Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Catalina Taylor

Pages: 1 ... 37 38 [39]
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Blabla / Re : Les aventures des copains !
« le: mercredi 28 mai 2014, 22:43:50 »
Dead Planet, j'aime beaucoup :D

572
Blabla / Re : Re : Horloge parlante
« le: mercredi 28 mai 2014, 18:42:19 »
Ca parle politique sur la cb depuis des plombes.

Et soyons francs, c'est pas mon truc.

Comme sassait Korn : "Don't give a shit about politics !"

En d'autres termes, je m'emmerde grave.

18:35

C'est pour ça que je m'occupe en écrivant une fiche. 8)

18h45. Bientôt l'heure de fermer le magasin. Encore 15 minutes.

573
« Tout ira bien, Madame Taylor. Ne vous donnez pas la peine de me faire un café. Je suis flic, ma voiture est remplie de thermos, après tout ! À tout à l’heure, donc... »

La jeune femme lui sourit en récupérant ses papiers, et passa le barrage de police sans encombre. Elle roula encore quelques minutes, et appuya sur le bip, ouvrant le garage souterrain. Là, comme à son habitude, elle prit la descente relativement vite, avant d'aller se garer à sa place, au niveau -4.

Récupérant ses affaires, incluant donc son manteau, son sac, et quelques papiers, elle sortit de la voiture et appela l'ascenseur. Le châle glissa à nouveau sur ses épaules, mais elle le laissa. Malgré un petit frisson, comme l'air était frais au -4. Bientôt, elle entra dans l'ascenseur. Elle composa le code permettant d'accéder au dernier étage, et appuya sur le bouton. Le numéro 13.

Étrange, d'ailleurs, comme le chiffre treize semblait la suivre. Mariée treize fois. Veuve treize fois. Etage numéro treize. Elle se demandait si ce n'était pas un chiffre porte-bonheur ou quelque chose comme ça.

Ses pensées s'évaporèrent quand les portes de l'ascenseur s'ouvrit sur son étage. L'alcool lui fit tourner un peu la tête quand elle fit un pas, mais le malaise disparut vite. Le parquet bougea légèrement quand elle s'avança. Elle déposa son châle sur une chaise. L'ascenseur donnait sur le séjour. En face, une baie vitrée, et une terrasse avec un balcon. La cuisine, à gauche, vaste espace équipé, était séparée du séjour par un bar "à l'américaine". Et le salon, à droite, avec un confortable canapé, et un écran plat dernière génération. Posant son sac et son manteau sur la table en verre du séjour, Catalina alla prendre une bouteille de vin dans un placard, et sortit deux verres à pieds. Au cas où.

Elle se servit un verre de vin, en songeant qu'elle irait bien prendre une douche à l'étage. Mais elle repensa à l'agent Joyce, qui devait venir. Allait-il vraiment oser ? Ou était-ce juste une manière de flirter ? Elle aimerait vraiment qu'il vienne, et en même temps, elle l'appréhendait. Elle n'avait pas renouer avec des hommes depuis sa dernière mission.

Allant ouvrir la baie vitrée, son verre à la main, elle sentait son coeur battre assez vite dans sa poitrine. Elle s'accouda au balcon, et observa la ville. Lentement, elle descendit son verre de vin. Retournant à la cuisine, elle venait de s'en servir un autre quand l'interphone sonna. Immédiatement, une bouffée de chaleur embrasa ses joues. C'était lui ?

Elle alla face à l'ascenseur. L'interphone était équipé d'une caméra. Catalina put ainsi voir que c'était bien le policier. En uniforme, toujours. Sans qu'elle ne puisse le contrôler, un sourire étira ses lèvres. Elle appuya sur le bouton pour ouvrir, et répondit en même temps :

« Treizième étage, agent Joyce. Le code de l'ascenseur est 74 85 1 C. A tout de suite... »

Sa voix avait prit des accents charmeurs. Cela faisait décidément trop longtemps qu'elle n'avait pas flirté avec quelqu'un. Et ça lui manquait, son corps se rappelait à son bon souvenir. Ses hormones aussi. Elle ne sut que faire en attendant. Alors, machinalement, elle retourna sur la terrasse, s'accoudant à nouveau au balcon. Dos à l'ascenseur. S'il voulait se servir un verre de vin, la bouteille et le verre vide étaient en évidence, posés sur le bar.

