Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Hestia

Pages: [1] 2
1
Les terres sauvages / Re : Le crepuscule [ Hestia ]
« le: jeudi 29 octobre 2009, 20:23:32 »
Si il y avait eu une déesse de la maternité -pas de la fécondité, ni de l'amour- elle aurait en effet parfaitement joué le rôle. Hestia était d'une tendresse et d'une bonté, rare, bien que lorsque l'on se moquait d'elle ou que l'on tentait de la manipuler, elle... se débarrassait des gêneurs. Bien sûr, le regret naissait en elle à chaque fois qu'elle devait commettre un tel geste, bien que ça n'arrive pas souvent. Sûrement tout les millénaires, un homme ou une femme mourait de sa main. S'aurait pu être dommage.

L'étonnante divinité glissa une main sur le visage de Cyanne, effleurant du bout des doigts la peau spectrale de la jeune fille. Sans hésiter. Premier contact de sa part, troublant pour la future prêtresse, sans aucun doute. Il ne se prolongea pas, laissant la place à d'autres paroles, d'autres mots.


« Mes Confrères ne sont pas réellement effrayants... ils sont juste beaucoup moins à cheval sur les principes que je possède. Certains ne veulent même pas en entendre parler. Et je les comprends. »

Toujours assise, Hestia agita soudain gracieusement sa main pâle, et quelques boules de feu apparurent sur la pierre. Elles prirent forme rapidement, laissant place à un service à thé des plus raffinés. Cyanne eut droit à une tasse avant que la pure brune ne se serve elle-même, et ne continua sur sa lancée.

« Oui, j'arrive à les comprendre, à mon plus grand étonnement. Les caractères évoluent et changent, et certains sont d'une complexité surprenante... pour les personnes qui deviennent subitement mauvaises, par exemple. J'avoue ne pas comprendre ce genre d'être-là... mais dans l'ensemble, je comprends. »

Hestia posa à nouveau sur Cyanne une paire d'yeux bleus. Bleu comme le fin fond de l'océan ou elle arrivait à vivre. Un bleu magnifique. Les paupières devinrent légèrement lourdes, tandis que ce si beau regard heurtait brusquement le sol. La divine paraissait soudain embarrassée.

« Avec tout le respect que je te dois, Cyanne, je me dois de te demander de te décider très vite. Mes pouvoirs sont peut-être encore assez élevées, mais j'ai tendance à beaucoup me déplacer, et c'est de plus en plus fatiguant. Pour le trajet de l'Olympe jusqu'ici, j'ai dépensé plus que je n'aurais dû. »

Elle ne voulait pas presser sa jolie petite prêtresse, mais Hestia se contentait de dire la vérité. Depuis sa... confrontation avec Aphrodite, ses pouvoirs n'étaient plus ce qu'ils étaient.

2
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 29 octobre 2009, 19:57:18 »
19:56

Va s'occuper de répondre à quelques topics, elle et ses doublettes.

Et vive la vie... ♥

3
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 31 août 2009, 17:21:28 »
Oui, c'est bon caca plutôt~ °3°

Diane > Okay, je reste en ligne :3
Pour lier une phrase ou un mot t'utilises les balises url. ♪

17:34

4
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 31 août 2009, 16:36:04 »
16:37

A tout ses topics à jour, de tous ses DC, enfin, il lui semble...

Donc, au boulot, les enfants~ :3

5
Les terres sauvages / Re : Le Crépuscule [ Hestia ]
« le: lundi 31 août 2009, 16:33:15 »
Hestia n'avait pas eu le temps de bien l'observer, du haut de l'Olympe, l'endroit qu'elle n'avait daigné rester que quelques heures : la Terre était bien plus vaste, bien plus intéressante. C'était tout de même de la Terre qu'elle avait croisé le chemin des sirènes, et non de l'Olympe, ou regarder d'en haut, en permanence, la fatiguait plus qu'autre chose. Les autres Divins préferaient agir ainsi, sûrement par orgueil ou par fainéantise. Hestia n'était pas ainsi : les Dieux n'avaient nullement besoin de dormir, et ce temps gagné sur celui des hommes et des femmes, elle l'utilisait pour rendre sa bonté trop souvent nécessaire.

Si la fatigue gagnait un Dieu, c'était qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Hestia agissait beaucoup sans se reposer, mais elle savait très bien que sans prêtresses, sans prières à son égard, elle périrait comme la flamme périt sans oxygène. Il y avait toujours des gens pour la prier : aprés tout, elle représentait le feu, ce feu qui réchauffait l'humain, qu'il utilisait pour allumer sa cheminée, faire cuire sa nourriture... et la protection des foyers était également bien remerciée, par de multiples prières. Mais Hestia ne pensait pas contenir dans ce lot-là, quelque chose qui ressemblerait à une prêtresse.
Elle ne voulait pas d'une pauvre innocente qui la prierait matin et soir, qui ne vivrait que pour elle. Cyanne aurait droit à une certaine liberté, même si l'amour de Hestia risquait de l'étouffer. Son statut de prêtresse lui assurerait sécurité, et en échange, elle devrait fidélité à sa Déesse et un respect inégalable. Hestia n'était pas difficile. Si l'opinion que Cyanne avait d'elle était positive, alors ça lui suffisait. Elle était déclarée comme puissante et pacifique : il devait déjà être ainsi dans l'esprit de la jeune sirène.

Sirène qui confirma son statut, en se présentant nerveusement, en triturant ses ongles, et en baissant humblement les yeux. La Divine n'en était pas surprise : la plupart des humains réagissaient ainsi, devant l'apparition d'un Dieu ou d'une Déesse. Ceux qui levaient la tête subissaient géneralement un châtiment.
Cyanne s'habituerait, avec le temps, à regarder cette Déesse qui serait sienne, en quelque sorte, et vice versa. Hestia ne comptait pas abuser de sa prêtresse, loin de là... il ne faudrait pas non plus que celle-ci s'éprenne de sa Divine. Poséidon, qui avait déjà fait essayé de tenter sa jeune prêtresse Diane... Hestia soupira à ce sujet : il ne changerait donc jamais, celui-là. Comme tous les hommes.

