Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Lissandre Verrières

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Enothis était mignonne à rester à côté du lit et lui donner de douces caresses. Et que dire de ces petites rosées sur ses joues ? C’était à craquer !

Puis elle commença à lui donner un début d’explication. Lissandre fronça donc les sourcils et dut se reprendre, reconnecter les fils dans son cerveau pour que le flux de pensées circule à nouveau librement. Elle avait parlé d’une protectrice et d’un culte. Mais où était-elle ? Elle ne se souvenait pas avoir vu une femme à l’allure sévère, une sorte de guerrière en costume-cravate ou encore une femme dans des habits d’Egypte ancien. Non, vraiment, il n’y avait personne. Mais… c’était surement ça le problème pour Enothis. Elle n’avait pas été là. Elle avait été laissée toute seule. Il ne fallait pas chercher des gardes du corps digne d’un bon film de modern-fantasy.

A la toute fin de son explication, Lissandre ne put rester allongée à écouter Enothis. Elle se releva à son tour et s’assit en tailleur sur le matelas moelleux. La concentration était son regard. Le sérieux était son attitude. Elle comprenait parfaitement qu’Enothis tentait de lui dire quelque chose. Elle luttait contre… Lissandre ne savait pas quoi. Mais elle luttait. Les événements de la soirée, sans nulle doute… Cette histoire de protectrice. Il y avait quand même quelque chose d’étrange dans cette histoire. Lissandre était incapable de dire quoi. Mais son instinct d’artiste lui soufflait qu’il y avait une bonne histoire à en tirer !

« Enothis. »

Ça avait bien commencé et… quoi ajouter. D’habitude, Lissandre avait de l’énergie et des mots à revendre. En trop, même ! Mais devant cette petite bouille en-dessous d’elle ? Devant cette jeune femme qui ne trouvait pas ses mots et luttait à s’ouvrir pour elle ? Lissandre avait la gorge nouée. Elle voulait l’aider. La réconforter ! Mais comment ?

« Enothis. C’est normal que ce soit le bordel dans ta tête. Comme tu l’as dit, il nous est tombé une pluie de merde dessus. On va mettre du temps à s’en laver. D’ailleurs… »

*Est-ce que c’est vraiment une bonne idée, Lissandre ? *

Lissandre quitta le lit et se leva pour se retrouver à côté d’Enothis. Ça la dérangeait d’être aussi supérieure. Et, en même temps, ça renforçait cette idée qu’elle était la « grande sœur » qui devait s’occuper d’elle. Elle lui tendit donc la main pour l’aider à se relever. Si elle était trop groggy, ses mains s’appuieraient sur ses épaules pour lui donner l’impulsion à se mettre debout.

« Je pense qu’on devrait retirer ces vêtements. On va les jeter et les oublier. Ce sont de mauvais souvenirs et on va jeter ses souvenirs en même temps. »

Lentement, Lissandre cherchait à déshabiller Enothis. Pas d’une façon sexuelle à la voir nue le plus vite possible pour se jeter sur son corps en pâture. Non. Pas non d’une façon sensuelle pour faire monter la température. Les couleurs et l’atmosphère de la chambre étaient aux antipodes, de toute façon. Non. Lissandre voulait simplement déshabiller Enothis pour l’emmener dans la pièce à côté.

« Ensuite, je vais t’aider à prendre une douche. Ou un bain chaud si tu préfères. »

Elle se sentait bien ridicule avec sa combinaison moulante de latex rose. Enfin, c’était surtout ce qu’elle avait mis par-dessus et qui lui donnait l’impression d’être un Superman avec un slip par-dessus le legging. Mais… Lissandre baissa la tête et arrêta ses mouvements alors qu’elle pensait au super-héros. D’une voix moins assurée et avec un regard de contact entre les regards, elle avoua :

« Je ne peux pas me déshabiller… Ma peau de naissance est moins jolie que ma peau d’adoption… Et… »

Un sanglot. Des premières larmes coulent. Pourquoi ce déclic de la combinaison et pas autre chose la fait craquer ? Pourquoi maintenant ? Probablement parce qu’elle se sent en sécurité. Elle peut se reposer. Elle peut laisser son esprit abandonner les armes et se rouler en PLS. Alors les larmes coulent en silence tandis qu’elle continue à parler d’une voix de plus en plus basse.

« En plus, ma peau de naissance n’a jamais été aussi vilaine… Ils l’ont souillé… Je suis… … sale… »

Ses mains tremblaient alors qu’elle essayait d’aider Enothis à finir de se déshabiller pour se rendre dans la salle de bains.

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Le métro et la gare / Re : IRL des SJW [Lissandre Verrières]
« le: dimanche 28 mars 2021, 15:59:00 »
Kara ne devait même pas se rendre compte de tout ce qu’elle infligeait à Lissandre. Les caresses sur son visage et les frissons de plaisir anticipé ? Le besoin de réflexion pour elle et la peur qu’elle réalise qu’elle n’était que paillettes superficielles ? Se revoir dans un lieu public parce que c’était une sécurité pour que la bourgeoise en latex ne dérape pas ? C’était rigolo à entendre. C’était délicieux à imaginer.

Le baiser.

C’était Kara qui l’avait embrassée après tout ça. Et ça avait eu le même effet qu’on sort d’immobilisation. Autant son corps était à l’arrêt tout comme son esprit.

Puis tout revint. Elle lui avait posé une question. Une question IMPORTANTE. Lourde de conséquences.

*Ne dis pas de bêtises. Ne pars pas dans des grandiloquences arc-en-ciel ! *

« Je ne sais pas. »

*C’est OUI. C’est oui que je devais répondre ! *

La tête de Lissandre se baissa de dépit. La suite allait être compliquée. Elle devait se redresser et exprimer le fond de sa pensée.

