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Pages: [1]
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Le Seikusu Palace et cinéma / Re : Etude de cas approfondie (Pv. Netsui)
« le: jeudi 01 septembre 2022, 00:52:35 »
La succube frémit au toucher de la douce langue d'Omanne qui remonte lentement le long de sa jambe. Quand elle arrive finalement jusqu'à son entrejambe les yeux de Netsui brulent d'anticipations, l'alcool et les préliminaires ont trop durés, les quelques secondes de pause où sa partenaire ne la touche plus sont une torture. Elle lache un petit soupir de satisfaction quand sa chatte commence enfin à être prise en charge. Sa peau est si sensible qu'elle ressent chaque détail de la langue d'Omanne sur ses lèvres, après trois passages délicieux elle lui propose d'utiliser ses doigts.

« Alors que tu es déjà si bien partie ? Regarde toi tu raffole de ma mouille »

En effet à peine avoir terminer d'exprimer sa proposition qu'elle replongeait déja sa tête entre les jambes de sa maîtresse. Hors de question de la laisser partir de si tôt ! Netsui la laisse travailler pendant qu'elle caresse doucement ses cheveux, elle s'assure tout de même qu'Omanne ne s'ennuie pas, en continuant de stimuler son entrejambe avec son pied droit au même rythme que les coups de langue qu'elle reçoit. Le jeu s'intensifie de plus en plus, jusqu'à ce que Netsui se trouve dans le même état que plus tôt, elle appuie sur la tête d'Omanne comme quand elle s'occupait de ses seins, puis ferme les yeux et se laisse emporter par les sensations. Elle essaye tant bien que mal de garder les caresses de son pied au rythme que lui impose la bouche habile de sa compagne, mais après quelques minutes trop intense elle fini par lâcher prise. Netsui relaxe sa jambe et agrippe à deux mains la tête d'Omanne pour la garder enfoncée entre ses cuisses. Elle n'essaye aucunement de cacher ses gémissements de plaisir.

« Aahh ! T'arrêtes surtout pas ! »

Sur le chemin de l'orgasme, son corps se crispe à chaque coup de langue bien placé. Quand Netsui sent qu'elle arrive à sa limite, elle enroule ses jambes derrière le dos d'Omanne pour la bloquer sa position, et ne peut pas s'empêcher d'accompagner les mouvements de sa tête avec ses mains pour amplifier les sensations. En un ultime cri de plaisir, Netsui jouit, elle se cambre vers l'arrière, son corps tout entier se raidit dans cette position alors que l'euphorie l'emplie totalement. Quand l'extase se termine, elle se relaxe d'un coup au fond de sa chaise. Elle prend un moment pour respirer, la bouche grande ouverte et les yeux toujours lever vers le haut. L'euphorie du moment passée, elle déroule ses jambes et libère Omanne qu'elle gardait encore égoistement entre ses cuisses. Elle tapote gentiment le haut de la jolie tête de la soubrette accroupie.

« Excuse-moi je me suis laisser emporter, enfin c'est un peu ta faute. Vas-y tu peux utiliser tes doigts pour la suite »

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Le Seikusu Palace et cinéma / Re : Etude de cas approfondie (Pv. Netsui)
« le: dimanche 21 août 2022, 22:58:47 »
Netsui se surprend à gémir de plaisir plusieurs fois sous les coups de langue d'Omanne sur ses seins, elle peine à retenir sa voix à la sensation de ses lèvres quand elle suce ses tétons. Sa main maintenant plongée dans la culotte déjà humide de sa partenaire elle commence à la caresser, touchant les lèvres tendres de son vagin, elle les écarte, les masse, et s'amuse à répandre la mouille partout dans son entrejambe. Puis elle commence à frotter plus énergiquement, son mouvement de va-et-vient est assez large pour qu'elle puisse profiter des fesses d'Omanne quand sa main est au plus haut, et de toute la longueur de ses lèvres quand sa main est au plus bas. Le travail d'Omanne porte ses fruits, Netsui appuie encore un peu plus fort pour garder sa tête contre sa poitrine sensible, elle commence même à avoir du mal à garder la tête droite et les yeux ouverts. Un suçon particulièrement bien placé sur son téton droit lui arrache un cri de plaisir et de surprise.

« Petite salope, comment tu peux être aussi douée à ton âge ? »

C'est l'heure d'inverser les roles, Netsui pousse Omanne et bascule avec elle. Le couple tombe brutalement sur le sol heureusement en moquette. La succube au dessus de la soubrette, elle saute directement sur son cou dont elle embrasse tous les recoins en descendant lentement vers son torse. Arrivée à destination elle lui arrache son soutien-gorge en un mouvement, délivrant sa poitrine qui n'a rien à envier à celle de la succube. Netsui n'hésite pas une seconde pour s'attaquer aux seins enfin totalement à nu de la jeune femme. Sa main gauche tient fermement les poignets d'Omanne qu'elle garde plaqués au sol au dessus de sa tête. Elle offre à ces seins le même traitement que les siens ont reçu, avec une bonne dose d'agressivité en plus, lui léchant et suçant vigoureusement les tétons. Sa main droite ne reste pas inutile, elle trouve refuge encore une fois dans la culotte d'Omanne. Mais cette fois saute l'étape des caresses pour enfoncer directement deux doigts dans sa fente mouillée, elle la masturbe avec autant d'énergie que sa bouche qui s'occupe de sa poitrine. Après de longues minutes à se consacrer au corps de l'autre, Netsui se relève. Son regard est empli de perversité, ses joues rouges montre visiblement que l'alcool à fait son effet bien plus intensément que si elle était une humaine normale. Elle ouvre légèrement les jambes puis pose sa main sur son entre jambe pour écarter sa culotte sur le côté.

