Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Mélinda Warren

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« Monday you roll the dice
Tuesday you fall through the ice
Wednesday you're coming to terms
Thursday the nightmare returns
Thank god it's friday
Thank god it's friday
»

Dans le manoir de Mélinda, il y avait des petits rituels. L’un de ces rituels, curieux, était de mettre en boucle à 17h30, tous les Vendredi, une musique de rock de Mudmen, Saturday, afin d’accueillir la venue du WE. Le WE signifiait en effet la possibilité de faire la grasse matinée, et, surtout, de ne pas avoir à porter l’uniforme scolaire, ce qui, il fallait bien le dire, enchantait la plupart des adolescents. Ceux qui vivaient sous le toit de Mélinda ne faisaient pas exception. Dans une confortable chambre, la délicate propriétaire des lieux souriait légèrement. Assise sur un élégant fauteuil, elle caressait une neko qui ronronnait sur ses genoux, tout en entendant plusieurs des filles répéter à tue-tête les paroles qui rugissaient depuis les enceintes du grand salon :

« That’means’that SAAAAAATURDAAAAAYYYY is on the WAAAAAAAAY, wooooooh !!! »

Diriger tout un troupeau de lycéennes, c’était parfois savoir s’exposer à ce genre de choses. Elles ne faisaient toutefois rien de mal, et un peu de gaieté dans ce manoir, après les évènements récents, n’était pas de trop. Le manoir avait après tout été au cœur d’une guerre démoniaque, et en avait subi quelques traces. Toute une aile avait été pulvérisée, et il avait fallu refaire une bonne partie du mobilier. La vue triste des échafaudages et des bâches de sécurité longeant toute une partie du manoir était déprimante. La Sombra Corporation avait néanmoins été plutôt efficace pour les réparations et pour l’amélioration des protocoles de sécurité du manoir. Ce dernier ressemblait maintenant à une espèce de forteresse digne de Big Brother. La Sombra était une puissante corporation japonaise dont la PDG était une succube ashnardienne, ainsi que la plupart des actionnaires, des Ashnardiens.

Mélinda se reposait, savourant de ne plus sentir dans l’air l’odeur du ciment et du placo. Il en allait de même pour ses esclaves, même si ces dernières avaient largement profité du fait d’avoir des ouvriers pour se permettre de petits fantasmes. Les ouvriers avaient installé un préfabriqué dans le jardin, qui se tenait encore là, ainsi que quelques pelleteuses qui avaient été utilisés pour évacuer les gravats.

Depuis Lundi, Mélinda n’était pas retournée au lycée, ayant supervisé la fin des travaux. Son manoir ressemblait enfin à quelque chose, et elle s’était aussi familiarisée avec les protocoles de sécurité. On avait sensiblement augmenté le nombre de caméras de sécurité, et chaque fenêtre disposait maintenant de volets en acier qui se refermaient quand le manoir passait en mode « Siège », comme l’avait dit l’une des esclaves de Mélinda quand elle avait présenté le nouveau règlement. Mélinda avait également des gardes du corps à l’entrée du manoir. Si on pouvait auparavant y entrer facilement, les invités ne pouvaient maintenant pénétrer que sur autorisation explicite de Mélinda. Il y avait également des gardes du corps dans l’enceinte du manoir. Mélinda réduirait sûrement leur nombre, car ils n’étaient pas gratuits, mais, pour l’heure, elle attendait que cette crise soit éloignée. Même si l’histoire avec Alexis et sa famille de démons psychotiques s’était calmée, on n’était jamais à l’abri d’un autre problème.

Tout le long du mur d’enceinte, on avait installé des cristaux magiques qui empêchaient désormais de se téléporter à l’intérieur d’un dôme magique. L’installation n’était pas encore au point. Il fallait rajouter à cela différents capteurs sensoriels fixés discrètement sur les troncs d’arbres, et qui prévenaient encore plus les risques d’intrusions.

La neko qui se tenait sur ses genoux, Liana, était une délicieuse neko serveuse, qui travaillait aussi bien au harem sur Ashnard, que dans ce manoir de repos. A l’origine, elle devait juste apporter un Coca-Cola à Mélinda, mais cette dernière en avait profité pour la prendre sur ses genoux, et lui faire un câlin. Depuis l’épisode des démons, Liana avait été éprouvée, ce qui, pour une petite neko, signifiait beaucoup. Dans sa tenue de maid, elle avait reçu un câlin en règle, et Mélinda entendit alors son portable vibrer. Tournant la tête, elle tendit la main vers la table basse, à côté de son verre de Coca avec une paille, et lut le message. Court et lapidaire, venant de Shii, qui lui en avait déjà envoyé plusieurs :

« Yamagashi-sensei et moi venons de quitter le métro. Nous serons là rapidement. »

Mélinda eut un léger sourire, et reposa le téléphone. Si Shii était en retard, c’est parce qu’elle avait été retenue, à son dernier cours, par Hitomi. Cette dernière avait manifestement envie de parler à Mélinda, mais ne l’avait pas vu de la semaine, et avait donc demandé à Shii si elle pouvait l’accompagner au manoir. Cette dernière avait envoyé un SMS à Mélinda, qui y avait répondu par l’affirmative.

Quelques minutes plus tard, Shii arriva devant le portail, et un garde du corps la dévisagea silencieusement, regardant tout aussi brièvement Hitomi, d’un air soupçonneux.

« Votre carte d’identification, Mademoiselle » demanda-t-il sur un ton neutre.

Obtempérant, Shii ouvrit son porte-feuilles. Désormais, chaque esclave, pour rentrer dans le manoir, avait une carte plastifiée faite par la Sombra, sans laquelle il était impossible de rentrer. Shii suivait ensuite le garde près d’une petite machine, où ce dernier vérifia que la carte n’était pas une fausse. Pour cela, dans le portique de sécurité, il y avait une machine permettant de relever les empreintes de Shii. La machine envoyait l’empreinte digitale aux bases de données de la Sombra. Les puissants superordinateurs renverraient ensuite un code qui devait correspondre au numéro d’identification sur la carte. Un chiffre ne tarda pas à s’afficher sur l’écran d’un ordinateur portable, que le garde lut, et compara avec celui sur la carte :

« MW 000000125 »

D’un air satisfait, le garde hocha la tête, et se tourna alors vers Shii, avant de désigner la femme.

« Qui êtes-vous ? »

Shii répondit à sa place.

« C’est... C’est ma senseï d’anglais, Madame Yamagashi. Maîtresse Mélinda désire la voir. »

L’agent de sécurité ne dit rien, et se contenta d’appeler la Maîtresse pour obtenir confirmation. Cette dernière confirma, et les grilles s’ouvrirent alors, permettant aux deux femmes de passer. Nerveuse, comme à chaque fois qu’elle se tenait avec des gardes, Shii soupira lentement, et marcha vers le perron. Dans le salon, elle ne tarda pas à entendre des espèces d’adolescentes hystériques rugir en dansant furieusement, et s’empressa de rejoindre les couloirs latéraux, où sa Maîtresse se trouvait. Lorsqu’elle ouvrit la porte du salon où se tenait Mélinda, la vampire entendit des airs de musique. Mudmen avait laissé place à Shaka Ponk, et elle entendit une lycéenne hurler :

« I’M PIICCCKKKKYYYYYYYYYYYYYYYYYY ! »

Ce cri fit sursauter la brave Liana, qui tomba par terre. Une autre raison justifiant qu’elle soit avec Mélinda était que, la dernière fois qu’elle avait assisté à cette fête, on l’avait habillé, coiffé, et maquillé n’importe comment. Elle préférait donc rester près de sa Maîtresse. Lorsque la porte se referma, la musique ne fut plus qu’un léger brouhaha, et Mélinda tourna la tête vers Hitomi, lui faisant un grand sourire :

« Bonsoir, Hitomi. Je suis heureuse de te revoir. »

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« Craaaazy ruuunning like we're running out of time... »

La musique rugissait dans les oreilles de Mélinda, qui l’écoutait avec passion. Yeux clos, ses écouteurs enfoncés dans ses oreilles, elle se déhanchait légèrement, au rythme de la musique. Du dernier album de POTF, Running Out Of Time était assurément la chanson de l’album qu’elle préférait. Une excellente introduction, rythmée et explosive. Elle s’aventurait dans les quartiers de la Toussaint avec cette musique en tête, ressemblant en tout point, avec sa robe noirâtre et sexy, à une espèce de lycéenne qui avait du un peu trop forcer sur l’alcool ou sur les substances illicites, et qui se retrouvait à errer dans les ruelles sombres de l’un des quartiers les plus mal famés de Seikusu. La musique explosait dans ses oreilles, et elle avançait lentement.

En apparence seulement... Car, en réalité, la vampire était en train de chasser, même si ça ne sautait pas aux yeux. Avec ses oreilles bouchées, elle ressemblait à la proie idéale, presque trop parfaite pour n’importe quel prédateur sexuel. C’était toutefois mal connaître Mélinda. Ses oreilles, elle n’en avait pas besoin. Ses yeux non plus. Elle avait avec elle un autre sens, une arme contre laquelle aucun prédateur vivant ne pouvait rien faire : elle ressentait les battements sanguins. Elle avançait dans les ruelles, écoutant de la musique. Tout ça sentait le piège, mais ça n’avait pas empêché des victimes potentielles de tomber à chaque fois dans le panneau. Quand on l’abordait, Mélinda se contentait de dire, sur un ton agressif et véhément, qu’elle se rendait à une fête dans les caves de la Toussaint. Allez savoir pourquoi, les gens la croyaient toujours. Ils s’approchaient d’elle, ricanaient, montraient leurs armes, la poussaient, et elle frappait alors, plantant ses dents, et buvant leur sang.

Mélinda était en chasse, car elle avait faim. Et il y avait bien des manières de chasser. Se tapir dans un coin, en attendant qu’une proie juteuse passe, ou se faire passer pour une proie, ce qui était, souvent, très efficace aussi. Ce soir, Mélinda avait choisi la seconde option. Portant une tenue des plus attirantes, elle avançait dans une ruelle, marchant tranquillement, tout en sifflotant entre ses lèvres. Elle ressemblait tout simplement à une femme pressée, une adolescente qui semblait vouloir quitter très rapidement la Toussaint.

*Venez...*

Elle s’approcha d’une impasse avec de grosses poubelles vertes, ce qui lui rappela quand trois individus l’avaient poussé dans cette impasse, pour la violer. Elle se demanda quel tête les éboueurs avaient fait quand ils avaient ouvert la benne à ordures pour voir les corps massacrés et disloqués. Elle en avait frappé deux, et bu le sang du dernier. Il avait été le plus chanceux des trois, car les deux autres avaient mis très longtemps à mourir. Mais il n’y avait aucun voyou près de l’impasse, ce soir. Mélinda reprit donc sa marche solitaire, à la recherche d’une proie.

[HRP – La tenue de Mélinda :

 - http://img83.xooimage.com/files/1/2/5/robe-cuir-02-3397ca8.jpg ;
 - http://img78.xooimage.com/files/3/6/8/robe-cuir-03-3397c92.jpg ;
 - http://img83.xooimage.com/files/1/1/5/robe-cuir-01-33a465c.jpg.]

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Dortoirs et douches / [FINI] Une délicieuse goutte d'eau... [Arashi]
« le: samedi 02 juin 2012, 17:38:51 »
Il était rare que Mélinda aille au lycée pour y suivre des cours, et il était encore plus rare qu’elle assiste aux cours de sport. Elle n’était pas feignante, et était plutôt, du fait de ses facultés vampiriques, une bonne sportive. Pour autant, elle rechignait à y aller, car cela revenait à s’habiller avec des vêtements de sport, qu’elle ne trouvait pas spécialement élégants. Mélinda préférait porter de grandes robes, et se doter de l’uniforme scolaire règlementaire était suffisamment dur comme ça. Pour le sport, il était permis de se changer, surtout quand on faisait des matchs. Mélinda avait donc pour habitude de sécher le cours de sport... Sauf quand elle avait appris que l’habituel prof de sport était remplacé par une autre enseignante, Mlle Hardy. Or, Mlle Hardy était une très belle femme, qui avait pour habitude de jouer avec ses élèves. Mélinda avait tenu à se rincer l’œil, et voir cette belle blonde dans un débardeur, avec un décolleté plongeant, avait largement contribué à satisfaire ses envies.

