Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Mélinda Warren

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Les alentours de la ville / Peluche de Troie [Alexis Midnight]
« le: dimanche 11 août 2013, 21:38:50 »
De l’extérieur de la pièce, on ne pouvait rien entendre. Les murs étaient solides, et la porte bien fermée. Impossible d’entendre quoi que ce soit, ce qui ne les empêchait toutefois pas de se blottir contre la porte, et de porter une oreille attentive. La curiosité était un comportement bien naturel, qui n’était nullement réprimé au manoir de Mélinda. Quand on vivait dans une grande maison composée essentiellement de filles, la curiosité était quelque chose de normale. Ainsi, les charmantes dames de Mélinda, quand elles se rapprochaient de la porte close, ne pouvaient s’empêcher de s’y attarder, afin d’essayer, sans succès, de percevoir ce qui se passait à l’intérieur. Leurs curieuses oreilles ne pouvaient dépasser cette lourde porte, et elles ne pouvaient entendre les délicieux craquements du grand lit de la chambre de Mélinda. Elles ne pouvaient pas voir le dos nu et légèrement creusé de leur Maîtresse au fur et à mesure qu’elle s’arquait, ni voir les mains fermes et solides de sa belle acquisition se poser sur ses hanches, et, surtout, elles ne pouvaient pas entendre les longs gémissements que la vampire poussait, entrecoupés par des petits cris de plaisir.

Indiscutablement, la vampire se faisait plaisir. On pouvait même dire, sans se tromper, qu’elle prenait son pied. Ce qu’elle ressentait était plutôt intense, en réalité. Elle ne couchait pas avec n’importe qui, et l’homme se trouvant sous elle n’était pas un humain. C’était un démon. Bien bâti, et assez endurant. Et il était son esclave. Et elle l’avait chèrement mérité. Il était le frère d’une baronne démoniaque, un démon de haute lignée devenu son esclave. Assurément, peu d’esclavagistes pouvaient se targuer d’avoir entre leurs mains une proie d’aussi belle valeur, et on pouvait le comprendre. Pour l’obtenir, elle s’était retrouvée impliquée dans une bataille démoniaque pour la succession d’une puissante baronnie infernale, Roc Noir. Elle avait rejoint, bon gré mal gré, les forces de Caprice, aboutissant à une espèce d’alliance qui ne reposait sur pas grand-chose, mais dont l’un des enjeux était qu’Alexis reste auprès de Mélinda, en tant qu’esclave. Le brave Alexis n’y avait pas vraiment eu son mot à dire, mais, entre la perspective d’être la risée des démons de Roc Noir, et celle d’être l’esclave sexuel d’une vampire nymphomane, il n’y avait pas à hésiter. Du point de vue de Mélinda, Alexis avait fait le bon choix.

« Haaannn !! HAAAANNNNN !!! »

Mélinda soupirait son bonheur de vive voix, continuant à onduler sur l’homme. Ils faisaient l’amour depuis un certain temps, maintenant, étant après tout plus résistants que des humains lambdas. Elle posa ses griffes sur le torse tendre et musclé de l’homme, avant de se pencher, le visage en sueur, quelques mèches de cheveux rebelles caressant ses yeux, pour l’embrasser sur les lèvres. Sa langue fila dans sa bouche, et elle caressa son torse avec ses doigts, jouant dessus, amoureusement, tout en continuant à danser sur son corps. Il était vraiment bien bâti. Mélinda savourait ce moment avec un plaisir vif.

« Hummm... Haaaa... C’est si bon, haaaaaannnn !! »



Naoko pestait contre elle-même, car elle était en retard. Et elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même. La studieuse élève avait encore passé trop de temps à la bibliothèque, à se plonger dans les livres d’Histoire. Elle s’était plongée avec un plaisir non dissimulé dans l’Histoire tumultueuse du Moyen-Âge européen. Tout féru d’Histoire, selon elle, se devait de connaître la riche histoire du continent européen, afin de mieux comprendre comment, à l’apogée de sa puissance, l’Europe avait pu imposer une domination mondiale. Elle avait toutefois tellement lu qu’elle était restée jusqu’à l’heure de fermeture de la bibliothèque. Kishiwa-san, l’une des responsables de la bibliothèque, avait indiqué à Naoko qu’elle ne pouvait pas dormir ici. Rougissant bêtement, Naoko était partie rapidement, mais, avant de quitter le lycée, elle devait tout de même récupérer ses affaires dans son casier.

De manière générale, Naoko n’aimait pas traîner dans le lycée après les horaires d’ouverture. Il y avait tellement de légendes circulant sur ce lycée qu’il était tout simplement suicidaire d’y aller, surtout quand on était, comme elle, légèrement superstitieuse : des plantes-violeuses, des esclaves sexuels, sans compter les démons qui jaillissaient dans les couloirs de la nuit, tuant les jeunes femmes si elles ne leur offraient pas leur virginité. Il était curieux de voir comment toutes les histoires surnaturelles, dans un lycée, gravitaient autour du sexe.  Naoko s’avançait rapidement, nerveuse, jetant des œillades à droite comme à gauche, et finit par rejoindre son casier. Il ne faisait pas encore nuit, mais il était troublant de constater combien, quand on était seule, les couloirs du lycée Mishima pouvaient être oppressants.

Elle n’avait pas de vêtements différents dans son casier. Maîtresse Mélinda aimait la voir dans son uniforme scolaire, alors elle le conservait. Ainsi, elle gagnait du temps en s’habillant, et pouvait en profiter pour bouquiner un peu. Elle dévorait en ce moment un petit pavé de Tim Willocks, « Religion », décrivant la bataille légendaire survenue à Malte en l’an 1 561, opposant quelques centaines de chevaliers à des dizaines de milliers d’Ottomans, Malte étant défendue par un homme qui avait à ce point imprégné Malte que la capitale portait son nom, La Vallette. Il était hors-de-question qu’elle abandonne son livre dans son casier. Elle ouvrit donc ce dernier, prête à s’en emparer... Quand son regard fut happé par la vision troublante d’une peluche rouge ressemblant à un mignon petit lapin planté au beau milieu de ses affaires.

*Mais... Qu’est-ce que c’est que ce truc ?!*

Clignant des yeux sous la surprise, Naoko contempla cette curieuse peluche. Comment diable était-elle arrivée ici ? Naoko était plutôt intelligente, et une réponse logique se forma rapidement dans son esprit. L’une de ses camarades avait du le lui fournir. Maîtresse connaissait les numéros de tous les casiers, et les numérotait dans ses cahiers.

*C’est sûrement Clara, elle a du aller fureter dans le bureau de Maîtresse... Petite peste !*

Que faire de cette peluche ? Naoko la regarda. Elle était vraiment trop craquante ! C’était l’un des péchés mignons de Naoko : elle adorait les peluches, et avait une belle collection dans sa chambre, utilisant à bon escient l’argent de poche offert par sa Maîtresse pour dévaliser les boutiques. Clara allait lui payer ! Naoko rougit légèrement, puis attrapa la peluche par une oreille, avant de la tenir dans le creux d’un de ses bras, la tête de la peluche s’enfonçant entre ses seins. Elle allait faire demi-tour, quand elle sursauta.

*Mon livre !*

Elle le récupéra d’une traite, puis referma la porte.

Il était dorénavant temps de rentrer au manoir.

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Les alentours de la ville / Le commencement d'une nouvelle vie [Eden Miquim]
« le: vendredi 19 juillet 2013, 20:11:01 »
Lycée Mishima, bibliothèque

Anzu n’était pas une lycéenne comme les autres. Elle était originaire d’un endroit assez éloigné de Seikusu : un village agricole situé dans l’île d’Hokkaidō, le coin mort du Japon, peuplé d’arbres et d’agriculteurs. Elle s’était retrouvée à Seikusu presque par un heureux coup du sort. Ses parents savaient qu’Anzu était une élève brillante, qui aimait bien les études, notamment l’Histoire. Ils avaient donc décidé de lui offrir une bonne éducation, et, au Japon, l’éducation des enfants était quelque chose de très lourd. Les études secondaires étaient déterminantes, car elles conditionnaient les entrées dans les universités. Or, les universités japonaises étaient extrêmement élitistes, à l’image du Japon. Ceci avait conduit les parents d’Anzu à lui rechercher un meilleur établissement que ceux d’Hokkaidō, et elle s’était retrouvée à Mishima, les parents d’Anzu ayant de la famille là-bas, à savoir un oncle pêcheur qui insistait un peu trop sur le saké, ce qui l’amenait à raconter des histoires graveleuses faisant rougir les femmes.

