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Sujets - Mélinda Warren

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One Shot / Une offre qu'on ne peut pas refuser [PV]
« le: lundi 24 octobre 2016, 00:25:02 »
Avec son allure d’innocente et de petite ange française, Sarah Fournier, fille unique des richissimes Fournier, était l’une des élèves les plus populaires de Mishima, encore plus que d’autres belles blondes, comme Doutzen Kroes. Sarah était même une élève très appréciée, car, tout en étant déléguée de classe, elle était aussi membre du conseil des élèves, et avait même été élue Présidente de ce dernier. Avec sa voix souriante, sa magnifique chevelure blonde, ses talents en matière de gymnastique, de danse, de piano, ou de théâtre, faisaient d’elle l’élève-modèle japonaise. Elle était d’ailleurs aussi belle qu’humble, bien loin de la prétention et de l’arrogance qu’on associait habituellement aux Longs-Nez, terme peu affectueux pour désigner les Occidentaux.

Les Fournier étaient de riches bijoutiers français, qui, après un grand succès à Paris, avaient décidé de partir vivre au Japon, un pays qui les avait toujours fait rêver, et aussi pour se rapprocher de leur clientèle, majoritairement asiatique. À Seikusu, les Fournier disposaient d’un atelier de luxe, proposant des bijoux d’une valeur très élevée, tout en acceptant aussi de récupérer les bijoux dont les clients ne voulaient plus. Toute cette richesse avait permis à Sarah, dès son plus tendre âge, de recevoir une éducation très intensive, et ce d’autant plus que ses parents l’aimaient énormément, et qu’elle était d’une grande intelligence. Mélinda le savait, car elle avait consulté son dossier, et Sarah ne lui cachait absolument rien. Ainsi, elle savait que, dès l’âge de trois ans, Sarah savait lire, et, contrairement à bien d’autres humains, avait eu des désirs pour le sexe alors qu’elle était encore en primaire. Elle s’était ainsi masturbée très jeune, mais, quand elle avait réalisé que les autres enfants ne le faisaient pas, et étaient même sincèrement choqués quand elle en parlait, Sarah avait toujours intériorisé en elle ses fantasmes.

Ça, Mélinda l’avait su la première fois qu’elle avait discuté avec Sarah. Elle était en effet la déléguée de la classe de Mélinda, et, devant les absences répétées de cette dernière, avait demandé un entretien avec Mélinda. Une excuse officielle parfaite, et Mélinda avait reconnu que Sarah était douée, car il lui avait fallu un quart d’heure avant de comprendre que Sarah s’était renseignée sur elle, et savait que Mélinda était une Maîtresse, que son manoir était un baisodrôme géant. Elle ne savait pas tout, bien entendu, par exemple que sa camarade était une vampire venant de Terra, mais suffisamment pour que la vampire comprenne ce qu’elle voulait.

*Une Maîtresse... Une Maîtresse pour la former, et pour réaliser ses fantasmes...*

Mélinda avait commencé dès l’entretien, plaquant la jeune femme contre le mur, la prenant dans le dos, tout en susurrant dans le creux de son oreille quantité de choses qu’elle comptait lui faire. Elle avait senti Sarah mouiller sur place, et... En fait, Mélinda lui avait fait l’amour dans ce bureau, et, depuis lors, Sarah était son esclave. Une esclave extrêmement pratique, car, du fait de sa position au sein du conseil des élèves, elle pouvait aider Mélinda à couvrir ses absences, et ses multiples irrégularités au règlement. Sarah lui était donc bien pratique, et, pour la récompenser, Mélinda prenait soin d’elle.

C’était d’ailleurs ce qu’elle comptait faire aujourd’hui. Comme à son habitude, elle avait séché les cours, et avait sommé Sarah de la rejoindre pour le dernier cours de l’après-midi dans l’un des couloirs du lycée. Elle avait, pour l’occasion, enfilé une tenue très spéciale, puisqu’il s’agissait d’une robe noire en latex... Ou, plutôt, d’un long corset noir avec des espèces d’élégantes fanfreluches blanches le long de ses cuisses, le tout agrémenté de longs collants, et de gants.

Mélinda avait enfilé cette tenue en entrant dans le lycée, et attendait maintenant Sarah. Quand la belle Française s’approcha, à vingt minutes de la fin des cours, Mélinda lui sourit, salivant sur son corps magnifique, sur ses magnifiques yeux bleus, sur sa longue et élégante chevelure blonde, sur cet air d’innocence et de bonté qui se dégageait d’elle.

« Alors, ma chérie... »

Elle lui souriait malicieusement, et posa autoritairement sa main sur son menton, serrant un peu, avant d’aller l’embrasser.

« Tu t’es bien masturbée aujourd’hui ? Car moi, je n’ai pas cessé de penser à toi... Et au fait que cela faisait longtemps que je ne t’avais pas baisé un bon coup... Bien trop longtemps, en fait ! »

Mélinda aurait pu venir la prendre dès le début du cours, mais elle savait combien Sarah était attachée à ce que personne ne sache ce qu’elle aimait vraiment, car, quand elle était petite, et qu’elle avait confessé se masturber à ses camarades, elle en avait souffert, car ses parents l’avaient su. Depuis lors, elle s’efforçait pour que personne ne le sache, et Mélinda, en conséquence, jouait beaucoup là-dessus, sur sa nervosité, et sur les sentiments paradoxaux qu’elle devait ressentir quand elle lui faisait des propositions salaces...

Des offres qu’elle ne pouvait évidemment pas refuser.

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« ...L’ère Edo est un moment central dans la construction de l’État japonais tel qu’on le conçoit maintenant. C’est plus qu’une ère de transition. Nous avons vu dans les précédents cours que le Japon avait été profondément déchiré par les multiples conflits féodaux. C’est une ère marquée par l’avènement des Takugawa, qui cherchèrent à pacifier le Japon en développant un fort pouvoir étatique. L’ère Edo a forgé le Japon moderne... »

C’était une journée assez classique au lycée Mishima. Il faisait beau, dehors, et les élèves étaient affublés derrière leurs pupitres, portant leur uniforme scolaire, prenant des notes... Du moins, pour une partie. Car il existait toute une partie d’élèves qui étaient ici pour honorer le visage secret de Mishima, ses véritables aspirations derrière celles de donner des cours et de dispenser un savoir académique. Cette autre façade du lycée, ce visage caché, tous les élèves, tôt ou tard, le découvraient, généralement en étant initiés par quelqu’un d’autre. C’était l’une de ces aventures qui allaient arriver pendant un cours d’Histoire, où, au beau milieu d’une présentation du Japon sous l’ère Edo, Lise Peterson, magnifique élève blonde récemment arrivée, reçut plusieurs SMS très particuliers.

Lire des SMS en cours était une grande spécialité de la jeunesse, surtout à Mishima, lycée très occidentalisé sur bon nombre d’aspects. Les téléphones étaient nichés dans les trousses, de telle sorte que les enseignants ne les voyaient pas. Et, aujourd’hui, pendant le cours, l’une des esclaves de Mélinda, une élève répondant au nom de Tatsuo, et dont le passe-temps favori était de provoquer les hommes du lycée, envoya plusieurs images particulièrement salaces, depuis le téléphone portable de sa Maîtresse, Mélinda Warren. Rien d’exceptionnel en soi, car Mélinda, étant après tout une vampire centenaire, avait une sainte horreur des technologies modernes, et avait confié à Tatsuo le soin d’effectuer une petite mission consistant à se rapprocher de Lise, qui intriguait Mélinda. La vampire, grâce à son sixième sens vampirique, avait rapidement compris que la femme avait, entre les cuisses, un afflux sanguin trop massif pour avoir un organe génital normal, et qu’elle devait être hermaphrodite.

Un premier SMS fila donc sur le portable de Lise, simple mise-en-bouche :

Coucou, beauté. On ne s’est pas encore beaucoup parlés depuis que tu es arrivée ici, mais... Je t’aime beaucoup.

Le plan de Tatsuo était simple. Lise, néanmoins, pouvait toujours réaliser qu’il y avait un problème, car, si elle regardait dans la classe, elle ne verrait pas Mélinda. Tatsuo devait donc juste amener Lise à sortir, pour rejoindre les plus proches toilettes, et avait, pour ce faire, différentes méthodes et techniques qu’elle comptait utiliser.

Après quelques secondes, elle en envoya donc un second :

Je ne sais pas si tu as entendu parler de moi, mais... J’ai vraiment envie qu’on se côtoie davantage.

Tatsuo se pinça les lèvres. Elle avait des images à envoyer, mais, avant ça, elle voulait déjà voir si son hameçon avait su appâter la belle Lise.

En réalité, ses doigts tremblaient légèrement sous l’excitation. Ce genre de trucs, elle adorait faire ça, et ses cibles privilégiées étaient les garçons, très souvent son voisin de table. Chaque fois qu’elle avait un voisin, elle se débrouillait pour le stimuler, et pour le masturber en cours. En fait, Tatsuo considérait qu’un cours était bien rempli quand elle amenait au moins un garçon à se masturber. Mais Lise était mieux... Elle était Futa’ !

*La perfection incarnée, pour ainsi dire !*

Oh oui, son cœur bondissait dans sa poitrine. Une réponse, une simple petite réponse, et elle pourrait commencer les festivités !

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Le plan était parfaitement rodé. Mélinda s’était entendue avec Ichtora-senseï pour piéger la jeune femme. Myumi Ichtora, professeur de mathématiques au lycée Mishima, dissimulait, comme Mélinda, et comme les trois quarts des individus venant au lycée, quelques petits secrets salaces. En l’occurrence, Myumi était la fille d’Erelda Ichtora, une succube qui siégeait au conseil d’administration, et qui, parallèlement, était à la tête d’un empire pornographique passant par de multiples sociétés produisant quantité de films dans le monde entier. Myu’ avait hérité des pouvoirs démoniaques de sa mère, faisant d’elle une demie-succube, et, à Mishima, derrière l’apparence du prof’ de mathématiques, elle était aussi une professeur d’éducation sexuelle, qui considérait que sa mission était de sexuellement former ses élèves, soit personnellement, soit en déléguant à des personnes en qui elle avait confiance, comme Mélinda Warren.

C’est à ce titre que Mélinda, cette vampire aussi redoutable que belle, avait conçu une stratégie, un plan visant à se doter d’une nouvelle esclave, une jeune fille dont la soumission avait déjà pu être observée au sein du lycée, tout comme sa perversion. Lui mettre une heure de colle avait été assez aisé pour Myumi, qui n’avait eu qu’à attendre que la jeune femme se masturbe dans les toilettes, ou ne soit surprise en train de se livrer à des activités condamnables, pour lui ordonner de se présenter dans une salle de cours à 17h, soit après la fin des derniers cours du lycée. Mishima était donc relativement désert à cette heure-là. Il ne fallait néanmoins pas se leurrer sur les intentions respectives de la vampire et de la demie-succube ; l’heure de colle n’était qu’un prétexte, destiné à tenter Pauline.

À cet égard, Myumi avait troqué sa minijupe très courte, qui dévoilait continuellement ses longues jambes fuselées, et permettait parfois de voir sa culotte, pour un long pantalon. Elle attendait donc dans la salle que Pauline se présenta devant la porte, et, quand la jeune élève toqua à la porte, Myumi se redressa. Pour Pauline, ce serait une surprise, car, si elle devait logiquement avoir son uniforme, Mélinda, elle, avait troqué le sien pour sa longue robe dorée.

« Bonsoir, Pauline ! s’exclama Myumi en ouvrant la porte. Vas-y, rentre ! »

Un sourire charmant sur les lèvres, Myu’ portait aussi de curieux gants noirs sur les mains, puisqu’ils étaient en cuir. Myumi referma la porte, et Pauline put alors noter la présence de Mélinda, qui lui sourit en retour.

« Salut, Pauline... Je suis Mélinda. »

Les mains de Myumi se posèrent alors sur les épaules de la femme.

« Comme tu le sais, tu as écopé d’une heure de colle, car je t’ai surprise en train de te masturber, et c’est...
 -  ...Particulièrement incompatible avec les fondamentaux de cette école » compléta Mélinda en se redressant.

Elle se rapprocha à son tour de Pauline, et, sans gêne aucune, caressa sa joue, sa belle main aux ongles pointues filant sur sa peau.

« Tu te rends compte ? Se masturber seule, quand on est aussi jolie, c’est qu’il y a un problème...
 -  Et je t’ai convoqué ici pour y remédier, Pauline... »

Myumi avait glissé ces mots dans le creux de l’oreille de la femme, qui put également sentir ses confortables seins caresser son dos, s’enfonçant brièvement contre elle.