*Finalement, ce n’était peut-être pas une si bonne idée, se sermonnait-elle. Je suis en sueur, et... Je crois que je suis excitée, aussi...*

Elle avait quasiment passé tout son temps à reluquer les seins de la prof’. Comme cette dernière avait également une classe en même temps, deux classes s’étaient mutuellement affrontés au football européen, Mlle Hardy servant d’arbitre. Les élèves se changeaient, remettant leurs uniformes scolaires, certaines sortant de la douche des vestiaires. Si la classe de Mélinda avait encore un cours, auquel elle ne comptait pas assister, l’autre classe avait, d’après ce qu’elle avait compris, fini, et se permettait de traîner.

Mélinda était restée dans les vestiaires, n’osant pas aller dans la douche. Voir tous ces jolis corps nus, avec de l’eau dans leurs dos, des gouttes glissant entre leurs belles petites fesses, ou entre leurs seins... Non, elle n’aurait pas tenu. Ses mains tremblaient légèrement, et elle était inhabituellement silencieuse, elle qui n’en ratait normalement pas une pour fustiger ses camarades. Ces dernières finirent par sortir, parlant entre elles. Il n’y avait plus personne d’autre que Mélinda, qui soupira. Ce n’était pas dans son habitude de se caresser intimement, mais c’était tout simplement trop tentant. La vampire réalisa alors qu’il restait quelqu’un d’autre... Quelqu’un d’autre en train de prendre sa douche ! Utilisant son sixième sens vampirique, Mélinda ne détecta qu’un ensemble sanguin. Il n’y avait donc qu’une seule femme !

*Espérons que ce ne soit pas le laideron du groupe... Enfin, si c’est le cas, tant qu’elle a un beau cul, ce sera l’essentiel...*

Mélinda commença par se relever, et ferma la porte des vestiaires, la bloquant à l’aide d’un banc. Ceci fait, elle s’avança lentement vers la douche. La porte y menant était entrouverte, et elle l’ouvrit lentement, regardant dans l’entrebâillement de la porte, et manqua s’étouffer en voyant le dos d’une femme. Un joli dos ruisselant de délicieuses gouttes d’eau, et elle en suivit une, qui suivit la colonne vertébrale, glissant entre les fesses de la femme. Mélinda gémit, et se retira, se sentant toute chaude.

*Elle a un de ces culs ! Navrée, ma belle, mais tu vas payer pour toutes les autres !*

Mélinda se déshabilla rapidement, et rentra dans les douches, reluquant délibérément le corps de la femme, fermant la porte derrière elle, s’avançant vers elle.

« L’eau a l’air bonne... » lâcha-t-elle, comme pour faire la conversation, en se rapprochant de la jeune femme.

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Dictature d'Ashnard / La proie aux longues griffes [Chasseur]
« le: jeudi 26 avril 2012, 16:15:28 »
« Ne... Ne me faites pas de mal... Pitié... »

A genoux devant elle, la religieuse, mains jointes, le corps dissimulé dans sa longue robe de sœur, implorait la miséricorde de Mélinda, qui poussa, depuis le fauteuil lui servant de trône, un long soupir. Diriger un harem de sa taille, c’était savoir constamment se renouveler et améliorer le stock. Mais elle n’aurait jamais cru que ce renouvellement amènerait ses contremaîtres à lui rapporter une religieuse ! Une nonne, qui plus est !

« Dieu vous implore de ne point me faire souffrir... » psalmodiait la jeune femme, complètement terrorisée, s’agrippant à sa croix comme à une bouée de sauvetage.

La jeune femme venait de loin, puisqu’elle arrivait tout droit d’un prestigieux couvent de l’Ordre au sein de Nexus. Les hommes de Mélinda avaient réussi à la capturer, et Mélinda ne doutait pas que cette capture s’était faite après un pari idiot dans une auberge, l’alcool aidant : « Et si on capturait une religieuse ? Tu sais, une chieuse qui passe son temps à invoquer Dieu, à emmerder son monde avec ses prières, et qui ne sert à rien ? Ça serait un cadeau formidable pour Mélinda, non ? » Elle ignorait comment ils avaient fait, mais ils avaient réussi à lui rapporter une religieuse dans le lot de nouveaux esclaves !

*Mais qu’est-ce que je vais bien faire d’une religieuse, moi ?!*

La jeune femme continuait à prier. Elle se tenait dans les derniers étages du vaste harem de Mélinda, dans une immense salle en forme de demi-cercle, et qui comprenait plusieurs strates. Mélinda était au fond de cette pièce, sur un trône, avec deux nekos qui tournaient autour de ses jambes, les léchant et les embrassant. Il y avait plusieurs gardes, de grandes fenêtres permettant de voir la vaste cité d’Ashnard, et d’autres esclaves, comme une sirène qui se promenait le long de canaux aquatiques circulant sous cette pièce, et permettant d’accéder dans les profondeurs du harem, et même de rejoindre les canalisations de la ville.

« Ô Seigneur, protège-moi de...
 -  Qu’on lui retire sa putain de croix ! » s’exclama alors Mélinda.

La jeune femme sembla se crisper, et un garde s’avança vers elle. Elle tenta de se défendre, mais se reçut une gifle qui l’envoya en arrière. Le garde en profita pour récupérer la croix, et la balança sur le sol.

« T’ai-je dit de la frapper, sombre crétin ?!
 -  Je...
 -  Déjà qu’elle ne vaut pas grand-chose, pauvre imbécile, si en plus tu me l’abîmes... ! Recommence ça encore une fois, et tu finiras dans les cachots, mais pas du côté que tu préfères ! »

La religieuse entreprit de se relever. Sonnée, elle avait toujours son long manteau empêchant de voir ses formes, et Mélinda ordonna qu’on le lui retire, « sans la frapper ». Frêle comme elle était, la religieuse n’avait de toute façon pas les moyens de résister. On lui ôta d’un coup sec son manteau, et Mélinda la vit de dos, et fronça les sourcils en voyant une longue chevelure argentée, si longue qu’elle descendait jusqu’aux pieds de la femme. On la retourna, et Mélinda vit une jeune femme assez fragile, mais relativement belle.

« Voilà qui est intéressant... commenta, avec un sourire, la vampire.
 -  Je... Je vous en prie... Ne me faites pas de mal ! »

Se relevant, Mélinda s’approcha de la religieuse.

« Tu es à moi, petite sotte... Pourquoi voudrais-je que ma marchandise se blesse ? Il n’y a que les Dieux qui aiment voir souffrir leurs ouailles...
 -  N-Non... D-Dieu, il... Il me protège ! »

Soupirant, Mélinda se rapprocha de la croix de la jeune femme.

« Tu veux dire que cette croix est ton bouclier, c’est ça ? »

Comme la religieuse ne répondit pas, Mélinda prit ça pour un « Oui ». Levant son pied, elle l’abattit franchement sur la croix en bois, la pulvérisant. La nonne se contenta de sursauter, et versa quelques silencieuses larmes.

« Voilà pour ta protection divine...
 -  Vous n’avez pas le droit de... ! »

Mélinda posa un doigt sur les lèvres de la religieuse.

« Comment une si belle femme peut-elle rejoindre l’Ordre ?
 -  Ça... Ça ne vous regarde pas...
 -  Bien sûr que oui. Tu es mon esclave...
 -  Non ! » répliqua la femme.

Mélinda soupira, et se retourna.

« Emmenez-là dans sa chambre... Je m’occuperai d’elle plus tard... »

La vampire alla s’asseoir sur son trône, et laissa ses nekos lui lécher les pieds.

*Je crois que je déteste les religieuses...*

Son souhait initial était de revendre la religieuse au premier bordel venu, mais, maintenant qu’elle avait vu la marchandise, elle se demandait si elle ne pouvait pas en faire quelque chose de plus utile... Le harem de Mélinda était après tout aussi une belle maison close.

Le harem était bâti au centre de la capitale impériale. Il se trouvait le long d’un des grands boulevards de la ville qui menaient au Palais impérial, dans le quartier huppé de la ville, bien loin des bas-fonds. Des rues énormes et propres, calmes et apaisées, où des patrouilles impériales se promenaient constamment dans de belles et impressionnantes armures. Le harem était un grand immeuble qui était entouré par une énorme muraille, avec des patrouilles autour. Il y avait deux entrées. L’entrée principale, pour les clients, était constamment ouvert. Elle débouchait sur un petit jardin avec une fontaine, qui conduisait ensuite dans le harem, menant dans un immense hall d’accueil. Des hôtesses se chargeaient généralement d’orienter les clients vers la maison close du harem, ou vers le quartier des esclaves.

La seconde entrée du harem était à l’arrière. C’était une espèce d’entrepôt, surveillée également, où on amenait les esclaves. Il faisait mauvais genre de faire entrer les esclaves par la même porte que les clients. C’était une sorte de grosse écurie avec de nombreux gardes.

Pour le reste, le harem avait aussi un grand jardin intérieur, qui était interdit aux clients, réservé uniquement au personnel des lieux, soit les prostituées, les gardes, et les esclaves. C’était un jardin assez luxuriant, où l’air était assez bon. Le harem en lui-même se divisait en plusieurs parties.

Dans les profondeurs du harem, on trouvait les égouts. On pouvait rejoindre les cachots depuis les égouts en passant par les voies d’eau. Mieux valait avoir une bonne respiration et savoir nager vite. La sirène de Mélinda empruntait des chemins détournés afin d’éviter les pièges bâties dans les égouts, ainsi que les monstres qui y rôdaient, mais certains plan de la ville affirmaient qu’il était possible d’accéder au harem par là. Au-dessus des égouts, on trouvait la prison privée du harem, avec une salle de torture, où on y enfermait les esclaves récalcitrants. Les cachots étaient froids, sinistres, avec des gardes, et naturellement interdits à la visite. Les invités qui se faisaient surprendre étaient parfois éconduits, constamment molestés.

Au-dessus des cachots, on trouvait, tout naturellement, les premiers étages. Il y avait les salles de réception, des halls d’accueil, et c’était ici que Mélinda organisait des réceptions. Un gala d’esclaves, par exemple, ou une simple réception huppée... Juste au-dessus des premiers étages, il y avait le bordel. Un ensemble de couloirs, des gardes élégants. Les prostituées de Mélinda n’étaient pas toutes des esclaves, mais elles portaient toutes avec elles un collier avec un pendentif où il était écrit « MW », afin qu’on sache de qui il s’agissait.

Après le bordel, il y avait les derniers étages du harem : le quartier des esclaves, un ensemble de chambres et de lieux communs interdits à la visite, et, tout en haut, les quartiers privés de Mélinda, avec un Portail qui permettait de rejoindre la Terre. On pouvait donc résumer l’organisation du harem ainsi :


Des ascenseurs privés inspirés de la technologie tekhane permettaient également de rejoindre rapidement les derniers étages, mais ils étaient, là aussi, interdits. Le harem avait sa propre défense privée, mais Mélinda pouvait aussi compter sur ses appuis au sein de l’Empire pour obtenir des renforts en cas d’attaque. Il fallait également tenir compte des dispositifs de défense tekhans qui étaient dressés dans les couloirs du bâtiment. Il y avait notamment les habituels caméras de sécurité, mais qui fonctionnaient de manière automatique. Chaque fois que quelqu’un entrait dans son champ, la caméra cherchait sur son corps un signe indiquant qu’elle faisait partie du personnel du manoir ou simple invité. En fait, à chaque fois qu’un invité entrait dans le harem, il recevait un badge, qui disposait d’une empreinte magique, que la caméra reconnaissait. Ceci permettait donc de déclencher automatiquement l’alarme si un intrus était repéré. Dans ce cas, de lourdes herses en acier trempé s’abattaient dans le secteur où l’intrus avait été récupéré pour l’enfermer.

