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Messages - Terria

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1
Malgré la pudeur qu'exhibait l'être, le chef du valeureux équipage témoignait avec douceur un intérêt particulier pour l'ashnardienne. Cet intérêt était similaire à ce que Terria avait entrevu dans quelques yeux de ses amours d'un soir. Certains cherchaient à placer un nom, une raison ou une histoire sur sa tête; ils recherchaient une profondeur à la compagnie. Ces hommes désiraient plus qu'être près physiquement, ils souhaitaient cette fausse proximité, cette rencontre forcée. Connaître l'individu était important et leur permettait de tisser un pond pour ensuite ouvrir leur coeur ou leur passion. Sans quoi, ils ne pouvaient faire confiance. Alors, selon la situation, Terria s'était présentée comme la femme infidèle, la rêveuse ou encore l'étoile filante. Elle racontait ce que le coeur voulait entente et l'on buvait de ses paroles comme l'eau jusqu'à s'en rendre ivre. Ses meilleurs récits dépeignaient souvent l'autre comme le sauveur ou encore la lueur d'espoir dans ce monde qu'il redoutait. Dans ces temps lourds, la promesse d'une compagne et de l'espoir valait plus que tout l'or du monde pour ces âmes errantes.

Toutefois, le blond en face d'elle dégageait autre chose. Il n'était pas venu à sa rencontre pour cette raison. Il y avait une sincérité rafraîchissante chez Lamnard. Nul doute, celui-ci était un être de pure bonté, un homme sensible, mais également preux. La grandeur de son âme partageait également une dimension d'attachement humaine, une personne qui avait besoin d'un sens dans le contact. Terria compris, elle ne pouvait être un partenaire d'affaire comme les autres. Lamnard avait besoin de connaître, c'était son prix. Enfin, c'était ce qu'il recherchait. Non pas que la chose lui déplaisait, mais le capitaine semblait vouloir traiter avec l'humain et la belle le vit dans ses yeux, dans ses mouvements, dans l’étreinte.

Elle connaissait le chemin, mais cette fois-ci, le sentier était différent.

- « Que souhaitez-vous connaître de moi ? »

Terria ouvrit les yeux pour le plonger dans le regard de Lamnard. Recherchant les émotions qu'il pouvait lui communiquer et essayer de tisser un lien avec celles-ci. Elle fut fascinée par cette dualité encrée entre une personne forte, mais fragile. Nul doute, un passé, quelque chose lui avait été arraché. On ne la regardait trop rarement sans désir charnel. Cet homme, n'avait pas de désir en ce sens. Sur cela, il était franc. Était-ce une dévotion totale pour sa cause ou encore une promise qui lui avait été arrachée ?

- « Lamnard. Je suis, vous le savez, je suis ancienne esclave. Tout comme vous, mais,... ça vous le savez déjà. Je ne sais quoi dire. Enfin. »

Décontenancée, Terria pris un moment. Elle ferma les yeux, tentant de cerner mieux ce qu'elle allait dire.

- « Je m'appelle Miss Terria et je cultive le mystère. Chaque jour je suis invitée au bal de la nuit où je danse. Je tente de me frayer un chemin vers l'avant-scène, j'avance sur le parquet entre blanc et noir comme sur un échiquier. Dans cette fête perpétuelle, je dois regarder où je mets le pied. J'ai de nombreux partenaires qui me verront seulement le temps d'une pièce et d'autre que je doute veulent ma place.

Dans mon monde, je capture les regards que je croise. Je tends la main à ceux qui me plaisent ou qui peuvent danser avec moi. Rare son ceux qui échappent à l'envoûtement.

Je crois que la fête qui est ma vie n'aura jamais de fin. Si j'arrête de danser, mon monde s'écroulera. La vie m'a appris à me servir de mon corps et c'est ce que je fais avec l'art que je pratique.

Mais vous, mon cher, vous me semblez appartenir au passé. Une partie de vous est scellée dans le temps. Moi dans mon monde tumultueux et vous dans une glace, que...
»

Terria hésitait à poser sa question de peur d'aller trop loin.

