Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - White Rabbit

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Les bas fonds / Re : Lapines câlines. [pv]
« le: samedi 14 avril 2018, 16:22:28 »
Les illusions magiques que White Rabbit fabriquaient étaient peut-être trop réalistes... En tout cas, Anouk avait l’air de s’être plongée totalement dans cette « chasse à la carotte ». White Rabbit aurait pu continuer à la laisser jouer ainsi, mais elle avait fini par se dire qu’il était nécessaire d’intervenir, et de se manifester. Cette Terranide-lapine lui plaisait beaucoup, avec ce zeste de folie et de bonne humeur qui plaisait énormément à la femme. Elles se tenaient donc dans cette « grotte », où un lit venait de débarquer, mais Anouk, en voyant la Lapine, n’y vit qu’une rivale potentielle, et récupéra une carotte.

« Tu n’as pas compris, Anouk... La chasse à la carottes, ça ne vise qu’à m’appâter... »

Elle claqua alors des doigts, et le décor changea, les emmenant dans une suite de luxe. Étaient-elles toujours dans l’illusion ? Ou dans le réel ? Qui aurait pu dire ? Comment, après tout, dissocier clairement les deux ? Quoi qu’il en soit, par les fenêtres de la suite, on pouvait voir ce qui ressemblait au centre-ville de Seikusu... Si ce n’est qu’il y avait, au fond, une fête foraine gigantesque, avec des deux feux d’artifices, une montagne russe aux rampes multicolores, le tout dégageant une beauté surnaturelle... Et la Lapine, qui attendait toujours dans le lit, jambes légèrement écartées.

La « carotte » dans la main d’Anouk avait laissé place à un objet plus phallique, un gode violet. Sur une table à côté, Anouk put également voir les « carottes » qu’elle avait ramenés : une série de godemichés de taille et de forme différentes. Des culottes, des godes avec des picots, des vibromasseurs... Une belle cagnotte ! White Rabbit souriait lentement, et s’étala sur le lit, tournant le dos, montrant ses délicieuses fesses, avec ses magnifiques cuisses. Elle avait un corps parfait, svelte, tendre et moelleux. Un corps plein de charmes, à n’en point douter.

« Tu as gagné, ma belle, et je suis ta récompense. Alors, si tu veux utiliser tes carottes sur moi... N’hésite pas ! »

White Rabbit l’observait à nouveau, en souriant malicieusement, sensuellement. Ses yeux turquoise observaient avec intensité le corps d’Anouk, témoignant de l’excitation de la femme. Il ne tenait plus qu’à Anouk d’agir, maintenant...

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Ce voyage dans l’esprit d’Harley avait été fascinant, et, pendant que la jeune femme observait les deux portes, White Rabbit, elle, croquait à nouveau dans une pomme d’amour. Elle s’était assise sur un petit promontoire rocheux, croisant élégamment les jambes, tout en observant son invitée aux prises avec ses hésitations. Ce n’était évidemment pas là qu’elle allait choisir. Ivy ? Mister J. ? Difficile d’oublier Le Joker, qui, après tout, était l’homme qui comprenait le mieux Harley. Harley Quinn n’aurait jamais existé sans lui, et cette ambivalence fascinait White Rabbit. Poison Ivy, Le Joker... Deux voies différentes, deux possibles pour Harley, femme exceptionnelle, mais qui, fondamentalement, ne désirait rien de plus que de mener une vie normale, d’avoir des enfants, une famille, un époux aimant... Croyait-elle toujours pouvoir guérir par l’amour et la dévotion Le Joker de sa psychose ? Même la bunny girl, qui s’était pourtant amusée à sonder l’esprit d’Harley, n’avait aucune réponse à cette question. Mais cherchait-elle vraiment une réponse ? Elle était davantage amusée par les ambivalences d’Harley, qui étaient comme un reflet des siennes. Elle, White Rabbit, expression du « ça », proche et similaire de sa sœur jumelle, Jaina Hudson. Les paradoxes, elle comprenait ça, car ils étaient, de ce qu’elle en comprenait, l’expression de la nature humaine.

Harley se retourna finalement vers White Rabbit, qui jeta alors sa pomme au sol, puis se laissa tomber au sol, atterrissant devant la femme.

« On pourrait encore jouer... Mais j’ai suffisamment exploré ton esprit comme ça, Harley, j’en sais assez pour me convaincre que... La première impression était la bonne ! »

Elle se rapprocha encore d’elle, et lui sourit alors, avant d’enrouler ses bras autour de sa nuque, ses lèvres, pulpeuses et sensuelles, dégageant un délicieux parfum envoûtant, s’approchant des siennes.

« Je t’adore beaucoup... »

Et, suite à cela, White Rabbit scella ses lèvres aux siennes, l’embrassant longuement et tendrement, fourrant bien évidemment sa langue dans sa bouche. Et, pendant que la Lapine l’embrassait, le décor changea encore. Harley se sentit revenir dans le monde réel, et portait sa tenue de soirée. White Rabbit continua à l’embrasser, posant sans hésitation une main sur les fesses de la femme, caressant son délicieux fessier à travers son minishort moulant.

Où étaient-elles ? Quand White Rabbit rompit son baiser, Harley put avoir un meilleur aperçu de l’endroit où elle était : un agréable salon avec une cheminée, dans un style assez cosy.

« Bienvenue dans le terrier du lapin, ma belle... »

White Rabbit rompit le baiser, et se rapprocha du coin cuisine, avec un comptoir américain, et bondit sur ce dernier, croisant encore les jambes.

« Alors, tu voulais me récompenser, ma belle, non ? J’ai le droit à un cadeau, dis ?! » s’enthousiasma-t-elle alors, allant jusqu'à taper joyeusement dans ses mains.

Sur le coup, on aurait presque dit une gamine...

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Centre-ville de Seikusu / Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
« le: dimanche 11 février 2018, 12:38:09 »
Cette bataille psychique commençait à prendre une tournure intéressante. Face aux deux femmes, Napier ne savait plus où donner de la tête. Indéniablement, Harley avait ici affaire à l’un des meilleurs possibles, celui où elle avait enfin réussi à guérir Le Joker, et à faire de lui un homme docile, elle-même s’étant pleinement affirmée. L’Harley de ce monde était une véritable furie, qui venait de dévaster les forces de police corrompues de Gotham City. Le redoutable Batrobot était détruit, et la vraie Harley reprocha à la fausse son engouement, ce qui amena cette dernière à hausser les épaules.

« Ne me fais pas rire, Harley, tu en ferais autant si tu étais à ma place ! »

Napier sourit lentement C’était une grande victoire, et les policiers fuyaient déjà, ce qui amena Harley à ricaner, et à tirer dans le vide, comme pour les encourager à détaler plus rapidement.

