Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Huang Jinyu

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1
marmonnant, baisser les yeux comme le ferait et se contenter d’approuver comme le ferait n’importe quel étudiant devant Huang et ce Jourou, un de ses types qui suivait partout Huang comme son ombre. Autant le chinois pouvait être un sale type pour le peu que l’on lui cherchait des noises en guise d’exemple, autant ce dernier l’était par nature au vu de sa réputation. Sauf que voilà, Huang, c’est Huang, et quand il demandait quelques choses, il était de réputation que cette demande sonnait souvent comme une exigence de sa part. Et c’était le genre de mec à ne pas perdre son temps à faire le déplacement pour s’en prendre à des étudiants déjà maltraités par le trois quart de Mishima car «il a autre chose à foutre» comme il dirait si bien en temps normal. Sauf que voilà, il avait le déplacement jusqu’à un pâté de maison de chez ce brave Tetyhs, ce qui faisait dire qu’il n’était pas là par hasard. Et que les emmerdes qui suivront allait être plus complexes que de le coincer dans un coin pour lui montrer les vidéos de sa mère en ricanant !

En réalité, la stratégie de supporter et d’encaisser la question, c’était peut-être pas la meilleure chose à faire, Huang aimait les réponses claires. Cela lui avait valu une clefs de bras avant de se faire traîner par les cheveux dans une ruelle pour «une discussion entre grande personne». La suite tourna vite au vinaigre quand le kitsune en compris la raison.

«Un quart des recettes et ta mère pourra se faire par qui elle veut contre du fric pour améliorer son petit quotidien de petite pute. Ça me paraît réglo comme deal contre la protection de mon gang.»

Le pire, pour Huang, le deal lui paraissait réglo. Pour une fois une qu’il écoutait à moitié ses cours d’économie, pour lui cette proposition démontrait les bienfaits du capitalisme. Juste que les abrutis de Mishima qui veulent se vider les couilles chez cette nympho d’Etyhs, il va falloir qu’ils déboursent dorénavant. Comment le prof d’économie appelait ça déjà ? Valorisation de la marchandise ? Au moins il laissait le jeune homme d’avoir le courage de s’exprimer sur le sujet.

La réponse du jeune homme fut un logique «ça ne va pas la tête ?!?» et il ne s’était guère trompé sur le coup, il fallait juste qu’il remplace «la» par «ma». La négociation de Huang fut rapide, un coup dans le ventre pour couper le souffle et légèrement le baisser pour lui maintenir la tête et lui asséner un coup de genou montant. Il avait dorénavant une sale tête, tête qui avait fini dans le container poubelle pour lui ré-expliquer ce deal à sens unique. Au vu de l’odeur et des mouches, et du vieux morceaux de viande en décomposition d’un des sacs poubelles où avait la joue enfoncé pendant que le sang coulait de son nez. Seikusu avait vraiment le chic pour ce genre de conneries, il avait fallu que le chinois  choisisse la seule ruelle que les éboueurs avaient tendance à oublier... Pourtant les mouches étaient à elles seules un indice. Pas de chance pour Huang qui tirait un peu au cœur sur le coup même si le plus à plaindre dans cette histoire restait Tetyhs.

«On a l’air de s’être mis d’accord. On va expliquer ça à ta mère.»

La suite fut assez rapide, un trajet où l’un voyait un peu les étoiles vu que la rapidité et la violence de la scène, et où seul la douleur lui permettait d’avoir un tant soit peu de raisonnement. Il fallait dire que se faire tirer la tignasse, Huang n’y allait pas de main morte. Il avait choisi les cheveux au niveau de la tempe pour lui laisser moins de manœuvre. Son camarade lui, se marra quelques peu : au moins jamais il ne connaîtra ce sort, il y allait à la tondeuse. Ca coûtait moins cher en gel que son boss. Quant aux aides dans la rue, les quelques passants écartèrent le passage devant ce que beaucoup considérait comme un règlement de compte entre jeunes, avec, pour le vice, un ahuri pour sortir son téléphone et... prendre une photo. Une preuve de plus concernant la déchéance de l’être humain.

La boutique «Le Renard Blanc» était une boutique bien sous toute apparence au vu des produits de soin. Mais en y rentrant, la porte claquant après avoir été ouverte d’un coup sec, l’ambiance changea drastiquement là où elle n’était pourtant pas si seraine. La propriétaire des lieux n’était pas seul, avec un jeune de Mishima un peu plus vieux que Huang qui lui avait pris la main comme si le ton avait monté avant qu’il n’arrive. Et pourtant il lâcha prise en entendant le brouhaha lorsque Huang jeta par terre comme un malpropre Tetyhs, le choc était sourd et n’y étant pas été de main morte.