Anzu n’avait jamais vraiment été une acharnée de travail, et avait été loin de souffrir du gakurekibyō, la maladie du travail et des diplômes. Elle était une péquenaude, concrètement. Chez elle, la réception télé était naze, la seule console de jeux, à laquelle jouait son père, était une Famicom, et elle ne connaissait du monde extérieur, urbain, que ce qu’elle en lisait à travers les mangas de la librairie du village où la famille se rendait pour acheter à manger. Elle était surtout venue en ville pour découvrir les joies de l’urbanisation et des grandes villes. Si elle était timide, elle avait rapidement su se décoincer, et elle le devait, à vrai dire, surtout à une personne. Une petite femme qu’on reconnaissait plutôt bien, en raison de sa grande beauté. Sa Maîtresse, une vampire qui vivait dans un grand manoir en lisière de la ville, dans les hauteurs friquées de Seikusu : Mélinda Warren.

Sans qu’Anzu ne comprenne vraiment le pourquoi du comment, elle avait été désignée par Mélinda, et était devenue son esclave... Et Mélinda n’avait pas vraiment eu de mal à la convaincre, en réalité. Anzu venait d’une région traditionaliste du Japon, agricole, un endroit où on respectait la tradition, et où les femmes étaient assignées à un rôle inférieur. Anzu avait vécu dans une logique de soumise, et, dans cette logique, il n’avait pas été trop difficile de la soumettre à Mélinda. Anzu était une fidèle esclave de Mélinda, et c’était dans cette optique qu’elle allait aujourd’hui aborder un jeune homme, plutôt timide et renfermé sur lui-même.

Eden Miquim était un mystérieux garçon se trouvant dans la même classe qu’Anzu. Il ne se liait pas avec les autres, restant dans sa bulle, et intéressait sa Maîtresse. Maîtresse avait donc chargé Anzu d’amener Eden au manoir, afin qu’elle s’occupe de lui, en estimant qu’Eden se sentirait plus rassuré si la demande venait d’Anzu. Et Anzu, à vrai dire, avait un argument tout trouvé.

Dans le cadre des cours, il fallait réaliser un exposé à plusieurs. Anzu s’était proposée pour travailler avec Eden, et, depuis plusieurs semaines, elle se rapprochait de lui. Rien de bien exceptionnel, rien qui ne puisse faire d’elle une allumeuse, mais elle savait comment les timides raisonnaient. Le simple fait qu’elle lui demande comment il allait, et lui offre quelques sourires, était entièrement suffisant pour le perturber, pour le faire rêver, et lui amener à se poser des questions. Elle le préparait, et comptait maintenant passer aux choses supérieures.

Elle rejoignait Eden près de la bibliothèque, mais sans vraiment avoir l’intention d’y rester. Elle lui avait donné rendez-vous par SMS. Encore une autre chose qui avait du lui faire plaisir, quand elle avait demandé à échanger leurs numéros... Pour les bienfaits de l’exposé, bien entendu !

« Ah ! s’exclama-t-elle en voyant Eden. Salut, Miquim-san prononça-t-elle, en lui faisant une légère révérence. Tu es prêt à aller travailler ? »

Elle lui faisait un sourire chaleureux, ce genre de sourires auxquels on ne pouvait pas résister. Anzu avait la réputation d’être une bosseuse, ce qui, partant de là, en faisait une élève sérieuse, sur laquelle on pouvait avoir confiance... Des éléments que sa Maîtresse avait su lui révéler, afin qu’elle en profite au mieux.

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Dictature d'Ashnard / Une proie particulière [Reisen U. Inaba]
« le: samedi 15 juin 2013, 14:17:41 »
La nuit était belle sur Ashnard. La capitale impériale, plantée au milieu d’un désert, était éclairée par de magnifiques étoiles qui brillaient haut et fort dans le ciel. En les observant bien, on pouvait voir les courbes de la galaxie, des espèces de nuages cosmiques, de poussières d’étoiles. C’était un spectacle magnifique, que bien des gens aimaient à observer. Certains allaient jusqu’à se perdre dans les dunes du désert, au risque de finir dévorés par les redoutables prédateurs hantant ces contrées hostiles, et qui sortaient la nuit pour chasser. La nuit, Ashnard était la cité des grands fauves. Ce n’était pas Nexus. Il n’y avait pas de ghettos interminables, de bas-fonds sinistres qui étaient de véritables zones de non-droit, où seule la loi du plus fort régnait, au milieu de quantité de trafics sinistres et sordides. La nuit, Ashnard comprenait beaucoup de patrouilles, mais, comme dans chaque grande ville, Ashnard avait aussi sa part de criminalité, de troquets, d’établissements sinistres, et de chasseurs nocturnes.

Ce soir, Mélinda faisait partie des chasseurs. Elle était une chasseresse, qui avait décidé d’aller en quête. Une esclave isolée, un fuyard, un fugitif... Elle voulait planter ses dents. La nuit était déjà bien avancée, car elle avait fait, chez elle, l’amour avec plusieurs femmes. Le sommeil la fuyant, elle avait décidé de s’attarder un peu dehors, de se lancer à la chasse, une activité qu’elle n’avait, malheureusement, pas souvent l’occasion de faire. Portant un débardeur en cuir noir avec une minijupe du même acabit, Mélinda se tenait sur le rebord d’un toit, sentant le vent remuer ses cheveux. La nuit, la capitale impériale était plutôt fraîche, comme dans n’importe quel désert. Quand le soleil se couchait, et cessait de réchauffer les dunes, le froid s’imposait, à vous glacer les os. Elle descendit du grand toit, et se posa sur un toit en contrebas.

La capitale impériale était une très belle ville. Elle n’était pas aussi grande que Nexus, mais s’étalait quand même sur quelques kilomètres. Elle était en forme sphérique, et présentait une architecture typiquement ashnardienne : structurée et organisée. La ville était dominée en son centre par l’énorme palais impérial, une imposante superstructure hérissée de tours, de murs énormes, et de cours. Elle était rejointe par une série d’énormes boulevards, chacun de ces boulevards partant des corps de garde permettant d’entrer dans la capitale impériale. Ces boulevards constituaient l’activité économique névralgique d’Ashnard, les bâtiments les plus luxueux se trouvant le long des boulevards. Le harem de Mélinda était ainsi sur l’un des boulevards. La ville se composait de nombreux bâtiments, de rues, de ruelles, d’échoppes, de miradors et de tours de guet, ainsi que de nombreuses patrouilles, qui remontaient essentiellement le long des boulevards.

Mélinda allait donc chasser dans les quartiers entre les boulevards. Elle avançait de toit en toit, prudente et discrète, cherchant des proies. Il était beaucoup plus simple d’en trouver à Nexus. Elle se dirigeait dans un quartier se composant de petites ruelles, d’escaliers silencieux, avec des bordels de faible catégorie. Personne n’osait dormir trop longtemps dans la rue, car le vagabondage était une infraction sévèrement réprimée à Ashnard. Un vagabond finissait en cellule, puis, soit était vendu comme esclave, soit, dans le pire des cas, devenait un soldat recruté de force dans les plus basses couches militaires de l’armée.

*Allez, allez, mes petits... Y aura-t-il une belle proie pour moi ce soir ?*

À cette idée, Mélinda caressa ses canines avec sa langue, en sentant un long frisson de plaisir la traverser. La proie finirait bien par arriver... Elle en était sûre. Elle s’imaginait déjà tomber sur une petite neko qui fouillait dans les poubelles d’Ashnard.