Ayant déjà été attaquée à plusieurs reprises, Mélinda ne rigolait pas avec la sécurité.

[HRP - Pardonne l'aspect rudimentaire de ce schéma ; il n'est pas à l'échelle.]

110
Les alentours de la ville / La plus efficace des sponsors ! [Ayumi Nasegawa]
« le: mercredi 18 avril 2012, 21:23:42 »
« Je vais te faire une offre que tu ne pourras pas refuser, ma belle... »

Pour Mélinda, tout avait commencé ainsi, dans le creux de son lit, à la faveur d’une caresse sensuelle, d’un baiser dans le cou, d’un souffle dans son oreille. Assise dans les gradins déserts de la grande piscine municipale de Seikusu, Mélinda songeait distraitement à cela en soupirant, observant la petite beauté qui nageait comme une sirène, remontant le bassin dans sa longueur en restant dans l’eau, avant d’en ressortir, pour replonger dedans, et ainsi de suite. Un vrai poisson dans l’eau. Il ne lui manquait plus qu’une longue queue couverte d’écailles à la place des jambes.

Pour comprendre, il fallait toutefois remonter un peu plus loin que cette chaude nuit dans les quartiers de Mélinda à Ashnard. Il fallait remonter à plusieurs semaines en arrière, voire même à plusieurs mois. Tout avait démarré quand Kaileesha avait entendu parler, en lisant un journal dans le manoir de Mélinda, de deux individus qui avaient perdu leur procès en appel, le couple Nasegawa. Ils avaient défrayé la chronique du monde financier, ayant été accusés d’un nombre assez impressionnant de crimes. Un procès extrêmement médiatique, très politique, qui avait reçu une attention mondiale. Les Nasegawa étaient après tout un couple japonais extrêmement riche, héritiers d’un clan ancien et puissant au sein de ce pays. La chronique judiciaire de ce couple avait fait la une de toutes les revues économiques spécialisées, que ce soit au Japon ou dans d’autres pays : « The Economist », « Alternatives économiques », « Forbes ». Même le « New York Times » et le « Washington Post » avaient fait de longs dossiers sur ce couple. Mélinda avait suivi cette histoire de loin, étant assez impressionnée par les charges retenues : corruption, faux et usages de faux, délit d’initié, trafic d’influence, favoritisme, menaces, harcèlement, homicides, vol, séquestration, torture... Elle avait même découvert de nouvelles infractions !

Ils avaient été condamnés à la peine de mort, et, quand Kaileesha était venue, elle avait distraitement lu le journal, assise sur un fauteuil. Difficile d’imaginer une démone surpuissante en train de s’asseoir dans un fauteuil pour lire le journal, mais c’était bien ce qu’elle avait fait. Elle avait ainsi appris que les Nasegawa venaient de perdre leur procès en appel, et seraient tous les deux exécutés sous peu... Ce qui, dans le jargon judiciaire, signifiait dans quelques années. Kaileesha avait semblé distraite ensuite, et Mélinda n’y avait, sur le coup, pas fait attention, avant de comprendre... La démone était suffisamment influente dans l’Empire pour avoir organisé la libération de ce couple. Ils avaient été soumis à une batterie de tests qui avaient montré qu’ils étaient bien des ESPers. L’Empire avait offert le choix à ce couple : retourner en cellules, ou travailler pour eux. Ces derniers avaient tenté de négocier, mais n’avaient pas négocié grand-chose.

« L’Empire recherche constamment des assassins efficaces, avait expliqué Kaileesha à Mélinda. Des informateurs à même de faire craquer n’importe qui, des bourreaux efficaces. Un télépathe et une femme qui brise les os peuvent être très utiles lors d’interrogatoires contre des citoyens supposés être des espions.
 -  Parce que l’Empire n’a pas de télépathe ? avait ironisé Mélinda, nue dans le lit, faisant la moue.
 -  Bien sûr que si, petit chaton... La seule différence, c’est que nous n’avons pas un couple qui se complète assez bien. Les espions résistant à la télépathie y résistent beaucoup moins s’ils sont en même temps torturés, et les généraux pensent qu’un couple sera plus utile, en terme d’efficacité et de synchronisme, que deux bourreaux ne se connaissant pas.
 -  Soit... Mais qu’est-ce que je viens faire là-dedans, moi ? Tes collègues me reprochent déjà assez de me mêler de ce qui ne me concerne pas... Il y a d’abord eu cette Jedi, ensuite Clara, et maintenant...
 -  C’est différent, petit trésor, avait rétorqué la démone en caressant un chat avec ses longues griffes. A chaque fois, c’est ta grande curiosité qui t’amenait dans les pattes de l’Empire, à tel point qu’on a lancé une enquête sur toi, d’ailleurs...
 -  Je devrais m’en sentir flattée ? grogna Mélinda.
 -  Je ne sais pas... A toi de voir... Cette enquête a dans tous les cas permis de réaliser que tu es plutôt bien implantée au lycée de Seikusu.
 -  Je ne vois pas le rapport avec...
 -  Cesse de m’interrompre tout le temps, et tu le verras ! Le rapport, c’est que les Nasegawa ont une fille. Et qu’ils la détestent. D’après ce que j’ai compris, ils auraient préféré un garçon, mais la Madame ne peut plus enfanter. L’une de leurs quelques conditions que l’Empire a accepté tient justement à cette petite donzelle...
 -  Tu me demandes de...
 -  A vrai dire, il s’agit plutôt d’un ordre... Mais tu es gagnante... Cette fille te plaira... »

Mélinda comprenait mieux pourquoi Kaileesha lui avait fait avec force l’amour. Autrement, quand elle lui avait annoncé que l’Empire lui ordonnait de faire quelque chose, comme à un vulgaire laquais, elle aurait probablement tenté d’égorger la démone. Elle n’était pas une soldate, mais elle savait que l’Empire pouvait réquisitionner n’importe quel civil. Kaileesha lui avait présenté l’ordonnance impériale qui enjoignait à Mélinda de « faire l’acquisition de la femme dénommée NASEGAWA, AYUMI », avec un exposé des sanctions financières auxquelles Mélinda s’exposait en cas de refus.

Voilà ce qui amenait Mélinda dans la piscine, pour l’instant dans les gradins. Elle allait devoir... Elle allait devoir porter un maillot ! Quelle horreur ! Elle s’imaginait avec dégoût dans un vêtement si serré, si étroit, qui l’étranglerait presque ! Elle aurait l’air tout simplement ridicule ! Mais les ordres étaient les ordres... La piscine était, du reste, assez grande, et comprenait plusieurs bassins. Outre ce bassin olympique, il y en avait aussi d’autres qui étaient en plein air, ainsi qu’un long toboggan aquatique. C’était la fin de journée, et Mélinda avait au moins pu éviter la ribambelle de gamins qui l’auraient bousculé dans la piscine. Il en restait encore, bien entendu ; ils poussaient comme de la chienlit, ces mômes imbéciles.

Se relevant, Mélinda quitta les gradins pour revenir à l’accueil, et paya un ticket.

« En vertu du règlement intérieur rappela la femme, tu devras nouer tes cheveux... »

Mélinda sentit un volcan exploser dans sa tête.

*Et elle ose me tutoyer ! Retiens-toi, Mélinda, calme-toi, ou je vais l’égorger sur place, et lui faire bouffer son propre bras !*

Se forçant à sourire, elle lui lâcha :

« Ne t’en fais pas pour ça ! »

La standardiste ne sembla guère appréciée que cette lycéenne se mette à la tutoyer, et Mélinda alla dans un vestiaire, manquant arracher la serrure en claquant la porte. Elle retira son uniforme de lycéenne, et contempla le maillot de bains. C’était un maillot une pièce assez élégant, à défaut d’être mieux. Elle l’enfila, et noua ses longs cheveux en une longue queue de cheval. Elle sortit pesamment du vestiaire, et fourra le tout dans un casier, avant d’aller dans la piscine, se dirigeant vers le bassin olympique.

Elle savait qu’Asumi était une ESPer, et elle était plutôt jolie. Heureusement, d’ailleurs. Mélinda avnça le long d’un bassin, essayant d’adopter une allure sympathique. Se rendant compte que ses griffes étaient pointées, elle les rétracta, et s’approcha du bassin olympique. Elle attendit qu’Ayumi termine une longue brasse, et se repose un peu pour lui parler. Mélinda avait alors les pieds qui barbotaient dans l’eau, et elle s’exclama :

« Tu nages vachement bien, Ayumi ! »

Ayumi et Mélinda n’avaient aucun cours en commun, mais, dans ce lycée, tout le monde connaissait vaguement tout le monde. Mélinda lui fit un léger clin d’œil, avant d’enchaîner :

« Un vrai poisson dans l’eau... »

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Les alentours de la ville / Toi, ma Reine ?! [Lily Hayes]
« le: lundi 16 avril 2012, 18:50:23 »
[HRP – J’espère que la courte description du bar sera conforme à la manière dont tu l’imagines x)]

« C’est ici... » lâcha-t-elle.

L’entendant, le chauffeur arrêta la voiture dans un léger crissement de pneus, et Mélinda observa la façade de ce bar miteux. Miteux selon ses propres critères. Après tout, la vampire ne sortait que dans les restaurants les plus huppés, que ce soit sur Terre, ou sur Terra.

« Garez-vous dans le parking, et attendez-moi... ordonna-t-elle rapidement.
 -  Bien, Madame » hocha le chauffeur en s’engageant sur le petit parking se trouvant à proximité.

Dans sa voiture de luxe, Mélinda détonnait d’emblée avec les motos rangés dans un coin, et les coques de noix métalliques qu’on avait le culot d’appeler « voitures ». Sa voiture s’arrêta près d’un lampadaire. Le chauffeur l’attendrait, Mélinda ne s’en faisait pas pour ça. Sortant, il ouvrit élégamment la porte, et Mélinda en sortit, regardant le bar.

« Je vous souhaite une agréable soirée, Madame »  lança le chauffeur.

Elle ne se donna pas la peine de répondre, et s’avança vers le bar, ses bottes noirâtres claquant délicieusement sur le sol. Le « Last Light of Midnight » était pour elle le dernier endroit où elle aurait été, comparable à ces espèces d’auberges puantes dans les bas-fonds d’Ashnard. Elle s’avança le long du parking, accordant un bref regard pour une bande de motards qui fumaient près d’énormes bécanes. En la voyant, ces derniers lui lancèrent quelques regards, louchant sur sa poitrine.

« Salut, ma poulette ! Si tu te sens seule, je peux te refiler mon numéro !
 -  Tu veux faire un tour sur mon bolide ? C’est gratuit, rien que pour toi ! »

Sans leur répondre, elle s’approcha de l’entrée du bar. Il fallait bien dire que Mélinda avait placé la barre haute, au niveau de sa tenue. Elle ne se voyait pas rentrer dans un tel endroit avec ses belles et longues robes. Partant de là, elle avait donc opté pour une robe noire en cuir, au dos et au décolleté des plus envoûtants. Une tenue qui la faisait limite passer pour une prostituée, mais, après tout, elle se rendait dans un endroit qui en avait pour elle toutes les caractéristiques.

Elle rentra dans le bar, et ses narines furent immédiatement agressées par l’odeur classique des bars et des auberges : un mélange de sueur, d’alcool, et de tabac. Pour une vampire aux sens si élevés, un tel cocktail d’odeurs était particulièrement agressant. Elle resta sur le pas de la porte, sans accorder un regard pour les clients qui se payaient le confort de strip-teaseuses, pas plus qu’elle ne regarda les néons lumineux dans les coins. Elle se contenta de fermer les yeux, et passa outre l’odeur, les sons agressifs, la musique qui s’égrenait d’un juke-box dans un coin, les rires des gens, leurs inintéressants discussions, et se concentra sur son sixième sens, captant les sangs à proximité.

