Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Alicia Karpova

Pages: [1] 2 3
1
La réaction de la jeune femme me fait lever un sourcil étonné. Ainsi, elle connaît mon nom ? Voilà qui est étonnant. Bon, le maire l’a prononcé lorsqu’il m’a appelée sur l’estrade, mais j’avais l’impression à ce moment là qu’absolument personne ne l’écoutait. J’ai eu tort, apparemment. Et en plus du sourcil qui se lève, mon sourire ne quitte pas mes lèvres.

« Profitons-donc de l’absence de votre manager, Kjersti... »

Oui, ok, moi aussi j’ai écouté quand elle est montée sur l’estrade. Disons que j’avais pour but de me renseigner un peu plus sur elle une fois rentrée chez moi, et peut-être...bon, je vais pas vous faire un dessin non plus. J’ai une libido, et Kjersti est extrêmement belle, alors si il y a des photos d’elle en tenue légère qui circulent sur le net, je n’ai pas envie de les louper. En attendant, je porte cette quatrième coupe de champagne à mes lèvres, puis viens m’asseoir à ses côtés, dans ce canapé confortable dont le velours caresse mes cuisses nues.

« Merci pour ce compliment ! Tout ça est venu après de nombreuses d’années d’efforts, de douleur et de patience, mais aussi de bons gènes, haha ! »

Cette fois, j’en suis sûre, c’est l’alcool qui me grise. Oh, pas grand-chose, ce n’est que du champagne, mais je me sens un peu plus joyeuse, plus ouverte qu’à l’accoutumée. Je prend sa main avec une délicatesse infinie, et la pose sur mon biceps droit, un peu plus volumineux que le gauche, et le tend sous ses doigts. Elle peut sentir chaque strie du muscle gonflé, chaque minuscule mouvement, et surtout sa taille et sa fermeté quasi-surhumaines. Je ne peux m’empêcher de rire doucement en remarquant son air impressionné.

« La saison des compétitions vient de se terminer, alors mon corps est au top de sa forme. D’habitude, je suis un peu plus grassouillette ! »

A nouveau, je porte la coupe à mes lèvres et descend le délicieux liquide doré dont les fines bulles pétillent sur mes papilles.

« Et vous êtes aussi extraordinaire, Kjersti. Des filles comme vous, on n’en croise pas à tous les coins de rue, c’est faux. A vrai dire, je n’ai pas souvenir d’avoir déjà croisé quelqu’un de votre beauté... »

Celle-là, sobre, je l’aurais pas tentée. Et même légèrement pompette, je ne suis pas certaine de l’assumer. Je détourne le regard une façon de seconde, histoire de cacher mon visage rougissant. C’est vrai qu’elle est superbe, le genre de femme qui me plaît tout particulièrement. Raison de plus pour ne pas tout gâcher.

« J’ai cru comprendre que vous étiez une mannequin en vogue en ce moment. Malheureusement, je n’ai pas trop le temps de regarder la télévision, ou de lire des magazines. Parlez-moi un peu de vous...votre vie de mannequin, votre quotidien...comment vous faites pour être aussi jolie... »

Le regard plongé dans le sien, je ne peux me détacher de la contemplation de ce visage angélique. Avec une discrétion toute relative, je glisse dans le canapé pour me rapprocher d’elle, nos cuisses s’effleurant et nos hanches se serrant, et je pose ma main sur la sienne, en attente de son approbation...ou de son refus. Ma main libre, elle, passe dans mes cheveux dans un geste que j'espère élégant, mélange d'un peu de stress et de beaucoup de séduction.

2
Le coin du chalant / Re : S'amuser avec Yolanda !
« le: samedi 06 août 2022, 16:10:08 »
Salut !

Alicia est haltérophile professionnelle, mais elle est encore jeune et continue (parfois, rarement) d'aller en cours pour obtenir un diplôme au cas où sa carrière se casserait la gueule. Elles pourraient se rencontrer tout simplement la bas :)

Sinon, je peux aussi te proposer Marzia, qui est une quadra encore très bien conservée, mais elle ne va plus en cours depuis longtemps. Cependant, elle tient un restaurant, peut être que Yolanda pourrait la rencontrer dans ce cadre...

Si ça t'intéresse on peut continuer en MP :)

3
Bienvenue, que calor...

4
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: vendredi 05 août 2022, 16:20:48 »
Huître

5
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: vendredi 05 août 2022, 11:43:39 »
Et de sisse

6
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: vendredi 05 août 2022, 07:08:48 »
Quat' quat' KODAAAK

7
Centre-ville de Seikusu / Re : Feel my power ! [PV. ALICIA]
« le: mardi 02 août 2022, 20:35:50 »
Je crois qu’à ce moment-là, j’avais trouvé ma nouvelle sucrerie favorite. Mon petit plaisir coupable, que je pouvais dévorer à toute heure, en toute circonstance. Le visage enfoui et caché entre les cuisses de ma nouvelle amante, je n’avais pas l’intention de m’en extirper tout de suite, trop heureuse de trouver quelqu’un avec qui je pouvais enfin partager des moments intimes tels que celui-ci. Ma langue se glissait dans sa fente, se régalait de sa cyprine, caressait les parois en s’enfonçant le plus loin possible, quitte à ce que le frein de celle-ci finisse par ma faire souffrir. Je profitais de ce répit forcé pour embrasser ses grandes lèvres, les mordiller de la pointe de mes canines, m’occuper de son clitoris gonflé que je suçotais à pleine bouche.