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Les alentours de la ville / Un signe de civilisation [Akiko Mizukaze]
« le: mardi 04 juin 2013, 13:31:38 »
Clara était, à Seikusu, une lycéenne de Mishima. Officiellement, en tout cas. Officieusement, elle était l’esclave à temps plein d’une petite vampire qui dirigeait à Ashnard un harem de luxe, et qui avait ouvert une sorte de maison de vacances au Japon, qu’elle utilisait pour obtenir des esclaves terriennes. Cette vampire s’appelait Mélinda Warren, et elle dirigeait un beau manoir, de style victorien, qui datait de l’ère Meiji, une période fondamentale pour le Japon, puisque c’était à cette période, allant de la seconde moitié du 19ème siècle au premier quart du 20ème siècle, que le Japon était entré dans l’ère moderne. D’un point de vue économique, des tendances capitalistes avaient commencé à émerger, donnant lieu à des crises économiques, qui débouchaient sur des crises sociales. Plusieurs grands propriétaires terriens avaient pu apprécier l’Occident, les richesses et le savoir-faire technologique qui en émanaient, au point de fabriquer des manoirs de style européens. À cette époque, l’Angleterre était la reine du monde, assurant la « Sea Supremacy ». Clara, grâce à Shii, une fille qui passait son temps à lire les bouquins, connaissait beaucoup de choses sur l’Histoire japonaise, et notamment sur l’Histoire du manoir de Mélinda. Elle ne l’avait pas construit telle quelle, mais l’avait racheté lors d’une vente aux enchères publiques. Les héritiers qui avaient hérité du manoir avaient été saisis de ce dernier par les créanciers de leurs parents, et elle avait été là au bon moment. Le manoir avait été très bien rénové.

Les terres de Mélinda comprenaient ainsi, outre le manoir, une zone forestière s’étalant un peu autour. Par mesure de sécurité, elle avait dressé une barrière le long de ses terres, avec des caméras de sécurité, des cristaux magiques, et des détecteurs de mouvement. L’idée n’était pas d’empêcher les filles de sortir, mais les étrangers d’entrer sans autorisation. Clara était toutefois sortie en-delà du périmètre du manoir, et s’avançait dans la forêt.

Elle était en compagnie d’une autre Terrienne, plus âgée qu’elle, puisqu’elle était une étudiante : Kioko. C’était une sorte de seconde Shii : une grosse tête, qui était à la fac’ de droit de Seikusu, en deuxième année, et qui avait rencontré Mélinda il y a plusieurs mois. Le changement chez Kioko avait été spectaculaire. Timide et coincée, elle se réfugiait dans ses livres, et Mélinda, après s’être plongée dans ses fesses, lui avait ouvert bien des choses. Si Shii restait toujours aussi nerveuse et timide, Kioko, elle, était une femme délurée, tout en restant très cultivée.

« Ici, décréta-t-elle, ce sera parfait... »

Elles étaient à l’ombre d’un arbre, et Clara sentit un frisson la parcourir. Elle commençait à connaître un peu Kioko, et savait que, parmi les désirs de cette dernière, faire l’amour en pleine nature en faisait partie. Ce n’était pas pire que les petites séances sexuelles que Mélinda se faisait dans le lycée, après tout. Le vent faisait légèrement remuer leurs cheveux, et Clara en profitait pour observer le cul de Kioko, qui était assez bien rendu, son jean étant très moulant. Quel beau spectacle ! Kioko avait un petit panier, et le posa sur le sol, en sortant une nappe, comme pour le pique-nique.

« C’est comme ça que j’aurais aimé perdre ma virginité, avec un beau prince charmant qui m’aurait culbuté alors que nous prenions un pique-nique, le vent dans les cheveux... Au lieu de ça, je l’ai perdu dans une chambre, avec une femme agressive et autoritaire... »

Elle déplia la nappe, tout en défaisant quelques boutons de son jean, avant de se retourner, s’allongeant sur le dos, son jean glissant à hauteur de ses cuisses, révélant une belle culotte rouge, alors qu’elle souriait malicieusement à l’attention de Clara.

« Mais il n’est jamais trop tard pour rattraper le temps perdu, après tout... »

Clara sourit. Elle ne pouvait être plus d’accord.

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Salles de cours et bibliothèque / Le cours rêvé [Xenophen Smith]
« le: lundi 20 mai 2013, 11:04:44 »
« Je n’ai pas été trop longue ? J’en ai profité pour vous ramener un peu de café... »

Poliment, les élèves, essentiellement des mâles, remercièrent Sochiya-senseï, qui tenait entre ses bras un plateau comprenant beaucoup de gobelets en plastique avec du café chaud. C’était une salle de cours comme il en existait tant, et le cours s’étalait sur deux heures. Deux longues heures, où les élèves suaient sous la chaleur forte de l’après-midi. Un beau ciel bleu irradiait dehors, et Mélinda pouvait voir que certaines personnes suaient sous leurs uniformes scolaires. Elle était assise dans un coin de la pièce, et, si elle assistait à ce cours, c’était pour une raison bien précise : satisfaire le fantasme que sa chère esclave, qui se faisait passer (et était, d’ailleurs) pour une prof’ du lycée Mishima. Kikuno caressait depuis quelques semaines un rêve, celui de transformer une salle de cours en orgie, et avait trouvé un procédé pour le faire. Un procédé assez simple. Le Jeudi après-midi, elle assurait un cours de deux heures, et elle avait donc fait, pendant la pause, du café pour tout le monde... En mettant dans les bols une substance aphrodisiaque. Avec la chaleur environnante, le cocktail permettrait de faire tomber toutes les inhibitions de ses jeunes élèves.

N’ayant pas envie de rater ça, Mélinda assistait donc au cours. Elle se tenait dans un coin, silencieuse, tandis que Kikuno distribuait le café.

« Et tout le monde en boit ! » lâcha-t-elle.

Mélinda lui offrit un petit sourire quand Kikuno passa devant elle. La senseï retourna ensuite devant son bureau, et but son café, tandis que les élèves obtempérèrent. L’aphrodisiaque n’agirait pas tout de suite, mais les décoincerait au bout de quelques minutes. Mélinda connaissait bien cette substance, car il lui arrivait de l’utiliser durant certaines soirées particulières. Kikuno se mit contre le rebord du bureau, croisant les bras, puis tapa dans ses mains.

« Bon ! Nous allons commencer cette seconde heure par un petit exercice de rédaction. »

C’était un cours d’anglais. Les élèves, dont le sang commençait à faire de curieux bonds, obtempérèrent, perturbés, reprenant du café, lui trouvant un goût curieusement appétissant.

« Vous avez cinq minutes pour faire une petite rédaction sur une envie particulièrement forte que vous avez en ce moment » ordonna l’intéressée.

81
Dictature d'Ashnard / Célébration romaine [Sevelian Night]
« le: vendredi 10 mai 2013, 11:30:51 »
Planté le long de l’un des boulevards ashnardiens, le harem de Mélinda Warren était un délicieux bâtiment, un petit immeuble de plusieurs étages, avec du lierre le long des façades, des fenêtres avec des grilles, et une petite cour à l’entrée, avec une fontaine, et une autre à l’arrière, plus grande, privée. On entrait dans le harem par la porte principale, et il y avait de nombreux chariots postés à l’entrée. Des hommes et des femmes en sortaient, parlant entre eux, sur un ton amusé, filant à côté de gardes postés à l’entrée dans des uniformes militaires antiques. Une soirée à thème était organisée dans le harem, qui avait toutes les chances de finir en orgie, si on tenait compte du fait que les gardes et les serviteurs étaient tous les esclaves de Mélinda, soit des prostitués, et que la plupart des boissons comprenaient des doses d’aphrodisiaques, afin de libérer les passions des invités.

La soirée à thème avait été organisée sur la demande d’un client, il y a quelques jours. Parmi toutes les activités que le harem proposait, il y avait la possibilité, moyennant une certaine somme, de réaliser une sorte de fête privée, en choisissant le thème. Le client en question avait sollicité cette fête. Un individu curieux, Sevelian Night, qui n’était pas humain. Mélinda l’avait senti à travers les ondulations particulières de son sang. Un sang... Particulièrement noble. D’une qualité particulièrement rare, en réalité. Non content d’être appétissant physiquement, Night semblait aussi avoir un sang merveilleux... Pour Mélinda, c’était la meilleure forme de séduction qui soit. Mais, pour autant, elle avait précisé que le désir de Night nécessiterait un certain investissement financier de sa part. Ce dernier avait accepté, versant des arrhes, afin d’attester de sa bonne foi, et de ses capacités financières. Mélinda avait ensuite organisé la fête. Elle était simple, portant sur l’époque antique.