«Dégage.»
«Tu n’peux pas attendre ton tou-»

Attendre son tour ? Qu’il soit un aîné d’une année de plus que Huang, le chinois s’en moquait et pour avoir été reconnu, ce crétin avait été assez effronté pour discuter. Assez crétin pour ne pas avoir vu l’état de kitsune, ayant été trop concentré sur le chinois sur le moment. Par contre, il n’avait pas eu le temps de finir sa phrase qu’il venait de se prendre un coup au mollet avant de se manger le comptoir et jeter non loin de Tetyhs. Se tenant l’oeil droit, il fut surpris de voir l’un de ses punching-ball favoris de ce bahut dans un état pire que le sien. Au moins, dans cette journée de merde, le fiston des Inoru aura au moins qu’un loisir, celui de voir un de ses tortionnaires s’être fait casser la gueule, et de flipper devant une violence aussi rapide que brutal. Et pourtant, il n’aura pas le temps de réfléchir que Jurou le prendra par le col pour le jeter dehors comme une merde, avant de tourner la pancarte pour montrer que la boutique était fermée.

Quant à Huang, il se pencha sur le comptoir pour expliquer la situation à la mère de famille. Une femme à priori bien sous toute les coutures, très bien conservé pour son âge et à en juger de la vidéo sur internet, bonne à baiser et qui n’attendait que ça. Et avec son petite sourire de carnassier, il lui mit la main sous le menton pour la regarder dans les yeux.

«Ma petite dame, j’ai eu une discussion avec votre fils. Il trouve que c’est du gâchis que la plupart de ses camarades de classe vienne faire la queue pour vous baisez et que la plupart se barrent sans payer, et il a donné son accord pour que je vienne résoudre ce petit problème. Entre camarade de classe, c’est normal que l’on se sert les coudes non? Un quart de vos recettes contre une protection pour péter les jambes aux mauvais payeurs me semble être un prix d’ami.»

Oh le vilain petit menteur mais pour Huang, à partir du moment que l’on ne contredit plus, on consent. Et du côté de Jurou, on sentait qu’il n’en était pas à son premier racket de magasin puisqu’il se plaça sur Tetyhs, un genou sur le dos pour, à la fois lui faire mal et l’immobiliser, puis lui prendre la tignasse et lui mettre un couteau sous la gorge. Si ça, ce n’était pas de l’Amitié avec un grand A !

2
Naru était peut-être ce qu’elle était, une sale garce qui aimait s’en prendre à ceux qu’elle avait dans le collimateur, ses actes semblaient plus agir sur la violence physique et psychologique que de véritablement se creuser pour trouver une humiliation pire que celle de la veille. Était-ce mieux ou non ? C’était surtout plus brutal et moins réfléchi et certains iront même jusqu’à dire qu’elle faisait dans le classique. Peut-être qu’un jour elle demanderait de lécher la cuvette à Georgette mais jusque là, elle ne l’avait pas demandé, simplement parce que ce geste la dégoûte elle aussi ne serait-ce qu’en tant que témoin. Juste que ce soir là, ce n’était pas de chance pour Georgette : elle avait pris la première chiotte qui traînait et une grosse truie du bahut n’avait pas tiré la chasse d’eau. La suite c’était trop tard pour faire demi tour sans perdre la face, quitte à rentrer dans un trip scatophile qui dégoûtait Naru aussi. La fin, ça s’était fini en «dommage collatéraux» car en croyant tirer la chasse d’eau pour éviter d’être dégoûté de voir la merde d’autrui, la pression de l’eau avait éclaboussé son avant-bras. Bref, sur ce coup c’était de la faute à «pas-de-chance» et à défaut d’accuser cet être qui n’existe pas (quoique en cherchant bien), tout retombait sur cette pauvre Georgette car c’était connu, les accidents pour les assurances, il fallait toujours un coupable.

Coup de bol, au moins Naru ne lui demandera pas d’avaler. Simplement parce si elle lui demandait cela, entre cette emmerdeuse et Georgette, ça risquait d’être le concours de celle qui risquerait de gerber la première. Parfois ça se limitait vraiment à pas grand chose.

«Si tes léchouilles sont un peu timide, je suis certaine que cette langue ferait plaisir à beaucoup de mecs.»

C’était un... compliment ? Venant d’une nana qui avait eu la réputation d’une salope, on ne savait pas comment le prendre. Cette réputation, Naru l’avait toujours mais dorénavant on évitait de lui dire en face.

«Possible, mais avec une tête comme ça je peux te dire que ça ne fera pas bander grand monde.»

Une voix masculine, Huang venait de rentrer dans les toilettes de filles, occupées par quatre d’entre elle si on comptait la jeune rouquine, comme si de rien n’était. Les manières on repassera. Se fut à ce moment là que Naru cessa d’agripper par les cheveux Georgette, même si elle la repoussa assez brutalement. Juste qu’elle ne s’attendait pas à le voir là, maintenant. Elle jeta un bref regard à son téléphone portable, pour voir trois appel en absence.

«Ah euh... Désolée Huang, ça fait combien de temps que tu attends ?»
«J’ignorais que tu avais ce genre de trip..»
«C’est à cause de cette connasse !» Suivi d’un violent coup de pieds dans le ventre de Georgette pour la faire heurter le mur «Elle m’en a foutu partout ! »

Ce Huang, ce n’était pas ce chinois qui traînait avec des zonards ? En tout cas à voir son comportement calme, c’était assez trompeur, la situation le dégoutait et ce n’était pas spécialement à l’encontre de Georgette. Aussi mais pas que car à voir la réaction de Naru qui commençait à se comporter comme une furie au vue de son coup de pieds, c’était la première fois qu’elle tapait aussi fort la rouquine. Son petit copain, si c’était bien le cas, elle se serait bien passé qu’il voit cette scène.

