Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Bee-chan

Pages: [1] 2
1
Prélude / Re : Esprit et Corps ne font qu'un - Anoba Long'Shue [Meowlidé]
« le: vendredi 15 septembre 2023, 22:12:30 »
Oh .... un dragon :)
C'est un peu comme une abeille un dragon, ça butine bien du pollen aussi non?  ;D

Bienvenue ! :)

2
Prélude / Re : Let's make them notice. [Meowlidé]
« le: mercredi 12 juillet 2023, 10:50:33 »
Mais ... On est pas toutes si horribles à Tekhos !!, même si quand on voit un si beau jeune homme, on a envie de lui faire des trucs hein...et les nanomachines, c'est ce qu'on a de mieux alors faut pas être rancunier (après qu'il soit d'accord ou pas, c'est un autre débat).

Et ... en quantités produites ... Ça donne quoi exactement cette quantité de sperme accrue ?  :-*

Bienvenue à toi ^^


3
Prélude / Re : Juste un autre humain sur youtube, ou presque...[Meowlidé]
« le: samedi 08 juillet 2023, 09:51:31 »
Bienvenue :)
J'entrevoie un avenir plein de succès pour Minato ^^

4
Prélude / Re : Passera, passera pas ? [Meowlidé]
« le: mardi 02 mai 2023, 12:00:33 »
Bienvenue !
Mais ... c'est bien aussi de laisser faire le démon de la paresse  :P

5
Prélude / Re : Shiro, Démon du Jeu [Vanéalidé !]
« le: mardi 14 mars 2023, 12:29:26 »
Jouer? Quelqu'un a dit jouer? Moi Moi Moi !!!!

Bienvenue :)

6
Le métro et la gare / Re : Le fantasme du métro [Pv.]
« le: jeudi 26 janvier 2023, 19:48:03 »
"Gnnnnnn !!!!"

La tension atteignit son paroxysme quand Ethan jouit en elle. Bee sentit chaque jet, chaque goutte chaude remplir son ventre et elle eut un deuxième orgasme qui la terrassa en une seconde. Elle trembla comme une feuille et accrocha par réflexe la manche d’un homme à ses côtés. L’individu se tourna vers elle et ouvrit de grands yeux étonnés devant le spectacle qui s’offrait à lui. Bee lui saisit encore la manche pour garder son équilibre et s’extirpa de la queue d’Ethan avec un suintement visqueux quand les lèvres de sa vulve se refermèrent, emprisonnant en elle le précieux nectar masculin. Elle posa ensuite son index devant sa jolie bouche et lu intima un « chuuuut » adorable. L’homme était rouge comme une pivoine mais ne pipa mot.
L’ingénue s’arrangea tant bien que mal, remontant sa culotte et descendant sa jupe sur ses fesses, réajustant son bonnet et son pull. Elle leva ensuite les yeux sur Ethan et lui adressa son plus joli sourire innocent. Toute contente, elle lui attrapa le sexe et le mastruba un peu, imprégnant ses doigts et ses paumes de substances collantes. Elle pressa sur le gland pour en extraire les dernières gouttes et se lécha ensuite les mains comme un chat faisant sa toilette pour bien tout nettoyer.

"C’était très bon … merci !"

Sa voix chantante avait repris son timbre normal. Elle était satisfaite.

"Un hôtel ? Là ? Non non …"

Coquine, elle s’adressa à son voisin japonais et lui demanda s’il avait un stylo, qu’il s’empressa de lui donner, espérant peut-être s’attirer les faveurs de cette garce. Mais non, Bee avait eu ce qu’elle voulait. Elle prit la main d’Ethan et griffonna son numéro de téléphone à même la peau avant de rendre le stylo à son propriétaire tout ému.

Et puis le métro s’arrêta à un nouvel arrêt et Bee se faufila vers les portes ouvertes ouvertes de la rame qu’elle franchit avant de se retourner. Elle vit un signe de la main à Ethan, lui lança un bisou, lui fit un clin d’œil, mima une fellation en poussant sa langue dans le creux de sa joue aux yeux et vues de tous les passagers. Et puis alors que les portes se refermaient, elle tendit le pouce et l’auriculaire d’une main et les porta à son oreille et à sa bouche en criant.

"Appelle-moi !"

Et puis le métro redémarra, laissant Bee sur le quai, avec un fluide tiède coulant à l’intérieur de ses cuisses. Magnifique journée !!

7
Le métro et la gare / Re : Le fantasme du métro [Pv.]
« le: mardi 24 janvier 2023, 18:05:51 »
Ah ! Ça y est ! On y arrivait. Les mains exploratrices d’Ethan accentuaient leur pression et la palpait plus abruptement. Il ne fallut pas longtemps pour que Bee sente un plot chaud presser entre ses cuisses. Le choix de l’homme était fait et il allait passer par la porte principale.

