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Messages - Yazill

Pages: [1] 2 3 ... 7
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Place publique / Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]
« le: jeudi 17 septembre 2020, 09:33:26 »
Bien sûr, je ne m'attendais pas à une attitude qui me mettrait à l'aise de la part de la Sorcière. Un test reste un test. Et je ne suis pas étonné que mes propos ne l'émeuvent pas. Elle n'est pas du genre à se laisser facilement impressionner. Mais dans ce domaine, je suis assez sûr de moi pour ne pas craindre inconsidérément l’échec. Je dois juste rester concentré. Même si me retrouver tout nu d'un coup d'un seul, d'un simple claquement de doigt n'aide pas à garder ma concentration.

Je m'efforce alors d'oublier qui elle est, son autorité, son pouvoir, ses pouvoirs... et ne voir en elle que la femme à faire vibrer, comme la première et la dernière de mon existence. Comme le dernier festin d'un condamné à mort.  Après tout, sur ce plan-là nous sommes tous égaux, qu'elle le veuille ou non, et j'ai de l'expérience. Aussi, passé trois secondes de surprises, trop courtes pour m'interrompre, je poursuis ma besogne, bien appliqué, fondant d'un baiser langoureux sur sa vulve à présent dévoilée... la happant à pleine bouche, comme un délice, soupirant profondément dans sa toison... Je la happe plusieurs fois à grande bouchées gourmandes, en ronronnant. Puis ma langue entre dans la danse, cherchant un passage entre ses pétales, fouillant ses chairs tendres, cherchant sa rosée... épargnant pour l'instant volontairement son petit bourgeon. Je pense à Alecto et bande de plus bel. J'imagine que c'est la sienne. Je me mets en prière, ce que je prodigue à sa Maîtresse plus ou moins contraint et forcé, c'est en vérité à elle que je l'offre. Son dieu m'en est témoin. Alors je grogne, et pousse des soupirs d'appréciation, pour rendre mon rôle plus visible, comme si c'était la meilleure fleur que j'avais jamais butiner de ma vie.
C'est important de rassurer la cliente. Je la fais languir un moment, soufflant et hochant la tête à laper ses délices goulûment, ses rives moelleuses, avant d'enfin sembler découvrir son petit bouton et m'acharner dessus.

C'est là que tous mes talents de chat s'expriment à plein au fond. Toutes ces heures passées en journée à me lustrer le poil, musclant ma langue, font des merveilles sur son pistil emprisonné entre mes lèvres. Je prends un rythme soutenu et le garde, implacablement, fermement agrippé à ses hanches, soufflant fort dans sa toison, bien résolu à le faire éclore coûte que coûte dans les meilleurs délais, mes grandes mains pétrissant des fesses en rythme...   

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Place publique / Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]
« le: dimanche 13 septembre 2020, 09:12:04 »
J’ai jouer la persuasion, mais je n’aime pas du tout la suite, quand elle… avoue ne croire personne sur parole et réclame des preuves concrètes. J’avais pas prévu d’en arriver-là. Et je me sens mal. Je fais ce qu’il faut pour ne pas le montrer, néanmoins je suis bel et bien pris à mon propre piège. Je n’ai désormais d’autre choix que de continuer… ça m’apprendra à trop causer tiens ! Heureusement encore que Thiana est une femme attirante, au moins je n’en perds pas mon érection. Quoi qu’il en soit, ça fait un bon exercice pour me préparer à tenir mes engagements. Je réfléchis à toute vitesse à la marche à suivre, pour être "convainquant". Le première chose c’st d’oublier qu’Alecto est postée derrière la porte, sinon je ne vais vraiment pas y arriver !  Ce qui n’est pas chose facile, car plus je me l’interdis, plus j’y pense… Je change alors de tactique, décidant de l’imaginer à la place de Thiana. On ne peut être à deux endroit à la fois n’est-ce pas ? Et j’imagine Thiana à sa place, épiant comment je comble sa cliente Alecto. Oh oui ! Ça ça marche ! Je bande de plus bel.

Les yeux toujours planté dans ceux de la sorcière, je dégrafe ma braguette et sort mon membre dressé. Souriant malicieux,


- Oh hoo… Madame me fait déjà pointer au zénith on dirait, hé hé hé… Quel talent !

Puis je bouge, venant m’accroupir devant elle, et commence à feindre de mordre l’intérieur de ses genoux, de sa cuisse, remontant ainsi vers son entrejambe, manifestement impatient d’y arriver.  Je joue les affamés, happant un coup à pleine bouche et relevant les yeux vers elle pour voir sa réaction, ainsi de suite, m’approchant de ses secrets…  Je me mets d’ailleurs bientôt à ronronner. Ça se commande pas je sais, je ne peux pas feindre de ronronner. Mais que voulez-vous… j’ai toujours eu un gros faible pour les femmes… et dans cette posture, je ne saurais y échapper. 

Enfin j’arrive au but, et rassemble alors ses cuisses, les posant sur mes épaules comme je happe et mordille son entrejambe à pleine bouche à travers son pantalon. Désormais sourd au monde alentour, je peux mieux me concentrer. Mes grandes mains parcourent les rondeurs de ses hanches et de ses fesses, remontant parfois palper ses seins généreux, cherchant la soie de sa peau sous ses vêtements. J’attends de la sentir s’émouvoir un peu, de la sentir vibrer, avant de tenter de la débarrasser de ce pantalon qui m’empêche d’accéder à ses charmes…
   


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Place publique / Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]
« le: mercredi 09 septembre 2020, 14:26:16 »
Diantre ! Une semaine ? Ça me paraissait court et long à la fois, à tout bien réfléchir. Je vais devoir mouiller sérieusement la chemise. Mais j'ai déjà ma petite idée sur la façon de faire marcher le bouche à oreille et remplir la salle.

- Vas pour une semaine !