Sans demandé son avis, le chinois rentra à son tour dans les toilettes, pour mettre son doigt sous le menton et regarder de plus près son visage avec un air assez sévère. Autant la cruauté en guise d’exemple, c’était un peu son quotidien, autant savoir que la dernière utilisatrice de ses toilettes s’était chopé une diarrhée à cause de riz mal cuit avant son départ à Mishima, il s’en serait bien passé. Le problème, à le voir agir ainsi, on ne savait pas trop à quoi il pensait.

«Va te débarbouiller.»

C’était assez froid, sortait du coin intime pour laisser Georgette sortir. Le problème, c’était «l’autre furie» qui allait prendre le relais, Naru prenant de nouveau la tignasse de Georgette pour lui mettre la tête sous le lavabo. Et si elle «aida» celle ci à se rincer les cheveux, la rouquine s’en serait bien passé parce qu’elle faisait VRAIMENT mal à la frotter brutalement, quitte à boire la tasse en ayant le visage au fond du lavabo. La situation n’avait pas rendu Georgette très glorieuse, mais Huang avait été témoin d’une scène que Naru se serait bien passé qu’il voit.

Le chinois se contenta d’un bref signe de tête pour que les deux autres filles aillent voir ailleurs, la suite ne les regardait. En réalité, pour le peu qu’il a pu voir, sous ce ramassis de déjection et d’urine, cette Georgette était plutôt mignonne, l’archétype de la parfaite petite bourgeoise. Sur ce point, Naru ne s’était pas trompée. Discrète et timide, pas étonnant que sa copine la déteste, elle représentait un peu ce qu’elle était l’année dernière. S’appuyant sur le mur, il se contentait de regarder les deux jeunes filles faire «leur brin de toilettes» si il devait utiliser ses termes féminins. Ou plutôt regarder la jupe en partie moulé avec l’eau de cette Georgette. Jolie petit cul, il n’avait jamais goutté jusque là à de la petite bourgeoise. Et puis à écouter Naru, cette Lenoble avait une langue à rendre heureux des mecs, Huang ne pouvait que faire confiance à son amie pour donner ce verdict. Ca restait tentant, pendant que les deux filles lui tournaient le dos. Non pas qu’il bandait, il n’était pas assez dégénéré pour bander comme un âne et sauter sur tout ce qui bouge sans raison, mais l’idée lui avait quand même traverser l’esprit.

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Parfois il ne suffit pas de grand-chose pour s’attirer les foudres des mauvaises personnes, même si certains individus avaient, disons le franchement, le chic de les attirer tel une mouche avec du vinaigre. C’était un peu le cas de Naru Hori, une fille plutôt mignonne qui avait très vite compris que pour ce qu’elle désirait de la part des hommes, il était plus facile d’écarter les jambes que se creuser la tête pour l’obtenir. Le souci, l’avoir compris, se fut une descente aux enfers qui se résumait beaucoup à descendre une pente en vélo sans prendre la peine de vérifier si il y avait des freins. Beaucoup vous le dirons : il est toujours plus facile de détruire une réputation que de la fabriquer. A peine qu’elle avait commencé à le comprendre qu’elle avait dorénavant une réputation de traîné dès la première année juste pour avoir fait du rentre dedans à un intello pour avoir accès à ses notes. Pourtant il a été discret de son côté mais à Mishima, les murs ont des oreilles. Et si Kuzutetsu pardonnait rarement, Mishima de son côté était impitoyable envers ses élèves. Se faire traîner de putes et de moins que rien, ça été un coup de poignard pour elle, au point de se rabaisser tel quel. Une première année mémorable en sorte...

L’arrivée de ce beau gosse au allure de badboy avait pas mal changé la donne, ce Huang Jinyu. C’était un chinois et Naru n’aurait pas parier un Yen sur son cas au vu des tensions fréquentes qu’avait le Japon et la Chine sur la scolarité du jeune homme. Et pourtant, le jour où il avait éclaté le capitaine de l’équipe de base-ball qui l’avait pris en grippe en cherchant «à se faire un petit chinois» si on devait réutiliser ses termes. Pourtant ce jour là, Naru avait littéralement trempé la culotte. Ce fils de pute était le premier à la traiter de trainée avec les garces qui son fan club qui le suivait sans cesse, et pourtant à le voir chialer pendant que son pote saignait du nez et que sa nana s’était pisser dessus en se tenant la lèvre en sang après cette gifle bien placé, c’était tout un art. Tout comme ce qui avait suivi. Il était LE capitaine de l’équipe de base-ball ? Il pouvait faire en sorte de faire virer le petit nouveau si facilement ? Aller raconter que ce si fière gaillard, capitaine de base-ball, s’était retrouver avec sa batte dans le fondement, le tout filmer par téléphone. Si la vidéo n’avait pas circuler comme l’a promis Huang, c’était pourtant tout comme : la vidéo pour démolir sa future carrière sportive si jamais il lui prenait l’envi de remonter l’incident et d’utiliser son influence au Conseil des étudiants et à se démerder pour que les témoins se taisent sur ce qui a pu se passer ce jour là dans la salle de stockage. Quant au quotidien, Huang n’a jamais caché d’être le «mâle alpha» après cette histoire, en le rabaissant comme une merde quotidiennement et au vu des hématomes qu’il avait dû traîner la semaine qui a suivi. Et ne parlons pas du fait de le voir marcher en pingouin... La suite, les ragots n’avaient fait que suivre le cours des choses. Et elle avait tout vu ! Elle avait flipper et pourtant Naru avait été impressionnée ce jour là, à regarder par la fenêtre, monter sur cette caisse en bois quitte à manquer à plusieurs reprises de tomber.