Dans le wagon, la tension s’accentuait. A chaque arrêt, plus de personnes montaient qu’il n’en descendait. L’air était lourd et humide malgré la ventilation et certains montrèrent même des signes d’énervement. Dans le dos d’Ethan, la pression était forte et l’accès au vagin de Bee se fit de force. La blondinette frémit sous l’intrusion. Le long membre dilata le passage et tapa dur contre le col de l’utérus où il s’ancra en profondeur. Dans son ventre, l’épais mandrin occupait toute la place et fouraillait fermement. Sa taille ne l’avantageant pas, Bee tentait de garder l’équilibre sur la pointe des pieds. Cambrée, elle s’agrippait aux poignets d’Ethan, la tête rejetée contre le torse puissant. Elle était arrivée là où elle voulait ! Ce qu’ils faisaient était hautement représentatif de l’état d’esprit de la jeune femme et elle vivait un grand moment de bonheur. Quand une secousse les fit tous bouger, Bee ne toucha même plus le sol, emmanchée sur la grosse queue qui la perçait. Elle poussa un cri de plaisir qui fit sursauter une femme à côté d’eux.

"Plus fort !"

Sa voix couvrit un instant le bruit ambiant provoquant des interrogations mais personne ne sut vraiment d’où cela venait. Bee prit appui des deux pieds sur un strapontin et donna le signal de la chevauchée. Elle imposa un rythme dur, son visage reflétant dans une vitre un air désormais très sérieux. Elle se concentrait sur son plaisir et comprimait sa vulve autour du sexe de l’homme pour le forcer à y aller franchement. Oh elle comprenait qu’il était limité dans ses mouvements et qu’il voulait éviter de créer un scandale mais bon, peut être qu’une impulsion plus franche…

Bee commençait à avoir chaud, signe annonciateur d’un possible orgasme qui pourrait s’annoncer volcanique. Par l’intermédiaire de la vitre, elle fixait Ethan droit dans les yeux et simulait de ses lèvres des propos un peu outranciers, miroirs de ses fantaisies. Et puis dans une virevolte acrobatique où elle se cogna la tête contre une barre métallique, elle fit face à Ethan et scella ses jambes contre les hanches de l’homme. La sensation de pénétration était incroyable et elle lui attrapa la nuque pour le forcer à l’embrasser. Leurs langues se lièrent et elle suça celle d’Ethan comme elle le ferait d’une glace sucrée.
Et puis elle reprit sa chevauchée et sentit rapidement que le frottement du sexe en elle l’emmenait vers quelque chose de très fort. Pour ne pas crier, elle mordit la veste d’Ethan à pleine dent et se crispa sur lui comme si elle voulait le briser. Aucune chance de ce côté-là … Son orgasme la dévasta et elle trembla comme une folle. Ses cuisses se couvrirent de ses plaisirs qui tâchèrent le pantalon de son amant. Ce fut brutal et incisif, très humide aussi. Il ne restait plus à son partenaire qu’à la remplir et elle serait comblée (dans les deux sens du terme).

8
One Shot / Re : Soirée privée au chat noir. [Bzz bzz and Leona]
« le: lundi 23 janvier 2023, 21:34:58 »
« CLAP »

La gifle arrache presque un sourire à Bee dont la tête suit la direction du geste de Leona dans une envolée de mèches dorées. Sa joue chauffe immédiatement et la petite chose se mord les lèvres pour ne pas sortir une connerie qui serait peut-être mal perçue. Et puis c’est le miel après le piment, les lèvres de Leona viennent aussitôt après se souder aux siennes et la carnassière prend possession de son territoire. La maitresse est rude et presque impatiente.

« CLAP »

Une deuxième gifle vient équilibrer la première et le minois de Bee fait un 180 de l’autre côté. Si elle en prend une troisième, elle risque de tomber amoureuse … OOooohh … Si tutoyer Leona promet de tels agissements, alors Bee va être très désobéissante. A présent allongée sur le lit avec sa panthère u dessus d’elle, la blondinette se laisse faire. Son tour viendra bien assez vite et la bouche pulpeuse refermée sur ses doigts l’hypnose complètement. Mais ce spectacle est de trop courte durée puisque Leona a de la suite dans les idées. La contrainte suivante est aussi appréciable que la première fois dans la salle du bas. Leona l’immobilise comme une sangsue se collant à sa proie, lui parlant avec le ton de celle qui sait ce qu’elle veut, et comment elle va y arriver.

"MMMMFFFFF !!"

Respirer à travers du latex ---> impossible ! Très vite, Bee se tend et cherche naturellement à s’extirper de cette toile dangereusement délicieuse. Le besoin d’air est vital et la sensation d’en manquer lui trempe les cuisses abondamment. Les jeux interdits, les trucs pas conventionnels, c’est ce qu’elle recherche.

"MMmmbbbllll"

Cela pourrait être une protestation, un encouragement ou encore une forme de prière mais non, c’est tout simplement Bee qui cherche à aspirer vainement cet air si précieux … quand on en manque. Elle a chaud, tremble, une fine pellicule de sueur vient couvrir son front. Et puis, elle ne peut pas bouger, juste subir. Son corps se cambre désespérément et elle déglutit bruyamment dans le vide. Rien d’autre ne compte que cette nécessité d’ouvrir la bouche et de se rassasier d’une goulée salvatrice. Mais rien ne vient et la tête lui tourne. Un spasme brutal l’arrache presque à l’étreinte d’acier de Leona qui se resserre encore plus autour d’elle. Les petites mains de Bee viennent saisir les poignets de Miss Spider mais elle est trop faible à présent. Son corps cesse de gigoter et elle atteint un nirvana de plénitude. Alors qu’elle s’attendait à un orgasme violent, c’est une longue coulée de lave bouillante qui vient inonder son entrecuisse. Bee a l’impression de s’enfoncer dans un labyrinthe tortueux de sensations primaires dont son plaisir est l’unique issue. Elle jouit… oh oui elle jouit et pas qu’un peu. Les draps s’imbibent et ses yeux vitreux se perdent dans la contemplation du mur d’en face. Et pas même les doigts de Leona s’activant en elle ne parviennent à la séparer de cet état de stase pervers. Accéder à la jouissance par la privation, lovely !