« J’aurai du te répondre oui mais ça aurait été un mensonge. Je me répète encore et encore que je veux te garder en amie. Que je peux me satisfaire qu’on ne soit que ça, des amies. Mais la vérité est autre. Je ne peux plus ignorer ce que ma tête me crie. »

*Ne luis dis pas. Ne lui dis pas ! *

Lissandre serra fort ses lèvres l’une contre l’autre. Ses yeux s’embuèrent. Elle voulait dire très fort : « Je t’aime, Kara ! Je t’aime ! ». Mais elle résista. Elle se concentra à garder ses lèvres scellées. Quand une larme coula sur sa joue, elle prit une grande inspiration. Et elle enchaîna rapidement avec :

« Je ne protesterais plus. Fuis-moi maintenant… »

C’était trop dur de continuer à la regarder. Mieux valait regarder le sol. Couper tout contact avec elle…

Ses doigts glissèrent et s’arrêtèrent sur ses lèvres. Les lèvres que Kara avaient embrassé.

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Les contrées du Chaos / Re : Le Lapin de Pâques existe !
« le: vendredi 26 mars 2021, 13:04:32 »
Un souhait gratuit ? Elle a le choix de l’endroit où dormir ? Sans aucune restriction ?! Waouh. Elle pouvait donc dormir dans une calèche qui contenait un matelas rempli d’eau. Ou encore un condensé de nuages tout doux et tout rose comme des sucreries. Son imagination semblait être sa limite. Après, ce lit à baldaquin avec la grosse couverture et les peluches est également très bien. Surtout que son Lapin de Pâques est déjà en position !

Lissandre s’empresse alors de ruer pour sauter et rebondit sur le matelas invoqué.

« Ça me va très bien, ça ! »

Tassant les oreillers pour s’installer le dos confortablement, elle ramène ses jambes en position de tailleur et récupère une grosse peluche de lapin qu’elle emprisonne dans un de ses câlins.

« Alors… tu me demandais pour ma tenue de latex rose. Je ne t’ai pas répondu encore. Je préfère cette peau d’adoption plutôt que ma peau de naissance. La couleur. La texture. Tout est bien plus beau ! Je suis moins complexée quand je porte ça. Et donc, je me sens plus libre. »

Elle lui fit un clin d’œil puis laissa son regard se perdre dans les environs. Elle se trouvait dans un lit à baldaquin, en plein milieu d’une clairière entourée d’une forêt. Ça ressemblait énormément à un conte de princesse. Est-ce qu’elle allait s’endormir à tout jamais en attendant éternellement le baiser du Prince ? Est-ce qu’elle allait croquer dans une pomme empoisonnée. Non, bien sur que non. Lissandre était avec le Lapin de Pâques qui allait lui offrir trois vœux. Elle n’était pas dans une histoire et il n’y avait pas besoin d’ajouter des drames et des retournements de situation sans arrête. Tout allait bien se passer. Il fallait savoir saisir les opportunités, voir la magie et croire en l’optimisme !

« C’est dommage que tu ne puisses pas dormir. Enfin, je dis ça mais j’aimerai bien parfois dormir moins. J’ai l’impression de perdre tellement de temps avec ces sortes de black-out. D’un autre côté ! Sans sommeil, pas de rêves. Et les rêves sont géniaux. Parfois. Parce que je me suis déjà retrouvé à faire la queue dans un super marché pour seulement acheter… je sais plus. Mais c’était nul. Mais les rêves sont des histoires incroyables ! Parfois, c’est dans les rêves que je trouve mes meilleures idées. »

Finalement, elle glissa sous la grosse couverture. Il allait bien falloir dormir à un moment ou un autre.

Le gros doudou, elle le déposa de l’autre côté. Puis elle se tourna sur le flanc pour regarder le Lapin de Pâques.

« Je pourrais te serrer comme le doudou lapin ? Et je pourrais laisser glisser mes doigts dans ta petite queue ? S’il te plaît. »

Ce « s’il te plaît », c’était celui d’une petite fille aux grands yeux à qui on ne pouvait pas résister très longtemps…

« Juste le temps que le marchand de sable me remplisse les yeux de sommeil. Ensuite, tu me laisses dormir et tu vaques à tes occupations nocturnes. D’accord ? »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Le pouvoir des macarons [avec Lied Mueller]
« le: mercredi 24 mars 2021, 18:25:40 »
Morte de culpabilité. Lissandre s’en voulait tellement d’avoir emporté Lied dans son élan d’hyperactivité et de l’avoir fait se blesser dans la rue. Elle s’en voulait tellement que ça l’avait calmé. Tant dans sa démarche que dans son rythme de mots. Elle répondait toujours mais ça n’avait plus rien à voir avec la Tornade Rose d’avant la chute.

Lissandre écoutait attentivement Lied. Ça y était ! Elle allait savoir à quoi ressemblait un monde alien. Des êtres impensables pour leur logique artistique. Des lignes de perspectives brisant les lois de leur physique terrienne pour leur architecture. Des monstres sauvages. Des coutumes loufoques ! Et… plus Lied lui en révélait. Plus son enthousiasma était douché à l’eau froide… Son monde ressemblait… beaucoup au sien.

*Elle a même un téléphone portable !... *

Elle essaya de vite dissimuler son émotion de surprise et de déception. Elle y parvint assez dans la mesure où elle se liait vraiment avec l’extraterrestre aux cheveux roses mais… c’était comme si on lui avait montré ce qu’il y avait entre deux scènes épiques d’un film. Des gens qui marchent des heures dans une forêt qui se ressemble. Des gens qui prennent des transports en commun où l’indifférence règne. Des gens derrière un ordinateur remplissant des tableaux Excel et dessinant des formes géométriques de couleurs. Rien de bandant, pardonnez-lui l’expression.

*Ah oui. La boutique. La quête des macarons. Je lui ai promis… *

En rentrant dans la boutique, c’était la déconvenue. Il y avait une vitrine qui s’étalait sur tout le côté gauche et qui tournait ensuite sur la droite où se trouvait la caisse pour payer les sucreries. Seulement, derrière la vitre, les étagères étaient presque vides. Là où les macarons colorés auraient dû se suivre pour faire la queueleuleu : seuls quelques rares survivants essayaient de montrer qu’ils étaient là. Lissandre ne comprenait pas. Le message sur le forum avait attesté que c’était une bonne boutique. Pas celle que Lied recherchait, certes, mais une où il y avait de délicieux macarons !