Inutile de dire pour Naru, c’était le coup de foudre et quitte à être une garce, au fur et à mesure que Huang attirait les petits caïds en manque de sensation, autant qu’elle le soit avec des personnes qui pouvaient l’apprécier à sa juste valeur et être proche de ce badboy à l’aura particulière. Elle a été la première à le suivre, pas la dernière mais pour elle, Naru valait mieux que ses petites suiveuses juste là pour se faire un beau ténébreux. Du moins, c’était ce qu’elle croyait. Certes, le gang de Huang la respecte plus que la plupart de ses pouffiasses de Mishima, mais là où elle rêvait de quelques choses d’un peu plus sérieux avec Huang, le chinois ne la voyait que comme la garce de la bande et qui était là pour vider les couilles de son boss quand l’envi lui prenait. Elle était bien traitées, Huang ne s’est jamais permis de la rabaisser comme tel, elle lui en était redevable mais il y avait ce goût amer, celui d’être rabaissée à ce qu’elle était : une salope. Certes la salope de Huang Jinyu, mais une salope quand même.

Et puis plusieurs mois ont passé, il y avait la petite nouvelle dans une classe inférieur à la sienne. La parfaite petite bourgeoise, toute discrète, toute mignonne. L'ironie de cette histoire, Naru évitait depuis longtemps les réseaux sociaux, son dévolu sur Georgette n'était dû qu'au pure hasard, peu importe si il existait quelques ragots à son encontre. Cette fille ne lui avait rien fait et pourtant, elle représentait tout ce qu’elle détestait. Cette idiote, si ce n’est pas pour dire cette conne, avait même cru rencontrer sa «nouvelle meilleure amie pour la vie» lorsqu’elle s’était incrustée pendant une brimade dans le couloir en croyant qu’elle allait intervenir !

Alors oui, elle a intervenu. Et bonne nouvelle, les pisseuses de la classe de cette Georgette Lenoble avait vite baissé les yeux devant une aînée. Elles semblaient même avoir la peur au ventre avec l’une d’elle, s’étant pris une gifle derrière le front sans se rebiffer, ce qui aurait dû mettre la puce à l’oreille de cette petite bourge à ce moment là. Mauvaise nouvelle pour celle ci, c’était pour prendre le relais aux toilettes et finir ce jour là, la tête sous le lavabo sous le rire de ses copines, avant de bien sûr de la racketter sous prétexte qu’elle n’avait plus d’argent de poche pour la cantine.

Et ce n’était qu’un début puisque ce calvaire allait durer plusieurs jours, où cette petite scène était pour durer à chaque sortie de cours le soir. Car aujourd’hui, c’était l’étape supérieur, le lavabo ayant laissé place au toilette, la miss tenant par les cheveux par la pauvre Georgette pour lui mettre la tête au niveau de cette toilette à l’eau usagé, avant de tirer sans prévenir la chasse d’eau.

«Hé la petite bourgeoise, tu fais ta difficile parce que l’eau n’est pas assez propre selon toi ?»

L’une avait le visage trempé et même les cheveux, la seconde venait d’avoir la main humide à cause du geyser et de la pression de l’eau. Heureusement qu’elle s’était retroussé les manches de sa veste mais ça restait une excuse. A cause des murs proches, elle ne reçut qu’un coup de pieds aux fesses, sans délicatesse. Et pourtant, sous la colère, Naru ignorait que son portable vibrait depuis deux bonnes minutes.

«Pauvre conne, je suis trempée maintenant. Vas-y essuies moi ça tout de suite.»
Et si Georgette s’apprêtait à utiliser son mouchoir ou même ses habits elle reprendra «Avec ta langue, au moins elle servira autre chose qu’à dire des conneries.»

