Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Griselda Nadjela

Pages: [1] 2
1
Prélude / Re : Nami l'exploratrice [Anéa]
« le: mercredi 10 août 2022, 14:37:28 »
Bienvenue ! :)

2
Prélude / Re : Vral le traqueur [Anéa]
« le: mercredi 10 août 2022, 14:36:56 »
Bienvenue ! :)

3
Prélude / Re : Freyord, le guerrier nomade
« le: mardi 09 août 2022, 19:38:27 »
Bienvenue !

Y'a pas mal de testostérone dernièrement !

4
C'est osé, j'aime bien ! :D

Bienvenue ! :)

5
Bienvenue Sensei !

6
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: vendredi 05 août 2022, 19:15:51 »
Et bien du coup, ce sera moi ! Hihi !

Et d'1 !

7
L'homme entra à son tour dans le bain et rassura sa belle épouse qui profita de son entrée pour le regarder. Il était nu et son corps parfait s'enfonçait dans l'eau qui venait cacher ses formes sculpturales. Helel ne semblait pas prendre ombrage de la nouvelle sur leur fils, la Reine en fut soulagée. Elle craignait qu’il lui reproche de lui avoir caché un descendant et qu’il n’ait pas pu en faire un fils démoniaque digne de ce nom. Elle craignait aussi qu’il ne désire pas d’enfant et qu’il tente de s’en débarrasser, ce qui de facto aurait révoqué la fidélité de la Reine à son égard.

Le démon lui posa alors une nouvelle fois la question sur sa transformation en démone. Pour donner corps à sa demande, il lui intima d’un geste de la main de regarder le miroir. Elle se vit d’abord avec Helel qui se rapprochait d’elle. Sa forme changea dans le miroir alors que celle du démon restait intact. Il lui montrait des transformations possibles. Elle se vit en démone rouge et pourvue de cornes pour ensuite se parer de miles bijoux et devenir plus sombre.

Pendant cette vue sur son potentiel avenir, Griselda senti la langue d’Helel venir lui lécher la joue. De façon presque instinctive, sa main se posa sur la cuisse du démon, caressante. Le désir revenait prendre son dû au sein de son corps.

Quand il lui demanda de l’embrasser, Griselda ne se fit pas prier mais elle se méprit sur les intentions du beau mâle. Elle vint coller ses lèvres aux siennes, tout en posant ses mains sur le torse musculeux. D’un geste souple, elle enjamba les genoux d’Helel afin de venir s’assoir, à califourchon, face à lui.

Mais ce qui suivit la déstabilisa un instant. Non pas que le sort en lui-même l’impressionnait, c’était juste qu’en cet instant T, elle ne s’attendait pas à une telle magie. Ils se retrouvèrent transportés ailleurs. Cette transposition lui asséna un instant d’inquiétude. Elle n’avait prévenue personne qu’elle partait et donc laissait son royaume sans surveillance. Celle qui était son bras droit lui avait dit de prendre des vacances afin de se ressourcer mais peut-être pas partir ainsi.

Cependant, elle était intriguée. Afin de mieux voir ce qui l’entourait, elle se redressa en donnant un très léger mouvement de la hanche contre son bassin. Un soupir ténu s’échappa de ses lèvres. L’eau étant moins haute dans le bassin, l’on pouvait découvrir les valons de sa poitrine. Les mamelons n’en étaient qu’à moitié immergés et se retrouvaient en contact avec la surface de l'eau.

Elle découvrit une salle ornée de bois et comprit rapidement qu’elle se retrouvait dans ce qui ressemblait à une salle de bain à l’allure de hammam. Griselda le regarda, l’interrogeant du regard. Elle passa ses doigts sur chacun des muscles de son torse en lui parlant. Petit à petit, ils descendaient...toujours plus bas. Elle regarda ses yeux, les pupilles dilatées par le désir, et elle parla d'un ton léger et séducteur.

- Je ne sais pas quoi dire, mon cher époux. Les démons sont très rusés, ils ne sont pas fiables. Ils m'ont trahi plusieurs fois. Mais tu n’es pas comme eux n’est-ce pas ?