« Regardez-les détaler, ces couards ! Haha ! Vous savez pas à qui vous avez affaire, sales caves ! »

Alors que la Harley de ce monde exultait, la vraie Harley vit soudain le temps ralentir autour d’elle. Puis, au bout de quelques secondes, l’image se figea définitivement. Harley sur le rebord, pointant son fusil d’assaut sur les policiers corrompus, Napier soulagé, manches retroussées, s’adossant contre le mur, la ville en furie qui retenait son souffle… Puis Harley sentit une odeur sensuelle derrière elle, un élégant parfum érotique…

Et, quand elle se retourna, ce fut pour voir White Rabbit. Croquant dans une belle pomme rouge, la bunny girl observa Harley en souriant. La Lapine rejeta alors sa pomme, qui tomba au sol, et se rapprocha sensuellement d’elle.

« Tout ça te plaît, Harley, non ? »

White Rabbit sourit encore, et claqua des doigts. Le décor disparut alors, les deux femmes se retrouvant dans une sorte d’immense pièce blanche immaculée… Et deux portes se dressèrent devant Harley, s’ouvrant l’une après l’autre. Sur la porte de droite, on pouvait la voir en compagnie du Joker, ou plutôt de Jack Napier, affrontant la corruption et la vermine, tout en fondant une famille avec lui. Et, sur la porte de gauche, c’était un tout autre décor. Harley était toujours là, mais en compagnie de Poison Ivy, embrassant longuement Pamela, serrant son corps contre le sien dans une belle pièce remplie de verdures.

« Je suis curieuse… Laquelle de ces voies préfères-tu le plus ? Car, de ce que je vois de toi, ma chérie, ton amour pour Le Joker semble ne jamais s’être totalement éteint… »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
« le: dimanche 21 janvier 2018, 15:08:53 »
Que Gordon déploie ses unités de choc était bien la preuve qu’il prenait les choses très au sérieux. Le Bat-robot était officiellement une troupe d’élite de la police de Gotham, destinée à  améliorer les interventions dans des milieux hostiles. Un puissant robot de combat disposant de fonctionnalités très avancées, et qui était le premier d’une longue série. Tous ces robots étaient financés par WayneCorp., et la firme avait récemment signé un marché public visant à en développer toute une armée, puis à l’étendre ensuite sur le reste du pays. Face à une telle machine, Harley était un véritable petit poucet. Napier, de son côté, ne savait plus où donner de la tête, car, s’il souhaitait défendre et aider la jeune femme, il se heurtait aussi aux autres policiers corrompus de Gotham.

« Tiens bon, Harley ! »

Facile à dire, mais sûrement moins à faire. Le Bat-robot était un adversaire redoutable, et, quand Harley bondit dans son dos, et attaqua son crâne avec son pied-de-biche, la créature mécanique réagit en conséquence. Des panneaux s’ouvrirent dans son dos, et libérèrent un jet de pression. L’air qui fusa renversa la jeune femme, et le puissant robot se retourna alors, la dévisageant de toute sa hauteur. Le Bat-robot pointa alors vers elle un canon, prêt à faire feu... Quand quelque chose explosa dans son dos, une violente explosion, un missile qui le renversa à moitié, et le força à se retourner.

« Alors, quoi, il y a une fête à domicile, et personne ne m’invite ?
 -  Harleen... ?! Mais qu’est-ce que tu fabriques ici ?! »

La jeune femme esquissa un léger sourire. Elle se tenait sur une cheminée, en hauteur, tenant dans les mains un puissant lance-roquettes avec un viseur sur le visage, et avait tiré sur le robot, puis regarda son mari.

« Tu croyais vraiment que j’allais rester bien planquée dans la chambre forte en attendant que tu te débarrasses d’eux ? Non mais oh !
 -  Mais... C’est dangereux, ici !
 -  Tu me prends pour une poupée en porcelaine ?! »

Pour le coup, Harley avait remis son ancienne tenue, et sauta ensuite en contrebas, avant de sortir de sa sacoche une série de citrouilles blanches à l’effigie du Joker, puis les enclencha, et les lança vers le Bat-robot, provoquant une série d’explosions supplémentaires.

« Allez, il est temps de leur exploser la gueule, à ces enfoirés ! Quiconque s’en prend à mon bébé s’en prend à moi ! Et, croyez-moi, une Harley en colère, ça vous défonce le fion dans les grandes largeurs ! »

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« Je veillerai mieux sur elle en étant ici, plutôt que terré comme un rat. »

Napier, prêt à mourir pour Harleen… C’était assurément le rêve que la jeune femme avait toujours nourri, la raison pour laquelle, initialement, elle s’était rapprochée du Joker. Fonder une famille avec lui, avoir un homme sur lequel elle pouvait compter. Dans ce rêve, elle avait réussi, et Napier était prêt à mourir, sans hésitation, pour la femme qu’il aimait, ainsi que pour leur enfant. Pendant qu’Harley s’équipait du lance-roquettes, lui récupéra dans sa main une mitraillette Thompson, ces vieux modèles avec le chargeur en forme de barillet.

« Ne me prenez pas pour un incapable, jeune femme, je vais vous aider ! »

Pensait-elle vraiment pouvoir vaincre seule le GCPD ? Elle n’avait pas idée des forces que la police corrompue de Gotham pouvait déployer. Elle tira en tout cas avec son arme, provoquant une épaisse explosion, pulvérisant l’un des véhicules de la police. Harley fit ensuite feu, et Napier vint l’assister, utilisant son arme à feu. Les balles fusèrent, et il abattit plusieurs ennemis. D’autres répliquèrent en hurlant, au milieu des flammes, plusieurs balles heurtant le mur de l’immeuble. Jack Napier s’avérait être plutôt un bon tireur. Le commissaire Gordon se mit à l’abri, mais une balle l’atteignit quand même, et il se coucha au sol. Des hommes à lui s’empressèrent de l’évacuer rapidement.

Des policiers s’infiltrèrent ensuite dans le bar, ce qui amen Harley à regarder Napier.

« Je n’ai pas eu le temps de poser des pièges ici ! »

Harley bondit ensuite en face, tout en jetant dans la ruelle un Cocktail Molotov, incendiant plusieurs policiers. Napier, de son côté, se dissimula derrière une cheminée. Les policiers grimpèrent directement à l’étage, et Napier se tint prêt, mais ils finirent par rebrousser chemin, en constatant que les flammes se déchaînaient en bas. Harley fit ensuite signe à Napier de fuir, persistant visiblement à le croire inutile. Ce dernier se contenta d’un léger soupir, puis sortit de la poche intérieure de sa veste une télécommande.