Et pourtant à l’entrée, il y avait le jeune Huang, qui, après s’être lassé de son second appel, s’était décidé de faire quelques minutes de rab’ en plus au lycée. Naru est bien gentille à se trouver certainement un sac de frappe chez ses anciennes rivales, mais il n’avait pas toute la soirée : il allait loupé le bus à cause d’elle. C’était quoi déjà son endroit de prédilection ? Les toilettes pour fille au second étage du bâtiment B ? Bon, que ça soit les toilettes réservés pour les filles ne changeaient rien à ses yeux, si ce n’était que de perdre cinq minutes à faire un petit détour parce que Naru avait mis encore son portable sur vibreur.

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On dit que le lycée est le lieu parfait pour de nouvelles rencontres, Huang vous confirmera qu’elle peuvent être bonnes comme mauvaises, même si la plupart du temps sa réputation de vilain garçon faisait qu’elle était souvent mauvaise pour autrui. Pourtant, malgré sa réputation de sale connard toujours à chercher des embrouilles là où il n’y avait pas nécessairement, ce n’était pas non plus le mec associable qui jouait les dark Sasuke. Il fallait juste savoir dans quel sens le brosser, et surtout de quel manière. Il y a quelques temps, ce Eliott Syler, est venu engager une conversation à priori banale avec le délinquant en train de zooner près du gymnase, pour une histoire qui remonte à plusieurs mois, où Huang s’est fait fait pour la première fois remarquer. Une histoire du capitaine du club de base-ball, qui voulait se matraquer le petit nouveau récemment transféré, pendant que celui ci était obligé de faire le tour des clubs de l’après midi. Nouveau et chinois, un joli combo à bizuter avec son pote et en présence de sa copine dans le débarras réservé au club de base-ball. Quant on lui reparle de ce passage, Huang a toujours dit qu’il aurait dû appeler toute son équipe, ça aurait équilibré la donne. Pour en revenir à Eliott, Huang ignore comment il a pu entendre parler de ce qui avait pu suivre, la gifle sur son hystérique de copine pour la calmer et la batte de base-ball dans le fondement pour lui apprendre les bases du respect, le tout filmer pour éviter d’avoir le conseil des étudiants sur le dos parce que Capitaine d’un club qui faisait la fierté de Mishima, ça avait le bras long. Après, si cet abruti n’est pas capable de faire taire les deux seuls témoins de son humiliation, il ne devra que s’en prendre à lui même. Et si Huang a nié (sans grand effort) les faits pour ne pas remettre en cause l’accord qu’il avait eu la victime, faute de constaté qu’un étudiant efféminé qui ne payait pas de mine avait plus de couilles que la majorité des étudiants de ce bahut... Donc oui, même si il ne considérait pas Eliott pas comme un véritable pote puisque le «toutes des salopes» du garnement avait tendance à saouler Huang, le courant avait bien passé, et les fois où ses deux fumiers discutaient, c’était pour parler de mécanique la plupart du temps.

Il apprendra aussi qu’Eliott avait les oreilles qui traînaient partout. Alors certes, les cours de philo, ça n’avait jamais intéressé des masses Huang, et visiblement avoir les pieds sur la table entre deux lancés de boulettes en papiers sur le suce boule. Le pire dans l’histoire ? Huang n’était pas le pire fouteur de merde pendant les cours (tant que l’on le laisse flemmarder) mais visiblement ça a gêné madame. Si il n’avait pas obéi la première fois, en l’ignorant pleinement, la seconde fois il a cru vraiment qu’il aurait fini dans le bureau du Directeur. Lui? Huang Jinyu ? Pour qui cette conne se prend-elle ? Jusque là, son cours l’avait saoulé mais il s’était garder de (trop) le montrer. Juste qu’à ce moment là, c’était le suce-boule qui allait certainement se branler tard ce soir en pensant à sa prof juste parce que cette salope est bonne !

Visiblement, cette tête à claque ne semblait pas être le seul à fantasmer sur cette professeur de philosophie puisque pour qu’Eliott soit au courant même pas huit heures après les faits, c’est que Shael devait être dans le viseur de ce petit vicelard depuis quelques temps. Sauf qu’Eliott et le chinois le savait, il n’était pas du genre à se contenter du paquet de Kleenex et de la force de ses petits poignets.

Pris un peu en plein flagrant délit de comploter avec ses potes, le fait qu’il veuille jouer son rôle pour avoir sa part de plaisir tombait à pic et gagnait beaucoup de temps. Huang avait pensé à mettre la pression sur un camarade de place pour piéger sa professeur de philosophie en plus d’étudier son parcours pour rentrer, sauf que ce genre de pression et la collecte de renseignement prenait au minimum plusieurs jours. Le fait qu’Eliott se propose tombe en tant que leurre simplifiait toute l’exécution de ce plan. Il suffisait de trouver la camionnette, un immeuble délabré dans le quartier de Toussaint fréquenté en bonne partie par des junkies pour éviter d’être emmerder par les témoins et c’était parti pour la punition ! Bon il y avait quelques petits suppléments à prévoir mais c’était un peu les petits extras que ce qu’il réservait à Shael . Mais en gros, il suffisait d’attendre Shael et Eliott à un endroit où on ne poserait pas de question de voir une camionnette  s’arrêter puis repartir comme si de rien n’était, car si il y avait bien un point que Huang savait, Shael n’irait pas mettre les pieds d’elle-même dans les quartiers les plus malfamé de Seikusu.