Ses mains se plaquèrent sur le torse musculeux remontant lentement avant de venir s’enrouler autour de son cou. Elle se pressa contre lui et ondula lentement. Ses lèvres vinrent effleurer sa nuque, la courbe de son épaule et retournèrent vers son oreille.

- Les humains n’ont pas qu’un seul péché…il varie...ça va, ça vient…

Elle se coucha sur lui, ses seins aux tétons durcis s’écrasant sur son torse. Elle se blottit contre lui, son corps voluptueux contre le sien. La tête penchée, elle suça et lécha sa peau, titillant son lobe d’oreille.

- La colère m'a tenue compagnie très longtemps, je pense que l'orgueil me maintient à mon statut de Reine...mais là...tout de suite...c'est plutôt l'envie de luxure qui accapare mon corps.

Elle lui mordit le cou, juste un peu. Elle recula pour le regarder, les yeux brillants. Elle posa sa main sur sa joue, faisant courir ses doigts sur la surface lisse de sa peau.

– Il y a bien longtemps que je t’ai abandonnée ma confiance, alors tu peux avoir mon âme aussi.

Ainsi on pourrait dire qu’elle lui appartenait corps et âme.

8
Prélude / Re : Une redneck au japon - Lilly [Anéa]
« le: vendredi 05 août 2022, 15:53:10 »
Bienvenue ! :)

9
Prélude / Re : Ryuji Hitoshio [Vanéalidé !]
« le: jeudi 04 août 2022, 11:03:50 »
Un autre homme musclé ! :o

Bienvenue !

10
Prélude / Re : Omanne l'immatériel [Anéa]
« le: mercredi 03 août 2022, 23:25:18 »
Bienvenue personnage éthéré !

11
Prélude / Re : De la rue au luxe
« le: mercredi 03 août 2022, 17:26:44 »
Un homme charmant ça...

Bienvenue !

12
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: vendredi 29 juillet 2022, 00:44:09 »
Allé 9 !

13
Elle, qui aimait toujours donner du plaisir à son seigneur démon, voulait maintenant le recevoir. L’air lui manquait, elle suffoquait, elle cru être emportée dans une sorte d’ouragan dévastateur, soudain grisée comme on peut l’être quand le vent fouette votre corps et que l’on craint qu’une chose, c’est de décoller et de se perdre dans les nues.

Des rafales secouaient son corps, et puis… C’est venu : elle est partie droit dans le ciel, comme un trait de lumière. Elle aspirait une dernière bouffée d’air dans un cri qu’elle ravalait, tous ses muscles se crispèrent, son buste se redressa tendu par un spasme. Haletante, elle resserra ses cuisses, emprisonnant ce sexe d’homme, puis elle s’est relâchée.

Dans les brumes de sa raison, le nom d'Helel raisonnait doucement et s’insinuait en elle comme une caresse apaisante sur ses sens malmenés. Les yeux clos, Griselda sentit son corps se détendre lentement, les bouillonnements de son sang se calmer peu à peu, son esprit émerger des flammes dévorantes et de la volupté. Elle avait la sensation diffuse d'être entraînée par une marée refluant, baignée doucement par des vagues suaves qui léchaient ses chairs martyrisées. 

Le feu en elle cédait du terrain. Les flammes s'apaisaient, déclinaient et devenaient braises. Quelque chose de doux et de lumineux frémissait en elle, quelque chose qui faisait battre son cœur plus fort que les appels chaotiques de son corps, plus fort que la dictature de ses sens. Le désir se maintenait encore mais comme un appel lointain et douloureux. Elle eut un soubresaut et sa bouche happa l'air comme après une noyade.

Comme une série de dominos, ils s'effondrèrent les uns sur les autres, secouées de spasmes, corps palpitants. Il y eut un moment de silence où l'on n'entendit plus que le bruit des respirations qui tentaient de retrouver un rythme plus naturel. Helel se dégagea délicatement du corps de Griselda. Elle-même se rassemblait pour se tenir debout.

- Abandonner mon humanité…je ne suis pas certaine qu’il en reste grand-chose à dire vrai.