« Je ne suis pas si inutile que ça ! »

Il appuya sur un bouton. Un ballon en hélium rouge sortit alors de l’une des cheminées du bar, rejoint par d’autres. Ils avaient une forme de gros cœur, avec, dessus, des lèvres roses formant un baiser. Les ballons s’élevèrent dans le ciel, filant au-dessus de la ruelle, chacun portant une sorte de petit appareil. Puis, une fois en hauteur, ils éclatèrent, et libérèrent leurs stocks, des bombes  incendiaires redoutables, qui provoquèrent des explosions supplémentaires au sein de la ruelle, ainsi que de nombreux hurlements de douleur.

Napier profita des explosions pour arroser à nouveau la place, abattant de nouveaux ennemis, pendant que d’autres, grièvement blessés, rampaient. Les bombes incendiaires avaient amplifié l’incendie provoqué par le Cocktail Molotov d’Harley. D’autres policiers se replièrent alors dans le restaurant, cherchant à fuir les flammes et les balles. Napier appuya sur un autre bouton de sa télécommande, et, à l’intérieur du restaurant, des trappes s’ouvrirent à hauteur du plafond, libérant des tourelles de défense automatique. Des sulfateuses se mirent à rougir, vaporisant les criminels ayant cru pouvoir s’immiscer en toute tranquillité dans son restaurant.

Alors que la situation semblait tourner en leur avantage, des vrombissements se firent entendre venant du ciel. Et, sur le toit où se trouvait Harley, une énorme masse se posa brusquement, faisant trembler ce dernier. Napier écarquilla ses yeux en voyant la menace se dresser devant Harley, engin de mort moderne, l’incarnation des forces d’élite du GCPD…

Un Bat-robot apparut devant Harley, et tenta de la frapper avec son poing. La jeune femme esquiva le coup, mais le Bat-robot déploya ensuite, dpeuis ses poignets, des canons, qui lâchèrent une pluie de balles, contraignant la femme à devoir s’abriter.

« Attention ! »

Napier tira sur le Bat-robot pour attire son attention. Ce dernier se retourna vers lui, le ciblant, et les canons montés sur ses épaules se mirent à siffler… Le jeune homme eut tout juste le temps de sauter sur le côté. Il évita les roquettes, qui fusèrent à côté de lui, et explosèrent sur l’immeuble, faisant trembler tout ce dernier.

*Bordel, ces enfoirés ont sorti l’artillerie lourde !*

La situation risquait vite de devenir totalement incontrôlable…

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Centre-ville de Seikusu / Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
« le: dimanche 17 décembre 2017, 22:49:20 »
Harley assistait à la réalisation d’un de ses rêves... Mais aucune vision idyllique ne pouvait exister. Plus le rêve devenait concret, et plus il s’accompagnait d’une touche de réalisme. Dans la vision idyllique d’Harley, le Batman devait bien être incarné, mais était le méchant. Un retournement de situation qui convenait tout à fait à ce que la jeune femme avait toujours envisagé, à savoir fonder une famille avec Le Joker, et parvenir à le soigner. Dans cette vision, Harley avait rejoint Le Joker sans se laisser subjuguer comme dans le monde réel, et avait réussi à l’aider. Jack Napier était désormais là, et, quand il vit Harley s’en prendre à Pennyworth, il se pinça les lèvres. Les clients avaient fui, et ne manqueraient évidemment pas d’en parler aux autres. Pennyworth était le messager de la famille Wayne. On disait que le petit Bruce avait provoqué dès son enfance la mort de ses parents, la commanditant avec l’aide d’Alfred Pennyworth, afin de récupérer leur fortune. C’était un homme mauvais, et sa tête était maintenant explosée sur le comptoir du bar.

Autant dire que la nouvelle n’allait pas tarder à remonter, et Harley se glissa sur le toit du bar, en embuscade, attendant sagement leur arrivée. Pourquoi ne partait-elle pas chercher White Rabbit ? Alors qu’elle attendait, un homme se rapprocha d’elle. Sans surprise, Jack Napier venait d’arriver.

« J’ai réussi à convaincre Harleen de rester dans sa chambre, pour le bébé, mais... Je ne crois pas qu’elle y restera longtemps. »

Napier avait traîné une lourde mallette avec lui, et la posa à côté d’Harley.

« Votre maillet est efficace, mais... Harleen voulait vous donner ça. Elle... Elle l’appelle son biquet. »

Il l’ouvrit, et le visage d’Harley dut s’illuminer en voyant ce qu’il y avait dessous. C’était un lance-roquettes AT4, une véritable arme de guerre, avec plusieurs missiles à côté. Napier inspecta brièvement la femme, puis se releva, glissant ses mains dans les poches.

« Wayne va envoyer ses hommes. Je n’aime pas ça, mais la guerre est imminente. Fort heureusement, Harleen a des alliés insoupçonnés, comme ces deux femmes... Isley et Catwoman vont nous soutenir. »

Isley et Catwoman... Les Gotham City Sirens, le trio des terreurs nocturnes de Gotham City. Autant dire qu’avec ces trois-là, Batman n’avait qu’à bien se tenir ! Napier semblait ravi par la perspective, et avait avec lui un pistolet. Des bruits se firent alors entendre en bas. Le long de la rue, plusieurs voitures en rang serré approchèrent.

« Les voilà... Vous êtes vraiment sûre de vouloir faire ça ? Je devrais vous en vouloir d’avoir tué Pennyworth, mais... En fait, j’avais déjà ce plan en tête depuis longtemps. Mais je n’ai pas vraiment envie de vous impliquer là-dedans. »

C’était en tout cas bien à elle d’ouvrir les hostilités !

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Centre-ville de Seikusu / Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
« le: samedi 11 novembre 2017, 15:07:25 »
Harley caressa le ventre d’Harleen, qui sourit doucement.

« Merci. J’admets qu’avoir un enfant n’a pas été simple, mais… Maintenant, j’ai très hâte que notre fille grandisse.
 -  Et je ne te remercierai jamais assez pour ce que tu as fait pour moi, ma chérie. »

Les deux s’embrassèrent alors. Une scène assurément troublante pour Harley, qui avait réussi à s’émanciper de l’influence du Joker… Mais pouvait-elle, pour autant, l’oublier totalement ? Après tout, Harley Quinn n’était qu’une fabrication du Joker, jusqu’à son nom, qui était un jeu de mots inventé par Le Joker. Que signifiait donc la présence de ce couple ? La résurgence d’un vieux fantasme chez Harley ? Qui sait… Avant de tomber entre les mains du Joker, Harleen Quinzel était une jeune psychiatre assez talentueuse, qui ressortait d’une expérience traumatisante avec son petit-ami, mais qui était douée. Très douée, même. Suffisamment pour croire qu’elle aurait pu changer Le Joker, le soigner… Mais que se serait-il passé si elle avait effectivement réussi ? Parfois, il suffisait de peu pour que les choses changent, d’un petit grain placé à un endroit différent pour changer tout le rouage.