« Je ne comprends pas. Je suis désolé, Lied. Il devrait y avoir pleins de couleurs et de parfums ici ! Tiens, regarde par toi-même, j’ai la preuve en photos. »

Sur l’écran de son téléphone portable à coque rose, une image d’une vitrine remplie. Ça ressemble à un rêve de petite fille. C’est le monde des Poneys Magiques faisant un crossover avec Top Chef. Des arc-en-ciel sucrés. Des clients heureux et des sourires en veux-tu en voilà !

« Tu vois ? Je ne t’avais pas menti. Attends, je vais demander au monsieur derrière la caisse. »

Ne laissant pas de temps à Lied pour en placer une, la Tornade Rose est déjà à la caisse pour questionner un jeune japonais.

« Pardonnez-moi de vous poser la question. Mais, je ne comprends pas comment votre vitrine peut être vide vu l’heure à laquelle nous sommes ? Vous avez eu un problème ? »

Jeune japonais à la caisse : « Bonjour. Non non, ce n’est pas un problème. En fait, ce serait plutôt le contraire. Nous avons été victime d’un succès foudroyant. Une certaine personne sur internet nous a fait une commande énorme. Pour vous dire la vérité, nous avons cru à une plaisanterie au début. Nous avons même du lui demander des preuves administratives avant de lui envoyer la globalité de la commande. »

« Je… Quoi ? Je ne comprends rien. Vous êtes en train de me dire qu’une personne a dévalisé votre boutique sur un coup de tête ? Comme ça ? »

Jeune japonais à la caisse : « C’est exact. Nous sommes bien embêtés pour l’instant. Car il va nous falloir quelques heures avant de pouvoir proposer à notre clientèle un choix complet et coloré. Pardonnez-nous, chères clients. »

Derrière la caisse, l’homme s’incline pour s’excuser. En se relevant, il montre de son bras les quelques rares spécimens qui lui restent et toujours à vendre. Lissandre commence à bouillir de frustration. Son cerveau commence à réfléchir à 200%. Et la tâche n’est plus focalisée sur les origines aliens de Lied ! Non. Les messages sur le forum. La vitrine vide. Des liens se font entre les deux. Elle commence à comprendre. Sans donner de réponse à Lied, elle se jette sur son téléphone. Ses doigts s’agitent frénétiquement. Elle scroll et s’arrête sur certains messages. Son visage exprime des émotions de réflexion et semblant de « j’ai trouvé un indice » et de « peut-être pas… Mais peut-être que si ! »

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Zone Sous-Marine / Re : Légende urbaine - Monstre marin [avec Lyli]
« le: lundi 15 mars 2021, 12:59:36 »
Le corps d’une belle sirène qui vient se presser contre son corps ? Ses doigts qui viennent toucher ses lèvres ? Bien entendu que Lissandre arrête de parler et de faire quoi que ce soit. A cet instant, elle croit parfaitement au fameux charme des sirènes. Comme ces chants dans les histoires avec Ulysse. Elle est charmée. Elle se laisse donc faire. Mieux ! Elle en profite.

*Toi aussi tu commences à beaucoup parler : hi hi ! *

« Mais je n’attends que ça que tu m’attires sous l’eau avec toi ! »

Lissandre aussi pouvait parler avec ce ton joueur et malicieux.

« Je n’a absolument pas peur de toi. Pourquoi ? Je devrais ? Je veux dire, tu es magnifique. Tu es une créature que nous, on appelle imaginaire. Alors avoir la chance de pouvoir attester de ton existence et de pouvoir te parler ! Mais c’est trop génial !! »

Vu que la sirène se frottait contre elle, Lissandre était assez en confiance pour venir poser ses propres mains sur ses hanches à elle. A son tour de réaliser en quelle « matière » elle était faite. Et elle ne se priva pas pour glisser ses mains et aller un peu en exploration de son corps. Rien de sexuel ou érotique. De la pure curiosité.

« Je ne suis pas sûr de bien voir avec l’eau. Tu as une queue de poisson ou des jambes humaines ? Parce que si c’est bien des jambes que je devine, euh, comment le dire sans t’offenser… Ca fait vraiment de toi une sirène ? A moins que tu es des pouvoirs ?! »

Lissandre s’imaginait déjà revenir sur la plage avec sa caméra. Elle cherchait déjà dans sa tête quelle actrice elle pourrait appeler pour tourner une scène sensuelle. Car elle ne voyait pas un mâle dans cette histoire. Elle voulait quelque chose de doux. Des images fluides. Une lumière révélant la douceur de tous. Oui ! Il fallait qu’elle en apprenne plus sur la sirène et ce monde imaginaire dans laquelle elle devait vivre. Ca allait alimenter ses fantasmes et ses histoires pour AU MOINS l’année à venir !

*Est-ce que je peux lui demander de venir séjourner chez moi ? Est-ce qu’elle serait bien dans ma piscine ? Ou est-ce que l’eau bourrée de trucs chimiques serait un poison pour elle ? Hum… On va déjà commencer par parler elle et moi. On verra ce genre de proposition plus tard ! *

21
Un frisson parcourut Lissandre quand Willow lui serra la main. Il fallait toutes les deux qu’elles sortent des bois pour aller se réchauffer. Willow plus que Lissandre !

Lissandre eut plus de difficultés à traverser la forêt. Son terrain de prédilection étant la ville surpeuplée. Mais avec l’aide de la lune et en observant où Willow mettait les pieds, elle n’eut que quelques frayeurs de possibles chutes. Et enfin la cabane de bois apparaissait. Heureusement qu’elle se trouvait derrière Willow car Lissandre eut une moue dépitée. Elle ne savait pas pourquoi mais elle s’attendait à entrer dans un château de pierre.