La voix de Griselda était teintée de tristesse pendant qu'elle parlait. La reine regarda le beau diable avec un mélange de crainte et de résignation. En serrant Helel tout contre elle pour répondre à son étreinte, ses mains vinrent effleurer le dos souple et musclé du Maître, se délectant de pouvoir glisser de cette chair ferme et chaude. Elle finit par attraper une des serviettes que lui tendait sa nouvelle servante et se sécha sommairement. Elle s’enroula ensuite dans la serviette en nouant juste au-dessus de sa poitrine.

– Restes ici, on va s’occuper de toi !

La démone obéit non sans un peu de déception lisible sur son visage. Mais Griselda voulait discuter de seul à seul avec son époux.

– Viens…mes bains privés nous donneront un endroit parfait pour discuter tranquillement.

Griselda lui fit un sourire, et Helel dut la suivre à travers le dédale d'escaliers et de pièces, jusqu'à ce qu'ils atteignent un endroit qui semblait hors du temps dans le château, comme une alcôve qui avait été construit pour la volupté : un vaste et profond bain placé au centre de la pièce avec suffisamment d'espace pour marcher autour, et un grand miroir au mur qui pouvait être utilisé à de multiples fins. Une odeur enivrante, portée par les vapeurs d'eau chaudes, circulait.

Elle fit glisser la serviette le long de son corps qui s’effondra au sol et entra lentement dans l’eau chaude. Elle alla s’assoir sur le coté s’adossant contre le marbre frais, ses longs cheveux étalés sur l'eau coulaient en cascade. Elle attarda son regard sur Helel, l’invitant bien évidement à venir auprès d’elle. Cependant, elle ne s’offrit pas à lui comme elle aurait peut-être dû.

- J’ai quelques chose à t’avouer et…j’ai peur de ta réaction.

Elle se mordit les lèvres. Elle ne savait pas trop par où commencer. Elle ne savait même pas si au fond ça l’intéresserait ou s’il allait être furieux. Comment étaient les mœurs en Enfer pour ce genre de chose ?

- J’ai essayé de te retrouver tu sais ? Je suis allé en Enfer mais…je suis tombée sur une cohorte de créatures féminines. Un harem je pense…le tiens peut-être. Et c’est là que je me suis rendu compte que je ne savais même pas comment te décrire, ni donner un nom. J’ai donc été chassée. Si j'avais su être une de tes épouses j'aurais fait valoir mon droit de visite avec plus d'ardeur.

Toujours est-il qu’elle était dans l’ignorance et à ce moment-là, elle serait probablement devenue une esclave, ou morte, si elle n’avait pas eu ses pouvoirs pour la protéger.

- J’aurai aimé recommencer mais…je me suis rendue compte que j’étais enceinte. J’ai été mitigée à cette nouvelle. Si cet enfant avait été celui de mon ancien seigneur…mais j’ai voulu lui donner une chance, après tout il n’était pas responsable de mes malheurs. Je me suis donc calmée, j’ai cessé d’essayer de te retrouver, je ne voulais pas risquer sa vie. Et puis il est né. Ses yeux rouges m’ont rapidement convaincu de qui pouvait être le père…en grandissant, ses aptitudes magiques aussi.

Elle avait pu le sentir, son fils avait une aura démoniaque.

- Nous avons une relation…compliqué. Il a fui et pense certainement que j’ignore où il est. Il se fait appeler Kokiji. Tu dois te dire que je me fou de toi à t’annoncer ça comme ça. Si tu savais comme j’aurais aimé qu’on se retrouve bien avant ! Malheureusement ma vie ici est bien chargée.

Elle ferma les yeux et soupira pour se donner du courage. Ensuite elle fit face à son Maître sans vraiment savoir à quelle sauce elle allait être dévorée.

14
Dictature d'Ashnard / Re : La diplomatie du lit. [PV : Griselda Nadjela]
« le: mercredi 20 juillet 2022, 00:52:05 »
Les hautes murailles de la forteresse se dressaient devant eux.

Ils venaient de déboucher à la lisière des bois et un spectacle de désolation absolue s'offrait à leurs yeux. Sur plusieurs lieues, nul arbre, pas la moindre végétation, une plaine de roches arides et brûlées s'étendait devant eux. Au bout de ces terres mortes, le tumulte d'un torrent, aussi large qu’infranchissable mais qu'enjambait un impressionnant pont de pierres, plus loin encore les murailles de la forteresse et les lourdes portes d'acier qui en interdisaient l'accès.

