Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Izar Myrrhe

Pages: [1] 2 3 ... 13
1
Vous nous quittez déjà ? / Départ du forum
« le: mercredi 06 septembre 2023, 11:06:42 »
Bonjour,

J'espère que vous allez bien. Je me fends d'un message de départ juste pour vous dire que je signe mon départ du forum.

Les motifs sont pluriels : le manque de temps, d'énergie, un emploi du temps contraignant, des projets de vie énergivores, tout cela me pousse à faire des choix et donc à faire des renonciations. Dans cette situation, force est de constater que je ne ressens plus la moindre motivation à écrire ici avec vous depuis belle lurette, je suis tellement navré.

Bonne continuation à vous.  :)

2
Bonjour,

Au moins, tu as la décence de te manifester et d'apporter un minimum d'explications. Je devine que tu es passé par des phases difficiles ; pas besoin d'épiloguer, c'est compris.

En revanche, je dois quand même t'avouer que je regrette l'avortement de notre RP avec Mme Pendragon... Mais soit.

Au plaisir. Bon courage pour la suite et ta future reprise !

3
Arc I. Sur la piste de la Bête.





Les grognements de la femelle orque excitaient ma vilaine queue tendue, c’était clair ; de ma vie, je n’avais jamais forniqué avec une ogresse, aussi bien bâtie, si bien qu’à l’excitation, purement organique, liée aux hormones sexuelles, s’ajoutaient sans doute nos pulsions exogames et interraciales, notre intention de découvrir le corps de l’autre, de s’approprier un autre monde inconnu, sentir des odeurs fortes, goûter à une peau, une chair, verte ou blanche, un corps sain et vigoureux. Je la sentais doucement défaillir, se laisser happer par mes habiles caresses le long de sa poitrine opulente et, confessai-je, même délicieuse, comme si elle arpentait, à pas timide, un univers sensoriel fort éloigné des stimulis nerveux et furieux procurés par des pénétrations brutales. Mon attention fut assurément captée par l’expression du visage de ma partenaire. La bougresse avait beau jeu de maintenir les apparences d’une bête balèze et brutale, elle dévoilait à ce moment-là plus béate des sensibilités féminines… Et qu’elle se laissât encore toucher par un mâle, ça me surprenait d’autant plus qu’elle m’avait avoué avoir subi des viols de la part de feu son ex-époux polygame... Mais cela m’avantageait outrageusement. Je frémis ensuite lorsque rompant avec cette tendre passivité de femelle conquise, elle s’avança avec comme quelque furieuse envie de baiser, de passer aux choses sérieuses, d’empoigner mon membre viril et flatter mes bourses remplies après avoir tâté mes muscles abdominaux. Mogak éprouvait le besoin de resituer sa situation, avec une sincérité désarmante, pour me donner la couleur de sa fiabilité. «  Je n’ai plus d’attaches dans ce monde moi non plus ; je suis un bâtard, rejeté par les Elfes ; je suis une dents-longues dont la race des hommes est terrifiée », avouai-je sans ambages. C’était judicieux de sa part car je n’aurais pas apprécié qu’elle me fasse des cachotteries mesquines et un peu connes, accessoirement. Elle n’allait pas par quatre chemins, allant droit au but ; paria parmi les Orques (qui eux étaient également des parias parmi les peuples parias !), je comprenais combien précaire était sa situation en plus d’être une femelle isolée. Je voulais lui répondre et lui dire franchement ce que je pensais, mais elle ne m’en laissa pas l’occasion. Elle fondit vite sur mes lèvres fraîches, toutes de glace.