« Regarde dans quel état tu me mets Omanne »

Sa chatte est tellement trempée que à peine avoir écarter le tissu, de nombreuses gouttes en tombent et viennent mouiller le sol. Après ce petit spectacle elle se laisse tomber en arrière, une chaise glisse par elle-même pour la rattraper au dernier moment. D'un petit mouvement du doigt elle indique à Omanne de se rapprocher, puis elle lève sa jambe gauche pour la poser en face de la servante accroupie.

« Retire mon collant. Sans les mains »

Une fois sa jambe à nue, elle attrape encore une fois la chaine en métal. Désirant profiter de la langue habille de la jeune femme autant que possible, elle pose son pied contre le visage d'Omanne et tire lentement sur la chaine pour faire remonter sa bouche le long de sa jambe jusqu'à arriver à son entre-jambe toujours dégoulinante. Tant qu'à faire, elle colle son autre pied contre l'entre-jambe de la jeune femme pour la stimuler gentiment.

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Le Seikusu Palace et cinéma / Re : Etude de cas approfondie (Pv. Netsui)
« le: vendredi 19 août 2022, 18:55:38 »
« La vache tu fais pas les choses à moitié toi. Joli prénom d'ailleurs »

Netsui venait d'assister à un cul sec épatant, lui certifiant que son invité est loin d'être fragile, alors pas besoin de se retenir. Quand Omanne lui offre la chaine qui jusque là pendait à son coup et se met à la caresser, la succube n'hésite pas une seule seconde. Elle tire brusquement sur la chaine et s'élance sur les lèvres de la soubrette, lui prenant la bouche dans un baiser agressif. Elle déguste sans retenue chaque centimètre de la bouche de sa partenaire, sentant le gout et l'odeur de l'alcool quand leurs langues s'entrelacent, le baiser continue de s'intensifier jusqu'à ce que la succube soit totalement penchée au dessus d'Omanne qui manque de tomber à la renverse. Netsui se redresse, tirant avec elle la fille toujours attachée par la chaine.

« T'aimes être à genoux hein ? Faut pas me le dire deux fois »

Netsui applique une grande force par magie sur les épaules d'Omanne, la forçant à s'accroupir devant elle. Bien qu'elle ne doute pas qu'Omanne se serait accroupi volontiers, Netsui prend plaisir à affirmer sa dominance par la force. Maintenant au dessus, elle tire sur son soutien-gorge vers le haut, tirant avec lui sa poitrine qui a du mal à rester contenue. Le léger tissu fini par craquer, offrant à celle d'en bas la vue des ses énormes seins qui gigotent pendant quelques secondes après s'être libérés. Netsui attrape la bouteille qui flottait jusque là à côté d'elle et en avale une gorgée avant de déposer son regard sur Omanne.

« Ouvre grand ma jolie »

Elle retourne la bouteille pour verser le reste de l'alcool sur son torse. Le liquide coule le long de son corps, recouvrant sa poitrine. Le saké qui dégouline sur ses seins finit par couler en cascade du bout de ses tétons et arrive dans la bouche d'Omanne. Une fois la bouteille vide, Netsui l'envoie valser et tire sur la chaine pour relever sa servante, elle lui attrape la nuque puis lui force le visage contre sa poitrine.

« Tu vas me lécher les seins jusqu'à la dernière goutte d'alcool, c'est compris ma petite Omanne ? »

En gardant sa main appuyée contre l'arrière de la tête de la jeune femme, elle lâche la chaine pour libérer l'autre et la glisse lentement le long du dos d'Omanne, profitant sur le chemin de sa peau douce, jusqu'à arriver en bas du bassin. Elle se saisit de ses fesses, les tripotant longuement pendant qu'Omanne travaille, et lui offre même quelques fessés, avant de plonger sa main dans sa culotte.

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La jeune femme se retourne surprise à la question, il ne lui faut pas bien longtemps pour remarquer qu'effectivement aucune soirée ne prenait ou n'allait prendre place. La manière dont elle parle poliment en vouvoyant est tout à fait charmante, Netsui s'en voudrait presque de faire du mal à cette petite à l'air naïf mais elle ne peut pas renier son désir profond d'abuser d'une mignonne jeune femme. Netsui la fixe, entre deux phrases elle remarque que ses yeux la scrute de bas en haut.

Je rêve ou elle est en train de me mater.

« Une soirée à thème ? Ouai je vois ça »

La succube finit par baisser sa garde. Elle est certainement inoffensive, c'est juste le genre de petite qui a l'air un peu naive et innocente mais qui cache en fait une grosse perverse. Enfin, "cache" c'est vite dit, Netsui pose son regard à nouveau sur l'accoutrement de son invité qui est loin de cacher quoi que ce soit, sa lourde poitrine n'est couverte que d'un mince tissu qui laisse transparaitre ses tétons, et sa culotte est presque transparente aussi. La chaine métallique qui pend à son coup, ainsi que la proposition qu'elle vient d'exprimer lui confirme qu'en plus d'être une perverse sans gêne c'est aussi une soumise.