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Dictature d'Ashnard / Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
« le: mardi 16 avril 2019, 22:57:21 »
- « Mon cher Alexandre, vous savez dangereusement plaire aux femmes. Je n'ai nul doute que vous saurez venir à bout de ce qui se trouve sur votre chemin vers la gloire. »

Terria regardait son assiette vide, le ventre plein, repus et comblée de ce voyage culinaire à travers les phases de sels, les montagnes de sucres, les subtiles amertumes et les sûrs délicats. Le goût était l'un de ses sens qui s'était développé avec l'âge et l'accès à la richesse. Elle voua une affection aux produits salés, sa dent de sucre n'était plus. Alexandre venait y jeter sa langue, partageant les arômes qui étaient encore sur ses papilles. Terria vint y goûter, un deuxième dessert.

Persistant, comme à son habitude, Alexandre se penchait sur elle. La belle déposa une main sur la table afin de garder l'équilibre tout en continuant de rendre cette attention du vampire. Elle sentie l'extension de l'homme se ruer contre elle en témoignage du désir échaudé qui s'était renouvelé.

- « Oh! » fit Terria en surprise

La femme sentit la chaleur se déposer sur ses joue, de plus que la boisson qui accompagnait le repas l'avait émoustillé. Elle regarda autour, les domestiques étaient immobiles, tel les meubles et vases qui décoraient la pièce. Endoctrinés sur la bienséance et ne portaient pas de regard maladroit en leur direction, elles étaient des véritables bibelots. C'était comme si les amants se donnaient en spectacle sans attente du public. Une situation que la belle n'avait pas vu souvent, mis à part lorsqu'elle était le centre d'attention d'une salle remplie de viles pervers. Son corps voulait montrer à ces chères le plaisir qu'elle prenait à être là. Maîtresse, concubine du vampire.

- « Le contrôle, hmm? Je crois... je crois que ce ne sera pas,... hmmm... de mal. »

La belle avait fermé ses yeux, cherchant à se concentrer sur ce qu'Alexandre lui disait. Elle détestait la magie, mais le vampire lui avait apprit quelque chose de considérable. Ainsi il était possible de développer une résistance à la magie. Si elle devait résister à la magie rose des vampires pour arriver à ses fins, alors cela renforçait son désir de se commettre à la tâche.

Elle inspira profondément tout comme le sexe de son amant s'enfonçait en elle. Terria eu du mal à contenir le fluidité de sa respiration au début. À chaque coup de bassin, l'envie parcourait son corps. Son système nerveux réagissait de plus belle et ses mains recherchaient à se crisper sur le corps de Dowell.

- « Hmph... » fit-elle en expirant

Il était clair qu'elle ne maîtrisait pas encore son souffle. Autant elle possédait une vaste expérience sexuelle, Terria ne s'était jamais appliquée à contrôler cet aspect. Du coup, son essence se saccadait malgré elle. Or, comparé à une novice, ses prouesses étaient déjà remarquables. Possiblement, elle pouvait explorer un autre chemin pour l'aider dans son apprentissage. Pendant longtemps, Terria avait pensé que seuls les adeptes de magie pouvaient résister à celle-ci.

- « Contrôler les émotions de son corps ? »

Toujours les yeux fermés, Terria était perplexe. Pensant d'abord que le vampire s'était exprimé d'une façon cryptique, elle se disait que quelque chose lui échappait. Elle cherchait, puis, elle vit une lumière dans le noir de ses pupilles. Ce simple phosphène observé l’intrigua. Si elle devait contrôler les émotions de son corps, elle devait d'abord les lires, les voir. C'est à ce moment que l'idée de la méditation, ou encore la concentration vint. Il lui fallait se concentrer, ouvrir une porte, un troisième œil sur le ressentit.

- « Je crois,... je crois comprendre. Hmm... faites de moi votre disciple. » l'invita-t-elle le sourire aux lèvres

Les parois de la douce s'unissaient au rythme de sa respiration et exhibaient le plaisir de par leur sécrétion abondante.


