Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Sett

Pages: [1]
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Les bas fonds / Re : Pute rancunière fait des manières | Sett, Amenas
« le: jeudi 16 septembre 2021, 03:56:31 »
Il laissa à Amenas le soin de se dépoussiérer, de se refaire le plus insignifiant brin de beauté qui lui semblait nécessaire. C'était la marque d'une esclave soigneuse et il appréciait d'observer ces petits détails à la volée pendant qu'elle se focalisait sur sa rage, sa faim et sa méfiance. Clairement, la faim résoudrait une bonne partie des autres problèmes, mais elle posait une remarque tout à fait pertinente quant à ce que Sett attendait d'elle en retour. Ses oreilles frémirent en entendant ce qu'elle marmonnait entre ses lèvres boudeuses et il éclata de rire.
Le gros con ne veut rien en échange, s'esclaffa-t-il. Tu es une esclave, enfin ! Ce n'est pas comme ça que ça marche, Amenas !
Et c'était vrai. Il pouvait légalement réclamer ce qu'il voulait d'elle et elle n'avait pas le droit de dire non, qu'elle ait le ventre vide ou plein. Et il lui revenait de déterminer ce qu'elle mangeait. Lui offrir un petit festin n'était pas une récompense ou une monnaie d'échange, c'était un geste gratuit d'un maître envers son esclave.
Evidemment, ce n'était pas désintéressé : Sett croyait dans le pouvoir du bon traitement et il était évident que les traitements durs n'avaient rien donné avec elle. S'il pouvait ne faire d'elle qu'une guichetière potable au pied de l'arène, il considérerait ça comme une réussite, mais il espérait pouvoir aller bien plus loin.
Et puis, elle était jolie. Il n'excluait pas de s'en servir lorsqu'elle aurait matière à l'apprécier et à accepter qu'il la dompte autrement.
Voyant qu'elle hésitait, il descendit de son fauteuil pour l'attraper par le bras et l'entraîner à sa suite vers la salle adjacente, et, une fois la porte ouverte, elle tomba sur une grande table où reposaient fruits frais de toutes sortes et charcuteries, pains et viennoiseries : ce qui restait du repas d'affaires de la journée, et malgré tout bien plus de nourriture en plus grande variété qu'elle n'en avait sûrement vu depuis qu'elle était arrivée sur Terra. Et, comme elle était affamée, le fumet devait lui être irrésistible.
Va, sers-toi ! Prends une chaise ! Quand tu n'auras plus faim, tu pourras te laver.

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Les bas fonds / Re : Pute rancunière fait des manières | Sett, Amenas
« le: vendredi 27 août 2021, 21:56:08 »
La transaction fut immanquablement interrompue par la blonde, qui, non contente de blesser la main dominante d'un bon boxeur, se payait le droit de le menacer, lui, devant témoins. Le proxénète fit les yeux ronds en observant la petite flaque de sang que le crachat de l'esclave et les filets maculant ses lèvres avaient produit, s'attendant à se retrouver forcé de compenser également pour le manque à gagner assuré du lutteur blessé, mais Sett ne dit pas un mot pendant un instant, fixant la blonde. Finalement, il revint au proxénète.
C'est quoi, son nom ?
Amenas... J-j-je crois ?
Réaction attendue et inévitable de la part de l'esclave. Sett sourit et part d'un rire amusé, qui monte en un fou rire qu'il retient avec peine, le retenant en se concentrant sur l'affaire en cours. D'un geste de la main, il expédia le tenancier.
Sortez-le de là ! Qu'il voie les détails financiers avec le trésorier.
Et la pute, s'enquit un des lutteurs ?
Elle reste là, avec moi. Sortez, vous aussi.
Les hommes se lancèrent des regards interrogateurs, mais ils s'exécutèrent. Amenas n'avait peut-être pas connaissance de la réputation du Terranide, mais tous ici ne la connaissaient que trop bien. Il n'y avait pas de raison de craindre pour lui face à elle, aussi obéirent-ils sans attendre.
Il est vrai que la captive n'était pas des plus dangereuses, malgré son tempérament fougueux. Les esclaves comme elle étaient généralement mal nourries, voire sous nourries pour éviter non seulement tout gain de poids, mais aussi pour éviter au maximum d'investir dans une fille qui ne rapportait pas grand chose. Elles étaient aussi couramment battues, brisées pour assurer leur obéissance. On avait clairement chié dans la colle dans son cas, cela dit, et si elle témoignait ça et là de violences, comme d'un régime alimentaire très chiche, elle n'en démordait pas quant à ses droits.
Sett avait d'autres méthodes. Il n'était pas esclavagiste et se foutait pas mal des conseils des ouvrages de soi-disant érudits. Il était plutôt bon avec les gens, tout simplement. Aussi, une fois seuls, continuant de la fixer, il lui proposa simplement :
Tu as faim ?
Il avait, dans une pièce mitoyenne, du jambon sec, du pain aux olives et des fruits, des choses simples que la plupart des êtres serviles ne voyaient pourtant pratiquement jamais, hors des commis de cuisine. Et Sett considérait que le premier pas pour calmer Amenas et l'amener vers un état plus gérable était de la rassasier.
Il aurait pu lui proposer de lui enlever le collier auquel la chaîne continuait de cliqueter, mais ils verraient cela en temps voulu. Ce n'est pas le contact devenu familier d'une entrave qui l'empêcherait de s'installer à une table.