« J’ai enfilé une tenue spéciale rien que pour toi, Pauline, tu es chanceuse... »

Tout allait plutôt vite, et le clou fut enfoncé quand Myumi se débarrassa de son costume, ainsi que de son pantalon... Dévoilant une tenue en cuir particulièrement torride.

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Dictature d'Ashnard / Putes de luxe [White & Rose]
« le: mardi 26 juillet 2016, 10:50:32 »
« Nous avons réservé une chambre spéciale pour que vous puissiez les utiliser. Par ici. »

Mélinda se mordillait les lèvres, terriblement excitée devant le spectacle des locaux. Elle avait beau ne pas aimer Tekhos et son abondance de technologie, il fallait bien admettre que certains endroits étaient particulièrement réussis. Et c’était le cas pour le département « GeoSlave », qui se situait dans les locaux de l’impressionnante GeoTower. Mélinda avait voulu acheter deux pures merveilles de GeoSlave, des magnifiques beautés, des sœurs jumelles qui étaient en tête d’affiche sur le site Web de GeoSlave. Ce sous-programme du département « GeoSex » avait pour but de concevoir des esclaves sexuelles de haut niveau. Les esclaves étaient, à la base, tous des personnes volontaires, parfois d’anciens criminels qui y voyaient là des chances de reconversion. Ils subissaient quantité d’opérations chirurgicales destinées à améliorer leur beauté, leurs formes, ainsi que des formations mentales très poussées.

Les locaux étaient très élégants, avec de grands couloirs à la lueur soft, et les clients étaient dans des salles d’attente, où ils pouvaient voir, sur des écrans plats, les séances d’entraînement des différentes esclaves. Dans une grande pièce, certains esclaves étaient victimes d’objets. L’une était suspendue par les poignets, devant tenir sur ses talons pendant que deux godes labouraient sa chatte et son petit cul, ses couinements étouffés par un gag ball sur ses lèvres. Dans la même pièce, une esclave éduquait une plus jeune esclave en utilisant une télécommande pour actionner un vibromasseur ainsi qu’une sorte de curieux fauteuil qui maintenait l’esclave.

Dans une autre pièce, les esclaves étaient traités par des hommes. Entièrement recouverte de latex, l’une subissait des attouchements, de la part d’hommes gras et costauds. Face à elle, une autre esclave subissait un traitement similaire. Ensuite, Mélinda avait vu la Directrice de GeoSex arriver, témoignant de l’importance de cette vente : Morgane Fawley.

« Pour vous récompenser de votre fidélité, ainsi que de cet achat, sachez que la Direction tient à vous offrir, en supplément, cette jeune esclave... »

L’esclave en question s’appelait Kirishima, et rougit poliment en baissant la tête. Elle était la serveuse accompagnant Mélinda depuis qu’elle était arrivée. La vampire était effectivement une bonne cliente, et, avec l’achat, elle en était à quinze achats, représentant, en tout, plus de dix millions de crédits tekhans. Les esclaves de GeoSex coûtaient particulièrement cher, pour une somme allant au moins de 500 000 crédits à un million. White & Rose, elles, représentaient un exploit, la plus grosse vente jamais faite par GeoSex. Devant le prix astronomique, il avait même été tenté de les vendre séparément, mais GeoSex avait abandonné. En effet, quand elles avaient séparé White & Rose, les deux avaient bien failli mourir, et n’avaient commencé à revivre qu’en les remettant ensemble.

Mélinda avait acheté White & Rose à la somme astronomique de 3 millions de crédits tekhans. Une fortune telle qu’on lui avait payé les frais de transport pour venir chercher son colis, et, avec cette fortune, elle avait pu acquérir suffisamment de points pour bénéficier d’une esclave supplémentaire.

« C’est vraiment une belle installation, ce que vous avez...
 -  Nous organisons même des visites publiques. C’est un excellent moyen de publicité. Nos esclaves ne sont réservés qu’à une certaine élite, mais, devant leur succès, nous proposons des contrats de type leasing pour permettre aux familles moyennes d’obtenir l’un de nos produits. »

GeoWeapon Corp. était une structure énorme, colossale, une mégacorporation qui avait son propre établissement bancaire.

En avançant, Morgane finit par rejoindre une porte, et l’ouvrit, donnant sur une agréable chambre avec un grand lit en forme de cœur.

« Bitch et Doggy doivent être lavées et parfumées, maintenant... Va les chercher, Kirishima.
 -  Bien, Maîtresse. »

Kirishima baissa lentement la tête, puis fila vers les douches, où on avait longuement nettoyé et préparé White & Rose. Elles devaient être impeccables pour leur Maîtresse.

« Comme vous savez, rappela Morgane, même si vous nous avez fourni les fonds, pour un bien vendu à un montant supérieur à un million, l’établissement propose automatiquement le droit de tester et d’utiliser ce produit avant de finaliser la vente.
 -  Je sais... Et c’est bien pour ça que je suis là. »

Ce qui avait convaincu Mélinda de les acheter, c’était Sya. L’Ange de la Luxure avait ce pouvoir exquis de sentir la perversion sexuelle chez une personne, le « taux de luxure », et elle avait senti, chez White & Rose, un taux rarissime, supérieur même à la perversion de Mélinda. L’investissement réalisé était particulièrement lourd, mais, si elles étaient à la hauteur de leur réputation...

« Je dois admettre être un brin excitée, c’est la première fois que nous faisons un tel accord... La somme est élevée, mais entièrement justifiée. White & Rose sont... Vraiment exceptionnelles. Même Madame Forge les aime bien, et les réquisitionnait souvent dans son appartement. »

Les esclaves issus de ce programme n’étaient pas destinés à des bordels de bas étage. Elles devaient être vendues à des Rois, à des Princes, des Sénatrices, des multimilliardaires... Et Mélinda avait visiblement tiré le gros lot.

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Les contrées du Chaos / Retour à Nachtheim [Theorem & Ishtar]
« le: vendredi 22 juillet 2016, 22:09:29 »
Ça faisait maintenant une semaine, une semaine que Mélinda avait été à Nachtheim, cette fameuse colonie infernoise, fondée par la puissante Ishtar Naviento, et soutenue économiquement et matériellement par Mélinda et son clan. C’était un projet de grande envergure, qui couvait depuis des mois, qui consistait à développer tout un pôle économique dans une région sauvage et défavorisée. Ishtar avait dépensé énormément d’argent, et couvrait Nachtheim avec une flotte, s’en servant pour explorer les îles alentour, recherchant des ressources, tout en développant Nachtheim. Quand Mélinda y avait été, la colonie était en plein essor, avec un port qui se développait, et de multiples galeries se creusant dans la colonie, où des boutiques ouvraient. Les mines de Nachtheim commençaient à produire, et Ishtar avait quantité de projets, comme développer une boisson propre à la colonie.

Autrement dit, le clan Warren s’en sortait bien, mais tout cela n’était que l’arbre cachant la forêt. En réalité, si Mélinda revenait à Nachtheim aujourd’hui, ce n’était pas que pour voir son investissement. La vampire avait accepté la requête de Theorem, qui était de partir à la recherche de son père avec Bran. Convaincre Mélinda n’avait pas été facile, car Bran ne la quittait que rarement, voire jamais. Cependant, il était important que Theorem retrouve son père, et il avait promis d’offrir à Mélinda un dédommagement significatif en échange du temps où il se servirait de Bran. Son frère avait également été peiné, et sans aucun doute encore plus que Mélinda, car, s’il aimait bien Theorem, avant toute autre chose, il était l’esclave de Mélinda, et son fidèle amant. Qui pourrait veiller sur elle en son absence ? La vampire lui avait ordonné de revenir le plus vite possible, et Bran avait acquiescé. C’était une première pour Mélinda, et, si elle avait accepté, c’était aussi en contrepartie de ce qu’elle avait gagné. Éloigner Theorem d’Ishtar en le mettant sous la protection de Bran avait été un moyen de rassurer Ishtar sur le devenir de son soumis, et, plus Theorem était éloigné, plus Mélinda pourrait raffermir son emprise sur Ishtar.

Car, en définitive, c’était bien ça qu’il fallait retenir de son séjour à Inferis, une chose dont elle avait longuement parlé avec Vanillia. Ishtar l’aimait. Un amour sincère et intense, un amour si virulent qu’Ishtar avait choisi de devenir son esclave. Mélinda jouait sur du charbon, et, pendant toute cette semaine, elle avait mis Ishtar au défi, l’imposant de faire l’amour, sans jamais jouir. Une semaine de frustration pour prouver sa dévotion et son amour. Dans sa longue robe dorée, Mélinda, sur le pont du navire, voyait la colonie qui se rapprochait, le navire circulant au milieu de récifs acérés, tandis qu’elle réfléchissait.

*Une semaine de réflexion, et j’en suis toujours au même point... Je ne sais pas jusqu’où aller avec Ishtar...*

Elle avait demandé à Vanillia ce qu’elle devrait faire, et Vanillia lui avait dit de ne pas avoir peur. C’était ce qu’Ishtar voulait, et c’était dans l’intérêt du clan. Autrement dit, Mélinda n’avait que des raisons positives pour agir. Vanillia, cependant, lui avait d’être méfiante. Vu la situation, sa femme avait choisi de ne pas venir à Nachtheim pour le moment, et elle profitait du voyage de sa femme pour diriger les affaires du clan. Il fallait bien admettre que son clan se développait. Un nouveau membre l’avait rejoint, Décatis Cryptinna, et il avait fallu faire l’inventaire de ce patrimoine, tout en prenant contact avec les différent créanciers de l’entreprise, et concevoir le contrat d’affiliation au clan, qui prévoyait clairement que Décatis restait la seule gérante de sa boutique, et du matériel qui y était lié.

Le navire se rapprochait donc des quais de Nachtheim. L’air était assez nocif par ici, et, en conséquence, le port se trouvait dans l’un des inselbergs de la colonie. Le navire s’y enfonçait, et Mélinda avait hâte de revoir Ishtar... Et d’espérer que tout se passerait bien avec elle.

*Est-ce qu’elle a tenu ?*

Voilà la question qui la tracassait depuis le début de ce trajet...

36
Ville-Etat de Nexus / Elfe & Vampire [Elianora]
« le: dimanche 26 juin 2016, 22:40:45 »
« C’est quand même plus grand qu’à Ashnard...
 -  Et le climat y est plus doux, aussi. »

La douce voix de Téléria accompagnait Mélinda pendant que cette dernière, dans sa longue robe dorée et verte, avançait le long des agréables rues pavées du quartier dans lequel il y avait le harem Silvercoat. Ce harem était, en effet, la propriété d’un certain Lenn Silvercoat, un homme qui, secrètement, était, à la fois un Lycan, et à la fois profondément amoureux de Mélinda Warren. Quand Silvercoat était venu à Ashnard, Mélinda avait réussi à amadouer cette bête, malgré quelques difficultés, et à obtenir la nue-propriété du harem, lui laissant ainsi l’usufruit des lieux*. Si Mélinda avait très bien réussi son coup, avec le recul, elle se demandait si tout cela n’avait pas été calculé, car Lenn avait mystérieusement disparu, et Mélinda, ce faisant, s’était retrouvée la propriétaire intégrale des lieux, ainsi que son exploitante.

Ce harem de luxe était donc son premier pas dans une nation en guerre, Nexus, elle qui venait de l’autre bout du continent, d’Ashnard. Le concept pouvait surprendre, et, si les origines de Mélinda pouvaient amener quelques Nexusiens à se crisper, dans les faits, il était important de souligner que la guerre entre Ashnard et Nexus n’était pas non plus une guerre totale. Autrement dit, il était toujours possible, même si c’était difficile, de voir des Ashnardiens venir à Nexus, ces tentatives s’inscrivant dans le cadre d’un processus de paix progressif entre les deux nations. Dans tous les cas, Mélinda avait laissé l’appellation du harem, et en avait confié la gestion à Téléria, une Nexusienne, originellement une esclave de Silvercoat, et maintenant une esclave de Mélinda. Femme cultivée, gentille, et aimante, Téléria avait, concrètement, le statut de maquerelle dans le harem, de telle sorte que Mélinda n’avait qu’un contrôle lointain sur ce harem.

Dans tous les cas, maintenant que la vampire dirigeait un clan, elle se rendait souvent à ce harem, et en profitait aussi pour visiter un peu Nexus. Vu d’Ashnard, on voyait cette ville comme un immense bourbier, toujours sur le point de sombrer dans la guerre civile, en raison des affrontements entre les différentes communautés peuplant cette immense cité. Dans les faits, Nexus était néanmoins bien éloignée de la guerre civile, et ce d’autant plus que le harem se trouvait dans un quartier assez agréable, néanmoins relativement proche des bas-fonds de la ville. Un choix stratégique, car c’était dans les bas-fonds qu’on trouvait plus facilement des esclaves potentiels.