3
Les yeux de Lamnard brillaient d'une flamme vive de la liberté qui sommeillait en lui et du désir d'un monde meilleur. Terria ne pouvait arracher cet idéal pour lequel Lamnard se battait. Il avait été sien il y a bien longtemps alors qu'elle était encore esclave. Malgré les nombreuses cicatrices profondes cachées sous sa robe qui hantaient sont dos, elle pouvait lire la douceur de l'homme dans ses gestes et ses paroles. Il était fidèle à l'image du sauveur, mais la femme savait qu'il n'y avait rien à sauver en elle. Cela dit, les hommes de pouvoir et d'influence l'avait toujours attirée.

À quoi pouvait-il penser? Quel élément de son passé l'avait poussé à prendre la route et se mettre en danger pour les autres ? Autant que Terria pensait en savoir sur le personnage, autant elle ignorait sur la personne. Le corps musclé était lui aussi couvert de ces marques caractéristique des esclaves, reconnaissables et détestables. L'odeur du cuir lui revenait, les coups, le belle chassa le tout de son esprit.

Elle voulait rêver, c'est ce que le magnétisme du blond réussissait à faire. Son cœur chavirait alors que les flots les apportaient à une séparation éminente. c'était comme si l'approche de l'heure les rapprochaient. Après cette séparation, ceux-ci allaient se donner un rendez-vous pour mener leur plan à exécution en Nexus. Lamnard avait déjà eu l'endroit et l'heure. Il ne fallait que terminer les préparatifs.

Que voulez-vous dire ? Nous avons deux belles heures devant nous. »

Terria releva la tête, elle sentit les doigts du guerrier s'engouffrer dans sa chevelure; hésitants. Elle sourit et poussa un soupir réconfortant, au fond d'elle, elle savait. Le sauveur pouvait bien lutter pour les autres, il ne pouvait toutefois s'arracher à sa nature humaine, celle d'un homme et de ses désirs. Elle contemplait le grand blond, l'autre visage, son intimité. Il ne ressemblait pas à ceux qui affichaient une fierté virile, mais plutôt une tendresse attentive.

Ne voulant pas l'arrêter, la belle décida de fermer les yeux, laissant son partenaire prendre les devants. Elle voyait une certaine crainte, non, elle sentait une crainte et ne voulait réprimer son rapprochement. Elle poussa sa joue contre le bras musclé qu'il lui tentait.

Son odeur est le même que la mer, pensa-t-elle.

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Dictature d'Ashnard / Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
« le: lundi 14 janvier 2019, 23:22:22 »
- « Tu... hmmm... oui. C'est très intéressant Alexandre. Il est vrai que je ne suis pas connue de la haute sphère, malgré moi et bien heureusement pour vous. Du moins, pas encore. »

Car bien que Terria se remettait de l'envoûtement, elle savait saisir une bonne opportunité et le vampire avait capté son humeur malgré elle. Ne souhaitant pas être désagréable à son hôte, elle avait préférer retenir son dédain pour la magie tant bien que mal.

Elle reçu le baiser du vampire, doux et délicat. Il y avait un parfum de sincérité dans ses mots et une finesse sur ses lèvres. Terria lui rendit l'échange, sentant la main de celui-ci caresser son crâne, puis sa nuque, sans y laisser de ponctuation.

- « Une espionne des plus amantes alors ! » lui répondit-elle avec le sourire

Puis, pour seller l'offre, elle l'embrassa à nouveau, serrant sa poitrine volumineuse contre le torse fort de Dowell. Pour passer ses mains à son cou, elle se souleva légèrement sur la pointe des pieds. L'étreinte lui paraissait éternelle, mais c'est bien puisqu'elle était reconnaissante.

Dans sa tête, elle revoyait des espers, ces créatures embuées de la magie, ces êtres dont elle détestait du plus haut point. Une résistance à la magie ? Pourquoi n'y avait-elle pas pensé avant ? Cela pourrait être un grand atout contre ces misérables. Oui, l'offre d'Alexandre avait su viser juste et elle devrait faire de même en retour pour lui montrer ce qu'elle pouvait apporter aussi.