Et oui. Nous nous agitâmes dans l’eau, nous nous éclaboussions au rythme de ce baiser endiablé, nous nous baisâmes vulgairement la bouche comme deux animaux en rut avides de s’apparier, s’accoupler et se multiplier dans les environs comme une mauvaise engeance. Oh que oui ! Il n'y avait aucune finesse dans ce bécotage, c’était clair. Du pur rapport de force. J'introduisais ma langue dans celle de Mogak, tandis que ses crocs chatouillaient mon menton. Nous avions dévoré ensemble une viande rouge et grillée un quart d'heure auparavant, aussi nous eûmes l'occasion de prolonger ce plaisir en savourant jus et morceau résiduels dans nos appareils buccaux. Mes mains serpentaient le long de la plastique de ma partenaire musculeuse, alors que je bandais fort, comme un blanc étalon. Soudain, je m'arrêtais par rapport au galbe de sa hanche. Était-ce sous l'effet de cette étreinte brutale que j'éprouvât le besoin d'empoigner ses fesses avec brutalité, plantant mes ongles griffus dans sa chair ? Je dus faire mal à Mogak, elle put m'en vouloir, mais j'en tirais, à cet instant, un savoureux plaisir sadique. Je lui révélais que j'étais moi aussi doté d'une force considérable, par la présente. « Et tes incapables de semblables, ils n’ont que ça à foutre de s’en prendre à toi car tu es une femelle qui tue un chef pitoyable. » fis-je d’un ton méprisant, sourire vicieux, non sans une outrecuidance qui frisait l’intonation cavalière du typique mauvais sujet des romans populaires. « Comme je t’ai dit, on fait cause commune. Je t’accepte comme tu es avec tes problèmes, j’attends, beauté, que tu fasses de même pour moi. Je suis une dents-longues, j’ai des besoins que tu es la seule capable à satisfaire et tu ne seras pas déçue. Crois moi. Ta jouissance, tu l'auras. » Et à moi de ponctuer cette conclusion en libérant temporairement les fesses de l’ogresse… pour lui infliger une fessée mémorable, dont le claquement retentit, produisant un appréciable écho parmi les environs. Je n’allais pas la lâcher comme cela.

Quelque chose dans les entrailles de mon être s’éveillait, une violente odeur de musc viril flotta alors dans les environs… Et je compris après avoir fixé longuement cette femelle ce que mon corps, mon instinct purement atavique de conservation vampirique me commandait de faire sur Mogak. Je savais ce que cela signifiait. J’avais expérimenté cela plus d’une fois lors de mes heures les plus sombres et les plus périlleuses de mon existence. Je voulais vivre par-dessus tout, j’avais des besoins, j’avais soif, je ressentais la nécessité de me trouver une compagne et une protectrice le jour, et pour cela, je devais exécuter le rituel de séduction vampirique sur cette créature que je fixais de mon œil, d’une pâleur hypnotique. Ma voix même se muait, s’aggravait, comme du velours, tandis que ma musculature s’asséchait et gagnait en volume. « Mogak, allonge-toi sur cette maudite pierre, donne-toi à moi, entièrement », ordonnai-je en plaçant mes mains lourdes sur ses épaules puissantes, l’orientant bon gré mal gré contre ce lit rugueux. Mon sabre au clair pointait sous la lumière irradiante du clair de lune, mes yeux furetaient du côté de la nuque de l’ogresse dont le sang et la loyauté me revenaient de droit à présent.

4
Prélude / Re : Sorcière! Sorcière!! [Keira]
« le: samedi 01 avril 2023, 19:20:50 »
Je vais être honnête, on dirait qu'elle s'est bien débrouillée pour le coup

Bon sinon, enchanté  8)

5
Vous nous quittez déjà ? / Re : El famoso ralentissement !
« le: mardi 28 mars 2023, 13:42:19 »
Ma période de ralentissement s'achève enfin !

J'ai supprimé mon ancien compte Discord, je vous indique le nouveau : Máire#2081

6
Vous nous quittez déjà ? / Re : El famoso ralentissement !
« le: mercredi 25 janvier 2023, 15:42:47 »
J'annonce un ralentissement jusqu'au 24 mars approximativement. Motif : une quantité astronomique de travaux m'est tombée dessus.
Voilà tout.

À bientôt.

7
Et en prime, j’eus donc droit à une courte histoire des Oni du Japon, par mademoiselle Madoka Yukimizu, qui se distançait des délires chrétiens, par ailleurs. Fort heureusement, en passant. Je détestais les temples et les églises, non pas par peur des crucifix et du cérémonium catholique mais parce que la moraline du Christ, je ne l’avais tout simplement pas en odeur de sainteté. Voilà tout. Les mentions des éléments Foudre et Feu – ma spécialité, c’était plutôt le froid frileux et rafraichissant – me rappelaient que Madoka Yukimizu se rangeait plutôt du côté des prédateurs et non des proies ; je réfléchirais donc à deux fois avant de lui chercher querelle. « C’est entendu, merci du complément d’informations. Je me coucherai moins bête cet après-midi. » Je fis mine de montrer plus de respect, pas envie de passer pour une odieuse tête à claques qu’on souhaite vider de son sang afin qu’il ferme enfin sa putain de gueule. Surtout qu’elle se positionnait plutôt du côté de mes ainés, comme elle le laissait sous-entendre avec son siècle de prédation chasseresse à son compteur. Je savais apprécier les femmes mûres, cela dit.