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Les bas fonds / Pute rancunière fait des manières | Sett, Amenas
« le: mercredi 21 juillet 2021, 04:06:23 »
Pute rancunière fait des manières
Sett | Amenas

L'arène n'était plus qu'un endroit où on venait assister à la lutte, parfois à mort, de combattants courageux et compétents, dépensant une semaine de salaire dans les places et les grignotages de sa petite famille. Depuis que Sett avait mis la main dessus, arcades, alcôves et caves autrefois inusitées étaient devenus autant de lieux d'efflorescence pour les commerces douteux de la cité-état. On pariait pour s'enrichir, puis pour se refaire, on achetait de quoi se sentir bien, puis de quoi ne plus se sentir mal, et, souvent, on payait une passe, voire une entrée dans un des petits bordels répartis sous l'édifice. Chacun avait sa petite spécialité, des filles du cru à celles de l'autre bout du monde, aux furries en passant par les unijambistes. Il y avait une salle qui se spécialisait dans des affaires plus collectives : glory hole, bukkake, tournante... On payait un tarif réduit si on était prêt à ne pas être trop regardant sur ce qui était passé avant soi.
On y envoyait souvent les filles un peu difficiles, pour qu'elles y soient bien entourées, parfois restreintes, et qu'elles épongent par la quantité les pertes que leur comportement avait causé. C'était clairement le genre d'endroit où devait finir Amenas. Et c'était clairement le genre d'endroit capable de lui faire péter un plomb pour de bon.

Sett recevait l'argent de ses lieutenants, qui prélevaient chaque semaine la part du lion dans les poches des trafiquants commerçant sous sa protection, quand l'un d'eux était revenu l'air angoissé. Sett avait écouté son histoire et, en apprenant qu'un des bordels était fermé parce que la fille avait cogné les clients et mis tout le monde dehors, il fut partagé entre hilarité et agacement. D'ailleurs, le gérant n'avait pas payé sa part, avec tout ce chambardement. Il ordonna donc qu'on envoie une bande de ses lutteurs pour disperser les agités, rouvrir la cave et lui amener le proxénète et la prostituée.
Il eut le temps de finir ses comptes le temps que tout se tasse, et quand il entendit la porte s'ouvrir sur le fracas des invectives et des menaces, il avait terminé de ranger et eut largement le temps de venir trôner sur le fauteuil d'or richement paré qu'il utilisait pour ses audiences. Oui, comme un roi, on assumait ses ambitions ou pas.
Amenez-les devant moi !
On étala à quelques mètres de lui le patron du bouge et l'agitée du bocal qui avait ruiné sa meilleure journée d'affaires. Le type était commun, sans grand intérêt et clairement anxieux, mais la fille... Comment décrire la fille ? Même terrassée et maîtrisée, elle continuait d'afficher sa défiance, et s'il n'y avait eu la poigne de deux lutteurs sur elle elle aurait sans doute massacré son proxénète sur place avant de s'attaquer au reste de l'assistance. Sans cette main sur sa bouche, qui sait quelles horreurs elle aurait bien proféré ? C'était une bête acculée et prête à tout. Sett connaissait ce genre de gens. Il y avait trois manières de régler leur problème : les relâcher, les mater ou les exécuter. Evidemment, toutes ces perspectives n'étaient pas arrangeantes au niveau des affaires, mais celle qui restait exigeait un minimum d'efforts — efforts que ses maîtres n'avaient pas investi —.
On me raconte que la cave a été saccagée, soupira Sett à l'adresse du proxénète. Tu paieras la remise en état de ta poche. Evidemment, tu perds aussi ton commerce. Je ne peux pas me permettre un tel amateurisme.
Le proxénète voulut protester, mais il se ravisa, tentant plutôt d'en appeler à la miséricorde du boss.
Je vous en prie, je vais tout perdre ! Hey, je vous fais une offre : je paye la moitié cash, et le reste avec la fille.
Sett dévisagea l'humaine blonde qui continuait de se tortiller, cherchant à s'échapper. Il esquissa un sourire mauvais en revenant au proxénète.
C'est toi qui devrais me payer pour la prendre. Mais je te fais une contre-offre : tu me la files pour rien et j'oublie que tu as essayé de m'escroquer. Ca marche ?
L'affaire n'avait pas vraiment de raison de capoter, et le proxénète accepta, tête basse. Mais peut-être la blonde avait-elle quelque chose à redire ?