*Mieux vaut la cabane que rien de toute façon ! *

Pendant que le feu dans la cheminée était nourri et surveillé pour qu’il grandisse bien, Lissandre observa l’environnement de l’intérieur de la cabane de bois. Très rapidement, elle remarqua que c’était un intérieur pour une seule personne. Elle ne voyait pas où s’asseoir. Et elle ne se projetait pas dormir ici.

*Je me réchauffe d’abord et on avise de la suite après ! *

« Oui, je viens de loin. Je viens d’au-delà les étoiles. »

Elle termina sa courte explication d’un sourire. Si elle devait revoir cette scène comme celle d’un de ses films qu’elle voulait produire sur Terre : elle serait obligée de dire que cette personne était folle. Sur une planète étrangère, dans une forêt inquiétante, chez une vampire, habillée étrangement et souriant ? Oui, cette personne pouvait être qualifiée de folle. Mais Lissandre trouvait tout ça parfaitement normal au moment de l’action.

« Et je suis ici pour rencontrer un vampire. J’aimerai beaucoup parler avec lui et apprendre à le connaître. J’ai entendu beaucoup d’histoires d’où je viens. On le dépeint comme une créature machiavélique. Une bête assoiffée de sang incapable de contenir ses pulsions. Mais je refuse de croire tout ça. Je pense que le vampire a son histoire et que son passé peut expliquer ses réactions violentes. Je veux donc apprendre à le connaître et utiliser son histoire. Pour créer mes propres histoires. »

Elle s’arrêta de parler et observa Willow.

« Mais tout ça est peut-être étrange pour toi. Heureusement pour toi, je suis quelqu’un d’ouvert d’esprit et j’adore répondre aux questions ! »

Et, une nouvelle fois, elle lui sourit. Elle était ce genre de personne qui semblait illuminer une pièce rien que par sa présence.

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Le métro et la gare / Re : La loi de Murphy [ Pv ~ Lissandre Verrières]
« le: mercredi 10 mars 2021, 19:09:32 »
Voir Enothis toute fière d’avoir terminé le vieux manipulateur à coup de violence avait été… bizarrement satisfaisant ! Lissandre ne comprenait pas. Ce n’était pas juste du soulagement à l’idée qu’il ne pouvait plus rien leur faire. Il y avait une forme de joie. Est-ce que c’était de ça dont s’abreuvait les mâles qui se foutaient sur la gueule ? Si c’était le cas, Lissandre allait bientôt fréquenter des salles d’arts martiaux à foison !

*De toute façon, ça va être obligatoire. Impossible de retourner dans la rue sans savoir me défendre après cette soirée de merde… *

Est-ce que c’était d’avoir survécu à ces deux épreuves horribles ? Peut-être. Peut-être pas. Peu importait au final car Lissandre savait où se rendre. Elle connaissait un endroit tout près d’ici ! Et elle était tellement concentrée à ne pas perdre l’itinéraire claire dans sa tête qu’elle ne remarquait pas la destruction de la collection du vieux à la moustache blanche. De toute façon, fuck la conscience écolo cette nuit !

« Où est-ce que je t’ai emmené ? Mais dans un endroit de dépravation, ma chère ! »

Retrouver un endroit familier et s’éloigner des endroits dangereux : ça faisait revenir la vraie Lissandre. Du moins, elle pouvait se permettre de remettre son masque de celle qui luttait dans ce monde pour révolutionner le genre du X. Et remettre ce masque était également essentiel pour ne pas sombrer. Elle ne pouvait pas subir une crise d’angoisse ou autre… Pas maintenant… Elle devait être forte parce que…

*Parce que quoi ? Parce que je suis une femme indépendante dans un monde où je ne peux pas compter sur les autres ? *

Ses yeux se posèrent dans ceux d’Enothis.

*Cette bouille. C’est pour cette mignonne petite bouille que je ne peux pas défaillir. Je dois au moins être forte à ses yeux. Je m’écroulerais plus tard. Quand je serais seule… *

« Un love hotel pour tout te dire. Je connais des gens ici. Je t’expliquerais peut-être ce que j’y ai fait un autre jour. »

Elle lui fit un clin d’œil complice. Il fallait qu’elle voit le jeu, les confidences et l’amusement dans ce geste qui paraissait si anodin.

« Tu me laisses quelques minutes. Je vais voir Hana et je reviens avec les clés d’une chambre. »

Lissandre toqua à une petite porte non loin d’un comptoir. Pas trois coups d’affilés. Mais un code secret qui déclencha un petit bruit d’ouverture automatique. En même temps, il pouvait se passer des choses inquiétantes dans ce genre d’établissement. Du style à être cotoyé par des voyous à tête de pelouse… La porte se referma sur une Enothis esseulée. Mais Lissandre n’avait pas le choix. Hana avait sa… personnalité, dirons-nous. Très vite la porte s’ouvrit de nouveau pour laisser voir une Lissandre avec un grand sourire et une carte magnétique.

« Si mademoiselle veut bien me suivre. »

Elle lui montra la direction du bras puis se rapprocha d’elle en l’invitant à y aller bras dessus bras dessous. Un petit escalier où les marches étaient recouverts d’une moquette noire pour permettre d’aller dans les chambres. Mais également de repartir discrètement suivant les émotions des jeunes énamourachés. Lissandre conduisit Enothis quelques portes plus loin et passa la carte magnétique dans la fente à côté d’un clavier numérique. Toujours pratique un clavier avec des boutons en cas d’urgence.

« Si mademoiselle veut bien rentrer. C’est ici que la nuit s’achèvera. Fini les mésaventures. Bonsoir le cocon douillet pour toi et moi ! »

La chambre était plongée dans le noir. Lissandre appuya sur un bouton et des lumières bleues s’allumèrent. Elles étaient habilement dissimulées au niveau du sol contre les murs. Ca donnait une douce lumière tamisée. La main de Lissandre emmena Enothis à l’intérieur et elle referma derrières elles deux. D’un côté de la pièce il y avait un grand lit. De l’autre un canapé qui faisait face à une belle armoire fermée. Lissandre s’écroula dans le lit. Elle tendit le bras et trouva le bouton. Elle appuya sur un premier et le plafond s’illumina comme si elles passaient la nuit à la belle étoile. Puis elle alluma un autre bouton. De la lumière se fit dans le mur et fit apparaitre un aquarium géant imbriqué dans un mur.