Mais tout à une fin et Bee est toujours bien vivante. La pression sur son corps diminue et elle arrive à aspirer un filet d’air qui ravive le sang irriguant son cerveau. Elle papillonne des yeux, la chambre est toujours bien là, et elle souffle du nez qui a subi cet outrage majeur. Elle a l’impression d’avoir le corps en coton et se redresse sur un coude pour se tourner vers sa chérie à laquelle elle adresse un sourire ravi.

Et puis elle se jette sur elle pour la dominer tandis que Leona bascule à son tour sur le dos. Les rôles s’inversent ? La gifle fuse et claque, marquant la joue pâle de la belle gothique. C’est instinctif comme geste et comme sa maitresse précédemment, un long baiser baveux vient adoucir la dureté de la claque.

Bee n’est pas une araignée mais en revanche elle sait où butiner. Elle glisse le long du corps de Leona, s’installe entre ses jambes et relève haut la jupe de latex pour accéder au Saint Graal. Bee est vive et c’est ses doigts qu’elle utilise là où sa langue aurait pu être attendue. Un, puis deux, puis trois, très vite, absorbés par l’intimité brulante de Leona. Le quatrième demande un peu plus de finesse mais rejoint quand même les autres. De son autre main, Bee s’aventure vers un accès plus restrictif qu’elle lubrifie de la pulpe de l’index avant d’y enfoncer une phalange. AH ! Tu résistes ? Deux rotations plus tard, son doigt vent se ficher en butée, investissant ce rectum serré et le dilatant avec souplesse. Bee s’arrange à genoux entre les cuisses écartées de celle qui s’est plu à l’étouffer.

"On va y aller hard, hein maitresse ?"


9
Le métro et la gare / Re : Le fantasme du métro [Pv.]
« le: jeudi 19 janvier 2023, 21:30:39 »
Le torrent de sperme qui dévale dans la gorge de Bee aurait noyé n’importe quelle autre femme. Mais elle, c’est ce qu’elle recherche, les pratiques extrêmes, pas forcément très propres. Le fluide tiède glisse dans son œsophage pour terminer directement dans son estomac. La blondinette s’accroche aux cuisses de son amant d’une heure pour profiter au maximum de cette euphorie sexuelle. Elle le sent palpiter en elle et elle lève les yeux vers lui. Elle aimerait qu’il la regarde mais il est trop occupé à se maitriser et à tenter de dissimuler leur petit jeu. Il aurait vu un petit visage adorable et une jolie bouche bien fermée autour de son gros sexe.

Et puis, il l’aide à la relever. Elle sourit en s’essuyant les lèvres du dos de la main et y passe sa petite langue pour être sûre de n’avoir rien oublié. A présent, son haleine à l’odeur du jus de l’homme. Elle le regarde effrontément et réajuste son bonnet qui est descendu sur son front. Il la pelote, ce qui augure une suite plaisante.

"Mon prénom ?"

Depuis qu’elle est arrivée dans ce monde, elle s’est toujours demandé pourquoi elle s’appelait Bee, ni pourquoi elle aimait tant le jaune et le noir. Elle ne se souvenait de rien de sa vie d’avant et quand elle y réfléchissait trop, une douce voix emplissait son esprit et lui intimait de profiter de la vie, ce qu’elle faisait alors fort bien.

"Je m’appelle Bee. C’est vrai, c’est pas une blague ! Et toi ?"

La queue dure dressée contre elle la ramena à son envie première. Elle se tortilla en se retournant et parvint à remonter sa jupe sur ses hanches et baisser sa culotte.

"Par où tu veux passer ? Là où ça entre tout seul ou là où c’est serré ?"

Une actrice porno n’aurait pas mieux posé la question…

Bee saisit la queue et encore une fois, se hissa sur la pointe des pieds. Elle frotta le membre contre ses fesses, s’amusa à glisser le gland collant dans sa raie pour venir titiller sa rondelle rose puis l’inséra entre ses cuisses où elle le branla souplement. Ses doigts palpaient cette queue, la guidait, la cajolait tendrement en attendant qu’il fasse son choix.

Malgré ses airs puérils, Bee avait déjà eu un nombre presque incalculable d’amants. Si beaucoup étaient « normaux », certains avaient démontré un intérêt tout particulier pour la sodomie. C’était cool ! Bee aimait bien ce passage-là, autant que l’autre. Les orgasmes des hommes étaient plus intenses quand ils se vidaient dans ses fesses … surement une histoire de pression … Mais la porte principale lui convenait aussi. L’essentiel, c’était qu’elle prenne son pied et arrive à extirper jusqu’à la dernière goutte de nectar de ses partenaires.