Un frisson parcourut son dos tandis qu'elle entendit les portes de l'ascenseur s'ouvrir avec le petit "ding" caractéristique. Ce ne pouvait être que lui. L'ascenseur ne montait au treizième qu'avec le code.

Pour se donner une contenance, Catalina but une longue gorgée de vin. Un vin rouge, sirupeux, qui montait vite à la tête. Associé au champagne bu précédemment, ça relançait l'ivresse de la jeune femme, qui s'était un peu dissipée.

574
« Pour vos papiers ? Non. Pour vous ? Oui. Théoriquement, je suis censé... Vous faire souffler dans ce petit dispositif... Mais je pense que nous savons tous les deux ce qui se passera si vous soufflez dedans, n’est-ce pas ? »

Quand il montra l'alcootest, Catalina se mordit la lèvre. Merde, pensa-t-elle. C'était fichu pour elle, si jamais elle soufflait. Elle esquissa un sourire discret, consciente que la question n'appelait pas vraiment à une réponse. Elle plissa également les yeux, à cause de la torche, mais quand il se pencha vers elle, ce fut mieux. Elle ne put s'empêcher de le dévisager dans la pénombre, savourant un visage loin du stéréotype japonais.

« Et quelque chose me dit que, vu votre taux, votre voiture sera réquisitionné, et vous serez envoyée en cellule de dégrisement pour la nuit... Et je peux vous faire le film d’ici. Votre belle robe de soirée sera froissée, il y a des risques pour que votre belle voiture soit abîmée, et, tout ce que nous risquons de gagner, c’est une jeune femme outrée qui fera appel à son avocat pour poursuivre la police en dommages-intérêts. Aussi ai-je une alternative à vous soumettre... »

Il était très proche d'elle à cet instant. Elle ressentais un frisson d'excitation. L'adrénaline de l'interdit, l'alcool, l'anticipation, la curiosité... Quelle était donc cette alternative qu'il proposait ? Parce qu'il est vrai que s'il était consciencieux, ça craignait un max pour elle.

« Je vous laisse passer, vous rentrez chez vous indemne, je termine dans quinze minutes mon service, et je viens vous voir pour m’assurer que vous êtes bien assise chez vous. Vous comprenez, il serait insupportable pour moi de me dire que j’ai laissé une jeune femme comme vous foutre en l’air une si belle voiture en fauchant un parcmètre... Si je ne suis pas sûr que vous êtes bien chez vous, et en sûreté, je risque de ne pas en dormir la nuit... Et, en tant que citoyenne zélée que vous êtes assurément, vous ne voudriez pas qu’un policier exténué passe une mauvaise nuit, n’est-ce pas ? Qu’en dites-vous ? »

C'était pour le moins inattendu. Et ça laissait tant de possibilité à imaginer... L'esprit enfiévré par l'alcool, Catalina réprima tant bien que mal les alternatives les plus osées. L'effet de l'uniforme sans doute. C'était l'un des nombreux fantasmes de la jeune femme. Elle qui n'avait eu affaire qu'à des hommes d'affaires dans toute sa vie... Que ce soit un pompier, un flic ou un militaire, elle adorait l'unforme.

« Et bien, je suis heureuse que vous me proposiez cette alternative, agent Joyce. Il est vrai qu'éviter les désagréments m'arrange bien. Et je serais un monstre si je vous laissais passer une mauvaise nuit. Donc, ça marche pour moi. »

Elle lui sourit à nouveau.