« Oh mais ne t'inquiètes pas, je n'avais pas l'intention de te laisser partir de si tôt »

L'occasion est trop parfaite et cette fille trop craquante pour ne pas en profiter. Netsui fait quelques pas avant de révéler à son invité dans quelle situation elle se trouve réellement, ses vêtements se mettent à bouger comme sous les coups d'un vent violent. Ses vêtements se changent en un costume inspiré par celui de la fille en face d'elle. Un corset et un soutien-gorge qui cache à peine sa forte poitrine, une demi jupe rouge qui ne cache rien de ses jambes en collants et de la petite bande de cuir qui abrite tout juste son entre-jambe. Ses yeux brillent de leur authentique couleur rouge.

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Elle continue à avancer, un léger sourire aux lèvres, jusqu'à coller brusquement leurs poitrines l'une contre l'autre. Netsui est plus grande d'une bonne dizaine de centimètres, elle regarde l'autre de haut, quand elle remarque que leurs seins ont presque exactement la même taille, elle fait gonfler les siens de quelques centimètres, assez pour forcer l'autre femme à reculer. Satisfaite de son petit spectacle, elle lève le bras pour attraper la bouteille de saké et le verre qui lévitent rapidement vers elle. Elle rempli le verre qu'elle pose dans la main de sa partenaire puis se penche pour lui susurrer à l'oreille.

« Je m'appelle Netsui, mais je préfère que tu m'appelles Madame comme tu l'as fais tout à l'heure. Et toi ma jolie t'as un prénom ? »

Elle se redresse, pose son coude sur l'épaule de la jeune femme et joue avec ses cheveux bleu nuit en attendant sa réponse.

« Qu'est ce que tu attends pour me montrer ce que tu fais à ces fameuses soirées ? »

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Le Seikusu Palace et cinéma / Re : Etude de cas approfondie (Pv. Netsui)
« le: mercredi 17 août 2022, 09:47:16 »
Netsui sort de sa cuisine, une part de gâteau dans la main gauche, un verre de saké dans l'autre. Elle s'avachi paresseusement au fond de son sofa et prend une bouchée de gâteau à la fraise. Elle regarde le soleil se coucher par sa fenêtre, quelques néons s'allument au loin signalant l'éveil de la vie de nuit. Mais aujourd'hui, pas de boulot ! Ces dernières semaines ont été fructueuse, sa réserve de nourriture est passée de vide à 4 mâles en un rien de temps, ces pauvres types ne sont pas les plus savoureux mais la quantité plutôt que la qualité c'est pas si mal, elle est assurée d'avoir à manger pendant plusieurs mois. Elle sirote son saké lentement, malgré ces petites vacances elle tient à ne pas se laisser aller.

Alors qu'elle porte son verre à ses lèvres une nouvelle fois, quelqu'un toque à sa porte. Netsui se fige, interloquée, elle reste assise et cherche dans son esprit qui pourrait venir toquer à sa porte, aucun de ses prisonniers n'es autorisé à sortir de leurs chambres. On toque encore une fois, suivi d'une voix féminine. Cette fois elle marche rapidement vers la porte et l'ouvre brutalement. La porte révèle une jeune femme, plus petite mais d'à peu près la même carrure qu'elle.

« Qui t'es toi ? »

La succube n'arrive pas à faire sens de la personne devant elle. C'est une situation inhabituelle alors elle est naturellement sur la défensive, mais son instinct ne lui indique aucun danger en particulier. L'inconnue est habillée sexy, non pas que ça lui déplaise mais les seules soirées qu'elle connaisse avec des filles habillées comme ça, c'est les siennes. Elle était sur le point de rejeter cette fille et de fermer la porte, mais le vice au fond d'elle l'en empêcha. Peut être qu'elle se méfie de rien, et même si cette personne est hostile ne serait-il pas plus intelligent de garder un oeil sur elle ? Et puis si elle est vraiment perdue il serait bête de pas en profiter, elle est quand même vachement mignonne...

Et puis merde, j'espère que c'est pas le saké qui me fait penser de travers.

« Oui c'est ici la soirée, bienvenue »

Elle laisse entrer l'inconnue. Son appartement n'a rien d'une soirée, ni ses vêtements d'ailleurs, elle est habillé décontracté avec un mini-short et un t-shirt large, qui souligne son manque apparent de soutien-gorge. Elle regarde silencieusement la jeune femme habillée en soubrette, se demandant encore une fois si c'est une bonne idée de la faire rentrer, mais les quelques petites gorgées de saké qu'elle a avalé plus tôt lui suffisent pour passer outre ses doutes, et à lui faire apprécier la vue de la charmante créature qu'elle a en face d'elle, ça change des mecs qu'elle a l'habitude de se taper.

« Bon, parles moi un peu de toi, qu'est ce que tu viens faire ici ? »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Ivres, pour ne pas dire bourrés. (PV Netsui)
« le: mercredi 17 août 2022, 07:30:19 »
Netsui sert la main du jeune homme sans rompre le lien entre leurs regards.

« Un nom d'emprunt hein ? On a tous nos petits secrets après tout »

Ils continuent leur chemin dans la petite rue jusqu'à distinguer au loin le gîte que Bando fait remarquer à la jeune femme. De l'extérieur le bâtiment n'est pas bien plus tape à l'oeil que les maisons qui l'entourent, d'un style typique des maisons japonaises modernes l'hôtel ne se distingue que part les 3 étages qui surplombent les habitations aux alentours et grâce à la petite pancarte posée à l'entrée signifiant qu'il s'agît d'un business.