C'est ainsi que la Protectrice des Foyers observa atentivement sa future prêtresse, maintenant qu'elle l'avait en face d'elle, qu'elle pouvait la voir de toute sa hauteur : une toute jeune fille, menue et douce, blonde comme les blés, aux cheveux courts et légers comme un souffle. Elle ressemblait à une enfant, avec son visage doux et clair. Elle respirait la pureté. C'était un bon point pour elle.

Hestia s'avanca un peu vers Cyanne pour poser une main blanche sur ses cheveux d'or, et les caresser légerement. Elle se montrait douce pour ne pas effrayer la sirène, et faire en sorte qu'elle se détende et relève la tête.


« Tu as entendu de vilaines choses sur moi ? »

Elle n'hésita pas à sourire, voire à rire légerement, comme l'aurait fait une collégienne. Avant le statut de Divine, elle était une femme, comme Cyanne l'était, et sans ça, elle serait son égale. C'était ce qu'elle voulait faire comprendre à la jeune créature des mers... qu'un statut imposant n'autorisait pas tout et n'écrasait pas celui plus bas. Enfin, dans sa morale à elle.

Aprés quoi, Hestia s'assit sans retenue sur la dalle de pierre froide qui constituait le sol. Elle plia délicatement ses jambes blanches et finement formés, incitant Cyanne à s'asseoir également d'un geste de la tête. Quand ce fut fait, sa proposition fut lancée.


« Nous autres Dieux, possédons un statut extrêmement élevé. Nous sommes reconnus comme des êtres naturellements supérieurs, crées par les Cieux eux-mêmes. (elle baissa légèrement la tête) Mais... il ne faut pas oublier que ce qui fait de nous de telles créations, ce sont vous, les hommes, et les femmes, plus bas, sur cette terre. Un Dieu a d'ailleurs la sale habitude d'oublier ce principe fondemental, croyant qu'il repose sur du vide, et que ce vide ne peut jamais se fissurer... »

Ses traits se durcirent légèrement, en pensant à ses camarades divins qui avaient presque tous cette "sale manie". Elle reprit contenance, s'adressant de nouveau à Cyanne :

« Pour qu'un Dieu puisse vivre et rester ce qu'il est, il a des besoins fondamentaux... comme un homme a besoin de se nourrir, ou de dormir. Un Dieu se nourrit de prières, s'abreuve de psaumes en son honneur. Et il tire son énergie d'humaines qui la leur apportent avec prières et sentiments... ce sont les prêtresses, les "filles" des Dieux. »

Elle parlait de ce statut comme une mère aurait conté une histoire à sa fille, et elle le faisait avec beaucoup de plaisir, étant donné que Cyanne buvait ses paroles. Elle s'attendait à être plus nerveuse que cela, pour une première fois. Ce n'était pas si mal...

« Voilà ce que je voulais te proposer, Cyanne. Devenir ma prêtresse. C'est une proposition que tu es en droit de rejeter, si tu ne te sens pas prête... mais si tu acceptes, attends-toi à plus de responsabilités que tu en as ce soir. »

Elle rejetta ses longs cheveux noirs en arrière, finissant son petit discours par un petit rire :

« Sache que c'est ta condition de sirène qui m'a attirée, en tout premier... j'ai trouvé ça tellement original... »

6
Olympe / Re : La Braise... contre la Flamme. [PV]
« le: lundi 31 août 2009, 15:22:04 »
Hestia avait remarqué, après quelques minutes d'observation, des changements chez Aphrodite. Qui ne les aurait pas remarqués, cependant ? Eh bien, les faibles d'esprits. Ceux qui n'usaient pas de leur cervelle pour distinguer les détails, les différences, même légères, qui composait un nouveau tableau. Aphrodite était presque le même tableau qu'avant : une magnifique nature morte, pleines de couleurs chatoyantes et délicieuses : mais des touches de peintures avaient été enlevés. C'était comme si quelqu'un avait passé une éponge et gommé le plus gros défaut d'Aphrodite, selon Hestia : sa susceptibilité et sa rancune habituelle...

Si la Reine de l'Amour était resté telle qu'elle était auparavant, Hestia aurait déjà été expulsée par la force de l'Aura de la Déesse, probablement. Elle aurait boudé et la Déesse des flammes serait repartie... peut-être aurait-il mieux valu que ça se passe ainsi...

Mais si Aphrodite avait fait de réels progrès, peut-être Hestia pouvait-elle en faire également ? Depuis sa naissance, la brune n'avait pas constaté de réels changement de caractère... elle était resté douce, affectueuse envers les plus faibles, protectrice envers le plus pouilleux, bien trop maternelle, en somme. Cet amour qu'elle ne pouvait pas donner flamme par flamme à son enfant, elle le déversait en cascade de feu sur certains humains... c'était la raison des incendies, et autres feux de forêts, probablement. Un trop fort Amour engendrait la Destruction, Hestia le savait très bien, et c'était pourquoi elle se méfiait de celle qui l'invitait à venir se baigner avec elle.

Elle ne connaissait que trop bien les intentions d'Aphrodite, mais...

Peut-être que les quelques signes que la protectrice des foyers avait remarqués n'étaient pas les seules naissances dans le caractère soudain si doux de la sulfureuse Déesse blonde ?

C'était en se laissant porter par cette idée -naïve, il fallait bien l'avouer-, que Hestia avait laissé Aphrodite s'approcher d'elle, être plus en contact avec elle, et caresser sa belle toison noire, brillante et soyeuse à souhait. Les jeunes femmes les mieux coiffées auraient pu mourir pour avoir une chevelure dans cet état...