"Alors ? Tu préfères quoi ?"

10
One Shot / Re : Soirée privée au chat noir. [Bzz bzz and Leona]
« le: dimanche 15 janvier 2023, 21:39:00 »
Leona a faim. Derrière ses airs dominateurs luit un appétit féroce qui se dévoile assez sèchement. Ses gestes sont vifs et précis, inquisiteurs, et sa poigne, forte. Elle pelote Bee qui ne peut qu'approuver ce traitement. Malgré son physique svelte, la jeune femme aime le contact et se faire un peu, voire beaucoup, malmener. Les papouilles et les trucs mignons, c'est bien les premières secondes. Après, il faut que son corps soit rapidement solliciter pour des pratiques plus hard. Et justement, les dents de Leona qui marquent la peau de son cou lui arrachent un sourire qui frise la perversion. Le doré de ses pupilles se teinte de stries noires et elle en profite pour pincer un lobe d'oreille de la domina entre ses dents. Elle aussi y laisse une marque pour signifier qu'elle veut quelque chose de plus ... violent?

Mais elle écoute quand même sa nouvelle partenaire, attentivement. Le programme promet d'être à la hauteur de ses attentes. Elle hoche la tête, approuve, et anticipe le mouvement suivant en glissant une main entre elles. Leona l'a plaquée au mur, la soumet à une exploration en règle et la blondinette lâche un premier gémissement ténu quand sa petite fleur est assaillie. Gentille petite abeille mais pas sans défense non plus ... Elle arrive à pincer un téton, exigeant par là une sanction immédiate ... qui ne se fait pas attendre.

Une tentative d'asphyxie? Bee lâche un "gasp" étouffé tandis que les doigts d'acier de sa maitresse se referment sur sa gorge. OOOOOHHH! Ça, ça va lui plaire! Elle déglutit difficilement, en extension sur la pointe de ses pieds. Trop court! Elle ne veut pas être préserver et grogne sa frustration en attrapant la clé désignée. Et Leona recommence. Bee la fixe bien droit dans les yeux, un rien provocante. Ça pourrait se traduire par un Vas-y plus fort! et c'est bien ce qu'elle recherche. Autour d'elles, le monde s'est arrêté de tourner. Qu'importe ce qui se dit ou ce qui se passe, plus rien d'autre que leur fusion ne compte. C'est un peu plus long mais c'est enfin au troisième essai où en plus de la strangulation, leurs lèvres se lient, que Bee ressent un frisson foudroyant. Ses cuisses tremblent, son intimité se trempe, ses yeux se révulsent de plaisirs et finalement, elle se cambre, prête à jouir.

Mais c'est à cet instant qu'elles sont bousculées par un groupe de fêtards qui prend juste le temps de lancer une excuse vaseuse en s'éloignant. Bee leur balance un "Fuck you!" énervé et s'arrache au mur pour tirer sa Domina derrière elle. Plutôt insolite comme situation mais on arrache pas une abeille à son occupation sans l'agacer. La petite chose jaune et noire fend la foule en direction de l'escalier. Elle est forte Bee quand elle le décide, et têtue quand elle a une idée en tête. La chambre est trop loin pour qu'elle puisse attendre plus et l'escalier la voit coller un patin bien baveux à Leona qui suit, deux marches plus bas.

"Tu vas me baiser bien fort Maitresse,et moi, je vais te faire grimper au mur!"

Là encore, une sub aurait été mortifiée de cette effronterie mais Bee était un peu tout en même temps. Elle aussi cherche à s'assurer de la moiteur de Leona en glissant une main entre ses cuisses et s'y acharne frénétiquement. Si Leona accepte aussi les trucs extrêmes, alors Bee sait déjà ce qu'elle va faire de sa main ... ou de ses mains ...

"Elles sont où ces chambres !!"

S'arrachant à cette étreinte, elle repart presque en courant, et, s'assurant de ne surtout pas lâcher la main de Leona, elle trouve enfin son paradis. La porte s'ouvre sur un espace prometteur où certains objets annoncent déjà la couleur.

11
Le métro et la gare / Re : Le fantasme du métro [Pv.]
« le: samedi 14 janvier 2023, 09:36:13 »
Ah! La situation prenait la tournure que Bee  attendait. C'est à dire l'approbation de l'homme justifiée par son sexe en pleine érection (impressionnante) et par sa grosse main empoignant une fesse de sa tourmenteuse.

Bee se trémousse contre lui. Elle a en tête tout un tas de trucs qui pourraient être sympas à essayer mais certains nécessiteraient un peu plus d'espace, chose qui leur est interdite en cet instant où les voyageurs ont à peine la possibilité de regarder à droite à gauche.

"Alors, c'est très très bien!" répond-elle à l'homme dont elle apprécie la voix qui va de paire avec le physique.

Elle vient l'enlacer de ses bras, et le branle contre sa peau en se hissant de haut en bas, toujours sur la pointe des pieds. Il pourrait gicler là qu'elle lui dirait merci. Elle glisse ses mains sous la chemise masculine pour suivre la courbe des muscles saillants. L'homme est fort, ce qui pourrait promettre une joyeuse sauterie.

"Tu vas me baiser bien fort hein?"