« Le harem vous plaît, Maîtresse ? s’enquit Téléria.
 -  Cela va de soi, mais, ce qui m’impressionne surtout, ce sont les foires aux esclaves qui sont ici. Elles sont nettement plus fournies qu’à Ashnard. »

C’était un titre dont les progressistes se passeraient bien, mais Nexus n’était pas surnommée « capitale de l’esclavage » pour rien. La cité-État étant une immense place commerciale, au centre de multiples routes commerciales internationales, l’esclavage y avait une part importante, avec de vastes et puissantes guildes qui gangrénaient l’économie nexusienne, et qui étaient aussi intraitables, envers leurs esclaves, que les grands esclavagistes ashnardiens.

Le duo marchait dans des ruelles, longeant l’un des bas-fonds de Nexus, un ancien quartier qui, jadis, recevait des artistes, des nomades. Un quartier un peu sauvage, qui avait subi de plein fouet les crises économiques s’étant abattues sur la ville, et qui, depuis lors, avait peu à peu sombré dans les trafics criminels, la drogue, la prostitution, le racket, et la corruption.

Mélinda était alors loin de se douter que c’était dans l’une de ses ruelles qu’elle allait tomber sur une nouvelle esclave...



* : Cf. RP « Ma fureur n’a d’égal que sa splendeur ».

37
Centre-ville de Seikusu / Invocation démoniaque [Arkhantos Creos]
« le: jeudi 02 juin 2016, 01:30:36 »
« Le démon de la soumission ? Tu te moques de moi ?!
 -  Quand il s’agit d’inviter mes congénères démoniaques, je ne plaisante jamais avec ce genre de choses ! »

Dans des sous-vêtements noirs des plus affriolants, portant encore ses collants et de longs gants noirs, la belle Ukiko, élève au lycée Mishima, et accessoirement esclave à temps complet de Mélinda, se pinça les lèvres, avant de considérer le livre de formules magiques qu’une autre esclave de Mélinda, la belle et puissante Edessa, délicieuse et magnifique succube, lui avait apporté. Ukiko n’aurait jamais cru devoir faire ça un jour, mais, il y a quelques semaines, elle avait demandé à Edessa comment les invocations démoniaques marchaient. Edessa, qui était, outre la succube de Mélinda, une magicienne, avait avec elle un grimoire d’invocation magique. Elle avait réalisé, dans l’une des pièces du manoir de leur Maîtresse, un sceau magique, complexe, destiné à invoquer un démon.

Il y a encore quelques mois, Ukiko aurait cru à un gros canular, une blague de mauvais goût, le genre de trucs que des types en quête de sensationnel faisaient dans leur grenier un Samedi soir, s’essayant à une séance d’ésotérisme pour rigoler. Mais, depuis lors, Ukiko connaissait Terra, et savait que la magie faisait partie de ce monde.

« Alors... Il faut juste que je prononce les mots sur la page ?
 -  C’est ça ! J’ai mis des sceaux de protection, pour empêcher le démon d’en sortir. Rassure-toi, tu n’invoqueras pas un démon trop puissant. »

Depuis qu’Ukiko savait que la magie existait, elle avait envie d’invoquer des démons. Mélinda lui avait montré qu’elle était la réincarnation d’une ancienne sorcière, et, à ce titre, maîtrisait la magie... Mais, pour être honnête, sa maîtrise était relativement faible, et elle avait donc besoin de s’exercer un peu.

« Bon... Alors, j’y vais. »

Ukiko observa le grimoire, et se mit à prononcer les mots y figurant... Et, tandis qu’elle faisait ça, les glyphes se mirent à luire intensivement, brillant fortement... Puis, au bout de quelques minutes, alors qu’elle répétait la formule, de la fumée se forma, tandis que des courants d’air se mirent à siffler dans la pièce, faisant virevolter les cheveux des deux femmes.

« Ça arrive ! »

Et, au milieu de la fumée, une silhouette émergea...

38
One Shot / Little Bitch [PV]
« le: mercredi 20 avril 2016, 22:40:12 »
Il y a quelques années, Mélinda Warren, qui avait appris l’existence de Failles dimensionnelles menant sur Terre, avait aussi appris qu’elle pouvait y aller pour trouver des esclaves. À cette époque, le harem qu’elle détenait était déjà l’un des harems les plus cotés de la ville, et c’était auprès de Samara, une puissante magicienne démoniaque, qui était sa mécène, qu’elle avait appris l’existence de Failles. De temps en temps, les autorités ashnardiennes appréhendaient des individus paniqués, qu’on prenait généralement pour des fous, ou pour des espions, en ce qu’ils affirmaient venir d’un autre monde. Avec le temps, les Ashnardiens avaient appris d’où ils venaient vraiment, et, plutôt que de laisser ces incontrôlables Failles dimensionnelles rester ingérables, les Impériaux avaient commencé à les réguler, notamment en se servant des esclavagistes. Sur Terre, les Ashnardiens avaient réussi à créer des sociétés fictives, à avoir des contacts, et Mélinda avait utilisé ces contacts, auprès de différentes administrations publiques, notamment le service de publicité foncière de Seikusu, pour obtenir, monnayant paiement, un titre de propriété sur un vieux manoir délabré situé dans les hauteurs de la ville. La femme avait reconstruit ce manoir, jadis fondé par des marchands anglais sur un style victorien. Il n’avait pas été très difficile d’acheter ce terrain à la commune, car il coûtait plus d’argent à Seikusu qu’il n’en ramenait. Mélinda payait ainsi ses impôts locaux, et, en contrepartie, disposait d’une base sur Terre.

Depuis cette base, elle avait récupéré de nombreux esclaves, et, à Ashnard, les prostituées venant de la Terre étaient plutôt bien vues des clients, apportant une sorte d’exotisme. Le principal lieu de recrutement de Mélinda était le lycée Mishima, un lycée où régnait stupre et beauté. Sur les milliers d’élèves composant le lycée, il ne devait y en avoir qu’une poignée qui ne savaient rien de la véritable nature de Mishima. Officiellement un lycée, Mishima était en réalité un temple de sexe, une activité rendue possible par le soutien actif dont le lycée bénéficiait de la part des notables de la ville.

Honoka Kimura, justement, était l’une de ces élèves. Elle appartenait à une riche famille de la ville, puisque son père, Kenji Kimura, était le gérant d’un important restaurant huppé de la ville. Douce et discrète, à l’image de son nom, Honoka avait un profil de soumise, ce que Mélinda avait rapidement remarqué. Soumettre cette jeune femme n’avait pas été compliquée, et, aujourd’hui, Honoka était son esclave depuis de nombreux mois.

Vierge quand Mélinda l’avait connu, la jeune s’était fait prendre de partout, et servait régulièrement de prostituée au harem. Et aujourd’hui était un jour particulier.

Honoka venait de recevoir une tenue qui avait été faite spécialement pour elle, et il tardait à Mélinda de l’essayer. Elle se hâtait donc vers l’un des salons du manoir, où Honoka l’attendait, dans sa tenue.



Honoka n’était toutefois pas seule, et était accompagnée par deux femmes qui venaient de l’aider à enfiler sa tenue : Akira et Mora. Tandis que Mora mettait le collier, Akira, elle, enfonça la queue caudale dans les fesses de la femme.

« Voilà...
 -  Elle est parfaite comme ça ! Hein, ma chérie ? »

Caressant les joues d’Honoka, Mora l’embrassa doucement sur la bouche. Il n’y avait plus qu’à attendre, maintenant, l’arrivée de leur Maîtresse... Qui, de fait, ne tarda pas à arriver, puisque la porte s’ouvrit...

...Sur un magnifique spectacle !

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Les alentours de la ville / [FINI] Medical Sex [Shiro Ishimi]
« le: mardi 22 décembre 2015, 01:39:17 »
Suite du RP « Soins médicaux »

Il y a quelques jours, Alice avait fait la connaissance d’une étonnante infirmière, une amatrice de bunny girl avec une tenue d’infirmière aussi sexy qu’indécente. Une rencontre qui n’avait pas laissé de marbre la jeune femme, et qui avait parlé de Shiro à Mélinda, et ce parce qu’elle avait fait la publicité de la vampire auprès de la femme. Mélinda, elle, connaissait déjà plusieurs infirmières de Mishima, et elles avaient toutes, plus ou moins, la réputation d’être des perverses. Il y avait par exemple cette infirmière-androïde, une espèce de Gynoïde, HAC-Zero, et Shiro était une femme dont Mélinda avait prévu de s’occuper... Cependant, avec son mariage, la constitution de son clan, et ses rapprochements avec d’autres esclavagistes, comme Lenn Silvercoat, elle n’avait pas eu le temps de penser... Jusqu’à ce qu’Alice vienne la voir, dans le manoir, après avoir passé une partie de la journée à coucher avec Shiro. Mélinda et Alice étaient très intimes entre elles. En fait, Mélinda se confiait assez librement à elle, et vice-versa. Alice lui avait donc parlé sans aucune gêne de Shiro Ishimi, et lui avait dit que cette belle infirmière souhaitait la voir au manoir.

Organiser une rencontre n’avait pas été trop compliqué, et Mélinda avait laissé Alice s’en charger. Le manoir de la vampire était situé dans les hauteurs de la ville, à la lisière d’une épaisse forêt. C’était un beau manoir, séparé de la rue par un mur, et par un petit chemin communal qui décrivait un lacet après la grille d’entrée. Suite à ce lacet, on pouvait voir le manoir, de style victorien, qui se présentait sous la forme d’un U, ne montrant que la façade principale pour ceux qui venaient de l’extérieur. Le manoir était au centre d’un domaine comprenant plusieurs hectares, et que Mélinda avait aménagé, puisqu’elle disposait notamment d’une écurie avec plusieurs chevaux. C’était un manoir impressionnant, vaste, avec une grande piscine au milieu, de nombreux salons, et de nombreuses chambres. On entrait par la porte principale, un perron menant à un vestibule, puis au hall d’accueil, avec un double escalier intérieur. Devant, il y avait une porte menant droit à la piscine, et, sur la gauche, une grande double porte qui conduisait dans la salle à manger, une immense pièce, grande comme un salon du château de Versailles, avec des vitres hautes et une longue table à manger, où tous les membres du manoir se réunissaient le soir pour manger.

C’était un manoir très libre, un de ces manoirs libertins qui auraient fait fureur dans les écritures libertines occidentales des 17ème et 18ème siècles, où on couchait très librement. Insonorisés et renforcés, les murs ne laissaient aucun son s’échapper, sauf si les individus à l’intérieur laissaient sciemment les portes entrouvertes. Le manoir se composait majoritairement de femmes, mais Mélinda n’était pas sexiste, et il y avait ainsi des hommes, généralement de beaux éphèbes soumis et bisexuels. La bisexualité, en réalité, était une norme centrale et commune au sein du manoir.

Mélinda attendit donc, dans sa belle robe dorée, et dans un confortable salon, l’arrivée d’Alice et de Shiro, qui devaient toutes les deux revenir du lycée...

...Et, près de là, Alice et Shiro descendaient effectivement du bus, en compagnie d’autres lycéennes qui vivaient également au manoir, notamment Shii. Alice, toute excitée à l’idée de présenter Shiro à Mélinda, lui avait conseillé de ne pas hésiter à emprunter sa robe d’infirmière.

« Tu vas voir, tu vas vite te plaire au manoir. Quand on y est, on a plus envie de partir. L’essayer, c’est l’adopter ! »

La Princesse de Sylvandell était bien loin sur Terre, comme si c’était une autre Alice qui s’affirmait, une Alice libre, libérée de l’influence et de la pression de son père.

Et elle avait hâte que Shiro voit enfin Mélinda.. Le duo se rendit donc vers le manoir, et, en souriant légèrement, Alice proposa quelque chose à Shiro :

« On peut se tenir la main, si tu veux... »

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One Shot / Aquaphilie [PV]
« le: dimanche 06 décembre 2015, 19:58:46 »
« Elle s’appelle Kriviel, Maîtresse. »

La main gantée de la femme caressa le petit chat venu se loger sur ses genoux, s’installant confortablement en rond, en poussant de petits miaulements. La main se nicha entre ses oreilles, et le chat se mit à ronronner, vibrant amoureusement. C’était le genre de scènes que Nisha aimait... Entre les séances de sexe au harem, elle aimait bien caresser des chats, ou se laisser aller à ses penchants zoophiles avec eux. Nisha avait toujours été une neko particulière, une demie-neko. Elle avait eu un père humain et une mère neko, la mère étant une esclave de Mélinda, qui avait été engrossée par un client. Conformément à la politique du harem, elle avait gardé l’enfant. Nisha, toutefois, avait eu une croissance humaine, qui faisait qu’elle n’avait pas été victime du nanisme propre aux nekos... Et elle avait aussi développé certaines qualités et capacités qui étaient peu communes chez les nekos. Nisha, en réalité, n’était pas qu’une simple prostituée, c’était une espionne et une tueuse. Pendant longtemps, ses activités consistaient à espionner les autres harems de la ville afin de se renseigner sur les concurrents économiques de Mélinda, mais, depuis que la vampire s’était mariée, et était devenue une Comtesse, en fondant un clan et une guilde, les activités de Nisha s’étaient diversifiées.