« Merci, Aphrodite. »

C'est avec un sourire que Hestia répondit à ce compliment. Pas le sourire froid donné à Aphrodite il y a un moment : non, cette fois-ci, ce fut son habituel sourire doux, franc, qui lui donnait un peu plus de beauté. Bizarrement, il avait aussi quelque chose de provocateur. C'était étrange, mais la sensation passait vite... après tout, on ne se concentrait pas uniquement sur le sourire...
La Déesse du Feu évita aussi de donner la pareille à Aphrodite, sous prétexte qu'elle savait déjà que sa beauté surpassait de loin celle de la brune... c'était la Déesse de l'Amour, après tout. L'incarnation même du fantasme masculin, ou féminin.

Hestia était tout de même gênée, et son teint d'albâtre rougit vite, avec la proximité de la Reine des Ébats, elle se remettait en question, mais pas suffisement... elle se demandait juste si c'était une bonne idée d'avoir accepté cette marche aux cœurs des thermes. Mais après tout, elle n'avait pas eu le choix : perdre l'affection d'Aphrodite l'aurait blessé, même pour quelques jours. Elle savait ne pas être forcément apprécié par chacun, à cause de sa faiblesse de caractère, de sa trop forte bonté, que les autres Dieux trouvaient généralement ridicule, mais elle faisait avec. Pourtant, avec Aphrodite... ce n'était pas pareil. Hestia pensait simplement que c'était parce qu'elles se connaissaient depuis longtemps.
C'était sûrement ça, oui.

La proximité de la belle Divine lui avait même fait oublié le surnom idiot qu'elle lui avait donné, et Hestia suivait docilement sa camarade, détendu, apaisé, pour une raison qu'elle ne connaissait pas. Subitement, paraître nue devant un autre être qu'elle devant le miroir, ne lui paraissait plus si grave que cela... Zeus lui avait-il donné des recommandations à ce sujet ? Elle n'en avait pas le souvenir.

...Oui, d'ailleurs, il ne lui avait donné aucune recommandation, juste cet ordre, intime, franc et froid, de se conserver pour une raison encore cachée pour Hestia aujourd'hui...


« Je suis détendue, Aphrodite. Mais c'est vrai que mon dos me fait souffrir... »

Elle ramassa d'un geste lent les cheveux derrière son dos, lui atteignant presque la taille, pour montrer son dos à Aphrodite, un dos qui n'avait rien de particulier. Mais c'était un simple geste qui lui était venu à l'esprit.

Masser n'avait rien d'implicite ou d'explicite dans la nature d'un ébat, et Hestia pensait pouvoir encore profiter longtemps de l'épanouissement de son amitié avec cette Divine blonde. Après tout, elle la considérait bien comme une amie.

7
Olympe / Re : La Braise... contre la Flamme. [PV]
« le: vendredi 28 août 2009, 22:01:05 »
Hestia aimait bien Aphrodite. Elle avait beau être de nature totalement enfantine et capricieuse, pour sa camarade Divine, il y avait cette nature taquine et amusante, dans son caractère. Et puis, elle était tellement belle... un véritable joyau, que les Cieux avaient perdu en ouvrant leur boîte à bijoux.

Hestia ne savait nullement quelle était son orientation sexuelle : homme ou femme, peu lui importait. Tant qu'elle pouvait aimer et être aimé en retour, voilà sa conception de l'Amour. c'était le meilleur chemin pour trouver celui ou celle qui serait pour toujours à ses côtés : le romantisme faisait partie du caractère de la Déesse des Flammes, elle imaginait l'Amour comme celui qui courait dans les boîtes à images des humains, les "films à l'eau de rose", si c'était bien ainsi qu'ils appelaient ça...

Mais le chemin que Hestia aurait dû prendre était envahi par un buisson noir d'épines, des épines qui faisaient mal et qui sermonneraient Hestia si jamais l'envie d'arpenter une telle route la prenait. Les épines que Zeus avait posé sur cette route étaient acerées et tranchantes, suffisement pour qu'une Divinité n'ose y poser un pied. Pourtant, il était simple, ce chemin, puisqu'il ne comportait qu'une seule débouchée : Hestia n'aurait jamais envisagé, sans Aphrodite, d'avoir plusieurs aventures. Sa naiveté dans le domaine lui imposait une seule et même personne, pour toute sa longue existence... elle croyait ne pas avoir le choix, ne pouvoir retourner en arrière quand la spirale de l'Amour aurait avalé son coeur... c'était effrayant, troublant, et en même temps très attirant... Sans ces épines, elle aurait sûrement marché sur ce chemin depuis longtemps...

Mais une parole était une parole.

Quoiqu'il en soit, Hestia connaissait les règles de l'Art. Elle savait que se faire une ennemie de la Déesse de la Tentation serait ridicule : elle n'était pas assez stupide pour déclencher une Guerre, leur puissances ne pourraient engendrer que catacombes. Et elle savait aussi qu'Aphrodite, à la manière du serpent avec Eve dans la Bible de l'Ordre, la tentait, l'attirait dans ces thermes avec un but unique.


« Oh, non ! Aphrodite... ne te méprends pas. Je ne tiens pas à te tourner le dos, tu le sais bien. »

Hestia se justifia rapidement. Elle ne voulait pas qu'Aphrodite, avec ses sautes d'humeur légendaires, ne se mette en colère et se décide à la chasser. Quelle honte pour la Divine et Puissante Hestia ça serait ! D'autant plus qu'elle était habituée à dire "Amen" à presque tout... se baigner dans les thermes ne serait pas une grande épreuve.

