(Etant donné que j'en ai marre de me prendre des vents et qu'on est jamais mieux servi que par soi même, , je me lance dans ce qui pourrait être un one shot à long terme si les choses prennent bien forme. l'idée de base est de suivre le parcours d'un flic dans une ville pourrie) Diary of a bad cop Introduction La ville de Lincoln City etait comme un égout à ciel ouvert. Toute la crasse que l'humanité pouvait contenir semblait s'y donner rendez vous. Il fut un temps pourtant où cette ville etait un endroit de paix, d'harmonie ou il y faisait bon vivre. Mais avec la crise économique qu'avait engendré la fermeture de l'usine de pièces détachées automobiles, c'est toute une cité qui avait basculé dans la misère, la violence, la peur et la grisaille.
C'était il y a de cela 15 ans et pourtant c'était comme si c'était hier.En peu de temps, tout avait été sali, corrompu, modifié et transformé. La criminalié s'était repandu aussi vite que le chomage et avec une facilité déconcertante, la population de cette ville avait semblé s'en accomoder avec résignation.
Differents gangs, differents criminels en tout genre avaient soudainement vu leur avenir devenir plus rose quand celui des autres s'assombrissaient. C'était toujours effrayant de voir à quel point le mal pouvait facilement se reproduire là ou le bien avait besoin de temps et de patience.C'était là le coté injuste de la vie. Les deux n'étaient pas égaux et ce que vivait cette ville en était la preuve.
Bien entendu, le salut aurait pu venir d'un pouvoir fort au niveau de la mairie ou même plus haut. Mais là aussi la déception était grande. Hasard ou pas, le changement de maire avait permis à un homme nuisible de prendre les rênes. Homme d'affaires sulfureux, il avait surfé sur le désespoir qui regnait dans la population pour s'imposer face au vieux maire Hill. Ne disait on pas que quand les hommes étaient au bord du gouffre il avaient tendance à se réfugier dans ce qu'il y avait de pire ? Maire depuis 8 ans maintenant, il avait largement contribué à la chute de la ville. Corrompu, proche de la mafia, mégalomane, manipulateur et vénale, il n'était pas un homme de bien.
Cependant , une certaine résistance s'organisait. Des gens qui en ville, voulaient encore croire en autre chose. Minoritaire, ils étaient représentés par le candidat Gayle , avocat de son état, qui espérait devenir maire d'ici la prochaine élection dans deux ans. La lutte s'annonçait rude mais il voulait y croire car il aimait cette ville plus que tout.
C'est dans ce cadre là qu'évoluer Liam Miller. Agé de 25 ans, il était membre de la brigade anti gang depuis un peu plus d'un an. Cette brigade n'avait pas bonne presse en ville. Officiellement crée par le maire Goldor pour lutter contre la criminalité, elle était surtout un gang de plus en ville avec ses propres regles. Et avec l'avantage d'être légal. Véritable bras armé du maire Goldor, elle était surotut chargée de faire regretter à ceux qui ne voulaient pas suivre les règles établies. Ou éliminer les rivaux genants des mafieux qui payaient le maire pour cela. La justice et la défense des citoyens n'étaient que secondaires.
Bien entendu l'ensemble de la police n'était pas corrompue. Mais la brigade symbolisait en quelque sorte le côté sombre de cette ville avec des membres en son sein qui n'avaient plus forcement une grande éthique.
Liam en faisait partie. Il n'avait pas de honte à assumer cela. C'était un être avec un système de valeurs particulier. Le fait d'être flic n'impliquait pas pour lui d 'être irréprochable. Il partait du principe que pour traquer les malfrats, il fallait être comme eux. Surtout, il pensait que le plus important était de pouvoir s'adapter aux circonstances.Il n'avait pas fixé les règles du jeu. Il ne pouvait que s'en accomoder et surtout tenter d'en tirer profit.
Dans son cas, il estimait que malgré tout, ils imposaient aux criminels certaines règles à suivre. Ce n'était pas parfait mais c'était ainsi. Et puis il fallait pas se mentir, des gens nuisibles etaient arretés. Pas tous, mais certains. C'était mieux que rien. Liam partait aussi du principe que les gens avaient facile à dire ce qu'il fallait faire ou pas. Mais être confronté au quotidien à ce que l'homme faisait de plus nuisible n'était pas la même chose. On ne pouvait pas les affronter en étant gentil, bon, comprehensif. C'était de la foutaise. Liam les avait vu à l'oeuvre, il savait de quoi ils étaient tous capables. Il n'avait aucune compassion pour ces gens ou tous ceux qui y étaient assimilés. Et il n'en aurait jamais.