Son corps souple ondulait, remuait, vibrait de plus en plus fort, son bassin plongeait sur ma bouche, ne m’offrant aucun moment de repos et m’obligeant à continuer encore et encore. Oh, je ne m’en plaignais pas, loin de là. Ses gémissements me faisaient frissonner par leur intensité, ses cris se réverbéraient contre la paroi rocheuse, créant un écho superbe qui aurait excité n’importe qu’elle personne passant par là...si nous n’étions pas perdues en pleine nature au beau milieu de la nuit. Les teintes noires au dessus de nos têtes se paraient de gris, quelques nuages de beau temps s’occupant de masquer la lueur de la lune. Dans cette pénombre quasi-totale, nos sens étaient aux aguets. J’avais l’impression de sentir les phéromones de mon amante, et les miens aussi, que le goût de sa mouille était littéralement décuplé, que le moindre de ses soupirs faisait vibrer mon corps autant que les plus légères de ses caresses. Avec toutes ces stimulations, j’avais du mal à me contrôler, ma main droite masturbant frénétiquement ma queue gonflée, la gauche griffant délicatement son bas ventre et caressant son pubis.

Et puis, d’un coup, sans prévenir, une giclée de cyprine s’invita dans ma bouche et arrosa une bonne partie de mon visage, le tout accompagné d’un cri intense qui me prit directement aux tripes. J’étais à la fois impressionnée, excitée, et fière d’avoir été la source de la jouissance de ma cambrioleuse adorée. Mon visage restait à portée de sa fleur, histoire que ma langue puisse la laver consciencieusement, car l’hygiène, c’est super important. Mais ma séance de nettoyage se fit interrompre par la lueur aveuglante de la lampe torche qu’elle braqua directement sur mon visage. Je vis mille étoiles, et mes mains qui s’occupaient de la masser, griffer, caresser, effleurer, se levèrent pour faire barrage à la méchante lumière.

« Eh, éteins ça, ça fait mal ! »

Je me relevai et plongeai vers la torche pour la faire valdinguer, ce que j’arrivai à faire un millième de seconde après qu’elle l’ait éteinte.

« Tu vas voir, ma vengeance sera terrible ! »

Je n’eus pas le loisir de la mettre en œuvre tout de suite, car elle tenta de me repousser du bout des pieds. Par pure bonté d’âme, je la laissai faire, et fis semblant que toute la force qu’elle avait mis dans ses jambes pour essayer de m’éloigner avait suffi. Je suis donc « tombée » à la renverse, et me suis retrouvée allongée, Gwen recouvrant le bas de mon corps jusqu’aux hanches de son plaid confortable avant de disparaître en dessous pour effleurer mon sexe de sa langue curieuse. Cette petite douceur me fit frissonner et soupirer. Et elle ne mit pas longtemps à le gober avec appétit.

« Ça va, pas trop grosse pour toi ? »

C’était une question rhétorique, dont je connaissais parfaitement la réponse. La jolie blonde ne prit pas la peine de me répondre, trop occupée qu’elle était à avaler mon membre. Ses lèvres descendirent mon prépuce jusque sous mon frein, libérant totalement mon gland qui gonfla encore un peu plus dans sa bouche. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas bandé aussi fort, merci à elle.

« Ne t’inquiète pas si tu n’arrives pas à l’avaler entièrement...personne n’y arrive... »

Un petit gloussement s’échappa de mes lèvres entrouvertes, suivi d’un soupir d’aise. J’étais particulièrement fière de la taille hors-norme de mon membre, plutôt apprécié de la plupart de mes conquêtes. Il y avait un petit quelque chose de masculin dans cette fierté phallique, dans le plaisir que je prenais à la sentir galérer à me sucer. Mes mains se glissèrent sous ma brassière, puis la retirèrent, avant que je ne m’adosse à la paroi rocheuse. Je massaos mon ersatz de poitrine de la main droite, et ma main gauche glissa dans la chevelure de mon amante pour l’accompagner dans le mouvement de sa fellation

Un coup de vent plus fort que les précédents fit descendre le plaid et dégagea la tête de Gwen, pour mon plus grand plaisir. La lueur de la lune désormais libérée de l’emprise des nuages illuminait légèrement nos deux corps, m’offrant le spectacle du visage de ma belle descendant et remontant le long de mon pénis. Une nouvelle brise caressa mon membre, ce qui me fit frissonner et gémir. Ses tentatives de gorges profondes et les bruits obscènes qu’elle lâchait me faisaient sourire, je caressais ses joues en la regardant faire.

« Doucement, chou...tu auras l’occasion de t’entraîner dessus plus tard... »

En effet, elle revint rapidement à la raison et se décida à me branler dans sa bouche. Ses grands yeux bleus s’étaient rivés dans les miens, en attendant que je lui offre ce qu’elle attendait.