Je dardais un œil scrutateur sur les courbes de mon interlocutrice ; poitrine certes inexistante mais fort caractère… Elle manifestait assez explicitement son intention de coucher pour de l’argent ; je n’avais pas besoin de dépenser mes sous pour tirer en temps normaux ma flèche, qui plus est, je n’étais pas du genre à me balader avec de la monnaie sonnante et trébuchante à la rosée du crépuscule. Je soupirais donc. D’abord, une fois. Puis, deux fois. Ne me demandons pas pourquoi j’extériorisais mon ennui face à cette situation de la sorte. Néanmoins, je flairais là l'occasion de nouer un beau contact avec une créature singulière ; et le sexe était un bon moyen de sceller une amitié opportune.

« Ecoute, il aurait fallu qu'on se croise plus tôt... Quand je chasse, j’évite de me balader avec beaucoup de sous. Donc, voici ce que je te propose. J’te passe 1000 yens, on s’écarte de là et on s’éclate derrière les buissons. Tu es d’accord ? »

Sur l’instant, je réalisais tout le caractère humoristique de ma proposition ; initialement, j’étais venu là pour me remplir les veines du chaud liquide ferrique, finalement, je m’apprêtais à me vider les bourses dans une démone.

8
Prélude / Re : Elle préfère qu'on l'appelle Erika [Vanéalidée !]
« le: lundi 17 octobre 2022, 11:39:27 »
#Communication  ???

9
Prélude / Re : Elle préfère qu'on l'appelle Erika
« le: dimanche 16 octobre 2022, 14:57:12 »
Enchanté  :)

10
Archives publiques / Re : Un hurlement dans la nuit 「 Chiharu 」
« le: dimanche 16 octobre 2022, 14:23:16 »
Bienvenue par ici, dans le continent de l'insatiable par nature sans tabou, sauvageonne !  :)

11
Prélude / Re : Naomi la serveuse [Anéa]
« le: mercredi 12 octobre 2022, 21:59:46 »
Enchanté, future consœur !

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Les crapauds croassèrent à l’unisson après cette savoureuse entrée en matière. En effet, la bougresse m’asséna sans férir en quelques secondes seulement… quatre questions. Ah ouais. Je m’attendais à une greluche, je découvrais une harpie volubile et susceptible. Elle se montra par ailleurs si virulente, si agressive de prime abord, si hargneuse, si ulcérée par mes gausseries qu’elle heurta si âprement ma tendre sensibilité de jouvenceau que je faillis bien… rire aux éclats. Oui, franchement, me parler de bonnes manières alors qu’on se balade vêtue de rien à la tombée de la nuit…  Disons que je n’étais pas né de la dernière pluie, qu’on ne me la faisait pas à moi sur ce point-là. Néanmoins, j’allais éviter de me payer sa tête une seconde fois ; je voulais prendre de bonnes résolutions cette fois-ci et ne pas me mettre martel en tête avec une créature qui me semblait immortelle. Je lâchais un soupir avant d’arquer un sourcil, déboutonnant au passage les premiers boutons de mon blouson, révélant mon poitrail, véritable ouvrage musculaire que de nombreux mortels avides de culturisme désiraient âprement.

Alors… Oui. Mea culpa. Reprenons. Tout d’abord, bonsoir ! Mon nom et mon prénom sont Izar Myrrhe, ô noble inconnue. Et non, je ne suis rien de cela, je suis un vampire de pur sang en quête de gratifications faciles venu ici dans ce bois. Maintenant, je vous en prie, daignez répondre à ma question : à qui ai-je l’honneur ? Vous êtes pressée ? Je vous dérange ? Si je vous importune, milles excuses !, je passerai mon chemin ?

Je m’écartais ostensiblement avant de formuler une parodie de révérence. Ici, je tournais moins en dérision la demoiselle que sa surréaction face à mon exorde qui se voulait sortir des sentiers battus et rebattus. Cela m’aurait chagriné qu’elle me boude alors que son impudeur ne me dérangeait en aucune manière, elle me paraissait charmante comme tout, bien qu’un peu hargneuse, il est vrai.

