Le quartier de la Toussaint / Re : Et VLAN, à poil dans un éclair... [Pv. Lyra Scytha]
« le: jeudi 15 août 2019, 11:18:37 »plus tard il avait écouté attentivement et enregistrait soigneusement tous les noms qu’elle énumérait pendant qu’il dévorait son ‘petit’ déjeuner ‘pas si petit que ça’. Il faisait des liens avec les activités des uns et des autres, posait des questions sur l’étendu de leur réseau, leur connections éventuelles. Mentalement, il commençait à dresser une sorte d’organigramme en fonction des réponses de sa future amante puisqu’il était maintenant à peu près certain qu’il en serait ainsi dans très peu de temps. Mais boulot boulot d’abord, il retenait les noms des lieux et les adresse aussi, mais il lui faudrait bientôt un plan de la ville pour qu’il visualise tout ça. Il ne voulait pas déstabiliser l’écot-système du réseau mafieux local, il en aurait besoin, au moins dans les premières années. Son rôle était rarement d’éliminer ces réseaux ou d’éliminer toute la racaille d’une zone, cela va vous paraître étrange mais, comme lui, cette frange souterraine et dangereuse de toute société humaine a aussi son utilité, un peu comme les charognards dans la nature. Il l’observe en réfléchissant à tous ce qu’il vient de glaner.
- Bien, j’ai de quoi jouer là, mon préféré reste le mac, je haie les hommes qui maltraitent les femmes, sauf lorsqu’elles aiment vraiment ça.
Il esquisse un sourire gourmand vers Lyra mais très vite il poursuit.
- Et puis les réseaux de prostituées je connais. Mais on va d’abord s’occuper du faussaire, je ne vais pas l’attaquer de front, on verra ça plus tard, mais j’ai besoin de cash. Il me faut des fringues, une caisse, et c’est sans compter que je vais devoir arroser 2 ou 3 sous fifres, c’est plus propre que de les abattre quand même… Et toute peine mérite salaire, il faudrait que je te paye aussi, j’ai comme l’impression que tu vas m’être très utile, si tu n’es pas trop débordée j’aurais encore du taf pour toi je pense, tu as l’air d’en savoir plus que tu n’en dis.
Toute société, à la pègre qu’elle mérite, ce n’est pas à lui de juger, pas à lui non plus de rendre le monde meilleur, il y a bien d’autres divinités pour cela, chacun son rôle. Mais chez les malfrats comme ailleurs, il y a les bons et les mauvais. Ils obéissent à des codes, à une hiérarchie, ils ont des valeurs et les ‘bons’ malfrats’ sont plutôt rare, mais très utiles. La plupart du temps ce sont des hommes, ou des femmes, de confiance qui savent faire la part des choses. Ils évitent de faire tout et n’importe quoi, pas de violence gratuite, pas de guerres inutiles, ils veulent durer et prospérer sur les failles béantes de la société. Ils sont extrêmement respectés, souvent craint, et tiennent leur réseaux d’une main ferme mais juste. ceux qui ne respectent rien ni personne sont plus nombreux et bien plus nocifs pour la société, mais en règle générale ils ont un parcours beaucoup plus court. Une fois qu’il a tout dévoré, il reporte encore son attention sur la belle qui se pose de drôle de question.
- Ca dépend de quelles créatures tu parles, il y a des légendes qui restent des légendes je suppose. Personnellement je n’ai jamais rencontré de licorne par exemple, pas plus que des fées ou des Gobelins… Mais je ne connais pas tout non plus.
Il étire un petit sourire tranquille.
- Mouai… Pas si sûr, tous les dieux ne sont pas des combattants, moi si…
A la seconde où elle pose la main sur sa cuisse, il ressent de nouveau toutes les émotions de la jeune femme, elle s’amuse à le provoquer la coquine. Mais il n’y a pas que ça, elle connaît bien cette ‘Ainsley’, elle a les mêmes émotions que lorsqu’elle parlait de sa turbulente et torride colocataire.
- Tu dis ça parce que tu ne m’as jamais vu en colère mais peu importe, mieux vaut éviter. Tu sais, fut un temps, les dieux se battaient beaucoup entre eux, c’est beaucoup plus rare maintenant. Et moi c’est pas mon rôle, je ne fais que maintenir les équilibres, je ne m’attaque pas aux dieux sans un ordre ou une très très solide raison.
Les pensées de la belle se troublent encore
- Ainsley tu dis ? C’est ta coloc n’est-ce pas ? T’inquiète pas pour moi, je serais très surpris qu’on fasse autre chose que baiser si on devait se croiser, et encore, de ce que je comprends de tes émotions, elle n’a pas vraiment besoin de mes services, tout dépend de sa gourmandise, on s’amuserait tout au plus…
Encore une vague d’un délicieux trouble qui la transperce et le submerge, cette petite à des envies puissantes et fort intéressantes. Ses doigts remontent sur le haut de sa cuisse et elle commence déjà à s’enflammer.