« Bien vu, c'est ici oui »

Bando est plus attentif qu'elle ne pensait, les effets de l'alcool doivent s'être presque totalement dissipés. Elle risque de devoir être un peu plus... persuasive. Elle fait mine de ne pas remarquer quand il ralenti pour sortir son téléphone et marche d'un pas assuré vers l'hôtel, quand il se retrouve contrarié de trouver son appareil à sec et lui demande si il peut utiliser le téléphone de la réception, Netsui est déjà dans l'entrée, tenant la porte comme une invitation.

« Bien sûr je vais pas te lancer rentrer à pieds, vas y rentre »

Alors que le duo se dirige vers le bureau de la réception, la porte claque derrière eux, la serrure tourne discrètement par elle-même jusqu'à se bloquer avec un petit "clic". La réception est vide, non seulement aucune réceptionniste n'est en vue mais la pièce elle-même manque d'ameublement, une poignée de petites décorations agrémente faiblement un bureau placé au milieu de la pièce. Le bureau aussi est presque vide si ce n'est pour un téléphone filaire posé en son milieu.

« Y'a jamais personne à cette heure là, je te laisse faire »

Netsui saute sur le comptoir pour s'assoir en hauteur pendant que Bando tape le numéro d'un taxi. Assise en face de lui, elle pose la paume de sa main sous son menton pour supporter sa position penché vers l'avant. Toujours en fixant l'homme du regard, elle écarte légèrement les cuisses l'air de rien. Elle peut entendre d'où elle est les grésillements qui sortent du téléphone ainsi que le la confusion de l'interlocuteur qui peine à comprendre ce que lui dit Bando.

« La ligne est mauvaise hein ? »

Alors qu'il est toujours en train d'essayer de communiquer avec le taxi, la jeune femme fait tomber sa chaussure à talon et déplie sa jambe droite pour venir caresser délicatement le mollet de Bando. Un petit sourire malin décorant son visage, elle monte son pied jusqu'à la cuisse de l'homme, tentant expressément de le déconcentrer dans sa tache déjà ardue. Toujours en s'adonnant à son petit jeu, Netsui amorce son plan. Elle dirige du regard une paire de menottes métalliques, l'objet flotte doucement dans leur direction à l'insu de Bando, ne produisant pas un seul petit cliquetis perceptible. Lentement mais surement les menottes approchent du dos de Bando encore au téléphone, et quand elles ne sont plus qu'à quelques centimètres, la succube bondit. L'une des menotte se referme sur la main libre de l'homme, au même moment Netsui saute du comptoir sur lequel elle était assise et glisse un couteau sous la gorge de sa victime.

« Tu vas être mignon et poser le téléphone d'accord ? »

Elle appuie la grande lame noire de son arme sur la peau du cou de Bando, le sourire joueur de la belle femme a laissé place à un visage sérieux et menaçant, ses yeux bleus transformés en un rouge brillant. Elle ne bronche pas jusqu'à ce que Bando repose le téléphone, quand la menotte restée vide vient lui attraper l'autre poignet pour l'immobiliser elle rétracte son arme et s'accorde un soupir.

« Tu sais que t'es pas un facile toi ? T'aurais du m'embrasser et me sauter dessus y'a longtemps mais non, monsieur se contrôle, monsieur veut simplement rentrer chez lui, et puis quoi encore ! Tu m'as pas laissé le choix d'utiliser la force, t'es trop malin pour ton propre bien mon pauvre »

Netsui tourne les talons et emprunte les escaliers, elle pousse par télékinésie dans le dos de Bando pour le forcer à avancer derrière elle. Elle s'arrête devant une porte du 3ème étage, proche de sa propre chambre. La porte s'ouvre pour révéler une jolie chambre, loin de la morosité de la réception la pièce est décorée de peintures, miroirs et meubles, en bois de couleur sombre. Un grand lit est posé contre le mur au milieu de deux petites fenêtres, une deuxième porte sur le côté cache une salle de bain. Bando est forcé à l'intérieur et poussé sur le lit par une force invisible. La porte se ferme toute seule derrière eux, suivie par la serrure. Netsui prend quelques secondes pour observer le jeune homme qu'elle vient de capturer, les yeux pétillant de joie.

« Alors mon petit Bando, laisse moi t'expliquer deux-trois trucs, cette charmante chambre c'est ta nouvelle maison, c'est ici que tu vas manger, dormir, te laver, et évidemment, me servir. Tu vas te plaire ici que tu le veuilles ou non, je te conseilles d'oublier ton ancienne vie ça sera plus facile pour toi. Mais faut pas avoir peur, si tu n'essayes pas de résister je n'ai aucune raison de te faire du mal ! Au contraire, si tu restes sage ton séjour ici pourrait se révéler très, très agréable. »

Tout en déballant son discours, Netsui marche lentement vers le lit. Dans le même temps, une petite bourrasque défile sur son corps du haut vers le bas, révélant sur son chemin la réelle apparence de la jeune femme, des cornes rouges apparaissent sur son crane, ses oreilles s'étirent, ses ongles deviennent des griffes, sa robe d'été est remplacé par de la dentelle légère, ses bras et jambes s'entourent de collants, et sa culotte encore plus légère ne cache presque plus ses fesses.

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Montée sur le lit à la fin de sa tirade, elle grimpe ensuite sur Bando qui est encore menotté. Assise sur le haut de son bassin elle prend un petit moment pour apprécier silencieusement la beauté de l'homme qu'elle a devant elle. Ca fait un bail qu'elle n'en a pas attrapé un comme ça, il faut le savourer. La succube attrape finalement le visage de Bando de ses deux mains et pose ses lèvres contre les siennes, elle se retient d'y aller comme une sauvage autant qu'elle peut, le baiser délicat devient de plus en plus agressif, jusqu'à devenir une galoche grossière et érotique.