Amatrice de latex, la neko avait rejoint la guilde, et officiait maintenant dans l’Empire, afin de répandre et développer les intérêts de la guilde, le tout s’inscrivant dans la nouvelle politique de Mélinda, consistant à répandre le nom de Warren au-delà des murs de la capitale, dans des régions où, usuellement, on ne la connaissait que fort peu. Belle, talentueuse, aimable et souriante, Nisha avait toutes les qualités requises pour être une excellente esclave.

« Kriviel, dis-tu ?
 -  C’est une elfe qui a fui la ferme dans laquelle elle était exploitée. Je suppose que ses parents étaient des Écureuils. »

Les Écureuils... Le surnom donné à une organisation non-humaine considérée, au choix, soit comme des révolutionnaires, soit comme des terroristes. La Scoia’tael était son nom complet, et leurs membres luttaient contre le racisme humain à l’encontre des non-humains.

« C’était une elfe errante, qui s’était rendue dans un village pour se reposer... Mais elle avait peur de se faire retrouver, et a donc fui, en pleine tempête. Désespérée, elle a fui à travers la forêt, jusqu’à rejoindre la tour d’un mage abandonné, dans la région. De ce que je sais, ce mage s’appelait Sacrenouil, et menait des recherches sur les Slimes. On dit qu’il est mort de vieillesse, ou dans la forêt... J’ai exploré sa tour, et j’ai constaté qu’il cherchait manifestement à créer des Slimes. Il avait fini par développer un cristal spécial... Je pense que, en fuyant les bêtes de la forêt, Kriviel s’est rendue là-dedans, et a déclenché ce cristal sans trop le réaliser.
 -  Ah... »

Nisha lui faisait son rapport, et continuait à grattouiller le chat, qui ronronnait encore.

« Le cristal enclenchait une sorte de machine expérimentale infernale. Sacrenouil était un alchimiste et un mage, pour tout vous préciser, Maîtresse. La transformation s’est opérée, et la jeune fille s’est réveillée en tant que Slime. Je l’ai trouvée au village, où les villageois, paniqués, voulaient la chasser, et je l’ai pris sous mon aile. »

Une Slime... Voilà ce que Mélinda lui proposait. Une Slime ! Un cadeau rare, très rare ! Les Slimes étaient des créatures rares, et très difficiles à soumettre, car elles avaient plutôt tendance à voir les humains comme de la nourriture. Leur rareté les rendait extrêmement cher et précieux sur le marché, si rares que même Mélinda ne pouvait, généralement, pas concurrencer les Rois et les grands-ducs qui se battaient pour les avoir. Et voilà que Nisha lui en apportait une, depuis les tréfonds de l’Empire.

« Je lui ai expliqué ce que nous faisions, et qu’elle n’aurait aucun autre endroit où aller qu’ici... Mais elle est vierge, et a très peur... »

De ce que Nisha pensait, Kriviel avait fui la ferme en tuant son maître quand il avait visiblement tenté de la violer. Le genre d’actes pour lesquels un esclave pouvait être mis à mort. Mélinda hocha donc la tête.

« D’accord... Et bien, fais-là venir ! J’ai hâte de la rencontrer... »

Une Slime... Une belle petite Slime bleue ! Si elle pouvait l’avoir comme esclave... Elle serait un pactole encore plus formidable que Melrose, sa petite Ushi !

Nisha se redressa, et ouvrit la porte, invitant Kriviel à rentrer dans le bureau...

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Complements de script / [Ashnard] Le Clan Warren
« le: mardi 18 août 2015, 01:29:55 »
« Rentre ! C’est le moment où la lune réveille
Le vampire blafard sur sa couche vermeille.
»

(Théophile Gautier, La Comédie de la mort)

LE CLAN WARREN

I – Généralités sur les clans vampiriques ashnardiens

L’Empire d’Ashnard est un Empire composé en grande majorité d’humains et de démons. Cet Empire esclavagiste et hégémonique n’est donc pas exempt de paradoxes, car, aussi intolérant et brutal soit-il envers ses voisins soit-il, en son sein, il admet facilement la présence d’individus qui, dans d’autres sociétés plus religieuses (comme Nexus), seraient chassés, ou, en tout cas, victimes de préjugés et de tensions communautaristes. À Ashnard, les espèces considérées comme maléfiques sont donc librement admises... Ce qui implique aussi bien les démons que les amis à longues dents : les vampires.

Les vampires sont de différentes sortes, de différentes « races », et, sur eux comme sur tant d’autres espèces, quantité de légendes et de mythes existent. Il existe ainsi pléthore de théories pour expliquer leur origine. Là où certains n’y voient que des aberrations de la Nature, d’autres soutiennent une théorie religieuse en considérant que les vampires sont les descendants de Caïn, fils d’Adam et Ève, premier meurtrier de l’Humanité en tuant son frère, Abel. Ces théories se jugulent aussi avec des théories scientifiques affirmant que le vampire serait le stade supérieur de l’évolution, tel l’homo sapiens succédant à l’homo neanderthalensis. Qu’elles soient vraies ou non, ces théories ont le mérite d’animer les débats interminables que les clans vampiriques nouent entre eux.

À Ashnard, les clans de vampires n’ont pas à se cacher (même si rien ne leur interdit de le faire). Ils peuvent librement s’afficher, car aucun forcené ne viendra tenter de les déloger... Ou, s’il vient, il aura toutes les chances de finir dans le dîner des clans. Ces clans possèdent des châteaux, des armées, certains sont millénaires, disposant ainsi d’une grande influence au sein de l’Empire. Plusieurs de ces clans ont régulièrement eu des membres siégeant au Conseil Impérial, et, comme tout clan composé d’êtres millénaires, ils ont tendance à se détester entre eux. Une tendance relevant plus d’une certaine forme de tradition, et qui s’explique en grande partie par l’arrogance naturelle des vampires.

Ces clans sont donc très influents, et ont leurs ennemis héréditaires. Là où, par exemple, elfes et nains n’arrivent pas à se supporter (sauf quand il s’agit de s’accorder pour dire que les humains sont des imbéciles), les Vampires ont comme ennemis traditionnels les Lycans. En effet, il y a longtemps, les clans ashnardiens disposaient d’armées de Lycans à leur surface. De fait, il est fréquent que les Seigneurs vampires, les plus puissants vampires qui soient, aient le pouvoir de commander aux animaux, notamment aux loups. Dès lors, il paraît logique qu’ils exercent un certain contrôle sur les Lycans. Là encore, quantité de théories foisonnent sur l’origine de la lycanthropie, car certains chercheurs et alchimistes ont pu affirmer que la lycanthropie était une mutation d’origine vampirique, réalisée par les vampires sur des cobayes humains, en mélangeant leur sang avec de l’ADN de Loup. Difficile de dire si ces théories sont vraies ou non. Ce qui est sûr, c’est que bien des Lycans se sont révoltés contre leurs maîtres vampiriques... Mais, même maintenant, les clans de vampires ont encore, sous leurs ordres, des Lycans, et peuvent tout à fait transformer des humains en Lycans. Ils font partie des soldats les plus efficaces, mais les vampires, bien entendu, disposent aussi de quantité d’autres hommes sous le coude.

Par ailleurs, il convient de signaler qu’il existe également une grande variété de vampires et de « races » différentes.

Parmi l’une des classifications retenues, on oppose souvent deux types de vampires :


  • Les « Pur-Sangs », qui désignent des vampires nés ainsi, soit un vampire ayant ses deux parents vampires, ou seulement l’un des deux. Ces vampires sont cependant relativement rares, car la stérilité est un phénomène très répandu chez les vampires ;
  • Les « Transmués », le lot commun des vampires, puisqu’il s’agit tout simplement de personnes devenues vampires après avoir bu du sang de vampire.



Généralement, les Pur-Sangs ont une influence plus notable que les Transmués, car, chez les vampires plus que chez quiconque, les liens du sang ont une grande importance.

Ces quelques généralités faites, abordons maintenant le cœur de ce complément : le clan Warren.




II – Historique du clan Warren


1°) L’ère de la famille Warren

Il y a quelques siècles de cela, avant la Guerre Civile du Roi Cramoisi, la famille Warren était une influente famille ashnardienne. Ils disposaient de terres, d’un fort, et avaient la mainmise sur plusieurs guildes commerciales. Sans pouvoir prétendre avoir l’influence des Premières Familles, il n’en était pas moins vrai que leur influence allait en grandissant. Elle atteignit son paroxysme quand Adam Warren épousa Elizabeth Trevor, une riche et belle bourgeoise, dont les yeux verts, disait-on, pouvaient ensorceler n’importe qui. Adam et « Kate » constituaient un très joli couple, mais étaient aussi des gens très ambitieux, surtout Kate, une femme très orgueilleuse et vaniteuse, consciente de sa beauté, de son charme. Ils avaient acquis, grâce à la famille de Kate, un immeuble dans la capitale, le siège traditionnel des Trevor, que la famille, endettée, avait dû abandonner.

C’est à cette époque que la Guerre Civile éclata, et Adam Warren choisit de se rattacher au Roi Cramoisi, faisant partie des loyalistes. En récompense pour son geste,  les Emreis, le plus grand soutien de l’Empereur, offrit à Adam une place au Conseil Impérial. Kate était ravie de ce choix, et avait longuement insisté auprès d’Adam pour qu’il choisisse cette position de sûreté, afin de leur permettre d’éduquer le plus facilement leur jeune bébé, Bran. Bran était la prunelle de leurs yeux, destiné à devenir l’héritier du clan... Mais, peu à peu, leur rêve se fracassa. Adam comprit vite que, sous la gouvernance du Roi Cramoisi, le Conseil Impérial n’était qu’une institution fantoche, qui ne siégeait même plus au Palais, et, peu à peu, la capitale fut remplie d’odeurs malsaines et nauséabondes, émanant du Palais du Roi, et des centaines et des centaines de cadavres pourrissant dans les bassins ensanglantés qui jalonnaient la ville. L’odeur infernale contraignait les habitants à fuir, et chaque nuit était un cauchemar, car, avec cette odeur, les créatures nécrophages sortaient de terre, et tous ceux surpris à tenter de brûler les cadavres étaient sommairement exécutés. Le pire, toutefois, venait des multiples araignées sortant du Palais la nuit, et qui, au hasard, attrapaient des citoyens pour les amener dans la demeure du fort. C’était une époque terrible, où la capitale baignait dans une cruauté morbide, et où des monstres de plus en plus cauchemardesques apparaissaient. Couvins, Vierges de la Peste, fantômes et autres horreurs hantaient la ville.

Ce spectacle ambiant avait pour point d’orgue chacun des sinistres repas du Roi Cramoisi, qui avaient lieu dans sa tour, sur des prisonniers que le Roi dévorait vivant, les maintenant en vie grâce à ses toxines, mais sans leur épargner la douleur. Leurs hurlements d’agonie résonnaient pendant des heures dans la ville. Ce spectacle amena peu à peu chaque Conseiller Impérial à fuir, prétextant la guerre avec les rebelles pour s’échapper de cette ville rouge. Adam fut l’un de ceux qui resta le plus longtemps, même quand sa femme, devenue dépressive, fut rapatriée dans leur manoir familial. Adam Warren, lui, finit par recevoir la visite des agents du Roi, et, suite à cela, les souterrains de son immeuble furent aménagés en cachots, et le reste de l’immeuble en caserne pour les sinistres agents du Roi Cramoisi, des agents qui n’étaient pas des soldats réguliers, et dont le simple regard suffisait à terroriser Adam.

Personne ne sut vraiment ce que le Roi Cramoisi voulait faire dans cet immeuble, si ce n’est que les soldats partirent peu de temps avant que les rebelles n’arrivent dans la capitale, et n’assiègent le Palais... Pour constater que le Palais était exempt de vie. Le Roi Cramoisi avait tué tous ses soldats, et les innombrables araignées peuplant le Palais étaient toutes mortes. Pendant les jours qui suivirent, d’immenses brasiers et charniers furent organisés, et on supposa que le cadavre du Roi Cramoisi avait figuré parmi les araignées brûlées, certaines étant des monstres gigantesques d’une indescriptible laideur.