« Tu veux que j’éjacule dans ta bouche, ma belle ? »

Sans rompre le contact visuel, elle hocha la tête, ce qui fit taper mon gland contre son palais. Je lâchais un nouveau gémissement, alors que les tressautements de ma queue s’accéléraient.

« Alors profite bien... »

Une ultime palpitation, et je sentis une première salve remonter tout le long de mon urètre avant de se faire cracher directement au fond de la bouche de ma douce amie. De longues secondes durant, les éjaculations se succédèrent, toutes aussi généreuses et puissantes que les précédentes. Quand j’estimai que sa cavité buccale était suffisamment remplie, d’une pulsion mon sexe s’échappa pour se reposer contre son visage, qu’elle recouvrit de quelques nouvelles traînées de mon sperme épais et brûlant.

« Ca te suffit, chérie ? »

Du bout des doigts, je déchire ce qui reste de mon boxer et me libère les bourses, sur lesquelles je guide ses doigts.

« Si tu veux, il m’en reste encore assez pour tenir le reste de la nuit... »

Les miens glissèrent sur son visage, récupérèrent une traînée de mon foutre et la portèrent à ma bouche. Plutôt bon, étonnamment doux, bien épais. Elle avait dû apprécier le cadeau…
Je lui laissais le temps d’avaler, puis glissais mes mains sur ses fesses pour la soulever et la coller contre mon torse aux muscles tendus et l’embrasser. Le baiser dura, dura encore, on ne se quittait pas, trop gourmande l’une de l’autre pour se séparer tout de suite. Et quand enfin j’eus l’impression d’être rassasiée de sa douceur, mes lèvres prirent le chemin de son cou, s’y posèrent maintes fois, remontèrent jusqu’à son lobe que la pointe de mes canines pincèrent, et ma langue termina son chemin dans le creux de son oreille.

« J’ai envie de toi, chou...je vais te prendre...et te laisser le temps de t’habituer à ma taille... »

Alors que je lui chuchotais des mots doux de ma voix grave et chaude, ma main droite qui n’avait pas quitté son petit cul sur lequel elle était assise s’occupa de la décoller du sol, avec une facilité déconcertante, et la déposa sur ma queue sur laquelle sa chatte dégoulinante s’enfonça lentement. Mon bassin ondulait en d’amples et lents mouvements, progressant jusqu’au fond de sa cavité contre laquelle mon gland butait sans aucune brutalité.

« Et puis, quand tu te sentiras prête, je pourrais y aller plus fort...comme ça... »

D’un coup de rein plus puissant que les autres, je la fis crier, et la serrai contre moi pour profiter de sa chaleur et de sa douceur.

« Dis-moi si j’y vais trop fort, surtout...j’ai pas envie de te faire mal... »

8
Centre-ville de Seikusu / Re : Feel my power ! [PV. ALICIA]
« le: vendredi 29 juillet 2022, 22:20:58 »
Pendant quelques secondes, nous sommes restées comme ça, serrées l’une contre l’autre, le dos de Gwen collé contre mon torse large. Les yeux clos, je respirais son odeur, le bout de mon nez effleurant sa nuque. Mes lèvres s’en approchaient tout doucement, pour embrasser sa peau douce, peut-être la faire frissonner encore un peu plus, et l’entendre soupirer d’aise…
Mais malheureusement, elle se leva d’un bond juste avant que je ne puisse embrasser son cou. Est-ce qu’elle avait senti ce que je voulais faire, est-ce que ça la dérangeait ? Au fond de moi, j’espérais que non, pourtant, ce prétexte d’aller chercher de quoi manger ressemblait beaucoup à une excuse, et pas la meilleure. Au moins, son absence me permit de me rendre compte du début d’érection qui déformait mon boxer, et de le cacher sous le plaid pour ne pas me faire surprendre.

La dégustation, si on pouvait l’appeler comme ça, de nos barres chocolatées se serait faite dans un silence religieux si la nature alentours ne nous offrait pas toute la panoplie de sonorités qu’elle possédait dans sa tracklist. Entre le vent qui bruissait dans les branchages, les petits rongeurs qui se frayaient un chemin dans les buissons, les derniers oiseaux qui chantaient de leur plus belle voix, ou encore les chauves souris qui chassaient les petits insectes, je me demandais comment certains faisaient pour trouver la nature silencieuse.
Pour mon plus grand plaisir, Gwen revint s’installer toute proche de moi une fois son repas de fortune terminé. Ses épaules restaient collées contre mon poitrail, et mon visage dans sa chevelure. Heureusement, elle avait eu la bonne idée d’éloigner quelque peu son arrière-train de mon bassin, ce qui me laissait le loisir de pouvoir bander en toute liberté durant la nuit, surtout que les érections nocturnes, bah ça se contrôle pas trop.
Après juste quelques minutes durant lesquelles je la cajolais du bout des doigts, son souffle se fit plus lourd, plus lent, plus régulier, son buste se soulevait et s’effondrait avec plus d’amplitude, et sa peau ne réagissait plus à mes caresses. De mon côté, le sommeil tardait à venir. La chaleur de Gwen contre moi était confortable et rassurante, beaucoup plus en tout cas que tous les bruits alentours. C’était ma première nuit à la belle étoile, à l’extérieur, et je n’étais pas la plus rassurée. Délicatement, en prenant bien soin de ne pas la réveiller, mon bras se glissa autour d’elle, la main sur son ventre, le majeur posé juste au dessus de son nombril. Inconsciemment, mon bassin s’approchait du sien, jusqu’à ce que nos hanches se collent. Nos deux corps étaient totalement enlacés, et je n’eus pas le temps de bien profiter de sa chaleur qu’enfin je plongeais dans les bras de Morphée.