*Où te caches-tu ?*

Si Mélinda se rendait dans un tel taudis, ce n’était pas par plaisir, mais parce qu’elle y avait senti la présence d’une vampire. Les vampires n’étaient pas si nombreux que ça, surtout que celle-ci avait un sang d’une qualité particulièrement élevée. Curieuse, Mélinda voulait savoir qui était cette femme, son expérience lui ayant appris qu’il ne fallait jamais négliger la présence d’un vampire. Un rival ? Un allié potentiel ? Elle l’ignorait, et supposait que ce vampire devait être un client qui buvait le sang des prostituées de cet établissement... Néanmoins, en sentant le cœur de tous les clients, elle dut remettre en cause cet a priori : il n’y avait que des humains inintéressants.

Elle s’intéressa donc au personnel, et un léger sourire étira ses lèvres quand elle parvint à identifier la vampire. Ce sourire ravi disparut quand elle sentit une main se poser sur son postérieur. Tournant la tête, fronçant les sourcils, elle vit un homme assis à côté d’elle, une bouteille d’alcool à la main.

« T’prends combien, ma beauté ? J’te ferais la totale, parole de scout ! »

La vampire sentit ses griffes la démanger, mais se calma, et se contenta d’un sourire poli. Elle vit que l’homme avait un paquet de cigarettes, et lui répondit en remuant la tête, faisant voler ses jolis cheveux.

« Je peux en griller une ?
 -  Tes désirs sont des ordres, poupée ! »

L’homme était souriant, et Mélinda se sentait profondément dégoûtée. Elle récupéra la cigarette, et l’alluma, mais sans la porter à ses lèvres. Au lieu de ça, elle s’empara dans son autre main de la bouteille d’alcool, ayant toujours sur les airs un sourire racoleur, innocent, mais ô combien faux. Si cet homme était moins éméché, il aurait peut-être eu la sagesse de prendre ses jambes à son cou, mais il était pour cela trop tard.

« Tu m’as l’air en feu, toi... fit-elle d’une voix roucoulante.
 -  Ouais, ouais confirma l’imprudent, un putain de brasier, que j’dirais, même ! Et il n’y a que toi pour y remédier !
 -  Dans ce cas... Brûle de tes propres ailes. »

Mélinda renversa alors sur sa tête l’alcool, qui se mit à tomber sur sa chemise, et elle lui balança la cigarette. Le bout incandescent heurta la chemise trempée, et l’alcool prit brutalement feu. Poussant un hurlement de terreur, l’homme se mit à flamber comme une torche, et sortit en hurlant du bar, renversant plusieurs individus au passage. Mélinda se désintéressa presque instantanément de lui, mais sa petite performance eut l’effet escompté : les hommes qui l’avaient vu évitaient de l’embêter. Elle se rendit ainsi vers le comptoir, où elle ne tarda pas à voir la vampire...

*Geez ! C’est une blague ?!*

Ladite vampire ressemblait à une espèce de punk junkie. Faisant fi de sa première impression, Mélinda alla jusqu’au comptoir, et lui parla.

« Bonsoir ma belle ! »

Si elle était une vampire aussi puissante que Mélinda l’avait pressenti, elle devrait avoir compris que Mélinda était de la même espèce qu’elle.

112
Après-midi classique au lycée de Seikusu. Il faisait chaud, le soleil tapait fort, les élèves s’ennuyaient dans les salles de cours, et ceux qui avaient la chance de ne pas y être flânaient dans les cours du lycée. Le lycée de Seikusu présentait cet avantage d’être relativement grand, et de proposer des espèces de carrés de verdures dans les coins, où les élèves pouvaient se reposer près des bancs. C’était ici qu’on pouvait trouver Mélinda. La redoutable petite vampire avait normalement un cours de mathématiques de deux heures à suivre, mais la vampire ne comptait nullement le suivre. Elle avait toujours eu horreur des mathématiques, et préférait plutôt passer l’après-midi avec plusieurs de ses « amis ». Le terme d’esclaves semblait plutôt judicieux. Assise sur un banc, elle avait à ses pieds, allongée dans l’herbe, deux femmes qui lui caressaient d’une main ses jambes, tandis que d’autres se comptaient de profiter le soleil, écoutant de la musique dans des écouteurs.

« On devrait quitter le lycée et aller en ville », proposa la fille assise à côté de Mélinda, qui lui caressait le ventre.

Cette fille s’appelait Clara, et elle était du genre à vouloir fuir les cours le plus vite possible. Mélinda sourit en la regardant. Écoutant son inspiration, Clara l’embrassa tendrement, et Mélinda se laissa faire, ses mains posées sur le dossier du banc. L’une alla se déplacer pour caresser Clara dans le dos, poussant un peu dessus. La tête de Clara alla alors se poser sur les jambes de Mélinda, qui lui caressa son joli visage avec ses longs ongles pointus.

« Et pour faire quoi ? Retourner à la borne d’arcade ? Les clubs de strip-tease sont fermés à cette heure, et les intellos que tu adores martyriser sont en cours…
 -  A t’entendre, j’ai l’impression d’être une fille dépravée…
 -  Parce que ce ne serait pas le cas ? » répliqua Mélinda en souriant.

Clara lui mordilla un doigt pour la venger, et Mélinda redressa la tête en arrière. Vu sous cet angle, elle avait l’air de ressembler à une espèce de dirigeante, mais c’était bien ce qu’elle était, après tout. Elle ferma les yeux, profitant de la chaleur sur son corps. Même pour un vampire, c’était agréable !

113
Bibliothèque du lycée de Seikusu – 19h58

« Nous allons bientôt fermer, prévint l’une des bibliothécaires, une jeune stagiaire avec de belles lunettes et un visage poupon. Nous vous invitons à ranger vos affaires et à retourner chez vous, jeunes gens. »

Dehors, la nuit s’était abattue, les réverbères du lycée éclairant quelques sentiers et autres chemins filant à travers les bâtiments. Planté au milieu du lycée, la bibliothèque accueillait plusieurs individus, et fermait officiellement à 20h. « Officiellement », car elle était tellement grande que s’y dissimuler pour la nuit était facile. La bibliothèque n’était pas surveillée la nuit, et ne disposait pas d’un système de surveillance électronique perfectionné. Bien des lycéens avaient parfois l’habitude d’y rester la nuit, mais ceux qui étaient pris s’exposaient à des sanctions disciplinaires, ce qui incitait généralement les plus studieux à respecter les horaires administratifs. Les étudiants encore en place commencèrent à ranger leurs affaires, bavardant brièvement, prenant des manuels et autres livres, la plupart des lumières de la bibliothèque s’éteignant progressivement. Une journée normale et une soirée normale pour bien des étudiants, qui allaient retourner dans leurs dortoirs… Mais pas pour tous.

A l’heure de la sortie, alors que les ordinateurs portables, servant de support aux recherches, s’éteignaient, ainsi que les cahiers, l’une des étudiants reçut un mail. Il s’agissait d’une très belle lycéenne, très discrète, Satsumy Kawashima, qu’on surnommait « Pas-de-Pot », ou « Triple P », et ce pour une raison simple. Cette fille n’avait pas de pot. Elle apportait la poisse, dans le genre où elle n’intéressait que les mauvais gars, ceux qui étaient perpétuellement exclus du lycée, et son caractère renfermé et solitaire n’incitait pas spécialement les camarades à lui parler. Les rumeurs affirmaient même qu’elle avait été violée par son camarade d’exposé au trimestre dernier, mais il ne s’agissait que de rumeurs. Infondées, naturellement.

Le mail en question était émis depuis une adresse brouillée. L’expéditeur du mail était ainsi l’adresse « 9gc3x@mt.net ». Une adresse cryptée, avec un mail comprenant un fichier joint et un pseudonyme du réseau Intranet du lycée : « M-War ». Le fichier joint en question était un panorama à ouvrir avec PowerPoint, comprenant plusieurs informations. Tout commençait par un écran noir avec les inscriptions suivantes :

« Miss Kawashima,

Nous savons tout de vous.

Nous connaissons vos parents, nous connaissons leur identité, leur adresse, leur profession, et leurs convictions religieuses.

Nous vous rappelons que les murs ont toujours des oreilles.

Nous vous invitons sincèrement à prendre connaissance du contenu de ce courriel dans les plus brefs délais.
»

Une flèche permettait d’afficher le diaporama suivant, qui montrait une image éloquente. Satsumy était à moitié nue. On voyait en tout cas son chemisier d’écolière déboutonné, avec la cravate rouge qui pendait, sa jupe descendue, tandis qu’un homme était collé derrière. L’expression facile de cette image instantanée ne laissait aucun doute sur la nature de leurs relations. Une scène de sexe particulièrement intense, avec un membre glissé entre les fesses de Satsumy. Le partenaire masculin ? Celui qui avait justement participé avec Satsumy à un exposé, et qui l’avait violé dans une salle de réflexion fermée de la bibliothèque. Malheureusement pour eux, ils avaient été surpris par les machines.

Une autre flèche menait sur une autre page.

« Nous avons tout le contenu de cette scène, du début à la fin, par le biais d’une vidéo.

Nous avons pris de nombreuses photos.

Avez-vous envie que l’établissement scolaire tout entier reçoive dans leurs mails le contenu de ces images ? Avez-vous envie que vos professeurs voient en vous une dévergondée ? Avez-vous envie que vos parents reçoivent ces images ?

Nous enverrons ces données demain matin, sauf si vous accomplissez ce que nous voulons que vous fassiez.

Il ne tient qu’à vous de rentrer en contact avec nous dans les plus brefs délais.

Veuillez agréer nos salutations les plus sincères.

Cordialement,

Ghost Watcher »

Le message était plutôt simple, et il ne tenait plus qu’à la jeune femme de rentrer en contact, sur le réseau IRC du lycée, avec cette mystérieuse femme. Le réseau IRC était accessible depuis le site Web du lycée, et était une sorte grand Tchat’ générale, avec la possibilité d’ouvrir des fenêtres privées. « M-War » désignait bien entendu « Mélinda Warren », qui était naturellement en ligne, tandis que « Ghost Watcher » était un acronyme désignant un pirate informatique du lycée, un cracker qui s’était fait connaître en parvenant à pirater les ordinateurs personnels de l’administration, en modifiant les emplois du temps, et en parvenant à diffuser sur Internet des examens scolaires importants.

Mélinda avait envie de s’amuser ce soir, et elle avait envie de le faire avec cette jeune lycéenne timide, cette triple P, qui allait passer une soirée d’anthologie. Depuis son lit, couchée dessus, elle consultait cette invention terrienne mystique, l’informatique, qui n’existait que modérément sur Ashnard. Elle attendait, en consultant son écran, qu’une fenêtre de discussion s’ouvre, relativement impatiente à cette idée.

Ce qu’elle pouvait être gamine, parfois !

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Tekhos Metropolis / [FINI] Odieux chantage [Suki Tetsuhiko]
« le: dimanche 05 février 2012, 15:25:27 »
Tekhos était une ville grouillante, une immense cité infernale où des dizaines de milliers d’âmes au moins barbotaient dans d’immenses gratte-ciel, des tours de métal et de béton se plantant dans le ciel comme d’immenses doigts dressés en l’air. Un endroit qui était séparé du conflit entre Nexus et Ashanrd, officiellement neutre, mais qui n’était pour autant pas forcément hostile, ni à Nexus, ni à Ashnard. C’était précisément pour affaires que Mélinda se trouvait dans cette ville. Plus précisément, elle se tenait dans une boîte de nuit tekhan, au nom très inspiré : le « Crecirium ». Difficile de dire quel ingénieur névrosé avait trouvé un tel nom pour une boîte de nuit, mais on pouvait dire que le « Crecirium » tenait ses promesses. Plusieurs couloirs permettaient d’entrer dans le cœur de la boîte de nuit, une grande salle cylindrique découpée sur plusieurs étages, s’articulant autour d’un pilier central multicolore. Dans une ambiance généralement lumineuse, mais qui laissait parfois des stroboscopes hypnotiques, on accédait à chaque étage, inférieur ou supérieur, par des escaliers transparents et lumineux, les rampes étant parcourus de diodes électroluminescentes. Une ambiance électrique, servie par des musiques sourdes et tonitruantes. Mélinda ne tarda pas à trouver l’ambiance abrutissante pour ses pauvres neurones, mais n’en laissa rien parler.

