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« le: mercredi 04 juin 2014, 01:24:16 »
Cette femme était une vraie diablesse, retournant le griffer, glissant ses doigts le long de son corps, comme pour le griffer à chaque coup. Était-ce une manière de le repousser ? De lui dire qu’il en faisait trop ? Il avait lui-même pris les choses en main, et son membre glissait dans la bouche de la femme. Ulrik n’avait jamais été à la place de Niki, mais, de ce qu’on avait pu lui dire, respirer était difficile dans ces conditions. C’était terrible, car Ulrik adorait ça ! Quel homme n’aimait pas pouvoir ainsi baiser la bouche d’une belle femme à ses pieds, et ce surtout quand cette dernière s’avérait être aussi perverse que lui ? Il était comme une locomotive à vapeur qu’on venait de lancer en desserrant le frein sur les rails : l’arrêter ne serait pas facile. Il fallait attendre qu’il arrive à bon port. Aux délicieux et onctueux gémissements et soupirs de la femme répondaient comme des espèces de râles, de soupirs profonds et caverneux émanant de la bouche du blondinet coupé de près. Ulrik soupirait à chaque griffe. Niki avait déployé ses griffes, probablement sous l’effet de l’intense excitation qu’elle ressentait, et Ulrik heurtait de plus en plus son lit en ramenant son corps en arrière, avant de repartir. Sa main continuait à maintenir la tête de Niki, et son sexe sortait et ressortait. Il accroissait le rythme, mais, parfois, il le ralentissait aussi. Il ne voulait pas non plus l’asphyxier, cette belle petite poupée. Ce n’était pas tous les jours qu’on avait la chance de se réveiller dans un vaisseau spatial pour tomber sur une femme qui soit en même temps un concentré de beauté et de perversion.
Il sentait les mains de Niki parcourir son torse, laissant ses marques, sa signature. Il soupira à nouveau, un peu plus fort, une onde de douleur. Hey, il avait beau être un tas de muscle sur pattes, ce n’était que de la peau que Niki griffait !
« Haaa... Petite pute, hunn... » réussit-il à articuler.
Ce n’était pas très galant d’insulter une femme, certes, mais, au point où ils en étaient tous les deux, l’homme estimait qu’on pouvait se permettre ce genre de petites familiarités. De plus... Hey, elle l’avait quand même griffé, hein ! Ce n’était pas un petit ange aux doigts de fée, mais une véritable hyène, une furie. Son impatience, ses griffures, sa manière de le chauffer, tout cela témoignait, il en était sûr, d’une longue forme de frustration sexuelle. Les Gordaniens étaient formés là-dessus, sur les bienfaits du sexe, ainsi que sur les bienfaits de la frustration sexuelle. Le second cas encourageait une certaine forme d’agressivité et d’impulsivité qui pouvait être très efficace sur le terrain, mais, d’un autre côté, on avait tendance à désobéir aux ordres, à agir comme bon nous semblait. En réalité, il y avait assez peu de frustration sexuelle chez les soldats gordaniens, et un Gordanien frustré trouvant enfin l’occasion de se soulager ressemblait un peu, à peu de choses près, à notre homme. Il était dominateur, agressif sur les femmes, usant volontiers de sa force physique pour s’imposer. Il ne faisait pas l’amour, il baisait. Tout simplement.
Et il continua à lui baiser sa belle petite gueule d’amour pendant encore plusieurs minutes. Il était endurant sur le temps, et il comprenait des choses simples : quand on s’offrait un produit, ou un service, il fallait en avoir pour son argent. Niki ne l’avait pas payé avec de l’argent, mais elle avait chauffé la machine, et continuait à faire en laissant ses marques, formant comme autant de points de rappel destinés à continuer à l’échauffer. Il ne voulait pas la décevoir. Il finit ainsi par éjaculer à nouveau en elle, et son rythme décrut alors, accompagnant alors ses giclées de sperme. Fidèle à lui-même, fidèle à cette trique qui le démangeait et lui lacérait le bas-ventre comme si on lui avait foutu du plomb dedans, il s’abandonna généreusement, balançant plusieurs vagues de giclées, envoyant son sperme à chaque secousse, ralentissant de plus en plus. C’était divin, comme si toute une tension qui s’était accumulée dans son bas-ventre, tout un nœud, se dénouait progressivement pour lui offrir une sensation de bien-être dans le corps. Les endorphines se répandirent dans tout son être, et il relâcha les cheveux de Niki.
Un peu de sperme jaillit des lèvres de la belle quand il retira son sexe. Encore une fois, son érection avait diminué, et son sexe était un mélange de salive et de sperme, quelques dépôts blanchâtres s’y étant déposés. Elle en avait encore dans la bouche, il le voyait, et ça lui donna une autre idée... Une idée qui fusa dans son esprit, l’amenant à rapidement se mettre à parler.
« Ne bois pas tout, Niki... La tâche est lourde, un homme doit savoir aider. »
Il se pencha vers elle, et la poussa, l’allongeant sur le sol, la couchant sur le dos. Ulrik s’affala sur elle. Il semblait si épais, par rapport à cette petite femme, qu’on aurait pu se demander s’il n’allait pas la briser comme une biscotte. Chaleureusement, ses mains retournèrent à l’assaut de son corps. L’homme optait pour un changement de rythme. Jouir le calmait, le rendait euphorique, et il se faisait plus doux, agrippant à nouveau la tête de Niki, pour qu’elle puisse se poser sur cette dernière, son autre main agrippant ses hanches. Il l’embrassa alors, s’affalant contre elle, sa sueur se collant à la sienne, et il enfonça sa langue, titillant ses lèvres, cherchant à les ouvrir, et ainsi à partager ce jus intime qui stagnait en elle.
Pour le coup, on pouvait clairement appeler ça un baiser pervers.