Finalement, Terria et Alexandre rejoignirent la table pour le dessert qui ne tardait d'arriver. De belles coupes renfermèrent la fraîcheur de la crème et de fruits rouges frais. Armé de petite cuillère, la belle se régala, sans presser le plaisir.

- « Je doute que vous avez déjà une bonne idée de mes premières cibles et tâches. Quelles sont vos préoccupations immédiates ? Évidemment, rien de très à découvert. Je me tarde d'en apprendre plus sur... l'entraînement dont vous me réservez pour développer cette résistance. »

Terria n'avait aucune idée à quoi s'attendre sur le renforcement face à la magie. Quels étaient les exercices que Dowell pouvait lui donner ? Comment allait-il s'y prendre ?

- « Si vous me le permettez, j'aimerais me mettre aussitôt que possible. Et... j'aurai besoin de visiter votre bibliothèque. » lui avoua-t-elle

Alexandre lui avait informé que le gîte actuel ne disposait rien comparable à sa propre bibliothèque où il avait accumulé des savoirs divers allant de la politique à l'occulte. Terria savait à quel point il était puissant pour quelqu'un de détenir de l'information et de posséder une agilité d'esprit.

- « Aussi, vous étiez de passage à Ashnard de ce que je peux comprendre. Aviez-vous terminé votre affaire ? »

5
Dictature d'Ashnard / Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
« le: jeudi 03 janvier 2019, 14:31:47 »
Terria eut un léger mouvement de recul lorsqu'elle apprit l'usage de la magie rouge d'Alexandre. Tentant bien que mal de contenir son désir grandissant sous l'effet des pulsions magiques contrôlées par le vampire, la belle laissa un petit cri d'extase devant son hôte qui semblait se régaler du contrôle qu'il pouvait exercer sur elle. Ses joues rosées trahissaient son plaisir charnel.

Les servantes étaient restées à leur poste et n'avaient pas bougé devant la scène, la discipline était le mot d'ordre.

À l'intérieur d'elle-même, Terria avait un dégoût pour la magie et plus particulièrement des espers. Elle ne savait comment réagir face à l'annonce d'Alexandre, jamais elle n'aurait douté l'utilisation de pouvoirs pour les créatures de la nuit. Aussitôt, l'offre qui lui était faite semblait moins intéressante, comme si se lier à ces pouvoirs, quoiqu'ils représentaient un énorme avancement et avantage, allait tout bonnement contre ses principes et son désir.

- « Je... je ne... »

Pour une fois, Terria se sentait à court de mots. Elle n'avait rien contre les avances du Vampire, mais elle avait une sainte horreur de l'usage qu'il pouvait faire sur elle à son insu et surtout par le travers le sa magie.

Elle serra les poings, il fallait se ressaisir et ne pas montrer de faiblesse. Trouver un moyen de tirer avantage ou encore de se tirer de cette situation. Voilà qu'elle avait déjà accepté l'échange de concubinage. Alexandre était-il un homme fier? Il fallait tester. On pouvait toujours le mettre au défi d'arriver à ses desseins sexuels avec elle de façon naturelle. Dans tous les cas, il était hors de question d'être en proie à ces sorts. De toute façon, Terria aimait bien les crocs et l'échange sanglant qu'ils avaient eu, possiblement un moyen de faire pencher la balance de son côté.

- « Je vois. » Fit-elle tout simplement

Elle ne pouvait aller contre cet homme, c'était un allier avant tout.

Mais ce n'est pas un Esper, se dit-elle.

- « Mais je préfère avant tout votre corps et votre regard pour moi. »

Serrant les cuisses, Terria profitait des dernières pulsations que lui avait envoyées la magie du sang. Autant qu'elle détestât la magie, elle aimait le goût du sexe. Ce fut certainement ce qui l'avait retenue de dévisager son hôte et de quitter la table.