Ils n'ont nullement besoin de faire dans la poésie. Il est peu probable qu'ils se recroisent un jour après ça aussi autant aller directement à l'essentiel... Le japonais qui pouvait les surprendre a miraculeusement réussi à se tourner aussi le champ est libre pour une tentative plus osée. En une seconde, Bee tombe sur ses talons et vient coller un gros bisou sur le gland odorant de l'italien. Elle louche, son champ de vision occupé par cet énorme sexe. Elle va devoir avaler ce truc, cela ne l'effraie pas mais dans ces conditions, il est vrai que c'est assez peu usuel. La première bouchée lui fait déguster un bon tiers du machin qui vient buter dans le creux de ses joues. Elle l'humidifie de la langue, bien plus qu'il ne l'est déjà et le suçote pour en appréhender la texture. Un point de plus pour lui, il est bon à consommer!

Et puis c'est parti, la fellation, Bee elle sait faire. Ses lèvres, sa langue, son palais, sa bouche moite sont de véritables outils d'aspiration et d'humidification étanches rendant impossible tout échappatoire. Elle le tient bien en bouche et ne risque pas de le lâcher. Elle donne de la tête, gagnant à chaque retour quelques millimètres de plus. Le sexe est gros et épais aussi elle ouvre graaaannnnnnd la bouche pour l'y accueillir. L'obstacle de la luette, au fond, n'est qu'un détail mais elle est surprise quand par mégarde, une secousse du wagon déséquilibre le voyageur qui est derrière elle. Il appuie de tout son poids sur elle et la pousse vers l'avant, tête la première. Le long sexe glisse dans son œsophage même si elle se retient des deux mains sur les cuisses musclées de l'italien. Les yeux de Bee tournent, se révulsent, son cou enfle sous l'intrusion profonde et ses lèvres viennent se verrouiller à la base de la queue de l'homme alors qu'elle ne peut pas faire plus. Loin dans sa gorge, l'épais membre pulse et elle frémit de bonheur.

12
One Shot / Re : Soirée privée au chat noir. [Bzz bzz and Leona]
« le: dimanche 08 janvier 2023, 11:54:26 »
C'est bien quand les choses vont ainsi, qu'elles ne tournent pas autour du pot (de miel). Le monde devrait agir ainsi, à suivre les préceptes de la simplicité et de l'honnêteté. Tout irait pour le mieux mais apparemment, les humains aiment compliquer les choses et instaurer un vice malsain dans leurs relations. Bee en a déjà fait les frais mais comme elle n'aime pas se prendre la tête, elle a rapidement mis un terme à ces problèmes-là. Maintenant, s'amuser nécessite une certaine sociabilité et pour ce soir, elle a trouvé, et une relation sociale digne de ce nom, et de quoi animer sa soirée. Parfait!

Son humeur ce soir est ... à l'acceptation. Oh bien sûr, elle peut jouer la guêpe ou même le frelon mais là, c'est d'écarter les cuisses ... oups pardon ... c'est d'être humeur à s'adapter aux envies de sa partenaire. Et celle-ci présente tous les signes de celle qui a des idées bien arrêtées sur la conception de la baise.

Leur contact est bouillant. il ne faut qu'un instant pour comprendre que les deux se complètent parfaitement et qu'elles trouveront l'une dans l'autre l'exact effet recherché. Détonant sur cette scène où les fêtards se déchainent au son d'une musique brutale, elles incarnent l'immobilisme des courts instants précédant une éruption monumentale. Comme des pôles opposés, elles rejettent, écartent les danseurs trop proches d'elles. On les évite, soucieux de ne pas briser leur lien naissant. on les envie aussi car pressées l'une contre l'autre, un forme un couple superbe à regarder. L'une est sombre comme la nuit, l'autre, brillante comme une lune cuivrée.

Le latex est une matière merveilleuse, une deuxième peau instillant et décuplant les sensations de contact. La brune sait s'en servir à merveille et tout son corps semble aspirer celui, plus fin, de Bee. L'abeille se sent envelopper d'une chaleur incandescente qui boue entre ses cuisses comme le feu d'un volcan. Elle frémit, frétille tandis que leurs doigts s'entremêlent et quand l'inconnue lui caresse le visage, celui-ci s'illumine d'une réelle lumière inspirant ... tout ce qu'on peut imaginer de sexuel. Bee est adorable, mignonne, charmante, lovely ... mais elle est aussi un peu beaucoup perverse, accroc au sexe, dépendante d'une irrépressible envie de s'adonner à des jeux pas vraiment corrects. Tout cela transparait dans son expression et si la brune l'a bien compris, elle a tout gagné.

"Non ... je n'ai peur de rien ... En vérité ... j'aimerais bien mais je n'y arrive pas."

La porte est donc ouverte à toutes les pratiques possibles et imaginables. L'expérience de Bee est conséquente. Elle s'est essayée a presque tout, du mignon au plus sale, du vanilla exagéré aux pratiques les plus perverses pouvant sortir d'un cerveau humain. On l'a cajolée tout comme on lui a fait mal, et à chaque fois elle a pris son pied. Gothique ne signifie absolument pas BDSM mais quand les deux se retrouvent ... mmmmmmhhhh!

