Sujets

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Complexe d'études secondaires et supérieures / Club d'occultisme [Max BellePoire]

« le: mardi 08 août 2017, 23:35:40 »

Lycée Mishima
La nuit

« Ah, tu es venu, Max ! J’en suis ravie... J’avais peur que, au dernier moment, tu refuses mon invitation ! »

Nami lui fit un grand sourire. Elle portait encore son uniforme scolaire, alors que le lycée était fermé depuis plusieurs heures, et que les cours avaient donc cessé. Devant elle, Max s’avançait, visiblement nerveux, mais soucieux de démontrer qu’on ne se moquait pas impunément de lui. Nami travaillait après les cours au club d’arts plastiques, et Max, un jeune lycéen, qui venait d’arriver récemment, y était également inscrit. Et elle avait parlé avec son amie d’une soirée d’occultisme organisée dans une salle de cours du lycée. Entendant cela, Max était intervenu. Visiblement, le jeune homme ne croyait pas du tout au surnaturel, et avait sûrement dû entendre parler des multiples rumeurs qui circulaient sur le lycée. Nami lui avait donc proposé de venir.

Ce que l’homme ignorait, c’est que Nami était secrètement une esclave de Mélinda Warren, et que la « soirée d’occultisme » dont elle parlait était un sabbat, visant à invoquer une succube. Nami avait donc proposé à Max de venir, et en avait parlé à sa Maîtresse, qui avait trouvé l’idée... Très séduisante. Nami l’attendait donc, et le guida à l’intérieur du lycée, ouvrant une porte qui aurait normalement dû être fermée.

« La nuit, le lycée fait peur, on dirait un décor de film d’horreur... Suis-moi bien, Max. »

Nami avançait rapidement, sachant où elle allait. Les lumières étant éteintes, elle s’aidait d’une lampe-torche pour rejoindre un couloir... Où le duo put voir de minces rais de lumière s’échapper d’une porte close.

« C’est par ici, Max... Tu peux encore faire demi-tour, tu sais... »

Une manière supplémentaire de l’inciter à rentrer ! Elle le laissa prendre le devant, souriant plus généreusement encore. La porte était solide, de sorte qu’on entendait rien de ce qui se passait de l’autre côté. Puis Max appuya sur la poignée, et l’ouvrit...

...Pour voir un spectacle inattendu derrière.

Il y avait une assemblée de femmes et d’hommes dans des tenues en latex brillantes, moulant leurs formes, certaines portant des cravaches. La plupart des hommes étaient agenouillés, le cou entouré de colliers reliés aux mains de leurs Maîtresses par des laisses, et léchaient leurs bottes. Toutes les tables et les chaises avaient été écartées, et, au milieu, on avait dessiné une série de glyphes sur le sol, formant un curieux sceau... Sur lequel, au milieu de ce dernier, une femme nue gémissait et soupirait, en dansant sur le corps d’un homme qui avait crispé ses mains sur ses hanches, et la regardait danser sur sa queue.

« Hmmmm... Haaaa... »

Et, dans le dos de Max, Nami sourit en refermant la porte.

« Bienvenue dans notre club, Max ! »

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Ville-Etat de Nexus / Relation d'affaires [Vierna]

« le: lundi 17 juillet 2017, 00:34:07 »

Villa de Mélinda à Nexus

« Alors, elle dirige une auberge ?
 -  Une auberge qui fait aussi lupanar, pour ce que j’en sais. On peut donc la voir comme une rivale directe...
 -  Ce qui explique sans doute pourquoi vous souhaitez la rencontrer, et avez accepté son offre.
 -  Tout à fait.
 -  Mais pourquoi nous avoir demandé de vous accompagner, Maîtresse ?
 -  Eh bien, il me faut des personnalités fortes autour de moi. »

Les deux femmes sourirent, avant de brièvement se regarder. Au sein de la hiérarchie officieuse des esclaves de Mélinda, elles étaient ce qu’on pouvait appeler des « Mamans ». Autrement dit, des esclaves âgés et expérimentés, qui bénéficiaient de l’usage de potions et d’élixirs permettant de lutter de manière très efficace contre les effets du vieillissement. Qu’elles soient nées ou pas dans le harem, le sexe n’avait plus aucun secret pour elle, et, si on parlait de « Mamans », c’était bien parce qu’elles avaient déjà été enceintes, offrant à leur Maîtresse de magnifiques bébés en guise d’esclaves. Vis-à-vis des autres esclaves, elles avaient donc un rôle de direction, à tel point que, toute proportion gardée, on pouvait les considérer comme des sous-maîtresses. En tout cas, elles étaient souvent plus cruelles et plus moqueuses que Mélinda, ce dont personne ne se plaignait vraiment.

Mélinda, aujourd’hui, attendait une femme importante. Il y a quelques temps, elle avait reçu un courrier émanant de cette personne : Vierna. Elle était l’exploitante d’une auberge, le « Lotus Écarlate », et avait salué l’arrivée de la vampire. En effet, Mélinda avait récupéré cette grande villa au sommet d’une falaise des mains de Lenn Silvercoat, un Lycan qui était amoureux d’elle... Tellement amoureux qu’il lui avait offert l’usufruit de son bien. Puis, par la suite, Lenn avait, semble-t-il, été tué, dans des circonstances inconnues de Mélinda. Mais, dans son héritage, il léguait son patrimoine immobilier à Mélinda, ce qui faisait qu’elle s’était retrouvée titulaire de tous les droits de la propriété, autant l’usufruit que la nue-propriété. Elle avait entrepris quelques travaux de rénovation de la villa, mais avait surtout achevé de faire de la villa une maison close de luxe, la reliant à son petit empire de la prostitution.

Désormais, Mélinda avait un pied à Nexus. Une situation tendue, car, étant Ashnardienne, elle était évidemment suspecte aux yeux des Nexusiens, ce qui expliquait pourquoi elle ne contrôlait pas directement cette villa, mais par le biais d’une SCI dont la gérante était une Nexusienne. Ainsi, Mélinda évitait les problèmes juridiques. Quoi qu’il en soit, l’exploitante du Lotus, Vierna, avait souhaité se rapprocher de la villa de Mélinda, et de son commerce. Mélinda avait donc accepté cette entrevue, car elle y voyait l’occasion de se rapprocher davantage de Nexus, et pouvoir développer son affaire.

Elle attendait donc Vierna dans une grande pièce semi-cylindrique, assise sur un fauteuil. Derrière elle, il y avait une grande véranda qui donnait tout droit sur le jardin, et, à sa gauche et à sa droite, les deux Mamans avec lesquelles elle venait de s’entretenir : Kimiko, et Yukie. Pour l’heure, Mélinda ignorait que Vierna était une démone. En réalité, elle ne savait pas grand-chose sur elle.

Cette rencontre serait donc l’occasion de faire plus ample connaissance...

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Complexe d'études secondaires et supérieures / Une fille trop curieuse [Minerva Ghost]

« le: lundi 26 juin 2017, 00:36:52 »

« Alors, comme ça, Minerva, je te fascine ? »

Le lycée Mishima était un grand complexe scolaire, comprenant plusieurs bâtiments, et différentes pelouses. Les cours venaient de se terminer, mais, dans la vie du lycéen japonais, la fin des cours ne signifiait pas le retour à la maison. Il y avait encore toutes les activités périscolaires, et beaucoup de lycéens zonaient à l’intérieur du lycée. C’était le cas du petit groupe agglutiné dehors, à côté de bancs et de tables de ping-pong. Assise sur le rebord de l’une de ces tables, dans son uniforme scolaire, Mélinda était accompagnée de plusieurs autres filles, formant un petit groupe centré autour d’une autre lycéenne.