Sur Terre, cette période correspondait à l’ère romaine. Sur Terra, les Romains n’avaient pas existé, pas sous un tel nom, mais on trouvait des cultures similaires, remontant également à la période terrane antique, notamment nexusienne et tekhane, puisque, à cette époque, Ashnard n’existait pas encore. Mélinda avait mené quelques recherches à la bibliothèque impériale, et avait trouvé des livres sur les costumes d’époque. Les fêtes antiques, notamment du côté de Tekhos, dégénéraient fréquemment en orgie, ou en longs banquets durant des jours, où le vin coulait à flots. Il lui avait fallu obtenir de nombreux costumes, auprès de plusieurs ateliers de tisserand. Si elle assurait une partie des frais, une autre reviendrait à son client, Mélinda escomptant faire des bénéfices à partir des frais d’inscription à la soirée à thèmes. Comme elle s’y attendait, il y avait eu un certain nombre de clients. La fête promettait.

Elle s’étalait sur un certain nombre de pièces. Il y avait le salon principal, avec un banquet, des fontaines de vins, des statues en marbre. Ce salon comprenait plusieurs petites alcôves, de petits salons avec des fauteuils, un étage en hauteur, et, en s’aventurant un peu, on pénétrait également dans une piscine, faisant office de thermes. Il y avait également la cour, à l’arrière, qui présentait l’inconvénient d’être cerclée par une longue muraille, empêchant de voir l’extérieur, mais permettant de laisser le lieu secret. En revanche, aucune chambre n’était mise à disposition des clients. Si relation sexuelle il y avait (et il y aurait), ce serait au grand public.

Mélinda se tenait sur l’un des balcons, en hauteur du grand salon, observant la fête qui commençait. Les convives arrivaient, dans des robes et dans des tenues antiques. Mélinda, naturellement, avait choisi une robe, faite spécialement sur mesure pour elle par le tisserand. Elle se trouvait plutôt belle dedans.

« Voilà ce qui s’appelle un bon début de soirée... songeait Mélinda à voix haute.
 -  Oui, Maîtresse » ronronnait Liana à côté d’elle, sa neko.

Mélinda lui offrit un léger sourire.

« Je crois qu’il va être temps pour l’Impératrice de maison d’aller voir le peuple... »

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82
« Allons, Hayano-chan, il n’y a aucune honte à avoir... glissa Rina dans son oreille.
 -  Détends-toi », renchérit Otoe en posant ses mains sur ses épaules.

Hayano leur répondit en rougissant encore plus des joues, baissant les yeux, tandis qu’Ukiko terminait son baiser, un sourire sur les lèvres. Des trois femmes encerclant Hanayo, Ukiko était celle qui avait la tenue la plus exquise... Puisqu’elle portait de longs gants noirs en cuir qui convenaient très bien à son rôle de dominatrice du petit groupe. Quatre belles étudiantes enfermées dans une silencieuse salle de cours, après la fin de ces derniers. Il n’y avait plus aucun élève traînant dans le lycée, à part ceux inscrits aux activités extrascolaires, ou ceux qui, comme Mélinda et sa petite bande, s’amusaient après les heures de cours. Mélinda aurait très bien pu organiser ça chez elle, dans son manoir, mais elle savait qu’Hanayo était timide et nerveuse. Elle était encore vierge, et l’idée de rejoindre ses copines dans un grand manoir l’inquiétait beaucoup. Elle avait donc estimé plus rassurant de la faire dans un environnement familier, un environnement que la jeune Hanayo connaissait. Hayano était une petite surdouée, qui avait sauté plusieurs classes, et qui, comme bien des surdouées, avait des problèmes d’insertion sociale. Elle s’était liée d’amitié avec Ukiko, son aînée, et, à partir d’Ukiko, avec toute une bande de filles qui étaient toutes, à des degrés divers, soumises à une petite vampire qui étendait son emprise sur Seikusu : Mélinda Warren.

Dans leur dos, près du bureau, il y avait la professeur responsable de ce « club » extrascolaire assez spécial. Officiellement, le club avait pour fonction une « étude scientifique expérimentale et technique du vivant », un énoncé suffisamment rébarbatif pour décourager tout le monde. En réalité, ce club servait d’initiation sexuelle pour les jeunes lycéennes qui passaient sous l’emprise de la vampire ashnardienne, comme Hanayo. Elle était travaillée depuis des semaines, afin de perdre sa virginité. Ne connaissant pas de vie privée pour ses esclaves, Mélinda l’avait espionné sans vergogne, et avait ainsi appris qu’Hayano avait sur son ordinateur quelques images érotiques très intéressantes, ainsi que des conversations sexuelles témoignant d’un esprit qui était tout, sauf chaste. Il était donc temps de passer de la théorie à la pratique.

La senseï était une esclave professionnelle de Mélinda. Il faut entendre par là qu’elle venait d’Ashnard, et que Mélinda l’avait utilisé pour infiltrer le cercle des professeurs du lycée. Une biographie fictive avait été dressée, et elle était devenue une prof’, rejoignant le corps enseignant très particulier de Mishima. Elle s’appelait Kikuno, mais les filles avaient tendance à l’appeler par son nom : Sochiya. Sochiya-senseï surveillait donc la classe, en étant excitée par cette scène.

Le club extrascolaire avait été la seule manière que Mélinda avait trouvé pour pouvoir organiser ces séances sans problème avec l’administration. Ukiko retourna embrasser Hanayo, qui continuait à rougir, ses mains en croix, protégeant naïvement sa belle poitrine. Pour une jeune fille de seize ans, Hanayo avait été très bien gâtée par la Nature. Belle et intelligente, elle serait très prometteuse. Son regard croisait parfois celui de Mélinda, qui était assise sur un bureau, jambes croisées. Mélinda ne portait pas son uniforme scolaire, mais sa robe dorée. Et, des quatre filles devant elle, il n’y avait guère qu’Hanayo qui portait encore l’uniforme, même si les attouchements de ses camarades tendaient à faire disparaître ce dernier.

« Allons, retire ces vêtements, tu seras beaucoup mieux sans eux !
 -  N-Non... » gémit-elle.

Un sourire amuse éclairait les lèvres de la vampire, qui décroisa les bras, et remua les jambes d’avant en arrière, en penchant la tête sur le côté, comme une espèce de gamine amusée. En théorie, elle aurait du s’en mêler, mais Ukiko avait tenu à organiser les choses par elle-même. Dans l’absolu, Mélinda déléguait ses compétences, car elle dirigeait une entreprise de plus en plus grande, ce qui nécessitait de former ses esclaves à dresser d’autres esclaves.

« Madame est rebelle, hein ? Tu étais beaucoup plus libérale pourtant, hier soir, sur ton clavier…
 -  Je… Je ne vois pas de quoi tu veux pa… Par-parler… »

Elle baissa les yeux, ce qui était en soi un aveu.

« Elle veut parler de ça, intervint alors Kikuno, en sortant une feuille de papier imprimée. Une nouvelle assez courte, que tu as écrite, et dans laquelle tu écris des choses... Intéressantes sur moi. Tiens-tu à ce que je la lise ? »

Elle parlait sur un ton assez sensuel. Une prostituée confirmée, c’était aussi une bonne comédienne, et, dans ce domaine, Kikuno excellait.

« N-Noon… » lâcha Hayano d’une voix piteuse.

Ukiko eut un sourire, et leva sa main, avant de claquer fermement les fesses d’Hayano, qui poussa un cri de surprise, qui se fit probablement entendre dans le couloir.