Ce qu’Harley voyait, c’était ce grand rêve qu’elle avait toujours eu de vouloir mener une vie normale, de montrer au monde entier que n’importe qui pouvait redevenir raisonnable.

« Avant, j’étais un criminel, Harley. Je battais ma femme, je l’humiliais… J’aime à me dire que tout cela a changé, qu’Harley a réussi à me soigner, mais… Il m’arrive encore d’en faire des cauchemars la nuit.
 -  Le passé est le passé, Jack. Et moi, je trouve que c’est une histoire qui se termine bien. L’amour qui surmonte la folie… »

Jack sourit légèrement, et embrassa à nouveau Harleen.

« C’est vrai… Mais je ne m’excuserai jamais autant pour tout ce que je t’ai fait, Harleen. »

L’intéressée haussa les épaules.

« Ne me prends pas pour une petite fille fragile !
 -  Oh, ça jamais, je…
 -  Monsieur Napier ! » tonna soudain une voix.

Les deux se turent, et Harleen eut une petite moue contrariée. Un homme assez âgé s’avançait vers eux, mains dans le dos, portant un chapeau melon couvrant la moitié de son visage. Jack eut une mine contrariée pendant quelques secondes, avant de se racler la gorge, et de s’approcher.

« Monsieur Pennyworth ! Que nous vaut votre charmante visite ?
 -  Vous êtes en retard dans le règlement de votre loyer ! Monsieur Wayne est très contrarié par ces retards à répétition dans l’exécution de vos protestations contractuelles.
 -  Mais je règle toujours à temps ! » protesta Napier.

Pennyworth, le majordome de Bruce Wayne, mais qui campait, dans ce rêve, un rôle bien plus sinistre, visiblement à l’image de Bruce Wayne, connu pour être le grand philanthrope de Gotham City, eut un petit rictus, avant de regarder le ventre d’Harleen.

« Est-ce cela que vous voulez enseigner à votre future fille, Monsieur Napier ? L’art et la manière de magouiller ? N’êtes-vous pas censé être devenu un homme d’honneur ?
 -  Et c’est vous qui dites ça. Vous croyez peut-être que je ne sais pas ce que votre patron fait à Arkham ? Comment voulez-vous que je paie mon loyer, quand, toutes les semaines, les ripoux de Gordon viennent se servir ici ?!
 -  Ce sont des accusations graves, Monsieur Napier. Si j’étais vous, je ferais plus attention, ou je serais contraint de vous poursuivre pour diffamation. N’oubliez pas que Monsieur Gordon est l’un de mes clients, et que, en tant que son Avocat, je suis tout à fait diligenté à porter plainte en son nom.
 -  Allez vous faire foutre, Maître Pennyworth. Et dites bien à vos clients que, si jamais ils menacent encore la vie de ma femme ou de ma fille, je…
 -  Tu ne leur feras rien du tout, chéri. »

Le ton d’Harleen était ferme, tandis qu’elle dévisageait Alfred Pennyworth.

« Parlez encore une fois de ma fille, sale pervers, et je vous éclate la gueule ! »

Alfred fronça les sourcils.

« Je n’arrive pas à comprendre comment le Docteur Strange a pu vous réhabiliter tous les deux… N’oubliez pas votre loyer, Monsieur Napier ! Vous savez comme moi que Monsieur Wayne n’aime pas les retards, et je ne voudrais pas avoir à revenir dans votre misérable estaminet à nouveau. »

Puis l’homme partit. Napier serra les lèvres.

« Ça ne changera jamais… Gordon et Wayne tiennent cette ville entre leurs mains, et, avec l’aide de leur chauve-souris de malheur…
 -  Tout ce qui compte, c’est notre fille, Jack… Vous êtes d’accord, Harley ? »

23
Harley avait débarqué dans un décor des années 1930’s, digne de tous ces vieux films en noir et blanc, ces polars sombres. Telle une version féminine d’Humphrey Bogart, elle se lançait dans sa quête personnelle du Faucon Maltais, en l’occurrence une bunny girl sauvage. Ses pas la guidèrent vers un bar qui longeait une belle avenue où de grosses voitures cylindrées circulaient, un tramway circulant au milieu. À l’intérieur, Harley ne tarda pas à entendre, depuis une estrade, un homme en smoking imiter Frank Sinatra en chantant Somewhere Beyond The Sea. Des gens aux cheveux gominés en smoking fumaient tranquillement d’épais cigares, tout en partant de l’actualité brûlante de Noir York.

« Gordon soutient ce cinglé d’encapé...
 -  Cette ville est foutue, Édouard !
 -  Ouais, tu parles... Quand tu vois ce que la chauve-souris a fait à Dent... »

Des bribes de conversation volées ici et là, tandis qu’Harley se dirigeait vers le bar, où un homme assez costaud, aux épaules carrées, et dans un grand smoking blanc, était en train de servir des verres aux clients. Les femmes avaient d’élégantes robes à paillette brillante, avec des foulards précieux. Harley jurait dans ce décor, mais elle devait bien reconnaître cet homme, si elle se souvenait de ses années à Gotham City.

« Qu’est-ce qu’on peut faire pour vous, ma jolie dame ? » demanda le barman.

Harley expliqua donc qu’elle cherchait une bunny girl, et l’homme hocha la tête.

« Oh... Elle ? Ben, vous n’avez qu’à attendre, elle se produit sur scène après Sinatra. C’est la recrue de choix du patron, si vous voulez tout savoir ! »

Quelle chance ! Mais les choses allaient-elles être aussi simples ? Après tout, il ne fallait pas oublier qu’Harley était à Noir City. Et, tandis que le chanteur continuait à lancer sa panoplie de Sinatra, Harley n’allait pas tarder à rencontrer le patron. Devant elle, un couple approcha en effet. Un homme, très élégant, accompagné d’une belle blonde aux cheveux courts, portant des lunettes modernes, des gants blancs, tenant l’homme par la main, et arborant une magnifique robe rouge avec des carreaux.

La femme croisa le regard d’Harley pendant quelques secondes.