Elle portait des vêtements souples et amples. Pas sa longue robe qu’elle mettait dans son harem, mais un vêtement qui lui permettait de se fondre dans la masse : une combinaison moulante en cuir, avec une petite cape, pour illustrer qu’elle n’était tout de même pas une vulgaire danseuse. Un vêtement qui lui permettait de facilement ployer les genoux et de se battre, si jamais elle était attaquée. Tekhos était une ville dangereuse, après tout, comme n’importe quelle grande cité, et elle comptait sur la présence de son frère, Bran, pour inciter les plus téméraires à éviter de les attaquer. Plusieurs femmes avaient tenté de lui acheter Bran, le trouvant beau, ce qu’il était, mais Bran était le petit plaisir personnel de Mélinda, et elle l’utilisait surtout comme garde du corps.

Mélinda, sans surprise, remarqua rapidement que la plupart des Tekhanes portaient des combinaisons assez semblables à la sienne, ou des vêtements assez courts. Elle mont avers les étages, regardant silencieusement les gardes, des femmes engoncées dans de solides armures. Certaines étaient relativement laides, et fixaient avec des regards mauvais ceux qui s’approchaient d’elles. Aucun doute, on était bien dans une boîte dirigée par une femme peu recommandable. En l’espèce, il s’agissait d’une femme, Andréa T’soni. Une femme de pouvoir, qui était impliqué dans une énorme mafia qui reliait Ashnard, Nexus, et Tekhos. Mélinda recherchait des esclaves tekhanes afin de diversifier son harem, et surtout satisfaire à une commande émanant d’un puissant client de l’Empire : lui trouver une Tekhane.

« Mme T’soni va vous recevoir, lança une femme, près de l’escalier menant au dernier étage. Mais elle ne veut pas de votre esclave, ajouta la garde en regardant Bran.
 -  Assieds-toi dans un coin et attends-moi », dit-elle à l’intention de Bran.

Ce dernier obtempéra silencieusement, et la garde, une femme dans une armure noirâtre, s’écarta. Mélinda entra dans une petite loge en verre, surplombant la boîte de nuit, et ne tarda pas à voir Andréa T’soni. Une femme qui avait la quarantaine bien tassée, et utilisait la chirurgie esthétique et des implants pour masquer ses rides. Une femme fatale, qui avait des talons aiguilles, un regard acéré, et qui tenait entre ses mains gantées deux objets de désir. Le premier était un verre à pied comprenant de l’alcool, le second était une chaîne reliant le cou de deux esclaves masculins, nus, qui léchaient ses aiguilles. A Tekhos, avoir des hommes comme esclaves ne posait qu’une légère difficulté. Les femmes, en revanche, c’était autre chose, et, pour avoir une Tekhane à son service, Mélinda avait du se tourner vers le marché noir.

« Vous faites plus jeune que ce vous êtes réellement, Madame Warren, lança Andréa.
 -  Je vous retourne le compliment, Miss T’soni. »

Sans attendre une invitation, Mélinda s’assit sur un fauteuil en cuir, devant André T’soni. Entre elles, il y avait une petite table en verre transparent, avec des bouteilles d’alcool. Deux femmes étaient dans les coin, deux beautés jumelles, probablement les gardes du corps d’Andréa, ainsi que ses fantasmes sexuels. Il suffit simplement à Mélinda d’utiliser ses instincts vampiriques pour comprendre que les deux jumelles étaient dans un état d’excitation prononcé. Contrairement aux autres gardes, elles ne portaient pas d’armures, simplement des combinaisons moulantes, avec probablement des ceintures spéciales à hauteur du bassin, et des godes enfoncés dans leurs parties intimes. Quelques gouttes de sueur coulaient sur leurs visages, et Mélinda ne s’y intéressa pas plus longtemps. Andréa T’soni était une ancienne actrice pornographique, après tout.

« Vous avez ce que j’ai demandé ? lança brusquement Mélinda.
 -  Ne soyez pas aussi pressée, Madame Warren, répliqua Andréa en souriant. N’arrachez pas à mes yeux si rapidement la belle vue de votre corps. Vous voulez un verre de champagne ? Il est très bon…
 -  Je ne voudrais pas vous froisser en refusant…
 -  Mara ! Sers-là ! intima-t-elle à l’une de ses deux femmes, qui obtempéra rapidement. J’espère que Tekhos vous plaît… »

Mélinda ravala sa frustration en buvant. Au moins le champagne n’était pas empoisonné. Andréa lui parlait en souriant, et s’arrêtait de temps en temps, appuyant sur un bouton d’une télécommandée posée à côté d’elle, électrocutant ses deux laquais prostrés à ses pieds. La vampire ne se doutait pas qu’Andréa T’soni était en train de lui faire perdre du temps, en attendant une intervention des forces de l’ordre. Vendre une esclave, même tekhane, ça ne rapportait pas grand-chose. En revanche, vendre une vampire esclavagiste d’Ashnard aux Celkhans, c’était bien plus lucratif. Elle n’avait même pas cherché à empoisonner le verre de champagne, sachant que la vampire l’aurait ressenti, et se contentait de parler en attendant ladite intervention.

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Les alentours de la ville / Soirée démoniaque [Miyuki]
« le: dimanche 29 janvier 2012, 01:19:11 »
*DRIIIIIIIIIIIIINNGGGGGG !!!!*

Le son libératoire, celui que tous attendaient fébrilement quand les cinq premières minutes du cours étaient passés. L’heureux son, la sonnerie qui annonçait la fin d’une heure, et, en l’occurrence, la fin d’une journée de cours. Les élèves se dressèrent rapidement, le prof tentant désespérément de donner les exercices à faire à la maison. La plupart des lycéens fuyaient en courant ce cours de mathématique, qui, à l’image de générations de cours de mathématiques, avait été, pour un dixième des élèves, quelque chose de passionnant, pour un tiers, quelque chose abominable, une torture insoutenable, et, pour une moitié, un cours-fantôme, ces derniers étant plus intéressés à envoyer des SMS par le biais de leurs trousses, ou des mots doux. Un tel ratio avait de quoi déclencher un nouvel exercice mathématique de probabilités, et Mélinda se classait dans la partie de ceux qui étaient venus pour le cours de maths pour faire tout, sauf des maths.

Pour elle, aujourd’hui était une grande journée, et pas parce qu’elle annonçait le WE. Mélinda organisait une petite réception dans son manoir, et elle y avait invité des amis influents d’Ashnard. Comprenons par là qu’il s’agissait de politicards dont l’aide était indispensable pour disposer de taxes financières allégées dans la gestion de son entreprise, des barons et des duchesses, ainsi que d’autres esclavagistes. Elle avait tenu à organiser cette soirée, la planifiant depuis des semaines, et tout était prêt… Ou presque.

Il ne restait plus qu’une chose, une petite chose, et cette petite chose se pavanait devant elle, dans sa robe verte et ses belles lunettes, sortant du cours. Elle avait des cheveux verts, des collants verts, un cours magnifique, et, dès que Mélinda l’avait vu, elle avait compris qu’elle serait parfaite pour le point d’orgue de sa soirée. Les réjouissances. Elle s’appelait Miyuki, et elle allait connaître la soirée de sa vie, sans aucune hésitation possible.

« Passez un bon week end, jeunes gens, et n’oubliez pas de travailler ! » lança le prof’ en sortant.

Mélinda sortit à son tour, et entreprit de suivre Miyuki, discrètement et prudemment. Personne ne tenta de lui parler, et c’était tant mieux. Elle avait d’autres choses à faire que repousser des lycéens, et elle se contenta de suivre Miyuki. Elle l’espionnait depuis plusieurs jours, étudiant ses allées et venues, et savait exactement quand il fallait frapper. Elle la voulait, la désirait, et elle l’obtiendrait. Les deux femmes sortirent, Mélinda laissant beaucoup d’espace entre elles, sachant très bien que tout irait bien. Il fallait juste attendre que Miyuki, sur le chemin du retour la ramenant chez elle, passe par une petite rue discrète pour attaquer. Dans sa tête, Mélinda revoyait défiler toutes les possibilités de cette soirée, et décida de se concentrer.

La jeune étudiante atteignit une rue assez isolée, silencieuse, et c’est à cet instant que deux des larbins de Mélinda jaillirent depuis une ruelle. Des étudiants déphasés, qui avaient été subjugués par elle, et qui se placèrent devant Miyuki, la poussant.

« Hey, ma p’tite dame, c’est pas beau, de me pousser !
 -  J’dirais que t’as été franchement impolie, ma belle ! » enchaîna l’autre.

Leur rôle était simplement de l’occuper. Mélinda se rapprochait de Miyuki, se glissant dans son dos, et posa soudain une main sur sa bouche. La main tenait un mouchoir imbibé d’un sédatif. Une méthode classique, mais efficace. Elle serra le mouchoir contre la bouche de Miyuki, et s’approcha de son oreille.

« Dors… »

Lorsque Miyuki s’écroula, Mélinda regarda à droite et à gauche, et ne vit personne. Sans plus attendre, ses deux laquais la déposèrent sur la banquette arrière d’une voiture, et la voiture fila. Un enlèvement rapide, propre et discret, la voiture retournant vers le manoir de Mélinda, son antre.

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Le parc et son sous-bois / Repas nocturne [Yumiko Mitanari]
« le: mardi 24 janvier 2012, 01:18:42 »
Le lycée de Seikusu était un bel établissement scolaire. Loin de comprendre uniquement des salles de cours, il abritait aussi quelques agréables dortoirs. Naturellement, Mélinda n’y siégeait pas ; dormir avec un troupeau d’humains aurait de quoi la faire déprimer. En revanche, c’était un vivier parfait pour se nourrir. On avait beau dire, mais la gorge de ces jeunes adolescentes était un mets délectable, et leurs corps attirants permettaient aussi de satisfaire d’autres soifs que cette soif purement sanguine et propre aux vampires.

Or, ce soir, Mélinda avait, comme qui dirait… Une petite soif. Contrairement à Terra, la Terre était un monde qui recelait de petits plaisirs. Sur Terra, là où elle vivait, soit au cœur de l’Empire d’Ashnard, il était assez difficile de se nourrir librement dans les rues. En revanche, sur Terre, c’était un véritable festival. Il n’y avait pas d’esclaves, donc pas de maître à qui rendre des comptes. Mélinda devait juste veiller à ne pas laisser sa soif prendre le dessus. Si on tuait trop d’humains, la police s’y mêlait, des chasseurs de vampires, des illuminés, apparaissaient, et compliquent la tâche.  Il suffisait de prendre ici et là un peu de sang pour se nourrir, sans attirer l’attention.

La nuit était tombée depuis des heures sur le Japon, et Mélinda était rentrée sans autorisation dans le dortoir des filles, connaissant un peu mieux le lycée. Les dortoirs n’étaient pas mixtes, et s’étalaient sur plusieurs étages, dans des bâtiments annexes. La jeune vampire passa hors du salon principal. Sortie nocturne oblige, elle avait troqué sa belle et longue robe habituelle pour une tenue sombre et moulante. Elle préférait les robes, mais il valait mieux être discrète. Mélinda monta tranquillement les escaliers, et entendit des chuchotements et des gloussements. Le dortoir était une longue succession de couloirs avec des chambres, mais bien des lycéennes semblaient réveillées, discutant entre elles, riant en s’envoyant des SMS, parlant probablement du garçon le plus beau du lycée. Les conversations des Terriens étaient tellement répétitives !