« T’es rien de plus qu’une perverse, Hayano... C’est bien pour ça qu’on t’a amené ici... Mais nous allons t’aider à accepter tes penchants... Il n’y a rien de mal là-dedans... Rien de mal... »

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« On... On devrait remonter... J’ai vu une araignée énorme, grosse comme ça ! »

Sous les profondeurs du lycée Mishima, il y avait une série de caves. Les sous-sols du lycée étaient dignes d’une série américaine. On pouvait y accéder par plusieurs endroits, et il y avait, outre la chaudière, de nombreux couloirs abandonnés et silencieux. Quantité de rumeurs circulaient sur les sous-sols du lycée, certaines parlant de démons sommeillant à l’intérieur, d’un serial killer qui aurait, jadis, entreposé des dizaines de cadavres dans de petites pièces, d’araignées géantes, d’un temple voué à la luxure, et, pour les plus farfelus, d’une forêt vivante comprenant des centaines de tentacules. Depuis quelques semaines, une rumeur faisait grand bruit, et avait été répandue par Akiyo, une jeune étudiante qui s’était inscrite à l’un des nombreux clubs de Mishima. Pour rejoindre ce club, il lui avait fallu faire une série de défis, et l’un de ces défis constituaient à s’introduire dans les sous-sols du lycée, afin d’aller recueillir un objet placé préalablement par d’autres filles. Les souterrains du lycée étaient sombres, silencieux, sinistres, se composant de grands couloirs obscurs. Akiyo n’avait pas réussi à accomplir l’épreuve. Elle était ressortie en hurlant comme une damnée, affirmant avoir entendu des grincements, des « grognements », et des bruits de chaînes.

« T-t-tout ça, c’est... C’est toi qui ‘ma forcé à te suivre, Clara ! N’avance pas si vite...
 -  Rooh bordel, arrête d’être aussi chochotte ! » s’énerva l’intéressée, une lycéenne aux cheveux roses.

Shii, élève très douée, mais aussi très timide, vint se blottir contre le dos de Clara, qui soupira. Les deux femmes portaient chacune une lampe-torche, et étaient équipées pour aller débusquer le mystérieux fantôme de Mishima... Le Japon était un pays qui était très superstitieux, ce qui se justifiait maintenant. Chaque pays avait ses légendes urbaines : le monstre du Loch Ness, les signes dans les champs, Roswell... Au Japon, on trouvait Hanako-san, le fantôme d’une lycéenne qui hantait les toilettes des lycées. Clara n’avait jamais compris cette passion pour le paranormal, et la comprenait d’autant moins qu’elle connaissait le vrai paranormal. Après tout, elle avait comme maîtresse Mélinda Warren, une vampire venant d’une autre planète. Un fantôme dans les sous-sols, c’était puéril... Elle voulait prouver à Shii qu’il n’y avait rien, mais la brave Shii avait peur, sursautant à chaque bruit suspect, à chaque fois qu’un rat s’approchait, ou qu’elle voyait une araignée.

Clara suivait un couloir sombre. C’était là, d’après ses informations, qu’Akiyo s’était enfuie. Elle voyait de curieux décors.

« Tu sais, Clara, il y a des rumeurs... On dit que le lycée a été bâti sur un ancien temple où on pratiquait des sacrifices, et où on torturait les gens...
 -  Tu devrais arrêter de lire Stephen King !
 -  Et toi, tu devrais arrêter de vouloir toujours jouer aux héroïnes !
 -  Hey, je ne t’ai pas forcé à venir, c’est toi qui me colles aux fesses comme une putain de sangsue.
 -  Je... Je voulais juste veiller à ce que tu ne commettes aucune bêtise ! »

Shii était toute rouge, et Clara soupira, avant de secouer la tête.

« Tu es incapable de mentir, Shii... Tu vois bien par toi-même qu’Akiyo a affabulé, et que... »

A cet instant, un cri résonna. Shii poussa un cri, et bondit dans le dos de Clara, qui tourna la tête.

« C’est le fantôme ! On fout le camp, vite !! »

Shii pinçait les épaules de Clara, qui remua un peu des épaules.

« Tu me fais mal, Shii ! »

Il y eut des grincements, des cliquètements, et Shii se blottit encore plus contre le dos de Clara, qui écarta Shii, et s’avança un peu. Les cris étaient proches, et elle repoussa Shii, puis avança sa tête vers une zone sombre, et éclaira avec sa lampe... Son regard croisa des yeux rouges, et Clara, sentant une onde de panique la traverser, se replia rapidement, se plaquant contre le mur. Son cœur palpitait furieusement dans sa poitrine, et elle regarda Shii, désignant du doigt la pièce.

« Il... Quelqu’un... »

Shii, pour le coup, avait envie d’uriner. Clara se mordilla les lèvres, inspira, puis, voyant que la femme aux yeux rouges ne la poursuivait pas, remit à nouveau son nez à l’intérieur. Elle vit ainsi qu’elle était... Enchaînée par les mains, prostrée sur le sol, avec une tenue noirâtre. Des collants, et une sorte de ceinture autour de ses seins, nus. Son intimité était également à l’air libre, et elle avait de longs cheveux noirs, sales et poussiéreux, ainsi... Ainsi que des espèces de traces blanches sur son corps. Clara sentit alors une forte odeur de sperme.

« Mais... Mais c’est quoi ce foutu délire ?! »

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Les alentours de la ville / Les bienfaits de la servitude [Asami Yamada]
« le: jeudi 14 février 2013, 18:25:26 »
Ce RP est la suite du RP L’innocence n’existe pas

Mélinda était arrivée bien en retard au manoir. Elle avait eu un léger imprévu, agréable, mais qui restait quand même un imprévu. Cet imprévu s’appelait Asami Yamada. Une timide lycéenne, qui s’était révélée être une fervente adepte de la sodomie. Elle avait rencontré Mélinda, pour le meilleur et pour le pire, mais surtout pour le meilleur, et était devenue, en un temps record, son esclave. Le mérite n’en revenait pas exclusivement à la vampire, à vrai dire. Elle s’était contentée de terminer ce que sa goule, Theorem, avait bien commencé. Yamada s’était pliée aisément, et les deux femmes avaient fait l’amour dans le couloir du lycée. Il restait encore une question en suspens : la virginité de la jeune femme, toujours intacte. Pour le moment. La vampire ne l’avait pas pénétré par le devant, et comptait s’occuper de cette affaire dans les plus brefs délais.

Elles étaient sorties du lycée, filant par les transports en commun pour rejoindre son manoir. Le voyage dans le métro fut loin d’être reposant, car, dès le début jusqu’à l’arrêt à la bonne station, Mélinda ne cessa d’embrasser Yamada, la plaquant contre le fond du métro, se moquant bien des regards curieux, des remarques que certains individus pouvaient faire. Elle se colla contre le corps de son esclave, et lui offrit un baiser qui dura une dizaine de minutes, avant qu’elles n’atteignent la bonne station. Si Yamada n’avait pas été vierge, et s’il y avait eu moins de monde, ce sulfureux baiser se serait transformé en une intense pénétration. Mélinda l’embrassait, car elle savait que Yamada aimait bien ce genre d’attention. Elle aurait eu tort de se priver.

Les minutes s’écoulèrent ainsi, et, quand elles sortirent du métro, puis de la station, le soleil se couchait. Le métro les avait déposé dans la partie élevée de la ville, sur des collines, là où les riches vivaient. Tenant Yamada par la main, Mélinda se rendit à une station de bus, et emprunta le bus, pour se rapprocher de son manoir Celui-ci vivait à la limite de la ville, à l’entrée de la forêt bordant Seikusu. En sortant du bus, il leur fallut encore marcher plusieurs minutes, monter une discrète petite rue en lacet, pour rejoindre le manoir, entouré par un mur, accessible par un solide portail. Il faisait alors nuit, et de nombreuses lumières étaient allumées.

« Nous y voici, ma belle. Mon antre. »

Le manoir, assez grand, ressemblait à une demeure victorienne. Le portail s’ouvrit dans un léger grincement, et les deux femmes entrèrent à l’intérieur de la propriété, traversant la cour de graviers vers le perron. Mélinda s’arrêta alors devant la porte, et réfléchit. Elle se retourna alors, et dévisagea Yamada.

« Tout compte fait, je te présenterai à mes filles un peu plus tard. »

Elle s’écarta alors, et choisit une autre porte, plus discrète, qui leur permit d’entrer discrètement dans l’enceinte du manoir. Ce faisant, Mélinda gravit quelques marches, guidant la belle Yamada vers une chambre. On pouvait entendre du bruit dans le manoir, mais personne ne vint les déranger. Les deux femmes pénétrèrent ainsi dans une chambre.