Minerva Ghost.

Le nom était déjà bien étrange pour une lycéenne, et il fallait rajouter à ça ses yeux rouges. Mélinda avait pu, grâce à ses contacts au sein de l’administration du lycée, obtenir le dossier scolaire de Minerva. La jeune fille était surdouée, et Mélinda était sûre que son dossier scolaire était, comme le sien, falsifié. C’était un classique ici. Beaucoup d’élèves n’étaient pas vraiment des élèves, et utilisaient l’uniforme scolaire comme couverture. Ce qui intriguait la vampire chez Minerva, outre le fait qu’elle était solitaire, et avait un QI très élevé, c’était, surtout, le fait que Minerva enquêtait sur elle.

Elle était suffisamment discrète pour pouvoir le faire, mais la vampire était douée, et avait des oreilles partout. Minerva avait surtout posé des questions aux élèves, se renseignant sur cette étrange élève étrangère, qui avait autour d’elle un cercle d’amis plus ou moins étendu, et qui n’hésitait pas à provoquer les professeurs. Les élèves colportaient les rumeurs, certains expliquant à Minerva qu’elle devait rester éloignée de Warren-san, d’autres lui disant qu’elle était très arrogante, rapportant ses accrochages en cours avec des professeurs. Son dossier scolaire était néanmoins très impressionnant. Mélinda avait plusieurs siècles d’existence, après tout, et était très cultivée, suffisamment pour que les cours la laissent indifférente. On lui signala également qu’elle était très souvent absente, sans que cela ne semble choquer personne, et, enfin, qu’elle vivait dans un grand manoir, et que personne n’avait jamais vu ses parents.

Mélinda ignorait quelles informations la jeune femme avait fini par avoir, mais, en se renseignant sur elle, elle avait attiré l’attention de la vampire. Elle l’avait donc abordé pour mettre les choses au point. Jambes croisées sur la table de ping-pong, elle enchaîna rapidement :

« Du moins, c’est l’impression que j’en ai, vu les enquêtes que tu fais sur moi. Et je dois t’admettre que je n’aime pas trop les petites fouineuses... Enfin, selon leurs motivations. »

La vampire se posa au sol, et s’approcha de la femme, venant rapidement caresser sa joue, violant son espace personnel sans aucune hésitation, et lui sourit doucement.

« Mais peut-être que tu te sens juste seul, hum ? Je ne crois pas que tu aies beaucoup d’amis au sein du lycée, alors... Peut-être que, en te renseignant sur moi, tu cherches juste à te rapprocher de moi... C’est ça, hm ? »

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Les contrées du Chaos / Vacances sur le Czarina Tiamat [Theorem & Ishtar]

« le: lundi 26 juin 2017, 00:31:05 »

Pour pouvoir rejoindre plus facilement Nachtheim, un Portail avait été installé par les bons soins de Samara sur le Czarina Tiamat. Ce Portail était également repéré aux autres Portails magiques que Mélinda Warren utilisait, ce qui lui permettait, ainsi, de rejoindre bien plus facilement, tant la colonie où elle était implantée, que le Tiamat, qui était, après tout, la demeure de sa belle et puissante amante dragonique, Ishtar Naviento. Très proches l’une de l’autre, les deux entretenaient une relation assez intense, autant basée sur les affaires sur que sur le sexe. Pour Mélinda, c’était toujours un plaisir de se rendre sur le Czarina Tiamat, et de passer du temps en compagnie d’Ishtar.

Les affaires fonctionnaient actuellement plutôt bien. Le clan Warren prospérait à Nexus, et Nachtheim, la colonie, était en train de se développer. Une activité commerciale se mettait en marche avec le reste de l’Empire, commercialisant les fruits et les denrées exotiques qu’on trouvait dans la jungle. Tout se passait plutôt bien pour le moment, et c’était très gratifiant pour Mélinda, et ce d’autant plus que Sylvandell, après examen, avait décidé d’ouvrir un marché avec Nachtheim. Que Mélinda soit l’amante d’Alice avait aidé les négociations, mais le Conseil royal de Sylvandell avait surtout examiné ce que Nachtheim proposait. Des représentants d’Inféris et de la colonie s’étaient rendus à Sylvandell, et les Sylvandins avaient envoyé une délégation visiter Nachtheim. Ce fut là l’occasion de quelques orgies, mais, au-delà des rapports sexuels, Sylvandell avait piu voir que la colonie se développait bien. Inversement, les Infernoises avaient pu visiter les mines de cristaux de Sylvandell, et s’étaient montrées très intéressées par ces derniers, qui permettraient d’alimenter Nachtheim en énergie magique.

Néanmoins, l’accord nécessitait encore la signature d’Ishtar Naviento, car elle était, après tout, la Tsarine d’Inferis. Le Roi de Sylvandell, Tywill, avait laissé à sa fille le soin de mettre fin à ces négociations en allant voir la Dragonne. Un choix logique. Après tout, avant d’être des partenaires d’affaires, Inferis et Sylvandell avaient été rivaux, et Tywill avait capturé Ishtar. Les relations entre les deux étaient donc tendues, alors que le courant passait plutôt bien avec Alice.

Mélinda s’en sortait donc plutôt bien. Ce marché allait lui offrir, non seulement de l’argent, mais aussi, et surtout, de l’influence.

« Tu crois qu’elle va être contente de me revoir ? » s’enquit nerveusement Alice.

Mélinda lui sourit. Pour l’occasion, la vampire avait enfilé son uniforme infernois, une combinaison moulante en latex la recouvrant presque intégralement, avec de longs collants, des gants longs... Alice, elle, était habillée différemment, par deux Infernoises, qui avaient lustré ses bras et savonné à l’aide de lubrifiants spécialement obtenus dans la jungle de Nachtheim, son corps, appliquant ensuite du latex, là aussi récupéré sur l’écorce des arbres de la jungle.

« Ce latex est d’une qualité rare, Majesté...
 -  Les hévéas de Nachtheim fournissent du latex d’une quantité irréprochable... »

C’était d’ailleurs un argument de vente considérable. Les gens l’ignoraient beaucoup, mais le latex était, à l’origine, un produit naturel, un suc végétal qui était transformé pour produire du latex. Il existait aussi des manières différentes de produire du latex, notamment en le synthétisant, mais c’était de moindre qualité. Le latex naturel s’obtenait en effectuant des saignées sur le tronc d’un héva. Un suc naturel était chargé dans des seaux, et était ensuite raffiné. Nachtheim disposait ainsi de multiples agriculteurs dont le but était de faire ces saignées, ainsi que d’ateliers et d’usines à l’intérieur de la colonie pour obtenir du latex. Mélinda savait que Tekhos serait un très gros client, mais elle comptait aussi utiliser, à son profit personnel, une partie des productions de Nachtheim.

« Nous allons passer une bonne semaine, au moins, sur le Tiamat. Évidemment qu’Ishtar sera ravie de te revoir. »

On lui enfila une magnifique paire de gants roses, ainsi que des collants, également roses, pour lui mettre ensuite une très belle robe, une réplique d’une robe qu’Ishtar avait dans sa collection, et qui avait été faite sur mesure pour Alice : une robe rose et violette.