Je trinque, comme si tout allait bien. Mais déjà je m’en veux de m’être autant emballé pour gagner le respect de la Sorcière. Et je regrette déjà d’avoir fait cette proposition laborieuse. Et… Oh mince ! Qu’est-ce que va en penser Alecto ? Emporté par mon élan, je n’ai plus pensé à elle. Pas sûr du tout qu’elle apprécie. Je soupire, pensif, l’imaginant accroupie derrière a porte qui a tout entendu.Puis j’ai un léger sursaut quand Thana pose une main sur ma cuisse, et me questionne sur mes compétences à satisfaire une femme, enfin, une cliente… Je retrouve rapidement mon aplomb et rétorque, assez sûr de moi – S’il y a bien UNE malheureuse chose que je sais faire dans ma vie, c’est bien ça ! ça m’a valu assez d’ennuis d’ailleurs, en témoigne ma peau de chat –

- Je… Oui et non. Sans doute pas au sens où vous l’entendez, n’ayant jamais perçu directement d’argent spécifiquement pour ça. Mais ne vous en faites pas, même au cas où… J’ai un regard vers le bas, pour ma braguette,  ça tombait en panne, je sais contenter une femme sans. Et puis,  tout chat que je suis, j’ai encore mon honneur à défendre, et ma réputation à tenir. Je ferai ce qu’il faut, vous pouvez m'en croire.

Disant cela d’un ton aussi déterminé que sincère, je pose ma main libre sur la sienne - tout en trempant mes lèvres à ma coupe – et je la fait glisser jusqu’à ma bosse… Je n’ai guère de doute sur mes capacités et compétences sensuelles. J’ai eu toutes sortes d’amantes, d’âges variés, et j’ai beaucoup appris d’elles. J’en sais beaucoup plus aujourd’hui que la plupart des garçons de mon âge. aussi plantant mes yeux dans mes siens, d'un air coquin avec un petit sourire malicieux j'ajoute,

- Mais vous voulez peut-être une démonstration ?    

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Place publique / Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]
« le: mardi 01 septembre 2020, 23:37:33 »
La coupe m’échappant des mains j’ai un instant de surprise, puis une moue amusée et me relève, faire quelques pas dans la pièce comme elle m’avertit de son sens aiguë de la propriété. Je pense évidemment à Alecto, me gratte la joue et, commence à expliquer, enthousiaste,

- Imaginez, un soirée par semaine réservée uniquement… aux femmes ! Je sais ! vous vous dîtes, c’est idiots, aucun mari ne laisse sa femme aller à l’auberge sans lui. Et c’est là que vous vous trompez. D’abord il y a les toutes les veuves, nombreuses avec les guerres qu’on a, qui seront contentes de se changer les idées. Ensuite toutes les mères isolées, qui trouveront bien à faire garder leurs marmots une soirée… Et puis les femmes qui commandent à la maison, si si, y’en a… et enfin aussi, les femmes qui aiment les femmes…  Au final, ça finit par en faire du monde ! Surtout si vous êtes la seule à le leur proposer. En commerce, il faut savoir innover le premier pour rafler la mise.

Je parle en marchant et en gesticulant, accompagnant mes propos…

- C’est là que j’interviens, un soir par semaine. Quand tout le monde à bien bu, voilà que le petit chat danse sur la table, et on commence alors les enchères à coup de pourboires… quand elles ont payé assez, soudain je me change en jeune homme… Il faut savoir que je suis toujours complètement nu quand je me transforme. On relance alors les enchères, tandis que je danse toujours pour une demi heure trois quart d’heure…

Je me met alors à onduler des hanches et des bras en la fixant dans les yeux, sur une musique imaginaire… retirant ma chemise…

- À la fin de la demi-heure, celle des clientes qui aura payé le plus de pourboire gagne le temps qu’il me reste de métamorphose pour user de mes charmes. Je gage que ce petit jeu peut rapporter gros. Car toutes les mises données son perdues, et seule la plus offrante est récompensée. Mais toutes ont payé pour voir la métamorphose. Puis rêvé de remporter la mise, et cassé la tirelire pour y arriver. L’alcool et l’émulation aidant, on peut avoir des pourboires énormes !

Je cesse de danser, lui jette ma chemise en boule au visage et me rapproche d’elle, me rasseyant d’une fesse sur son bureau.

- Alors ? C’est pas un plan du tonnerre, ça ? Quelle autre auberge fera autant parler d’elle ? Sans compter que vous deviendrez populaire auprès des femmes de la cité, alors qu’aucune auberge ne les attire. Et qui mieux que les femmes parlent entre elles de ce qui leur a plu ? Il n’y a jamais que des hommes pour aller boire et dépenser, faut le reconnaître. Si bien qu'on sera les seuls et les premiers sur ce coup-là.       


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Place publique / Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]
« le: mardi 01 septembre 2020, 18:49:35 »
Je ne fais pas d’autres commentaire, ni ne m’effraie de son saut d’humeur. Je m’y attendais un peu, il m’a même semblé tarder. Par contre j’ai un sourire plus franc et coquin comme elle accepte ma suggestion de me réconforter avec elle une nuit par semaine. C’est clairement une victoire pour moi. J’avance alors d’un pas vers elle, tendant la main.

- Nous avons un accord il semblerait…   

Avec un regard brillant et un sourire malicieux. D’autant que partager son lit me met à sa hauteur, au moins symboliquement. Mais arrivé à portée de poignée de main j’ajoute,

- Maintenant, si vous êtes disposée à voir en moi un vrai collaborateur, un associés provisoire, j’aurais bien une idée du tonnerre qui pourrait bien faire parler de votre auberge à des lieues à la ronde, et y faire venir une nouvelle clientèle. De quoi évincer toute la concurrence et nous faire un joli magot. Mais attention ! Celui-là, on le partage équitablement.   

Posant une fesse sur son bureau, et ramassant son verre, pour y tremper les lèvres en attendant sa réaction.     