« Nous y voilà... Je vais aller te chercher tes habits, et me changer. Une servante t’apportera sûrement tes vêtements. Je veux que tu l’accueilles en t’allongeant sur le lit, toute nue. Comme un beau fruit de la Nature, ce que tu es. »

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Salles de cours et bibliothèque / [FINI] L'innocence n'existe pas [Asami Yamada]
« le: mercredi 23 janvier 2013, 20:20:53 »
Une journée passablement inintéressante se terminait. Les cours s’achevaient, et il faisait encore beau et chaud dehors. Les élèves rentraient chez eux, à la bibliothèque, à la plage, dans les cafés, et allaient s’occuper l’esprit, jusqu’à ce qu’une autre journée recommence. Quoi de plus banal et de plus morne qu’une sortie de lycée ? Un troupeau se pressait vers la sortie, formant une masse compacte d’élèves. Le constat était encore plus troublant au Japon, où les élèves devaient porter des uniformes scolaires. On avait l’impression de voir une armée désorganisée sortant de la caserne pour aller dans ses baraquements. Pour tous, cette soirée serait comme les autres. On regarderait la télé, on ferait ses devoirs, on lirait un roman, on flânerait sur Internet, on tuerait des armées de pixels sur des jeux vidéos, on écouterait la musique, on forniquerait avec sa petite amie... Pour tous, ce serait une soirée qu’on oublierait, comme tant d’autres soirées à répéter inlassablement les mêmes choses... Pour tous, sauf pour elle.

Elle. Elle n’était pas dans la même classe que Mélinda, mais cette dernière s’était intéressée à elle. Elle avait de beaux cheveux bleus, et venait normalement, d’après son emploi du temps, de finir un cours insipide. Mélinda était dans le couloir, l’attendant, la guettant. Elle fondrait sur elle, telle la prédatrice qu’elle était, car elle avait envie de jouer, et elle avait trouvé sa proie. Et, quand Mélinda avait cette envie-là, l’en empêcher était difficile. Comme une joueuse se préparant à un combat de stratégie, elle avait envisagé son plan d’attaque, réfléchi à ses coups, envisagé sa stratégie globale, et songé aux éventuelles ripostes que l’ennemi, désorganisé et surpris, serait tenté de produire. Ce soir, on lui lécherait les pieds. Au moins.

Elle. Elle s’appelait Yamada Asami, et était l’élève introvertie qu’on ne remarquait pas forcément. Elle était inscrite au club de natation, et était une élève assidue. Un modèle d’intégrité, conforme à l’idéal japonais, empreint de conformisme et de confucianisme. Un visage d’ange, mais qui, comme tout visage d’ange, se révélait être un masque masquant une réalité plus trouble. Le projecteur de son sérieux avait des zones d’ombres, des coins silencieux. Yamada voulait avoir une bonne image, une bonne réputation. Elle ne fréquentait pas n’importe qui, et les profs l’aimaient plutôt bien. Rien à lui reprocher, son bulletin scolaire devait être assorti de ces petits stupidités qui ravivaient les parents, ces appréciations inutiles et ridicules dont le seul objectif était de gonfler l’égo de jeunes élèves. Votre fille est assidue, très attentive, et participe beaucoup en classe. Les humains étaient fascinants, en ce sens qu’ils passaient leur temps à se féliciter de tout et de n’importe quoi. Mais, à force de trop employer des mots aussi forts, ils en perdaient leur valeur, et, en définitive, ne signifiaient plus rien.

Elle. Elle avait couché avec un autre élève du lycée, un élève qui, pour son malheur (ou son bonheur), était aussi liée à Mélinda par un serment contre lequel on ne pouvait que difficilement se délier. C’était un serment de vie et de mort, le serment d’une petite goule. Elle avait eu un rapport sexuel avec lui, et Mélinda l’avait su. Et, même à Mishima, c’était le genre de choses qui, ;devenues publiques, faisaient jaser. Alors, si c’était sur une petite perle, une femme parfaite au visage d’ange... La vampire allait bluffer, tout simplement. C’était ce qu’elle savait faire de mieux. Elle allait jouer la bonne vieille pioche du bâton et de la carotte, en commençant par le bâton, puis en lui amenant la carotte. Et Yamada lui lécherait les pieds. Cette perspective l’intéressait beaucoup, car elle avait vu des photos d’elle. Elle était mignonne. Très mignonne, même. La vampire n’avait pas besoin de plus.

Les élèves commençaient à sortir, et elle fit attention. Elle sentait tous ces groupes sanguins près de ses narines. Un buffet sur pattes ! Elle ne tarda pas à voir, dans la mêlée, Yamada, et entreprit de la suivre. Elle ne voulait pas lui parler avec tout ce monde. Elle préférait attendre un peu, que le groupe se dilue. Elle suivit donc la jeune femme, jusqu’à descendre un escalier. Les lycéens parlaient rapidement entre eux, sans que Mélinda n’arrive vraiment à comrpendre de quoi ils pouvaient bien parler.

« Et là, le monstre, je lui fais baaam, là, comme ça, j’te dis !
 -  Ouais, genre ! » entendit-elle ainsi.

Elle se concentra, voyant le dos de Yamada, et se rapprocha lentement, jusqu’à s’avancer dans un autre couloir qui conduisait vers la cour de sortie. Ce faisant, Mélinda se rapprocha alors très près de Yamada, jusqu’à se trouver dans le dos de la femme, et murmura dans le creux de son oreille, de manière à ce qu’elle seule puisse l’entendre.

« Je sais ce que tu as fait dans les douches avec mon esclave, petite catin. »

Pas plus, pas moins. Mélinda s’écarta ensuite, et, rapidement, plusieurs élèves passèrent devant elle, entre Mélinda et Yamada. Un esclave avait le droit d’avoir un esclave, mais, dans la continuité, le maître du maître de l’esclave était aussi le maître de l’esclave. Ce qui appartenait à l’esclave, en définitive, revenait au maître.

Remarque : Si la relation entre Mélinda et Yamada vous captive, vous pourrez en lire la suite dans ce RP.

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Salles de cours et bibliothèque / Pensées très intimes [Noémie Greetings]
« le: mercredi 02 janvier 2013, 14:48:35 »
« Ouvrez vos cahiers... A la page 128, et résolvez les exercices 1 à 10. »

Y avait-il possible de trouver cours plus long et plus ennuyeux que celui-là ? Tous les éléments étaient réunis pour former un cocktail explosif. Il était 14h, soit l’heure qui suivait le déjeuner, celle où la digestion commence à produire son effet, et où tous les élèves ont le nez qui commence à piquer vers le sol. Dehors, il faisait de plus assez chaud. Toutes les fenêtres étaient ouvertes, mais il faisait tout de même suffisamment chaud pour qu’on étouffe dans les sailor fuku du lycée. Ces petites uniformes n’étaient certes pas trop pesants, mais, sous cette chaleur, Mélinda s’imaginait plutôt chez elle, en soutien-gorge et en culotte, à siroter un verre de sang frais devant la piscine. Et, pour les achever, ou, plutôt, pour l’achever, ce cours était un cours de mathématiques. Un cours qui, comme tous les cours de mathématiques, était long, et incroyablement lourd. Il portait sur les probabilités, un vaste sujet. N’étant, par principe, pas énormément attirée par les sciences, un cours de probabilités ne pouvait que lui donner envie de se suicider.

Elle ouvrit son cahier, priant pour que le cours se termine vite, afin de pouvoir rentrer chez elle. Les aiguilles de sa montre, toutefois, semblaient avancer au ralenti, comme si la chaleur les anesthésiait également. Pourquoi diable avait-elle décidé d’aller au lycée ? Elle aurait été tellement mieux chez elle, près d’un gros ventilateur ! Mélinda regarda brièvement ses camarades. Certains envoyaient des SMS, d’autres semblaient en train de subir une torture horrible, d’autres luttaient contre le sommeil, et la plupart, ou presque, tentaient vainement de comprendre ce qui se passait. Même le prof de maths semblait largué, de grosses gouttes de sueur glissant le long de ses joues.

