3
« le: lundi 27 octobre 2014, 15:01:36 »
Il est l'heure pour la guerrière elfe de participer a la deuxième partie du tournoi. Elle apprend de source sûre que cela se passe sur les plaines de Gorge-Sèche... Voilà un endroit qui ne met pas l'eau à la bouche, si vous voyez ce que je veux dire. Néanmoins, l'elfe n'a aucune idée du genre d'environnement que sont les fameuses plaines susnommées. Elle aimerait que ça soit une foret idyllique, où les différentes teintes de verts recouvriraient la totalité de la surface. Le chant des oiseaux forme, avec le sifflement apaisant du vent, une musique symphonique des plus naturelle. Un univers qui serait pour l'elfe très familier.
Ainsi, la jeune demoiselle se retrouve téléportée dans.... TADAAAA ! Un désert de pierre ou règne, comme seule signe de vie, l'elfe. Un endroit assez sombre pour le moment, car les nuages noirs obscurcissent le ciel et annoncent une tempête ou un orage assez violent. L'elfe avance doucement dans ce territoire assez hostile. Elle jauge l'environnement pour savoir si elle doit s'en méfier. On ne sait jamais, le sol pourrait se disloquer sous ses pas, ou un ver géant pourrait sortir d'on ne sait, où et cela dans l'unique but de pouvoir l'avaler tout rond.
Mjoll entend alors un bruit sourd, comme si une montagne venait de tomber du ciel. Elle sursaute et se reprend légèrement au bout de quelques secondes. Elle sort une dague elfique et regarde autour d'elle pour voir ce qui se passe. Elle a le cœur qui bat rapidement, des sueurs froides. Tout ses poils qui ne sont pas devenus blanc se dressent fièrement. Un éclair frappa alors le sol devant l'elfe, qui finit sur le cul. Elle n'a pas le temps de savoir ce qui se passe que son instinct primaire lui hurle un seul mot d'ordre : "FUIS" ! La phrase qui pourrait traduire cela de façon humaine est plutôt : "Bordel de merde ! Les dieux t'ont pas à la bonne. Je serais toi, je prendrais mes jambes a mon cou et je quitterais cet endroit le plus vite possible".
Mjoll ne se fait pas prier, elle se met à courir comme jamais elle ne l'avait fait auparavant. Un autre éclair frappe le sol non loin, et l'elfe change de direction en criant de façon incontrôlée : "Oh putain !" Un bruit sourd comme celui de plus tôt retentit de nouveau et, comme pour l’éclairer, Mjoll ne peut retenir une autre interjection grossière. À force de prendre peur comme ça, l'elfe se met limite à pleurer. Du moins, des petites larmes glissent le long de ses joues.