« Je présume que vous avez mon adresse, sur les papiers de la voiture. Je vous attends donc dans une vingtaine de minutes ? Vous désirez que je prépare un café ou- Elle s'interrompit un instant, la main devant la bouche. Elle allait un peu vite en besgne là. Hm. A tout à l'heure monsieur l'agent. »

Elle sourit, et attendit qu'il lui rende ses papiers, et qu'il la laisse passer. Elle irait ensuite chez elle, comme prévu. Mais elle ne boirait pas un verre de vin sur son balcon en observant la ville. Ou peut-être pas toute seule. Devrait-elle se changer ? Se vêtir plus ? Ou moins...

Catalina essaya de chasser de sa tête les pensées déplacées qui lui venaient. Ce n'était sans doute pas ce qu'il avait en tête, n'est-ce pas ? Il était juste un policier vraiment soucieux de sa sécurité, et qui la laissait sans doute passer parce que ses courbes généreuses l'amadouait un peu. Et puis, peut-être était-ce uniquement parce qu'elle était américaine. Oui, ça devait être ça. C'est tout.

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Elle roulait, insouciante, en chantonnant. Cat' se sentait joyeuse, à présent qu'elle avait quitté l'atmosphère étouffante de la soirée.

Au loin, elle aperçut des sirènes. Un barrage. Merde, pensa-t-elle instinctivement. Même quand on était clean, les flics, ça n'était pas rassurant. Et là, elle avait bu. Elle ralentit, avant de s'arrêter. Si ça se trouve, ça passerait. Si ça se trouve, les flics ne verraient pas l'ivresse dans ses yeux.

Apercevant l'homme qui s'approchait de sa voiture, Catalina sourit légèrement, de façon affable, et ouvrit la vitre de sa voiture.

« Bonsoir, Madame... Policier Nathan Joyce. Puis-je voir les papiers du véhicule, s’il-vous-plaît ? »

Le regard de la jeune femme s'attarda à peine sur la plaque, et elle dévisagea plutôt l'homme. C'était un occidental, il n'y avait aucun doute. C'était l'un des premiers qu'elle croisait depuis son arrivée. Plutôt agréable. Ça changeait de l'habituel mine impassible des japonais.

« Bonsoir monsieur l'agent. »

Elle se pencha pour ouvrir la boîte à gant et en sortir la carte grise, la carte de l'assurance et tout le reste. Elle laissa le manuel d'utilisation sur le siège passager, et tendit le reste à l'agent de police. Elle sortit aussi son permis et reposa la pochette qu'elle avait emmené pour faire office de sac à main.

« Et voici mon permis. »

Se radossant au siège conducteur, Catalina posa un coude sur la portière, et plaça son menton sur sa paume. Histoire d'éviter le léger tremblement qui la prenait. Adrénaline, alcool... Mauvais mélange.

« Il y a un problème ? »

Sa voix avait des accents chaleureux, et il était évident pour une personne sobre de voir qu'elle n'était pas en pleine possession de ses moyens.

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Ces soirées mondaines étaient d'un ennui. Catalina passait d'un groupe à l'autre, sans réellement s'intégrer aux discussions. Son japonais n'était pas parfait encore. Et puis, elle n'en ressentait nulle envie. La barrière de la langue n'étant donc pas la seule responsable. Non, ce soir, elle avait juste envie de boire un coup, de faire acte de présence, de boire un coup, de signer un chèque à elle-ne-savait quel organisme de charité, de boire un coup, et s'en aller. Et de boire un coup chez elle, en observant la vue de la ville depuis son balcon.

C'est donc une coupe de champagne à la main qu'elle traversait la salle. Au bout d'une heure, elle sortit son chéquier, se renseigna sur l'organisme de charité, et signa un chèque d'une valeur assez importante. Peu, par rapport à ce qu'elle possédait, mais impressionnant pour les autres. Elle but encore deux coupes de champagnes avant de se décider à quitter la soirée, après trois heures de présence. Et six coupes de champagne en tout.