7
« Allons pour une clope alors »

Il a bien raison de vouloir se détendre, il ne faudrait pas rendre le boulot de la succube trop difficile non plus. Netsui glisse une cigarette entre les lèvres de l'étranger et l'allume elle-même avec le briquet apparu de nulle part dans son autre main. En s'assurant de se rapprocher assez pour que l'homme ai un bon aperçu de son joli visage, elle devine la silhouette de son portable dans une de ses poches. Quand le tabac commence enfin à se consumer, elle abaisse ses bras et dans le court instant où sa main libre effleure la poche qui cache le portable, elle fait disparaître la batterie. Satisfaite, elle lui emboite le pas sans allumer une cigarette pour elle même.

Elle n'a pas eu à attendre longtemps avant qu'il baisse sa garde, l'inconnu qui lui grognait dessus il y a quelques minutes est maintenant en train de faire tout son possible pour marcher droit et garder le cap sans s'embarrasser devant elle. Netsui retient le léger rire qui lui vient aux lèvres, ce genre de gentil mec sont ses préférés, les pauvres bougres qui ne résistent pas à l'idée de sauver une jeune femme en détresse sans se rendre compte de qui est vraiment en danger. Quoique, celui la a plus l'air d'un pervers au vu des coups d'oeil qu'il ne peut pas s'empêcher de lui jeter. Elle fait mine de rien mais la succube sent le regard lubrique de l'inconnu sur son buste et ses hanches. C'est loin de lui déplaire, au contraire, elle prend un malin plaisir à grossir légèrement ses atouts quand il regarde ailleurs et se délecte du désir qu'elle ressent chez sa future victime.

« J'ai une chambre dans un hôtel du coin, c'est dans la direction des taxis faudra juste faire un petit détour. Ca te dérange pas ?»

Netsui lui pose la question d'une petite voix, avec un visage presque triste.

Aller tu vas quand même pas vexer une jolie fille comme moi. (Italique = dans les pensées  ;))

Cette fois ci elle passe devant et engage la marche, s'assurant que celui qui la suit ai une bonne vue sur son derrière. Les légers coups de vents font onduler la robe courte de la jeune femme, révélant brièvement des morceaux de ses fesses et de sa culotte noire. Juste avant d'emprunter une rue différente, elle se retourne brusquement vers son compagnon de route.

« Dis donc, tu m'as jamais donné ton prénom si ? Tu demandes à une femme où elle habite sans te présenter ? Bonjour la galanterie. »

Avant qu'il ai le temps de répondre, elle lui arrache sa cigarette de la main et tire une latte devant lui en le regardant droit dans ses yeux clairs. Elle le dévore du regard mais garde une certaine retenue, insistant sur son côté femme fatale qu'elle espère difficile à résister.

« Alors ? »

8
Centre-ville de Seikusu / Re : Ivres, pour ne pas dire bourrés. (PV Netsui)
« le: mercredi 10 août 2022, 06:24:45 »
Le soleil se lève sur Seikusu, les lumières colorées des établissements de nuit laissent place aux rayons naturels de l'aub et au chant des oiseaux. Le bruit des fenêtres qui s'ouvrent, des voitures et des téléphones signalent que la ville et ses habitants sortent de leur torpeur. Un chat dort paisiblement sur un balcon, profitant de la douceur des premiers rayons du soleil qui précède la chaleur frappante de l'été. Sa sieste est interrompue quand quelqu'un chose atterri brutalement à côté de lui, réveillant la bête qui saute à l'étage d'en bas pris de panique.

Netsui ouvre la porte du balcon depuis l'extérieur d'un grand coup de pied et s'introduit à l'intérieur sans prendre la peine de refermer derrière elle. Elle déambule dans son hôtel, le son de ses talons résonne à travers les couloirs vides, d'ailleurs les chambres aussi sont vides, personne n'es là pour entre la jeune femme cracher son exaspération.

« Fait chier ! Encore rien aujourd'hui »

Elle continue sa marche agacée jusqu'à sa propre chambre, c'est la plus grande du bâtiment, en réalité il serait malhonnête d'appeler ça une chambre, c'est carrément un appartement. Elle prépare une grande tasse de thé noir anglais puis se dirige vers son fauteuil, ses vêtements disparaissent d'eux même jusqu'à ce qu'elle ne soit vêtue que de ses sous-vêtements quand elle s'avachit au fond du confortable siège en cuir. Une grande fenêtre amène la lumière du matin dans la pièce, Netsui observe la petite vie des humains qui arpentent les rues, perdue dans ses pensées. Son dernier repas remonte à bientôt une semaine, le type qu'elle retenait prisonnier a fini par mourir de fatigue, elle y est allé un peu trop fort.

« Pff, non c'est plutôt lui qui était trop fragile »

Dans tout les cas la succube est maintenant dans une situation délicate, si elle n'arrive pas à attraper un homme pour se nourrir dans quelques jours elle sera obligée de demander de l'aide, elle risque même de perdre son indépendance. Le coup à sa fierté serait bien trop dur à supporter. La chasse est pas facile de nos jours, les gens sont plus prudents, se baladent en groupe, et les touristes manquent. Elle continue sa réflexion jusqu'à finir sa tasse, puis d'un claquement de mains ferme tous les volets de son appartement et saute dans ses draps. Elle ne peut pas s'empêcher la réflexion qu'elle a l'air d'une abrutie toute seule dans son lit king size. Elle s'endort rapidement.