Je ne me souviens plus de mes rêveries au début de cette nuit. Sans doute tournaient-elles autour de thèmes relativement inintéressants, comme les courses au supermarché, les escargots qui mangeaient les salades du jardin de mes parents ou la transformation de mon corps en mousse au chocolat, bref, des rêves totalement normaux. Ce dont je me souviens, par contre, c’est de ce qui a suivi. A un moment durant mon sommeil, j’ai commencé à penser à Gwen. Elle était jolie, aussi jolie qu’en réalité, et surtout, elle était nue. Moi aussi, j’étais nue. Nous étions dans une chambre qui n’était ni la sienne, ni la mienne, ni celle chez mes parents, dont je ne me souviens pas de la décoration. Ce dont je me souviens, par contre, c’est de ses lèvres qui effleuraient ma peau, et de ses mains qui découvraient mon corps. Celles-ci descendaient, commençant leur trajet sur mon poitrail, descendant le long de mes abdos jusqu’à mon bas-ventre, avant que le bout de ses doigts ne glisse à la base de mon sexe en érection pendant que nos bouches décidèrent de ne plus se quitter. Je me sentais durcir pendant qu’elle me masturbait, pendant que nos langues dansaient ensemble. Dès qu’elle me laissait un peu de répit, je soupirais, et dès que j’arrêtais, je gémissais son prénom. Ses mains expertes s’occupaient de mon membre à la perfection, si bien que je m’approchais du climax, je n’allais pas tarder à venir…

Ce fut mon éjaculation qui me sortit de cet incroyable rêve. Mon pénis lâcha une salve généreuse, puis une deuxième, et une troisième, qui éclaboussèrent le dos de Gwen. Il me fallut quelques secondes pour comprendre ce qui venait de se passer. « Gwen...qu’est ce que… ? » Ma queue palpitait dans la paume de sa main recouverte de sperme qui continuait de la caresser. Le visage enfoui dans son cou, j’avais l’impression d’avoir la saveur de sa peau sucrée sur le bout de sa langue, et son odeur délicate dans mes narines. Mon cerveau encore embrumé prit quelques secondes à deviner ce qui venait de m’arriver, mais quand toutes les pièces du puzzle s’emboîtèrent, mon sang ne fit qu’un tour.

Mes larges mains s’occupèrent de la retourner sans effort, pour qu’elle me fasse face, et mes lèvres se posèrent contre les siennes pour notre premier baiser. Nos langues s’effleurèrent, se caressèrent, commencèrent à danser ensemble. Ma main droite s’était reposée sur ce sein qu’elle n’avait quitté que le temps de la retourner. Le bout de mon ongle s’amusait avec son mamelon déjà bien durci, que je m’empressais d’aller titiller de la pointe de ma langue une fois le baiser rompu. Je ne laissai pas son jumeau bien longtemps sans amour, et je m’en occupai juste après avoir laissé le premier, l’embrassant, le léchouillant, le suçotant et le mordillant au rythme de ses soupirs et de ses gémissements. Je descendais ensuite sur son ventre que je couvrais de petits baisers, alors que mes mains massaient sa poitrine généreuse.

« Mmmh...jolis abdos... »

A défaut de les voir dans la pénombre, je les sentais sous mes lèvres, tendus sous l’excitation, légèrement saillants sous sa peau délicieuse. Je les embrassais avec gourmandise, passais ma langue dessus, jusqu’à ce que je parvienne à l’élastique de sa culotte. L’odeur caractéristique de l’excitation féminine me flatta directement les narines et m’incita à enfouir mon visage entre ses cuisses que j’écartais de mes épaules. Ma langue caressa le tissu imbibé, recueillant au passage sa saveur délicieusement acide.

« C’est moi qui te fait mouiller comme ça, chou… ? »

Je gloussai en léchant à nouveau sa petite culotte, ma langue pressant le tissu entre ses lèvres. Je déposais quelques baisers sur son aine, de chaque côté. Je m’imbibais de sa saveur, de son odeur, la queue fièrement dressée, s’échappant de mon boxer qu’elle avait fait craquer en gonflant un peu trop durant la nuit. Après quelques douceurs, ma bouche remonta, mes dents attrapèrent l’élastique de sa culotte, et s’affairèrent à la descendre jusqu’à ses genoux, libérant sa vulve vers laquelle ma bouche se rua immédiatement. Elle dégoulinait sur ma langue, m’offrant son jus délicieux, que je lapais à grands coups de langue, m’occupant de son clitoris entre deux léchouilles. Pendant ce temps, ma main s’était posée sur mon membre gonflé, qu’elle masturbait lentement. A ce rythme, je n’allais pas tenir longtemps avant d’éjaculer à nouveau...