La jeune femme s’observa finalement devant le miroir, et rougit en s’observant... Ça, et d’autant plus qu’elle portait une culotte rose en latex, avec deux vibromasseurs qui étaient nichés en elle, et qui la faisaient gémir sur place. Une préparation nécessaire pour cette semaine. La signature de l’accord entre Sylvandell et Inferis n’était réellement qu’un prétexte.

L’idée était surtout de célébrer ça, et, pour Mélinda, de voir si Ishtar était toujours dans d’excellentes dispositions à son égard.

« Tu es prête ?
 -  O-Oui... »

Mélinda sourit, et attrapa la main d’Alice dans le creux de la sienne, puis les deux passèrent à travers le Portail.

Compte tenu du fait que le Tiamat était en déplacement constant, le Portail ne fonctionnait pas toujours. Là, il ne se rouvrirait par exemple que dans une semaine au moins.

Alors, pour le meilleur et pour le pire, les deux femmes étaient coincées à bord du navire d’Ishtar pendant une bonne semaine...

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Les terres sauvages / Safari Trip [Tachibana Miya]

« le: lundi 22 mai 2017, 00:44:39 »

« Les filles, vous n’allez rien voir, si vous ne vous calmez pas un peu... Nous approchons de la tanière des lions ! »

Elles soupirèrent et gémirent. Le spectacle ne manquait pas d’amuser Vanillia. La femme de Mélinda avait peu à peu, sous l’influence de sa chère et tendre, pris goût au voyeurisme, au fait de simplement regarder des couples se faire l’amour, sans intervenir, juste pour la beauté du spectacle. Il en allait de même pour sa fille, Akira, qui s’était mordillée les lèvres en regardant le couple se faire l’amour au sol.

Sayako, dans sa belle combinaison en latex, avait utilisé une pilule d’hermaphrodisme, et s’ne était servie pour sodomiser Haruna, qui portait fièrement sa combinaison rose pâle tekhane. Les deux femmes s’envoyaient en l’air depuis une bonne heure, tandis que le chariot du safari se rapprochait des zones intéressantes.

Mélinda était en affaires avec plusieurs ranchs esclavagistes situées dans la savane, le long d’une grande jungle tropicale. Récemment, elle avait reçu une invitation de son contact sur place, afin de renégocier leur contrat. Dans la foulée, on lui avait proposé un tour en safari, un voyage qui attirait quantité de touristes. Y avant vu la parfaite occasion de passer des vacances, Mélinda avait accepté, et, depuis lors, elles avaient grimpé dans un chariot, tenu par un cavalier, qui leur faisait un tour de safari.

Le voyage était assez reposant, car le chariot était bien rembourré, évitant ainsi de sentir les multiples cahotements sur le trajet. Mélinda se pencha près de la fenêtre, comme pour observer les lions.

« Ils n’ont pas l’air d’être là... »

Le chariot ralentit progressivement, en décrivant des arcs-de-cercle... Quand Mélinda fronça les sourcils. Levant la tête, elle vit alors une série de nuages se former dans le ciel.

« Oh, mais...
 -  Accrochez-vous, Mesdames, glissa leur cocher, une tempête de sable approche ! »

Le cocher tenta bien de faire demi-tour, mais les tempêtes de sable étaient aussi subites que rapides, et celle-ci s’abattit sur eux, noyant les perceptions de leur guide, recouvrant tout le chariot.

Ce safari commençait vraiment mal !

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Dictature d'Ashnard / Nekomania [Chocola et Vanilla]

« le: dimanche 07 mai 2017, 13:32:30 »

Aujourd’hui était une journée assez spéciale au harem Warren. Une journée très particulière, en réalité, placée sous de magnifiques auspices. Ce n’était pas un jour comme les autres, car, aujourd’hui, Mélinda célébrait le double anniversaire de créatures très particuliers, des petites boules de poil qui étaient très aimées au harem, adulées même, et qui avaient grandi en leur sein. Mélinda se rappelait encore de la foi où elle les avait trouvées. La mère de ces deux enfants était morte en les mettant au monde, mais, dans ses dernières volontés, avait clairement exprimé son souhait les concernant. C’est ainsi que, il y a de cela seize ans, Mélinda avait reçu un étrange carton au harem, abritant deux magnifiques boules de poils paisiblement endormies. Mélinda était instantanément tombée sous le charme de ces deux petites nekos, qui avaient été éduquées par ses propres soins.

Chocola et Vanilla... Elles avaient grandi au sein du harem, et étaient totalement inséparables. Mélinda se rappelait encore de ces nombreuses soirées où elle s’était installée dans leur lit, et leur avait récité un conte pour les faire dormir, chacune posant sa petite tête sur l’un de ses seins. Elles s’allaitaient à ses propres seins, une habitude qu’elles n’avaient jamais vraiment perdu, puisqu’elles le faisaient encore maintenant. Les deux beautés avaient été nommées en raison de leur gourmandise incroyable. Et gourmandes, ça, elles l’étaient ! Elles étaient d’ailleurs d’excellentes cuisinières, et étaient affectées presque continuellement aux cuisines, où elles confectionnaient quantité de pâtisseries. Le plus difficile était de les forcer à ne pas manger tout ce qu’elles produisaient, et, pour l’heure, Mélinda n’avait pas encore réussi à taire leur insatiable gourmandise. Gâteaux au chocolat, à la crème, viennoiseries, bonbons, carrés de chocolats, elles étaient deux gloutonnes qui grossissaient très difficilement. Mélinda les laissait s’empiffrer, mais, en retour, elles faisaient beaucoup de sport, car la vampire accordait une grande importance à leur poids.

Aujourd’hui, donc, était un jour très particulier, et ce n’était pas juste parce que la vampire avait fait une belle quantité de gâteaux. Ils s’étalaient sur la grande table centrale. Fraisiers, moelleux au chocolat, tiramisus, flans, gâteaux aux yaourts... Il y avait énormément de pâtisseries, et, pour ne rien arranger, Chocola et Vanilla avaient été privées de faire de la cuisine aujourd’hui ! Elles attendaient donc, tout en ayant bien conscience de l’importance très forte de cette journée.

Aujourd’hui n’était pas un jour comme les autres, en effet, car c’était l’anniversaire de Chocola et Vanilla ! Comme elles étaient arrivées au harem le même jour, elles passaient leuyr anniversaire ensemble, et ce n’était pas n’importe quel anniversaire... Aujourd’hui, elles étaient majeures ! Aujourd’hui, elles gagnaient donc enfin le droit de perdre leur virginité, de faire l’amour avec leur Maîtresse, et de rejoindre pour de bon le harem. Depuis des années, elles étaient formées pour ce moment, entraînées. Bien que vierges, le sexe n’avait déjà plus beaucoup de secrets pour elles, car elles avaient déjà eu maintes fois l’occasion de regarder leur Maîtresse faire l’amour, en étant attachées, dans le rôle de simples spectatrices, afin d’égayer leur désir sexuel.

« Ça va être une très bonne journée... »

Mélinda savait que les autres esclaves avaient préparé des tenues spéciales pour ses deux petites peluches. Tout le monde, au harem, savait combien Mélinda aimait Chocola et Vanilla... Autant qu’elle appréciait Edessa. De fait, c’était d’ailleurs sa charmante succube qui s’était chargée de les habiller.

Il y aurait d’abord le goûter... Puis, ce soir, Mélinda s’enfermerait seule avec Chocola et Vanilla dans leur chambre pour une nuit qui promettait d’être particulièrement longue et jouissive.