La forteresse s'élevait, taillée dans la montagne, sertie de tours, de remparts, de chausses trappes. Les plus anciens parmi les guerriers la connaissaient bien. Ils s'y étaient cassés les dents durant de longs mois, sans jamais pouvoir en venir à bout. Nulle machinerie, nulle attaque n'avait pu faire céder ces épais remparts. Nombre de guerriers avaient laissé leurs vies sous les flèches des défenseurs ou broyés par de lourds rochers, lancés du haut des tours.

Ils fixaient cette masse sombre avec appréhension, tandis qu'ils s'alignaient en formation d'attaque dans la plaine. Les plus aguerries quêtaient sur le visage du seigneur Miller un signe qui leur eut permis de comprendre ce qu'il attendait d'eux. Mais rien ne transparaissait. Posté au milieu des portes étendards, entouré par les soieries flamboyantes qui flottaient au vent, il se tenait, silencieux, les yeux rivés à la forteresse. C'était folie de s'avancer ainsi sur la plaine, tous étaient unanimes sur ce point au moins ; ils étaient à découverts, sans machine de guerre, pas la moindre tour d'assaut, pas de baliste, pas même un bélier pour attaquer la porte. Ils s'étaient mis en formation, rangés en bataillon, armes au poing et avançaient sur le sol calciné, le couvert des arbres s'éloignant de plus en plus : ils seraient bientôt à la merci des assauts des Alfeniens. L'évocation de ces monstres faisait passer des frissons dans le dos des soldats.

Des rumeurs faisaient état de soldats monstrueux, les plus gros que l'on avait jamais vus. Recouverts d'une armure quasiment indestructible, ils étaient capables de magies et pouvaient déchaîner un océan de flammes sur leur passage, les flèches n'entamaient même pas leurs lourdes protections. Les guerriers d’Ashnard avançaient néanmoins vers la forteresse, suivant Miller, le guide et le plus sage des Général que la Cité Noire n'eut jamais connu. Ils le suivraient, même s'il devait les emmener à la mort. À ses côtés, ce serait une mort honorable. Nul ne connaissait son plan. Au dernier moment, il envoyait des messages auprès des chefs de troupes, pour donner ses ordres. On disait que même son fils, avec qui il semblait avoir une discussion animée, ne savait rien de ses projets.

Griselda se tenait sur le premier rempart et observait la ligne que formait l'armée dans la plaine. Qu'espérait donc cet imbécile de Miller ? L'impressionner avec l'étalage de son armée ? Lui faire peur ? La pousser à se rendre pour éviter la confrontation ? Ses yeux se portèrent sur la grande cour intérieure du château où ses guerriers trépignaient d'impatience. Près de dix milles fanatiques assoiffés de sang se préparaient à jaillir des sous-sols pour se lancer sur les pathétiques guerriers d'Ashnard. Elle sourit doucement. Peut-être n'auraient-ils pas même besoin de se battre. Elle fit un signe de la tête à son aide de camp qui agita un étendard rouge. Un grondement sourd se fit entendre alors que les dragonniers prenaient leur envol depuis les hautes tours de la forteresse. Ils étaient impressionnants, noirs comme l'enfer, cuirassés et grondants. Leur vol était lent et majestueux tandis qu'ils avançaient vers l'armée ennemie. Griselda sourit. Ils n'auraient pas le temps de rejoindre le couvert des arbres avant que les dragonniers ne soient sur eux. Ce soir, la plaine sentirait la chair rôtie.

Et tout s’embrasa.

Dans un cri, Griselda se réveilla tremblante et en sueur.

Un cauchemar, un de plus.  Ce n’était pas comme ça qu’elle était et pourtant les gens la voyaient ainsi. Un monstre sans cœur. Peut-être l'était elle devenue.