*Mais il faut bien que je me nourrisse… Ça fait deux jours que je n’ai pas bu une seule goutte de sang…*

Cependant, Mélinda ne tenait nullement à se ruer dans une chambre ouverte, et réveiller la foule. Elle préférait que sa nature vampirique reste secrète. Si on venait à l’apprendre, si on apprenait qu’elle se nourrissait sur les gorges d’innocents lycéens, elle redoutait une hystérie populaire, typique des Terriens. Prudence était mère de sûreté… Silencieusement, Mélinda marchait, et entendit quelqu’un marcher. Surprise, Mélinda s’arrêta sur place. Elle entendait des bruits de pas sans aucun autre bruit ou murmure, ce qui revenait à dire qu’il ne s’agissait pas de filles cherchant à fuguer, ou d’hommes cherchant à rejoindre discrètement le dortoir.

Se fondant dans l’obscurité, la vampire vit le long du couloir la silhouette d’une jeune femme occupée à ouvrir délicatement les portes pour souhaiter bonne nuit aux filles. Elle vit une longue chevelure se découper dans l’obscurité, et comprit qu’elle avait trouvé sa proie. La jeune femme avançait le long du couloir, et Mélinda se mit à la suivre, courbé, marchant silencieusement le long de la moquette, étouffant le bruit de ses pas.

*Voilà ma proie…*

Elle la suivit discrètement le long des couloirs, jusqu’à ce qu’elle se rende vers les salles de bains. Mélinda hésita un peu. La femme tenait une espèce de lampe-torche pour s’éclairer dans la nuit, et la vampire approcha de la porte. Elle vit une rangée de cabines, et la surveillante se trouvait à l’intérieur. Sans plus attendre, Alice bondit sur sa proie. L’une de ses mains gantées se plaça sur les lèvres de la femme, l’empêchant de parler.

« N’aie pas peur… Je ne te ferais rien, si tu ne fais pas l’idiote… », souffla-t-elle dans son oreille.

Écartant les lèvres, Mélinda révéla ses crocs acérés, et les approcha du cou de la jeune femme.

117
Journée de cours classique au lycée de Seikusu. Il faisait chaud, Mélinda avait séché les cours du matin, préférant dormir, et s’ennuyait maintenant dans celui de l’après-midi. Son uniforme scolaire la gênait, et elle était bien plus intéressée par observer le corps aguichant de la professeur, une certaine Yamagachi, plutôt que noter les inepties inutiles qu’elle racontait. Néanmoins, comme trop l’observer paraissait curieux, Mélinda préféra se plonger dans une autre de ses activités préférées : contempler ses merveilleux ongles. Narcissique ? Naturellement. Mélinda passait volontiers une demi-heure, au moins, à s’observer chaque matin dans le miroir de sa salle de bains, contemplant ses formes voluptueuses, sa belle poitrine, ses lèvres d’ange, sa longue chevelure… La vampire se savait belle, et le simple fait qu’elle vienne en cours était généralement un cadeau pour les autres. Bien des mâles louchaient ainsi entre la professeur, Mélinda, et quelques rares autres lycéennes. Et Mélinda se faisait un plaisir de les perturber, glissant parfois son crayon entre ses seins, ou déboutonnant un ou deux boutons de son chemisier, prétextant la chaleur, tout en n’hésitant pas à plonger son regard hypnotique dans les pupilles des hommes, ou même des femmes, qui la regardaient.

Néanmoins, un cours, c’était long, très long, et la contemplation de ses ongles finit par ne plus amuser Mélinda, qui décida alors de faire une autre chose qu’elle aimait : réaffirmer son autorité sur ses petits camarades. Son regard se porta naturellement sur sa voisine, sur une table juste à côté d’elle, une lycéenne qui écrivait distraitement, se ruant parfois dans sa trousse pour y répondre au dernier SMS qu’un mystérieux individu lui envoyait. Habilement dissimulé dans la trousse, le portable était supposé ne pas attirer l’attention, et ce curieux engin fascinait Mélinda. A qui écrivait-elle ainsi ? La tentation était grande d’en savoir plus. Trop grande. Pendant que la professeur parlait, et sans que Mélinda ne l’entende, elle se dressa subitement, se levant, et alla à côté de sa camarade.

« Qu’est-ce que tu… ? »

Le raclement de sa chaise avait du attirer tous les regards, mais Mélinda s’en souciait comme d’une guigne, et poussa la lycéenne.

« Dégage, avança-t-elle simplement en s’emparant du portable rose.
 -  Hey, mais j’te permets pas, espèce de… !
 -  La ferme ! »

Mélinda se rassit, sans aucun intérêt pour le cours, ou la gêne qu’elle avait pu occasionner, et consulta le portable. Elle y lut des messages sans intérêt, bourrées de faute, où sa camarade disait qu’elle s’ennuyait, et qu’elle voulait « ab-so-lu-ment » voir son correspondant.

« Rends-le moi, pétasse ! » grinça la lycéenne.

Mélinda la regarda en souriant, puis porta son regard vers la professeur.

« De mon humble point de vue, les trois quarts des élèves de cette classe seraient bien plus intéressés de savoir ce que tu as écrit, ma chère, et le quart restant est un ramassis d’imbéciles, avança-t-elle, arrachant quelques rires gênés, mais il y a tellement de conneries dans ce que tu écris que les lire serait un affront à la décence humaine. »

Et, disant cela, Mélinda jeta le portable au sol, et constata qu’il ne s’était pas brisé. Surprise, elle leva son pied, et l’abattit violemment dessus. On entendit le choc sourd de son pied, suivi du portable qui explosait en des filaments électriques. Les yeux de la propriétaire se vrillèrent de rage.

« SALE PUTE !!! » hurla-t-elle en lui bondissant dessus, essayant de la gifler.

Malheureusement pour elle, Mélinda avait des réflexes acérés, et sa main se dressa, interceptant celle de la lycéenne, se serrant sur son poignet, l’emprisonnant dans un étau, et elle la regarda en souriant.

« Lèche mes pieds, petite conne…
 -  Aïe… Tu… Tu me fais mal, putain !
 -  Je pourrais briser ton os d’une simple traction, alors, fous-toi à genoux, et lèche mes pieds pour implorer mon pardon. Tes parents doivent vraiment être des minables. Tu n’es qu’une sale gosse pourrie gâtée, alors je vais t’apprendre ce qu’est l’autorité, moi. Fous-toi à genoux !
 -  Au secours… » gémit la lycéenne en pleurant, ayant visiblement très mal.

Mélinda ignorait alors totalement ce que faisait la professeur, entendant des murmures. Elles se tenaient au fond de la classe, et la vampire jubilait de voir ce qu’elle faisait. Elle affirmait son autorité. Qui y avait-il de plus beau sur Terre que faire ça ?

118
Complexe d'études secondaires et supérieures / L'esclave du lycée [Meat Doll]
« le: dimanche 22 janvier 2012, 01:33:35 »
« Vous devriez pas être en cours ? »

La voix de l’homme fit sortir Mélinda de la contemplation passionnante de ses ongles. Assise sur la terrasse d’un café, elle releva la tête pour voir l’homme d’affaires passer en grommelant. Elle ne dit rien, l’un de ses camarades, ou esclaves, préférant s’en charger.

« Va t’faire mettre, sale con ! » grommela-t-il, ponctuant sa phrase d’un élégant doigt d’honneur.

L’homme ne répliqua pas, préférant soupirer sur la jeunesse, avant de se faufiler dans sa voiture. En soupirant, Mélinda contempla son soda, et continua à le boire. Elle portait son uniforme scolaire, comme le reste de sa bande, mais n’avait aucune envie d’aller au lycée. Les cours prenaient normalement à huit heures, une heure d’autant plus indécente qu’il faisait aujourd’hui beau, et passablement chaud. Quel enfant normalement constitué aurait envie d’aller s’ennuyer en cours à huit heures du matin ? Quand bien même Mélinda avait plusieurs siècles dans les pattes, elle restait encore une vampire jeune. Il était donc 10h30 quand l’homme avait fait cette réflexion.

« Et on fout quoi, aujourd’hui ? demanda l’un des garçons.
 -  J’serais pas contre l’idée de retourner nous amuser dans le dortoir des pétasses du lycée, avança la punk du groupe, une femme avec des piercings dans le nez, du noir autour des yeux, et des vêtements troués et cloutés.
 -  C’était marrant, ouais… » avança l’un des hommes.

Ils réfléchissaient entre eux, et Mélinda les écoutait. Elle était arrivée à Seikusu depuis plusieurs des semaines, afin de trouver un air différent d’Ashnard, de son harem, des rivaux et des concurrents, et elle s’amusait plutôt bien. La Terre était un monde bien différent que Terra, bien plus attirant pour elle. Elle avait constitué un petit cercle d’esclaves, usant de ses charmes, aussi bien physiques que vampiriques, pour les soumettre. Il était toujours plus gratifiant d’avoir une petite armée personnelle, quand bien même cette armée se réduisait à cinq ou six lycéens désœuvrés.

« Nan, répliqua Mélinda, je veux pas qu’on retourne s’amuser à brûler des jupes, faire exploser des toilettes, et tout ce genre de trucs. C’est puéril, et ça ne m’amuse plus.
 -  Mais… tenta d’argumenter l’un des hommes.
 -  La ferme, Takeshi ! fulmina-t-elle.
 -  Je m’appelle pas Take…
 -  Tu porteras le nom que je voudrais que tu portes ! » trancha Mélinda.

Devant cet acte de rébellion, ses si beaux ongles se transformèrent en griffes, et s’enfoncèrent dans la table. Le dénommé Takeshi du jour déglutit faiblement, et préféra baisser les yeux, plutôt que de continuer à s’attirer les foudres de cette femme. Elle avait beau être belle, elle avait déjà montré ce qui se passait quand on la désobéissait. Mélinda réfléchissait donc à une nouvelle façon de s’amuser, sans trop s’en faire. Cette ville recelait de possibilités nouvelles, mais elle en avait assez des enfantillages de sa bande de frustrés. Mélinda recherchait autre chose, et elle espérait que cette ville lui offrirait l’opportunité d’assouvir ses fantasmes.

« On fait quoi, alors ? demanda l’un des lycéens.
 -  Hum… » réfléchit silencieusement Mélinda.

Elle chercha ce qui lui faisait vraiment plaisir. Boire du sang ? Oui, mais c’était assez éphémère, et elle ne pouvait pas non plus boire toute la journée. Non, ce que Mélinda aimait surtout, c’était affirmer son pouvoir. Elle n’obtiendrait rien d’inédit de la part de sa bande, et une idée commença à germer dans son esprit. Une idée qui fit se dessiner sur ses délicates lèvres un petit sourire.

« Nous allons retourner au lycée, trancha-t-elle en se redressant.
 -  Hein ?
 -  Mais pourquoi ? »

Mélinda les fustigea du regard, et les hommes se ratatinèrent.

« Je crois qu’il faudra que je vous apprenne prochainement ce qu’est l’obéissance… Mais, avant cela, nous allons nous promener un peu dans les rues. Nous ne retournons pas au lycée tout seul. »

Interloqués, les membres de la bande suivirent notamment la vampire, dont les longs cheveux descendaient le long de son dos. Cette dernière passa par un parc municipal et finit par apercevoir une délicate femme assise sur un banc. « Femme »… Elle ressemblait plutôt à une adolescente assez isolée, timide et fragile, et un sourire carnassier apparut sur le visage de Mélinda, révélant ses canines pointues et blanches. Elle tourna la tête vers ses acolytes, désignant du nez la jeune fille.

« Vous la connaissez, celle-là ?
 -  Non… Mais elle a l’air foutrement bonne ! Enfin, pas autant que vous, bien sûr, rectifia l’homme.
 -  Vous voulez qu’on fasse comme avec celle dans les toilettes ? jubila à cette idée un autre lycéen.
 -  Nan, répliqua pensivement Mélinda, même si ça y ressemble. Tu as bien ta chaîne et ton collier dans ton sac, Nasaki ? » dit-elle en tournant son beau regard vers l’un des hommes.