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Place publique / Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]
« le: mardi 01 septembre 2020, 17:52:26 »
- Pas en user comme bon me semble ! Je ne suis pas de ce genre-là, ceci dit sans vous offenser. Si bien que, vous vous en doutez, j’en userai peu au sens où vous y pensez. C’est pas beaucoup dans son tempérament, vous l’aurez remarqué.

Je précise quand elle résume un peu trop succinctement ma proposition. La suite ne me plait pas beaucoup quand son regard semble jauger mon apparence humaine et qu’elle me suppose meilleur pour le business dans cette peau-là. J’avais prévu le coup. Pour autant, je ne démens pas encore sa supposition erronée. J’écoute la suite… Elle parle d’Alecto comme de ses bottes, et je ricane, rétorquant,

- Oh mais, j’avais très bien compris, au contraire ! Je dis juste que si vous me laissez l’usage de vos bottes, je ne veux aucun compte à vous rendre sur ce que j’en fais le temps que je les ai aux pieds. C’est pas viable autrement. Je ne me vois pas vous demander la permission à chaque pas. 

Mais j’écoute la suite, et je comprends ses inquiétudes légitimes.

- Vous aviez pourtant l’air bien peu inquiète de sa santé mentale, hier soir, en la jetant entre les pattes de cette bande de couillons avinés, au milieu de ces prostituées, pour qu’ils s’amusent avec son corps ? Vous avez vu sa tête en ressortant de là ? Personnellement, je ne l’ai pas trouvée particulièrement épanouie.

Levant une main,

- Mais j’en conviens, c’est vos bottes. Vous marchez dans la boue avec si ça vous chante. Et vous les abîmez si vous voulez. Il est un fait que je ne resterai probablement pas ici toujours. Encore que ? Qui sait si notre collaboration ne sera pas pérenne ? Des fois que je me prenne d’affection pour cet endroit et sa patronne ?  hé hé hé…

Glissant le bout de mes doigts en une caresse sur mon torse glabre,

- Il est un fait que mon départ peinera sûrement Alecto. Mais le bénéfice d’ici là sera plus grand que le mal, je pense. Bien que vous la connaissiez mieux que moi. Pour les reste, vous avez bien des potions pour ne pas qu’elle tombe enceinte quand vous la louez à vos clients. Et je ne pense même pas qu’il en faudra user en plus à cause de moi. En propriétaire avisée, je vous soupçonne de la préserver en permanence de cet inconvénient.

Quand elle ajoute qu’elle veille aux songes d’Alecto, je souris en coin, l‘air entendu.

- Est-ce que j’ai l’air de quelqu’un qui brise les gens ?  Je ne suis pas venu pour ça, et si je regrette que vous ne lui épargniez pas certains traitements que je juge excessifs pour qui n’est pas une prostituée, ce n’est pas pour la briser derrière à mon tour. Mais vous avez raison, on ne maitrise pas tout. Et si elle s’éprenait par trop de moi, qui sait ? Elle pourrait en souffrir plus que de raison, en effet. Qu’elle m’oublie alors, oui, par vos soins magiques je suppose, si c’est pour son bien… Quant à une descendance, non merci ! Je n’en veux surtout pas ! J’ignore si mon souci magique frapperait mes enfants.

Comme elle fixe la porte un instant, je suppose que quelqu’un écoute derrière et qu’elle le sait. Je soupçonne Alecto, puisqu’il s’agit d’une affaire qui lui tient très à coeur et la concerne pour une bonne part. La suite me plait beaucoup moins, quand elle se ressert un verre de vin et exige que je travaille pour elle dans ma peau de terranide. Je m’y oppose aussitôt, sans détour,

- Ah non non non ! Ça ça ne se peut pas. C’est hors de question ! Ni trois soirs, ni même un seul ! Pour la raison que cette métamorphose est mon assurance vie. Si je me retrouve en danger de mort sous ma peau de chat - ce qui est très facile et fréquent - il me faut pourvoir me changer en homme pour ma survie. Si j’utilise mon temps de métamorphose pour une raison aussi futile que gagner de l’argent, ça n’en vaut vraiment pas le risque. En outre, ma peau d’homme est l’occasion de mes seuls et rares instants de réconfort en cette vie, depuis mon accident magique qui me tient prisonnier de cette peau de chat. Alors elle ne peut servir que pour mon réconfort. Et ce n’est pas négociable.

Je conclus, appuyant un regard déterminé dans le sien.
 
- Ceci étant dit… si vous voulez en profiter… je suis enclin à vous consacrer une nuit par semaine et à considérer cela comme réconfortant. Voire plus, si affinités.

Avec un sourire malicieux et un regard taquin, caressant mon torse nu d’une main sensuelle.

- Sans compter que, sous cette forme, je n’ai aucune inspiration pour le commerce. C’est ma peau de chat qui me donne l’audace et l’imagination que j’ai en salle. En outre il est préférable que les clients qui m’apercevraient en homme ignorent que le chat et cet homme sont une seule et même personne.

J’ai encore une carte dans la manche que je garde pour conclure la négociation. J’attends déjà qu’elle réagisse mes derniers arguments.
       

 

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Place publique / Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]
« le: mardi 01 septembre 2020, 09:52:57 »
Si je ne m’étonne pas de son instant de surprise en découvrant un jeune homme au lieu du petit chat qu’elle attendait, sa crainte est plus inattendue, et me prouve, s’il en était besoin, qu’elle n’a pas la conscience tranquille. J’en ai un petit sourire narquois, et soutiens son regard, sans ciller. Je m’avance, au milieu de la pièce, et me plante, bien campé à 3 mètres devant elle, les pieds écartés et les bras croisés sur mon torse, et je lâche, comme elle m’invite à parler et à faire vite,

- Bonjour Thiana. Je suis venu parler affaire.