9
Prélude / Re : Toutes les saveurs de l'Italie [Vanéalidée !]
« le: jeudi 28 juillet 2022, 20:34:46 »
Bienvenue à toi !
Oh wait...

10
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: jeudi 28 juillet 2022, 20:34:24 »
Sex

11
Centre-ville de Seikusu / Re : Feel my power ! [PV. ALICIA]
« le: mercredi 27 juillet 2022, 19:13:32 »
« Arrête, jamais je t’aurais laissé tomber ! Et puis, c’est un peu ma faute si tu t’es fait mal à ton joli minois... »

C’était la vérité. En tout cas, c’était ma vision de la vérité. Je me sentais coupable de cette chute, même si je savais pertinemment que ce n’était absolument pas de ma faute.

« Si j’avais réagi plus rapidement, tu ne te serais sans doute pas cognée contre la paroi. J’en suis désolée... »

Comme pour me punir, Gwen aspergea mes plaies d’antiseptique, et je pus comprendre pourquoi elle grimaçait lorsque je m’occupais d’elle. Les gouttelettes de liquide brûlaient mes chairs à vif, diffusant une chaleur intense sur la totalité de mes mains. Heureusement, la douleur ne dura pas plus de quelques secondes, surtout que ma partenaire d’infortune faisait preuve d’une délicatesse dont je ne la soupçonnais pas. Mes mains se fermèrent et s’ouvrir pour se dérouiller, la gêne et une pointe de souffrance étaient encore là, mais tout à fait supportables. Je n’eus pas le temps de remercier la grimpeuse qu’une petite créature attira son attention, et la mienne par la même occasion.

« Oh ! Bonjour, toi. »

Un petit écureuil avait fait son apparition devant nos deux paires d’yeux curieux. Mais rapidement, ce fut plutôt Gwen qui happa mon attention. Son sourire était rayonnant, son regard, pétillant. Ce n’était plus la cambrioleuse sombre que la vie n’avait pas gâté, mais une jeune fille pleine de joie. Mais je ne pus continuer à dévorer du regard le visage radieux de ma mentor, le petit animal venant maintenant s’inviter à mes côtés, à l’invitation de notre amie commune. Ses dents semblaient s’intéresser aux lacets de mes baskets plus qu’à la main que je lui tendais. Il finit par la remarquer, s’en approcha prudemment, à deux doigts de la renifler...jusqu’à ce qu’un bruissement dans un buisson voisin, sans doute dû à un oiseau.

« Oh non...juste quand il allait me niaquer le bout des doigts... »

Si j’étais un peu triste que Tic (ou Tac) ait pris la poudre d’escampette, je pouvais à nouveau focaliser mon attention sur la voleuse qui s’était invitée dans ma vie. Alors qu’elle s’étirait, son ventre se dénuda, certes sur quelques courts centimètres seulement, mais assez pour dévoiler le bas de son ventre ferme et joliment dessiné, et qui disparut bien trop vite, à nouveau recouvert par le tissu. Elle était...superbe. Son visage l’était, je l’avais déjà remarqué. Et son corps semblait l’être tout autant. Mes yeux ne pouvaient pas se détacher de ce ventre parfait, de ces hanches légèrement dessinées, de cette poitrine proéminente...enfin, si, il purent se détacher, quand ceux de Gwen remarquèrent que je ne fixais pas ses yeux. Du coup, avec ma maladresse habituelle, je fis mine de regarder un peu partout. Oh, quel bel arbre ! Oh, quelle jolie fleur ! J’ai déjà dit que j’étais une très mauvaise actrice, non ? Avec un peu de chance, peut-être qu’elle n’avait pas remarqué que je la matais ?

« Ah...euh...je ne veux pas de rabais. Je suis venue pour que tu me donnes des cours d’escalade, mais aussi pour qu’on fasse connaissance, qu’on passe du temps ensemble, et pour ça, on est servies. »

La luminosité commençait à bien décliner, et le ciel s’empourprait de coloris chatoyants, dressant un tableau pittoresque et vraiment agréable à regarder.

« Oui, je me doutais qu’il était trop tard pour repartir. Ce n’est pas grave. Envoie un message pour Kaito, il risque de s’inquiéter sinon. Ça va, j’ai personne à prévenir moi. »

Est-ce que c’était de la mélancolie qui pointait le bout de son nez dans ma voix ? Oui, un peu...beaucoup, peut-être. Personne ne m’attendait à la maison, à l’appartement. Ça avait des avantages, certes, mais aussi des inconvénients. Je me sentais un peu seule, et je n’étais pas forcément un animal très solitaire. J’avais besoin de tendresse, d’amitié, d’amour, mais je n’étais pas forcément très douée pour ça. Rien qu’avec Gwen, ça sautait aux yeux, j’étais une véritable quiche, même pas capable de lui faire comprendre que je l’appréciais bien. Ou alors, je me débrouillais pas si mal, mais je n’arrivais pas à l’accepter. Bonne question.