« Oh... Ça alors !
 -  Hm ? »

L’homme regarda alors Harley à son tour, puis cligna des yeux, avant de sourire.

« Eh bien ça alors... Tu m’as caché que tu avais une sœur jumelle, chérie...
 -  J’ignorais que j’en avais une... Jusqu’à présent, du moins. »

La femme lui sourit, et se rapprocha d’Harley, avant de lui tendre la main.

« Coucou, trésor ! Je suis Harleen Quinzel... La fameuse Harley Quinn !
 -  Et moi... Jack Napier ! Mais je suis plus connu par le nom de scène et les sketchs que je faisais avec ma belle assistante, et maintenant porteuse de mon enfant... »

Napier fit un ravissant sourire à Harley, tout en posant sa main contre le dos d’Harleen.

« ...Le Joker. »

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Les bas fonds / Re : Lapines câlines. [pv]
« le: lundi 02 octobre 2017, 01:19:41 »
Avec White Rabbit, quand on jouait avec elle, on plongeait généralement dans un univers délirant, façonné à partir des envies de la magicienne, mais aussi à partir de ceux de la personne lui servant d’amusement. Pour elle, c’était des scènes exquises, totalement absurdes. Pour comprendre sa fascination pour ce genre de scènes, il fallait se replonger dans le passé tumultueux de la Lapine, qui avait été enfermée pendant des siècles dans sa tombe, et avait dû, pour survivre, laisser libre part à son imagination, s’évadant en imaginant des aventures farfelues, en se concevant vivre sous un monde meilleur. Une existence heureuse et joyeuse, jusqu’à ce que, enfin, on ne la libère de son sarcophage. Et, maintenant, la plus grande passion de White Rabbit, outre le sexe, était de trouver des amis pour jouer avec. Ce soir, c’était tombé sur Anouk, et, ensemble, elles avaient généré un superbe parc d’attractions !

Rapidement, Anouk se mit à rebondir d’avant en arrière, suivant les mouvements des autres, mais gagna brillamment la redoutable course de sacs. Ce n’était toutefois là que le début des épreuves champêtres de la Rabbit’s Forest, car elle dut ensuite participer à une redoutable chasse aux carottes, consistant à trouver les carottes disséminées dans une partie de la forêt. Celui qui en trouvait le plus remportait bien évidemment la partie, et, si certaines carottes étaient suspendues en hauteur, dans les arbres, d’autres étaient enfouis dans des terriers. Une redoutable compétition ! Et, tandis qu’Anouk recherchait des carottes, elle s’approcha d’une grande grotte sombre. Une carotte se trouvait à l’intérieur, car, à l’entrée de la grotte, un grand panneau lumineux flashant en signalait la présence.

Anouk s’infiltra donc dedans, puisqu’elle n’avait nulle part ailleurs où aller ! Elle s’aventura donc dans un endroit sombre, avec des stalactites pendant du plafond, menaçant de s’écrouler à chaque fois. Et, alors qu’elle avançait, une subtile odeur ne tarda pas à agresser ses narines, odeur très sensuelle portée par des émanations de vapeur rosâtres. Anouk s’avança encore, jusqu’à voir un tapis rouge sur le sol, ainsi que des marches d’escalier, qui la conduisirent ensuite... À une caverne souterraine, avec un grand lit au centre, éclairé par des cristaux phosphorescents, des bougies... Un lit rouge en forme de cœur, avec une femme lascivement couchée dessus.

Et quelle femme ! Il s’agissait, ni plus, ni moins, que de White Rabbit ! La Lapine au cœur de ce monde fictif était bien là, et releva la tête vers elle, en lui souriant tendrement.

« J’ai décidé que je m’ennuyais de toi, Anouk... Alors... Me voilà ! Tu es une sacrée copine, tu sais, j’adore beaucoup jouer avec toi ! »

C’est vrai, c’était effectivement très plaisant !

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Centre-ville de Seikusu / Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
« le: vendredi 22 septembre 2017, 22:15:49 »
Pamela Rabbit avait une voix terrible, et déclencha, chez les gens venus la voir, une série de sifflets et d’approbations. Tout autour d’elle, une lueur verte s’échappait du sol, comme une sorte de délicieuse fumée penchant sur le rose grâce à de subtils projecteurs encastrés autour d’elle. Tout en chantant, Pamela se mit peu à peu à descendre, croisant quelques lapins.

« You're sittin' down wondering what it's all about.
If you ain't got no money they will, put you out.
»

Cette ambiance de jazz avait de quoi rappeler à Harley le passé, quand, en compagnie du Joker, elle se rendait dans des bars enfumés et des cabarets afin de discuter avec des mafieux, à une époque où Le Joker était alors un modeste inconnu commençant peu à peu à se faire une réputation. Pamela marchait lentement, le long des tables entourant l’auditoire, attirant encore des sifflets, surtout quand elle n’hésita pas à caresser les têtes de plusieurs lapins, ses doigts gantés de vert brillant glissant entre les oreilles des lapins, serrant les poils... Puis elle les relâchait, et continuait à marcher, d’un rythme calme et appuyé, véritable diva marquant par sa présence et sa posture l’assemblée.

« Now if you had prepared 20 years ago,
You wouldn't be a wandering now from door to door.
Why don't you do right,
Like some other men do ?
»

Une voix irrésistible, qui ricochait dans toute l’assemblée, et qui amena, petit à petit, Pamela Rabbit à se rapprocher de la jeune Harley. Et, tandis qu’elle se rapprochait, depuis sa robe, quelques tentacules verts jaillirent, et se glissèrent sous la table, venant caresser les belles cuisses d’Harley, s’enroulant autour de ses jambes, avant de remonter contre sa combinaison. Les tentacules écartèrent ensuite ses jambes, et les bouts se glissèrent dessous, caressant sa peau nue. Visiblement, même dans ce monde onirique, les désirs d’Harley influaient ce dernier, et notamment le désir terrible et irrésistible qu’elle ressentait envers Pamela...

...Ce qui expliquait sans doute pourquoi Ivy était, ici, une diva.

« Get out of here,
Get me some money too.
»

Pamela termina ainsi, en se rapprochant encore d’Harley, et en s’asseyant sur la table, face à elle, penchant son corps vers le sien, laissant filer la dernière note de ce célèbre classique de musique :

« Like some men doooooooooooooooooooooooooooooo... »

Et, tout en laissant filer la note, elle se rapprocha d’elle, et l’embrassa alors, puis les lumières s’éteignirent. Le baiser dura pendant le tonnerre d’applaudissements, puis Pamela se redressa ensuite... Et Harley sortit alors une photo de son bustier, ce qui fit sourire Pamela.