Après cette guerre, ce fut l’heure des dédommagements. Le clan Warren fut totalement dépouillé, Adam fut déchu de son titre de noble, et, dans la foulée, apprit que Kate était enceinte de lui. Kate, dépossédée de tout, commença à déprimer, à dépérir, faisant une profonde dépression. La grossesse était trop avancée pour pouvoir avorter, et, quand le moment de l’accouchement arriva, le bébé de Kate réussit à vivre... Mais pas elle. Terrassé par le chagrin, et parce qu’il avait tout perdu, Adam voulut tuer sa fille, mais Ashnard avait eu trop de sang, et les médecins craignaient que tuer un bébé risquait de le transformer en couvin. Adam choisit donc de l’appeler Mélinda, mais fut à jamais incapable de l’aimer.

Entre-temps, le trésor et la fortune des Warren fut répartie entre les autres familles, et le clan des Warren fut détruit à jamais... Ou presque.



2°) La fondation du clan

Quelques siècles après ces tristes évènements, l’ancien immeuble des Warren était devenu une maison close populaire au sein de la capitale. Tenue par une vampire, Mélinda Warren, elle avait réussi à se constituer progressivement un solide capital... Et, plus ce capital montait, et plus la légendaire ambition des Warren sommeillait dans les prunelles vertes d’une vampire ressemblant, trait pour trait, à sa vaniteuse mère. L’Histoire n’étant qu’une éternelle répétition, Mélinda entreprit progressivement de vouloir se hisser, et de reconstituer l’ancien clan familial, mais en l’évoluant un peu. Elle ferait un clan vampirique.

Pour cela, le seul problème venait du fait qu’elle n’était plus noble. Or, le fait d’être noble, à Ashnard, octroie quelques privilèges, et, inversement, le fait de ne pas l’être vous prive de ces privilèges. Ainsi, par son statut de simple citoyenne, Mélinda ne pouvait pas prétendre à la fondation d’un clan vampirique, car un tel clan était habileté à être un propriétaire terrien, et seul un individu anobli peut prétendre à dominer de grands lopins de terre. L’anoblissement est assez difficile à obtenir, et Mélinda finit par trouver une solution quand sa route croisa celle d’une autre vampire, Vanillia Carnelle. Cette vampire venant de la campagne ashnardienne était l’héritière d’une famille de puissants fermiers ayant la main sur les distilleries Carnelle, un vin très connu et de grande qualité. Les vampires se rencontrèrent, et ce fut le coup de foudre... Ainsi qu’une nuit de sexe sauvage et passionnée. Mélinda se renseigna ensuite, et apprit que, par le mariage vampirique, une variante ancienne et très délicate de mariage, elle pouvait prétendre au même statut que son épouse, et ainsi obtenir, automatiquement, un titre de noblesse.

Le mariage eut donc lieu, puis fut célébré. Mélinda quitta alors le statut de simple « maîtresse de harem » pour obtenir celui, plus gratifiant, de « Comtesse ».

Utilisant alors ses entrées auprès du Palais Impérial, notamment celle de sa protectrice, Samara, elle put proposer au Conseil Impérial les statuts de son clan, sous réserve que ces derniers les acceptent, et procèdent ainsi à leur enregistrement. Les quelques semaines d’attente furent interminables pour Mélinda, jusqu’à ce que la réponse du Conseil arrive, transmise par Huissier de Justice, et qu’elle soit favorable.

Le clan Warren fut ainsi officialisé, et créé, célébré dans une orgie digne des Bacchanales grecques.

Reste maintenant à voir plus en détail en quoi consiste ce fameux clan.




III – Fonctionnement du clan Warren


1°) Les statuts

L’organisation du clan est régie par ses statuts. Si la liberté contractuelle est assez forte dans l’Empire, les statuts doivent néanmoins remplir certaines obligations, a fortiori pour une personne morale, ce qu’est un clan. Il s’agit notamment d’obligations fiscales, car, aussi libre que soit les individus dans l’Empire, l’administration fiscale y est puissante, notamment afin de financer l’effort de guerre ashnardien. De fait, Mélinda et son cabinet (enfin, surtout le cabinet) travaillèrent bien plus longtemps sur le respect de la législation fiscale que sur le corps des statuts, dont le Conseil, à la réalité, se moquait plutôt bien. Seul comptait, à leurs yeux, qu’ils puissent gagner des sous. Ironiquement, on passa donc plus de temps à rédiger des articles que personne ne lirait plutôt que de s’attaquer à ceux détaillant le fonctionnement du clan (car, enfin, qui irait s’amuser à se plonger dans des dizaines de pages sur les prélèvements des taxes et les impôts indirects ? Sûrement pas Mélinda !).

Au terme des statuts, voici donc les choses principales à retenir :


  • Le clan est administré par un Conseil vampirique (ou tout simplement « Conseil »), composé en temps normal de 10 vampires maximum, et de 4 vampires au minimum. Ce Conseil vote sur l’ensemble des décisions concernant le clan à la majorité absolue (50% +1, selon le nombre de vampires présents à la séance), et, s’il ne parvient pas à atteindre une majorité sur un sujet inscrit à l’ordre du jour, ce sujet est, soit débattu lors d’un second groupe, soit confiée à l’autre institution du clan, l’Assemblée Générale, ou AG. L’AG est une sorte d’institution spéciale, se réunissant ordinairement annuellement, et extraordinairement en cas de blocage des votes par le Conseil, ou en cas de décisions importantes nécessitant l’approbation de l’AG. De fait, la nomination des membres du Conseil s’organise lors de chaque réunion ordinaire de l’AG, et l’éviction d’un vampire du Conseil se fait également par l’AG ;
  • Le Conseil dispose également de pouvoirs arbitraux, et peut ainsi exclure du clan tout membre qui contreviendrait aux statuts du clan. Le membre exclu peut contester cette décision devant l’AG, et peut enfin contester la décision de l’AG devant les juridictions civiles dans des cas bien précis (essentiellement la violation de règles impératives du droit ashnardien, en sachant que les juges n’hésitent pas à condamner des demandeurs pour procédure abusive à de lourdes amendes) ;
  • Le Conseil est composé exclusivement de vampires, mais l’AG peut aussi accueillir de simples humains. On peut ainsi y trouver les représentants des partenaires commerciaux et/ou religieux du clan ;
  • De manière plus générale, on trouve au sein du clan les membres honoraires, qui sont les vampires, et les membres ordinaires, qui sont l’ensemble des membres non-vampires composant le clan. Les esclaves des membres honoraires ne peuvent pas faire partie des membres ordinaires, et, à ce titre, ne peuvent pas participer aux délibérations de l’AG, simplement y assister, sans droit de vote ni de parole. Les membres honoraires siègent au Conseil ou à l’AG (si le nombre de membres honoraires excède la dizaine) ;
  • Le Président du clan est le membre fondateur, soit Mélinda Warren (ah ben oui, ‘fallait s’y attendre). Il ne peut être retiré que par un vote de l’AG, qui nécessite cette fois-ci une majorité à 75% + 1.



Pour des informations plus précises sur l’organisation et le fonctionnement du clan, vous pouvez m’envoyer un MP !

2°) Le patrimoine commun

Quand on fait un clan, il faut se prononcer sur le régime qu’on souhaite avoir en ce qui concerne l’administration des biens. Schématiquement, ce régime est un peu comparable aux régimes matrimoniaux, où on peut osciller entre divers pistes :

  • Le régime de la communauté réduite aux acquêts, dans lequel « communauté » désigne ici, non pas le ménage, mais le clan. Dans ce système classique, chaque vampire qui rejoint le clan fait une déclaration de patrimoine listant tout ce qui lui appartient avant de rejoindre le clan. Lorsqu’il quitte le clan, il récupère ses biens. Le partage ne se fait que sur les biens acquis pendant la durée de vie du clan. Comme dans un mariage, on parle ainsi de « biens propres » et de « biens communs ». Cependant, si ce régime est souvent utilisé dans les ménages au plus grand plaisir des Notaires, dans le cadre d’un clan vampirique, le clan a, lui, vraiment vocation à être long. Par conséquent, ce régime est peu utilisé, et sûrement pas par Mélinda ;
  • Le régime de séparation des biens, qui existe (au nom de la liberté contractuelle), et vise à conférer à chacun des vampires une grande autonomie financière. Là encore, chaque vampire réalise une déclaration de patrimoine, mais, et c’est la différence avec le régime précédent, par la suite, chaque bien acquis par un vampire lui appartient en son nom propre, et non en celui du clan. Il s’agit ici d’un clan très formel, où l’idée est de répartir très précisément tel patrimoine, avec un pot commun correspondant à la finance du clan, et qui repose, soit sur un système de donations, soit sur un système d’impositions au sein du clan, soit sur un mix’ des deux ;
  • Le régime de la communauté universelle, régime choisi par le clan Warren, est l’un des plus lourds de conséquence. Ici, pas de distinctions entre biens acquis avant ou pendant la durée du clan. Tout bien, quel qu’il soit, rentre dans le pot commun, et chaque patrimoine individuel est fusionné en un patrimoine commun et universel. C’est un système efficace tant qu’on a de l’argent. En effet, si les liquidités viennent à manquer, et que les créanciers attaquent le clan, aucun vampire ne peut se retourner en tentant de sauver ses biens, en arguant qu’ils appartenaient à lui avant de rejoindre le clan. Autrement dit, toute clause limitative de responsabilité dans un régime de communauté universelle est nulle de plein droit. Inversement, dans un tel régime, les établissements bancaires sont plus enclins à accorder des prêts, et ce dans la mesure où un tel régime présente bon nombre d’assurances.



Il n’existe aucun régime-type. Globalement, on dissocie entre les régimes séparatistes et les régimes de communauté, mais chaque clan est libre de prévoir, dans ses statuts, comment tout cela fonctionne, que ce soit au niveau de la répartition des dettes, du financement du clan, des bénéfices, etc... Comme on peut s’en douter, en cas de problèmes, les statuts des clans vampiriques sont une joie sans fin pour les avocats, et c’est pour ça que la jurisprudence de la Cour Impériale enjoint aux rédacteurs des statuts de détailler le plus possible, tout en étant le plus clair possible. Ainsi, quand il s’agit de rédiger des statuts, les clans ont souvent tendance appel à faire appel à des cabinets juridiques très spécialisés.

Mélinda, donc, a choisi l’un des régimes les plus simples, le régime de la communauté universelle. Dans ce régime, il n’existe qu’un seul patrimoine, ce qui signifie que tout ce qu’un vampire apporte figure dans un pot commun. Ceci confère au clan une phénoménale richesse. De cette manière, le harem de Mélinda n’appartient par exemple plus à Mélinda, mais au clan, qui peut par exemple décider de le fermer en réunissant le nombre de voix requis. Elle n’est que la gestionnaire du clan.

Sur ce point, les statuts prévoient une obligation de bonne foi et de loyauté (et les statuts ont intérêt à le préciser). En vertu de cette clause, tout vampire rejoignant le clan et qui mentirait sur sa déclaration de patrimoine serait exclu, sans possibilité de récupérer ses biens (et ça fait mal). Dans ce domaine, Ashnard reconnaissant aux contractants une grande liberté contractuelle, cette grande liberté a aussi pour contrecoup que les juges ne sont guère protecteurs envers les cocontractants. Ainsi, un vampire ayant menti sur sa déclaration ne pourra pas se retourner contre le clan, si le clan prévoyait bien comme sanction l’acquisition des biens listés dans sa déclaration. Pire, il pourra même être condamné par les juges à verser des dommages-intérêts pour procédure abusive !

(Nota Bene : c’est avec la technique de la procédure abusive que les juridictions ashnardiennes arrivent à bien désengorger leurs prétoires.)