En attendant, alors qu’elle s’asseyait à mes côtés, je décidais d’aller rechercher un peu de cette tendresse qui me manquait, posais doucement ma tête sur son épaule, et le bout de mes doigts sur les siens. Dans le pire des cas, elle m’aurait repoussé, et j’aurais juste su qu’il ne fallait pas espérer se rapprocher plus l’une de l’autre. Et puis, elle avait accepté que je prenne soin d’elle précédemment, alors il n’y avait pas de raison que ça ne continue pas comme ça.

Et en effet, Gwen accepta ma présence. Seules dans cette forêt rocailleuse, au pied de cette maudite paroi, elle avait accepté ma présence ; mieux encore, elle m’avait acceptée moi. Devant nos regards lointains, les coloris chauds qui marbraient le ciel s’éteignaient doucement, laissant place aux premières étoiles que nous pouvions distinguer au dessus de nos têtes. Et après de longues secondes, ou de courtes minutes, mes doigts glissèrent comme par hasard sur les siens, et mes lèvres se posèrent avec fugacité sur sa joue dans un petit tchou qui résonna sur le mur contre lequel nous étions adossés.

Prenant pour excuse d’aller chercher dans mon bagage le nécessaire pour passer une presque bonne nuit, je me levai et partis farfouiller dans mon sac, bien que la belle blonde caractérielle devait se douter qu’il s’agissait là d’une ruse pour cacher les rougeurs sur mes joues, ou d’une manière de fuir un éventuel refus violent dont l’éventualité me terrifiait.

« Mauvaise nouvelle : j’ai un seul sac de couchage. Du coup...eh attends...merde ! »

Ce juron sortait du cœur, mais il y avait de quoi. Dans l’un des nombreux grands accès d’intelligence dont j’étais capable, et cette phrase est ironique, je n’avais pas vérifié le contenu du petit sac de toile contenant habituellement le sac de couchage. Et dieu sait que j’aurais du. A la place, il n’y avait que des boxers que je pensais avoir perdu depuis longtemps. Et oui, ça me revenait maintenant, j’avais utilisé ce petit sac pour emporter quelques affaires qui ne rentraient pas dans ma valise alors que je me rendais à une compétition à l’autre bout du pays, et pour ça, j’avais retiré le sac de couchage, et l’avait rangé...quelque part. Sans doute dans un placard, chez mes parents, bien caché, en train de prendre la poussière.

« Mais quelle conne ! Je suis vraiment désolée... »

Pour ne pas me gifler, fondre en larmes ou me jeter de la falaise la plus proche, je m’affairais à étaler des serviettes à terre, une épaisseur suffisante pour que la nuit ne soit pas totalement inconfortable. La largeur n’était suffisante que pour mon amie, mais ce n’était pas grave. Cette nuit serait ma punition pour avoir été une tête de linotte. Je l’invitais à s’installer, retirant à l’abri de son regard, cachée par la nuit tombante, mon short et mes chaussures, pour me retrouver en brassière et boxer. De toute façon, je résistais particulièrement bien au froid, et les nuits d’été n’étaient pas si fraîches...bien que la petite brise ne brillait pas par sa chaleur.

Allongée aux côtés de ma professeure, ma main se posait sur la sienne, et la caressait du bout des doigts. Ceux-ci effleuraient sa peau, descendait le long de ses phalanges, remontait jusqu’à son poignet, découvraient son avant-bras dont la peau se couvrait de frissons.

« Tu as froid, Gwen ? »

Quelle question débile. Évidemment, qu’elle avait froid. Il devait faire seize degrés, le vent s’était levé, et on était sur un promontoire rocheux. Et on n’avait rien pour nous couvrir. Une idée me traversa donc l’esprit. Un idée que je balayai directement d’un revers de main (pas un vrai revers de main, bien sûr, j’aurais eu l’air conne), mais qui revint immédiatement. Et après tout...oh, et merde.
Alicia, si tu le fais pas maintenant, t’es vraiment la reine des imbéciles ! Et, pour une fois, exceptionnellement, j’osais. Aux côtés de mon amie, comme par hasard, il restait un minuscule espace, mais peut-être qu’il ne s’agissait pas d’un hasard ? En tout cas, je m’approchais d’elle, et ce fut mon pied qui en premier se serra contre elle, suivie de mes jambes, et de mon torse. Mes bras enlacèrent son corps fin, du moins à mon échelle, et le serrèrent contre le mien. Officiellement, c’était pour lui transférer ma chaleur. Officieusement, il était possible que j’avais surtout envie de la blottir contre moi. Pour parachever le tout, mon visage s’enfouit dans son cou, alors que je caressais son dos délicatement.

« Dis-moi si tu veux que je m’éloigne, chou... »

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Blabla / Re : Le Questionnaire
« le: samedi 23 juillet 2022, 20:28:49 »
Je reprend le boulot jeudi, alors pas grand chose hélas

Le pire insecte à tes yeux ?