Elles s'embrassent enfin, les lèvres se collant pour un baiser furieusement érotique. Bee se hisse sur la pointe de ses pieds pour se mettre à niveau. Elle ose s'accrocher au corset de sa partenaire, manquant dévoiler accidentellement la poitrine qui s'y cache. Elle glousse, plonge sa langue dans la bouche cernée de lèvres rouges, suce ce qu'elle y trouve, bave un peu, son regard toujours locké dans les pupilles polaires de celle qui lui plait.

Appuyée contre le mur, Bee relève une jambes pour la remonter jusqu'aux hanches de la domina. Maintenant, Bee halète, elle a envie d'être prise sans attendre. Ici même, cela ne la choquerait pas. Elle s'échappe du baiser pour regarder à gauche, à droite. Vite! Quelque part où aller! Elle n'est pas soumise, ce n'est pas son caractère naturel. Il y aurait déjà des manquements à punir sinon... Mais elle tente de se maitriser pour suivre la direction prise par la belle brune. Le premier loupé claque.

"C'est quoi ton prénom?" Avant qu'elle se reprenne ...
"Comment je dois vous appeler?"

Elle commence à fondre sous la contrainte buccale imposée. Elle a chaud, vachement!

"Avec moi, vous pouvez faire ce que vous voulez, même ... les interdits les plus fous."

Un coup de rein involontaire vient appuyer son état d'esprit. Sa cuisse se frotte à la hanche de Miss Ténèbres.

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Le métro et la gare / Re : Le fantasme du métro [Pv.]
« le: dimanche 08 janvier 2023, 11:01:25 »
Les mouvements de passagers, c'est difficilement contrôlable. Ils entrent, sortent, et même au Japon, quand il n'y a plus de place dans la rame, certains usagers essayent quand même de s'y glisser et souvent, réussissent. C'est encore une fois le cas ce coup-ci. De passablement serrés, Bee et l'inconnu s'emboitent presque l'un dans l'autre à présent. L'homme présente une trique impressionnante et c'est bien l'effet que recherche la petite ingénue. Pas du tout gênée, elle se frotte à lui en suivant les mouvements de balancier du wagon. Cette grosse chose dans son dos l'attire et elle sait déjà qu'elle va y goûter avant de descendre.

L'arrêt suivant est une horreur, bien plus que d'habitude. Mais que se passe t-il en ville pour qu'il y ait autant de monde aujourd'hui. Les quais sont bondés et certains passagers n'arrivent pas à descendre alors que les portes se referment. A ce moment-là, Bee prend bien soin de bloquer toute possibilité de sortie à l'homme qu'elle cible. Elle parvient à se retourner vivement et lève enfin son visage vers lui. Oh? Beau et tanké, gnom gnom! Elle sait dans quel état il est et qu'il envisage d'attendre que l'atmosphère se calme. N'importe quel homme respectable ferait ça mais elle ne voulait pas qu'il soit respectable. Bee lui adresse un adorable sourire avant qu'elle fasse semblant d'etre déséquilibrée et s'accroche à la boucle de sa ceinture. Ses avant-beas se plaquent contre la queue prête à exploser. Que peut-il faire à part hurler au secours ou bien se laisser faire? Qui le prendrait au sérieux s'il s'époumonait à crier son indignation?

Clic-clac! La ceinture est défaite. Pop! Le bouton du pantalon saute. Ziiiiiip! La braguette s'ouvre. Et la main petite main de Bee se faufile dans l'espace entrouvert pour aller palper l'objet de sa convoitise. Elle s'insère entre le sous-vêtement et la peau pour qu'enfin, ses doigts enserrent un membre chaud et humide. MMMMMMHHHHHH! Exactement comme elle les aime!

Elle ne perd pas une seconde à le masturber et parvient à l'extraire pour en mesurer toute la taille. Elle rit et dépose en se tordant un bisou sur le bout du gland. Autour d'eux, la masse humaine fait rempart et personne ne remarque le manège de la fille, ou alors, un observateur éventuel pourrait rester discret ... Qui savait?

L'homme est étranger. Son accent est perceptible et Bee l'identifie comme italien. Hop! Registre rapide des connaissances et dans son cerveau, l'option italien première langue s'imprime automatiquement. Cela ne vient pas d'elle mais quelqu'un s'occupe toujours de ce genre de choses quand elle en a besoin. Pratique hein? Alors ... elle a les mains occupées aussi sa réponse ne pourra pas être complète mais c'est bien en italien orienté florentin qu'elle lui répond.

"Mais ... j'ai peut être envie que vous me fassiez mal monsieur ..."

Et pour appuyer ses propos, elle le branle un peu plus vigoureusement, s'attardant sur la colerette sensible du gland avec énergie.

c'est un nouvel arrêt qui survient et un bref instant, tout le monde bouge plus ou moins. Un type se retourne face à eux et Bee à tout juste le temps de soulever son pull pour glisser la queue dessous, au contact de sa peau. Le crime ainsi caché, elle attend donc la suite et tire la langue au japonais qui gêné par ce manque de respect manifeste, tente de regarder ailleurs. Tout naturellement, le sexe de l'italien glisse contre sa peau, remonte à la naissance de sa petite poitrine. Elle ressere ses bras contre elle pour essayer de le loger là. Pas facile! Bee n'est pas une vache à lait mais le contact reste quand même agréable. Elle pince ses lèvres avant de lâcher un très banal:

"C'est bon comme ça?"