Elle s'avança vers les fabuleuses thermes du temple : une salle d'eau chaude et agréable, vaporeuse, dont le marbre blanc donnait à l'atmosphère une véritable beauté, à l'image de la maîtresse du temple. Décidement, tout ce qui était en rapport, de prés ou de loin à Aphrodite semblait beau, parfait, et plein de grâce. C'était comme une règle d'Or, au millieu de l'Olympe...

Il lui fallait maintenant ôter ses habits.

Confortée dans sa pudeur, malgré les dires de la Sublime Divine déjà nue, Hestia lui tourna le dos, espérant que ce ne serait pas un prétexte pour que Aphrodite fasse encore mine de se vexer.

Elle se débarassa doucement de sa jupe, ce tissu léger et facile à enlever, en déclipsant la ceinture d'or. Aussi calmement, elle enleva le haut, dévoilant sa poitrine toute entière, et non plus uniquement sa naissance. Ce fut tout... elle ne garda que ses boucles d'oreilles d'or, en forme de serpent, qui tintèrent quand elle se retourna, pour s'avancer et entrer dans l'eau chaude, qui lui arrivait à mi-cuisses.

C'était l'incarnation même d'une flamme. Lorsque celle-ci brûlait l'air environnant, elle grandissait et ne devenait que plus belle. Hestia dégageait sa chaleur, sa peau chaude et vivante n'était que plus parfaite une fois découverte. Il émanait du corps de la Divine une grâce, une sensualité naturelle, qui ne pouvait émaner que du corps d'une jeune vierge comme elle.

Elle se sentait plus à l'aise, il fallait bien l'avouer, et elle comprenait à présent ce qu'Aphrodite voulait dire : aucune honte, ni aucun tabou, lorsque l'on était parfaite en tout point. Voilà ce qu'elle voulait sûrement dire. Bien qu'Aphrodite avait déjà honoré des centaines, voire des milliers de personnes, mortelles ou non, avec son corps : Hestia, elle, se dévoilait ainsi pour la première fois, comme un bourgeon qui venait d'éclore, et qui pointait timidement le bout de ses pétales frais.

Hestia s'arrêta à côté d'Aphrodite, admirant à son tour les courbes de sa compagne Divine, mais s'arrêtant au niveau des formes les plus intimes. Elle détourna son regard azuréen, comme si sa contemplation de quelques secondes avait été une faute.

Finalement, la Protectrice des Foyers s'assit sur un banc de marbre aménagé contre le mur des thermes, et repoussa ses cheveux en arrière, laissant ses yeux mi-clos, quelques tâchés roses marbrant son beau visage, signe d'une gêne persistante, et deux mèches épaisses naturellement posés sur ses aréoles fines.


« ... »

8
Les terres sauvages / Re : Le crepuscule [ Hestia ]
« le: vendredi 28 août 2009, 17:41:40 »
Le soleil... Création des Cieux originelle, qui engendrait beauté et charme sur cette terre à moitié civilisée. Création aussi belle que les Dieux et les Déesses, aussi belle que l'Olympe elle-même... Hestia n'exagérait en rien le rôle de l'astre de Lumière. La Lumière était égale au Feu : parfaite, envahissante, aussi dangereuse que protectrice. Et admirer un coucher de soleil, c'était se sentir revivre, avoir de l'espoir en se disant que la prochaine journée serait meilleure que la dernière.

Voilà ce que Cyanne pouvait se dire, en laissant la beauté du crépuscule envahir ses sens...

Alors, comment se faisait-il que Hestia se sente si mélancolique, en observant ce spectacle naturel et habituel ? Elle, Déesse protectrice des foyers, mais avant tout Déesse du Feu, des Flammes et des Brasiers... elle se sentait si mélancolique, c'était bien le mot. Car pour la première fois depuis qu'elle vivait, depuis qu'elle avait faite cette promesse au vénéré Zeus... elle sentait un besoin venir en elle, besoin qui se rapprochait du désir charnel, mais qui s'en éloignait tout autant...

Hestia souhaitait avoir un enfant.

Ce désir étrange, qu'elle croyait pouvoir chasser en même temps que celui de laisser un autre Être parcourir son corps de neige, avait éclot en elle, et s'était répandu comme du lierre, sur son cœur encore intact de toute trace d'Amour. Peut-être était-ce un mauvais tour de la part de cette chère Aphrodite, Dieu savait depuis quand elle voulait que Hestia se construise une Passion quelconque... mais toujours est-il qu'il était là, ce Désir, et il prenait le cœur de la belle Déesse depuis quelques mois, maintenant...
Frustrée, Hestia pensait pourtant avoir trouvé la solution à ce petit problème, qui était assez volumineux en fin de compte...

Les Prêtresses... jeunes femmes pures et dévouées à leur Divinité... d'habitude, un dieu ne rendait pas vraiment l'Amour que leur donnait leur prêtresses : elles ne servaient qu'à renforcer leurs pouvoirs et à leur donner un peu plus de puissance, tous les jours.
Celle qui serait désigné par Hestia devrait pourtant s'attendre à beaucoup mieux : un Amour Maternel, comme celui qu'une mère portait à sa fille... elle devrait être prête à ça.

Comme Hestia avait-elle pu s'intéresser au cas de Cyanne, à partir de là ? Eh bien...

Une sirène, prêtresse des Flammes... une créature de la Mer, l'unique être, après Hestia, capable de pouvoir allumer un feu dans l'eau... capable de pouvoir faire mouvoir des Flammes sous une cascade... La belle Déesse du Feu s'était senti attirée par tant d'originalité. Elle aurait une Prêtresse, non seulement rien qu'à elle, mais aussi plus unique qu'aucune autre Prêtresse ne pourrait l'être.

Hestia avait chassé sa mélancolie de cette façon, avec ce projet qui serait très certainement rapidement abouti, de manière heureuse et concluante.