4
Prélude / Re : Bizarre et décadente? Parfait!
« le: vendredi 09 juillet 2021, 18:27:04 »
Bienvenue!

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Le coin du chalant / Sett, le Roi de l'arène
« le: jeudi 08 juillet 2021, 22:10:26 »
Settrikh
28 ans
Roi de l'arène

En résumé...
Bâtard nexusien d'une Terranide et d'un Ashnardien, Sett a marché dans les pas de son lâche de père en entrant dans l'arène. Sa puissance et son agilité en ont fait la star des sables sanglants, et à mesure que sa réputation grandissait ses ambitions se réorientaient.
Après être devenu Roi de l'arène dans une compétition historique, il reçut les droits d'exploitation de l'arène, bon gré, mal gré, et en fit un épicentre du sport de combat comme des commerces parallèles de Nexus. On trouve de tout chez lui, pourvu qu'on ait de l'argent, et il touche une taxe sur toutes les transactions. Certains ont bien tenté de lui nuire, mais il utilise divers moyens pour les convaincre de changer d'avis.

Actuellement...
Ce baron du crime a bien réussi et amassé une grande fortune, mais il reste jeune et il a sa vie devant lui. Tout reste possible. Quel genre d'homme deviendra-t-il ? Saura-t-il dominer son caractère violent pour s'intégrer en société ou fera-t-il régner l'ordre par la terreur dans les bas-fonds de la cité ?


En cours...
Pute rancunière fait des manières avec Amenas

Terminés...


Annulés...

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Prélude / Re : Sett, le Roi de l'arène [Vanéalidé !]
« le: jeudi 08 juillet 2021, 15:49:34 »
Merci beauté !  :-*

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Prélude / Re : Sett, le Roi de l'arène
« le: jeudi 08 juillet 2021, 07:21:06 »
Ne vous bousculez pas, il y en a pour tout le monde !  :kappa:

8
Prélude / Sett, le Roi de l'arène [Vanéalidé !]
« le: jeudi 08 juillet 2021, 05:33:55 »
Identité : Settrikh, publiquement Sett, le Roi de l'arène
Âge : 28 ans
Sexe : Mâle
Race : classé Terranide, de mère terranide et de père humain
Sexualité : Hétérosexuel

Physique :
Settrikh est un mâle Terranide grand et athlétique, au cheveux roux et au poil animal gris-blanc. Métis d'un humain et d'une Terranide, il affiche essentiellement des caractéristiques humaines, mais les oreilles félines sur sa tête et ses iris orange ne trompent personne. D'une jeunesse difficile et violente, il garde un physique puissant et bon nombre de vieilles cicatrices, dont une, caractéristique, lui barre le visage à l'horizontale sous les yeux. Il est néanmoins soigneux, ne conservant une brosse de poils ras sur le menton que pour compléter son apparence et entretenir son look et sa réputation de mauvais garçon encore à ce jour.
Car les temps difficiles sont derrière lui. Sous son pseudonyme, Sett, il a acquis pouvoir et richesse, une réussite rare pour les Terranides. Ainsi, il n'apparait guère plus sans un parage le faisant jouer dans la cour des grands marchands. Mais, de par son statut particulier, il ne porte pas les tuniques nobles des riches nexusiens, préférant l'apparat d'un combattant. On le verra ainsi plutôt en vêtements de scène, veste légère ouverte sur son poitrail imberbe et musculeux, pantalon ample favorisant les mouvements, bandages ou gants cloués pour frapper et blesser l'adversaire. Même ses chaussures sont munies de pointes ornementales qui peuvent mortellement blesser. Bien sûr, le tout est réhaussé d'or, de bijoux et de divers éléments esthétiques soulignant sa richesse et le fait qu'il n'ait plus besoin de fouler le sable de l'arène tous les jours.

