais il ne faut pas ! Ce n’est pas vrai ! *

Monsieur OGA : « Voilà. On descend. Et on fait attention. La première qui fait une connerie, je la tase ! »

Rien que démontrer sa toute-puissance sur les événements en cours, il sortit le taser de sa poche et appuya sur le bouton. Des éclairs bleus crépitèrent d’un bout à l’autre de l’arme. Un léger bruit de grésillement dans l’air. Mais en cette nuit noire et calme ? La lumière paraissait vouloir les attirer et les dévorer. Les grésillements semblaient comme une horde de petites créatures affamées. Lissandre avait déjà peur du contact de cette chose électrique sur sa peau…

Monsieur OGA : « Les voleuses ont perdu leur voix ? Parfait ! Ça me fera moins de conneries à écouter. Bon, écoutez. On peut peut-être trouver un arrangement entre grandes personnes, hein ? Après tout, j’ai « très bien » regardé la vidéo qui vous a filmé et j’ai « très bien » remarqué à quel point tu étais en « sous-vêtements ». »

Le vieux à la moustache blanche appuyait sur les « très bien » et « sous-vêtements ». Sa main tapota son entrejambe. La pilule commençait à faire effet. C’était dingue comme ça lui donnait une impression de jeunesse ! Il avait l’impression de perdre vingt ans à chaque fois. Enfin, c’était surtout ce petit jeu de manipulation qui l’excitait. Le médicament était là en renfort.

Monsieur OGA : « Venez avec moi dans mon garage. Je l’ai aménagé depuis que je suis trop vieux pour conduire. »

Ce n’était pas une invitation. C’était un ordre. La main du vieux à la moustache blanche appuya sur le bouton d’un petit boitier noir qui se trouvait dans une autre poche. Très proche d’eux, la porte d’un garage se relevait. L’endroit était plutôt petit. Quelque chose n’allait pas avec les dimensions. Mais dans le noir et dans cette situation stressante, Lissandre ne poussa pas la réflexion plus loin. Elle se concentra donc sur ce qu’elle voyait tandis qu’elle s’en rapprochait. Sa main se trouvait dans celle d’Enothis. Toujours avec cette idée de lui montrer qu’elle était là, qu’elle l’aidait et qu’elle ne l’abandonnait pas. Elle devait tirer des forces d’elle : même si elle-même était terrorisée !

Monsieur OGA : « En été, les enfants passent et profitent des boissons fraîches dans le frigo. Les personnes âgées profitent des quelques chaises. On discute. On joue aux cartes. On radote sur le temps qui a passé. Sur nos beaux jours, tout ça. »

En entrant dans le garage, la partie gauche contenant une bibliothèque de livres et de CDs de musique. Il y avait aussi un appareil pour écouter la radio et les CDs. De l’autre côté se trouvait un frigo rempli de boissons et un autre meuble remplis de gâteaux secs notamment. Au milieu de tout ça, sur un épais tapis aux nombreux motifs colorés : quelques chaises autour d’une petite table de bois. L’endroit semblait être une oasis en plein milieu d’une zone urbaine. Alors… Qu’est-ce qui n’allait pas ? Lissandre le réalisa quand elle sentit la main de monsieur OGA la pousser alors qu’elle s’était arrêtée. Les dimensions ! Le mur nu ! Le garage était plus grand. Il y avait un espace caché derrière. Lissandre essaya de se retourner mais découvrit un visage tout sauf jovial. C’était une expression de malveillance. Le temps de cligner les yeux et de se remettre de la bousculade, les deux demoiselles se trouvaient dans un garage que monsieur OGA venait de refermer d’un nouvel appui sur son petit boitier électronique.

Monsieur OGA : « Voilà. Ici nous serons tranquilles. La lumière n’attirera pas les voisins trop curieux. Vous pouvez respirer, mesdemoiselles. Ici, c’est un endroit où l’on se sent bien. Où on peut parler de tout. Et surtout des ennuis. Car vous en avez eu, des ennuis je veux dire, n’est-ce pas ? »

Il s’en alla au frigo. Il avait le pas tranquille. La démarche était même maladroite. Au vu de la courbure de son dos, c’était tout à fait normal. Pourtant, malgré cette sensation de faiblesse dû à son âge : c’était bien lui le prédateur dans cette petite pièce. Monsieur OGA ouvrit le frigo et en sortit deux canettes de soda gazeux. Un « pshh » permit d’apprendre aux deux demoiselles qu’il les ouvrait. Galanterie ? Non, bien sûr que non. Machiavélisme ? Oui. Car il versa habilement dedans les deux pilules qui rendraient ses victimes malléables.