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Les contrées du Chaos / Lune de miel [Kayna]

« le: lundi 10 avril 2017, 13:22:48 »

« Pas mal...
 -  Vous êtes dans la salle d’audience, Madame. »

La vampire hocha la tête. Ça, elle avait d’ores et déjà pu le remarquer. Le long de cette dernière, de multiples drapeaux étaient dressés le long des colonnes. Caelestis, Tekhos, Nexus, Ashnard, Edoras... Il y avait énormément de nations, comme preuve de la grande tolérance d’Haven, cette petite île isolée, à l’égard des autres nations. Une île riche et libre, une sorte de bulle flottant au milieu de la mer, accueillant les ressortissants nationaux de tout bord, soit pour y séjourner de manière permanente, soit pour y prendre des vacances. Haven, demeure des Von Kraufs, était l’un des hauts-lieux de prière de la Déesse Lust, et avait été, originairement, une colonie militaire impériale. Mélinda ignorait jusqu’à quand l’état de grâce d’Haven durerait, car elle était sûre que les Ashnardiens appréciaient peu de voir une telle île, si proche des routes maritimes de Nexus, servir de baisodrôme géant... Mais, pour l’heure, Mélinda, elle, venait en profiter pour passer des vacances.

Plus que des vacances, en réalité, elle poursuivait sa lune de miel avec Vanillia Warren. De fait, elle était avec elle dans la salle d’audience. Vanillia avait pu entendre parler d’Haven, mais, tout comme Mélinda, n’avait encore jamais eu la curiosité de s’y rendre. C’était désormais chose faite. Après leur fabuleuse orgie dans le harem, Mélinda avait prévu tout un parcours, une lune de miel qui devait durer un bon mois.

Mélinda avait fait le voyage avec plusieurs proches, comme Alice. La Princesse avait, par son statut diplomatique, un droit de passage automatique, et s’était séparée de Mélinda, prenant ainsi le temps de découvrir Haven de son côté*. Mélinda, elle, devait d’abord se rendre au Palais, à l’entrée de l’île, pour obtenir un visa. Elle ne pensait pas rencontrer en personne le Roi. Ce dernier devait sûrement déléguer cette tâche à quelque obscur fonctionnaire, vu le nombre de gens qui venaient.

« Tu crois qu’on va réussir à passer ? s’enquit Vanillia.
 -  Si on nous refuse, nous, personne ne passe, amour. »

La femme qui les accompagnait était une prêtresse de Lust. Pour s’assurer de passer, Mélinda avait obtenu une recommandation de la part d’une autre amie, également une prêtresse de Lust, Futaba Lily Ramses. Quand elle était arrivée au port, avec un embarcadère contenant les cadeaux qu’elle comptait fournir au pouvoir en place, elle avait donc été accueillie par cette dame. Ici, à Haven, les prêtres de Lust disposaient d’un pouvoir considérable

Andréa, la prêtresse, était originaire de Nexus, où elle avait rejoint une secte vénérant Lust. Contrairement à Ashnard, les Nexusiens, plus proches de l’Ordre Immaculé, toléraient beaucoup moins des cultes prêchant ouvertement contre les règles de tempérance et de mœurs sexuelles prodiguées par l’Ordre. Andréa avait été une simple clocharde, reniée par ses parents quand elle avait accusé son seigneur de l’avoir violé. Dans les bas-fonds de Nexus, elle aurait pu finir en junkie, morte entre deux poubelles, mais avait rejoint une cabale secrète vouée à Lust. Haven représentait son horizon.

Elle avait donc accompagné Mélinda et Vanillia à travers les coursives du palais.

« Futaba ne tarit pas d’éloges sur vous, Miss Warren... Je dois toutefois vous avertir sur le fait que les esclavagistes ne sont pas les bienvenus à Haven.
 -  Je ne suis pas là pour affaires, répliqua rapidement Mélinda, Je viens simplement me détendre, et célébrer mon mariage avec ma femme. »

Pour ça, elle et Vanillia avait amené un excellent présent, qui avait été répertorié et inventorié à leur arrivée : des tonneaux de vin provenant du domaine Carnelle.

Tout ce que Mélinda avait à faire, c’était donc d’attendre son tour pour obtenir le droit de passage...


* : Cf. RP « Vacances sexuelles pour suivre les pérégrinations d’Alice à Haven »

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Dictature d'Ashnard / Nouveau foyer [Mina Eas]

« le: lundi 13 mars 2017, 00:22:01 »

« Hmmmm... Haaaaa... !! »

Les mains de Mélinda se crispèrent sur les fesses de son amante, assise sur ses cuisses. On pouvait voir qu’elle était sur le point de jouir, et sa main remonta, glissant le long du tendre dos de la jeune femme blonde, caressant ses cheveux, se posant sur sa nuque. Un nouveau soupir, une nouvelle crispation musculaire la traversa, puis, dans un grand soupir, la vampire s’abandonna enfin dans le corps de Mina, répandant sa semence dans son ventre chaud, jouissant joyeusement en elle.

« Ooooohhh... Ma chérie, hmmm... »

Mélinda venait de jouir en elle, et elle serra le corps de Mina contre le sien. Les deux femmes étaient en sueur, respirant lourdement, ce qui pouvait se comprendre. Ici, il n’y avait plus les vents marin de Nexus pour vous rafraîchir. Ashnard était plantée au milieu du désert, et leur chariot approchait maintenant de la ville. Elles avaient traversé les montagnes entourant le désert, puis les postes-frontières situés dans les monts, et, maintenant, remontaient le désert vers la capitale.

« On y est, Mina... Regarde par la fenêtre, si tu veux en voir plus. C’est ton nouveau foyer, après tout. »

La vampire, elle, alla plutôt se reposer contre le dossier du chariot. Mina put donc voir, par la fenêtre, la grande capitale impériale. La ville était plus petite que Nexus, mais non moins impressionnante. De forme circulaire, elle était entourée par un épais mur, et, le long des voies menant à la capitale, on pouvait voir de multiples patrouilles militaires, des drapeaux, des postes de garde... La sécurité était très importante, et il était d’ailleurs déconseillé de s’écarter des voies routières, car des monstres peuplaient le désert, ce qui justifiait aussi la présence de remparts si impressionnants.

Ashnard était, d’un point de vue urbain, organisée autour du Palais Impérial. La ville était ainsi découpée par une série de grands boulevards, partant de l’extérieur de la ville, vers son cœur, le Palais Impérial. Toute l’activité économique de la ville s’organisait le long de ces boulevards, et, plus on montait, plus on approchait des institutions et des élites de la ville. Le harem de Mélinda se trouvait ainsi le long de l’un des boulevards.

Ils étaient très grands, très aérés, avec de multiples boutiques, et quantité de gens et de gardes. Une activité abondante témoignant du dynamisme de la capitale et de l’Empire. Le chariot remontait le long du boulevard, jusqu’à s’approcher d’un élégant bâtiment, sorte de grand manoir entouré par un mur, avec du lierre sur la devanture.

« C’est ici, Mina... Ta nouvelle demeure. C’est grand, hein? Nous allons passer par l’arrière. »

Le chariot contourna le manoir, s’engageant dans une ruelle, pour rejoindre une entrée située derrière. Un portail s’ouvrit, et le chariot s’engagea ainsi dans des écuries. Mélinda se posa au sol, et attrapa la laisse de Mina. Sa petite neko venait tout droit de Nexus, une vagabonde que Mélinda avait immédiatement adopté. Maintenant, Mina était son esclave, et, ensemble, elles étaient reparties de Nexus vers Ashnard, en compagnie de Fiona, qui avait accompagné Mélinda lors de son séjour à Nexus.