Dans cette ruelle sombre, Huang sortira et ne prit même pas la peine de cacher son visage, suivi d’assez près des menaces habituelle de Shael, se contentant d’un simple signe de main en guise de salut, pendant que trois de ses compères commencèrent à boucher la rue. Pas besoin d’être plus pour un bête kidnapping, trop de monde reviendrait à éveiller des soupçons. Après tout, y avait le guetteur, et les autres préparaient le terrain après avoir envoyer une adresse à Huang histoire de dégager les quelques junkies des lieux.

«Salut professeur ! Je vous avais dit que l’on se reverrait.»

Et il vouvoie en plus, avec le «salut» juste avant, ça sentait la marque de respect qui puait le sarcasme à plein nez. Et Eliott qui se planquait derrière sa professeur... Dommage, même si ça aurait pris quelques jours de plus, le chinois aurait bien aimé voir se morfondre un petit préféré de sa professeur, quitte à lui offrir (ou obligé) de prendre au viol que cela aurait provoqué. Mais voilà, l’amitié passe avant les petits plaisirs personnels qu’était de voir ses petits camarades de classe regretter un geste. Huang ignorait cette partie de lui-même... Peut-être devient-il si sensible ?

En tout cas, si il eut bien une personne qui risquait de voir son idéologie tomber en miette, qui était d’aider ses élèves, c’était bien Shael. A Mishima, ce bahut est pourri jusqu’à la moëlle, Huang ne pouvait que le confirmer. Elle l’apprendra à ses dépends après avoir été poussé par le morveux, car si le chinois lui prit une main, la différence de force se sentant, le second servira à montrer à quel point Huang était très respectueux envers l’égalité des sexes, il servira à lui mettre un coup rapide dans le ventre suffisant la faire plier en deux. Pas spécialement fort, mais très bien placé pour coupé le souffle. On reconnaîtra ici la personne qui savait très bien se battre, puisqu’elle ne la laissa même pas s’écrouler, la maintenant toujours par le bras pour la prendre par derrière, poignet au cou pour lui couper temporairement l’irrigation du cerveau. En clair, elle allait tomber dans les pommes.

La scène qui suivi fut rapide, et méticuleuse. Un bruit de frein, une portière latéral qui s’ouvrit, un poids mort à l’arrière suivi d’un pull sur la tête au cas où elle serait dans le vague et le tour était jouer. Comme Eliott suivit de près le groupe, il remarquera qu’une brute telle que Huang en avait suffisament dans le crâne pour faire les poches de Shael et y chercher son téléphone. Libre à lui de le prendre car si il ne le fait pas, il finira briser et par la fenêtre.

Le trajet lui, fut assez court, sept bonnes minutes avant que le véhicule ne ralentisse, et se prenne au passage un nid de poule qui fit sauter au plafond plusieurs truands. Lorsque la porte s’ouvrit de nouveau, c’était pour emmener une Shael toujours inconsciente dans une cave moisie qui puait la gerbe et la pisse. Rien d’étonnant avec deux matelas sales, quelques seringues brisés par ci et par là, le gang de Huang offrait un endroit que même Eliott éviterait de fréquenter en temps normal, un immeuble délabré où ils ont viré les quelques junkies qui zonaient dans les lieux. Même pas dit que ses camés ait vu la différence quand ils ont été jeté dans la ruelle par le gang. Tout de suite, il y avait plus de monde, sept personnes en plus de Huang et d’Eliott, l’un d’eux commençant à toucher un caméscope certainement «tombé du camion», se ventant d’avoir ramener plusieurs batterie en rab’ si jamais ça durait trop longtemps. Un autre avait même réussi à ramener une paire de menotte... même si il commençait à se demander ce qu’il avait pu foutre de la clé !

Huang, lui, se marrait, car c’est lui qui mit les choses au parfum. Shael risquait de se réveiller non pas avec une bassine d’eau dans la figure, se fut avec une partie de la bouteille de vodka sur le visage qu’elle le fut.

«Faut se réveiller Blanche-neige, sinon ça va faire comme le comte : tu vas l’être lorsque l’on t’engrossera.»

Quelques rires gras, elle allait passer un sale quart d’heure... et si seulement ça n’allait durer qu’un quart d’heure !

5
C'est corrigé ::)

Pour le côté Esper, j'avais tendance à voir l'utilisation du ki comme une capacité d'humain éveillé ou ce genre de chose. Ou alors c'est juste moi qui ait chercher compliqué sur le coup ??? Bref, j'ai corriger aussi ça et mis humain à la place.