Monsieur OGA : « Asseyez-vous asseyez-vous. Et buvez ça, vous avez l’air d’en avoir bien besoin. »

« Je- Merci beaucoup. Mais, c’est-à-dire qu’on ne voudrait pas vous embêter plus longtemps. Alors- »


Monsieur OGA : « Mais non, mais non. Ça me fait plaisir, à un vieil comme moi d’avoir un peu de compagnie. Faites-ça pour moi, s’il vous plaît ? »

Tout comme le Chat Potté faisait les grands yeux pour attendrir son public avant d’attaquer, monsieur OGA sortit son plus beau visage de petit vieux bienveillant. Lissandre, ne voulant pas paraître impolie, but une longue gorgée de son soda. Et elle dut avouer que ça faisait du bien là où ça passait. Après toutes ces épreuves, ces courses… Elle invita même Enothis a faire de même, accompagnant son invitation d’un sourire qu’elle espérait chaleureux et réconfortant.

« Je vous rembourserais. Pour les vêtements. Et même plus, si vous voulez ! Mais par pitié, s’il vous plaît, n’appelez pas les policiers. S’il vous plaît, monsieur ! »

Le vieux à la moustache blanche acquiesçait gentiment de la tête. Il comptait déjà le temps dans sa tête. Un compte à rebours avant que la pilule dans le soda fasse effet. En même temps, il pensait à la tromperie de son garage. Ce mur vide qui était en fait une porte coulissante. Derrière se trouvait son QG technologique. De multiples écrans permettant de surveiller une large partie du voisinage. Mais également un siège tout confort où il pourrait s’installer : où il pourrait profiter de la « générosité » et de la « tendresse » de ses hôtes. Et le meilleur dans tout ça ? Tout serait filmé pour qu’il puisse de nouveau profiter de son machiavélisme en plaisir solitaire !

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Le métro et la gare / Re : IRL des SJW [Lissandre Verrières]
« le: vendredi 15 janvier 2021, 16:50:57 »
Elle le faisait. ELLE LE FAISAIT !

Une bouffée de chaleur venait d’envahir Lissandre. Elle se rendait compte que son cœur battait plus rapidement. Elle devait s’avouer qu’elle aurait misé sur sa copine du web prendre la porte. Peut-être avec quelques phrases bien cinglantes précédent une sortie définitive. Mais non : Kara s’agenouillait. Elle pouvait sentir sa respiration sur sa peau non recouverte de latex rose.

« Tu ne »

Elle ne parvint pas à dire la fin de sa phrase. Qu’elle ne pourrait pas faire mal. Lissandre venait de sentir un frisson remonter jusqu’en haut de son corps en ressentant la main de Kara partir de son genou pour remonter sur sa cuisse et plus encore !

« Je ne suis pas sure. Pardon ! Je veux dire que je le ferai. Mais j’ai toute confiance en toi. »

*Qu’est-ce qu’elle va penser de moi alors que je suis déjà toute humide ? Elle va me prendre pour une traînée ? Une machiavélique manipulatrice pour arriver à ce moment précis ? Je me demande si je ne suis pas autant gênée qu’elle ! *

C’était une chose de rêver à voix haute et d’imaginer mille scénarios. C’en était une autre, -bien plus agréable et tellement plus stressante- que de le vivre.

« Tu me fais déjà du bien, Kara. Continue. »

Lissandre se doutait que malgré la situation, malgré le fait qu’elle était absolument sexy dans ce body, ces talons hauts et cette position : elle était certaine que Kara avait besoin de coup de pouce.

Elle n’avait plus rien à faire. Elle n’avait plus d’idées farfelues à déverser. La réalité dépassait le rêve. Juste laisser son cerveau en hyperactivité de côté. Laisser toute la place à ses nerfs à fleur de peau.