« Tu es heureuse d’être ici, Mina ? » demanda alors la vampire.

Elle se doutait déjà de la réponse, bien entendu, mais... Eh bien, c’était toujours plaisant à entendre !

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Dortoirs et douches / La Maîtresse des Catalino [Pauline & Camille Catalino]

« le: dimanche 05 février 2017, 23:53:23 »

*Elle est par là, je sens son groupe sanguin...*

Ce n’était pas le genre de choses qu’on pouvait cacher à Mélinda. Elle avançait dans l’un des couloirs des dortoirs du lycée, un vaste ensemble, fait de plusieurs bâtiments. Les dortoirs du campus abritaient autant les dortoirs du lycée, que ceux de l’université. Il s’agissait donc d’une grande zone, mais c’était bien ici qu’elle se trouvait. Mélinda le savait, non seulement parce que le signal GPS renvoyait ici, mais aussi parce que, en entrant dans le bâtiment, elle avait senti son groupe sanguin.

*Pauline...*

Pauline n’était pas rentrée au manoir hier soir, et, après plusieurs appels téléphoniques restés infructueux, Mélinda avait décidé de la retrouver. Elle était son esclave, et, en tant que telle, elle lui offrait sa soumission, sa fidélité, en échange de la protection de sa Maîtresse. C’était ainsi que les choses fonctionnaient au harem. Or, Pauline avait disparu, alors qu’elle n’aurait pas dû disparaître. Qu’elle puisse passer des soirées dans sa maison d’origine, Mélinda pouvait le comprendre, mais, hier soir, elle devait rentrer au manoir. En conséquence, Mélinda avait utilisé le système de géolocalisation du téléphone portable de Pauline, car, dans son manoir, elle avait enregistré tous les numéros de téléphone de ses esclaves, afin de pouvoir les tracer.

C’est ainsi que, ce matin, en constatant que Pauline n’était toujours pas rentrée, elle avait lancé la recherche. Cetrte dernière l’avait amené ici, dans les dortoirs du lycée, et elle s’avançait le long des couloirs. Avec sa belle robe dorée, elle était aisément reconnaissable, jurant avec la plupart des lycéens et des étudiants situés ici. Fort heureusement, comme nous étions le Samedi matin, beaucoup dormaient encore, de telle sorte que Mélinda, en renfilant l’air, croisa peu de gêneurs.

*Est-ce qu’elle s’est envoyée en l’air avec une autre lycéenne ? Mais pourquoi ne pas m’avoir prévenu, dans ce cas-là ? Je lui ai pourtant expressément dit de TOUJOURS m’informer de ce genre de choses...*

Mélinda n’avait pas le sentiment d’être particulièrement autoritaire envers ses esclaves, car elle laissait une grande marge de liberté. En contrepartie, elle avait néanmoins quelques règles strictes, au premier rang desquels on trouvait l’obligation de la prévenir en cas d’absence momentanée ou imprévue. Bien sûr, qu’elle surprenne Pauline au lit avec plusieurs hommes était la meilleure possibilité... Car il était aussi possible qu’il lui soit arrivé malheur, ce qui expliquait aussi pourquoi elle se pressait, et était nerveuse.

Les bruits de pas de Mélinda claquaient à travers le sol, et elle s’arrêta finalement devant une porte.

*C’est ici...*

Mélinda posa sa main sur la poignée de la porte. Elle ne sentait qu’un seul groupe sanguin, précipité, nerveux. Celui de Pauline... La porte était fermée, et Mélinda grogna un peu, puis usa de sa force surnaturelle vampirique, et fractura la serrure. La porte s’ouvrit sans ménagement, et elle entra dans un petit studio, avec un lit défait. Il n’y avait personne dans la salle principale, et elle regarda le grand placard près du lit. Les volets étaient partiellement abaissés, laissant quelques rais de lumière filtrer dans la pièce. En s’avançant vers le placard, Mélinda vit des affaires sur le sol.

Le sang de Pauline battait à vive allure, signe qu’elle était toujours vivante, et, fort heureusement encore, la Maîtresse ne voyait aucune trace de sang, aucun signe d’une éventuelle bataille. Elle s’approcha donc de la porte du placard, et posa sa main sur la poignée... Puis l’ouvrit d’un coup sec...

...Et écarquilla les yeux sous la stupeur devant le spectacle atypique lqui l’attendait.

Elle entendait les soupirs de la jeune fille, et les ronronnements de deux vibromasseurs plantés dans le vagin et dans son anus. Des cordes la retenaient par les poignets et par les chevilles, l’immobilisant totalement. Un gag ball sur ses lèvres l’empêchait de hurler, et une forte odeur de sueur, de sexe, et de mouille, s’échappa du placard. C’était un grand placard mural,e t Pauline était là, nue, avec un cache noir sur les yeux, et des pinces qui vibraient sur chacun de ses tétons.

Vu l’odeur, Pauline devait être là depuis plusieurs heures. Mélinda l’observa sans rien dire, un peu confuse.

Finalement, sa main s’avança, et elle attrapa le bâillon autour des yeux, et le retira rapidement, puis fléchit les genoux, et attrapa le gag ball après quelques secondes, son regard croisant celui de Pauline.

« Mais qu’est-ce qui s’est passée, ma chérie ? »

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Dictature d'Ashnard / La Vache du Bonheur [Cassandre Harmington]

« le: samedi 24 décembre 2016, 08:12:54 »

« Et voilà, Mélinda... Ton dernier cadeau, le mien ! »

Assise sur son fauteuil, Mélinda esquissa un sourire, en voyant sa chère femme, Vanillia Warren, amener une grosse boîte, recouverte d’un élégant papier-cadeau rouge, tiré par deux hommes bien musclés, torse nu et pantalons de cuir. Elle se mordilla les lèvres, regardant autour d’elle. Partout, ses esclaves étaient ravies, et elles pouvaient l’être. Aujourd’hui, Mélinda Warren fêtait son anniversaire, et, comme à chaque fois, elle avait eu droit à une ribambelle de gâteaux, et énormément de cadeaux. Combler leur Maîtresse était le rêve de ses multiples esclaves, et, dans ce domaine, ils s’affairaient à satisfaire ses désirs, et, surtout, à la surprendre, en lui offrant de superbes cadeaux. Outre des tenues particulièrement sensuelles, on lui avait aussi offert d’excellentes bouteilles de sang, des jouets sexuels très développés, des livres, des bijoux...  Et le clou de la soirée approchait.

Pour le coup, Mélinda avait, précisément, enfilé l’une des tenues qu’on lui avait acheté, un magnifique morceau de lingerie rose moulant ses formes, et qui lui allait à ravir. Assise sur le fauteuil, elle avait les jambes croisées, tandis que Vanillia, sa femme, lui expliqua qu’elle avait dû batailler pour pouvoir lui acheter ce cadeau, mais elle était sûre que Mélinda aimerait.