*Je devrais sans doute le plaindre...*

Fermant les yeux, elle se redressa sur son siège, et retourna dans son manoir. Son beau manoir, avec l’air climatisé. Pourquoi diable était-elle donc ici ? Elle serait si bien, près de sa piscine. Elle pouvait en imaginer la scène, avec fidélité. Elle, allongée sur un transat, avec des lunettes de soleil, un maillot de bains 2 pièces noir, prenant du sang avec une paille, tout en entendant ses petites protégées s’amuser dans l’eau, lui éclaboussant les pieds. Il n’y aurait que quelques timides nuages blancs, de délicates tâches au milieu d’un ciel infiniment bleu. Elle se redresserait alors, et verrait sa petite Clara, avec un maillot de bains rose, en train de s’amuser à couler une autre femme.

Mélinda se redresserait alors, et s’enfoncerait dans l’eau, se glissant dans le dos de Clara, pour l’embrasser sur la nuque. Cette image était très intéressante, et Mélinda en oubliait presque son cours. Elle se voyait embrasser Clara dans l’eau, caressant d’une main son dos, pressant son sein avec un autre. Sa main dans le dos glissait alors pour disparaître dans l’eau, agrippant la culotte de cette dernière, caressant ses superbes fesses. Elle se voyait sous l’eau, voyant les bulles remuer, et sa main qui, lentement, se glissait sous la culotte. Clara se cambrait en gémissant de plaisir.

*Mais qu’est-ce que je fous là, bordel ?!*

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Tekhos Metropolis / Voyage virtuel [Bacharu iji]
« le: dimanche 02 décembre 2012, 21:42:35 »
« Je crois que c’est là... Ça ressemble plutôt bien à la photo de la brochure, en tout cas. »

Mélinda, en retrait, leva la tête en observant la devanture du magasin. Elles se tenaient dans l’une des rues de Tekhos Metropolis, cette immense ville où Mélinda ne se rendait que quand elle avait un voyage d’affaires, ou quand elle avait des obligations particulières. C’était un secret de polichinelle au sein du harem ; Mélinda détestait Tekhos. Elle détestait l’eugénisme tekhan, qui amenait les Tekhanes à contrôler la naissance, afin de modifier les sexes des fœtus. Elle détestait ce machisme amplifié cette technologie grandiloquente à mille lieux d’Ashnard, cette arrogance et ce mépris affiché envers le reste de la planète. Elle détestait ces longues rues bariolées, ces lumières stroboscopiques, éblouissantes, maladives. Elle détestait ces hautes tours de verre, le vrombissement des innombrables voitures, les spots publicitaires, les écrans géants le long des immeubles, cette activité incroyabl. On disait que Nexus était la plus grande ville du monde, la ville la plus riche de la planète... Ceux qui disaient ça n’avaient jamais vu cette mégapole. Tekhos Metropolis était immense, massive, étouffante, oppressante, encore pire que Nexus.

Qu’est-ce que Mélinda fichait donc dans cette ville, en compagnie de Clara, d’Akira, et de Bran ? Son grand-frère, sans être là, continuait à veiller sur elle, ombre fantomatique, spectre de la nuit qui la surveillait de loin. Pour comprendre sa présence ici, il fallait faire un petit retour en arrière, revenir à il y a plusieurs semaines, lors de sa fête d’anniversaire mouvementée. Cette fête avait été l’occasion de revoir sa succube, Edessa, qu’elle considérait comme sa fille adoptive. Elle avait aussi été l’occasion de recevoir plusieurs cadeaux très précieux, notamment, de la part d’Ayumi, trois tickets pour une espèce d’attraction tekhane incompréhensible aux yeux de Mélinda : Virtual Terra. Mélinda avait avec elle les trois billets que la Sirène de Mishima lui avait acheté.  Ces derniers étaient valables pour une durée de deux nuits.

« Tekhos Arcades..., lisait Clara en redressant ses lunettes de soleil. Ouais, c’est là... Tu as les papiers ? »

De toutes ses protégées, Clara était probablement la plus insolente, la seule qui se permettait en public de la tutoyer. Mélinda hocha la tête, faisant sortir les trois billets. Clara portait une minijupe, des collants, et un tee-shirt avec une inscription dans le dos qui était typique de Clara. On pouvait y lire l’inscription suivante : « Un geek ne vieillit pas... Il LEVEL UP ! ». Mélinda, quant à elle, portait une simple robe noire, et regarda encore un peu plus les billets. Le code-barres était sur la gauche :


Elle s’approcha des deux femmes. D’après ce qu’elle avait compris, Virtual Terra était une sorte de monde virtuel, très réaliste, généré par une sorte de superordinateur. Virtual Terra comprenait plusieurs zones, mais Mélinda n’avait pas vraiment compris ce qui s’y passait, et ce qu’elles allaient faire à l’intérieur. Les trois femmes entrèrent dans le bâtiment, se dirigeant vers une guichetière.

« Nous avons trois places pour Virtual Terra », annonça Mélinda en posant les billets sur le bureau.

L’esclavagiste redoutable était ici relativement absente. Clara l’avait clairement compris, et s’amusait de la situation. Elle avait même été jusqu’à tenir la main de Mélinda dans le métro. Il fallait dire que la vampire n’était guère habituée à utiliser les services de transport en commun, et que les métros de Tekhos Metropolis, allant parfois jusqu’à quatre voies, faisaient passer ceux de Seikusu pour de ridicules tramways provinciaux. Mélinda, pour le moment, tenait la main de sa fille. Ayumi avait refusé de venir, mais, quand Clara avait appris ce qu’était Virtual Terra, elle avait bondi sur l’occasion. Mélinda avait toutefois tenu à ce que sa fille vienne avec elle. Elle espérait que ce serait une occasion de continuer à tisser des liens entre elle et sa fille vampirique.

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Refectoire / Douceur féline [Haruhi Suzumiya]
« le: dimanche 11 novembre 2012, 21:53:53 »
C’était elle. Mélinda la voyait, alors qu’elle s’approchait du comptoir présentant les repas de midi. Le moins qu’on puisse dire, c’est que la nourriture d’un réfectoire de lycée n’était pas fameuse. C’était même, selon les goûts très exigeants de Mélinda, assez infect. Elle allait donc très rarement au réfectoire, cette grande cantine, quand bien même elle était attirante. La cantine de Mishima se situait dans un bâtiment, s’étalant sur deux étages : un étage réservé à l’équipe enseignante, au personnel administratif, et un autre, au-dessus, pour les élèves. Mélinda se rendait donc à l’étage au-dessus, où ses informatrices lui avaient dit que sa proie se trouvait là. Il s’agissait d’une lycéenne assez belle... Aussi belle que naïve et coquine. Étant au lycée depuis un certain temps, Mélinda s’était tracée tout un petit réseau, et on l’informait ainsi sur les cibles les plus intéressantes... Comme cette Haruhi, dont le prénom était déjà tout un programme... A croire que ses parents avaient volontairement choisi de l’appeler ainsi. Une ahurie s’appelant Haruhi, c’était presque une blague.

Mélinda entra dans le réfectoire, prenant un plateau et son plat. La cafétéria du lycée Mishima était blindée à l’heure de pointe, mais elle avait réussi à venir avant le rush du Midi. Partant de là, la grande cafétéria, avec une belle vue sur les jardins et les cours du lycée, était assez déserte. Elle n’eut aucune difficulté à trouver la femme qu’elle cherchait.  Haruhi était vraiment très belle. Pour une jeune femme de seize ans, elle était très agréable à regarder. Son corps était magnifiquement proportionné, avec une poitrine des plus attirantes, mais également de longues jambes fuselées, et une superbe chevelure brune.