13
Arc I. Sur la piste de la Bête.





Aspergeant ma chevelure blafarde puis passant sur mon cuir chevelu le savon censé expurger la graisse capillaire, je montrais l’exemple. Bien entendu, mes épaules saillantes passèrent au crible fin. Mes muscles pectoraux suivirent ensuite, alors que j’arquais un sourcil… « Attends un instant », lui assénai-je d’une voix grave et directe, elle ne serait pas du genre à se vexer pour ce genre de choses. Pas besoin de prendre des gants, mais vigilance restait de mise. En effet, je dressais aussitôt mes oreilles effilées en quête du moindre son suspect, reniflant l’air ambiant, attestant par la présente l’inexistence de la moindre menace dans le coin. Outre l’excellence de ma vision nocturne, l’avantage d’appartenir à une grande race de chasseurs redoutés pour sa sensibilité acoustique et olfactif : il était par conséquent difficile de nous surprendre. Ceci, couplé à ma magie et la force physique monstrueuse de ma comparse, nous formions un duo apte à survivre à de terribles épreuves. De fait, sous les roseaux et les verges alentours, nous nous baignâmes ainsi dans cette vaste étendue aquatique avec pour seule compagnie notre solitude partagée et une incontestable promiscuité. L’impudeur qui était la nôtre nous conduisit à retirer nos habits et à nous regarder l’un comme l’autre, telle que la nature nous conçut, sans fards, sans artifices superfétatoires, sans cache-misère aucun. « Rien à signaler dans le coin, cette rivière est sûre. »

Ainsi, là, sous l’oeil impudique de la blanche Séléne, je saisis l’opportunité d’admirer les courbes hors du commun de ma compagne d’aventure quelques secondes durant, sans pour autant darder un regard qui trahirait une pucellerie. « Tu sais que tu es très bien modelée. » J’approchais de ma congénère, l’eau stagnant au niveau de mes bourses volumineuses. Je la fixais de mes yeux gris où chancelait une lueur famélique, pétrie de désir, je lui fis clairement ainsi savoir la teneur de mes avances. Je l’avais bien aperçu darder un regard concupiscent en direction de mon entrejambe, de toute manière… À quoi bon tarir des désirs insatisfaits et s’abstenir ?

« Laisse-moi faire, allez, je m’occupe de toi », annonçai-je en prenant place devant cette femme qui ne pouvait que rester coi devant mon initiative ; libre à elle de me repousser le cas échéant. « Regardons nous tous les deux avec de la fraîcheur dans le regard. » J’insinuais par là qu’il s’agissait de se regarder, de s’appréhender mutuellement dans la vérité de nos êtres en ignorant ou rejetant les conventions. En effet, c’est en la regardant de plus près que je réalisais à quel point elle était belle et désirable  ! La poitrine de Mogak était ferme, alléchante et abondante, le ventre délicieusement bardé de muscles abdominaux, les hanches puissantes et aptes à engendrer une lignée profuse. Ma main droite et gracile se saisit du savon que j’appliquais doucement sur l’aréole de la bougresse, dont le téton pointant me fit clairement de l’oeil ; pour taquiner la belle, alors que j’étais tout sourire, je le pinçais, sans intention aucune d’occasionner une douleur, alors que mes autres doigts, mus par une curiosité indicible, tâtèrent son autre sein... Précisons que je ne montrais pas le moindre signe de refus si la femelle orque voulait explorer ma musculature à l’aide de ses doigts gourds et brutaux, sa chair avait ses besoins tout comme la mienne. Après tout, à fortiori la veille d’un combat qui pouvait nous être fatal, il était de bon ton de profiter des plaisirs que la vie avait à nous offrir… Et qui plus est, je confessais que la dimension interraciale et transgressive de nos ébats à venir m’excitait outre mesure ; coucher avec une Orque me coûterait ma tête parmi les Elfes ou un stigmate éternel accroché au faciès qui ferait de moi un Intouchable pour toujours ; coucher avec un Elfe blanc et dents-longues de surcroît était inconcevable pour elle qui risquerait une mort abrupte et sordide.