Caractère :
Son passé n'a pas été facile et son caractère s'en ressent. Les mots n'ont jamais rien apporté à Sett, aussi fait-il parler ses poings, ses pieds, ses coudes et ses genoux. Bref : il rétame ce qui ne plie pas. Sa philosophie est qu'on obtient bien les choses avec de bons mots et des cadeaux, mais qu'on les obtient vite et sans frais avec une arme au poing. Et, jusque là, cette philosophie lui a réussi. Autant ne pas tourner autour du pot : c'est un gars violent. Il a l'habitude de se faire obéir et n'a plus de patience pour les geignards et les pleureuses depuis longtemps. Casser des os et les règles n'est pas un problème pour lui, pourvu qu'il obtienne satisfaction.
Cette facette publique cache cependant un Sett beaucoup plus tendre. A ce jour encore, il entretient sa mère et la préserve de ce qu'il a dû faire et doit encore faire pour la mettre à l'abri du besoin. Avec ceux qui parviennent à devenir ses amis, il est loyal, protecteur et même parfois drôle. Il s'autorise à baisser sa garde avec eux et, à mesure que ce cercle grandit, il apprend à profiter différemment de sa notoriété et à se construire une image publique progressivement plus positive, en donnant fêtes et représentations. Il n'en reste pas moins un caïd, un criminel, mais on va y venir juste après.