Plus d'une dizaine d'heures plus tard Netsui ouvre les yeux. Malheureusement être un démon ne l'empêche pas de détester les matins, enfin dans son cas on parle de détester le crépuscule. Elle se lève difficilement mais est consciente qu'elle n'a pas de temps à perdre. Les jambes encore engourdie elle sort sa chambre, le verrou se refermant tout seul derrière elle, et se dirige directement vers la sortie de l'hôtel. Le soleil vient à peine de se coucher, la plupart des passants ne font que commencer leur soirée.

Plusieurs heures plus tard Netsui est assise sur le toit d'un bâtiment, le visage posé sur ses mains elle balance ses jambes au dessus du vide, l'air ennuyé. Un homme sort d'un bar en dessous d'elle, seul. Elle le suit du regard depuis son piédestal, il est clairement éméché et se dirige vers les taxis. Au moment où elle s'apprête à soupirer de déception, l'homme change de direction. La succube se redresse, c'est le premier type cette nuit qui est un minimum vulnérable. Elle se lève et prend en chasse l'inconnu, restant derrière lui en sautant de toit en toit. Quand il est assez isolé elle prend les devants, décide de se poser au sol derrière un bar à hôtesses sur son chemin.

Adossé au mur du bar, cachée dans une ruelle sombre, elle entend les pas de l'homme qui s'approche, elle l'entend aussi remballer les filles qui l'accostent, parfait. Il lui arrive de se glisser dans ce genre de bar et de se faire passer pour une prostituée, mais si ce mec continue sur sa route elle a toute les chances de le ramener chez elle. Il passe devant la ruelle sans la remarquer, alors que la lumière des néons et de la lune donne à Netsui un bon regard sur l'homme. Loin des ivrognes minables dont elle a l'habitude de devoir se contenter, ce type est charmant, même assez beau. Déjà toute excitée avant même de l'avoir attrapé, elle se met à le suivre à pied. Après quelques minutes, l'homme ralenti, et se retourne brusquement.

« C’est bon, fichez-moi la paix… j’ai juste envie de rentrer dormir, là. »

Netsui lui répond sur un ton amical et taquin.

« Ben alors c'est comme ça que tu salues une dame ? T'as pas l'air en bon état je veux juste savoir si tu as besoin d'aide »

Elle porte une légère robe d'été violette, pour rester attrayante sans être vulgaire et passer pour une prostituée pour autant.

« Je m'appelle Yuki. En fait… ça te dérange si on fait un bout de chemin ensemble ? Je suis pas à l'aise toute seule en pleine nuit, et toi… t'as tout l'air d'avoir besoin de quelqu'un pour t'aider à marcher droit »

Elle fait quelques pas vers lui, la légère brise d'été fait onduler ses cheveux devant les yeux qu'elle a pris soin de changer en bleu.

« Tu veux quelque chose ? Des bonbons, un verre de scotch ? Au point ou t'en es ça va pas te faire de mal. On peut fumer aussi si tu veux »

A chaque fois qu’elle cite un nouvel objet, Netsui le fait apparaitre par magie dans sa main avec un tour de poignet. Un paquet de bonbon, un verre de whisky, puis un paquet de cigarette. Avec un peu de chance il est trop torché pour se poser des questions.

9
Prélude / Netsui, succube locale [Vanéalidée !]
« le: mercredi 03 août 2022, 06:05:49 »
Identité : Netsui
Âge : ?
Sexe : Féminin
Race : Succube/Démon
Sexualité : Aime prendre du plaisir avec tout le monde, mais ne peut se nourrir qu'avec des humanoïdes mâle

Physique : Netsui est capable de changer son apparence avec un degré de liberté modéré, elle peut modifier sa taille, sa poitrine et son derrière, la couleur de ses cheveux, légèrement la forme de son visage et autre détails, mais elle reste sous sa forme préférée la majorité du temps : Une femme dans la vingtaine, plutôt grande pour une asiatique, ce qui rend encore plus impressionnant ses très longs cheveux détachés qui tombent jusqu'en dessous de ses fesses, cheveux très sombres qui font ressortir ses yeux et lèvres naturellement rouges, ainsi que les deux cornes, rouges aussi, qui ornent les côtés de sa tête. Son corps est mince, presque fragile, ses hanches sont généreuses mais ne cassent pas l'harmonie entre ses longues jambes et son tour de taille fin, contrairement à sa forte poitrine qui contraste avec sa frêle carrure. Elle mesure 1m75 et pèse 57kg. Sa peau est extrêmement douce sans aucune impureté, si bien que c'en est surnaturel. Lorsqu'elle se fait passer pour une humaine, elle fait disparaitre ses cornes et change la couleur de ses yeux. Ses pouvoirs lui permettent de changer de vêtements à souhait, elle s'habille différemment en fonction des situations.

Caractère : Arrogante, hautaine, présomptueuse, il y a une multitude de mots pour définir le caractère de Netsui. Elle affiche un air de supériorité permanent en face de ses victimes, arborant un léger sourire, des sourcils relevés et les yeux légèrement fermés, un visage espiègle avec une bonne dose de mépris. Sa voix est légèrement grave mais très féminine et enchantante, elle chante parfois pour charmer les humains à la manière d'une sirène. Très dominante, elle adore jouer avec ses captifs, avec un bon montant de méchanceté et d'humiliation elle s'assure que ces derniers connaissent bien leur place afin de toujours avoir le contrôle sur la situation, mais elle reste une succube pas une tortionnaire, le plaisir de sa proie est le sien.