Une jeune femme, sa dame de compagnie qui dormait dans la chambre voisine, vint alors précipitamment. Griselda l'avait trouvé au fond d'un cachot. Elle était l'un des jouets de l'ancien Seigneur. La jeune femme était l'une des rares personne à ne pas avoir été manipulée mentalement. Trop heureuse de sortir de son trou, elle était restée au service de Griselda en tant que secrétaire personnelle et cette dernière le lui rendait bien. La jeune femme, du nom de Calsiria, était une ancienne Noble et avait aussi apprit à lire et à écrire à sa nouvelle Maîtresse.

- Vous faites de plus en plus de cauchemars depuis votre retour. Je m’inquiète.

- Tout va bien, ce ne sont que des cauchemars, ils vont s’estomper avec le temps.

Du moins, elle l’espérait.

Le lendemain, elle reprit le court de sa vie et se retrouva, comme souvent, derrière un grand bureau où Calsiria posait divers missives qui réclamaient son attention. Une missive en particulier l’attira. Un homme souhaitait ardemment la rencontrer afin de faire construire une académie dans sa ville. C’était là une drôle d’idée. Pourquoi venir dans ce qui était, comparativement à Ashnard, un trou perdu ?

Elle consenti finalement à le recevoir. Elle devait avouer qu’il présentait bien. L’homme qui se dévoila avait un physique agréable à l’œil. L’homme était entièrement vêtu d'une tenue sombre à la coupe impeccable. Il s'avançait, souriant, grand, le visage anguleux, un front volontaire et un nez aquilin au-dessus duquel brillaient deux yeux clairs traversés d'éclairs. Il avait cette aura particulière que les êtres de la nuit ont, tout en ayant la grâce des elfes. Un métisse à n’en point douter. Outre son aura physique, Griselda décela la magie qui coulait dans ses veines. Sa tête bien faite était aussi bien remplie. Il sut rapidement convaincre la jeune Reine du bienfondé de son entreprise.

Soit. Elle accepta.

Rapidement, trop diront certains, l’homme qui se nommait Izar se rapprocha de la Reine jusqu’à rejoindre sa couche plusieurs fois par semaine. Les cris et gémissements qui parvenaient aux oreilles de ceux qui avaient l’impudence d’espionner les faits et gestes de leur Reine n’étaient que des preuves de sa compétence dans les arts érotiques.

Au moins depuis qu’il partageait ses nuits, elle n’avait plus de cauchemars.

Et c’est après un énième ébat endiablé qu’Izar se montra plus loquace qu'à l'accoutumée. Il tenta de flatter son égo en la complimentant sur sa manière de faire l'amour et puis il sembla s’intéresser à son emploi du temps.

Elle se leva en le suivant. D’un pas gracieux, elle se cola à lui, dans son dos, glissant sa dextre sur son épaule alors que sa consœur flattait sa taille. Sa main glissa le long de son bras et vint se saisir du verre rempli de vin tout en le gratifiant d’un baisé à la naissance de son cou. Et elle s’échappa, virevoltant presque, et bu une gorgé du nectar pourpre. Elle se laissa tomber, lascive mais élégante, sur le lit.

- Mes projets géniaux ? Si seulement tout cela pouvait être aussi simple.

Des plans elle en avait, mais ils étaient bien plus grand que ce qu’il pouvait imaginer. Son Maître lui avait fait part de son envie de conquérir Ashnard. Nul doute que ce ne serait pas simple mais Helel semblait confiant.

- Pourquoi tu t’intéresses à ça tout à coup ?

Ils couchaient ensemble mais de là à lui faire totalement confiance, elle n’en était pas certaine.

- Il me faut une armée plus importante…j’arrive à défendre mais si un jour je veux être apte à faire plus que défendre…je dois rendre Alfenard plus attrayante. Ce n’est pas tout les jours qu’un mage talentueux vient proposer ses services.

Malheureusement, la Reine qu’elle était très peu populaire. Des histoires saugrenues étaient lancées à son égard. Elle regardait son verre de vin en le faisant tourner légèrement. Elle était pensive mais se tira de sa torpeur cachant une fois de plus une fragilité qui lui semblait être une faiblesse.

- Toi qui viens de l’extérieur, qu’est ce qui t’as donné envie de venir ici ?

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Prélude / Re : Griselda Nadjela [Vanéalidée !]
« le: samedi 16 juillet 2022, 18:44:44 »
Et oui...ne jamais dire jamais :)

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