« J’espère que tu aimes cette chambre, Enothis. »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Le pouvoir des macarons [avec Lied Mueller]
« le: mercredi 10 mars 2021, 17:46:26 »
Lied n’avait pas fui après son histoire ! Mieux que ça, elle allait lui raconter la sienne. Lissandre était vraiment contente que cette rencontre n’ait pas pris fin prématurément. Sans compter que c’était impossible que deux filles qui aiment les pâtisseries ne s’entendent pas ! A cette pensée, elle ne put s’empêcher de donner un sourire gratuit. Geste qui pouvait être assimilé au chat qu’elle caressait et qui venait de se mettre à ronronner.

Ce doigt sur ses lèvres pour lui intimer le silence. Lissandre avait eu envie de jouer avec. Pointer le bout de sa langue entre ses lèvres. Ou utiliser ses lèvres pour le bisouiller. Mais elle s’était retenue. Et toute idée de jeu était parti en découvrant que la couleur rose de ses cheveux était naturelle.

*C’est impossible. Alors comment ? Expérience de laboratoire ? Ça ne doit pas être ça. Elle vient de dire que sa maman avait la même. Alors quoi ? *

Lissandre écoutait et n’en croyait pas ses oreilles. Son inconscient avait déjà compris d’où pouvait provenir son amie aux cheveux roses. Mais l’avalanche d’informations l’empêchait de réaliser pleinement ce qu’elle était en train de vivre.

« Si ça pourrait faire une trame d’une de mes histoires ? Mais je n’ai plus rien à inventer, là ! Tu as fait mon travail. Je pourrais même être jalouse de ton talent : ah ah ! »

L’histoire de Lied était fantastique. Lissandre avait cent questions à poser. Mais même en étant une femme, caresser un chat, écouter une histoire et déguster les savoureux produits de cet endroit génial commençait à faire beaucoup pour un seul cerveau. Elle craqua en entendant la fin de l’histoire. Lissandre se releva d’un seul coup, surprenant les chats autour d’elle qui se carapatèrent de surprise à toute vitesse. Impossible pour Lied d’échapper au câlin !

« Je suis trop désolé pour toi. Tu as du tellement souffrir par le passé. J’aurai aimé être là pour toi. Pour te soutenir. Désolé. »

Elle colla alors sa joue contre celle de Lied et resserra un peu plus son câlin. Elle voulait communiquer sa chaleur humaine et son réconfort. Quand elle se rendit compte que c’était peut-être dangereux à cause de sa santé !

« Pardon ! J’espère que je ne t’ai pas fait mal. Que ce soit à cause de tes problèmes passés ou de ton dos avec le chat. Je suis vraiment vraiment désolé. »

Elle ne comprit pas tout de suite ce que lui demandait Lied. Quels macarons ? Comment pouvait-elle parler de délicieuses petites choses colorées après les idées interstellaires et dramatiques qu’elle lui avait mis dans la tête ? Certes, c’était rigolo d’imaginer un macaron comme une sorte d’OVNI. Surtout que c’était raccord avec une planète où les femmes naissaient avec les cheveux roses.

« TU VIENS D’UNE AUTRE- »

Elle s’était arrêtée soudainement, plaquant ses deux mains sur sa bouche. Ca y était. Lissandre réalisait pleinement. Elle ne parlait pas à une étrangère. Elle parlait à une alien ! OH ! Il y avait tellement de questions à poser. Et ça se voyait sur son visage. La joie et l’hyperactivité étaient à 200%.

Lissandre décida alors de prendre la main de Lied et de sortir à toute vitesse, remerciant en vitesse les hôtesses de leurs produits et de leurs chats ! Les deux filles se retrouvèrent dehors. Lissandre évoqua rapidement qu’elle avait récupéré les informations depuis longtemps maintenant. Mais elle avait lâché l’information comme si ce n’était pas important. Et ça ne l’était pas pour elle ! Elle s’en fichait de trouver une boîte de pâtisseries alors qu’elle avait trouvé une femme d’une autre planète !

Marchant rapidement, elle cherchait un endroit où se réfugier. Mais il y avait tellement de monde à cette heure de la journée ! Lissandre était tellement occupée par rechercher le lieu idéal, tellement occupée à retenir les questions dans sa tête par soucis de discrétion, qu’elle ne se rendait même pas compte de ce qu’elle imposait à Lied. Elle ne l’écoutait pas vraiment. Et elle lui serrait la main. Et tout ça en ne ralentissant pas et en expliquant rien.

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Le métro et la gare / Re : IRL des SJW [Lissandre Verrières]
« le: mercredi 10 mars 2021, 16:44:20 »
Ca devenait de plus en plus compliqué de lui résister. Son cerveau de tête était d’accord pour tenir parole et conserver cette amitié naissante. Mais son cerveau de sexe était d’un tout autre avis ! De ce fait, Lissandre était en lutte perpétuelle interne depuis qu’elle était dans la cuisine. Et entendre ce qu’elle venait d’entendre ?...

« Tu n’as rien fait de mal ! »

La casserole qu’elle tenait dans la main était tombée. Elle avait fait grand bruit et avait été une diversion non préméditée. En effet, voilà que Lissandre avait entouré ses bras autour des jambes de Kara. Sa tête également en appui contre les jambes. Encore à ce moment, elle luttait. Mais c’était encore plus compliqué ! Elle était si proche de son intimité à elle…

« C’est moi. Ce n’est pas toi ! C’est moi et ma tête. Moi et mes têtes, en fait… On n’arrive pas à se mettre d’accord. Mais je ne veux pas qu’on oublie. J’ai aimé ce qu’on a vécu. On n’oublie pas ! »

Sa tête avait voulu se relever d’un seul coup pour planter son regard intense dans celui de Kara. Mais elle s’était retenue à la moitié de son mouvement. Puis Lissandre s’était forcée à baisser les yeux et poser sa tête de nouveau contre ses jambes à elle : « son amie ».