Avant de jeter un regard à la pièce, puis revenant à elle, j’ajoute, d'un ton posé mais décidé, sur de moi, la voix grave,

- Vous n’avez pas de temps  perdre et moi non plus, aussi, je n’irai pas par quatre chemins. Je suis las de rouler ma bosse dans tous le pays, errant dans ma peau de chat d’un bled à l’autre… d’une auberge à l’autre… et de dormir chaque soir dans un lit différent. Quand j’ai la chance de dormir dans un lit. Et il m'est venu l'envie de me poser quelques temps. Alors j’ai pensé qu’on pourrait faire affaire vous et moi.

- J’imagine que vous avez déjà fait vos comptes, et connaissez précisément ce que ma participation au service du soir vous aura rapportée. Pour avoir vu l’auberge tourner sans moi la veille, et avoir des parents commerçants, je sais que ce n’est pas négligeable… Sans compter l’apport de réputation et le bouche à oreille qui n’est pas aussi mesurable mais pas moins négligeable non plus. Aussi je suis venu vous proposer un deal. Je vous propose mes services, histoire de me poser quelque part quelques temps, et souffler un peu de ma vie d’errance. Mais… pas à n’importe quelles conditions.


Là je compte en dépliant me doigts, en commençant par le pouce,

- Primo, notre accord si nous en signons un, n’engage que mon apparence de chat.

- Deuzio, je ne travaille que le soir, et seulement cinq soirs par semaine, au service en salle comme la dernière fois.

- Tercio, je ne suis ni votre esclave, ni votre inférieur, ni même votre employé, tout juste votre collaborateur. Même si, si vous y tenez, je consens à jouer les employés devant les clients pour préserver votre autorité et votre réputation au sein de votre établissement. Ça c’est normal. Encore qu’il n’y aurait aucune honte à ce qu’une sorcière ait un métamorphe pour collaborateur. Après tout, plus on me croira célèbre et important, et plus cela fera rejaillir de prestige sur votre établissement.

- Quatro… Ce point-là est plus délicat pour vous j’imagine, mais je compte loger avec Alecto. C’est plus simple, on s’entend bien, et puis je suis tout petit et n’ai pas besoin d’une chambre rien qu’à moi. Cela inclus évidemment lessive et couvert. Ce qui vous économise une pièce. Quand je dis loger… ça signifie que l’apparence que j’ai la nuit, et ce qu’on fait éventuellement elle et moi ne vous regarde pas.


Là, je soutiens son regard et scrute son expression. 

- Je sais que vous monnayez le moindre de ses services, et vous avez surement raison. Mais là, je ne me pose pas en client, mais en collègue et en collaborateur. Et je ne l’obligerai à rien. Mais si vous considérez ça comme un avantage en nature, réduisez donc mon salaire d‘autant, ça m’ira très bien. De toute façon, je n’ai pas de quoi transporter beaucoup d’argent dans ma peau de chat. Or, pour tout vous dire, j‘y suis enfermé la majeure partie du temps suite à un accident magique.

La cohabitation avec Alecto motive mon choix de me poser un temps ici plutôt qu’ailleurs. Si je n’en puis bénéficier à ma guise et sous l’apparence de mon choix alors, je n’ai plus de raison de choisir votre auberge plutôt qu’une autre. A vous de voir. Il ne vous aura néanmoins pas échappé qu’elle travaille avec plus d’entrain et un sourire moins forcé quand je suis là. Et qu’il en est de même pour Ysor, dont je sais vanter les talents et vendre les plats comme ils le méritent.

En parlant de temps, je vous propose de rester un mois ici pour commencer, et puis nous verrons si nous souhaitons l’un et l’autre prolonger notre collaboration.

 
Je prends un air des plus sérieux et un regard ferme, la fixant sans détour, concluant, 

- Voilà, vous avez toutes les cartes en mains pour trancher. A vous de voir à présent.      
   

8
Place publique / Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]
« le: jeudi 27 août 2020, 09:20:59 »
Réfugié au sous-sol, j’attends qu’Alecto s’en aille faire sa part du boulot, un peu anxieux. C’est pas que je n’ai pas confiance en elle, elle connait la maison et sa patronne, mais sa candeur a tôt fait de provoquer une maladresse involontaire, et souvent inconsciente qui pourrait m'être préjudiciable. Je suis rassuré quand arrive Ysor et sa tenue de gala. Je l’examine… ne suis pas beaucoup plus épais que lui ça devrait aller. J’attends néanmoins le dernier moment pour me transformer, des fois que mon entrevue avec Thiana Gian approche les deux heures. J’ai l’intention de négocier ferme, il ne s’agirait pas de se retrouver en chaton à nouveau en pleine discussion. Tant pis pour le cuistot qui doit repartir sans m’avoir vu me métamorphoser. Mais je prend soins de l'en remercier chaleureusement.

J’attends le retour d’Alecto, de savoir quand je peux aller voir la sorcière pour négocier ma place, avant de décider si je me transforme. Elle revient finalement, toute excitée, et m’offre le choix de tout de suite ou demain matin. Je suis chaud, en forme pour argumenter, et la sorcière prévenue, autant battre le fer tant qu’il est chaud. J’opte pour maintenant. Je lui lâche, l’air concentré,


- Bon, je vais y aller maintenant. Va la prévenir que j’arrive pendant que je me métamorphose et me change.

Et dès qu’elle a franchit la porte, je commence à retirer les pièces d’armure et mes mini vêtements. Puis quand je suis nu, je me concentre, fermant les yeux et invoque ma forme humaine. Chaque fois j’espère qu’elle sera complète, sans ces restes de chat qui font de moi un terranide aux yeux des autres. Puis j’entreprends de m’habiller avec les vêtements d’Ysor, priant pour que je entre dedans sans y être trop à l’étroit…   

Finalement ça va. Je bouge un peu, fait quelques mouvements d’épaules, lève les genoux, arrange mon jabot, ma coiffure. Je pourrai pas faire des acrobaties avec, mais pour causer assis à la sorcière ça passera sans souci. Fin prêt, je trie mes arguments dans ma tête… Prends une grande inspiration, et… M‘en vais trouver la patronne du lieu. 