Histoire :
Sa mère, une Terranide modeste de Nexus, cumulait les petits boulots. Un jour qu'elle était engagée pour servir le repas aux combattants de l'arène, elle tapa dans l'œil d'un roux ashnardien aux épaules larges qui ne lui laissa guère le choix de devenir sa drue. Initialement, l'arrangement forcé était intéressant : le combattant était bien coté et gagnait bien sa vie, et il offrait à sa compagne terranide gite et protection. Bien sûr, il fallait régulièrement passer par ses assauts virils et, avant longtemps, un enfant vint s'ajouter à leur petite famille dysfonctionnelle.
Sett fut nommé par sa mère. Son père ne voulait pas vraiment avoir affaire à son fils, dont l'hybridation l'embarrassait. Il passait beaucoup de temps loin du foyer et ne venait guère plus vers sa mère, qu'il redoutait de voir retomber enceinte et pondre un autre terranide. Son aura les protégeait néanmoins toujours, et on n'osait pas insulter mère et enfant de peur que le père le prenne pour lui. Evidemment, une telle situation ne pouvait tout de même pas durer et, lorsque son père eut l'opportunité d'intégrer une prestigieuse troupe de combattants itinérants, il sauta sur l'occasion, prenant le large et laissant sa petite famille inassumée sans le sou et sans protection.
Immédiatement, les choses devinrent plus difficiles. La mère de Sett fut renvoyée et eut du mal à retrouver des travaux, sinon les plus durs. Sett lui-même fut finalement pris à parti par une petite populace qui acceptait mal son métissage. Invoquer sa paternité ne fonctionnait plus. Parler ne fonctionnait pas non plus. Sett était harcelé, battu, humilié. Sa mère lui interdisait d'avoir recours à la force qui l'avait tant de fois plaquée sur une surface froide, mais avec la puberté et le déluge hormonal vint l'agressivité. Sett fit parler ses poings, et en reçut un bon nombre dans la gueule. Au début, il prit beaucoup. Il était petit, fragile, inexpérimenté, mais il était aussi en colère et biologiquement doué pour le combat. Il grandit, apprit, s'endurcit et commença à rendre les coups, puis à vaincre. Sa mère ne dit rien, mais elle lui fit promettre de ne pas s'approcher de l'arène, et de rester son gentil garçon. Il promit, même si, à regret, il n'en avait pas l'intention.
Car le désir de Sett était d'affronter son père. Il n'avait que seize ans quand il se présenta à l'arène la première fois. Il fut refoulé plusieurs fois en voulant s'inscrire au registre des amateurs, mais sa détermination finit par avoir raison du maître d'arène, qui voyait en lui une bonne façon de distraire le public pendant les combats de chauffe. Il pensait voir Sett sortir rapidement sur une civière, mais il avait tort. Oui, le Terranide prenait des coups, mais il savait les prendre, et par sa force brute et sa rapidité il écrasait la compétition. Le public l'adopta vite, et il passa semi-pro, puis professionnel à dix-huit ans. Il enchaîna des combats une fois, puis deux fois par semaine, puis tous les deux soirs, puis tous les soirs. Régulièrement, il faisait l'objet d'une épreuve " One Versus All " au cours de laquelle les adversaires ambitieux se succédaient pour se faire allonger par le champion. Il était devenu le Roi de l'arène avant même de la contrôler. Il en contrôlait les cœurs, et il se fit décerner ce titre officiel sur le sable ensanglanté à l'issue d'un " One Versus All " dantesque contre cent adversaires successifs.
Son père n'était jamais rentré de sa tournée. Douze ans avaient passé depuis son départ. Sett considéra son parcours et ses motivations et dut se résoudre à admettre que son père devait avoir perdu la vie sur le sable d'une arène lointaine, ou il avait perdu de sa superbe et s'était arrêté dans une cité lointaine où il l'avait remplacé par un autre bâtard. Il devait trouver sa propre voie et, justement, son ambition le dirigeait vers une cible toute tracée. A l'issue de ce fameux combat, Sett fit ainsi face au comité de direction de l'arène pour en exiger les droits d'exploitation. D'après lui, ils avaient été incompétents dans la gestion de l'affaire et ils ne devaient leur succès récent qu'aux hostilités avec Ashnard, qui cultivaient une nouvelle culture martiale chez les Nexusiens, comme à son propre parcours. Le comité rit, jusqu'à ce que Sett ferme les portes. Lorsqu'elles se rouvrirent, le transfert de droits était acté et plusieurs blessures étaient à déplorer.
Sett s'établit comme un pilier du monde criminel nexusien, son arène devenant un lieu central pour l'écoulement de marchandises exotiques et prohibées et pour les paris en tous genres. Même la prostitution y a cours, dans des salles reculées converties en bordels sauvages. Et sa mère, dans tout ça ? Elle ignore encore son statut. Après qu'il ait commencé à amasser de l'argent, Settrikh lui avait acheté une petite résidence tranquille et lui avait donné assez pour qu'elle n'ait plus à travailler. Il a toujours éludé ses questions et elle est aujourd'hui trop fragile, de toute manière, pour chercher à le poursuivre et à faire jour sur ses actions. Elle a gardé son gentil garçon et a bien mérité son repos.

Autre :
Sett est un combattant professionnel, et sa position dirigeante n'a pas émoussé sa qualité. Il est connu pour sa puissance physique et sa vitesse, ainsi que la rage avec laquelle il agresse ses adversaires. Avec les années, après des milliers d'affrontements, il a acquis une technique pointue et peut être considéré comme un maître martial sans avoir vraiment pratiqué d'art martial. Son combat, c'est celui de la rue, où chaque chose est une arme, y compris chaque partie de son corps. Il est bon de noter qu'il n'affectionne pas nécessairement les armes, même s'il lui arrive d'en user anecdotiquement. Son corps est son arme, et il est muni de chaussures à pointes et de gants cloués pour faire blesser ou tuer au besoin. Et, quand il a l'intention de sortir pour blesser, il se dote d'atours plus dangereux encore.
Pourquoi blesser ou tuer s'il n'est plus un combattant ? Parce qu'il est passé du combat au crime. Après avoir acquis le titre d'exploitation de l'arène, qu'il continue d'occuper comme résidence et quartier général, il a fait de l'endroit un des épicentres du jeu et des trafics. Des paris sportifs aux paris plus obscurs, en passant par l'écoulement de marchandises exotiques ou interdites, les alcôves de l'arène fourmillent d'opportunités. Il est de notoriété publique que Sett amasse une grande fortune en taxant chaque transaction sur son territoire, et qu'il en est ainsi complice, mais, jusque là, les fonctionnaires et justiciers autoproclamés ayant voulu le faire tomber ont fini par jeter l'éponge ou ont été retrouvés au fond du port.

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