C'est ainsi qu'elle apparut. Devant Cyanne, en personne, sans aucun complexe. La jeune sirène fut d'abord témoin d'un phénomène étrange : une traînée de flammes bleues, qui se répandait sur la surface polie et plate de l'eau salée, qui semblait venir de loin, de très loin... elle se rapprochait, aussi pu faire fuir Cyanne, mais c'était un premier défi : si la Prêtresse avait peur de sa Déesse, alors rien ne pourrait arriver.

Les flammes azuréennes grandirent, et ralentirent lorsqu'elles furent proche de la terre ou reposait la sirène. Alors, commença un autre phénomène, non moins étrange.

S'élevant dans les airs, les flammes formèrent une sorte de mur, brillant et puissant, sous le soleil qui diminuait en intensité. Lorsque le mur eut atteint une hauteur semblable à celle de deux mètres, Cyanne, sûrement déjà surprise, n'était pas au bout de ses peines...

Deux mains blanches, longues, parfaites, vinrent écarter la traînée de flammes du mur, comme l'on écarte le tissu d'un rideau. Les mains séparèrent entièrement ce rideau de feu bleu, et alors apparut Hestia.

Magnifique femme aux longs cheveux noirs, à la peau spectrale et au corps divin. Son regard bleu aussi profond que les fonds marins... sa tenue pourpre, princière. Ses jambes qui tenaient sur l'eau, comme n'importe quel Dieu en aurait eu la capacité.

Elle lâcha les deux pans du rideau de flammes qu'elle tenait, et celui-ci s'effaça, tombant en pluie de perles enflammées dans l'eau, sans dégager de fumée.

Cyanne voulait une surprise, dans sa vie qui semblait être un peu trop ennuyeuse, même si elle semblait ne jamais se lasser de contempler cette infinité d'eau salée. En même temps, elle aimait contempler le ciel, élément opposé... Hestia jeta un regard calme au soleil qui terminait de se glisser dans les drap du ciel, sans l'aide de Morphée pour s'endormir paisiblement.


« Tu ne pourrais vivre sans la lumière du Soleil : elle t'est bénéfique et protectrice. Mais pourtant, tu es une création des flots : tu ne pourrais vivre non plus sans l'océan... »

Hestia posa son regard bienveillant sur Cyanne, toujours présente. Elle n'avait pas fui, n'avait pas cherché à se cacher. C'était un bon point pour le commencement...

« Je suis Hestia, Déesse Première du Feu et Protectrice des Foyers. »

Elle s'inclina légèrement, dans un salut respectueux. Car même si elle était une Déesse, elle gardait à l'esprit que les humains étaient eux aussi issu des Cieux... en d'autres termes, elle les respectait, et ne voulait pas qu'ils la craignent. Malgré le fait que la puissance de son élément pouvait amener à la Mort n'importe qui, et n'importe quoi.

« J'ai quelque chose à t'offrir, si tu souhaite l'acquérir. Crois bien que je ne suis pas venue ici pour rien. »

Son dernier propos pouvait sembler agressif, mais il n'en était absolument rien. Son sourire plein de bonté, alors qu'elle demeurait sur la surface de la Mer sans tomber, confirmait ses intentions, loin d'être mauvaises.

9
Blabla / Re : J'épouse, j'esclavagise, je tue
« le: dimanche 23 août 2009, 05:10:54 »
Eh bien...

J'épouse Cyanne (Future Prêtresse, ça l'fait... et en plus on fera rien, c'est très bien o/)
J'esclavagise Sail (Mais je lui donne une cage dorée... é__è)
Et Je Tue Hadès (Entre Dieux, on s'aime ~)

...Kira, Lana Méhari et Daclusia.

10
Les bas fonds / Re : Un Voeu ? [PV]
« le: dimanche 23 août 2009, 05:06:35 »
En regardant ce jeune garçon aux allures de prince des rues, Hestia eut immédiatement un mot qui lui vint à l'esprit, pour le caractériser : amusant.
Oui, il était amusant, ce J.C. Daclusia.

Pas dans le sens moqueur du terme : il inspirait en effet un certain... respect, une certaine puissance qui laissait penser que l'on avait affaire à quelqu'un qui ne se préoccupait nullement des règles élémentaires. Il avait accueilli Hestia dans sa boutique, une Déesse contrôlant l'élément le plus destructeur de la Nature en elle-même. Mais il aurait tout aussi bien pu accueillir un pauvre pèlerin boiteux. Ou même une succube, comme on n'en faisait dans les bas-fonds de l'Enfer.

Il aurait pu donner l'hospitalité à n'importe qui, la présence d'un autre être, à choisir dans les milles facettes du caractère, ne l'aurait nullement troublé. Elle en était sûre.

En cela, il était amusant.

Les jumeaux, l'olivier, le ciel, les nuages. Tout semblait l'intriguer, beaucoup plus que l'apparition soudaine d'une Divinité dans son jardin.


" Bienvenue dans ma modeste boutique... Une boutique où l'on exauce les vœux... Vous pouvez demander n'importe quoi, mais il y aura toujours une compensation à payer, proportionnelle au vœux. "

Hestia, qui s'était entre-temps assise dans l'herbe, en position d'Amazone, fronça les sourcils. Mais en même temps un doux sourire vint éclairer son visage, déjà lumineux de beauté.

" Alors, que puis-je faire pour vous? "

Il avait beau être au courant du statut de Hestia, il forçait le passage comme un simplet...
Dieu qu'il était amusant.

La Divine ne put retenir un petit rire, camouflé presque aussitôt par une main d'albâtre. Un rire innocent, un rire d'enfant, qui montait en flèche, et ressemblait étrangement au son que produiraient les cordes d'une harpe dorée...
Pour s'expliquer, la Déesse des Flammes finit par se calmer, et se relever, pour se rapprocher de Daclusia, un sourire amusé sur ses lèvres fines.