J'ai conscience de l'enjeu, mais toute la difficulté va être de convaincre Thiana que ça ne compte pas tant pour moi.

9
Dictature d'Ashnard / Re : Yazill en visite à Ashnard
« le: lundi 17 août 2020, 15:31:41 »
Mais que je suis bête ! Bon sang mais c’est bien sûr ! Cette brindille ne peut pas être humaine ! Pas avec ce que j’ai entendu sur son compte, de la bouche du minotaure de l’auberge lui-même. J’avais oublié les créatures surnaturelles. C’est que j’en croise pas tout les jours non plus. Je prends une grande inspiration et soupire, longuement… Punaise ! Je suis, en face d’une démone ! Ou d’une semi-déesse, ou un truc comme ça !!!  Je rêve pas en plus… Et ces lions qu’elle tient en respect. Si ça se trouve, elle leur met la pâtée d’une pichenette. C’est diabolique !  Eh ben… ça me fera quelque chose à raconter dans la prochaine auberge. 

Même elle elle sait pas. Tu m’étonnes qu’ils s’amusent dans les gradins de la grande arène d’Ashnard… Comme elle avoue qu’elle a jamais ressenti de pulsion sexuelle, je chasse une mouche invisible d’une main et soupire,


- Nan mais laisse, c’est normal du coup. Je sais pas comment c’est fait ta race, mais, nous les humains, ça nous chauffe dans le slip de temps en temps. Et là on a plein de pensées grivoises et d’envies de forniquer qui nous viennent. Et on trouve toutes les femmes jolies. Enfin ou les hommes, tout dépend de ses préférences.

Elle m’avait dit pour ce qui lui arrivera en cas de défaite. Mais elle me cite les menaces habituelles, et je soupir encore.

- Ah... évidement, dit comme ça, c’est pas très engageant, j’en conviens. Mais ce ne sont que des menaces d’intimidation, de jeu de pouvoir, utilisant le sexe, pour impressionner.  Le sexe en soi, c’est pas ça, et ça fait normalement du bien par où ça passe. C’est pour ça que ça passionne tant les foules. Le sexe plaisir c’est autre chose du coup. Je pourrais te montrer ceci dit. Mais je ne sais pas si t’es faites pareille que nous, avec les mêmes nerfs aux mêmes endroits, et les mêmes effets et sensations. J’ai peur que non. Si ça se trouve tu sens rien ou t'as aucun plaisir. Le seul moyen c’est d’essayer.

Puis comme elle propose d’échanger nos corps et nos vies je dis,

- Houlà non !  Bien que ma vie me pèse dans cette peau de chat la plupart du temps, ton affaire de combats à mort quotidien, ça me tente moyen. J’ai à combatte aussi chaque jour, mais moins obligatoirement, et moins dangereusement.     

Le reste me surprend d’avantage, quand elle évoque la grossesse et le moyen le plus simple pour elle d’y mettre fin. J’en ai un frisson d'effroi, et en viens à me demander si elle ressent la douleur et donc le plaisir ? C’est lié, mine de rien.

- Ah oui quand même…. Hurm…

Là c’est clair qu’on n’est plus dans la catégorie humain.

- M… Me refroidir ?

Je rougis, réalisant que je bande matant sa culotte depuis un moment, sans gêne.

- ça dépend comment…

Allez prendre un bain ? Je m’imagine seul dans l'eau tiède, à me palucher comme un pauvre idiot, et l’idée ne m’enchante pas. J’ai pas le temps de comprendre qu’elle retire sa robe comme si j‘étais son frère de lait, et… ouvre une porte sur une autre pièce d’où s’échappe de la vapeur. Je comprends qu’elle compte participer. Je ne sas pas trop quoi répondre, mais l’étrange regard que me lance alors se deux félins me décide sur le champ à accepter. Je leeur lance un regarde effrayé et lâche,

- Je veux ! Je veux…

Me rapprochant d’elle, avant de commencer à me défaire de mes pièces d’armures et habits minuscules. Je préfère être avec elle qu’avec eux. Encore que… Finalement, après ce que je viens d’apprendre sur elle, je ne suis plus si sûr de savoir. Une fois entré, je m’efforce de refermer la porte, histoire que les deux colosses ne nous suivent pas. Je regarde con corps. C’est vrai qu’elle fait jeune. Heureusement que je ne suis pas tellement plus vieux. C’est moins gênant. Mais si ça se trouve elle as mille ans ? Ou quelque chose comme ça ? et elle en est à sa deux-centième vie...

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Place publique / Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]
« le: samedi 15 août 2020, 20:27:57 »
Ah non ! Pas encore travailler toujours plus ! Elle était déjà au taquet ! Je soupire… Elle va se tuer à la tâche. Mais je comprends. C’est son seul levier d’action, la seule chose qui lui appartienne encore un petit peu. Le reste est prévisible, son enthousiasme un peu excessif, dû à ses rêves naïfs. Tout ce qu’elle dit est juste jusqu’à ce qu’elle se relève d’un bond… douloureux. Ensuite, c’est plus idéalisé, dans sa vision incomplète du caractère de sa patronne. Ça ne sera évidemment pas aussi facile, ni aussi simple.

Je la laisse s’emballer, finir sa longue tirade sur ce qu’on fera alors, quand j’habiterai là, et soupire, réaliste,


- Tut tut tut… Ne nous emballons pas ! On en n’est pas encore là. Avant ça, il faut faire plier Thiana, et à des conditions qui me conviennent, sinon, pas question que je reste. Et ça, excuse-moi mais c’est pas gagné.