« C’est tout toi, Harley... Je ne te vois pas pendant une éternité, et tu me parles d’une autre femme ? Ce n’est pas comme que ça marche, trésor... »

Les tentacules, qui s’étaient écartés, s’enfoncèrent alors à nouveau, glissant dans l’intimité de la femme... Et, même si ce monde était un rêve, les sensations ressenties étaient, elles, bien réelles. Pamela se pencha encore vers elle, et l’embrassa à nouveau, posant chacune de ses mains sur ses joues, et prolongea volontiers le baiser, avant de lui sourire encore.

« Mais je sais où elle est... Ta copine a volé un gros sac de diamants à la pègre, et elle s’est réfugiée ailleurs... J’aimerais bien profiter de toi, ma belle croupière, mais... »

Ivy sourit encore, et l’embrassa une nouvelle fois, puis les tentacules se retirèrent ensuite. Pamela lui fit signe de la suivre, la tenant par la main, et elles filèrent par une porte latérale, traversant un couloir, qui les conduisit jusqu’à une porte au fond du couloir.

« Voilà... Par là, tu peux y aller, ma chérie... Mais, si tu veux, on peut passer un peu de temps ensemble... Avant que tu ne passes aux choses sérieuses ? »

Pamela se frotta encore contre Harley, la coinçant doucement contre le mur, et l’embrassa à nouveau.

De l’autre côté de la porte, il y avait un tout nouveau monde qui attendait Harley : Noir York City... Mais, avant de s’y rendre, peut-être voudrait-elle déjà profiter d’Ivy ?

26
Les bas fonds / Re : Lapines câlines. [pv]
« le: lundi 18 septembre 2017, 00:54:32 »
Anouk choisit donc, dans ce parc d’attractions improbable, le Rabbit’s Forest. Une zone du parc correspondant à, comme son nom l’indiquait, une forêt. Une belle forêt qui ne demandait qu’à être explorée.

« Okay ! Allons-y, alors ! »
 
Oliveira se mit en marche, et le duo fila sur la gauche, s’avançant sur un sentier. Il y avait beaucoup de monde dans ce parc, qui était une véritable explosion de couleurs et de lumière. Depuis le Rabbit’s Lair, une sorte de grand palais digne des contes de fées, de multiples feux d’artifice décollaient dans le ciel. Anouk ne s’était évidemment pas trompée en soupçonnant que White Rabbit se trouverait là-dedans, mais rejoindre le repaire de la Lapine ne serait pas aussi facile que ça. En chemin, le duo passa à travers un petit village abritant divers boutiques en tout genre, proposant des articles liés à l’univers des lapins et des bunnies : peluches, carottes, costumes de lapin... Y compris une boutique sexuelle proposant des godes en forme de carotte géante.

Pas le temps de s’attarder, car le duo arriva près d’un pont en bois surplombant une rivière, avec l’entrée de la forêt.

« C’est ici ! Il y a plusieurs attractions là-dedans, alors... Si tu veux retrouver la Cheftaine, tu dois retrouver des reliques sacrées pour rejoindre le Lair. »

Après tout, c’est comme ça que ça marchait dans les jeux vidéos : on récupérait divers objets qui ne servaient à rien, et, quand on les avait, le niveau menant à la fin s’ouvrait. Mais qu’est-ce qu’Anouk allait devoir faire pour récupérer la relique sacrée ? En l’occurrence, la Rabbit’s Forest abritait la « Carotte de Jouvence », une carotte dorée très précieuse.

« Pour l’obtenir, tu dois remplir tous les défis du Carrot’s Tournament. Il te suffit de suivre les flèches, et tu obtiendras ensuite la position de la Carotte de Jouvence ! »

Simple comme bonjour, non ? Du moins, en apparence... Oliveira, avant de partir, se rapprocha d’Anouk, et l’embrassa sur les lèvres, avant de préciser dans le creux de son oreille :

« Tu as intérêt à assurer, parce que la cheftaine a très envie que tu lui lèches le minou... »

Puis Oliveira lui fit un clin d’œil, et disparut ensuite. Il ne restait désormais plus à Anouk qu’à s’avancer pour rejoindre la première épreuve... Et à s’engager dans une série d’épreuves champêtres et burlesques ! De fait, la première épreuve était une course... Très particulière ! Les participants portaient en effet des sacs remontant jusqu’à leur torse, et devaient s’avancer en bondissant en avant. Pour gagner l’épreuve, il fallait donc réussir la course ! Et, comme on pouvait s’y attendre, celle-ci était supervisée par une bunny girl.

« Allez, allez, qui veut bondir ? N’ayez pas peur, il faut juste être agile ! Pour de vrais lapins, ça devrait être une partie de plaisir ! »

Autant dire qu’Anouk allait devoir être à la hauteur de ses oreilles de lapine authentique !

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Le « Casino-Carotte » était, comme on pouvait s’y attendre, un lieu rempli de lapins. Le casino s’organisait devant une immense statue en or représentant un lapin géant, et les bandits manchots du casino étaient plutôt des lapins manchots. On tirait sur la carotte pour faire défiler les chiffres, et on gagnait si on avait trois carottes d’affilée, ou trois lapines. Des bunnies girls partout, de toutes les couleurs, le casino étant surveillé par des bunnies en costume et lunettes noires, portant des oreilles de lapins, et un petit sigle en forme de carotte greffé sur la poitrine. Impossible de dire dans quel monde délirant Harley avait débarqué. Sa psyché laissait libre cours à son imagination débordante, ce qui avait provoqué ce monde psychédélique. La jeune femme s’avança vers le milieu du casino, et ordonna qu’on lui amène le Roi-Lapin, sous peine qu’elle détruise le casino. Elle demanda ensuite s’il y avait sur place une « belle rouquine accroc au bio », ce qui était une curieuse de manière de professer des menaces.

Un sifflement se fit alors entendre venant du plafond, et une plateforme circulaire se mit à descendre, émettant des lueurs et des bips sifflants, comme dans un film de science-fiction des années 1970’s. Elle atterrit au milieu du casino dans un sifflement de fumée, et une silhouette en émergea lentement. Elle s’avança lentement, ses petites mains serrées dans son dos, et releva la tête avec Harley, puis leva une patte.