Ivre, elle sentait la chaleur sur ses joues. Son châle noir, à frange, glissait sur ses épaules nues. Les fines bretelles de sa robe, dans les tons rouges orangés, glissaient également. Elle chassa une mèche qui tombait sur son front, et tendit son ticket au voiturier. Peu après, elle prenait le volant. Ses escarpins aux pieds, elle mit le contact. Puis, mal à l'aise, elle ôta ses talons, et s'installa pieds nus pour démarrer. C'était déjà mieux.

Elle avait hâte de se retrouver chez elle. De pouvoir aller sur son balcon, au dernier étage, et de prendre un verre de vin en observant les lumières de la ville. Elle était bien, dans son penthouse qui occupait les deux derniers étages de l'immeuble. Située plein centre, en plus, elle avait une vue dégagée sur tout le panorama.

Ignorant le léger tournis qui la prenait, Cat' s'engagea sur la route principale. Avec un peu de musique américaine dans le lecteur CD, elle se sentit bien. Si bien, qu'elle monta le volume. Et elle roula sereinement, savourant le cocon chaleureux que provoquait l'alcool chez elle.

577
Le coin du chalant / RPs & Idées
« le: samedi 24 mai 2014, 20:25:20 »
Message supprimé. Veuillez-vous réferez à ce sujet là, merci <3

578
Prélude / Re : Croqueuse de diamant (Valiprimée !)
« le: samedi 24 mai 2014, 20:22:14 »
Youhouhou, merci à tous :)
Et pour la validation, merci merci merci :)

579
Prélude / Croqueuse de diamant (Valiprimée !)
« le: samedi 24 mai 2014, 16:20:36 »
Nom, Prénom : Catalina Taylor.
Âge : 27 ans.
Sexe : Féminin.
Race : Humaine.
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.
Situation de départ : Expérimentée.


Le bout de papier déchiré gisait sur la table basse. Catalina Taylor, immobile, observait la pendule. Les aiguilles indiquaient neuf heures et demi. Son regard vert fixait les aiguilles, tandis qu’elle cillait rarement. Elle paraissait sans vie. Comme les statues de marbre. Son teint d’albâtre renforçait cette impression, ainsi que sa respiration presque imperceptible. Sa cage thoracique se soulevait à peine, bougeant ainsi très peu son buste pourvu de formes généreuses. Son tailleur était impeccablement boutonné, jusqu’à la naissance de sa poitrine.

Quand l’aiguille indiqua neuf heure trente cinq, elle se leva. Défroissant sa jupe sombre, tombant juste au-dessus du genou, elle s’observa rapidement dans le miroir. Sa jupe soulignait son fessier ferme, et ses cuisses fuselées. Le reste de ses jambes était gainé de bas noirs, légèrement opacifiés, et ses pieds étaient cachés par des bottes qui mettaient en valeur ses mollets délicats. Le talon important des chaussures rehaussait encore sa silhouette tout en courbe. Et quand elle se mit à marcher vers la porte de sa demeure, le doux balancement de ses hanches provoqua de légers plis sur son chemisier, mais ça ne changeait rien à la finesse de sa taille.

Dehors, un coup de vent fit bouger ses cheveux sombres, réunis en une queue de cheval haute. Une mèche rebelle balaya son visage aux traits fins et innocents. L’arête de son nez droit se plissa de mécontentement en voyant la foule qui s’amassait près de la cathédrale Santa Maria. Mais elle fendit la foule, d’un pas vif, faisant parfois se retourner les gens sur son passage. Elle eut le droit à quelques sifflements appréciateur, mais n’y fit pas attention. Elle croisa un homme entièrement habillé en noir. Un costume élégant. Hors de prix sans doute. Personne ne nota leurs mains qui s’effleurèrent, échangeant ainsi un bout de papier. Et elle continua son chemin, allant acheter une baguette, pour retourner chez elle ensuite.