Je me gratte la tête en grimaçant. Je sais que la partie va être serrée. Je tente un gros coup, mais si je gagne ça vaut peut être la peine. J’ai déjà pesé le pour et le contre. Je me suis demandé si je supporterai les abus infligés à Alecto, et les autres, infligés au reste du personnel. Mais au fond, je vois ça partout, tous les jours, dans toutes les tavernes où je passe. Notre époque et notre monde sont ainsi faits. C’est pas moi qui y changerai quelque chose. Je n’en ai pas le pouvoir,
. Alors, y assister ici ou ailleurs… Au fond ça change rien. Je relève un sourcil à la question sur Milla
.

- ça j‘en sais encore rien. Elle est charmée par mon bagout je crois, bien qu’elle préférerait mon or. Et puis elle n’a pas encore vu mon corps terranide. Elle ne m’inquiète pas si tu veux savoir. Ni les autres filles.

Je lui emboîte le pas comme elle rentre au bercail, élaborant mon plan pour négocier avec la sorcière.

- Je pense qu’il faut que j’aille négocier cette affaire avec Thiana dans ma peau d’homme. En petit chat, je l’impressionne pas, et ne l’attendris pas non plus… Tu sais si tu pourrais m’avoir des vêtements ?  Même à prêter seulement, juste pour deux heures. Peut-être qu’Ysor voudra m’en prêter ? Le mieux serait de louer une tenue élégante, qui me donne du crédit et en impose. Mais pour ça il faudra verser une caution. Et même sans ça, j‘ai pas les moyens.

On finit par arriver à l‘auberge. J’ai un pincement au cœur en pensant que ça pourrait devenir mon chez moi. C’est réjouissant et inquiétant à la fois. Je suis mitigé. Mais au fond, l’envie de tenter l’aventure l’emporte.

- Tu vas aller voir Thiana et lui dire que Yazill veut s’entretenir avec elle aujourd’hui, pour parler affaire, afin qu’elle me fixe un rendez-vous. Tu peux faire ça ? Et prend pas l‘air trop ravie, ça va pas lui plaire. C’est une affaire qu’elle doit prendre au sérieux.

J’ai qu’à rester dans ta chambre en attendant, où Ysor pourra venir me trouver, et où je pourrai me transformer et me changer avant d’aller m’entretenir avec ta patronne. Espérons juste qu’elle me fasse pas attendre jusqu’à demain… Ou plus tard.           
     

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Place publique / Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]
« le: mercredi 12 août 2020, 11:11:14 »
J’acquiesce lentement à ses dires sur l’invisibilité du chemin. Puis, la suivant, je comprends vite qu’elle s’extasie de la splendeur de l’édifice religieux et qu’elle aimerait que je partage cet émerveillement. Je souris un peu, lève les yeux sur la voûte, regardant alentour, et soupire,

- C’est vrai que c’est grandiose… Comme quoi quand on veut, on peut faire de belles choses, nous, les mortels. Si seulement on se foutait moins sur la gueule avec tout un tas d’armes exotiques… 

Puis, comme on arrive en bas des marches, Elle évoque mon départ pour ma vie de bohème… alors je m’y assois, posant mon petit baluchon à côté de moi, les coudes sur les genoux, et les joues posées sur mes poings, et fixe le sol, pensif.

- Bah... C’est ce que pensais faire. C’est ce qui était prévu.

Je relève des yeux tout mignons tout tristes vers elle et soupire,

- Mais j’en ai pas envie Alecto. Pour…

Je retourne fixer le sol.

- Pour une fois que je m’étais trouvé une amie…

J’ai un gros soupir… J’ai le cœur un peu lourd. Envie de me poser quelque part. C’est épuisant de changer d’endroit tout le temps. Je n’ai pas l’âme d’un nomade. Je suis un sédentaire comme la majorité des gens.

- J’aimerais rester.

Je laisse passer un silence.

- Je pourrais loger dans vote chambre. Je suis tout petit, je prends vraiment pas beaucoup de place. Mais ce n’est pas votre chambre. C’est celle de Tiana. Et vous côtoyer c’est côtoyer son esclave… Elle ne manquerait pas de tout me facturer au prix fort. La chambre et votre compagnie.

Je reste pensif un moment.

- Mais peut-être qu’on peut négocier ça : Je fais bien mieux  tourner sa boutique quand je suis là. Un chat qui parle, c’est exotique, ça fait causer, ça fait venir du monde. Je travaillerais 5 soirs comme ça par semaine, en échange du droit de loger avec toi. Et en échange de… ben qu’on soit amis quoi.

Le mot ami étant prononcé différemment, faisant allusion à nos nuits agitées.

- Mais c’est sur ce dernier point que j’ai un doute. Tiana n’acceptera jamais.

Soupir.

- On peut quand même essayer… ça te dirait ?

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Place publique / Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]
« le: lundi 10 août 2020, 15:44:33 »
Je suis tout ce qu‘elle fait silencieux, attentif, tel un vrai frère, et un fidèle sincère, bien que je n’adopte pas une gestuelle aussi obséquieuse qu’elle ou les autres croyants que j’ai vus. Pour autant mon visage reste crédible et ms expressions aussi car, pour une part, je partage son recueillement, et j’en profite moi aussi pour cultiver ma « foi ». Je ne fais donc pas semblant. Et comme je la vois dépenser ses pauvres et rares sous pour cette église infâme, j’en ai le coeur serré, mais je sais aussi que sa générosité, elle, sera entendue quelque part. Je suis évidemment touché comme elle se ravise et m’allume un cierge, donnant ses derniers centimes à ces idiots. Comme elle m’explique sa signification, l’air ému car je le suis, Je lui murmure,

- Tu es trop gentille, mais c'est vrai, si tu le sens comme ça, il fallait le faire. 