Ce dernier sursauta, et fit glisser son sac à dos, révélant des instruments qu’on ne risquait pas vraiment de trouver chez un lycéen modèle… Mais un lycéen modèle ne sècherait pas ses cours, après tout, non ? Il hocha la tête, acquiesçant silencieusement.

« Allez me la chercher, mettez-lui la chaîne autour du cou, et ramenez-là à mes pieds. »

Les instructions étaient lancées, et les lycéens, après s’être regardés, se mirent en marche vers la jeune fille.

119
Prélude / Mélinda Warren, une petite soif de sang... [validée]
« le: samedi 21 janvier 2012, 00:33:08 »

- Prénom et nom : Mélinda Warren

- Surnom : Plusieurs, dépendant de ceux qui les donnent. Pour n’en citer que quelques-uns : « Mon ange », « mon trésor », « ma Princesse », « sale monstre », « démon », « abomination », et autres termes un peu plus injurieux. Si vous tenez vraiment à lui faire plaisir, appelez-là « Maîtresse », ou éventuellement « Déesse », si le ton est convaincant.

- Âge : Bien plus vieille que ce qu’on pourrait croire. Mélinda a plusieurs siècles dans les pattes.

- Race : Vampire, tout naturellement.

- Orientation sexuelle : Elle ne peut être que bisexuelle, au mieux.

- Situation de départ : Relativement expérimentée.

Physique

Image complète : http://orig00.deviantart.net/4dc5/f/2009/058/8/a/vampire_by_eat01234.jpg.

Mélinda est belle, tout simplement. Elle le sait mieux que personne, et, dans un conte, elle serait indéniablement cette vilaine Reine passant son temps à se contempler dans le miroir en se brossant les cheveux. Mélinda est une belle femme, et a conservé un corps de jeune adolescente. Elle a une poitrine très attirante, un visage angélique, des joues succulentes, et deux yeux d’émeraude. Ses pupilles brillent comme des diamants, et fascinent généralement ses amants. Son corps svelte et délicat ne la rend qu’encore plus inoffensive, et, dans d’autres contes, on aurait très bien pu l’assimiler à une forme de petit chaperon rouge. La réalité est bien différente, et ce qui peut d’emblée le confirmer, ce sont les ongles de Mélinda, un peu plus allongés que la normale. Comme tout bon vampire, elle peut les allonger sous l’effet de l’excitation, les transformant en griffes assez aiguisées, mais, même quand ils sont rétractés, ses ongles sont assez longs. De même, elle peut étendre certaines de ses dents quand elle a faim.

D’un point de vue vestimentaire, en tant que lycéenne, Mélinda portera généralement des uniformes. Sans s’habiller de manière vraiment provocante, elle se débrouillera toutefois pour qu’on la remarquer, et porte chez elle des vêtements assez variés. Elle ne se limite pas à un style vestimentaire particulier, et portera, tant de longues robes princières, que des vêtements en cuir moulants… Même si on la voit mieux avec des robes.

Précisons que l’un des pouvoirs magiques de Mélinda lui permet d’être une futanari quand elle le souhaite, et donc de se doter d’un membre masculin. Elle s’en dote uniquement quand elle est excitée, afin que le plaisir qu’elle ressente atténue la douleur qu’elle ressent à faire jaillir de son corps ce membre supplémentaire.

Caractère

Pour résumer simplement, Mélinda est une vampire extrêmement arrogante, qui se complait dans la soumission qu’elle inflige aux autres. Humilier les autres est pour elle un véritable plaisir, une joie de tous les instants, qui, malgré les siècles, ne cesse de l’amuser. L’une de ses passions consiste généralement à manipuler ses amants, à les rendre aussi heureux que possible, pour les détruire ensuite à petit feu. Son apparence enfantine et angélique la facilite grandement à passer pour ce qu’elle n’est pas. Humilier les autres, les faire souffrir, les dominer autant que possible, telles sont les plaisirs de Mélinda. Elle n’est pas spécialement opposée à l’acte sexuel, loin de là, et c’est souvent en fonction des performances sexuelles de ses amants qu’elle décidera de les épargner, ou, au contraire, de planter ses crocs dans leur gorge pour boire jusqu’à la dernière petite goutte de sang.

Le sang, c’est bel et bien son sésame personnel. En tant que vampire, aucun liquide ne lui plait autant que le sang. Ayez le malheur de saigner en sa présence, et vous risquez de déchaîner sa soif. Plus celle-ci se prolonge, et plus Mélinda est incontrôlable, ressemblant à une espèce de droguée susceptible de mordre tout ce qui bouge. Ses si beaux yeux enfantins reflètent alors sa soif et sa cruauté. Pour autant, il faut se rassurer sur un point, Mélinda tue rarement ses victimes après avoir fait l’amour. Le plaisir sexuel, et le sang qu’elle prélève pendant l’acte, sont suffisamment satisfaisants pour elle pour qu’elle daigne vous épargner.

Arrogante, Mélinda refuse donc souvent de se soumettre, ce qui peut naturellement donner lieu à quelques frictions avec le personnel du lycée de Seikusu. La seule créature sur qui elle paraît accorder un peu tant d’attention à autre qu’elle-même est son frère aîné, qu’elle traite comme un véritable chien, l’humiliant constamment, le droguant volontiers, et le forçant à accomplir ses moindres caprices, afin de se venger du calvaire que ce dernier lui a fait vivre pendant son enfance. Précisons en effet que Mélinda est particulièrement rancunière.

Histoire

Mélinda n’est pas née vampire. Elle est née dans une famille d’aristocrates au sein de l’Empire d’Ashnard, mais son destin n’était pas vraiment d’être une fille heureuse. Son père était un esclavagiste assez riche, qui avait pour passion de collectionner les bâtards auprès de ses ‘‘amantes’’, soit les prostituées de son harem. Avec les enfants qui en ressortaient, il les utilisait généralement pour les vendre, ou pour les marier à des individus puissants, afin de renforcer sa propre puissance Quand Mélinda se mit à naître, il avait pour elle un projet un peu plus particulier, et utilisa l’un de ses frères légitimes, Bran, pour l’éduquer

Bran battit et humilia Mélinda autant que faire se peut pendant sa jeunesse, et celle-ci fut utilisée pour toutes les corvées les plus humiliantes de son paternel, sous la surveillance constate de son frère. Qu’elle traîne un peu trop à récurer le sol, et elle se recevait un coup de fouet. Qu’elle soit trop lente à nettoyer les latrines, et elle gagnait le droit de voir sa tête plongée à l’intérieur, ou même, quand la cruauté de son père était à son maximum, soit quand il venait de perdre des affaires, de se voir offrir des excréments au repas. De ces premières années, Mélinda acquit une haine profonde et viscérale à l’égard de sa famille, mais haïssait surtout son frère aîné, Bran, qui ne cessait de la mépriser et de la battre. Vint toutefois le beau jour où son père lui offrit ce qu’il avait en tête. Il lui expliqua que des mages avaient lu dans les étoiles et dans les cadastres qu’elle serait une femme magnifique, et qu’il pourrait l’offrir en présent, si ce n’est à l’Empereur lui-même, au moins à quelqu’un de très influent. Avec les années, son choix s’était finalement porté sur une dame assez influente de la Cour. Elle n’était pas spécialement belle, plus toute fraîche, mais avait un goût certain pour les jeunes filles, et avait promis des faveurs au père de Mélinda en échange de cette dernière, si elle subissait toutefois quelques petites modifications.

La vieille noble voulait une femme à la beauté éternelle, et elle n’avait guère confiance envers certains philtres et élixirs proposés par des magiciens et des elfes. Elle imposa donc que la jeune Mélinda soit une vampire. Le père, naturellement, hésita, mais la vieille noble n’était pas de ces femmes à qui on pouvait faire changer leurs idées. Quand elle avait une idée en tête, il était impossible de la faire changer d’avis, et, bon gré mal gré, le père accepta, utilisant un vampire pour transformer Mélinda. Cette dernière fut ensuite revendue à la vieille femme. Mélinda était alors totalement soumise, abattue et prostrée, mais, contrairement à ce qu’elle pensait, la vieille dame n’était pas disposée à abuser d’elle. Bien au contraire, elle voulait trouver un moyen de se débarrasser du père de Mélinda, un esclavagiste qui empiétait sur les plates-bandes d’un de ses amants, et, dans son esprit un peu embrumé par les âges, elle trouvait très amusant que ce dernier soit tué par sa fille. La vieille dame aida donc Mélinda, utilisant sa frustration pour la transformer en une haine incandescente et dangereuse. Ce fut à l’occasion d’un séjour amical dans le harem du père de Mélinda, organisée par sa propriétaire, que cette dernière put laisser libre cours à sa colère. Malgré son corps frêle, Mélinda restait une vampire, et sa propriétaire l’avait bien formé. Elle se vengea avec cruauté du harem, massacrant tout le monde, à l’exception de sa propriétaire et de Bran. Quand cette dernière lui ordonna de tuer Bran, afin que personne ne fasse le lien entre ce massacre et la vieille femme, et quand Mélinda comprit que sa propriétaire désirait se débarrasser d’elle, elle la tua également, et reprit les affaires de son père. Elle avait tellement terrorisé Bran que ce dernier mentit lors des témoignages, affirmant que la vieille dame avait embauché des mercenaires pour tuer son père, et qu’elle avait été tuée pendant le combat. Et puis, qui aurait soupçonné une jeune fille comme Mélinda ? Mis à part Bran, personne ne savait ce dont elle était capable.

Pendant des siècles, Mélinda reprit donc les affaires de son père, faisant fleurir son harem. Dans le fond, pas grand-chose ne se mit à la distinguer de son père. Trouvant injuste de ne pas pouvoir disposer d’un sexe masculin, trouvant que cela permettait aux hommes de dominer les ébats durant l’acte sexuel, elle décida de s’en faire greffer un, par le biais de la magie. Depuis lors, Mélinda a étendu ses activités, et, lassée d’Ashnard, a décidé de venir s’installer sur un autre monde. Elle a choisi de porter le nom de Warren, et loge dans un manoir de Seikusu, ayant pour seule compagnie Bran, qu’elle continue affectueusement à martyriser, estimant que le tuer serait lui faire un cadeau. Elle s’est inscrite en tant que lycéenne dans l’établissement local, afin surtout d’y chercher de nouvelles proies pour s’amuser.

Pouvoirs

 - Dispose des pouvoirs classiques des vampires, soit, si je ne m’abuse : facultés de régénération importantes, sens développés, griffes pointues, dents allongés, etc…
 - Dispose également d’un membre masculin qui est par défaut enfoui dans son corps, mais qu’elle peut faire sortir quand elle le souhaite, de préférence quand elle est excitée.