14
Le métro et la gare / [TERMINÉ] Le fantasme du métro [Pv.]
« le: vendredi 06 janvier 2023, 17:37:39 »
S’amuser et profiter de la vie. C’était bien ces mots qui étaient écrits sur le petit carnet qui ne quittait jamais la poche de Bee. Quelle qu’elle soit et qu’importe la personne qui avait inscrit ses lignes (puisque ce n’était pas son écriture), elle suivait l’application de ces quelques mots à la lettre et appréciait le sens réel du message. S’amuser et profiter de la vie, c’était cool. En ce moment, Bee avait élu domicile au Japon, dans cette grande ville qu’était Seikusu. Elle aimait l’ambiance locale, teintée de respect et de retenue mais qui le soir venu se dissipait dans les relents d’alcool des bars branchés où la jeunesse nippone se déchainait.

Elle pensait ne rester que quelques jours à Seikusu et au final, cela faisait maintenant plusieurs mois qu’elle y stagnait. La jolie jeune femme au physique si particulier, ne serait-ce que par la couleur originale de ses cheveux et de ses yeux, plaisait au japonais et c’est pour cette raison, principalement, qu’elle était toujours là. Quel peuple étrange … si respectueux de tout mais si pervers quand il s’agissait de sexe. Car la pratique première de Bee quand elle s’amusait, c’était bien de trouver un ou des partenaires performants et de les user jusqu’à la moelle. La petite taille de la fille dissimulait une endurance insoupçonnable et un appétit sexuel démesuré. Elle s’était déjà essayé à tout un tas de pratiques aussi intéressantes que bizarres, aussi hard qu’éreintantes, et elle avait acquise une expérience redoutable dans ce domaine.

Toujours curieuse, elle ne ratait jamais une occasion de découvrir un nouveau fantasme ou une nouvelle position.

Aujourd’hui, il faisait particulièrement froid à Seikusu. L’hiver battait son plein et même la neige s’était invitée cette année. Un manteau blanc couvrait la ville et ses habitants avaient sorti leurs habits chauds pour lutter contre le vent glacé. Pour Bee, c’était un moment magnifique ! La neige, elle adorait ça et à cet instant, elle gambadait dans la rue, joyeuse et s’amusant à dessiner des motifs aux sols. Elle portait une jupe courte sous laquelle ses jambes fines étaient moulées dans des collants marrants, bicolores en bandes jaunes et noirs. A ses pieds, des grosses chaussures de marche lui tenaient bien chaud. Elle aimait les couleurs jaunes et le noir qui, associées à son prénom, rappelait forcement les petits insectes travailleurs. Allez savoir pourquoi mais cette information restait secrète et elle n’avait toujours pas accès aux souvenirs de son ancienne vie. Elle ne portait pas de veste chaude mais un épais chandail en grosses mailles et un gros bonnet à pompon suffisait pour ça. Elle se rendait à son hôtel (payé par quelqu’un pour une durée en adéquation avec ses envies, comme toujours d’ailleurs) et pour cela il lui fallait encore prendre le métro.

A l’approche de la station, elle sourit. Le métro à cette heure était toujours bondé et elle adorait rendre les usagés mal à l’aise, particulièrement ces messieurs. Ah ! Le gros fantasme des attoucheurs du métro … Jusqu’à présent elle n’en avait rencontré qu’un et encore, il ne s’était presque rien passé à part quelques effleurements. Une femme avait vu le jeu de l’homme et le wagon entier s’était retourné contre lui pour protéger cette pauvre petite étrangère …. Bee avait ragé en silence, non mais de quoi j’me mêle !!!

Dans la station, il faisait chaud et Bee, pas vraiment grande, n’avait pour horizon qu’une mer d’épaules compressées les unes contre les autres. Elle se retrouva entrainée sur les quais et quand le rame arriva, le flux tassé de voyageurs l’emmena sans qu’elle puisse faire autre chose que suivre.

"Pardon … pardon… PARDON !"

Ça ne servait à rien, il y avait tellement de monde qu’il était impossible de bouger. Le métro s’ébranla et elle parvint miraculeusement à se tasser dans un coin. Une seule personne la séparait d’un tout petit espace et elle essaya de forcer en vain le passage. La personne (un homme d’un grand gabarit dont elle ne voyait pas le visage … Trop petite Bee…) ne bougeait pas d’un iota aussi elle lui tourna le dos pour se tenir à … rien. Aucune prise, aucune barre, aussi à la première secousse, elle s’écrasa contre lui et un gros sourire barra à nouveau son joli visage. Ce qu’elle sentait dans son dos était … gros et intéressant. Elle ne s’en délogea pas et au contraire se hissa sur la pointe de ses chaussures pour entamer un discret mouvement de frottement, presque innocent, pour voir comment il allait réagir. L’homme, du haut de sa stature ne pouvait que voir un bonnet à pompon appartenant à un tout petit modèle de nénette.