*Après tout, depuis combien de temps dure nos préliminaires à toutes les deux ? *

« N’hésite pas à aller jouer avec le plug anal que tu as récupéré tout à l’heure. »

Elle déglutit péniblement. Est-ce qu’elle était aussi rouge qu’elle l’imaginait ? Impossible de se regarder dans le miroir. Elle ne pouvait pas quitter des yeux Kara.

« Tu es magnifique. Je suis fière de toi. »

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Le métro et la gare / Re : IRL des SJW [Lissandre Verrières]
« le: mercredi 13 janvier 2021, 21:19:09 »
Ses yeux s’agrandirent.

*Elle a dit oui ?... *

Sa bouche s’agrandissait à son tour. Kara continuait de parler.

*Elle a confirmé. Elle a vraiment dit oui ! *

Lissandre se décala pour se mettre face à sa copine du web. Elle posa ses mains de chaque côté de son visage.

« Regarde ! Mes mains tremblent ! »

Des émotions se battaient dans sa tête. C’était l’euphorie. Elle avait l’impression d’avoir été injecté d’une dose d’énergie supplémentaire. Elle avait envie de sauter partout. Elle avait envie d’embrasser ses lèvres devant elle. Elle voyait mille idée défiler dans sa tête. Elle voyait des futurs probables. Elle se souvenait du passé récent qui l’avait amené à cet instant précis.

« Tu es sûre de toi ? Je, mais merde, tu me fais trembler comme une junkie ! Ah ah ! »

Lissandre remarqua qu’elle fixait les lèvres de Kara. Impossible de s’en détacher. Elle voulait foncer dessus. En même temps, elle voulait continuer cette séance de photos à travers toute la maison. Elle n’allait quand même pas céder au deuxième niveau ?

« J’ai envie de t’embrasser furieusement. J’ai envie de te dire d’allumer la fonction vidéo de ton téléphone portable pour enregistrer ce moment unique qui va arriver. J’ai envie de me taire et de ne pas briser cette relation naissante. J’ai envie de tellement de choses. Des photos. Mon lit. Du rose. Des pâtisseries. Je ne suis même plus sûre que mes idées se suivent avec le moindre lien logique, maintenant ! Ah ah ! »

Elle réalisait qu’elle contractait les cuisses. Elle se souvenait qu’elle s’était insérée le plug anal. Lissandre avait même l’impression qu’elle fuitait. Est-ce que c’était visible ?

« N’aie pas peur, s’il te plaît. »

*Est-ce que je lui demande ? *

Lissandre observait Kara dans les yeux. C’était un feu d’artifice dans ses yeux. Un concentré d’émotions. Ses mains tremblaient toujours autant. Son sourire révélait une énergie débordante à venir. Mais il y avait aussi un doute : un dernier barrage.

*Elle a dit qu’elle avait peur. *

Une des mains tremblantes de Lissandre glissa sur sa combinaison. Elle n’avait pas refermé la fermeture éclair. Et… ses grandes lèvres étaient humides.

« Laisse-moi te proposer un contrat. Reste debout, prends la direction de la porte et choisit une nouvelle porte dans laquelle nous continuerons notre photo shooting ou… accroupie toi. Juste en dessous de moi. Montre-moi que tu me cèdes ta liberté. J’accueillerais alors ce renoncement et ferais en sorte de chasser rapidement cette peur qui te tenaille. »

C’était en train d’arriver. Un tournant décisif dans leur relation.

« Si tu le désires, allume la fonction vidéo de ton téléphone. Je répèterais le contrat. Ensuite, choisis ta réponse. Elle sera enregistrée et sera une preuve suffisante si tu voulais un jour me poursuivre en justice. Et… libre à toi de faire ce que tu désires une fois que tu auras ton nez, tes lèvres à hauteur des miennes. »