La vampire, grâce à son sixième sens vampirique, sentit quelque chose émaner de cette caisse, un groupe sanguin... Ce qui l’amena à comprendre qu’il y avait, là-dedans, une esclave. Elle se pinça alors les lèvres, tout en se redressant, et marcha vers son gros cadeau, fendillant le sol de ses talons, et commença à dénouer les rubans et les nœuds du cadeau. On lui avait également donné un magnifique parfum, très sensuel, qu’elle avait utilisé autour de son cou. De fait, la bonne moitié des filles étaient en train de mouiller, se mordillant les lèvres, observant les longues jambes de leur Maîtresse, mais, surtout, ses magnifiques fesses, très rebondies, ce que la lingerie rendait très bien.

La fête avait lieu, non pas dans le manoir de Mélinda, sur Terre, mais dans son harem, au sein de la capitale impériale. Elle se déroulait dans un grand et confortable salon, avec une table de banquet comprenant de multiples petits fours, des gâteaux, des bouteilles... C’était un salon assez riche, avec de la tapisserie de luxe, des colonnes en marbre dans les coins, un grand lustre au-dessus, et plusieurs mezzanines et balcons donnant sur le salon. Il respirait le luxe et la richesse, et Mélinda continua à déchiqueter le papier-cadeau.

Sous ce dernier, il y avait une belle boîte, et elle sourit quand Vanillia lui tendit la clef.

« Merci, mon amour... »

La vampire enfonça la clef dans le gros cadenas situé sur la face supérieure du carton, et déverrouilla cette dernière. Les lourdes chaînes métalliques entourant la boîte s’ouvrirent alors, et tombèrent sur le sol, puis la vampire déchira le scotch avec ses griffes, creusant des sillons de lumière à l’intérieur. Vanillia avait été acheter cette esclave lors d’une prestigieuse vente aux enchères, et avait tenu impérativement à l’acheter, sûre qu’elle serait du plus bel effet pour sa femme. En conséquence, la jeune femme était impatiente que Mélinda découvre son cadeau...

...Et les mains de cette dernière filèrent au centre de la boîte, et ouvrirent cette dernière, éclairant la magnifique créature se trouvant dessous...

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Complexe d'études secondaires et supérieures / La nuit fatidique [Rara]

« le: samedi 24 décembre 2016, 08:11:00 »

Ma Chère Rara,

Tu ne me connais pas, mais moi, je te connais. Je sais quel est le lourd secret que tu dissimules entre les jambes, et qui te hante, à tel point que tu aies dû changer de lycée, et même de ville. Et je sais que tu n’es pas venue juste à Seikusu pour pouvoir trouver une nouvelle vie au lycée, mais aussi pour changer radicalement d’avec l’ancienne. Comme moi, tu dois savoir qu’il existe, à Seikusu, une clinique privée proposant l’ablation des tissus hermaphrodites d’une personne, mais le coût de l’opération est particulièrement élevée... Trop pour toi, trop pour tes parents, mais très largement abordable pour moi.

Comme preuve, tu trouveras, avec ce courrier, une liasse de 100 000 yens, qui sont uniquement pour toi, et qui constituent une preuve du caractère très sérieux de cette lettre, ou de ce que je te propose, ma Chère Rara. Ce que je te propose, au cas où ce ne serait pas suffisamment clair, c’est la possibilité d’améliorer sensiblement et à jamais ta vie.

Je suppose que tu dois te dire que tout ça n’est rien de plus qu’un canular, une sinistre blague, mais il n’en est rien. Et, là encore, pour te convaincre, je dois aussi te dire que j’ai vu la vidéo de tes exploits sur Internet. Tu sais bien de laquelle je parle... Et, au vu de mon influence dans le lycée, si je voulais te faire du mal, ma Chère Rara, je l’aurais répandu sur le réseau Intranet du lycée. Or, tu ne veux pas de ça, n’est-ce pas ?

Comme tu le réalises maintenant, ma Chère Rara, tu as tout intérêt à être avec moi que contre moi.

Voilà donc ce que je te propose... C’est une chose simple, une offre qu’on ne peut pas refuser. Joue avec moi. Vois-moi comme une sorte de bon génie qui inverse les rôles, et accomplira tes rêves si tu réalises mes vœux. Je veux juger de ta détermination, de ce que tu es capable de faire pour te débarrasser de cet organe que tu rechignes tant. Les règles sont simples :

 - Premièrement, si tu refuses d’y participer, je cesserais de te protéger, et la vidéo de toi risque fortement d’être diffusée à Seikusu,
 - Deuxièmement, et comme nous supposerons que tu participeras à mon jeu, celui-ci constituera en une série de défis que je te transmettrais sur mon téléphone portable. Tu devras TOUS les réussir ! Si tu refuses ou échoue UNE SEULE FOIS, fin de la partie, et tu as d’ores et déjà dû comprendre que je n’aimais pas les perdants !

Tu vois ? Les règles sont simples... Finalement, la seule question qui vaille, c’est... Qu’es-tu prête à faire pour être heureuse ? Le bonheur, je pense, n’est pas une chose qui s’obtient en croisant les bras, mais qui doit se mériter. Et c’est ça que nous allons faire, ce soir, toi et moi, ma Chère Rara. Une course vers le bonheur. Si tu y arrives, tous tes rêves les plus fous seront exaucés.

Normalement, tu as dû recevoir ce courrier à la fin de ta période de nettoyage, donc il doit être... Environ 17h. Ceci te laisse une heure pour accepter mon défi en envoyant un SMS au numéro de téléphone portable situé ci-dessous. Encore une fois, si tu crois à un canular, je t’invite à y réfléchir à deux fois, mais, comme tu as dû regarder tout le contenu de la lettre déposée dans ton casier, tu as aussi dû voir les captures d’écran de la vidéo en question, preuves supplémentaires que tu devrais me considérer avec attention.

Envoie-moi un SMS avant 18h, et nous pourrons commencer à jouer, toutes les deux.

J’attends avec impatience de tes nouvelles, ma Chère Rara ♥ !

Madame M

Bien sûr, Mélinda n’avait nullement l’intention de dénoncer Rara au reste du lycée. Tout ça n’était que de l’esbroufe, destinée à jouer sur la peur de la jeune femme... Et, bien sûr, son véritable objectif n’était nullement d’aider Rara à se débarrasser de cet organe qui pendait entre ses jambes, et qui lui avait été fatal dans l’ancien lycée où elle était. Ses motivations étaient à la fois plus simples et plus complexes. Elle voulait aider Rara, mais, comme elle connaissait la propension de l’esprit humain à se méfier de tout, elle avait envoyé une lettre en mélangeant le bâton et la carotte. Par expérience, elle savait que c’était ce qui marchait le mieux avec les humains.

Pour l’heure, elle attendait donc le SMS de Rara, qui signerait le début de tout le jeu qu’elle avait prévu ce soir à Mishima et dans les environs...

*Réponds-moi vite, ma belle, nous avons un programme chargé...*

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Complexe d'études secondaires et supérieures / Telle est prise... [Édéline de Roncenoire]

« le: lundi 12 décembre 2016, 19:00:11 »

« Édéline... N’oublie pas que tu dois m’apporter de jeunes proies, ma chérie... C’était notre arrangement, mon amour... »

Pour une télépathe de l’acabit de Sarah Kerrigan, les distances ne valaient rien, a fortiori avec une femme dont elle avait touché l’esprit. Or, Sarah avait touché fermement celui d’Édéline de Roncenoire, cette jeune sorcière qui avait été capturée au sein de la Horde, et sexuellement torturée*. Sarah avait finalement accepté de la libérer, sous réserve que, en retour, Édéline lui apporte de jeunes proies. Cependant, pour l’heure, la sorcière n’avait encore rien amené, et Kerrigan était donc venue lui rappelant sa promesse, en s’immisçant dans l’un de ses rêves. Et, dans ses songes, la Reine des Lames lui avait fait furieusement l’amour, en la prenant en levrette, tirant sur ses cheveux... Et Édéline s’était réveillée en sueur dans sa chambre, en ayant joui dans son sommeil.