« J’entends que tu te poses des questions. Et je suis obligée d’y répondre. Pour te dire la vérité, je lutte. Et je suis désolé si je suis crue, mais ça va être la seule façon que ça sorte. Ma tête ne veut pas perdre notre amitié. Et mon sexe te veut ! Voilà… »

Sa voix était décédée sur le « voilà ». En fait, Lissandre était même sur le point de craquer et de pleurer…

« Je ne suis pas une nymphomane. C’est juste que tu m’as chamboulé. C’est le bordel dans ma tête maintenant… »

Elle n’avait pas parlé d’une voix forte et assurée comme elle le faisait. C’était le ton de la confession… Et toujours elle n’avait pas regardé Kara. Croiser son regard lui ferait définitivement perdre le peu de raison et de contrôle qu’elle avait encore.

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Je dois t'avouer que j'ai la flemme sur le moment de lire ta fiche (désolé ^^). Mais le combo avatar/Magical Death Girl a attiré ma curiosité !!

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Centre-ville de Seikusu / Re : Le pouvoir des macarons [avec Lied Mueller]
« le: samedi 27 février 2021, 08:01:52 »
Lissandre s’était inquiétée. Elle aussi s’était relevée en même temps que Lied, surprenant les chats qui lui tournaient autour et qui étaient allés se disperser dans les quatre coins de la pièce. Les autres clients, dérangés dans leur tranquillité, tournèrent leur attention vers eux. Lissandre s’en fichait. Elle avait l’habitude d’attirer les regards avec son choix de vie vestimentaire.

« Ça va aller, Lied ? »

En larmes, Lied l’abandonna pour aller dans les toilettes. Au moins, Lissandre se consola en découvrant qu’elle n’avait pas fui au-dehors. Son thé arriva entre-temps. Elle y goûta mais n’avait pas la tête à l’apprécier. Les chats aussi revinrent. Naturellement, elle commença à caresser celui qui s’était lové sur ses cuisses. Mais comme le thé, elle n’avait pas la tête à ça. Puis Lied revint et parvint à apaiser les craintes.

Il était donc maintenant temps de raconter son histoire. Que débute sa biographie, la vraie !

« On va reprendre du début, dans ce cas. Je m’appelle Lissandre Verrières et je viens d’un milieu bourgeois en France. D’où ma totale assurance concernant l’argent. Et donc de tout ce gain de temps à ne pas penser à travailler tous les jours. Il a donc bien fallu que je fasse quelque chose. Impossible pour moi de faire comme ma grande sœur Faustine et de suivre les directives des parents à la lettre. Si tu la voyais aujourd’hui… Elle me fait de la peine. Elle est belle. Mais elle est toujours si hautaine. Si froide. Pour te dire la vérité, je ne sais même pas si elle a des sentiments. Je ne sais même pas si elle a commencé à vivre sa vie… »

Elle ne feintait pas l’émotion. C’était vraiment sa vie qu’elle racontait. Et elle était réellement triste pour sa grande sœur.

Puis elle se reprit. Elle chassa la tristesse et fit revenir sa bonhommie habituelle !

« Suite de l’histoire ! Entre mes pseudo-copines avec qui je traînais simplement parce qu’on était de la même strate sociale, les discussions commençaient à tourner autour du sexe. J’étais encore vierge et innocente. Tout ce qui m’intéressait jusque là était les mangas et le monde du Japon. Tant en fait que j’avais un professeur particulier qui venait me donner des cours chez moi. C’est comme ça que j’ai appris la langue. Donc, entre-temps, mes pseudo-copines commencent à parler de fantasmes et de garçons qui leur plait. Ça m’ennuyait jusqu’au jour où j’ai réalisé que j’étais une dernières à avoir toujours zéro expérience. Il fallait que j’en sache plus ! Alors, avec la même passion que j’avais mis pour découvrir le monde du Japon, j’ai passé des heures et des heures à écumer internet. Porno. Hentai. Tout y passait. Si bien que j’ai réalisé un truc : les vidéos pornos étaient toutes les mêmes. Toujours le même schéma d’enchaînements d’actions. Toujours les mêmes cadrages. Toujours les mêmes physiologie d’acteurs et d’actrices. »

Elle secoua la tête. Elle commençait à parler beaucoup. Elle digressait. Elle omettait des informations importantes. Elle mélangeait sa chronologie. Elle insistait sur d’autres points. Bref, c’était du Lissandre tout craché. Passionnée et speed !

« Bref, pour résumé. Je suis jeune. J’ai beaucoup d’argent. Je porte une combinaison de latex rose moulante parce que j’adore le monde du cosplay japonais et que je préfère mille fois plus cette peau d’adoption que la mienne de naissance. Je me suis lancé dans l’industrie du porno avec le rêve de créer des formats nouveaux. Je test beaucoup de prototypes. Du film de science-fiction avec une véritable histoire mêlée de scènes sexuelles en apesanteur. A un concept de série sur douze épisodes, pour commencer, mêlant un univers fantasy avec le genre du porno. Bref, je crois que j’ai un problème d’ego et je n’ai pas fini de causer des problèmes ! Ah ah ! »

Pour finir sa biographie résumée, elle afficha un sourire malicieux et les deux doigts de sa main en signe de « V ».

« Voilà, voilà. Je crois que ce n’est pas mal du tout pour commencer. Je vais pouvoir prendre plaisir à goûter ce thé. »

Il y avait beaucoup trop de choses dans sa tête. Les informations de la vie de Lied. Le gâteau délicieux dont elle reprenait déjà une deuxième part. Ses rêves de révolution. Sa quête de pâtisseries. Trop de choses et qu’une seule bouche !