Elle s'arrange toujours pour être dans une situation de dominance, là où elle peut librement s'adonner à ses passions de succube, mais si besoin elle peut parfaitement agir avec une personnalité complètement différente, chaleureuse et vulnérable pour séduire une victime ou froide et sérieuse pour effrayer un indiscipliné par exemple.

Par sa condition de succube elle aime le sexe forcément, avec tout le monde mais ses besoins la pousse vers les humanoïdes males presque exclusivement, et l'alcool (avec modération). Quand elle n'est pas occupé avec une proie ses passe-temps pourraient presque la faire passer pour une femme normale, elle aime taquiner ses camarades succubes, utiliser ses pouvoirs pour embêter les mortels, chanter, les chats, les bains chauds, dormir sous le soleil et le gâteau à la fraise.

Pouvoirs/Attributs :
-Changement modéré d'apparence
-Changement complet de ses vêtements
-Gaz phéromone à courte portée, qui décuple fortement l'attraction et désir envers Netsui. Fonctionne sur toutes les races et genres à condition qu'ils soient attirés par Netsui en temps normal (Ne fonctionne pas sur un homme homosexuel par exemple). Automatiquement présent dans ses fluides (Salive etc)
-Télékinésie 100kg max (fonctionne sur les vivants)
-Téléportation de petits objets
-Lévitation, 1 mètre au dessus du sol max et peut faire de grand saut, mais ne peut pas voler
-Très faible résistance à l'alcool (Un seul verre d'alcool fort peut la soûler). Une succube soûl agît comme une humaine soûl, euphorique, excitée, débridée et perd son sens du danger et responsabilité.
-Le sperme humain (et humanoïde) a un effet enivrant similaire à l'alcool, mais avec un effet plus fort sur le désir sexuel. La puissance de l'effet dépend de la qualité du produit, de la quantité et de la manière dont il est ingéré (c'est comme le bon vin en fait). Il est possible pour une succube d'être submergée et de perdre totalement ses moyens si la qualité et la dose du sperme ou de l'alcool est trop importante.
-Ses cheveux changent de couleur quand une émotion est assez forte pour lui faire perdre le contrôle : Les couleurs et leurs émotions sont pour l'instant inconnues
-Peut lubrifier magiquement l'entièreté de son corps
-Chaque partie de son corps est capable de stimuler et satisfaire le membre masculin aussi bien que son vagin
-A la même force physique qu'une humaine
-Immortelle (de vieillesse)
-Régénération rapide mais pas instantanée
-Ne peut pas tomber enceinte
-Doit dormir environ 15 heures par jour

Histoire : Les succubes ne naissent pas toutes succubes, certaines sont des humaines mordues et transformées par une autre succube, comme les vampires. C'est le cas de Netsui, où plutôt de Sachi, comme elle s'appelait quand elle était encore humaine. Sachi est née au Japon de parents Coréens, ses grand-parents ont immigrés au Japon avec leurs enfants pour fuir la guerre, malgré les tensions entre le peuple Coréen et Japonais ils espéraient un avenir meilleur pour leur famille.

Sachi a grandi dans une petite ville ni trop agitée ni trop paisible. Sa mère est tombée malade peu après sa naissance, rapidement devenue trop faible pour travailler, elle restait à la maison la plupart du temps. Son père a du multiplier les emplois pour soutenir sa famille et la grand-mère s'occupait de Sachi quand la mère était trop fatigué, une situation difficile mais qui n'a jamais entaché leur joie de vivre. Quand le père rentrait exténué le soir, et quand sa mère puisait dans ses forces pour préparer un repas, le sourire de leur fille est tout ce dont ils avaient besoin pour sourire à leur tour. Sachi garde d'heureux souvenirs de son enfance.

Lors d'un mercredi banal, une de ses amie l'invite à passer l'après-midi avec ses parents et d'autres enfants de son âge. Sachi est ravie, elle ne sort pas très souvent à cause de la situation de sa famille. Elle demande, toute excité, à son père de l'emmener. Malheureusement il a été appelé à l'improviste pour un boulot ce jour là, et ne peut pas se permettre de faire défaut. Il essaye de rassurer une triste Sachi, lui disant que c'est pour elle qu'il travaille dur, et qu'il l'emmènera où elle veut ce week-end, avant de partir. La jeune fille passe le temps comme elle peut, mais fini par craquer et demander à sa mère de l'emmener chez son amie. La mère a du mal à dire non à sa fille, et se sent capable de conduire la voiture malgré sa santé, alors elle accepte. Sachi passe l'après-midi avec ses amies, elle va au parc, caresse un chien pour la première fois, rigole beaucoup et apprend à faire des origamis. Elle est ramené par la mère de son amie, une fleur en papier à la main qu'elle veut offrir à sa mère pour la remercier. Elle est déposé au coin de sa rue et commence à marcher seule, en s'approchant elle remarque une voiture devant sa maison, en s'approchant encore, elle voit le portail et la porte grande ouverte, elle continue, passe devant la voiture de police et entre. Son père est en larme assis sur le sol. Après ça, tout est devenu flou, ses oreilles bourdonnent, elle est confuse et apeuré, elle arrive à comprendre quelques mots des policiers, sa mère a eu un accident sur la route.