6
Identité : Huang Jinyu
Âge : 16 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Sexualité : Hétérosexuel
 
Physique :
 
D’un teint légèrement bronzé, Huang a la carrure, le comportement et l’allure que peut avoir les mauvais garçons que beaucoup éviterait de froisser. Avec ses 1m85, pour un gabarit musclé et athlétique, il se démarquera surtout des grandes gueules qui préfèrent aboyer que d’agir. Cheveux bruns assez courts en dehors d’une mèche teinte en roux, yeux marrons, Huang peut se vanter d’être plutôt beau gosse et de posséder une certaine aura, un certain charisme qui peut plaire à la fois au demoiselle que de plaire à certains caïds en herbe voulant prouver leur valeur. L’origine chinoise est assez visible, et même pour un pays qui se veut parfois sans pitié avec les étrangers ( en particulier envers les chinois), la stature de Huang digne d’un athlète de haut niveau fera que quand il montrera les dents, rares sont ceux qui reviendrait en redemander. Cela lui valut à la fois de l’admiration, et de la détestation, un avis qu'il n’en a que faire. On notera la présence de quelques cicatrices sur son torse ainsi que plusieurs tatouages avec divers signes astrologiques chinois. Hormis ses petites particularités, Huang a un style vestimentaire assez sobre pour un jeune de son âge : tant que ça restait pratique, souple, sans le gêner dans ses mouvements, cela lui allait, avec malgré, une petite préférence sur le noir ou les couleurs sombres, plus facile à nettoyer quand il sort d’une bagarre de rue. On notera la présence d’un médaillon autour du cou représentant le dojo auquel il a en bonne partie grandie quand il était en Chine.
 
Caractère :
 
Soyons honnête et disons le clairement, Huang est un sale petit con abus de sa personne, et confiant envers ses capacités. Le fait d’avoir des capacités physiques au dessus de la norme normal, que l’on lui rabatte non-stop durant son enfance qu’il serait un petit génie en art martiaux n’a pas beaucoup aidé, au point d’en prendre le melon et à se sentir supérieur envers beaucoup de monde si ses derniers ne prennent pas la peine de présenter leurs pédigree ou de faire ses preuves à ses yeux. Huang a toujours appris à prendre que toute chose se méritait, que si il désirait quelques choses il n'avait qu'à le prendre par la force, et que c'est à autrui de prouver qu'il a la volonté et les capacités de le garder ou de le protéger. Cela laisse croire que Huang ne comprend qu'une chose, la violence, là où ce n'est en réalité un concept de vie. Possessif ? A peine car cette philosophie concerne autant les individus que des biens matériels. Huang possède aussi un petit côté manipulateur pour que l'on aille dans son sens mais jamais bien poussé à cause d'un manque de subtilité, un comportement en partie dû à celui de beau gosse qui ne reste rien d'autres qu'un chef d'un petit gang de petits caïds à Mishima, qui sait pourtant être à l'écoute des autres après s'être planté à plusieurs reprises par le passé. Certains diront que le jeune peut être cruel, en réalité ce n'est pas tout à fait le cas puisque le bon terme serait «sans pitié», préférant faire un bon exemple qui marque les témoins que de devoir se répéter à plusieurs reprises. Que l'on considère comme un sombre connard cruel avec rien dans le crâne à cause de cela? Il se fout de l'avis des autres, et pour connaître ses qualités mais aussi ses petits défauts, autant que l'on se trompe sur sa personne pour que l'on lui foute la paix. Tête brûlée, Huang adore les défis et déteste la facilité, de sorte que le surpassement de soi est une véritable obsession pour lui. Pour avoir grandi dans un milieu avec des règles très carré et même autoritaire, le jeune homme aime que les tâches qu'il entreprend, et celles des autres, soit tout autant carré. Niveau scolaire, Huang n’est pas si mauvais en bonne partie grâce une mémoire photographique mais ne cherche pas en faire plus que nécessaire car hormis les arts martiaux et comme le rackets de ses petits camarades de classe ne fait partie d’aucun cursus, les études ne intéressera pas des masses. Après tout, il sait comment il finira : soit à travaille pour les Triades à casser des bras, soit à casser des gueules dans des combats clandestins, soit la gueule cassé dans le trottoir d’une ruelle sombre.
 
Histoire :
 
Difficile à croire mais Huang Jinyu est fils d’un PDG spécialisé dans l’import/export spécialisé dans le transport maritime en Chine, qui ont fait une monté fulgurante . Sauf qu’il est le second fils, et ses parents, d’un âge déjà assez avancé quand ils l’auront, le verront comme la cinquième roue du carrosse pour éviter de voir un patrimoine durement construit voler en éclat à cause d’une histoire de succession. La succession fut vite décidé : c’était l’aîné et donc le petit chouchou Choo qui héritera du patrimoine le moment venu. Mais comme les Jinyu sont cul et chemise avec le parti Communiste, en plus d’avoir un certain lien de sang avec les Triades, il fallait partir du principe qu’un petit incident envers le favori de la famille pouvait être si vite arrivé. Se fut le seul argument qui sauva Huang de l’abandon pur et simple le jour de sa naissance. A défaut de commencer sa vie à l’orphelinat, se fut dans un soit disant temple Taoïste qu’il fut recueilli, qui n’était rien d’autres qu’une façade pour les Triades pour entraîner et lobotomiser de la chair à canon dès le jeune âge. Il fallait dire que planquer cette pièce rapporté dans l’armée dès l’âge de 6 ans, même en République Populaire de Chine, ça faisait peut-être un peu jeune...