Je me lève alors moi-aussi, et vais en mettre un à mon tour, tirant une pièce de ma poche secrète et faisant mine de la glisser dans le tronc. Mais… je suis un peu prestidigitateur, et au dernier moment, sans que ça se voie, je remplace la vraie pièce par un bouton de culotte en métal qui chute dans la boîte avec le même bruit qu’une pièce, et… remets ma pièce dans sa cachette. Puis comme elle dit remercier le ciel de m‘avoir mis sur sa route je reviens près d’elle et lui palpe le mollet comme je lui pendrais la main et je soupire,

- c’est amusant c’est exactement ce que j’ai fait moi aussi, remercier le Ciel de t’avoir mise sur ma route. Bah comme ça, on est quitte, pas vrai ?

Je lui souris amusé, et me dis que je l’ai fait plusieurs fois déjà, depuis mon arrivée à l’auberge, quand elle m’a accueilli chez elle, quand elle m’a offert son corps…  pour le bain aussi… Si avec tout ça, aucun Dieu ne s’occupe enfin un peu d’elle alors, c’est qu’elle est vraiment maudite !  Puis en massant le menton je conclus,

- Je sais pas si je vois clairement le chemin dans tout ce merdier moi par contre. Bah… On verra hein ! Est-ce que t’as fini ? Moi oui.

Mais du coup je ne sais plus quoi faire. Je la regarde, perplexe. Soupire. Ça serait ici que nos routes seraient sensées se séparer. Mais je n’en ai pas envie du tout… Pas plus que de retourner dans cette auberge avec sa patronne de sorcière. Je reste planté là, indécis, l’ai un peu triste.

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Place publique / Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]
« le: vendredi 07 août 2020, 10:38:22 »
A la réplique des filles, je rétorque, joueur, d’un ton princier,

- Les poches pleines, Madame, ça ferait à peine une ou deux pièces ; vu mes poches minuscules. Je gage que ça paierait même pas un bisou.

Et J’observe Alecto qui semble encore plus, vide que d’habitude. Comme si toute forme d’intelligence l’avait définitivement quittée. Mais, vu ce qu’elle vient d’endurer, j’en devine la raison. Et je comprends mieux pourquoi elle est si peu futée. Elle a trop à gérer émotionnellement. Elle ne peut pas intellectualiser autant qu’une autre, moins bafouée. Et son ignorance la protège d’une certaine façon. ça me fait mal au cœur… quel gâchis ! Pour autant, je ne peux ignorer son cul magnifique qui ondule devant moi… Elle est décidément sensuelle. Ça agrémente agréablement notre trajet jusqu’au temple. Là je joue le jeu, un peu, sans obséquiosité. A sa question si je suis déjà venu au temple, je réponds,

- Si si, bien sûr. Mais cette fois, je vois la chose différemment.

Espérant qu’elle s’en sente flattée, sans conviction cependant quant au fait qu’elle fasse le lien avec le fait qu’elle m’ait baptisé. On finit par arriver dans son coin favori, si je déduis bien. Je regarde alentours… tout est si conforme aux croyances… Effectivement, contrairement à elle j’y vois très bien, bien que, sans toutes les couleurs. Aussi je ne manque pas de remarquer comme elle est plus heureuse ici. Ça la rend plus belle, comme si une part de son fardeau s’en allait... Qu’elle s’empressera de reprendre sur les épaules en sortant hélas. La culpabilité, ça vous gâche la foi. C’est pour ça que celle des églises est corrompue. Je grimpe sur un prie dieu, et m’y agenouille en prière, fermant les yeux, la tête un peu penchée en avant. On jurerait que je prie en silence. Peut être bien que je le fait. J’avoue, je suis tenté, comme un enfant frustré, de demander des hémorroïdes douloureux pour la Sorcière, et la liberté pour Alecto. Mais je ne confonds pas Dieu et le père Noël (ou son équivalent  d’ici). Je n’en fait rien. Je patiente, essayant de me recueillir, si ce mot à seulement un sens pour moi. Peut-être en aura-t-il un à force ? J’ai rien contre l’idée de la prière. C’est juste les églises et les dogmes qui m’horripilent. Et leur cortège de peurs et de culpabilité, leurs mensonges à ce sujet pour tenir les fidèles à leur merci. Et ce Dieu caractériel et impitoyable qu’ils dessinent, à punir et se mettre en colère comme un vulgaire humain. Même moi je suis moins bête que lui.

C’est pas grave tout ça. Ce n’est qu’un décorum. La vraie foi, j’entends – s’il existe - le lien entre nous et notre part divine est ailleurs, indépendant de tout ça. Mais au moins Alecto est contente ici, comme un enfant au magasin de jouet. Elle y trouve les rêves qui lui permettent de tenir jour après jour, sans foutre le feu à sa fichue auberge et étrangler sa saleté de maitresse. Je me demande ce qu’en pense le Dieu réel, de ces conneries. J’ai dans l’idée qu’il est forcé de pardonner. Ça m’arrangerait qu’il dise à Alecto qu’elle n’est plus obligée de se martyriser toute seule pour « expier », que l’expiation est gratuite, et non payante en souffrance sonnante et trébuchante… Tiens, ben voilà, c’est pour ça que je prie, exactement ça. Qu’elle arrête de se croire obligée de s’ajouter elle-même de la souffrance à celle qu’on lui inflige déjà, que ça ne lave rien ! Que ça ne libère de rien.

Mince, a y est… j’ai envie d’elle, de la faire couiner, oublier ses soucis dans un orgasme formidable… Certains lèveraient les yeux au plafond en murmurant « pardonne-moi mon dieu  pour cette pensé impie », mais jusqu’à preuve du contraire, c’est bien Dieu qui a créé le plaisir, et nos organes pour s’en offrir mutuellement, et les saisons, et les chaleurs… alors il ne peut décemment pas être contre, ni trouver ça impie, sinon il se renie lui-même. C’est bien pour ça que le cul d’Alecto est Divin, parce que Dieu est d’accord pour qu’il le soit !
         