3°) Contenu du patrimoine commun

À l’heure actuelle, le patrimoine du clan comprend les biens immobiliers suivants :

  • Distillerie Carnelle. La distillerie Carnelle consiste en une petite baronnie comprenant des fermes et plusieurs distilleries, ainsi qu’un manoir central, l’ensemble produisant un vin de grand cru (une gageure pour Ashnard, dont les vins sont souvent d’infâmes biquettes). Le vin de Carnelle est ainsi un vin de luxe, qu’on sert au sein du Palais Impérial, dans les restaurants tekhans, même s’il est moins coté que les vins nexusiens. Toutefois, il se vend même dans certaines auberges nexusiennes. Pour l’heure, avec le harem, la distillerie constitue l’autre principale source de revenus du Harem ;

  • Guilde Warren. La Guilde Warren est une récente acquisition de Mélinda, qui résulte de l’achat à prix d’or fait par Ishtar Naviento pour récupérer Theorem. Les centaines de milliers de pièces d’or que Mélinda a reçu ont été savamment dépensées dans une guilde en état de liquidation judiciaire. Mélinda a racheté tout le passif de la guilde, récupérant ainsi cette dernière, et a entrepris de lui redonner une seconde jeunesse. La Guilde se compose ainsi d’aventuriers, de mercenaires, de chasseurs de trésors, mais aussi de personnalités plus atypiques, comme des troubadours ou des bardes, dont le but est de se rendre dans les villages et les auberges pour promouvoir la Guilde... Et, accessoirement, le clan et Mélinda. Concrètement, beaucoup des missions de la Guilde concernent les intérêts du clan, allant de la simple protection de prostituées à l’élimination de menaces potentielles, ou à récolter des artefacts magiques pour enrichir le clan ;

  • Harem d’Ashnard. Le harem d’Ashnard est une maison close luxueuse située le long de l’un des principaux axes ashnardiens. Elle constitue, pour l’heure, la principale source de revenus du clan, car la plupart des nobles et bourgeois de la capitale s’y rendent régulièrement. Le harem tourne ainsi 24h sur 24, 7j sur 7 ;

  • Manoir de Seikusu. Le manoir de Seikusu constitue la demeure secondaire de Mélinda. Accessible depuis un Portail magique situé dans le Harem, ce manoir se situe dans les hauteurs de la ville, et comprend, outre un manoir de style victorien, tout un jardin s’étalant aux alentours, avec un morceau de forêt, une écurie, des chevaux... Et un système de sécurités consistant en des gemmes magiques permettant de repérer tout intrus (normalement).

  • Complexe d’Ancarla. Le complexe d’Ancarla est un grand ensemble tourné autour du sexe, mais proposant aussi quantité de boutiques et de commerces. Forges, armureries, artisans… Le complexe a été établi d’un commun accord entre le Clan Warren et la Maîtresse des Poupées, Madame Evangeline, qui dirige cette vallée montagneuse située près de Zon’Da.

  • Château de Castlevania. Le vaste château de Castlevania est une place forte ashnardienne redoutable, réputée pour être inviolable. Elle est située à un endroit stratégique, et est sous la couple réglée du Duc de Castlevania et de ses monstres. C’est une propriété immobilière extrêmement importante pour le clan.

  • Province du Cercle-De-Fer. Le Cercle-De-Fer est  une province ashnardienne gérée depuis des siècles par la redoutable Asshaï Warren. C’est une terre stérile et rocailleuse, mais très riche, grâce à ses multiples mines et carrières, qui sont peuplées par les nains et les humains, qui exploitent les vastes et riches gisements qui s’y trouvent.



4°) Liste des membres honoraires

Ces membres honoraires sont tous des vampires.

MÉLINDA WARREN. Ayant à la fois commis un matricide et un parricide, Mélinda est, de fait, une créature monstrueuse. Pour autant, elle dissimule à merveille ses accès de cruauté, derrière un beau sourire, une vanité sans failles... Et une perversion qui ferait pâlir de honte une prêtresse de Lust (ou peut-être pas...). En tout état de cause, Mélinda reste la dirigeante du Harem Warren, ainsi qu’une personne très influente au sein du clan, puisqu’elle a contribué à le façonner. Elle siège donc à toutes les sessions du Conseil, et son unique objectif est de promouvoir le clan, afin qu’il atteigne la même place que les autres grands clans vampiriques. Elle a ainsi hérité de la soif de pouvoir de ses parents, mais, quand on sait la manière dont ces derniers ont fini, on ne peut qu’espérer que Mélinda ne connaîtra pas le même sort...




ASSHAÏ WARREN. Membre le plus âgé du clan, Asshaï Warren est la mère vampirique de Mélinda Warren, c’est-à-dire la femme ayant transformé l’humaine Mélinda en une vampire. Très puissante, Asshaï maîtrise à la perfection la magie rouge, la puissante magie des vampires. Elle est également une très grande diplomate, connaissant intimement l’histoire d’Ashnard. Elle dirige depuis des éons le « Cercle-de-Fer », une région minière de l’Empire, où elle a la réputation d’être une femme aussi cruelle que perverse. Asshaï a décidé de rejoindre le clan Warren, et constitue l’un des membres les plus puissants du clan.




VANILLIA WARREN. Vanillia Warren est une vampire issue des profondeurs d’Ashnard. Mal aimée par ses parents, qui auraient voulu un héritier masculin, elle devint ensuite l’esclave d’un vampire qui la transforma en vampire, afin d’en faire son esclave. Blessée, humiliée et torturée par ce dernier pendant des années, Vanillia réussit finalement à se libérer de ses chênes, et à se venger. Elle tua son geôlier, et récupéra ensuite son héritage, en devenant ainsi la propriétaire de la distillerie Carnelle. Elle et Mélinda tombèrent amoureuses l’une et l’autre, et ce mariage fut donc autant une réussite d’un point de vue extrapatrimonial que... Patrimonial. Vanillia est, de fait, un membre extrêmement très important du clan.



 
AKIRA WARREN. Akira est devenue la fille de Mélinda Warren de manière assez particulière, et, en un sens, constitue l’une des pires « erreurs » de Mélinda. À une époque troublée de la vie de Mélinda, Akira est apparue. Descendant d’une famille ayant pour tradition de chasser les vampires, elle avait été capturée, et était retenue dans le manoir, séquestrée. Mélinda, qui était alors ivre, l’a attaqué, violé, et a manqué la tuer. Pour l’empêcher de mourir, elle n’a eu d’autres choix que de lui insuffler son sang, et d’en faire une vampire. Akira a, fort heureusement, survécu à la transformation, mais il a fallu des mois pour qu’elle finisse par voir Mélinda comme autre chose qu’un monstre, et qu’elle admette qu’elle était sa mère. Évidemment, le fait que son père biologique veuille maintenant la tuer en estimant qu’elle est devenue un monstre y est aussi pour beaucoup.




RICHARD L. DE CASTLEVANIA. Cet élégant vampire est l’un des plus solides atouts du clan. Le Duc de Castlevania est en effet un vampire âgé, très puissant, propriétaire du puissant château de Castlevania, qu’il contrôle depuis des siècles. Il manipule la magie rouge, mais est aussi un grand alchimiste, usant des propriétés du sang vampirique pour concevoir goules et autres monstres. Même Mélinda a encore du mal à comprendre pourquoi le Duc lui a fait l’honneur de la rejoindre, mais il a juré de servir le clan, et est au demeurant l’un des amants réguliers de la vampire.




DÉCATIS CRYPTINNA. Enchanteresse talentueuse et indépendante, Décatis Cryptinna a pendant longtemps usé de sortilèges pour tenter de contrecarrer les effets du vampirisme en elle, niant ainsi sa véritable nature. Cette situation n’a pas été sans engendrer de problèmes sur son équilibre mental, outre limiter ses pouvoirs. Mélinda a su la convaincre de laisser parler sa véritable nature. Depuis lors, Décatis a rejoint le clan, et s’avère être une enchanteresse de génie.




EDWARD WARREN. Il est le frère-jumeau de Mélinda. La vampire, qui a toujours ignoré son existence, n’a finalement appris qu’elle avait un jumeau que le jour où ce dernier a quitté les lointaines Marches Impériales, une province impériale reculée et désolée, pour la rejoindre. Edward, convaincu que toute sa famille était morte, était devenu un puissant magicien, et avait donc pu ralentir son vieillissement. Mélinda a fait de lui un vampire, et Edward a pu rejoindre le clan ensuite, où il assume des fonctions magiques et historiques, cherchant à retracer l’origine des Warren, et à comprendre pourquoi ils ont été séparés jadis…




BRAN WARREN. Grand-frère de Mélinda, Bran Warren est aussi son protecteur et le gardien du clan. Jadis, quand il n’était encore qu’un humain, il haïssait sa sœur pour avoir provoqué, en venant au monde, la mort de sa mère bien-aimée. Mélinda, une fois devenue vampire, a choisi de l’épargner, non sans le torturer pendant des années, brisant son corps et sa volonté, pouvant ensuite le remodeler. Depuis lors, Bran est devenu un vampire dévoué, machine à tuer impitoyable, qui est prêt à exaucer n’importe quel ordre émanant de sa sœur et Maîtresse.




MOTOKO. Motoko est une vampire un peu particulière. Elle avait été enfermée dans les souterrains du lycée Mishima plusieurs siècles de ça, à une époque où le lycée n’existait pas encore. Les moines fanatiques l’ayant enfermé avaient scellé cette prison, et, quand le lycée a été construit, le mur a été abattu, permettant alors aux personnes s’aventurant dans le lycée d’entendre les complaintes de Motoko. De telles complaintes constituèrent une sorte de légende urbaine au sein du lycée, jusqu’à ce que des esclaves de Mélinda réalisent que cette légende recélait une véritable vampire. Mélinda réalisa ensuite que Motoko avait pu survivre car elle était une Sang-Pure, disposant donc d'un sang d'une rare qualité, et aux propriétés magiques encore assez méconnues. Délivrée et soignée, Motoko a ensuite rejoint le harem de Mélinda, qu’elle considère comme un refuge, et, étant en décalage total avec le monde qui l’entoure, préfère légitimement se rendre à Ashnard, où l’atmosphère médiévale lui convient davantage.




CLAUDIA WARREN. Jeune vampire, Claudia était une esclave de Mélinda avant que cette dernière ne choisisse d’en faire sa fille vampirique en la transmuant. Mais, avant d’être son esclave, Claudia était initialement une Amazone, qui a été envoyée par la Reine pour négocier avec la vampire. Claudia a d’elle-même fini par succomber aux attraits de la vampire, sans pour autant dédaigner son allégeance envers la Horde. Amazone et vampire, elle a pris d’importantes responsabilités, puisqu’elle est notamment responsable de tout le centre d’Ancarla, mais mène aussi quantité de missions diverses et variées. Ce personnage peut être joué par tout membre intéressé.





5°) Partenaires commerciaux ou culturels

  • ANCARLA. La vallée d’Ancarla est une belle région enneigée et montagneuse située à l’orée de Zon’Da. C’est un endroit dangereux et reculé, mais qui est en pleine expansion entre les mains de son seigneur local, la redoutable Evangeline, surnommée « La Maîtresse Des Poupées ». Le clan y gère un important complexe sexuel et entretient également d’étroites relations commerciales et diplomatiques avec la vallée d’Ancarla.

  • CULTE DE LUST. Le clan a su bénéficier des rapprochements entrepris avec certains des Prêtresses du culte de la Déesse de la Luxure, comme Futaba Lily Ramses, ou encore Sya, pour se rapprocher de ce culte, et afin de bénéficier de ses faveurs. Après tout, les Antiques aimaient bien avoir les faveurs des Dieux, et il en va de même pour un clan... Même si on est en droit de se demander quel type de faveur une Déesse du sexe peut apporter...

  • INFERIS. Entretenant de très bons rapports avec les Infernois, essentiellement depuis qu’elle a revendue à Ishtar Naviento le brave Theorem, Mélinda utilise cette influence pour permettre au clan de commercer avec Inferis. Pour l’heure, le clan n’ayant rien d’autre à offrir que des prostituées et du vin, le commerce est limité, mais le commerce du vin fourni par les distilleries Carnelle fonctionne plutôt bien ;

  • SYLVANDELL. Le clan a repris à son compte les accords commerciaux passés depuis plusieurs générations entre Sylvandell et le Harem Warren. Au titre de ces accords, les prisonniers de guerre récupérés par Sylvandell sont en partie récupérés par le Harem afin d’être dressés, puis sont ensuite ramenés à Sylvandell, afin d’être insérés dans le circuit économique légal, comme majordomes, serveurs, ou toutes autres tâches pour lesquelles on peut avoir besoin d’esclaves dociles.





IV – Recrutement & Partenariats (annonce publicitaire)

Vous dirigez un État qui a besoin de se faire des sous ? Vous avez envie d’organiser une bonne vieille orgie des familles avec du vin à profusion et des courtisanes qui exciteront vos invités ? Vous êtes un vampire sans famille, et vous en avez marre que l’Inquisition vous colle aux fesses ?




V – Liens utiles


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Les alentours de la ville / Force ancestrale [Kappa Girl]
« le: dimanche 31 mai 2015, 02:09:23 »
« Haaaa... Huuuunnnn... Hmmmmm... !!
 -  Hîîîîîî... Haaaaaaaannnnn... Haaaaaaaaaa !!!
 -  HNNNNNNNNNNNNN.... !!
 -  HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!! »

C’est dans un ultime hurlement que Clara, avec des larmes coulant le long de ses yeux sous l’effort demandé, finit enfin par jouir, aspergeant l’intimité de la belle Shii de sa magnifique crème. La verge de Clara balança enfin son foutre, et elle s’affala contre le corps de Shii pendant de longues secondes, le temps de reprendre son souffle, son épée de chair plantée dans la piscine de foutre et de mouille de la lycéenne.