- « Cela dit, l'espionnage m'intéresse. Il n'y a rien que le coeur ne peut garder que pour soit. Dévoiler les sceaux secrets est toujours un immense plaisir, même s'il faut passer par un bris de la Psychée. »

Les plats se succédèrent au fil de la conversation. Les cuisiniers avaient préparé des accents de saveurs douces, sucrées et épicées avec fruits de mer et viandes sauvages. Un vrai délice terre et mer. On pouvait lire une certaine fierté dans les yeux des domestiques alors que ceux-ci contemplaient leurs maîtres satisfaits.

- « Ainsi, si je comprends bien, vous êtes un homme maladroitement malheureux, dans le sens où cette soif en vous n'est jamais assouvie. J'entends ici le malheur de garder ce fond de désir jamais apaisé. »

Terria, qui sentait maintenant un certain inconfort du à l'humidité résiduelle de sa culotte décida de se lever.

- « Si vous m'excusez »

Et en un tour de vint, elle vint passer une délicate adresse sous sa robe, offrant ainsi sa jambe en vue l'instant d'une seconde. Puis, sa culotte apparu ensuite comme un annexe à sa main, là où elle pendait maintenant.

- « Voilà qui est mieux ! À moins que vous ayez en tête de poursuivre votre contrôle et étendre le tout à ma robe ? » demanda-t-elle coquinement une main sur son décolté, comme si elle était en attente de la réponse d'Alexandre afin de savoir si elle devait retirer robe également.

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Larmnard soignait son langage et savait, tel un capitaine, maintenir le cap sur ses objectifs. Fidèle à son rôle d'hôte, il avait servit plusieurs petit plats froids de teneur différentes en sels et goûts. Bien qu'ils n'avaient pas l'attrait des mets raffinés d'Ashnard, ces choix offraient à l'équipage un encas qui était difficilement refusable après l'agitation causé par leur retraite.

- « Je vous remercie pour votre hospitalité Lamnard. Je vois que vous êtes en tout point l'homme dont les dires laissent paraître et même davantage. »

Terria se servit de sardines et viandes. Le goût salé prononcé fut amoindrit par le fromage qui dégageait un parfum terreux et les fruits qui amenaient le repas sur une note plus douce avec l'acidité et le sucré de la pomme. Le capitaine avait gagné aussi la confiance de l'Ashnardienne et elle savait qu'elle pouvait compter sur son savoir-faire, mais également son expérience et sa bravoure pour la bonne exécution de son plan.

Même si elle pensait que les bonnes grâces lui étaient dû, elle n'était pas dupe de savoir qu'il fallait traiter ses alliés en tout respect et reconnaissance. Elle profita du temps calme pour fouiller à nouveau dans son sac. Elle sortit un parchemin qu'elle déposa devant le grand blond avec sourire en coin, marquant un air satisfaisant.

- « Voilà qui saura vous être utile pour vos préparations. Usez-en avec sagesse. »

Le parchemin était enroulé soigneusement sur un support en bois taillé et où une ficelle verte nouait le secret du document.

- « À votre avis, combien de temps encore avant de se séparer ? » lui demanda-t-elle avec un brin de déception

Terria s'était fait à la compagnie et la protection qu'assurait le chef de la bande. Elle se demandait quel envoûtement cet homme charismatique pouvait bien avoir sur elle, elle qui avait toujours su attirer la convoitise de la gente masculine et à l'utiliser à son escient.

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Dictature d'Ashnard / Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
« le: jeudi 20 décembre 2018, 20:50:58 »
Le recrutement était une activité importante pour le maintient d'un groupe, même au sein d'une famille vampirique qui était pourtant réputée pour pérennité et sa longévité. Terria avait vu, dans l'entreprise de son ancien maître, une grande expansion par l'embauche et l'acquisition d'esclaves qui lui ont permis d'accroître son marché. Ainsi, bien que l'offre d'Alexandre lui plaisait, elle s'inscrivait aussi dans l'une des nécessité du clan et son émancipation.