Huang vous le dira, ce temple pouvait se résumer à une prison, où un élève se résumait beaucoup à une bouche à nourrir si il n’apprenait pas à survivre et à se faire respecter par ses «confrères». Ironiquement, il vous dira que c’était les meilleurs années de sa vie, toujours mieux que fréquenter «ses deux gros et l’autre soupe au lait» (à comprendre par ses parents et son frère). On lui apprenait la discipline, la maîtrise de soi, les arts martiaux, et ce quitte à finir sa vie en pissant le sang dans un combat clandestin arrivé à un âge mur ? Il en redemandait et nul doute que le garçon avait loupé sa vocation dans l’armée en épousant malgré lui les Triades dès son plus jeune âge. Un sorte de drogué de l’adrénaline à vouloir toujours en faire plus, à se dépasser. Les «moines» et autres responsables ont très vite remarquer qu’il avait à faire à un petit génie des arts martiaux, en bonne partie dû à une mémoire photographique qui permettait d’apprendre bien plus vite que la moyenne. Au fond, il deviendra un peu la coqueluche du temple, lui apprenant ce que c’était d’avoir certains privilèges que d’autres n’auront pas, de savoir les petits astuces pour ne pas se réveiller le lendemain à cause d’un rival jaloux pas toujours fair-play. Hormis un entraînement plus poussé, à cette époque Huang n’a jamais fait de demandes irraisonnables. Il y avait bien l’insubordination et le fait d’avoir par moment pris le melon sur ses capacités, mais c’était à croire que les châtiments corporelles, tant qu’il pouvait faire ses preuves lui plaisait.

Dès ses 13 ans, on le sortit de la Chine profonde pour rejoindre les côtes, et puis Shangaï, à apprendre le métier sous couvert d’un brave orphelin recueilli par un temple, à faire des compétitions parfois, à son grand dam, truquées. Une époque à apprendre à se sociabilisé aussi, à se rendre compte qu’il s’agissait d’un petit con assez orgueilleux, quitte à se prendre parfois des roustes. Mais Huang apprend, c’était ce qui comptait le plus pour lui. Et malgré une situation stable, il se rendait compte de ses envies, celui de voyager, car c’est en voyageant que l’on apprend le plus. Le souci, il avait une chaîne au cou, il appartenait aux Triades malgré lui, et les Jinyu, ses parents qui jusque là l’ignoraient, commençaient à intéresser à lui à cause d’un aîné qui préférait fréquenter les putes au lieu d’un mariage arrangé après une prestation en réunion d’entreprise où il ne tenait debout que grâce à un rail de coke. Que ses vieux se démerdent, le jour où Huang voudra de leur argent, ça sera quand il le décidera : après avoir coller le nez dans la poudre plus que nécessaire à un frère qui jusque là, l’a méprisé.

D’une manière ou d’une autre, c’est en faisant mariné Huang et ses caprices que les Triades arriveront à le faire se dépasser. Sa hiérarchie jugea utile de le faire migrer au Japon, à Seikusu, une ville connue autant pour sa réputation sulfureuse que pour ses mystères. Officiellement pour un étudiant transféré pour des compétitions sportives et parfaire son art, officieusement pour trouver sa place et prendre contact avec les Triades locales. En réalité, Huang ne voyait là que l’opportunité de profité de sa nouvelle liberté, en n’en faisant le moins possible pour les Triades, sous couvert qu’il cherchait à trouver sa place à Seikusu. Tant qu’ils leurs rapportent de l’argent dans les combats clandestins tout en dorant la réputation des Jinyu dans des combats plus officiel, il savait qu’il irait dans leurs sens. Transféré à Mishima, le sort de tête de truc réservé au chinois laissa vite place à une certaine crainte quand quelques gros durs comprirent qu’il avaient à faire à plus dur que soit. La crainte mène souvent à une forme de respect, puisque profitant de son charisme naturel, de son air décontracté, Huang arriva à fonder son petit gang quelques mois après son arrivé.

Autres :

Si Huang avait pu être née dans un shonen, il serait le plus heureux des hommes. Il s’agit d’un très bon combattant en art martiaux asiatique, misant avant tout sur la souplesse et la dextérité que sur la force brut, et qui ne demande qu’à apprendre malgré son jeune âge. C’est dû en bonne parti à sa mémoire photographique. Il a réussi s’éveiller au Ki quand il était jeune sans subir de dommage collatéraux, lui permettant d’améliorer ses capacités physique et sensoriel, pouvant augmenter par exemple sa force et ses réflexes au delà de la capacité humaine. Rajoutons à cela la classique connaissance du corps humain, et si les cours de biologie l’ont toujours un poil emmerdé, ce n’est hélas pas le cas quand il s’agit de faire mal à autrui, et d’altéré leur sens. Il a vu aussi que ça avait son importance pour la gente féminine le jour où il a été dépucelé dans un bordel glauque à Shangaï à ses 13 ans mais ça, c’est une autre histoire. Il est chef d'un petit gang sans prétention à Mishima.

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