* * *

Assise sur son canapé, elle déplia lentement le papier. Catalina n’était pas quelqu’un de spécialement calme. En fait, elle était plutôt impulsive. Mais dès lors qu’il s’agissait d’affaires sérieuses, elle savait se poser et prendre son temps. Pour réfléchir. Evaluer les situations. Jauger ses chances. Très professionnelle, elle n’était jamais prise en défaut. Elle savait également prendre l’expression qu’il fallait, dès lors qu’elle en avait besoin, sans forcément les ressentir. Il fallait juste qu’elle soit dans « le bain ». Qu’elle se sente dans un contexte professionnelle.

Au naturel, elle était bien plus franche et ouverte. Elle aimait l’argent, aussi bien que les bijoux. Les belles choses et le luxe, c’est quelque chose qui lui va à merveille. Elle aime se détendre, et sa curiosité constante fait d’elle une personne agréable à fréquenter. Elle ne juge personne sur sa manière de s’habiller, ou sur de simples rumeurs. Elle aime se faire sa propre opinion.

Un peu (beaucoup) têtue, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, et n’hésite pas à dire haut et fort ce qu’elle pense. Elle n’a pas peur du danger, et n’hésiterait pas à se jeter la tête la première dans les situations délicates pour sauver ceux qu’elle apprécie. Elle n’est pas sans cœur, quoiqu’on en dise. Mais elle a une conception plutôt spéciale de la loyauté. Elle a ses propres règles de vie, et se fiche des conventions.

A présent, dans le silence de la pièce, elle reposa le papier. Un nom y était inscrit, en lettres capitales. MARCUS BENSON.

La profession de Catalina, c’était quelque chose de compliqué. Elle bossait pour une sorte d’organisation. Celle-ci lui envoyait le nom d’un homme, et Cat’ le séduisait, le poussait à lui passer la bague au doigt (ou à divorcer, puis à l’épouser), lui faisait mettre son nom en tant qu’unique bénéficiaire de son héritage, et attendait quelques semaines avant de le tuer. C’était une « veuve noire », pour reprendre un terme utilisé par les médias. Elle n’était pas recherchée, toutefois. Pour la bonne raison qu’elle utilisait une identité différente à chaque fois. Depuis dix ans, elle vivait de cette profession. A chaque fois, l’homme était riche. L’organisation la laissait garder l’héritage. Tout ce que voulait l’organisation, c’était que l’homme meurt, et que ça n’ait aucun lien avec eux.

L’argent et tous les titres de propriétés étaient ensuite transférés. Catalina mettait tout en œuvre pour masquer ses traces, et au final, l’argent devenait impossible à localiser. Pareil pour les titres de propriété. La majorité des titres étaient revendus, mais elle en gardait quelques uns. Les plus intéressants.

* * *

« Oh, Jenna, depuis que tu es devenu ma femme, c’est une lune de miel permanente…
― Merci chou, c’est la même chose que je ressens. Pourtant… Six mois sont passés déjà !
J’ai l’impression de t’avoir connu toute ma vie. Tu étais destinée à devenir Mme Benson, n’est-ce pas mon cœur ?
― Absolument mon chéri.
»

Catalina, connue sous le nom de Jenna Procter, épouse Benson, s’approcha de son époux en ondulant. Son corps souple était seulement vêtu d’une nuisette noire, faisant ressortir sa carnation de nacre, et sa chevelure teinte en roux. Ses formes généreuses, épousées par le satin, firent briller le regard de Marcus Benson. Dans la main de Catalina, un téléphone portable dernier cri. Un message indiquait « Jusqu’à ce que la mort nous sépare. », et c’était le signal.

La jeune femme embrassa langoureusement son époux, laissant la marque de son rouge à lèvre sur lui. Sur sa peau, sur ses lèvres. Quelques minutes après, avant même que la nuisette n’ait touché le sol, Marcus Benson s’écroula sur le lit, blanc comme un linge, avec les lèvres légèrement bleues.

Elle se leva alors, ôta sa nuisette et s’habilla. Un jean, un chemisier, et une veste. Elle nettoya toute trace de son passage. Ils étaient dans une suite d’un hôtel retiré. Elle prit les clés de la voiture, et s’en alla.