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Le métro et la gare / Re : La loi de Murphy [ Pv ~ Lissandre Verrières]
« le: lundi 11 janvier 2021, 22:38:59 »
Il n’y avait que les larmes. Lissandre avait essayé de parler. D’abord pour s’excuser à nouveau auprès d’Enothis. Mais aussi, égoïstement, pour crier sa douleur, expliquer ses souffrances. Elle ne pouvait pas contenir tout ça à l’intérieur d’elle. L’intérieur d’elle… Elle était remplie de poison. Et cette main normalement bienfaitrice qui appuyait sur son bas-ventre ne lui provoquait que des frissons et du dégoût. Mais elle se retenait de dire des méchancetés. De toute manière, tout ce qu’elle parvenait à sortir hors de son corps –mis à part cette chose blanche et gluante…- était des larmes. Un bouillon de larmes. Uniquement des larmes et des sanglots sonores –sans aucune beauté pour la caméra…-

« Je… »

C’est tout ce qu’elle avait pu sortir en voulant se défendre de laisser la jupe à sa compagne de terrible infortune. Mais elle n’avait plus de force. Même pas celle de l’aider alors qu’elle devait être brisée comme elle. Elle au moins était venu à son secours. Lissandre se sentait laide et vilaine. Un monstre sans cœur…

(cri aigu !!)

La violence d’Enothis avait effrayée Lissandre.

« Où on est descendues ? Je… »

Elle ne savait pas où elle se trouvait. Elle était bien trop chamboulée pour ça.

*Où est-ce qu’on peut bien être, bordel ?!! *

Les larmes coulaient toujours. Les sanglots étaient comme un caillot dans sa gorge. Le moindre mot réussissant à passer était douloureux.

*Elle compte sur toi… Tu ne peux pas la laisser tomber. Pas deux fois de suite… *

« Bien, bien sur. Je vais nous trouver un abri. »

Impossible d’ajouter « ne t’inquiète pas ». Elle n’avait pas la force mentale d’être hypocrite. Le mensonge était bien trop épuisant. Elle prit donc une grande inspiration et ferma les yeux !



Ce n’était pas suffisant. Elle en prit donc une deuxième. Elle sentait tellement de choses. Sa détresse. Son cœur affolé. La douleur physique et mentale. Mais elle serra les dents. Enothis comptait sur elle. Il fallait qu’elle soit forte. Il fallait qu’elle rembourse son erreur. Même si un tel drame serait à jamais gravé dans les chairs…

« On-on y va, E-Enothis. Suis-moi. »

Lui prenant la main, la serrant sans doute trop fort, Lissandre se lança vers la peur et l’inconnu. Elle sortit la première de cette salle cauchemar. Le couloir paraissait immense. Elle avait l’impression d’entendre les rouages minuscules tourné chacune des cent caméras en sa direction. Elle paniqua même pendant un instant en se disant qu’elle était tombée droit dans un nouveau piège et que leurs ravisseurs –leurs violeurs !!- les attendaient dehors. Mais non. Rien. Personne de chez personne. Le silence semblait tout d’un coup bien plus effrayant que la tête à pelouse de l’espèce de yakuza. Il faisait froid dans ce tunnel d’acier. Elle se sentait vulnérable dans cette combinaison SI moulante, SI rose. Elle se sentait soudainement stupide de vouloir changer le monde et le regard de tous.

« All-llons-y, Enothis. Par là. »

Elle se sentait comme dans un mauvais film d’espionnage. A s’arrêter au bout du couloir pour jeter un œil furtif au-delà. Courir pour se mettre à l’abri derrière le grand panneau éclairé vantant les mérites d’une bouteille d’alcool puis exposant une nouvelle ligne de lingerie. Comme si c’était le moment de parler de ça ! L’alcool était surement ce qui avait permis à ces véreux de flics et à ces faux yakuzas de trouver le courage d’attaquer deux jeunes demoiselles. Et que dire de cette lingerie ?! La Vie leur faisait-elle une blague d’humour noir ? C’était injuste…

« On continue. »

L’action redonnait un peu de vitalité dans ce corps malmené et blessé. L’action endormait la réflexion. Ce qui n’était pas une totale réussite. Car, maintenant que Lissandre se trouvait si proche de la sortie, la direction suivante ne lui était toujours pas connue. Elle était perdue ! Mais elle ne voulait pas le dire à sa compagne d’infortune. Alors elle regarda des deux côtés de la rue. D’un côté une voie qui semblait emmener vers le centre-ville avec tous ses panneaux éclairés. De l’autre un secteur où les immeubles s’étaient entassés pour accueillir une vie nombreuse sur une petite île.