La promesse faite, le choix de la sorcière se porta sur une camarade de classe. Édéline avait récemment rejoint le lycée, et, du fait de sa beauté, et de sa magie, elle avait rapidement suscité l’attention d’une camarade de classe, la belle et sensuelle Mélinda Warren. Mélinda avait proposé à  Édéline de venir dans son manoir, mais la jeune sorcière avait hésité... Puis, finalement, Mélinda avait reçu un SMS l’invitant à venir rejoindre Édéline au lycée. La vampire avait accepté, et, ce soir, elle se trouvait donc au campus scolaire.

Mishima était un vaste lycée, comprenant, outre le bâtiment central, quantité de bâtiments annexes, comme le complexe sportif, les dortoirs, le secrétariat général, le réfectoire... Édéline avait choisi comme rendez-vous un endroit assez isolé, et même désert, du côté d’un gymnase. La vampire s’aventurait donc, silhouette solitaire, portant sa longue robe dorée, jurant furieusement avec le décor, et donnant l’impression qu’un spectre était en train de s’avancer.

*C’est assez inhabituel comme lieu de rencontre... Mais, après tout, j’ai bien senti que cette fille n’était pas comme les autres...*

Son intuition ne lui avait jamais menti, encore plus quand il était corroboré par son sixième sens vampirique. La belle et délicieuse vampire s’avançait donc, sans crainte, et ouvrit la porte du vestiaire, s’avançant dans le couloir. Devant elle, il y avait le gymnase, une grande pièce sombre avec les gradins.

« Édéline ? Tu es où ?! » demanda-t-elle alors, à voix haute.


* : Cf. RP « Tentacles & Monsters ».

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Tekhos Metropolis / Expansion tekhane [Seki]

« le: lundi 21 novembre 2016, 22:59:40 »

« C’est un très grand moment pour Tekhos, bien sûr, mais qui va aussi au-delà du simple bonheur des habitants du quartier. L’aboutissement de ce projet de construction est la preuve que, malgré les relations internationales difficiles et les fortes tensions diplomatiques, des investissements étrangers sont toujours possibles, et profitables à tout le monde... »

Mélinda, comme à son habitude, avait longuement préparé son discours, mais il y avait toujours, en la matière, une forte dose d’improvisation, ce qu’elle faisait en réalité en ce moment, en adaptant certains éléments de son discours devant l’assemblée se trouvant devant elle. La jeune vampire n’avait décidément pas l’habitude d’être à Tekhos, entourée par tant de technologie. Des drones flottaient dans les airs, la filmant consciencieusement, tandis que son intervention était retransmise sur une chaîne télévisée. Mélinda inaugurait, en compagnie de la Maire de district, un tout nouveau centre commercial, qui venait d’ouvrir ses portes dans l’un des quartiers défavorisés de la capitale, qu’on appelait communément « banlieue » de Tekhos.

Le « Warren’s Center Sex Shop », abrégé WCSS, venait d’ouvrir ses portes. Il avait été bâti au centre de la « banlieue », et était un projet de longue haleine, qui datait maintenant de plusieurs années. Mélinda avait en effet acheté une série de terrains vagues dans ce quartier populaire. Jadis, la « banlieue » avait été une série de parcs et de pelouses à l’abandon, où les Tekhanes avaient, lors de l’intensification du conflit nexuso-ashnardien, choisi de parquer les réfugiés nexusiens. Elles avaient construit rapidement des immeubles, mais sans véritablement prendre la peine d’installer toutes les infrastructures avancées, qu’on trouvait au centre-ville. La banlieue était ainsi, à l’image des autres quartiers populaires, marquée par une très forte disparité entre le quartier et le centre-ville. Néanmoins, la Banlieue ne souffrait pas des problèmes d’insécurité chroniques qu’on trouvait dans les ghettos, ce qui expliquait pourquoi le quartier connaissait un véritable boom immobilier... Et aussi parce que le Sénat avait décidé d’abaisser les taxes foncières locales, et de favoriser l’investissement étranger.

Mélinda en avait profité pour acheter des lopins de terre, et avait réussi à approuver son plan de construction par la municipalité, qui prévoyait l’élaboration d’un centre commercial à dominante sexuelle. Le WCSS se composait ainsi d’un supermarché classique, mais, parallèlement, abritait quantité de boutiques mettant en avant divers attributs sexuels. Littérature érotique dans une librairie spécialisée en la matière, sex shops proposant de multiples sex toys, ou encore, spécialité tekhane, le catgirl shop, magasin proposant exclusivement des combinaisons moulantes, ou encore une salle de cyber-sexe. Il y avait, bien sûr, un club de strip-tease et de prostitution, le « Starless », qui bénéficiait de son logo, et qui prenait la moitié du terrain. Toute la structure était divisée en trois parties : le supermarché, les boutiques sexuelles, et le club de strip-tease.

Quand elle avait appris que le WCSS était enfin prêt, Mélinda était venue rapidement. Elle avait nommé l’une de ses esclaves pour gérer le WCSS, et cette dernière se tenait là, en sa compagnie, fière d’être à la tête de cet important centre. Suzumi était une magnifique femme aux cheveux roses, très fière d’être la Directrice du Starless, et de devoir gérer tout ce grand complexe.

« ...C’est un projet important pour le quartier, car il fournira beaucoup d’emplois, vu que nous nous sommes engagés à n’utiliser aucun robot pour le nettoyage ou l’entretien des lieux, préférant faire confiance aux habitants, et, ainsi, à notre niveau, œuvrer pour la paix entre des nations qui, depuis trop longtemps, n’arrivent pas à sortir des affres de la guerre... »

Il y avait quelques applaudissements, tandis que Mélinda terminait son discours en présentant Suzumi.

« Suzumi est une personne très compétente, qui a toujours manifesté un vif intérêt pour le droit, la comptabilité, et ces genres de choses qui m’effraient rien qu’à en parler. En toute logique, je l’ai assigné à ce projet, et elle sera donc, pour certains d’entre vous, votre employeur. »

Là encore, on applaudit, Suzumi leur offrant un généreux sourire.

C’était un moment important pour le quartier, et, pour célébrer ça, la Maire de district avait choisi d’organiser une compétition sportive entre l’équipe locale de volley, et l’équipe de la capitale. Mélinda était bien entendu conviée dans la tribune d’honneur, le match ayant lieu dans le stade local.

En toute logique, il s’agissait donc de sa prochaine destination...

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One Shot / Cadeau d'anniversaire [PV]

« le: dimanche 20 novembre 2016, 23:39:34 »

« Allez, ma chérie, il faut y aller ! »

La main de Cynthia ébouriffa les cheveux de sa chère fille, et elle lui fit un sourire innocent, plein de tendresse et de gentillesse. La belle et grande neko portait, comme à son habitude, une magnifique tenue rouge et noire, un long corset de servante de casino, ainsi que de longs collants et gants blancs. Cynthia venait d’offrir à Misha un très long câlin dans leur chambre, et avait encore laissé asa fille léché son sexe, jusqu’à faire jouir sa mère. Misha était très douée, et aujourd’hui, c’était un jour très particulier pour sa fille, car elle venait d’atteindre seize ans... Et c’était donc l’âge où elle allait enfin pouvoir faire l’amour, après avoir passé des mois et des mois à apprendre la théorie, et à développer ses penchants voyeuristes.