Et tout cela me fit réaliser à quel point les dimensions sociales se situaient à mille verstes des réalités instinctives ; Mogak avait beau être une Orque dans toute sa brutalité, je voyais en elle une femme avec qui je pouvais m’unir. Robuste femelle, je réalisais, sans peindre quelque considération excessive ou forcée, doucement à quel point elle transpirait la sanité, la vitalité et combien il me plaisait de la regarder ; ma verge se tendit davantage, toute couverte de veines au sein desquelles transitait mon sang maudit ; je me mordis discrètement les lèvres en voyant que l’intimité de mon alliée était impeccable et entretenue. « Personne ne nous verra ici, ne nous t'inquiète pas... Et peu importe le reste, on les emmerde », rétorquai-je au cas où afin de désamorcer d’éventuelles réticences, alors que je passais ma main dans le dos de l’ogresse. Une surprise agréable ; l’hygiène pubienne n’était pas un monopole tenu par les autres peuples civilisés. Imberbe pour ma part, la question ne se posait aucunement.

14
Il se faisait tard, à l’aube d’un crépuscule qui jetait sur cette ville une noirceur ineffable, à une heure où la majorité des mortels roupillait d’un air paisible ou abîmait leur pathétique enveloppe corporelle dans un cocktail de produits alcooliques pulvérisant leurs entrailles éphémères. Loin de moi l’idée de condamner ceux et celles qui cèdent aux appels éthyliques mais le bon sens m’indiquait plutôt de préserver ma santé le cas échéant – cette extrapolation achevée, j’escaladais le portail dudit parc qui ouvrait vers un éventail de végétaux denses et variés qui donnaient à cette ville un cache-misère de jade, un exutoire peut-être à la pollution exubérante.

Je m’installais tranquillement sur un banc, l’œil vissé sur un étang où croassaient des grenouilles trop heureuses de réciter un cantique dont j’ignorais la teneur. Rien de glamour dans l’immédiat, je crains fort, mais on m’avait rapporté que cet endroit était le théâtre de transhumances à cette heure-ci, un vivier d’opportunités faciles pour me nourrir se présentait donc à mes yeux animés d’une lueur prédatrice. Ce n’était par ailleurs un secret pour personne dans le milieu de la pègre locale que j’étais pour ma part une saleté de vampire animé par une soif de sang qui ne se tarit jamais complètement ; immortel de mon état, j’étais également libre de voguer à toutes sortes de distractions futiles et repousser la cruelle loi de la nécessité quand bon me semblait. À quoi bon s’imposer discipline et rigueur existentiel lorsque vous naissez, au demeurant, béni par une jouvence éternelle et une capacité à jouir sans entraves des plaisirs simples de l’existence, on se le demande. Toutefois, je dus le reconnaître, cet état de fait m’empêchait de conserver mes affections sur la longueur… Odieuse tête à claques, à honnir de coups de poings je dirais même !, ma conduite avec mon entourage créait fréquemment une distance, interdisant à la fois toute chaleur palpable et toute possibilité d’échange véritable. Peut-être aurais-je dû faire preuve de plus de diplomatie avec mes congénères et rejoindre une confrérie vampirique, cela m’éviterait de la jouer cavalier seul dans cette ville pour me nourrir.

Soudain, un bruit retentit, une feuille qui se froisse sous le poids d’un pied par trop indélicat. Mes oreilles se dressent, je fulmine, voici une proie, j’affûte mes crocs, elle s’approche de ma position, je me lève de mon banc, je me rapproche, puis je bondis sur elle, avant de repérer quelque chose qui… clochait dans cet individu. D’abord, c’était une femme à deviner la taille de ses seins, mais une énergie peu commune animait son être, une énergie qui la classait aussitôt parmi les non-humains et peut-être parmi les non-mortels… Mais surtout, bon sang, elle était nue comme Eve ! Je m’arrêtais aussitôt avant de me fendre la gueule, quoi.

« Je savais que des originaux se réunissaient ici le soir venu, mais je n’aurais pas cru tomber sur quelqu’un comme toi. À qui ai-je l’honneur ? » demandai-je, sourire madré, plutôt matois tout bien considéré, la voix franchement cavalière alors que je regardais de la tête au pied mon interlocutrice qui était assez sexy dans son genre avec ses cornes qui excitaient déjà mon membre viril pour d’obscures raisons.

15
Prélude / Re : Mélange d'une fée et d'une succube
« le: lundi 10 octobre 2022, 18:03:26 »
Salutations, voici une délicieuse vestale au double-visage.  :)

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