Elle était Hestia. Déesse du Foyer protectrice, mais aussi Déesse du Feu, sous toutes ses coutures, et sous toutes ses formes. Elle pouvait maîtriser l'incendie le plus ravageur, allumer mille bougies d'un geste de la main...
Elle possédait l'un des plus puissants pouvoirs, et il en résultait la possession de biens des plus précieux. Et son statut de Déesse était enviable par la plus heureuse des femmes.

Comment aurait-elle eu quelque chose à demander, dans ces conditions ? C'était impossible. C'était même risible. Et c'est pour ça qu'elle avait rit, dans la plus puissante des innocences.


« Ce n'est pas drôle de posséder tout ce que l'on désire, parfois, vous savez. »

Elle expliquait tout, et rien en même temps, avec cette phrase, et son fameux sourire. La situation était elle aussi grotesque : elle n'avait rien à faire ici, étant donné qu'elle n'avait rien à demander.

Enfin... pas tout à fait.
Mais ce qu'elle avait à demander, il n'aurait pas pu l'exaucer, de toutes façons.

Quoique...

11
Olympe / Re : La Braise... contre la Flamme. [PV]
« le: dimanche 23 août 2009, 04:39:31 »
Les Déesses et les Dieux avaient en effet la capacité de ne pas être dérangé par des futilités telle que le climat. L'Olympe avait un climat inchangeant, un ciel bleu, un soleil doux, jamais de pluie ou de neige, à moins qu'il prenne la fantaisie à l'un des occupants de la faire tomber. Mais le pouvoir ne se gaspillait pas de cette façon, s'aurait été futile et ridicule de l'utiliser ainsi...

Ridicule, c'était aussi le mot pour définir comment Hestia se trouvait, soudainement. Sa confiance en elle s'était un peu restreinte, chose rare pour un Dieu, pensez-vous... mais Hestia était différente des autres Divines, elle avait toujours des points faibles, des défauts irréparables, qui faisait d'elle ce qu'elle était. C'était peut-être sa différence qui la rendait attirante au yeux d'Aphrodite... elle était un peu comme un trophée, un diamant brut, en quelque sorte, que la Déesse de l'Amour voulait posséder pour le tailler, et en faire un diamant aux éclats fulgurants, comme tout les autres.
Hestia ignorait qu'Aphrodite tirait les rennes du Grand Jeu, et qu'elle n'était jamais qu'une pièce de plus, sur l'échiquier de la Passion. Une pièce neuve, jamais utilisée, jamais touchée. Il en fallait toujours plus, des pièces. Aphrodite jouait seule, en solitaire, mais ça n'avait pas l'air de la contrarier, et lorsqu'un défi tel que Hestia se présentait, elle était satisfaite.


« Je ne suis pas aussi gourmande que les Autres... je me contente de peu. »

Hestia n'avait même pas imaginé avoir les deux, c'était un peu comme si elle ne se rendait pas compte que, comme chaque Dieu, elle pouvait avoir presque tout ce qu'elle voulait. La Divine était tellement habituée à être humble... c'était ainsi, une habitude.

La Divine de la Passion retira ses habits, dévoilant son corps d'albâtre, offert, prêt. Hestia avait toujours son statut de Divinité, puissante et imposante devant les humains lorsqu'il le fallait. Mais dans cette situation, elle n'était jamais que la jeune vierge innocente qu'elle avait toujours été... c'est ainsi qu'elle rougit, détournant son regard pétillant sous les flammes.
Le corps d'Aphrodite lui faisait de l'effet, car il aurait fait de l'effet à n'importe qui. C'était prévisible, et Hestia s'y était préparé... pourtant, elle n'osait pas toucher du bout des cils, ces formes prêtes à s'envoler.


« Tu n'as pas honte ? »

C'était ainsi qu'elle réagissait, oubliant même le vouvoiement imposé... Elle était peut-être Déesse de l'élément le plus destructeur de la nature... mais elle était femme avant tout. Enfin, plutôt fille. Jamais elle n'était devenue réellement femme, avec l'abstinence qu'elle s'était imposée, à cause de ce pacte qui l'avait scellé à Zeus...

D'ailleurs, ou se trouvait-il, celui-là ? Elle ne l'avait plus vu depuis des décennies... Hestia était persuadée de le croiser, en venant à l'Olympe... mais elle n'en avait vu la moindre trace... elle se promit de garder la question au chaud, Aphrodite devait être plus au courant.

Hestia soupira, en voyant Aphrodite s'approcher, et lui caresser sa joue, son épiderme parfait et frais comme la rosée. Elle était encore rouge, à cause du choc émotionnel, et plus elle y pensait, plus sa nature de vierge reprenait le dessus. Du coup, son manteau finit par glisser de ses épaules, ne l'engageant à rien, sinon à dévoiler son corsage attrayant, rouge comme le sang, et la naissance de ses seins auparavant cachée par la fourrure.

Hestia n'avait pas honte de se montrer... elle avait seulement honte que Aphrodite lui impose la vision de son corps nue. Comme ça, sans avertissement. En sachant très bien qu'elle n'était habituée à voir ni un corps de mâle, ni un corps de femelle. La vie n'était pas facile, quand on était abstinente et bien décidé à le rester. On ne découvrait que des choses auxquelles on s'attendait, et certaines restaient cachés pour toute l'éternité... et l'Éternité, c'était très long.


« Voilà. Satisfaite ? »

Hestia s'était un peu dégagé, détournant encore son regard, pour se calmer. Les ardeurs d'une adolescente innocente, les picotements de la curiosité, atteignaient le corps d'une Divinité. C'était peu banal. Et assez gênant pour la concernée.

Hestia changea le sujet en posant la question qui lui brûlait les lèvres depuis assez longtemps, maintenant...