« C’est trop triste que tu sois malade. J’adore ton gâteau. Tu dois très jolie si tu as été mannequin. Je me demande si tu serais pas intéressée par une de mes productions. Oui, vraiment délicieux ce gâteau. Ah ! Raconte-moi ton histoire, en fait. J’ai vraiment envie de connaître la vraie. Pas une inventée, s’il te plaît. »

Voilà. Tout était sorti en même temps. Beaucoup trop de conversations intéressantes à développer. Il avait fallu qu’elle parle un peu de tout. Mais surtout, qu’elle fasse un choix pour diriger vers une conversation plus qu’une autre. Et donc, se taire pour laisser Lied parler. Un peu ^^

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Le métro et la gare / Re : La loi de Murphy [ Pv ~ Lissandre Verrières]
« le: samedi 27 février 2021, 07:13:40 »
*Oui… Oui, j’ai envie de toi, Enothis. Mais je ne peux pas. Ce n’est pas bien. Je ne dois pas dire ces mots à voix haute… *

Cette attraction des corps. Cette chaleur qu’elle expérimentait. Lissandre était passive entre les gestes d’Enothis. Elle n’arrivait plus à décider de quoi que ce soit. Son corps voulait quelque chose. Et son esprit se rebellait contre. Résultat ? Lissandre se laissait attirer. Voilà qu’Enothis lui parlait avec ses yeux… ses yeux si pleins de désirs humides. Lissandre aurait pu craquer rien que par ce regard.

Son discours était… parfait. Un mélange de rébellion et de douceur. Un discours qu’elle aurait aimé écrire pour un de ses films.

*Arrête. Arrête, Enothis… Je ne vais plus pouvoir résister si tu continues comme ça. Arrête. S’il te plaît… *

Le baiser. Un électrochoc qui paralysa ses pensées. Elle s’y abandonna avec passion. Elle répondit avec toute l’intensité qu’elle essayait de conserver. Toute l’intensité des drames de la nuit passés et intériorisés.

Puis le réveil. Probablement parce qu’elle avait dit qu’elle sucerait un clochard. L’image mentale fonctionna très vite pour l’esprit créatif de la future pionnière du porno. Un nouvel électrochoc. Un opposé à celui du désir. Une manière de reprendre le contrôle.

*Même si l’idée que tu sois mienne me tente toujours… *

Les mains de Lissandre agrippèrent les épaules d’Enothis et la força à quitter l’emprise avec son corps.

« Enothis. Tu es très belle et tu sais très bien choisir tes mots. »

Elle se retourna pour voir le vieux à la moustache blanche. Ce connard de manipulateur était toujours présent. Il était excité par le spectacle dont il se croyait le chef d’orchestre. Lissandre était en train de réfléchir à une idée tandis qu’elle voyait le vieux à la moustache blanche avec son pantalon sur les chevilles et la main sur sa verge. Elle devait admettre que sa taille était loin d’être ridicule. Rien de hard pour les normes du porno. Pas très long mais une bonne épaisseur.

*Et voilà, réflexe professionnel. Pff… Je devrais mettre toute mon énergie à le haïr au lieu de juger de son CV de chairs. *

Son attention revint à Enothis. Il fallait qu’elle lui dise pourquoi elle repoussait ses attentes. Pourquoi elle réfrénait ses pulsions roses…

« Enothis. Pardon d’être crue et directe mais nous sortons toutes les deux d’un viol. Et je ne veux pas te violer à mon tour sous couvert de pédophilie. »

Voilà. C’était dit. Elle espérait que ça ne la choquerait pas trop.

Maintenant, elle allait passer à la réalisation de son idée. Elle fit volte-face sans prévenir et brisa la courte distance qui la séparait du vieux manipulateur. (Pardon à tous les hommes qui liront ce qui suit…) Lissandre arma sa jambe et donna un méchant coup dans les testicules et la verge en érection. Bonus du coup de pied ? Elle blessa également la main masturbatrice.

*L’effet de surprise a fonctionné ! Il faut maintenant que j’aille jusqu’au bout de mon idée ! *

Plié en deux, incapable de jurer de façon clairement audible : Lissandre fit le tour du vieux à la moustache blanche et sauta sur son dos. Le rodéo débutait ! Ses bras autour du cou serraient de toutes leur force. Elle allait l’étouffer !

Elle allait les sortir de cette situation de merde !

« Enothis !! Récupère la télécommande pour sortir d’ici ! »

Malgré son grand âge, le vieux à la moustache blanche résistait bien. Des sueurs froides coulant dans son dos, Lissandre connut le doute. Elle allait échouer… Elle allait s’en prendre plein la gueule… Elle allait se faire violer. Une deuxième fois cette nuit… Cette main aux gros dos et aux tâches cherchait à attaquer son visage. Elle ne trouva que sa bouche qui mordit dedans ! C’était suffisant pour lui redonne de l’ardeur à la tâche. Avec une sorte de second souffle, elle réaffermit sa prise autour de son cou. Son corps « sauta », jouant le rôle d’un ressort qui se compresse et se libère. Et voilà que le vieux à la moustache blanche tombait par terre ! Lissandre bandait toujours les muscles de ses bras pour le faire tomber dans l’inconscience.

*Faites que ça fonctionne. S’il vous plaît ! Je commence à fatiguer ! Mes bras s’ankylosent !... *

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Le métro et la gare / Re : IRL des SJW [Lissandre Verrières]
« le: samedi 27 février 2021, 06:39:55 »
Elle s’était rapprochée. Lissandre déglutit avec difficulté.

*En même temps, je dois être suspicieuse depuis le temps que je fais semblant de chercher et éviter son regard… *

« Ah, euh, oui oui. Mon pays est plutôt réputé pour tout ce qui est gastronomie. »

Et toujours elle présentait son dos. Et voilà qu’une nouvelle pensée délicieusement étrange s’implantait.