« Yo. »

La pièce fut alors plongée dans l’obscurité, et des projecteurs apparurent de nulle part pour éclairer précisément le Roi-Lapin, ainsi qu’un autre qui engloba Harley dans un halo de lumière… Puis un micro apparut dans la main du Roi-Lapin, qui se racla la gorge, et se mit soudain à faire des mouvements de danse, en se lançant dans un rap improvisé au talent discutable :

« J’suis le Roi-Lapin / Ouais-ouais, le Roi-Lapin ! / Tsoum-tsoum ! / Là où j’passe, les méchants trépassent ! Bodoum-bodoum ! / Parce que j’ai du sex-appeal / Tsouin-tsouin ! / Et que ma carotte est chargée d’engrais ! / Boom-boom ! / ROI-LAPIN ! »

Il se tut brusquement en faisant la pose, et un tonnerre d’applaudissements retentit alors dans le casino.

« C’était magnifique, Roi-Lapin !
 -  Un flow plein d’émotions, Boss.
 -  Vous m’en avez secoué une, Boss. »

Le Roi-Lapin hocha la tête, prenant un air grave, puis se rapprocha d’Harley.

« Milady, je suis honoré de vous recevoir en mon humble royaume. »

Le Roi-Lapin attrapa délicatement la main d’Harley, et fit un baiser dessus.

« Vous arrivez à point nommé, la représentation va commencer. Veuillez me suivre, Milady, vous êtes mon invitée d’honneur. »

Le duo marcha vers une porte, qui les conduisit alors dans une sorte de salle de cabaret, avec un restaurant devant. La scène était surréaliste, mais était en grande partie due à Harley, et à sa volonté de voir Pamela dans ce monde délirant. Le Roi-Lapin la laissa s’asseoir à une chaise, et, très rapidement, la représentation commença. Les lumières s’éteignirent encore, et une poudre rose commença alors à sortir de l’espace entre les rideaux rouges. Étant au premier rang, Harley en fut naturellement la première impactée, et dut certainement reconnaître cette odeur, végétale et sensuelle, si typique de…

« You had plenty money in 1922… »

Une voix profonde et sensuelle se fit entendre, et des hurlements de joie et des sifflements se firent entendre quand une longue jambe fuselée apparut entre les rideaux, accompagnés par des morceaux de trompette, un piano discret, sur un air de jazz. Au milieu de la fumée rose et aphrodisiaque, une femme s’approcha alors, dans une étincelante robe verte à paillette.

« You let other women make a fool of you.
Why don't you do right,
Like some other men do ?
»

Sous les yeux d’Harley, son rêve venait d’être exécuté : Pamela Rabbit venait d’arriver, chantant d’une voix sensuelle et lourde le fameux Why Don’t You Do Right ? de Joe McCoy, popularisé par Peggy Lee, et immortalisé par le Septième Art en 1988…

…Et tout ça sous les yeux d’Harley !

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Centre-ville de Seikusu / Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
« le: mercredi 26 juillet 2017, 07:29:03 »
De la ville ultra-sécurisée et ultra-stricte, Harley se retrouva dans une ville très étrange... Où les immeubles étaient des fruits géants. La rue était recouverte d’une végétation touffue avec des biches qui passaient paisiblement, et quantité de lapins... Ainsi que, surtout, une légion de White Rabbit. Il n’y avait tout simplement que ça, comme une infinité de clones. Difficile de dire ce qui devait débloquer dans l’esprit farfelu d’Harley pour concevoir une telle scène. Mais, en tout cas, un attroupement de White Rabbits ne tarda pas à se former autour d’elle, tandis qu’elle essayait de leur demander qui était la vraie elle.

« La vraie nous ?
 -  Mais c’est moi !
 -  Non, c’est moi !
 -  Moi, je suis la vraie, parce que je pense... Donc, c’est que je suis ! »

Très rapidement, une cacophonie sans nom se forma, pendant qu’Harley se retrouvait avec une étonnante tenue de bunny girls. Au moins, l’une des conséquences de ce voyage psychédélique, c’était qu’elle se réveillerait en ayant quantité d’idées de tenues en tête. Elle était donc entourée par toutes ces femmes, et, visiblement désespérée, vint à leur proposer des carottes.

« Carottes !
 -  Des carottes ! Des carottes !
 -  On veut des carottes ! Plein de carottes !
 -  Carottes ! Carottes !! »

Visiblement, la conversation avait bien du mal à se faire avec toutes ces bunnies girls survoltées., et qui semblaient relativement peu intelligentes. Et, tandis qu’elles parlaient entre elles, Harley put les entendre évoquer un endroit spécial, où on gagnait des carottes : le « Casino-Carotte ». En tout cas, elle n’obtiendrait rien de plus, car toutes ces filles se considéraient chacune comme vraies. Mais, si Harley voulait des carottes, ou même des réponses, il fallait se rendre au Casino-Carotte.

Ce dernier se trouvait au bout du boulevard. C’était un bâtiment en forme de carotte géante plantée dans le sol, avec un perron à l’entrée, et un panneau lumineux au-dessus de la porte, où il était, justement, écrit : « CASINO-CAROTTE ». À l’intérieur, il y avait un grand casino, administré par un personnage singulier : le Roi-Lapin. S’il y avait un homme capable de savoir où se trouvait White Rabbit, c’était bien lui, mais encore fallait-il se faire suffisamment remarquer au sein du casino pour obtenir une audience avec lui...

29
Vu d’en haut, la ville était magnifique. Mais, tout en croquant sa pomme, ce fut les sons du bas qui attirèrent finalement l’attention de la Lapine :

« ...Insulte à un officier dans l’exercice de ses fonctions...
 -  ...Résistance à la force publique...
 -  ...Outrages multiples envers des agents dépositaires de la force publique... »

Lentement, les robots-policiers égrenaient les multiples infractions qu’Harley venait de commettre... Puis la femme répondit à tout cela avec son approche la plus simple au monde : un bon gros coup de maillet. Le premier coup frappa l’un des policiers en pleine tête, et l’envoya voltiger au sol, arrachant sa tête. L’autre, surpris, se reçut également un coup de maillet, et s’envola à travers la devanture d’un magasin, faisant hurler les badauds. Bien remontée, Harley s’attaqua alors à une voiture, et commença à semer le chaos, en riant comme une petite folle, défiant les lois de la gravité et de la logique avec « Marty », son maillet. Mais elle n’était plus dans le monde réel, elle flottait dans son propre univers, et son esprit lui offrait des moyens de défense contre ce qui apparaissait comme étant, à ses yeux, l’Enfer absolu.

Mais était-ce vraiment l’Enfer absolu ? Que voyait Harley, si ce n’est un monde devenu fou à force d’être raisonnable ? Mine de rien, on pouvait dresser toute une réflexion à partir de ce monde onirique, fantasme difforme du monde réel, écrasé par les normes, les règles, des conventions strictes. N’était-ce pas là la plus belle incarnation de la folie ? Qu’est-ce que la folie, si ce n’est l’aliénation ? Et qu’est-ce que l’aliénation, si ce n’est la déshumanisation ? Harley se battait au milieu de ce chaos, et, bien moins que folle, elle lançait surtout de la joie.