- Peut-être que tu viendrais jouer avec nous d’ailleurs, elle a l’air de te faire beaucoup d’effet ta divinité lubrique, non ?
Au moment où elle pose la question, toutes ses pensées les plus lubriques et les plus sauvages se bouscules dans sa tête, il y a des envies de provocation et de domination très intense, une folle envie d’être prise avec virilité dans toutes sortes de positions. Délicieuses pensées, ils ne devraient pas s’ennuyer.
- C’est exactement ça, et même plus encore, il y a des fantasmes que tu n’ose même pas formuler en pensée, et je suis là pour les assouvir sans les corrompre. Avec moi il y a bien peu de limite. Tu comprendras.
La question est simple mais la réponse l’est moins...
- La mort est quelque chose de différent pour nous, aux yeux des humains et de pas mal de créatures dans l’univers, nous sommes immortel en effet, mais il en va autrement entre nous. Il y a la réincarnation, les univers parallèles, et bien d’autres choses encore. Ceci dit, si j’élimine un dieu il disparaît définitivement, alors que pour m’éliminer définitivement, faudrait buter mon maître, c’est certainement l’un des plus puissant dieu que je connaisse, autant te dire que c’est pas gagné. Si je crève il peut me recréer dans la seconde… Et puis j’ai déjà éliminé un dieu tu sais ? C’est même mon fait d’arme le plus notoire. Bref, je peux mourir oui, je peux souffrir aussi, en fait je peux faire et être tous ce qu’un humain peut être. Mais je suis une émanation d’un dieu, donc j’existe en lui aussi, et il existe en moi tout entier. Me tuer est vain, pour m’atteindre vraiment, il faut l’atteindre lui, et lui est ailleurs. Tu vois le tableau ?
Lyra paye et se lève pour partir en lui lançant un regard qui en dit long sur ses envies qu’elle ne masquent plus vraiment. Une fois dans la rue, il prend sa main dans la sienne, à son tour de faire un peu de provoque. Il balance une onde puissante totalement désinhibante dans tous le corps de la jeune femme, provoquant chez elle un déferlement de pulsions sexuelles débridé. Toutes ses envies prennent forme dans sa tête comme une projection 3D, il sait que c’est tellement réaliste qu’elle va avoir l’impression de faire un rêve éveillé.
Dans la seconde, la main de la belle se resserre très fortement dans la sienne alors qu’elle s’imagine qu’il est en train de la plaquer contre cette porte cochère à gauche, elle brûle de l’intérieur pendant qu’elle le voit la déshabille en arrachant presque ses fringues, empoignant sa poitrine pendant qu’il l’embrasse à pleine bouche, elle doit avoir l’impression que des mains d’hommes puissantes mais précises commence déjà a exciter ses orifices jusqu’à la rendre folle de désir. Alternant douceur et vigueur jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus.
Bouche, sexe, anus et toutes les zones érogènes de la belle sont prise d’assaut exactement comme elle en avait toujours rêvé, elle l’imagine la pénétrant et la baisant dans tous les sens, la dévorant d’une bouche avide et gourmande pendant que ses doigts la fouille encore, pour ensuite la reprendre encore et encore jouant à frôler ses orgasmes sans jamais la laisser jouir.
Les caresses les plus folles s’enchaînent pendant qu’il la baise et qu’elle hurle son plaisir, jusqu’à ce qu’enfin un violent orgasme la transperce de part en part comme une énorme déflagration dans sa tête.
Il la rattrape par la taille juste avant qu’elle ne tombe.
Il ne s’est écoulé qu’une ou deux secondes mais les rêves ne respectent pas l’illusion du temps. Il patiente un peu en la soutenant dans ses bras, comme si elle avait fait un léger malaise, elle vient de jouir après tout. Il laisse s’échapper les dernières traces de l’énergie qu’il avait balancé pour qu’elle reprenne ses esprits.
- Ce n’est qu’un rêve la belle, mais ta petite culotte est toute mouillée je crois. Maintenant, si tu veux quelque chose de plus ‘réelle’ on va chez toi, histoire de montrer à ta colloc que toi aussi tu baise comme une reine, ou on peut faire ça là…
Dit-il en indiquant du menton la porte cochère.
- Sinon on va d’abord braquer le dépôt de ton faussaire exploiteur d’enfants, et je t’emmène dans l’hôtel le plus luxueux de la ville. C’est toi qui voit.