*Goûter des pâtisseries françaises ? Est-ce qu’elle parle de moi ? Est-ce que c’est moi qu’elle veut goûter ?! Non ! Calme-toi, Lissandre. Arrête de fantasmer. Tu as dit que tu serais sage, bon sang ! … … Mais c’est si dur… *

« Donc éclairs à la framboise et macarons ! Parfait ! Pardon. »

Il fallait quitter le placard et ouvrir le grand frigo. Dans une manœuvre peu élégante, Lissandre referma la porte du premier, fit son chemin en passant à côté de Kara sans la regarder, ouvrit la porte du frigo pour regarder son intérieur. Et uniquement son intérieur.

« Et je vais nous faire un chocolat chaud. Ce sera bien pour ce petit goûter improvisé. Donc, je prends en plus le lait. »

Elle sortit les éclairs à la framboise et l’onéreuse boîte aux délicats entrelacs dorés sur la table en plein milieu de la cuisine. Plutôt un plan de travail. Lissandre fila du côté des plaques pour poser le lait juste à côté. Elle revint ensuite au niveau du plan de travail et s’accroupit. La casserole se trouvait dans un placard juste en-dessous.

Accroupie, la casserole en main, elle tourna la tête et… découvrit qu’elle était au niveau du vagin de Kara. Bien qu’elle ne soit pas nue (normalement ?!), elle aurait juré qu’elle pouvait en sentir ses fragrances. De toute manière, elle perdait la tête. Rien que la position (disons de soumise par rapport à sa copine du web qui devait être debout) lui faisait monter une nouvelle bouffée de chaleur et colorait ses joues de rose/rouge.

*Je devrais peut-être prendre un bain de lait froid. Peut-être que ça éteindrait mon feu ?... *

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Le métro et la gare / Re : IRL des SJW [Lissandre Verrières]
« le: dimanche 21 février 2021, 09:14:56 »
A peine arrivée dans les cuisines que Kara lançait une telle bombe ?!

« Je suis… »

Lissandre se força à regarder ailleurs. Elle se répéta plusieurs fois qu’elle devait tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler.

*Je pourrais aussi la tourner sept fois dans sa bouche à elle : hi hi ! NON ! LISSANDRE, NON ! *

C’était compliqué de ne pas répondre avec malice. Mais elle lui tendait un bâton pour se faire battre… Lissandre devait résister. Elle avait promis d’être sage. Elle avait juré qu’elle ne la mettrait pas mal à l’aise. Alors elle répondit à sa copine sans la regarder et en se dirigeant vers un placard.

« Je suis très contente d’avoir été ta première fois. »

Un frisson parcourut son corps. Des flashs de souvenirs torrides l’assiégeant ! Elle réprima l’envie de faire glisser sa main sur son ventre de latex rose. Et plus si affinités.

« Et je ne crois pas que tu aies besoin que je te réponde. Tu as très bien pu constater dans quel état tu m’as laissé sur le sol, non ? »

Elle ne s’était toujours pas retournée. Sa main fouillant parmi les différentes boîtes de… elle ne savait pas de quoi. Elle ne parvenait pas à se concentrer sur cette tâche pourtant simple. Elle prenait du temps. Elle luttait contre elle-même en fait. Des bouffées de chaleur. Des envies de masturbation. Des yeux luisants de désir. Tout ça et encore plus, elle essayait de le cacher à Kara.

Elle avait promis un goûter simple.

« Tu veux, hum… tu veux quelque chose en particulier ? »

*Moi par exemple ! *

« Il y a toute sorte de gâteaux. Je fais parfois les courses en prenant des trucs au hasard. Au Japon, ils font tellement de choses bizarres. J’ai jamais vu autant de sorte de Mikado par exemple. Mais si tu préfères, il y a aussi des fruits sur la table. Et il y a aussi des délices dans le frigo. Comme des macarons ou des éclairs à la framboise. »

Toujours de dos. Lissandre ne s’était pas retournée une seule fois.

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Le métro et la gare / Re : IRL des SJW [Lissandre Verrières]
« le: dimanche 14 février 2021, 15:19:09 »
La connerie ! Lissandre avait trop parlé. Ce n’était pas la première fois que ça lui arrivait. Elle partait dans un délire. A fond. Si loin que son ou sa partenaire n’arrivait plus à suivre s’arrêtait : laissant Lissandre toute seule. Si seule…

Elle se sentait si conne allongée sur le sol de sa salle de bains. La fermeture éclair de sa combinaison de latex rose ouverte sur un sexe mouillant de désir. Comme une provocation trop grossière, maintenant. Comme la drague trop lourde d’un homme en pleine rue…

*Affligeant, Lissandre. Bravo… Tu as encore bien merdé… *

Lissandre se redressa. Au ralenti. Elle avait déjà peur de voir le visage de Kara. Entendre sa voix était déjà un calvaire. Elle souffrait déjà d’entendre la détresse de son amie/amante. Mais elle avait fait une erreur. Son erreur à elle. Il fallait donc la corriger.

« Je suis désolé. Vraiment. Je… »

Elle regarda ailleurs. En l’air. Mais il n’y avait rien. Alors elle baissa la tête pour ne pas regarder l’expression de Kara. Pour cacher sa propre expression de déception.

« Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive. Quand je suis lancée dans mes rêveries éveillées, je suis comme une locomotive lancée à toute vitesse. Une seule voie à suivre et aucun moyen de ralentir. Je… Ce n’est pas une excuse, je sais. C’est juste que, euh, je suis comme ça. »

Que faire maintenant ? Tenter de se remettre dans l’ambiance ? Ca ne paraissait plus si euphorique maintenant… Alors quoi ?

Lissandre se releva. Elle alla chercher un peignoir rose et le proposa à son amie agenouillée sur le sol.

« Que dirais-tu d’une pause goûter ? Toi et moi autour de la table dans la cuisine. Je fais du thé et je sors des pâtisseries reçues ce matin d’un grand artisan de la ville ? Ça te va comme programme ? Et, promis, je te laisse tranquille. Juste une conversation entre filles. Et… »

*Chut. Ne remets pas déjà tes délires sur ses épaules. Laisse-la respirer. *

« Non. Rien. Donc… On descend en cuisine ? »

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