« Par là ! »

Lissandre avait bien entendue choisie les ténèbres. Elle ne pouvait pas subir l’éclairage et se mettre à vue de tous. Pas aujourd’hui. Pas avec Enothis qui devait grelotter dans ses sous-vêtements. Donc les immeubles !

*Est-ce que je connais quelqu’un là-bas ? Réfléchis, Lissandre. Réfléchis ! *

Un couple de phare de voiture ! Un événement trivial qui se transformait soudainement en épreuve. Ce devait être ça que ressentait un animal traqué. Lissandre piqua une pointe de vitesse et se cacha derrière un petit box qui cachait les poubelles à la vue de tous. Elles étaient dissimulées parmi les détritus… La voiture semblait prendre son temps à passer. Elle… Elle s’arrêtait ? Merde ! Non, elle repartait. Ouf ! Sortant la tête du box, Lissandre vérifia qu’il n’y avait toujours pas personne. Tenant toujours la main d’Enothis, elle repartit au petit trot en direction des immeubles.

*Pour faire quoi ? Sonner et demander de l’aide à un inconnu ?! IMPOSSIBLE ! Pas après ce que j’ai vécue. Non, ce que NOUS avons vécues. *

« Là ! »

Au premier étage. Un balcon qui faisait sécher du linge. Lissandre ne faisait même pas attention à ce qui y était accroché en détails. Elle voyait seulement le petit muret de chaque côté de la porte principale. On pouvait facilement grimper dessus. Tout comme ce balcon se situant juste au premier étage était accessible. Il allait falloir faire un peu d’efforts mais ce n’était pas impossible. Le silence de la nuit serait leur allié dans ce cas. Pas un cauchemar pouvant cracher de nouvelles épreuves !

« Suis-moi. On grimpe ! »

Violer une loi ? Voler des vêtements ? Lissandre s’en fichait. La loi n’EXISTAIT PLUS ce soir ! Les muscles de Lissandre se réveillèrent. Elle qui s’exerçait régulièrement –sa dernière lubie étant d’apprendre la pole-dance- n’eut aucune difficulté à se retrouver sur le balcon. Une fois là-haut, elle tendit une main vers Enothis.

« Ne reste pas en bas. Rejoins-moi. »

Ce qu’elles ne savaient pas ? C’était que ce balcon était un piège. Il y avait des vêtements de femme qui séchaient. Pourtant, c’était un homme seul qui vivait derrière cette grande porte vitrée. Un vieil homme du style maigrelet et arborant un visage de gentil papy. Celui dont on disait que du bien. Celui qui n’hésitait pas à garder l’enfant de la voisine pour la dépanner, qui accueillait l’adolescent qui n’en pouvait plus d’entendre ses parents s’engueuler, celui qui allait en courses pour la vieille dame au fond du couloir.

Mais ce n’était que le masque que portait Katsuo OGA. Un vieux pervers qui reluquait dans le noir les deux inconnues apprenties-acrobates du soir. Il était assis dans son fauteuil, le peignoir ouvert et les lunettes à vision nocturne sur le nez. Il voyait tout. La blonde au tenue moulante et l’autre juste en sous-vêtements ! Cette vision improbable et de rêve lui avait provoqué une demi-érection ! Et c’était déjà énorme vu son âge et l’état d’usure de son corps. Avec un grand sourire, il se frottait d’un doigt sa moustache blanche. Ses crises d’insomnie et sa surveillance régulière allaient payer ce soir ! Ce soir, son esprit manipulateur et machiavélique allait jouer avec ces deux jeunes demoiselles. Tant pis pour elle pensa-t-il, il ne fallait pas entrer par effraction chez les gens. Ne leur avait-on jamais appris que tout crime doit être payé ?

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Centre-ville de Seikusu / Re : Le pouvoir des macarons [avec Lied Mueller]
« le: lundi 11 janvier 2021, 20:44:32 »
Au contraire de Lied, Lissandre se promenait dans les rues peuplées sans aucun problème. C’était loin d’être sa première sortie en ville. Et c’était loin d’être la première fois où elle remarquait que les regards des hommes la fixaient. Il n’y avait d’ailleurs pas que des hommes. Des femmes aussi qui auraient aimé avoir son audace. Des enfants qui pensaient que cette demoiselle toute rose s’était échappé d’un animé et devait être en mission. Ces regards-là étaient agréables. Il était même arrivé à Lissandre d’inventer une histoire au fur et à mesure, rien que pour voir les étoiles pétiller dans les yeux des enfants et voir leurs sourires contentés.