13
Blabla / Re : J'épouse, j'esclavagise, je tue
« le: samedi 23 juillet 2022, 20:28:01 »
Je me marie avec Koya
J'esclavagise Shion
Et je tue Zorro, désolée

Automne, Anea, Vero

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Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: samedi 23 juillet 2022, 20:26:18 »
Et deudeux

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Centre-ville de Seikusu / Re : Feel my power ! [PV. ALICIA]
« le: jeudi 21 juillet 2022, 21:12:06 »
C’était con, hein. Mais les simples paroles de Gwen me réchauffèrent le cœur. Elle parlait simplement, sans faux-semblant, et il y avait en elle une honnêteté qui interdisait à quiconque de douter de ses paroles. C’était une jeune femme franche et directe, peut-être avec un manque certain de tact, mais surtout pas hypocrite. J’avais envie de la remercier, mais aucun mot ne sortit de ma bouche pâteuse. J’avais envie de la serrer dans mes bras, mais elle ne méritait pas de mourir broyée de la sorte. Alors je la regardai, depuis le promontoire, descendre la paroi verticale avec une facilité déconcertante. Il me fallut bien le triple de temps pour que je la rejoigne, pourtant dieu sait que je ne ménageais pas mes efforts.

Une fois en bas, elle m’expliqua les bases de l’assurance en escalade, puisque j’allais être en charge de sa sécurité pour la prochaine partie de notre journée balade-nature-sports extrêmes. C’était à la fois flatteur et terriblement stressant. Évidemment, on a tendance à faire confiance plus facilement à un sac de muscles de cent kilos qu’à une crevette d’un demi-quintal pour soutenir son poids en cas de chute, malgré tout, je n’avais aucune expérience dans le domaine. C’était comme plonger dans le grain bain, enfin non, c’était Gwen qui pouvait à tout moment plonger, et j’aurais le rôle du maître-nageur, enfin à peu près. Bordel, j’ai toujours été nulle pour les métaphores et les comparaisons…

Les premiers essais, en tout cas, furent plutôt concluants. Je n’avais aucun mal à assurer la grimpeuse, même lors de ses courtes chutes improvisées. Finalement, je commençais à prendre un peu de confiance. Ce que je ne savais pas, c’est qu’elle allait disparaître aussi vite qu’elle était apparue. Précisément, elle s’évapora à l’instant même où mes yeux se posèrent sur la paroi que la jeune femme allait essayer de grimper. Quoique, le terme de paroi était sans doute galvaudé. C’était une véritable porte vers l’enfer, mélange entre un mur de crépi dans sa première moitié et un champ de mines inversé dans sa seconde. En bref, il y avait bien quarante mètres sans aucune prise visible à l’œil nu, puis peut-être une trentaine à faire quasi-uniquement à la force des bras. « Tu ne vas pas... »

Oh que si, elle allait. A peine prit-elle le temps de lever le pouce pour me signaler qu’elle était prête à partir que déjà elle volait de prise invisible en prise invisible. Je ne pouvais dévier mon regard du spectacle impressionnant de Gwen qui virevoltait avec une agilité sans pareille. Est-ce que comme les lézards, ses doigts étaient équipés de ventouses ? Ou peut-être qu’il s’agissait de petits poils qui servaient de velcro, comme pour une araignée. Je n’en savais rien, mais ce qui était certain, c’est que j’étais chanceuse d’assister à une telle scène.

Contre toute attente, la première partie se passa sans accroc, effacée d’un revers de manche par la championne d’escalade qui me tenait lieu de professeur. Et la seconde partait sur les mêmes bases. Si jusqu’alors, Gwen avait fait montre de toute son agilité, c’était désormais sur son endurance et sa force brute que reposaient les clés de sa réussite. Et de cela non plus, elle ne manquait pas. Elle effaçait les difficultés avec une aisance incroyable, du moins c’est ce que mes yeux semblaient déceler au loin. Car des dizaines de mètres nous séparaient désormais, des dizaines de mètres qui feraient des ravages si son corps décidait de lâcher prise. Heureusement, j’étais là pour l’assurer. C’était mon devoir, après tout. Et je ne pouvais pas la laisser tomber, au sens propre comme au figuré.

Elle était quasiment arrivée à destination. Pourtant, elle s’était stoppée. Pourquoi donc ? Il me fallut plusieurs secondes, une bonne dose de concentration, et toute mon acuité visuelle pour comprendre. La voie qu’elle avait empruntée, la seule praticable d’ailleurs, était un cul de sac. Et le seul chemin pour terminer son escalade impliquait...un saut. A plusieurs dizaines de mètres d’altitude, avec une réception qui nécessitait une précision chirurgicale. En fait, les quelques secondes qui me furent nécessaires pour comprendre étaient bien trop longues. Pendant ce laps de temps, Gwen s’était préparée, m’avait adressé un signe que je n’avais pas compris, et s’était élancée.

Je vois encore cette scène au ralenti, comme une scène de film catastrophe. Le moment où tous ses muscles s’étaient tendus, et où elle avait rompu tout contact avec la paroi. Elle semblait presque voler, ou du moins planer. Je ne pouvais évidemment pas me voir, mais je suis certaine que je restais bouche bée devant ce tableau. C’était magnifique. Mais bien trop court. A mes yeux, elle avait fait montre de tant de maîtrise qu’elle ne pouvait échouer maintenant. Et puis, elle semblait si bien partie. Enfin...elle semblait. Il me fallut peut-être un dixième de seconde pour comprendre que ses doigts avaient manqué la paroi, et que si je n’agissais pas immédiatement, c’était pour elle un aller simple vers la mort.