Il ne fallait point voir ceci comme un don, mais plutôt un échange mutuel afin de servir les intérêts de chacun. Qui plus est, le nouveau venu au sein d'une famille privilégié sera toujours reconnaissant envers son hôte et cette relation de confiance pouvait permettre à Alexandre d'asseoir son pouvoir avec assurance en comptant sur des relations sures qui sauront prendre son partit. Ceci faisait partit de la joute politique, amener assez de supporteurs dans l'arène pour épandre son contrôle. Bien sur, les candidats devaient apporter quelque chose digne de leur nomination au sein du clan et qui allait au minimum contribuer à tout ce clan. Hormis des exception rares, Terria savait qu'en plus d'Alexandre, elle se devait de convaincre plusieurs autres joueurs de son potentiel.

- « Oui, intéressant, très intéressant ce que vous me proposez. » répondit-elle tout en prenant soin de replacer ses couverts dans un ordre parfait.

Alexandre courtisait avec le pouvoir, ce qui séduisait de plus en plus Terria. Ainsi,celui-ci siégeait auprès de ce Conclave, regroupement privilégier qui permettait à plusieurs membres de tirer l'action de tous en faveur de leurs ambitions. Rejoindre un réseau d'influence pourrait lui permettre de servir sa cause à condition de se lancer dans l'arène du jeu politique vampirique. Terria convenait que pour des personnes qui ne calculent plus le temps, la mesure de la valeur des individu devait grandement reposer sur des exploits et le potentiel qu'ils détiennent.

- « Malheureusement pour eux, certains sont l'esclave de leurs passions charnelles. Heureusement pour d'autres, il s'agit là d'excellentes dispositions de contrôle et de manipulation. » lui confia-t-elle en toute intimité.

Terria reconnaissait également que ce conclave, regroupement particulier et secret, avait un égal dans d'autres sphères de la société, car il n'était pas rare que des personnes de pouvoir s'allient ou forment un collectif. Elle soupçonnait certains hommes et femmes qu'elle connaissait d'avoir des allégeances du même type.

- « Dites-moi Alexandre, cette bête qui loge en vous,... elle prend les traits charnels, mais est-ce le cas également pour les autre vampires ? Développent-il un lien fort avec la colère,  l'envie ou encore l'orgueil ? »

Bien qu'il n'était pas encore à parler d'ascension, Terria prenait intérêt à en connaître davantage sur la nature des immortels liés au sang.

- « Si vous me laissez la chance, il me fera plaisir de vous surprendre. L'espionnage semble tomber davantage dans mes cordes. »

8
Dictature d'Ashnard / Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
« le: mercredi 05 décembre 2018, 21:58:38 »
Après sa courte détente, la proximité avec le Vampire fut renouvelée; les deux partenaires étaient attablés de sorte à permettre à tous deux de caresser l'intimité de leurs conversations. La salle affichait les traits du caractère gothique d'Alexandre, possiblement un goût qu'il avait développé avec ses semblables et à travers les âges. La lueur des chandeliers disposés était suffisante pour teinter la pièce, même la peau pâle du maître des lieux semblait prendre vie sous la danse des flammes.

Les deux amants se firent servir et débutèrent l'expérience gastronomique. Contrairement à ses premières impressions, Terria fut surprise de savoir que la gent vampirique se commettait toujours à l'acte de s'alimenter et laissait entrevoir sa curiosité, sans que cela ne vienne déranger son hôte.

Mon cher, je ne doute pas un instant que votre noble esprit ait mis de côté cette réflexion. Je suis étonnée que vous me laissiez déjà cette latitude. » Exprima Terria

Il était convenable de penser que si un homme de la stature d'Alexandre lui avait ouvert ses portes, s'est qu'il avait un avantage à tirer de la participation de Terria. Voir, il avait déjà fait l'analyse de sa situation et possiblement dressé deux ou trois scénarios bénéfiques où il pourrait attitrer cette esclave affranchie. Tout comme un vampire, un clan de ce sang devait tirer ses racines dans le temps et les relations à long terme. Ainsi, il n'était pas convenable d'anticiper une position publique. Non, le passé méprisable de celle-ci tirait tout son avantage dans son mystérieux anonymat et les atouts qu'elle pouvait déployer. 