« Je m’appelle Lissandre. Lissandre Verrières si tu veux tout savoir. Et ne t’inquiète pas pour mon temps. Disons que je suis ma propre cheffe et donc, je m’accorde mes pauses quand je le souhaite ! »

Montrant un grand sourire, Lissandre passa très vite à autre chose. Pour elle, la question de son métier passait au second plan. Ce n’était pas important en cet instant. En cet instant, seul comptait cette quête de trouver LA pâtisserie.

*Le sucre avant le porno ! *

Un panneau attirait l’attention de Lied. Cette dernière s’agitait déjà. C’était une bonne nouvelle de vivre avec cette intensité la vie ! En tout cas, ça plaisait à Lissandre. Et ça la motivait à aider cette amie d’infortune. Elle leva donc un doigt, lui demandant par ce simple geste d’attendre.

« Donc… Un fond blanc… Des lettres argentées… Sur des courbes violettes… Tout ça pour un carton d’emballage… »

Elle parlait à voix haute alors qu’elle écrivait un message en même temps. Lissandre ajouta les coordonnées GPS où elle se situait. Elle demandait à son contact de faire jouer le réseau. Il lui fallait une réponse rapide ! Finalement, Lissandre releva le nez de la lumière de son téléphone portable.

« Et voilà ! J’ai envoyé le message avec les gens qui m’aident à faire des repérages pour mes vidéos. J’ai aussi posté le message sur quelques forums. On devrait vite avoir la réponse, maintenant ! Enfin, en tout cas, on devrait vite avoir une liste d’endroits où aller au lieu d’errer au hasard. »

Elle ajouta un clin d’œil et se concentra enfin sur le panneau dont lui avait parlé Lied.

« Allons-y alors ! Allons goûter ! »

Mais Lissandre se retint. Elle tendit son bras au besoin, si Lied s’était déjà précipitée pour aller explorer ce petit bout de rêve bien réel. Cette fabrique à rêves et bonheur à partir de sucre et de couleurs.

« Tu as dit que tu les sentais à l’odeur ? En mode j’ai un odorat de chien ou tu es une sorte de génie ou d’hypersensible du nez ? »

C’était autant une plaisanterie qu’un sujet qui attirait sa curiosité. Et rien n’empêcherait de combiner d’avoir les réponses et de rentrer dans la petite boutique !

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Les contrées du Chaos / Re : Le Lapin de Pâques existe !
« le: vendredi 08 janvier 2021, 18:11:40 »
Madame Lapin était vraiment trop gentille ! Elle disait oui à toutes ses demandes et en plus elle lui donnait trois vœux qu’elle pourrait exaucer. Est-ce qu’elle rêvait ? Car personne ne lui donnait autant de pouvoir sans rien attendre en retour. Alors… ça voulait dire qu’elle cherchait quelque chose ? La demoiselle hyperactive sembla s’éteindre et revenir normal. Penchant la tête et fronçant les sourcils, elle regarda Fudge.

*Naaaan ! Je vois pas comment elle pourrait être machiavélique ! *

Elle retrouva alors sa bonne humeur et de quelques petits bonds s’avança jusqu’à s’accroupir devant Monsieur Champignon.

« Salut, toi ! »

Elle le regardait de près avec un air de petite fille. Est-ce qu’elle faisait son premier plan ? Est-ce qu’elle s’asseyait sur sa tête comme Madame Lapin lui avait conseillé ? Tellement de possibilités !

« C’est trop mignon ta façon d’être grognon. J’adore ! »

Du bout de doigt, elle toucha le chapeau du champignon vivant. C’était moelleux. Tout de suite, Lissandre pensa à un coussin. Elle se retourna pour lui dire ça quand elle découvrit Fudge de sa position. Accroupie près du Champignon, elle avait une vue directe sur les hanches. Ce qui signifiait aussi sur la petite queue qui ressemblait à un pompon.