Elle arracha une bouche d’incendie, et répandit un liquide rose qui, en éclatant contre les murs, se révéla multicolore. Petit à petit, une véritable horde de véhicules de police et de fourgons approcha, soutenus par des drones. Harley continuait à les affronter avec son maillet, tournoyant sur place, virevoltant comme une tornade, et bondit vers une voiture, la frappant avec son maillet, l’envoyant s’envoler dans les airs, où elle heurta un hélicoptère, provoquant une épaisse explosion.

Cependant, un char se rapprocha, et tira sur Harley, provoquant une explosion qui envoya la jeune femme voler dans le décor. Elle roula par terre, et dévala les marches d’une station de métro, pour atterrir devant une paire de bottes blanches. Un délicieux parfum sensuel monta à ses narines, et, avant qu’elle ne puisse se relever, une femme se posa à califourchon sur elle, croquant dans sa pomme d’amour.

« Ton esprit fourmille d’imagination, Harley, c’est très impressionnant ! Ton Wonderland est sans fin, et je n’aurais jamais cru que ta représentation d’un des pires mondes possibles puisse être... Ça. »

White Rabbit lui sourit, et posa un doigt sur son nez, avant de croquer encore dans sa pomme, tout contre le visage de la femme.

« Je m’amuse vraiment beaucoup avec toi, tu sais ! »

La Lapine lui sourit encore, puis se releva.

« N’abuse pas trop de tes pouvoirs, Boucles-d’Or, ce monde n’est pas logique. »

White Rabbit lui souffla un baiser, et posa brièvement ses doigts sur les lèvres d’Harley, avant de se mettre à courir.

30
Il n’y avait aucune cohérence dans le monde des songes. Et c’était bien dans cet univers-là qu’Harley se trouvait, dans son Wonderland personnel. Un monde de l’absurde, conçu par White Rabbit. La Lapine continuait à croquer sa pomme d’amour, tout en voyant Harley frapper avec son maillet. Terrible arme, car chaque coup envoyait valdinguer les épais vaisseaux-mères extraterrestres. Elle les repoussait avec une efficacité terrifiante, tandis que, au sol, des tentacules verts remontaient le long des rues, dégommant les robots et les fantassins, donnant lieu à une bataille assez improbable, et particulièrement explosive. Depuis son toit, White Rabbit était assise sur une sorte de tige métallique suspendue dans le vide, tenant par miracle malgré les fortes bourrasques de vent, les jambes croisées.

Harley continuait à dégommer les vaisseaux géants, jusqu’à atteindre le vaisseau central, abritant en son sein une énorme sphère de commande, et disposant de plusieurs couches protectrices pour le protéger. Une ribambelle de tourelles, de drones, et de batteries de défense se mirent en position, crachant une salve de missiles, de lasers, et de tirs en tout genre. La bataille devenait encore plus intense, lorsqu’elle rejoignit la sphère centrale. Cette dernière se mit alors à vibrer, et envoya une puissante décharge électromagnétique, qui agit comme une bombe IEM, coupant le courant à la ronde. Autour de la sphère, un épais disque noir se forma, se développa, se mettant à grossir, et des tentacules métalliques en jaillirent, ainsi que des tirs lasers, se ciblant sur Harley. La sphère, quant à elle, continuait à tournoyer sur place, et le disque continua à grossir. Les tentacules se multiplièrent, lorsque la sphère argentée se mit à vibrer, tout comme le disque.

Harley fut alors inexorablement attirée par elle, et heurta violemment la surface de la sphère. La sphère s’était transformée en un puits gravitationnel, mais se fissurait progressivement autour d’Harley... Qui put alors voir derrière la sphère.

Elle aurait pu voir un centre de commandement rempli de petits êtres gris, mais, au lieu de ça, il y avait... Une ville ! Des immeubles lui faisaient face, et elle en voyait les toits. Impossible de déterminer à quelle ville ils appartenaient, mais c’était une ville qui lui faisait face... Le disque s’illumina alors, et s’envola, surplombant la ville. Au lieu de tirer des missiles, il se mit à balancer une flambée de feux d’artifices, tandis que d’épaisses lettres se mirent à clignoter sur son flanc, indiquant son nom.

« Bienvenue à bord du S.S ARKHAM, Harley, ou encore appelé... »

L’OVNI de l’Irrationnel ! Harley put voir que la femme qui lui parlait n’était autre que White Rabbit. Elle avait grimpé à bord du disque depuis le toit de son immeuble, quand l’immense appareil était passé au-dessus de sa tête. Elle avala la dernière portion de sa pomme, et observa le verre qui se fissurait encore.

White Rabbit se pencha vers elle pour lui murmurer quelques mots dans le creux de l’oreille :

« Nous ne sommes pas encore au fond du terrier, Harley... »

Puis elle l’embrassa sur la tête, et posa son doigt sur le verre... Qui explosa. Harley se mit alors à tomber, et fila au milieu des immeubles de la ville, disparaissant à l’intérieur de l’OVNI. Elle tomba comme une pierre, en agitant des bras, et atterrit au milieu de la rue. Là où elle aurait dû se fracasser en mille morceaux sur le sol, elle avait juste un peu mal aux fesses. Elle avait en revanche changé de tenue dans la foulée, délaissant l’uniforme de Super Harley pour une tenue nettement plus sensuelle.

La ville était d’un blanc immaculé, et, alors qu’elle reprenait ses esprits, une voiture pila devant elle, et klaxonna furieusement.

« Dégage, connasse ! »

Harley avait débarqué dans un monde extrêmement conformiste. Tous les murs étaient blancs, immaculés, il n’y avait pas une seule voix qui montait, mis à part le son claudiquant des milliers de bruits de pas de gens en costume, attaché-case à la main, qui allaient au travail. Tous similaires, ressemblant à une armée de moutons.

En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, Harley vit d’étranges policiers métalliques, massifs, approcher.

« Violation de l’article R963-2-4 quincies du Code pénal de la voirie, vous encourez une amende de 1 000 dollars pour présence non autorisée sur la chaussée.
 -  Violation de l’article L963-54-23-12-2-B du Code pénal de l’apparence, vous encourez une peine d’emprisonnement de six mois avec mandat de dépôt pour exhibitionnisme. »

Ils se rapprochèrent alors d’elle pour la menotter...

Fort heureusement, Harley avait toujours son maillet, un beau maillet noir avec des bords rouges !

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