« Avez-vous une idée de l'endroit ou pourrait être Zeus ? J'aimerais le visiter, en partant. »

Elle ajouta, en plaçant une mèche de cheveux derrière son oreille :

« Je n'ai pas l'intention de rester dans l'Olympe... je n'y suis venue que parce que vous m'avez appelé. Il y a trop d'humains qui jouent avec le feu, au risque de se brûler. Inconscients... »

La Divine des Flammes jeta un regard sur le feu, et les murs qui s'illuminaient avec la chaleur. Elle osa poser les yeux sur Aphrodite, toujours nue, toujours offerte. C'était d'une vulgarité presque dégradante, du moins, pour Hestia. Aphrodite ne l'entendait sûrement pas de cette oreille... c'était assez énervant, dans un sens...

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Le coin du chalant / Re : Prêtresse pour les Flammes...
« le: dimanche 23 août 2009, 04:14:13 »
Tu es une sirène ? C'est marrant, je l'aurais jamais cru, en voyant ton avatar... XD

Mais pourquoi pas, tu as raison, l'esprit contradictoire fait la force d'une relation comme celle-là :D Ca serait amusant qu'Hestia fasse de toi sa prêtresse.

Je vais y réflechir, mais je pense que tu es engagé  ;)

13
Le coin du chalant / Prêtresse pour les Flammes...
« le: dimanche 23 août 2009, 03:58:46 »
En plus, c'est à la mode en ce moment.  ::)

Donc, je pensais juste faire une demande de RP pour me trouver une ou deux sympatiques petites prêtresses~ comme les copains. XD

L'avantage ? Hestia étant quand même Ze Déesse of Fire, elle béneficie d'un pouvoir assez... destructeur, je dirais le mot, mais aussi, et surtout, assez puissant. C'est quand même un des quatres élements v_v Donc...

Je recherche une femme (pas envie d'un homme, sur le coup), qui serait assez digne de confiance pour que Hestia lui accorde ses dons.
Comme c'est surtout en raison de l'envie maternelle qui a pris Madame tout Feu tout Flamme, la prêtresse sera choyée et gâtée, considerée comme une véritable fille par sa Déesse. Si c'est pas beau, ça. ♥

Pour le RP, on s'arrangera comme on peut :) L'important c'est que je trouve quelqu'un. XD

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Les contrées du Chaos / Re : Un chaton perdu sur une berge. (PV Hestia)
« le: samedi 22 août 2009, 05:07:13 »
[Gomen Gomen pour le retard, j'avais oublié ce compte, à vrai dire V.V Faut me relancer quand c'est comme ça ^^']

Il arrivait qu'un Dieu ou une Déesse fasse office de ses pouvoirs pour satisfaire un humain. Dans les cas les plus fréquents, il s'agissait de signes, que certains pouvaient capter, et d'autres... non. Pour annoncer un déluge, par exemple, Poséidon, le très cher frère de la douce Hestia, se donnait parfois la peine de poser ses mains sur un nuage, pour le laisser ensuite faire le travail. Il arrivait à Aphrodite de laisser penser aux innocentes pour mieux les entraîner dans l'effroyable spirale de l'Amour... on appelait cela les "coups de foudre". Une innocente façon de débaucher la plus sage des demoiselles.

Hestia, elle, dispersait autant de signe que possible. Sa bonté légendaire lui interdisait de ne pas avertir un humain qu'une flamme allait dévorer sa maison. La fumée avait été crée dans cette optique. Il n'y a pas de fumée sans feu, comme dit le proverbe... mais ça ne suffisait pas. Il y avait toujours des morts, des humains trop faibles pour survivre aux flammes qui les avalaient comme des misérables...

Parfois, la déesse du Feu se demandait vraiment pourquoi elle, la plus bonne des Divinités, avait hérité de l'élement le plus destructeur. Elle pouvait à peine toucher un humain, sans que celui-ci sente sa chair brûler à vif.
Heureusement, elle pouvait contrôler sa température, sinon, à chacun de ses passages sur terre, son aura divine aurait provoqué l'effet d'une bombe nucléaire continentale...
Mais là n'était pas le problème, aujourd'hui. Les Dieux ont tendance à s'ennuyer, du haut de l'Olympe.
Et lorsqu'un Dieu s'ennuie, il en résulte une réflection. Réflection divine, donc de la plus haute importance.

C'est avec une de ces fameuses réflexions que Hestia se décida à adopter la seconde façon d'aider un humain.

Elle l'avait reperé depuis que le soleil avait commencé à inonder la Terre. Cette silhouette recroquevillée, dans un fond d'eau bénite par Poséidon, qui en avait d'ailleurs parlé à Hestia. Sa nouvelle prêtresse... Hestia devrait d'ailleurs s'en trouver une, bientôt. Ce serait un moyen de consolider son pouvoir, mais aussi d'avoir ce qu'elle désirait depuis un certain temps, en quelque sorte : une fille, un enfant.

Toujours est-il que Diane l'intéressa. Elle ne le confia pas à Poséidon, mais cette jeune femme, qui venait de passer du statut d'humaine, à celui de Terranide, race infèrieure dans le monde dont elle devrait s'acclimater bientôt, lui paraissait faible. Elle-même n'avait pas une force de caractère à faire bouger les montagnes de l'Olympe... mais Diane était une prêtresse : elle possédait un rang élevé, à présent, et une prêtresse de Poséidon, qui plus est, le cher frère de Hestia. Elle ne pouvait pas permettre que cette nouvelle prêtresse ne soit pas à la hauteur, qu'elle fasse honte à son frère Divin, qu'elle salisse son profil.

Ce fut toutes ces raisons, aussi bonnes soient-elles, qui l'avaient poussé à ses retrouver ici, sur l'herbe. Assise en tailleur, sur de l'herbe un peu séchée à cause de la chaleur de la Déesse, Hestia regardait Diane, en position féline. C'était mignon, mais aussi... empreint d'une faiblesse. Ca commençait bien... Hestia fronça les sourcils, avant de décider d'apparaître à Diane. Celle-ci eut donc droit à un léger feufollet, avant de voir une floppée de flammes qui l'effrayèrent un peu, mais pas pour longtemps.

