Le métro et la gare / Re : La loi de Murphy [ Pv ~ Lissandre Verrières]
« le: mardi 09 février 2021, 21:22:04 »Le bisou. Un choc. Un nouveau choc après le « réveil » soudain d’Enothis ! Un nouvel électrochoc qui lui permettait de voir la situation sous un nouvel angle. Non, pas la situation. Elle avait déjà corrigé le tir avec le garage et le vieux. Cette fois-ci, c’était Enothis qu’elle voyait différemment. Ses quelques centimètres en moins qu’elle. Ses joues rouges. Son joli minois. Enothis était… belle. Lissandre ne sut que répondre sur l’instant. Elle ne put que porter ses doigts à ses lèvres qui venaient d’être embrassées. Un baiser plein de passion.
Ses mains se posèrent sur les deux côtés du visage d’Enothis.
*Mais qu’est-ce que je suis en train de faire, moi ? *
Les yeux de Lissandre observaient cette petite bouille toute excitée. Autant d’une énergie que de désirs.
*Il y a l’autre vieux derrière qui est en train de tout filmer. Ce n’est pas le moment de délirer, Lissandre ! *
C’était plus fort qu’elle. Il y avait comme un vide sur son visage. Comme si ses lèvres avaient séché. Qu’il fallait les humidifier d’un… nouveau baiser.
*Elle est surement mineure, Lissandre ! Déconne pas ! Imagine si le vieux publie sur internet la vidéo et que ses copines d’école tombent là-dessus. Elle ne s’en remettra pas ! Toi tu as choisi ce délire de porno. Pas elle ! *
Pourtant, pourtant ses lèvres se rapprochaient de l’égyptienne.
*Sa peau est si belle. Si… exotique. *
Ses lèvres étaient posées sur les siennes. Lissandre ferma les yeux et fit taire ses pensées. Elle se laissa aller à ce baiser. Il était délicieux. Les yeux fermés, ce triste endroit n’existait plus. Elle pouvait s’imaginer chez elle, en sécurité. Elle pouvait imaginer qu’elle était sur un lieu de tournage d’une de ses productions. Tout allait bien. La situation n’avait jamais dégénérée. La scène des mauvais flics et des petites raclures de bandits était dans la corbeille de son bureau. Il faudrait juste penser à supprimer définitivement. Mais pour l’instant… pour l’instant elle profitait de ce baiser.
Sa main glissa sur sa poitrine à elle. Elle était bien plus volumineuse que la poitrine plate de Lissandre. Non, on disait plutôt « poitrine de sportive ».
*Va falloir que tu arrêtes ton délire, Lissandre. Ça va lui donner de mauvaises idées. A elle et au vieux. Mais… *
Mais impossible de s’arrêter. Enothis lui avait témoigné tellement de bravoure et de mignonnerie que le cerveau de Lissandre avait voulu se concentrer là-dessus. Se créer de formidables souvenirs pour détruire le
(viol)
le… le… Pour détuire les souvenirs douloureux. Alors sa main commença à masser le sein d’Enothis. A vouloir deviner ce qu’il y avait en-dessous. A essayer de deviner si son téton était dur à travers les vêtements qu’elle avait volé. Il y avait décidément bien trop de textile entre sa main et ce doux plaisir qui la narguait.
Son autre main décida également de partir à l’aventure. Lissandre était pour le moment incapable de se détacher des lèvres de sa compagne d’infortune malgré les alertes que sa tête lui donnait à répétition. Enfin, entre deux râles de plaisir coupable. Son autre main partit donc en exploration. Elle glissa sur le flanc de l’égyptienne. Encore et encore. Lentement. Prenant son temps. Pour prolonger au maximum ce beau moment. Pour faire durer le suspense et s’exciter également. La main glissa sous la jupe. Glissa sous la culotte et-
« NON ! »
Elle fit un bond en arrière.
« Je ne dois pas faire ça. Je ne peux pas te faire ça ! »
Sentir l’humidité sur ses doigts. L’idée de savoir qu’Enothis était excitée…
« Ce n’est pas bien. C’est- On ne peut- »
Mais son geste montrait ce que son corps demandait. Elle porta les doigts de sa main gauche, ces doigts qui avaient joué le rôle d’unité d’exploration, à sa bouche. D’abord pour renifler. Apprécier la senteur du désir. Puis une langue timide, une langue coupable lécha le bout des doigts.
« Ce n’est pas bien… »