*Oui, elle est très attirante... Ce sera un véritable plaisir de m’amuser avec elle...*

Mélinda sortit rapidement de son petit état de torpeur, et s’avança vers la jeune femme. Haruhi venait de se poser, et était visiblement seule. Soit elle n’avait pas d’amis, soit ces derniers étaient en cours. Mélinda avait choisi un créneau où elle avait justement peu de chances d’être dérangée par des éléments inopportuns. C’était simple : elle voyait en cette belle jeune fille naïve un cadeau divin, une invitation. En tant qu’esclavagiste, Mélinda avait ce besoin quasi-compulsif de dresser les autres, de dompter et de dominer les belles femmes qu’elle voyait. Haruhi avait, jusqu’au bout des ongles, le profil-type. Ne pas la séduire, la dresser, aurait été contre son éducation, contre sa formation et sa vie d’esclavagiste, contre tous ses principes moraux. Elle ne pouvait pas passer à côté. C’était aussi simple que ça.

La vampire se plaça donc à côté d’elle, et posa le plateau sur la table, juste en face d’elle. Elle attendit qu’Haruhi tourne la tête pour la regarder. Elles ne s’étaient encore jamais vues, car elles n’étaient pas dans la même classe, mais ça n’empêcherait pas Mélinda de s’approcher d’elle, de se familiariser avec elle, et d’en faire les esclaves. Dans un lycée, il était difficile d’avoir des secrets. On ne cessait mutuellement de s’espionner, et, dans ce domaine, Mélinda avait de bonnes informatrices. Elle avait ainsi une véritable petite fiche d’informations sur Haruhi, et utilisait les informations dont elle disposait pour trouver un moyen de l’approcher.

*Dans un dressage, il ne faut jamais oublier que tout se fait lors du premier contact... Tout, ou presque.*

La première rencontre était décisive, fondamentale, et Mélinda ne comptait pas la négliger. Elle prit donc un air innocent, et sourit légèrement, avant de se mettre à parler.

« Bonjour ! Ça te dérange si je m’installe à côté de toi pour manger ? Je déteste manger seule ! »

Elle ménagea une courte pause, et rajouta, avec un joli sourire :

« Je m’appelle Mélinda... Mais tu peux m’appeler Mél’ ! »

Pour le moment, du moins...

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« As-tu eu la curiosité d’ouvrir l’enveloppe se trouvant dans ton casier ? Si tu ne l’as pas encore fait, je te suggère de le faire. Elle contient quelques images de tes exploits. Une belle performance, si je puis me permettre. Tellement belle qu’il serait très tentant d’en faire profiter tous les camarades de ce lycée, afin qu’ils sachent vraiment que la timide et nerveuse Miss Hayashi est une belle dévergondée qui vend ses charmes pour quelques yens... Surtout que tu ne prends pas chère, si je puis me permettre. Pour une telle performance, tu pourrais volontiers gonfler tes prix.

Inutile de savoir qui je suis, tu le sauras en temps voulu. Je ne souhaite pas t’escroquer, ni à te ruiner la vie, mais j’en ai le pouvoir... Et, si tu crois que j’hésiterais à le faire, alors c’est que tu es plus naïve, ou stupide, que ce que je crois de toi. Je te fais une offre qu’un individu censé ne pourra pas refuser. Les alléchantes photographies de toi sont juste une assurance. Si tu tiens à les reprendre, rejoins-moi ce soir au gymnase de Seikusu, à 18h. Les cours du soir seront terminés, et le concierge sera occupé à fermer les salles avant de rentrer chez là. C’est l’heure creuse où personne ne le vient, mais ça, tu dois le savoir, vu que tu aimes t’envoyer en l’air avec des sportifs dans les douches du gymnase.

Je serais là ce soir, ma belle. Sois-y également, ou je diffuserais toutes les photos sur Internet.
»

Mélinda avait écrit ce petit mot en cours, et l’avait laissé sur le bureau de Sakura lors de la pause. C’était un cours de deux heures, avec une pause au milieu, et elle n’avait eu aucune difficulté à le mettre discrètement, en s’assurant que personne ne pouvait la voir. Elle avait écrit de sa belle écriture ronde, mais en se retenant de signer. Sakura, normalement, ne l’avait jamais vu écrire, donc elle ne pouvait pas savoir que la menace venait de Mélinda.

Elle avait obtenu les images de Sakura Hayashi en train de s’envoyer en l’air avec un autre lycéen pratiquement par hasard. L’homme était l’un des sportifs de Mishima, un arrogant petit bourge à tendance macho, qui sortait avec une dinde, et la trompait volontiers. Certaines rumeurs parlaient de lycéennes qui devaient se prostituer pour gagner de quoi financer leurs études. Bien que l’inscription au lycée publique de Mishima soit gratuite, certains élèves venaient de loin, fuyaient leur famille, et se retrouvaient déjà à travailler... mais, dans la mesure où Sakura était mineure, elle ne pouvait pas prétendre à un vrai travail. Elle avait donc choisi, probablement plus par désespoir que par envie personnelle, d’être une prostituée.

*Et mon rôle sera de lui montrer que c’est une très bonne vocation…*

Mélinda, qui avait de bonnes oreilles, avait entendu parler des rumeurs sur Sakura, et l’avait donc espionné, en chargeant l’une de ses petites protégées de la suivre. L’une de celles qui vivaient aux dortoirs du lycée, et qui lui avaient dit que, à plusieurs reprises, Sakura disparaissait pour de plusieurs heures, en essayant de ne pas se faire remarquer, et revenaient très tard. Elle avait donc enquêté, et découvert son petit secret. A l’aide d’un solide appareil photo, elle avait pu, en entrant discrètement dans les vestiaires, prendre des petites photos. Elle les avait ensuite imprimé, et Mélinda en avait envoyé plusieurs copies à Sakura, dans une enveloppe se trouvant dans son casier.

En somme, la vampire avait trouvé une nouvelle proie avec laquelle elle allait s’amuser, et elle comptait bien le faire. Elle l’attendrait au gymnase, comme elle le lui avait promis.

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« Haaa... Haaaa... »

Son dos rebondissait lentement contre le mur de la pièce plongée dans la pénombre. Elle fermait les yeux, ses lunettes ayant depuis longtemps quitté l’emplacement de son nez pour se retrouver en position de sûreté, sur l’une des tables. Ce faisant, Mélinda pouvait sans hésitation pénétrer la petite Shii, ce qu’elle s’évertuait à faire depuis maintenant un quart d’heure contre le mur. Shii avait déjà eu un orgasme, et un second semblait en approche. La timide lycéenne avait eu un contrôle assez important aujourd’hui, et c’était la raison pour laquelle elle était rapidement partie ce matin du manoir de Mélinda. Elle avait même été cassante avec la fille avec laquelle elle partageait généralement sa chambre, la sulfureuse Clara. Clara et Shii étaient un peu comme chat et chien. La première était impulsive, rebelle, et n’allait au lycée que pour martyriser d’autres élèves. Elle n’y était d’ailleurs pas retournée depuis plus d’un mois. Quant à la seconde, elle était sérieuse, timide, et travaillait énormément. Même si ça ne sautait pas forcément aux yeux, les deux adolescentes s’adoraient et se complétaient mutuellement.

Mélinda avait décidé de l’aider à décompresser, et lui était tombée à la fin des cours. Dehors, il faisait encore jour, et elles étaient entrées dans la pièce où Shii avait suivi un cours. Elle n’avait pas eu le temps de dire grand-chose. La vampire avait refermé la porte, et abaissé les stores, plongeant la pièce dans une relative pénombre, avant de bondir sur Shii. Les deux portaient l’uniforme scolaire règlementaire, mais ça n’empêchait pas Mélinda de la pénétrer, ayant pour cela fait sortir de son corps son sexe masculin,

« Hmmmm... Ohhhh, Maîtresse ! » gémit-elle.

Elle se tortillait contre elle, et les mains griffues de Mélinda caressaient son dos, glissant sur sa chemise, qui devait être bien serrée pour la brave Shii. Sa jupe d’écolière avait glissé le long de ses jambes, pour traîner sur le sol, et Mélinda l’avait ensuite pénétré en écartant sa culotte, y allant sans la ménager. Shii était toute rouge, gémissant lentement en se faisant prendre. Mélinda était de plus en plus rapide. Tout allait pour le mieux pour elle. Shii oubliait sa longue journée, et Mélinda se soulageait. Malheureusement, il arrive parfois que certaines personnes prennent plaisir à se mêler des affaires des autres.

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