Elle eut en effet devant ses yeux, juste après, une femme d'une beauté inimaginable. De longs cheveux d'ébène, une peau pâle comme la neige, une tenue typiquement princière... Hestia n'avait pas besoin, comme cette chère Aphrodite, de modérer le degré de sa beauté, pour éviter que Diane lui saute dessus. Elle modérait déjà la chaleur de son corps, et c'était suffisemment pénible comme cela.

Diane pouvait être intimidé par cette soudaine apparation d'une rare beauté, mais aussi d'un rare danger, vu sa manière de penser. Mais Hestia se contenta de lui sourire chaleureusement. Elle avait la faculté de rassurer n'importe qui grâce à la chaleur de son regard, et Diane cessa de trembler sous l'influence de la Déesse du Feu.


« Diane, Première Prêtresse du Dieu des Océans, Poséidon. »

Sa voix était chaude, douce, sensuelle. Elle avait la chaleur de celle d'une mère qui parlait à sa fille.

« Je te demande de te lever. Nous avons à parler. »

Si jamais Diane ne voulait pas se lever, cela voudrait dire qu'elle n'avait absolument pas le tempérament d'une vraie prêtresse... car chaque prêtresse s'agenouillait devant le Dieu qu'elle priait, et saluait humblement un autre Dieu, selon le contact direct ou indirect que celui-ci avait avec son Dieu. Les prêtresses de Arès, par exemple, se prosternaient devant Aphrodite, si elles avaient l'occasion de la voir.

Hestia voulait juste tester Diane, et voir si son frère avait bien choisi sa toute première Prêtresse. La Divine redressa son manteau sur ses épaules, et attendit.

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Olympe / Re : La Braise... contre la Flamme. [PV]
« le: lundi 10 août 2009, 03:04:13 »
Certes, Hestia avait une attitude totalement déplacée et hors de son propre caractère... mais c'était volontaire. Elle voulait faire comprendre, avec cette soudaine dureté qui ne lui allait pas, qu'elle avait changée et faire entendre à Aphrodite qu'elle ne parlait plus à la même Hestia, dorénavant. Enfin... le mot juste aurait putôt été "faire croire". La déesse des flammes n'avait presque pas changée. Elle était toujours à chercher une solution à un problème, aussi minime soit-il, et toujours à poser sa main sur la tête de la plus malheureuse des créatures, pour transmettre un peu de son amour. Amour maternel... elle aurait été apte à faire une excellente mère : c'est ce qui se serait passé si elle avait accepté la demande en mariage de Poséidon, ou celle d'Apollon. Ou même les avances d'Aphrodite, qui sait ce que celle-ci pouvait faire, après tout ?

Hestia avait d'ailleurs souvent voulu avoir une fille... sans jamais accéder à ce désir, qui lui paraissait fou, dangereux. Elle ne comptait pas se brûler les doigts, ni avant, ni aujourd'hui, et Aphrodite l'avait sûrement fait venir ici pour la faire changer d'avis... subtilement. Hestia s'était décidé à être tout aussi subtile dans son refus, et surtout, extrêmement méfiante : la blonde Divine était si imprévisible...

La tension se relâcha quand Aphrodite se prit soudain au goût de l'appeler par un surnom. Hestia ne put s'empêcher de rire, alors qu'en réflechissant bien, elle aurait dû paraître encore plus perplexe. Mais ça avait été plus fort qu'elle. Son visage s'était illuminé l'espace de l'éclat de rire, lui donnant un air beaucoup plus détendu. Elle finit par se calmer avec dignité, et parut alors surprise de la requête de son interlocutrice.


« Vous voulez un feu ? De mes mains ? »

Non pas qu'elle en soit incapable, bien sûr, puisque le feu était son élement maître, et qu'en faire ce qu'elle voulait, et même plus, était parfaitement dans ses cordes. Elle n'était pas non plus dérangée par une demande de ce genre... ça lui faisait même plaisir, vraiment plaisir. L'idée qu'Aphrodite l'ait appelé uniquement pour ça était toujours aussi risible dans son esprit, elle n'était tout de même pas si bête. Mais allumer un feu, divin qui plus est, n'inciterait à rien, à part en regarder la beauté...

Hestia était enthousiaste, elle en ignora même le gros sous-entendu très subtil que lança Aphrodite après coup. Il y eut un sourire éclatant sur son visage, tandis que la joie d'allumer un feu la prenait... ce n'était pas qu'avec Aphrodite : c'était tout le temps ainsi. La perspective de voir danser les flammes lui apportait un bonheur inégalable.

La Divine s'approcha d'une cheminée déjà reperée il y a quelques minutes. Une cheminée immense, destiné à faire rôtir les corps pour les sacrifices, tout comme à se réchauffer un peu. Hestia leva sa main droite avec grâce, le reste de son corps restant mobile. En peu de temps, une flamme jaillit, d'abord minuscule, de la taille de celle d'une allumette craquée. Puis, elle avala l'oxygène, l'air ambiant, sécha l'atmosphère, et monta en crescendo, pour devenir très conséquente et aller s'échouer dans le tas de bois humide qui remplissait l'immense cheminée.

Le feu à présent allumé, il était véritablement gigantesque, d'une beauté à couper le souffle. L'intonation de la flamme craquait d'un bout à l'autre du temple, et Hestia regarda ce spectacle avec des yeux émus, comme toujours. Après quoi, elle se retourna, de meilleure humeur, et regarda enfin Aphrodite.


« Je n'échangerais ce spectacle pour rien au monde. Pas même la plus belle nuit de débauche... »

Une petite pique lancé à la déesse de l'Amour. Quand elle était de bonne humeur, Hestia savait aussi se montrer taquine... gentiment.

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