Connaissance du forum : TC
Avez-vous d’autres moyens de faire connaître le forum ? Non, toujours pas ^^"

RPs

1°) L'esclave du lycée [Meat Doll]
2°) Un viol interrompu pour un viol [Coco Miranda]
3°) Conflit d'autorité [Yamagashi-sensei]
4°) Dans le luxe et la luxure [Yamagashi-sensei]
5°) Je ne suis pas un cobaye !!! [Lina Huang]
6°) Odieux chantage [Suki Tetsuhiko]
7°) Exposé ou sexposé ? [Hiruko]
8°) L'étrange soirée de Mlle Kawashima [Satsumy Kawashima]
9°) Repas nocturne [Yumiko Mitanari]
10°) L'ignorance n'excuse pas la naïveté [Hyenda]
11°) Une rencontre qui tourne mal [Maëlys]
12°) L'obsidienne, sans effets ? [Yumi Miyazaki]
13°) Un Ordre Jedi pour Terra ? [Yumi Miyazaki]
14°) Vampire et Démon [Alexis Midnight]
15°) Toi, ma Reine ?! [Lily Hayes]
16°) La plus efficace des sponsors ! [Ayumi Nasegawa]
17°) Un nouveau sujet... [Alevtina]
18°) La proie aux longues griffes [Chasseur]
19°) Rencontre intéressante [Laurelin]
20°) Bad luck or not ? [Maru]
21°) Une délicieuse goutte d'eau [Arashi]
22°) Qui est la proie, qui est le chasseur ? [Senji Kiyomasa]
23°) Premier jour... particulier [Yukio Onoki]
24°) Une amnésie contraignante [Sakura Korvander]
25°) Une offre qu'on ne devrait pas refuser... [Yamagashi-sensei]
26°) Aide-moi et je serais à toi [Sharon Kana]
27°) Une soirée à Ashnard [Snow Burton]
28°) Gorge profonde [Theorem]
29°) Rien de plus qu'une simple leçon [Anderson]
30°) La nuit qui a changé ma vie [Akira Aoyama]
31°) Les tribulations d'une neko à Tekhos [Solange nekoto]
32°) Gravité [Yamagashi-sensei]
33°) Tentation rouge [Angegreen]
34°) Les ailes flamboyantes d'un Phénix [Yamagashi-senseï]
35°) I Had Enough [Naisho Yujima]
36°) Et si on allait s'éclater un coup ? [Eva Crimson]
37°) La magie ne te sauvera pas, sorcière ! [Alice Ivanov]
38°) Quand la prof' devient l'esclave [Elly Connor]
39°) Dans l'antre des Warren [Sora Sokoku]
40°) La vengeance est un plat qui se mange brûlant [Suki Tetsuhiko]
41°) L'appel du sang [Limma Darts]
42°) Une nouvelle esclave... particulière [Limma Darts]
43°) Libre... Comme l'eau dans un verre [Myriade]
44°) Nouveau départ [Anderson]
45°) Perversion [Lanrea Nokima]
46°) Petite étude sur l'environnement d'Ashnard [Kaede Azumari]
47°) Besoin d'un coup d'main ? [Cecile Succubis Reginae]
48°) Une question de soumission... [Florence Delajoue]
49°) Quand on se mêle des affaires des autres... [Jack Taylor]
50°) Chantage sexuel [Sakura Hayashi]
51°) Douceur féline [Haruhi Suzumiya]
52°) Un peu de détente ! [Iriya Owl]
53°) Nouvelle Maîtresse et retrouvaille [Sya - Limma Darts]
54°) Un anniversaire à ne pas manquer [Edessa]
55°) Voyage virtuel [Bacharu iji]
56°) Une nuit... de folie ? [Maëlys]
57°) Pensées très intimes [Noémie Greetings]
58°) Non madame, il n'est pas dressé [Ludowic]
59°) Une intéressante information [Corina]
60°) Une initiation ? [Mikazuki Yozora]
61°) L'innocence n'existe pas [Yamada Asami]
62°) Les bienfaits de la servitude [Yamada Asami]
63°) Ghostbusters en herbe [Motoko]
64°) Un petit coup de fouet ? [Tsuki]
65°) Ancienne amie, nouveau visage [Yukio Onoki]
66°) Le club d'initiation sexuelle [Xenophen Smith]
67°) Soumission au cœur de la ville [Graziella]
68°) Mise au point sur les nekos [Yuka/Yuko Karistal]
69°) Célébration romaine [Sevelian Night]
70°) Le cours rêvé [Xenophen Smith]
71°) Un signe de civilisation [Akiko Mizukaze]
72°) Une proie particulière [Reisen U. Inaba]
73°) Examen de routine [HAC-Zero]
74°) Le commencement d'une nouvelle vie [Eden Miquim]
75°) Que votre volonté soit faite [Lili et Lala]
76°) Peluche de Troie [Alexis Midnight]
77°) Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
78°) Pression... Conviction... Exécution... [Lynn Minmey]
79°) Réapprendre les bases [Noémie Leblanc]
80°) La vengeance se mange froide [Kasja]
81°) Une élève particulière [Satori Komeiji]
82°) Being a perfect slave [Yamada Hikiko]
83°) Rencontre prometteuse [Mia Solenski]
84°) Strip-tease vampirique [Voodoo]
85°) Qui veut la peau de Mélinda Warren ? [Bellephia]
86°) "Et vive le cul !" [Ayumi Ishiyama]
87°) La Belle au lit dormant [Shinu Detsuka]
88°) Too Much Size In My Hole [Oohashi Sumika]
89°) Belle petite chienne [Madison Boow]
90°) Un vampire à occire ! [Takeshi]
91°) Rencontre entre deux consœurs vampiriques [Akiko Mizukaze]
92°) Une bleu chez les humains [Alice Cyan]
93°) Femme en détresse [Belinda Tatsuki]
94°) Vente de biens et de services [Theorem & Ishtar]
95°) Engueulade familiale et réconciliation [Keepa Rendris-Warren]
96°) De bonne compagnie [Anko et Chako]
97°) Les premières Poupées d'Ashnard [Evangeline et Echo]
98°) De fil en aiguille [Ai Aihara]
99°) Un nouveau jouet ? [Leona]
100°) Entrevue elfique [Arillé Lystanill]
101°) Être ou ne pas être une esclave [Hîra
102°) Balade Nocturne [Hisali Hanamura]
103°) Un toutou bien obéissant [Lucas]
104°) Mon harem pour un tentacule [Futaba Lily Ramses]
105°) Jouons ! [Enola Alsoomse]
106°) Une invitée attendue [Evangeline et Echo]
107°) Demander l'aide du Vampire [Hardos/Harmony]
108°) D'un maître à l'autre [Shiroi Nakami]
109°) Teacher Daily Life [Elly Connor]
110°) Une jeune femme égarée [Kary]
111°) Un être à ma hauteur [Evangeline]
112°) Sexe disciplinaire [Rinako Suzumi]
113°) Donne-moi ce que je veux ! [Deepali]
114°) V.I.P. [Soara Succubis Reginae]
115°) Nouveau travail, nouvelles personnes, nouvelle menace ! [Shion]
116°) Education pleine de tendresse [Oletha]
117°) L'Invitation de la Comtesse [Mascotte]
118°) L'enquête se poursuit [Lucie Yriané]
119°) Le prix de la Liberté [L'Ordre de la Croix du Sud - Shiroi Nakami]
120°) Bacchanales [Bran Warren]
121°) Rencontre nocturne [Haruna & Kyôko]
122°) Baisse les yeux ! [Léo]
123°) Peluche à domicile [Mizuhiro]
124°) Une triplette avec notre première futanari [Chocola & Vanilla]
125°) Introduction au harem [Shiroi Nakami - Lexereal]
126°) Une surprise inespérée [Akira Warren]
127°) S.O.S. [Inuko Shora]
128°) Oui Maîtresse ! [Mika Suzuki]
129°) Le parc, on y fait toujours de merveilleuses rencontres [Rin Shibuya]
130°) Le retour de l'Esclave auprès de sa Maîtresse [Limma Darts]
131°) Entrevue ludique [Vanillia Carnelle]
132°) Ad honorem [Nihal]
133°) The Gaming Spirit [Kirigaya Haruna]
134°) Quête du Vampire [Fujiwara no Tomo]
135° Anniversaire de mariage [Theorem & Ishtar]
136°) "Don't... Don't Mess With Me !" [Jack Taylor]
137°) Amnésie ? [Tessou Tsuzuri]
138°) Matou à vendre [Joshua]
139°) Warren's Clan [Décatis Cryptinna]
140°) Ma fureur n'a dégal que sa splendeur [Lenn Silvercoat]
141°) La main dans le sac [Mina Eas]
142°) Visite à domicile [Tessia]
143°) Diggin' [Elisia Knightmare]
144°) Bitch [Rin Shibuya]
145°) Long Live The Vampire [Vanillia Carnelle]
146°) L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
147°) Force ancestrale [Kappa Girl]
148°) Shooting sous un soleil de plomb [Anne-Lily Beauregard]
149°) L'art de la Luxure [Ayahito Shin]
150°) Les enchères sont ouvertes ! [Cordélia Thelxiope]
151°) Entretien avec un vampire [Richard L. de Castlevania]
152°) Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo]
153°) Réunification [Edward Warren]
154°) Rencontre entre deux vampires... Et peut-être plus ? [Kagarino Kirie]
155°) Nachtheim, la Terre des Ombres [Theorem & Ishtar]
156°) Medical Sex [Shiro Ishimi]
157°) Intrusion humide [Emiko]
158°) Relations commerciales florissantes [Yukiko Tachibana]
159°) Invocation démoniaque [Arkhantos Creos]
160°) Elfe & Vampire [Elianora]
161°) Retour à Nachtheim [Theorem & Ishtar]
162°) Putes de luxe [White et Rose]
163°) The Longest Journey [Theorem & Ishtar]
164°) La magie existe ! [Akemi Mahoraki]
165°) La bague au doigt [Fusmun]
166°) Devenir une magnifique soumise [Pauline Catalino]
167°) Flirt & Masturbation [Lise Peterson]
168°) Dressage celkhan [Liliana-chan]
169°) Le rêve de toute une vie [Sya]
170°) Expansion tekhane [Seki]
171°) Vous avez dit Vampire ? [Amber Vladson]
172°) Première fée dans une guilde de mercenaires [Rari]
173°) Telle est prise... [Édéline de Roncenoire]
174°) Un achat de choix [Maki]
175°) La nuit fatidique [Rara]
176°) La Vache du Bonheur [Cassandre Harmington]
177°) Mise aux enchères d’une Ushi [Haruhi]
178°) La Maîtresse des Catalino [Camille CatalinoPauline Catalino]
179°) Une vie d’esclave [Ryan Olsen]
180°) Deux esclaves, c’est mieux qu’une ! [Serys & Seren]
181°) Nouveau foyer [Mina Eas]
182°) Le sang de furet est-il bon ? [Furette]
183°) Secret digital d’une esclave [Sayako]
184°) Lune de miel [Kayna]
185°) Découverte d’un nouveau monde [OlianaVanillia Warren]
186°) Nekomania [Chocola et Vanilla]
187°) Une rencontre qui tourne mal [Maki Nishiki]
188°) Safari Trip [Tachibana Miya]
189°) Vacances sur le Czarina Tiamat [Theorem & Ishtar]
190°) Une fille trop curieuse [Minerva Ghost]
191°) Relation d’affaires [Vierna]
192°) Petit cadeau pour une formidable amante [Rin Shibuya]
193°) Club d'occultisme [Max BellePoire]
194°) Tournoi SexGame [Eleanor Dephaaze]
195°) Asservissement [Hanabi x Yasuhiro]
196°) Super atterrissage et super emmerdes [Zor-El Kara]
197°) Orgie Vampirique [Voodoo]
198°) Apprivoisement [Shayna]
199°) Passion réciproque [Yûna Okamiya]
200°) L'impopulaire VS la populaire [Tomoko Kuroki]
201°) L'affaire Nefarius [Julia Emreis]
202°) Les Liens Du Sang [Vanillia Warren - Asshaï Warren]
203°) Ton Idole [Emilia Deneville]
204°) Le jour de la renaissance [Matthieu Silvertooth]
205°) Neko très spéciale [Okony - Athénaïs]
206°) Amour enchaîné [Mitake Ran]
207°) Syndrome de Stockholm [Vaelin Al Sorna]
208°) La Matriarche Warren [Asshaï Warren]
209°) Frère et sœur, nouveau quotidien [Hardos/Harmony]
210°) Vacances et travail au harem [Ai Aihara]
211°) Comme chien et chat [Corinthe d'Ystrevent]
212°) La carotte ou le bâton, dilemme d'une lapine [Min Dongshì Hei Àn Piàoliang]
213°) En vente petits bijoux ? [Destiny Slaega - Décatis Cryptinna]
214°) Révélation et expansion [Kaede Azumari]
215°) Celkhanes en action ! [Sora Sokoku]
216°) Servitude [Elizabeth Ostwick]
217°) Découverte d'un nouveau monde [Griffe Rouge]
218°) Vampirisation démoniaque [Edessa]
219°) Tutorat particulier [Lola Anon]
220°) Vente privée [Aleksandra Letukiene]
221°) Ésotérisme occulte [Doli Calamila]

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