Quelques heures plus tard, dans la maison où ils vivaient, elle appela la police. Elle signala la disparition de son époux. Il était en voyage d’affaire, selon elle, et devait rentrer la veille. Mais elle n’avait aucune nouvelle de lui.

Après quelques jours, la police la rappela. Son époux avait été trouvé mort dans une chambre d’hôtel. Il était probablement en galante compagnie quand c’est arrivé, et il avait été empoisonné. Catalina joua la femme effondrée et trahie. Elle paya l’inhumation, et toucha l’héritage. Elle disparut aussitôt, l’argent et les titres de propriété également.

Peu après, l’organisation la recontacta. Cet homme, le douzième, était également le dernier qu’ils ciblaient. Elle pouvait prendre sa retraite. Alors elle réunit ses affaires, et prit un vol pour Seïkusu. Là, elle résiderait dans l’une des nombreuses propriétés qu’elle détenait.

Dans l’avion, elle repensa à son enfance. Sa mère, volage, et son père, travailleur acharné. Elle repensa à son premier mariage. Un vrai mariage, pour elle, et pas pour l’organisation. Son mari, son amour d’enfance, l’avait persuadée de se marier alors qu’elle venait d’avoir seize ans. Ils étaient toujours légalement mariés, mais ils ne se voyaient qu’une fois ou deux par an. Et ce, depuis qu’elle l’avait surpris au lit avec une maîtresse.

Elle insistait pour qu’ils restent mariés, mais ne voulait plus avoir affaire à lui. Pour elle, le divorce n’était pas une option. Et heureusement, quelques jours avant de tuer la dernière cible qu’elle avait eue, elle avait reçu un courrier. Hunter Taylor avait eu un accident de voiture. Ivre, il s’était tué, ainsi que sa maîtresse. Mais par chance, son testament n’avait pas bougé depuis qu’il l’avait fait en sa faveur. Elle toucha ainsi son premier héritage, sans avoir prémédité quoi que ce soit.

Elle réprima quelques larmes, en repensant à cette lettre. Malgré ses trahisons, elle l’avait aimé, au début. Pendant la première année de leur mariage, pendant la période où elle ignorait tout de ses liaisons. A présent, elle se retrouvait veuve. Ce n’était pas une première pour elle, mais ça lui faisait tout drôle. C’était sa vie personnelle, et non professionnelle. C’était différent.

* * *

Trois jours après qu’elle se soit installée dans le penthouse légué par un de ses nombreux maris (le sixième, pensait-elle se rappeler), elle décida de demander les papiers nécessaires à une double-nationalité. Elle n’allait pas travailler, suffisamment riche pour vivre sans bosser, mais elle avait investi dans pas mal d’entreprises japonaises.

Plusieurs semaines après, elle s’était bien intégrée. Dans les soirées mondaines, elle était la riche veuve éplorée. Encore endeuillée, si l’on en croyait son attitude. Elle n’avait pas cédé à une seule tentative de séduction. Elle se montrait distante avec la gent masculine intéressée par elle. Car elle souhaitait prendre un peu de recul par rapport à sa vie d’avant. Elle avait trop souvent couché avec des hommes qu’elle n’aimait pas. Elle aimerait juste une relation avec un homme qu’elle apprécierait, qu’elle connaîtrait un minimum. Qu’elle trouverait séduisant. Et pour le moment, pas l’ombre d’un individu de ce type.

Il faut dire qu’elle était plutôt sélective. Elle n’aimait pas tellement le type japonais. Elle avait toujours été habituée au type américain. C’est tout ce qu’elle cherche pour le moment. Un compatriote. Elle veut oublier l'organisation, et ses messages. Elle veut oublier comment elle a acquit sa fortune. Mais seul le temps pourra atténuer ces souvenirs.

DC ? Yup. Je met la liste.

- Camille Temple ;
- Cindy Terreur ;
- Catalina Taylor ;
- Calliope Tick ;
- Cassandre Trésor ;
- Christy Torres ;
- Charis Trident ;

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