Cynthia était une esclave de Mélinda Warren, et, il y a seize ans, était tombée enceinte. Elle avait ainsi mis au monde Misha, et, quand elle avait accouché, sa Maîtresse était là, et avait tenu son petit bébé entre ses mains, avant de lui faire un baiser sur le front, et de la lui donner. Misha avait grandi avec les années, et avait suivi le programme de formation sexuelle que Mélinda dispensait à ses jeunes esclaves. Pas de pédophilie, mais une formation sexuelle poussée, passant par énormément de voyeurisme. L’idée était de stimuler le désir de ses esclaves, tout en les amenant à briser tous les tabous au sujet du sexe. Sur ce point, Misha avait été une élève très prometteuse, et, comme pour tous les esclaves atteignant leur seizième printemps, elle allait maintenant, enfin, recevoir son cadeau.

« Je serais avec toi, bien entendu... Je ne raterais ça pour rien au monde, ma chérie ! »

La première fois d’une esclave de Mélinda était toujours avec la Maîtresse. C’était son cadeau d’anniversaire, un moment attendu et chéri. Cynthia s’extirpa donc de son lit, les multiples chats peuplant sa chambre se mettant à miauler. C’était dans cette chambre qu’elle recevait ses clients, et, à chaque fois, comme Misha dormait avec elle, elle l’enfermait dans un placard, en laissant une ouverture, pour lui permettre de voir les ébats de sa mère. Ici, en ce harem, l’inceste était une relation sexuelle normale. Cynthia avait donc bien éduqué Misha, et avait droit à sa propre chambre, étant une esclave assez âgée. Une chambre comprenant de nombreux chats.

Pour sortir, elle récupéra une laisse et un collier, avec un grelot, et le nom de sa fille brodé dans la doublure, puis le lui mit autour du cou. Cynthia était une neko particulière, car elle avait eu une mère neko, et un père humain. Métisse, elle était donc une neko qui marchait sur ses pattes arrières, avec la morphologie d’un corps humain. Misha, en revanche, était une pure neko, qui partageait les mêmes goûts que sa mère. Outre leur indéfectible passion pour les chats, Cynthia était aussi gourmande que sa fille, et les deux adoraient manger ensemble du gâteau au chocolat, avec Misha assise sur ses genoux Mère très câline et très affectueuse, Cynthia avait couvert Misha d’affection pendant son enfance, et, maintenant, il était temps pour Misha de découvrir un nouveau chapitre de sa vie.

La tenant donc par la laisse, elle sortit dans le couloir, et s’aventura à travers les agréables coursives du harem, jusqu’à rejoindre la chambre de leur Maîtresse, et ouvrit la porte de cette dernière.

« Après toi... »

Misha entra tête la première, et débarqua dans la chambre. Mélinda avait veillé à offrir une très bonne ambiance, en allumant des bougies dans les coins, donnant un éclairage tamisé, et très romantique, à la scène. Un sourire perla sur ses lèvres, tandis qu’elle se redressait du lit, faisant crisser sa tenue.

« Bonjour, Misha... Je te souhaite un très bon anniversaire, ma chérie ! Et, pour ça, j’ai enfilé l’une de mes tenue sen latex dont tu raffoles tant... »

Mélinda se dressa devant elle, avec cette magnifique tenue.

« Ton cadeau te plaît, ma chérie ? »

30

Dictature d'Ashnard / Dressage celkhan [Liliana-chan]

« le: mardi 01 novembre 2016, 19:19:55 »

En l’absence de leur père, Cécil & Karen Von Gieben s’occupaient de certaines parties du domaine familial, un imposant château ashnardien situé dans la province. Malgré leur petite taille, les sœurs Gieben étaient craintes et redoutées, car elles étaient très intelligentes, très perverses, et, tout en administrant le château familial, administraient surtout les cachots, qui avaient été reconstruits il y a des années, afin d’abriter un centre de dressage. La famille Gieben, en effet, avait fait fortune dans le trafic d’esclave, qui était très important à Ashnard, nation guerrière qui assujettissait beaucoup d’autres nations, et avait, en conséquence, énormément de prisonniers, généralement des soldats, qui étaient asservis..

Les prisons s’étalaient sur des centaines et des centaines de mètres. Un empilement de couloirs sombres et froids, où chaque cellule abritait les esclaves, et des outils de torture. On les forçait à avancer à quatre pattes, à se mettre dans des positions humiliantes, beaucoup étaient attachés à des gibets, ou à des croix, maintenus contre les murs. D’autres se faisaient régulièrement fouetter, violer. Ce n’était pas un endroit épanouissant, car l’idée était de briser les esclaves, et les plus dociles pouvaient rejoindre les parties supérieures, échappant ainsi à l’autorité de la rude Koakuma, une démone aussi belle que mauvaise, sadique et perverse.

Ce jour, Koakuma était particulièrement heureuse, car l’armée transférait depuis une prison impériale une nouvelle esclave, très particulière. C’était une Celkhane, qui avait été retrouvée inconsciente près d’un raid mené sur une caravane ashnardienne. Un jugement sommaire avait eu lieu, et il avait été décidé, devant le fait que la Celkhane n’avait aucune information, d’en faire une esclave, et de l’envoyer dans un « centre de traitement de redressement », euphémisme désignant un centre esclavagiste. L’administration avait ensuite choisi le centre Gieben, en grande partie parce que les deux filles de Lord Gieben avaient insisté pour avoir leur nouveau jouet, et parce que Lord Gieben était un Conseiller Impérial, soit une personnalité suffisamment influente pour obtenir d’un fonctionnaire un coup de tampon autorisant l’admission de Liliana dans son centre.

Un convoi l’amenait donc vers la porte arrière, comprenant un chariot lourd, escorté par plusieurs cavaliers. Koakuma les attendait à l’entrée du centre, vêtue, comme toujours, d’un chemiser noir à rayures et de longues bottes. Main posée sur l’une de ses fesses, elle attendait leur venue, et émit un sourire malicieux quand les soldats se rapprochèrent, avant d’ouvrir le chariot.

La femme avait un collier autour du cou, et une chaîne métallique était reliée, permettant de la sortir. On lui remit également un coffre contenant les effets personnels de la femme, à savoir son uniforme celkhan, tandis qu’elle-même était presque nue, portant des gants transparents et longs, des collants, et un cache en forme de cœur translucide à hauteur de son sexe.

« C’est elle, annonça le lieutenant, en présentant un document.
 -  Oui, oui, nous verrons la paperasserie plus tard... »

Pour l’heure, Koakuma se rapprocha de son nouveau jouet, et posa rapidement une main sur son sein, pinçant le téton, approchant l’autre de ses cuisses. Les mains de la femme étaient liées dans le dos, et la seconde main de la démone glissa sur son cœur, appuyant dessus, enfonçant ses doigts pour atteindre sa moule.

« Tu es ma première Celkhane, petite salope... C’est un grand moment, ce centre est fier de t’accueillir. Rassure-toi, nous allons prendre bien soin de toi...
 -  C’est une forte tête, ne la sous-estimez pas !
 -  C’est ce qui fait le charme de ces chères Celkhanes... »

Koakuma offrit un sourire particulièrement pervers à la jeune femme, annonciateur de bien des supplices à venir...