« PUTAIN !! »

Mon cœur loupa un battement, puis se rattrapa en accélérant à deux cent à l’heure. Mes dents se serrèrent jusqu’à me faire mal. Mes pieds se plantèrent dans le sol, et mes mains se serrèrent sur la corde qui se déroulait inlassablement. Si mon corps ne bougea pas d’un millimètre, le cordage continua encore sa course pendant une ou deux secondes, meurtrissant au passage mes paumes sans que je ne m’en rende compte. Telle une poupée de chiffon, la pauvre grimpeuse était brinquebalée de tous côtés, victime des oscillations de la corde et des lois de la gravité. Elle frappa la paroi, une fois, deux fois, assez fort pour me faire craindre le pire.

« Bordel bordel bordel bordel... »

La redescente sembla durer des heures. J’étais totalement paniquée, mais il fallait que je la fasse redescendre sur le plancher des vaches. Quand enfin elle se retrouva à ma hauteur, je manquai de pleurer de soulagement en voyant qu’elle était consciente et apparemment en bon état. Pas le temps de la laisser se plaindre une fois allongée sur le sol, je fonçai vers mon sac en sortit une trousse de soins. Elle n’était pas de toute première jeunesse et avait déjà servi. Je me mordais intérieurement les doigts à ce moment là de ne pas avoir jugé nécessaire d’investir dans une nouvelle.

« Bouge pas trop, faut que je vérifie si t’as rien. »

En réalité, il n’y avait pas grand-chose à vérifier. Le bas de son corps n’avait rien pris, et ses jambes avaient encore toute leur mobilité. Quand au haut, eh bien...on voyait tout de suite là où il avait pris. Le sang coulait de sa tempe, pas assez pour paniquer mais suffisamment pour qu’il soit nécessaire de s’en occuper. Quand à son épaule, l’impact avait déchiré son maillot sur quelques centimètres et entaillé sa peau au passage. Dans la trousse de secours, plus de trace de bandages ni de pansements, mais heureusement encore une bonne dose d’antiseptique et une compresse.. A la guerre comme à la guerre, comme on dit. Je retirai mon t-shirt, et le déchirais pour former de longues bandes de tissu que j’allais utiliser comme bandage. Heureusement que j’avais quand même mis ma plus belle brassière en dessous, j’aurais bien eu l’air conne sinon…

Assise par terre, je posais la tête de Gwen sur ma cuisse, que ça lui plaise ou non. En premier lieu, il fallait s’occuper de la plaie à la tempe. Je versais un bon tiers de la bouteille d’antiseptique sur la compresse que j’appliquais au niveau de la blessure. La blessée serra immédiatement les dents, mais je n’avais malheureusement pas le choix. « Désolée... » Je nettoyais la plaie du mieux que je pouvais, avant d’improviser un bandage de fortune avec le tissu de mon t-shirt. Il était maintenant temps de m’occuper de son épaule. La pauvre ne put contenir un petit gémissement lorsque je dégageai ce qui restait de son maillot pour avoir accès à sa blessure. « C’est pas beau, mais ça a pas l’air grave... » En effet, la blessure était plus large que profonde, et il n’y avait pas trace de fracture ou autre luxation. Du bout des ongles, je retirais le maximum de cailloux plantés dans sa chair, avant de faire la même chose que sur sa tempe, à base de désinfection puis de bandage de fortune. « Fini ! Tu m’as fait tellement peur... » Du bout des doigts, je passai lentement, délicatement, le long de son visage, depuis la tempe jusqu’au menton en passant par la joue, avec la douceur d’une caresse. « Il y avait une trace de sang » C’était un mensonge...

Je soupirai et m’étirai, Gwen toujours allongée sur mes cuisses. A l’intérieur de mes mains, une douleur piquante et lancinante commençait à pointer le bout de son nez. L’adrénaline avait fait du bon boulot, car je n’avais pas remarqué jusqu’alors qu’elles pissaient le sang. C’était le cordage qui les avait meurtries de la sorte. La grimpeuse avait aussi remarqué leur état, car elle écarquilla les yeux en les voyant, mais je ne lui laissa pas le temps de s’inquiéter. « J’ai l’habitude ! L’haltérophilie, ça défonce les mains. » Certes, mais pas à ce point. Je faisais malgré tout bonne figure, ne montrant pas que...ben...que ça commençait vraiment à douiller sévère. Il restait juste assez de tissu pour bander les plaies, fort heureusement.

Au loin, derrière les monts, le soleil commençait à disparaître. Il était certain que le bus était parti sans nous, et que nous étions condamnées à passer la nuit ici. Une petite brise fraîche vint caresser ma peau, faisant naître quelques frissons dans mon dos presque totalement nu. Toujours posée sur moi, Gwen avait fermé les yeux. Est-ce qu’elle dormait ? Est-ce qu’elle se reposait juste ? Elle seule le savait alors. Ma main, elle, se glissa dans ses cheveux avec une délicatesse inattendue pour mon gabarit. Bordel, elle m’avait fait si peur...

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