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Place publique / Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]
« le: lundi 27 juillet 2020, 17:11:08 »
Comme la fille de joie vient près de moi je ne la regarde même pas, restant absorbé par mes pensées, les joues posées sur mes poings accoudés. A sa question je réponds, lui lançant un regard maussade,

- Qu’est-ce que ça peut vous faire ? Vous pouvez empêchez ça ? Je crois pas… 

Puis Alecto finit par reparaître, « comme si rien ne s’était passé », couvrant, par son attitude, le mal qui lui était fait. Par conviction de l’avoir mérité sans doute ? J’en suis si écœuré que j’en ai la tête qui tourne, aidé en plus par l’alcool. Je voudrais crier ou pleurer mais je n’y arrive pas. Et ces pauvres filles autour qui trouvent encore le moyen de lui en vouloir. Tsss… Quelle misère !

Elle me dit qu’elle veut aller au temple, avec son regard vide, pathétique… Je soupire.


- Si ça vous plait…

J’aime beaucoup mieux la suite, quand elle m’annonce que je ne suis plus lié par aucun engagement envers sa saleté de maîtresse. je n'y pensais plus. Je peux donc filer d’ici ! Je souris, à moitié, incapable de me réjouir vraiment.

- Oh c’est vrai en effet. Eh bien, allons prendre l’air alors. Je serais content de quitter cet endroit. 

A la réflexion de Milla je lui lance un regard noir, l’air du plus désabusé qui soit et lui lâche,

- Depuis quand les églises recrutent des félins dîtes-moi ? Mais si je croyais, j’aurais assurément une autre façon de croire que la sienne, soyez en sûres… Mon Dieu à moi serait du côté des gens comme vous, et comme elle. Pas du côté de ceux qui les oppriment.

Je défait mon tablier que je laisse sur place ; Et fais une révérence à la ronde, m'inclinant jusqu'à terre;

- Si ces Dames veulent bien me laisser prendre congé.

Puis saute à bas du comptoir, file récupérer mon balluchon, remets mes pièces d’armure et attrape ma hallebarde, puis rejoins Alecto d’une démarche princière, toisant ces filles de mauvaise vie. Une fois près d'elle, tout bas je luis demande,


- Qu'est-ce que tu veux faire au Temple ?

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Place publique / Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]
« le: dimanche 26 juillet 2020, 13:31:57 »
Le service  beau continuer, intense, et bien m’occuper, depuis que j‘ai vu Alecto happée par cette bande d’idiots et disparaitre de la salle, je ne peux m’empêcher de penser à elle et ce qu’elle doit endurer, et en penser d’elle-même. Et j’ai juste envie de tous leur botter le cul et d’étrangler Thiana Gian de mes propres mains. Les minutes me paraissent êtres des heures. Et chaque seconde qui passe sans la voir revenir augmente ma rancœur. J’e veux à ces imbéciles de ne pas se préoccuper qu’elle n’a pas du tout envie de faire ce qu’ils lui font faire. J’en veux à sa collègue prostituée de l’entrainer dans ce merdier comme si c’était normal. Et évidemment, j’en veux à Thiana d’orchestrer tout ça.

Je tâche de me consoler en me disant qu’on n’y peut rien, que c’est la vie, c’est comme ça, partout, dans toutes les villes, dan tout le pays et même au-delà. Je ne vais ni abolir l’esclavage ni abolir la prostitution à moi tout seul. Quand bien même j’y consacrais le restant de mes jours, je ne pense pas que j’aboutirais. Que faire alors ? A résignation m’apparait comme la seule voie possible… Mais tellement cruelle, tellement cynique… Monde de merde ! 

Eh voilà que ces sombres ressentiments font leurs effets : j’ai bientôt du mal à sourire à mes clients. Je n trouve plus de répliques amusantes aussi facilement… Et je tombe de plus en plus en panne d’arguments. 

Arrive le cuisto. Ça me redonne un peu le sourire. Il a l’air bien lui.


- Ouais merci, enfin un peu moins depuis un moment. Sans Alecto je n’arrive plus à rien.

Je lui sers son verre, et ramasse sa piécette.

- T’as perdu toute ta solde ? Sérieux ? Mais comment ? Tu joues ?      

Mais il n’a pas le temps de me répondre que la sorcière reparaît aussi soudainement que précédemment et me l’enlève avant même qu’il n’ait bu son verre… Je soupire,

- A… à plus Ysor.

Dépité, lui rendant un regard désolé, puis secoue la tête négativement en pinçant les lèvres, avant d’avaler son verre pour lui, puis de le nettoyer. Et puis doucement la salle se vide, se calme et l’ambiance retombe. Ça sent la fin de service qui arrive. Mais toujours pas d’Alecto. Plus le temps passe et plus j’en ai mal au ventre. D’autant que je ne peux pas m’empêcher d’imaginer ce qu’ils lui font faire, contre son gré.  Enfin je finis par voir les premiers criminels sortir, en se rebraillant, visiblement content de leur forfait. Je les maudis ! Ils n’en finissent pas de sortir, il me semble qu’ils étaient un régiment, la pauvre ! Enfin… plus rien, que la porte resté entrouverte. Je ne peux plus défaire mon regard de l’obscurité de l’ouverture et m’inquiéter qu’Alecto ni l’autre pouffe n’en sortent. L’ont-ils laissé exsangue ? Effondrée ? Anéantie de peine, de honte, de culpabilité ? Humliée, totalement dégoûtée d’elle même et des hommes ? Je ne suis pas fière de la race humaine dans ces moments-là et presque content d’être un chat les trois quart du temps. Je brûle d’y aller, et en même temps n’ose pas, de peur de ce que je vais trouver derrière cette porte… De peur d’aller trouver la sorcière directement et l’étrangler après avoir repris ma peau d’homme. 

Je soupire profondément, au désespoir, écœuré, dégoûté par touts ces gens sans scrupules, sans cœur, et… me ressert un verre, toujours face à la porte, priant intérieurement pour qu’elle trouve la force de surmonter l’épreuve.
         

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