Au bout d’un certain temps, Clara finit par se retirer, et s’allongea sur l’herbe, observant les branches des arbres, et le ciel bleu en hauteur. Ses joues étaient toutes rouges, témoignant de l’effort immense que la jeune femme avait dû offrir pour prendre ainsi Shii. Sa poitrine se soulevait et s’abaissait lourdement sous son uniforme scolaire, et sa minijupe était relevée, montrant encore sa verge, légèrement trempée par la mouille de Shii.

« Putain, la vache... »

Clara n’était pas encore habituée à l’idée d’avoir un pénis. C’était un cadeau que Mélinda lui avait récemment offert, afin de la féliciter de son assiduité, et de sa formation à la magie... Une formation encore très sommaire, mais, maintenant qu’elle avait une verge, Clara s’amusait à l’utiliser sur sa meilleure amie et victime préférée : Shii. Les deux femmes étaient très différentes l’une de l’autre. Clara était une lycéenne rebelle, qui dormait en cours, séchait fréquemment, alors que Shii était extrêmement sérieuse, et avait continuellement une moyenne générale oscillant entre 19 et 20. Shii, toutefois, était terriblement timide, là où Clara était une femme à la personnalité très établie. Autant dire que les deux formaient un excellent duo.

Shii avait eu envie de faire un pique-nique près d’un lac, dans la forêt de Seikusu. C’était un lac aux propriétés magiques... On disait qu’un kami sommeillait dans ce lac, et que, en lui faisant des offrandes, il se réveillerait. Clara n’en croyait rien, et avait surtout profité de l’occasion pour tester sa verge sur Shii. Elles étaient venues à deux pour ce pique-nique, et, après avoir commencé à discuter un peu, Clara s’était empressée de sauter sur Shii, et de lui faire l’amour, en la pénétrant rudement et longuement.

Shii se pencha alors vers Clara, et l’embrassa doucement, sa main venant s’attarder sur son sexe, qu’elle se mit à flatter. Ses doigts remuaient dessus, d’avant en arrière, , et elle l’embrassa encore, un sourire mielleux sur les lèvres.

« Je dois admettre que c’est... Très bon... Mais ce n’est pas ça qui fera venir le kami ! »

Clara soupira, tandis que Shii se relevait, remettant en place son sailor fuku. Le beau lac était aux pieds d’une montagne, avec une belle cascade. C’était un paysage magnifique, avec des sakuras et des cerisiers se trouvant tout autour. Shii se rapprocha du rebord du lac, et observa les reflets de l’eau, des traces de mouille dégoulinant encore de ses cuisses. Clara, elle, restait allongée, se masturbant légèrement, machinalement, juste pour avoir le plaisir de sentir ce sexe contre son corps.

Il y avait, dans le panier, quantité de fruits et de légumes : des pommes, des bananes, des concombres... Heureusement que Clara pouvait baiser, au moins !

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Centre-ville de Seikusu / L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
« le: dimanche 31 mai 2015, 02:07:49 »
Depuis maintenant de nombreux mois, Gia était l’esclave de Mélinda Warren. Cette lycéenne, en dernière année, avait découvert une nouvelle vie avec elle, et elle était, en ce moment, dans sa chambre, en train de découvrir, devant son ordinateur, l’une des joies qu’il y avait à être l’esclave d’une vampire centenaire et particulièrement perverse. Ce que Mélinda avait offert à Gia était l’acceptation de ce que, fondamentalement, elle était, à savoir une perverse. Une femme qui avait pris goût à la soumission, mais aussi à la domination, et qui avait aimé amener ses meilleures amies à devenir les esclaves de Mélinda. De fait, avant qu’elle ne les rapproche, Gia avait tendance à s’éloigner d’elles, ce qui était dommage, car certaines étaient des amies d’enfance. Elle avait donc pris le risque de les présenter à la redoutable vampire, et Mélinda avait su quoi faire d’elles... Et Gia allait maintenant faire autre chose... Quelque chose qui avait reçu l’assentiment de sa Maîtresse.

Depuis plusieurs semaines, elle était inscrite sur un site de rencontres en ligne très particulier... Un site où, dès l’arrivée, un disclaimer vous informait du contenu mâture du site, et vous invitait à affirmer que vous étiez majeure. La majorité étant fixée à vingt ans au Japon, Gia ne l’était pas, mais, comme il n’y avait aucune vérification, ce n’était pas très grave. Le site répondait au nom anglais de Mistress’X’Slaves, un site axé BDSM en ligne, et qui agissait comme une sorte de speed dating, ou de marché aux esclaves virtuel. Chaque « Slave » proposait une fiche, en mettant une photographie de lui ou un simple avatar, et la fiche détaillait ses goûts, ses pratiques sexuelles, son expérience sexuelle. Il fallait ensuite attendre un peu de temps, pour qu’une « Mistresss » le choisisse, et puisse, depuis les réseaux sécurisés du site, se lancer dans une relation privée avec lui. Préférentiellement, les fiches proposées étaient faites en fonction de la localisation géographique, et, comme on pouvait s’y attendre, Seikusu avait un nombre élevé de « Mistresses » et de « Slaves ». Gia, elle, était une « Mistress », et avait rapidement craqué sur un « Slave », qu’elle avait réservé, et avec lequel elle entraînait, depuis plusieurs jours, une romance épistolaire. Elle se rappelait de la première fois où elle avait découvert cet homme. Elle, qui était habituée à se faire cravacher ou dresser, inversait les rôles. Elle s’était masturbée comme une folle en devant retenir son imagination, qui s’emballait furieusement.

Maintenant, ils approchaient du point de rencontre... Gia avait encore une ultime épreuve à soumettre à son « Slave », à qui elle avait déjà offert des photos d’elle en tenue de dominatrice... À savoir des gants noirs en latex, un corset sanglé, de longs collants noirs en latex... Cuir et latex, avec le fouet, la cravache, et une photographie de la salle de plaisir de Mélinda, son donjon, abritant une quantité impressionnante de fouets, de croix, de chevalets, de masques de domination, de gag-balls, et d’autres objets plus insolites et excitants les uns que les autres. Elle lui avait dit par écrit qu’elle comptait dresser l’impertinent petit esclave qu’il était, le sodomiser,  et le fesser... Secrètement, Gia s’inspirait des méthodes d’une autre esclave du harem, Yukie, ou « Maman Yukie », comme elle aimait qu’on la surnomme.

Ses doigts continuaient à filer sur le clavier, distribuant ses dernières informations :

Citer
Je veux que tu te mettes nu, Esclave, et que tu te masturbes devant moi... Et même que tu jouisses sur ta caméra, ou sur ton écran.

Pour commencer.

Le ton était autoritaire, convenant tout à fait à celui d’une « Mistress », ce que, présentement, elle était.

Et, si son petit puceau accomplissait tout ce que la femme voulait, alors, cette nuit, il pouvait espérer dormir à ses pieds...

Ce qui était très excitant !

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Dictature d'Ashnard / Long Live The Vampire [Vanillia Carnelle]
« le: dimanche 31 mai 2015, 02:06:27 »
Suite du RP « Entrevue ludique ».


Chronologie

  • Il y a plus d’un millénaire, la famille Warren était à son apogée. Elle était alors un véritable clan seigneurial, composé de nobles, de personnes influentes et puissantes, ayant des propriétés terriennes sur lesquelles s’étalaient d’immenses villes, des châteaux, des armées entières, et même des membres siégeant au Conseil Impérial ;

  • Il y a environ six cent ans, le clan Warren fut décimé lors des évènements tragiques de la Guerre Civile du Roi Cramoisi. Ayant rejoint les Loyalistes, Lord Warren avait peu à peu perdu la guerre, et, avec l’exil de l’Empereur, toutes ses terres lui furent arrachées. Le Conseil Impérial nouvellement constitué le déchut de son titre de noble, ne lui laissant plus comme refuge qu’un harem privé poussiéreux au sein de la capitale, harem qui, pendant la Guerre, avait servi de centre de torture pour les rebelles. Lord Warren perdit sa femme quand cette dernière accoucha de leur second enfant, Mélinda, cette dernière n’ayant jamais pu se remettre de leur déchéance. Déjà rendu instable par son rapprochement avec le Roi Cramoisi, Lord Warren sombra dans la démence, considérant Mélinda comme un monstre lui ayant ôté la seule chose qu’il lui restait encore : sa femme. Humiliée et traitée comme une pestiférée, Mélinda prit sa revanche quand les ennemis politiques de Lord Warren firent d’elle un cheval de Troie, la transformant en vampire pour qu’elle tue son père, ce que Mélinda fit avec plaisir. En récompense, les Impériaux lui attribuèrent la propriété du harem, convaincus qu’ils pourraient récupérer le stock, ne voyant pas comment Mélinda, en tant qu’ancienne esclave désolée, pourrait tenir. Une erreur qui leur fut fatale. De son passé, Mélinda ne conserva que son grand-frère, Bran, qu’elle tortura pendant des années, le transformant en vampire, jusqu’à pouvoir le briser, et ainsi le réécrire, faisant ainsi de lui un test pour toutes les techniques de dressage possibles et existantes, jusqu’à faire de lui le parfait grand-frère. Surprotecteur envers sa soeur, tueur incarné capable de maîtriser sa circulation sanguine pour annihiler la douleur, Bran veille depuis lors, et jusqu’à mort, scrupuleusement sur sa soeur ;

  • Il y a environ un siècle, Mélinda Warren gagna une influence considérable en parvenant à un accord commercial central avec Sylvandell. Le harem était alors en train de se développer progressivement, écrasant les autres maisons closes ashnardiennes en se rapprochant des mages de l’Académie Impériale d’Ashnard. Sylvandell était alors un royaume guerrier ayant de nombreux prisonniers de guerre qu’il fallait éduquer, afin de les insérer dans les circuits économiques impériaux. Mélinda se chargea alors de récupérer ces esclaves, afin de les dresser, et d’en retourner une partie à Sylvandell, tout en conservant le reste pour étendre son influence ;

  • Il y a environ dix ans, le Harem Warren était devenu une structure imposante et incontournable au sein de la capitale impérial, un lieu réputé et renommé. Ayant beaucoup d’argent, et ayant réussi à maîtriser une Faille temporelle pour se créer un Portail sur Terre, Mélinda acheta sur Terre le manoir qui se trouvait de l’autre côté, et le réhabilita, dans le but de s’étendre sur Terre, en trouvant de nouveaux esclaves ;

  • Il y a plus d’un an, à la suite d’une déception amoureuse avec une humaine qui refusa le Don, Mélinda transformait accidentellement une lycéenne en vampire, Akira, ayant de ce fait une fille. Les relations entre elles furent particulièrement tendues, mais, grâce à l’aide de Kaori, une lycéenne-esclave de Mélinda, et aussi meilleure amie d’Akira, cette dernière se fit progressivement à sa nouvelle condition

  • Il y a quelques mois, Mélinda Warren fit l’acquisition d’une importante guilde, grâce à l’argent offert par Ishtar Naviento pour l’achat d’un esclave qui lui était précieux, Theorem. Cette guilde, moribonde, fut donc achetée avec les lingots de platine de Naviento, et Mélinda investit beaucoup dedans, afin de la renforcer, de l’agrandir, d’améliorer l’équipement, les locaux, sa publicité, et attirer des guerriers plus compétents que ceux s’y trouvant ;

  • Il y a un mois, Mélinda étendit son influence dans toutes les directions. Pour commencer, elle se rapprocha d’autres esclavagistes ashnardiennes, les Jumelles Karistal, parvenant à un accord avec elles. Ensuite, elle se rapprocha d’une mystérieuse magicienne vivant près de Zon’Da, Evangeline, avec lequel elle négocia un accord similaire : fournir à ces femmes des esclaves, afin de développer leur activité, tout en conservant la propriété de ces esclaves. Une sorte de location-gérance d’esclaves, autrement dit. Religieusement, elle se rapprocha de la Déesse de la Luxure, Lust, en hébergeant chez elle son héraut, l’Ange Sya. Elle se rapprocha également d’un esclavagiste nexusien, Lenn Silvercoat, secrètement un Lycan, Mélinda parvenant, de manière énigmatique, à contrôler les pulsions du Lycan, et ainsi à exercer sur lui une forte autorité, ce qui la rapprocha donc de Nexus, et contribua à étendre ses griffes un peu partout, et à développer son Empire commercial ;

  • Il y a quatre semaines, Mélinda rencontra une vampire vivant dans les contrées de l’Empire, Vanillia Carnelle. La belle vampire, qui vivait dans un château, et qui produisait notamment du vin grâce à ses fermes, était tombée sous le charme de Mélinda. Très similaires, les deux vampires, après une longue nuit pleine de bonheur, en arrivèrent à la conclusion qu’elles allaient se marier, en suivant les rites vampiriques. Un mariage qui permettrait d’anoblir Mélinda, mais aussi lui permettrait de créer son clan, car seule une personne noble peut ouvrir un clan vampirique ashnardien ;

  • Il y a deux semaines, Mélinda obtint auprès de ses contacts au sein de l’Empire, à savoir l’Archimage et Haut-Fonctionnaire impérial Samara, l’autorisation, non seulement de devenir anoblie, mais aussi d’ouvrir son clan ;

  • Maintenant, une nouvelle ère va commencer pour Mélinda Warren.