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One Shot / Re : Soirée privée au chat noir. [Bzz bzz and Leona]
« le: vendredi 06 janvier 2023, 17:33:14 »
Ce qui est bien à Seikusu, c’est qu’on ne s’y ennuie jamais. La culture occidentale est arrivée tard au Japon mais une fois bien en bien établie, les japonais n’ont eu aucun mal à l’ajouter à leurs coutumes. Ils en ont tiré le meilleur parti et aujourd’hui, on peut aussi bien prévoir de passer la soirée au Onsen qu’aller se déchainer sur la piste de danse d’une boite qui ferait pâlir de jalousie celles de n’importe quelle capitale européenne. La jeunesse japonaise s’adapte à tous les styles, des plus sages aux plus excentriques. Leur scène musicale est variée et divertissante, leurs musiciens brillent parmi les meilleurs du monde, leur cinéma s’étend à l’occident … bref, quand un japonais imite un occidental, la comparaison est parfaite et puis soudain, l’élève dépasse le maitre.

La mode gothique a plusieurs origines mais Londres et Berlin restent quand même des hauts lieux de ce mouvement assez mal compris. Un jour, un touriste japonais a dû faire un tour par là-bas, s’est dit que cette dark vibe était sympa et l’a ramené chez lui. Depuis, le style s’est étendu à la jeunesse nippone et il n’est pas rare de croiser dans les rues des hordes de jeunes au teint blafard, maquillés de circonstance et chaussés d’énormes trucs en cuirs cloutés. Alors les adultes haussent les yeux au ciel en demandant aux ancêtres de pardonner ces dérives tandis que les jeunes s’en foutent et boivent des litres de sang frais. Non … ça c’est pas vrai…

Cette mode, Bee, elle l’aime bien. Dès son arrivée à Seikusu, elle s’en est imprégnée. Déjà parce qu’elle aime le noir et aussi parce que contrairement aux idées reçues, c’est un milieu sympa où on s’éclate bien. Les conversations ne tournent pas autour de thèmes comme le suicide ou les vampires et derrière ces kilos de mascara, y’a des gens super cools. Ils ont leurs lieux bien à eux, se regroupent dans des établissements de nuit qui diffusent des sons bien hard (ce que Bee aime aussi) et quand il s’agit de tomber le pantalon où relever les jupes, ils ne sont pas les derniers. Ça, c’est important parce que ce que Bee aime plus que tout, c’est le contact charnel et tout ce qui s’en suit. Elle ne sait pas pourquoi elle est sur Terre ni qui elle est d’ailleurs, elle a juste pour consignes de s’éclater et c’est bien avec son corps qu’elle le fait.

Bee, c’est la fille que tout le monde regarde et qu’on a pas envie d’oublier. Elle n’est pas grande (en fait elle est petite) mais sa bouille adorable mangée par ses immenses yeux aux pupilles dorées est irrésistible. Ses cheveux courts aussi clairs que des champs de blés collent tout à fait avec le look qu’elle arbore ce soir et c’est avec entrain qu’elle pousse la porte du Chat Noir, ce club qu’elle a récemment découvert et qu’elle apprécie. Le vigile la reconnait. Elle porte du latex, du cuir, noir et jaune ou jaune et noir selon les goûts. Son corps svelte est moulé de manière a provoqué une certaine émotion chez ceux qui la regarde. Elle est maquillée, trop, et ça lui va bien. Ce soir, c’est soirée gothique et on va bouffer des enfants ! Non non … ça aussi c’est une légende.

Il y a du monde. Elle se fraye un chemin jusqu’à l’étage où la musique bat son plein. C’est lourd et brutal, les basses dominent et elle est happée par une bande de jeunes déjà passablement alcoolisés. Elle n’est pas timide Bee et elle danse avec l’un puis l’autre. Des mains la palpent, elle rit et s’esquive pour glisser plus loin, suivant le rythme de la musique, bras levés, se déhanchant.

Et puis un beau gosse la frôle. Mmmmhh prometteur ! Mais il ne l’a pas vu et l’homme va se coller derrière une femme dans un geste particulièrement obscène. Sanction immédiate, il termine au sol les bourses broyées. Juste châtiment ! Sa némésis est … fatale. Belle et dangereuse, sombre mais … envie de croquer ses lèvres !!!

L’inconnue et Bee se font face et le contact est immédiat, le lien, assuré. Elles auraient pu commencer par - viens, on baise – c’aurait été pareil.
La musique est assourdissante. La femme fait le premier pas, Bee fait le second. Emboitées ? Certainement ! Le petit visage de Bee ne pointe pas plus haut que le cou de la femme ; sa petite poitrine n’a aucune chance de rivaliser avec celle de sa nouvelle … amie ? maitresse ? domina ? Elle doit presque crier pour se faire entendre.

"Oui, presque nouvelle ! … Les guêpes ça pique ! Moi je suis gentille, comme les abeilles ! Je m’applique à bien faire les choses…"

Ses mains remontent aux hanches de la femme et viennent triturer les boucles de la ceinture. Bee a devant elle une authentique beauté froide…sous laquelle doit couler de la lave en fusion, elle en est sûre. C’est décidé, pour ce soir, ce sera elle ! Bee a envie d’avoir mal aux reins et elle sait déjà qu’elle ne sera pas déçue.

"Je m’appelle Bee ! Ce n’est pas une blague."


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