7 ans après le décès de sa mère, Sachi vit toujours dans sa ville natale et est maintenant au lycée. Tous les soirs en rentrant elle fait quelques courses pour elle-même et sa grand-mère, elle passe toujours quelques heures avec elle avant de rentrer. Elle lui raconte ses journées, mange avec elle et s'assure qu'elle ne manque de rien. Sa grand-mère est de bon conseils et lui apporte toujours son soutien, elle est consciente que Sachi a besoin d'elle pour combler le vide que sa mère a laissé. Elle passe le plus de temps possible hors de la maison, lorsqu'elle rentre chez elle, elle trouve généralement son père dans le salon, ils ne discutent presque plus depuis l'accident, il s'est enfouit dans le travail, et l'alcool. Un soir alors qu'elle est chez sa grand-mère, elle lui avoue qu'un garçon a essayé de la toucher, en lui disant que "les coréennes sont des putes". Le sentiment anti-coréen au Japon s'est répandu ces dernières années

La grand-mère soutient sa petite-fille et la rassure comme à son habitude, elle arrive à lui remonter le moral. Sachi commence à parler de son père, dans une situation comme celle-là elle devrait aller lui demander de l'aide, mais elle préfère l'éviter. Il continue de travailler pour la nourrir, mais il a coupé les liens après la mort de sa femme, il souffre lui aussi mais s'isoler et boire jusqu'à s'endormir tous les soirs, alors que Sachi avait besoin de soutien, elle pense que c'est comme si il l'avait abandonné. Sa grand-mère l'écoute avec bienveillance, quand Sachi a terminé, la vielle dame lui demande si elle a été là quand son père avait besoin d'elle. Sachi ne répondant pas, elle continue, elle lui avoue que son père vient la voir de temps autant, pour lui parler de la même manière que Sachi le fait, dès fois il ne fait que pleurer sans rien dire. Il se pense responsable de la mort de sa femme, c'est lui qui aurait du être dans la voiture ce jour là, il s'est éloigné de sa fille par honte. Sachi écoute les larmes aux yeux, elle se rend compte qu'elle a autant été absente pour son père qu'il l'a été pour elle, au lieu de soigner leur plaie ensemble, ils se sont isolés, n'osant plus se regarder dans les yeux par chagrin. Quand la grand-mère termine son histoire, Sachi l'embrasse et la remercie pour tout ce qu'elle fait pour elle. Le lendemain matin elle prépare son petit déjeuner, et laisse une portion sur la table pour son père, encore endormi sur le canapé. En arrivant au lycée, elle se dirige droit vers le garçon qui l'a approché l'autre jour, pour lui donner une grande claque devant ses camarades, et partir aussitôt en classe, la tête haute. La journée se termine, elle reste jusqu'à la tombée de la nuit, après avoir rassembler tout son courage elle prend le chemin de sa maison, décidée à s'excuser à son père et à lui ouvrir son coeur comme elle aurait du faire depuis longtemps.

Elle ouvre la porte et rentre, surprise de voir son père qui l'attendait. Il s'assoie avec elle, le visage grave. Sachi sent sont coeur battre fort et sa gorge se serré, après quelques secondes il ouvre la bouche. Les pompiers l'ont appelé, ils ont reçu un appel d'urgence du gardien de l'appartement de sa grand-mère, elle a fait un arrêt cardiaque. Sachi se lève et sort en courant par la porte. Elle court pieds nus au milieu de la route, en pleine nuit, des larmes chaudes coulant sur ses joues, essayant désespérément de vider son esprit et d'oublier ce qu'elle vient d'entendre. Elle subit la mort de sa mère une deuxième fois. Essoufflé et avec la tête qui tourne après plusieurs minutes à courir sans direction, elle ralenti. Elle ne sait pas où elle est, elle s'en fiche, elle s'approche d'un banc pour se reposer. Le banc est trouble, de plus en plus trouble, avant qu'elle ne puisse l'atteindre, elle s'évanouit.

Les succubes sont des démons, vicieuses et mauvaises par nature, elles n'ont aucun scrupule à exploiter le malheur des autres. Transformer une humaine en succube remplace ses gènes, son adn, décuplant les pulsions sexuelles et remplaçant presque tous les désirs par celui de se nourrir de semence. Mais l'esprit humain est fort, parfois bien plus fort que les désirs charnels d'un corps de succube, c'est pourquoi les succubes portent une grande attention au choix des cibles qu'elles transforment, elles choisissent des filles vulnérables, confuses, qui n'ont rien à perdre, des filles comme Sachi, qui ont le coeur tellement chargé de douleur qu'elles vont volontiers se laisser consumer par leurs nouveaux désirs pour ne plus souffrir. L'une de ces succubes a suivi Sachi pendant des mois en attendant le bon moment, quand elle l'a vu courir seule, le coeur en miette, elle a frappé. Sachi ne sait pas combien de temps le processus de transformation a duré, des mois, des années ? Le temps est volontairement distordu dans la dimension mère des succubes, pour déconnecter les nouvelles du monde réelle. Une succube supérieure la mord pour débuter la transformation. La nouvelle succube est laissée seule, son corps change, ses désirs sexuels explosent, le coeur anéanti, Sachi se laisse avaler par ses nouvelles pulsions sans résister, elle enfouit sa personnalité et son ancienne vie au fond d'elle, pour laisser place à une personne complètement différente. Une fois prête, on lui donne un nouveau nom, Netsui. Elle est renvoyé sur Terre avec un but simple, prospérer. Quelques temps plus tard elle a construit son propre terrier, une prison au milieu de la ville où elle enferme ses proies, déguisé de l'extérieur en hôtel. Elle pense maintenant à "recruter" des succubes, et créer son prendre gang.

Autre:
Si vous avez lu jusqu'ici, merci, c'est ma première fois sur un forum comme celui-ci

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