De mémoire de vampire, le Harem Warren n’avait jamais été fermé. Jamais depuis qu’il était devenu public, il y a de cela plus de six siècles. De jour comme de nuit, et que ce soit des jours fériés ou non, ses portes avaient toujours été ouvertes, car il y avait toujours des cuisses pour les clients... Même lors d’évènements exceptionnels, de grandes soirées, de réceptions arrosées, les simples visiteurs pouvaient venir dépenser leurs deniers dans les cuisses des esclaves de Mélinda, et ainsi goûter aux rêves, ensemençant leurs fantasmes et leurs nuits de souvenirs intemporels et inoubliables.

Aujourd’hui, le Harem était fermé. Les curieux se pressant à l’entrée de la grille pourraient voir le message suivant :

Citer
Avis à la clientèle

En raison de Circonstances Exceptionnelles,
La Direction vous informe que, en ce jour, et en toutes les autres années où ce Jour béni viendra,
Le Harem sera fermé.
Aujourd’hui, nous célébrons le Mariage de notre Maîtresse bien-aimée.
L’an prochain, nous célébrerons ce Mariage.

Tous les Clients sont conviés à assister à cet Évènement !
Pour ce faire, il vous suffit de vous rendre au Palais Impérial pour réserver votre place !

Ce n’était pas tous les jours qu’on se mariait, a fortiori un mariage vampirique. De fait, en consultant les archives impériales, on pouvait presque compter sur les doigts d’une seule main le nombre de mariages vampiriques. Un mariage vampirique était beaucoup plus important qu’un simple mariage civil, voire religieux. C’était une institution ancestrale, vieille comme le monde, ou presque, et dont le sens avait été magnifiquement décrit, dans une étude, par l’Huissier de Justice ayant assisté à l’un de ces mariages, Maître Koony Lopwsey :

Citer
« Tout mariage est, fondamentalement, une union entre deux personnes physiques. Une union qui a pour conséquence principale d’unir deux familles, tant d’un point de vue juridique que social. C’est à la fois une convention entre deux êtres, et aussi, dans bien des cultures, un sacrement religieux. Dans une vision laïque de cette institution, le mariage n’est qu’une convention, c’est-à-dire qu’elle doit correspondre aux conditions juridiques élémentaires pour être valide. Faite entre deux personnes ayant une capacité de discernement, elle peut être librement révoquée d’un consentement mutuel, qui soit à la fois libre et éclairé, et ce nonobstant toutes les conséquences patrimoniales et extrapatrimoniales s’attachant à la résiliation d’une telle convention.

À travers les âges, les races et les civilisations, il est patent de constater que chaque culture, quelle qu’elle soit, et même la plus barbare qui soit, connaît une institution qu’on peut intituler ‘‘mariage’’. Chaque culture y assigne des rôles différents, des conditions particulières, des cérémonies spécifiques, mais, fondamentalement, on y retrouve toujours la même idée : une union entre deux êtres.

Le mariage vampirique, lui, est quelque chose de particulier... Et, par ce terme, j’entends là le mariage traditionnellement conçu par les vampires, et ce que chaque clan vampirique considère comme étant un véritable mariage. En effet, là où le mariage n’a pour but que d’unir deux êtres, de les amener à vivre ensemble, le mariage vampirique, lui, entraîne des conséquences beaucoup plus grandes. Loin de se contenter de n’être qu’une simple union, il est en réalité une fusion, ce qui soulève, outre d’éminentes et intéressantes questions juridiques, des questions et des débats philosophiques sur la nature même de l’être humain, et sur ce qui définit notre individualité, notre singularité par rapport aux autres.

Attardons-nous brièvement sur la présentation de ce mariage, avant de l’aborder plus spécifiquement dans la suite du développement.

Un mariage vampirique unit de la manière la plus intime qui soit deux vampires, dans une cérémonie qui est extrêmement codifiée, et dont les éléments centraux doivent être scrupuleusement respectés, sous peine de nullité de tout le mariage... Une nullité absolue, c’est-à-dire qu’elle peut être soulevée par toute personne, même extérieure au cercle familial, qui aurait un intérêt à en demandant l’annulation. Mon étude m’a permis de lister les évènements suivants, qui seront bien entendu détaillés plus bas :


  • La cérémonie doit impérativement avoir lieu dans un bassin rempli de sang. L’étude s’intéressera sur la qualité requise de ce sang et sur d’autres éléments, mais, au titre de cette introduction, on peut d’ores et déjà dire que le sang doit être de bonne qualité, et que la qualité et la quantité du sang versés illustrent l’importance du mariage ;
  • La cérémonie doit avoir lieu en présence de plusieurs témoins, qui pourront assister de la réalité du mariage. L’usage recommande, pour une meilleure opposition aux tiers du mariage, la présence d’un Officier ministériel, tel un Huissier assermenté par l’État dans le pays duquel a lieu le mariage, un Notaire, ou encore un Haut-Fonctionnaire, comme un Maire ;
  • La cérémonie en elle-même se déroule d’une manière assez rituelle. Les deux vampires entrent chacun dans le bassin, et, pendant une durée de plusieurs heures, s’unissent, aussi bien charnellement, que spirituellement. Pour cela, ils doivent chacun se mordre mutuellement, et ainsi absorber le sang de l’un et de l’autre. L’idée est d’aboutir à la fusion susmentionnée en mélangeant leurs groupes sanguins, de telle sorte que, en les sentant « sanguinement », un vampire ne puisse percevoir aucune différence entre eux. Nous rappellerons ici, pour la compréhension, ô combien le Sang est une notion importante pour les vampires.



En  conséquence de ce qui précède, une cérémonie parfaitement aboutie conduit à ce que les identités des deux personnes soient confondues, et à ce que, ce faisant, leurs patrimoines communs soient totalement mélangés en un patrimoine unique. On comprend dès lors toute l’importance d’un mariage vampirique, car il exclut, de fait, toute convention matrimoniale qui aurait pour but de limiter la constitution du patrimoine commun. Tous les biens propres des époux deviennent ainsi des biens communs, sans distinction aucune. Ainsi, tous les titres s’attachant à l’idée de l’un échoient naturellement à l’autre.

On pourrait dire que ceci pose problème en cas de divorce, mais, pour autant que nos recherches ont permis de le prouver, aucun divorce n’a jamais eu lieu. Quand l’un des deux vampires vient à mourir, l’autre mourrait également dans la foulée. On comprend dès lors pourquoi ce rituel est désuet, et si rarement provoqué, au vu des conséquences qu’il entraîne.
»

Et pourtant, aussi désuet soit-il, Mélinda allait le faire. Une folie, aurait-on pu dire, et certains le faisaient, mais, de toute sa vie, elle n’avait jamais été aussi sûre de son coup. L’annonce du mariage avait été diffusée dans tout l’Empire, car les clans vampiriques savaient ce que ce mariage impliquait... Et, même au-delà du clan, tous ceux qui, jadis, avaient écrasé les Warren et s’étaient enrichis en volant leurs terres, comme les Van Emreis, qui s’étaient copieusement servis, savaient ce que cela signifiait : Vanillia Carnelle était noble. En l’épousant suivant ce rite très ancien, Mélinda acquérait un titre de noblesse. Autrement dit, la déchéance des Warren, qui avait eu lieu il y a plusieurs siècles, ne serait plus d’actualité, et les Warren reviendraient sur le devant de la scène. Difficile de les attaquer, car Mélinda avait tout prévu. Samara, son contact au sein de l’Empire, avait obtenu l’autorisation de la main du Conseiller Impérial Emhyr Van Emreis lui-même, et rares étaient les Ashnardiens désireux de s’opposer à Emhyr, descendant de l’une des Familles Fondatrices. Un véritable coup de poker politique, qui, non seulement, permettrait à Mélinda devenir Comtesse, mais aussi de pouvoir constituer un Clan.

Et, pour le coup, un grand nombre d’invités étaient attendus afin d’homologuer ce mariage. Les plus importants, celles qui assisteraient à la Cérémonie, et pourraient attester de son existence et de son authenticité, étaient deux femmes que Mélinda connaissait très bien : Samara, et Alice Korvander. La Princesse héritière de Sylvandell était venue avec sa femme, Sakura, pour célébrer ce mariage, auquel assisterait également différentes esclaves, ainsi que la fille de Mélinda, Akira Warren.

La cérémonie en question allait avoir lieu dans le plus grand bassin du harem, qu’on avait vidé de son eau, afin de le remplir du sang de vierges et de jeunes enfants, ponctionnés sur les différents esclaves de Mélinda.

Tout était prêt... Et tout était imminent.

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Salles de cours et bibliothèque / Bitch [Rin Shibuya]
« le: dimanche 31 mai 2015, 02:03:45 »
« Putain de merde, j’aurais pas dû lire ce blog... »

Rouspétant entre ses lèvres serrées, Clara était dans une fâcheuse posture. Elle qui allait rarement en cours avait choisi de s’y rendre, et avait rapidement déchanté. Elle était tombée sur un cours de mathématiques particulièrement barbant, et, tandis que Shii noircissait son cahier, et que Clara hésitait à l’embêter, par exemple en glissant discrètement une main sous sa jupe, elle avait fini par sortir une autre arme... Son iPhone. Elle était ensuite partie lire un blog que Clara avait récemment découvert, et qui s’était rapidement répandue dans sa classe, dans le manoir Warren... Mais aussi dans tout le lycée. Le blog de « Sakyu-chan », dans lequel elle racontait toutes ses frasques sexuelles à Seikusu, plus particulièrement au lycée Mishima, même si elle ne se refusait pas à agir en-dehors du lycée. « Sakyu-chan » s’était elle-même surnommée « Salope Officielle de Mishima », et allait jusqu’à pousser le vice en proposant à ses fans de voter pour des défis sexuels à tenter... Se masturber dans le métro, faire l’amour dans un espace public, se masturber devant un policier... La femme n’hésitait pas à se filmer, ce qui faisait que son visage était connu, ce qui ne semblait gêner personne. Ses podcasts étaient un peu comme un grand rendez-vous pour Mishima, et, en ce Mardi, Clara avait découvert que « Sakyu-chan » avait parlé de son WE, où elle avait été voir l’entraînement d’une équipe de soccer, et avait fini dans leurs vestiaires. Les lecteurs avaient droit à absolument tous les détails, et il fallait bien reconnaître que cette femme avait une belle plume. En lisant ce gang bang jouissif, Clara avait senti sa verge pointer, et avait filé aux toilettes à toute allure, se débrouillant pour que personne ne voit sa bosse proéminente.

Depuis quelques semaines, Mélinda Warren, sa Maîtresse depuis maintenant plus d’une année, lui avait confié une belle verge, faisant officiellement de Clara une Futanari, ce dont elle se servait pour baiser joyeusement avec ses amies du Harem, notamment avec Shii. Seulement voilà, elle ne contrôlait pas encore très bien ce truc, et était parfois soumise à ce qu’elle appelait iune « érection spontanée ». La jeune femme venait donc de se rendre dans les toilettes, et s’était assise dans une cabine, puis se masturbait énergiquement.

« Haaa... Bordel, Rin... Tout ça, c’est de ta faute, foutue salope... »

Yeux clos, Clara était dans son délire. On aurait pu ouvrir la porte qu’elle ne s’en rendrait pas compte, et, pour une fois, ce n’était pas à Shii qu’elle pensait en s’astiquant le poireau, mais à la belle Rin Shibuya. Elle l’imaginait danser sur elle, ou imaginait son visage recouvert du sperme de sportifs épuisés, tandis que ses cuisses étaient assises sur une grosse verge plantée dans son corps, et qu’elle nettoyait la queue de ces « Messieurs » avec une lueur espiègle dans le regard. Y penser était tellement bon... Tellement bon !

Et c’est dans ces circonstances qu’elle finit par jouir, balançant sa crème...

...Sur quelque chose.

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