*Le champignon va attendre. Hi hi ! *

Lissandre se releva et approcha de Fudge. Sa main s’approcha lentement de la queue. Elle frôla du bout des doigts ce qui ressemblait vraiment à un pompon.

« C’est vraiment une vraie. Trop cool ! »

Elle retourna alors au toucher. Elle s’enfonça plus profondément dans la texture de la queue du Lapin. C’était doux. C’était agréable. Ça lui faisait penser aux peluches qu’elle avait eu quand elle était petite fille. Sauf qu’elle ne les caressait pas de cette façon. C’était presque sensuel. Non, c’était onirique pour elle. Elle avait du mal à croire ce qui se passait actuellement.

« J’ai l’impression de rêver ! Hi hi ! »

Ses doigts remontèrent et glissèrent le long de la courbe de l’oreille du Lapin. C’était tellement bizarre une aussi grande oreille sur une tête humaine. Une nouvelle fois, tout ça lui paraissait irréelle. Ses doigts redescendirent le long de la courbe. Ça paraissait tellement fragile, tellement fin. Mais c’était aussi de belles oreilles. Lissandre trouvait ça bizarre et n’arrivait pas à avoir le recul nécessaire pour bien décrire ce qui se passait. Car, après tout, elle passait seulement sa main sur plusieurs parties du corps d’une femme. Et même pas des zones érogènes.

*Enfin, je pense. Peut-être que si ? Plus la petite queue, j’imagine. *

« Si tu veux, tu peux toucher ma combinaison de latex. Comme ça, on sera quitte. »

Elle lui fit un clin d’œil. Puis une pensée bien plus pragmatique s’empara de son cerveau.

« Au fait, tu sais où je pourrais dormir cette nuit ? »

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Le métro et la gare / Re : IRL des SJW [Lissandre Verrières]
« le: vendredi 08 janvier 2021, 17:41:41 »
« D’accord ! »

Lissandre posa son appareil photo sur le plan de travail, juste à côté d’où Kara avait posé ses fesses.

*Tu restes sage, Lissandre. Tu l’aides à faire sa photo-revanche et rien d’autre ! *

Mais il fallait qu’elle soit prêt d’elle pour rentrer dans le selfie. Son corps se colla contre le flanc de sa copine du web. Sa combinaison moulante appuyé sur son bras. Son fondement rempli si proche de sa main. Du moins, d’où sa main pourrait être si elle la laissait pendre le long de son corps.

« Tu veux quoi ? Un V de la victoire et un grand sourire malicieux ? »

Ce qu’elle fit. Les doigts proches de l’appareil photo de sa copine du web. Ses yeux pétillaient de malice. Son visage exprimait toutes les choses que Lissandre voulait faire avec Kara. Toutes ces choses qu’elle s’interdisait pour conserver cette complicité qu’elles avaient.

* Ne pense pas à ça. Reste dans des sous-entendus. Tu lui en as déjà fait beaucoup voir en levant par deux fois ta jambe au niveau de ta tête, ma petite Lissandre. *

« Je pourrais aussi coller mes lèvres contre ta joue. Si avec ça, il se fait pas des films et enrage, je comprends plus rien à rien ! Hi hi ! »

Elle n’attendit même pas d’avoir l’assentiment. Elle bisouilla d’une façon sonore la joue. A cet instant, Lissandre était à la fois directrice et modèle. Le seul rôle qu’elle avait laissé étant celui de photographe. Mais elle ne doutait pas que Kara allait en retirer de solides photos !

*Tu le sais que tu dérapes. Tu le sens que tu te rapproches trop d’elle. Tu as pris un risque en l’embrassant. Même si chastement ! *

Ses lèvres se rapprochèrent de l’oreille. Ses mots furent murmurés de façon langoureuse.

« Ce collier autour de ton cou. C’est comme si tu t’étais donnée à moi… »

*Qu’est-ce que je raconte maintenant ?! Ça ne fait même plus partir de la photo-revanche, ça ! *

Les mots qui suivirent gardèrent ce chuchotement érotique. Ses lèvres étant toujours si près de l’oreille.

« C’est pour ça que tu as choisi ce body ? Pour me faire comprendre que j’avais les rênes de cette relation ? Que tu te soumettais avec frayeur et envie à mes lubies ? Hi hi ! »

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