Si je dois me lancer dans une candidature spontanée, je me proposerais comme agente de liaison, mais j'aime tout autant participer à la planification stratégique. » renchérit-elle

Le goûter était disposé devant eux à la façon de repas principaux accompagnés de plusieurs sauces et agréments. Faussant l'étiquette consciencieusement, Terria mit le doigt pour goûter la sauce rouge qui trônait entre elle et Alexandre. L'apportant à ses lèvres, elle fut saisie d'abord par le parfum fruité et boisé que dégageait la garniture, mais ensuite par les tonalités d'agrume qui se sculptaient sur sa langue. Elle n'hésita pas à napper avec délicatesse son assiette.

Quelles missions vous sentez-vous à l'aise de me confier ? » demanda-t-elle

Par ailleurs, Terria était méconnaissance de l'étendue du clan de Dowell et elle ignorait encore le nom de la puissante famille Warren. Alexandre s'ouvrait peu à peu et elle pour lui permettre de jouer sa part. Tout en respectant la courtoisie et donnant l'impression du choix, il s'assurait que Terria puisse lui servir tout comme l'accès à son clan pouvait également profiter à la belle. Il n'y avait là point de malice, mais un réel désir de profiter l'un de l'autre.

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Dictature d'Ashnard / Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
« le: jeudi 08 novembre 2018, 15:13:46 »
Ne pouvant échapper à un dernier baiser avant de se retirer, Terria sentit son corps frissonner, instinctivement, de l'échine jusqu'au contact de ses lèvres avec celles de son nouveau partenaire. Alexandre lui avait indiqué où elle pouvait trouver une salle de bains, pièce complètement dédiée à l'hygiène et la préparation approvisionnée d'eau courante. Cette pièce serait équipée d’une baignoire et d’une installation sanitaire, avait-il mentionné. La demeure de l'ancien maître avait effectivement une salle d'eau très coquette, mais n'avait pas été dotée de ce luxe. Ainsi la jeune dame se demandait bien quel engin était derrière cette tuyauterie.

Merci » Répondit-elle aux indications du vampire

La chambre démontrait avec ostentation toutes les qualités d'un champ de bataille. Jonchés sur le sol traînaient les épaves qui leur avait servi de vêtements. La pièce de résistance, le lit, témoignait de l'agitation forte et des échanges hauts en couleur de par les multiples traces humides qui tachaient les draps, canevas de la passion. La glace qui lui avait été servie plus tôt avait maintenant laissé place à une eau bien fraîche que Terria ne put se refuser après ces efforts.

À très bientôt » fit-elle avant de partir

Laissant Alexandre se préparer, elle revêtit son petit manteau de sorte à faire l'exercice de la pudeur à l'extérieur de la chambre. Toutefois, elle se doutait bien que les domestiques avaient coutume de cette parade à en juger par le caractère singulièrement sensuel de Dowell. Son habit d'extérieur était léger et arrivait au milieu des cuisses. Celui-ci était orné de deux boutons travaillés au milieu de l'ouverture, suffisant pour dissimuler modérément son intimité.

Ça ira se dit-elle

Lorsque Terria se tint prête, elle n'eut à faire qu'un pas devant la grande porte en bois massif de la chambre et celle-ci s'ouvrit. À sa surprise, sa main qui avait cherché à saisir la poignée de porte se reposa aussitôt le long de son corps. Fidèle au poste, c'est Annabelle qui se tenait droite et attendait dans le couloir à l'extérieur de la chambre. Sans surprise, la servante ne fit aucun geste voulant tromper la mascarade de sa maîtresse ni la dévisager. Respect était plus qu'une qualité chez le personnel de maison, c'était une nécessité pensa Terria. La domestique avait ouvert la porte à sa nouvelle maîtresse, elle s'occupa d'abord de l'escorter jusqu'à la fameuse salle de bain, pour ensuite revenir chercher les effets personnels de la dame ainsi que desservir le plateau apporté plus tôt.

Si madame veut bien me suivre » fit Anabelle

Ce à quoi Terria ne put s'empêcher d’acquiescer, acceptant son rôle dans cette nouvelle dualité.

Annabelle la guida à ce que l'on pouvait qualifier d'un sanctuaire sanitaire, il s'agissait d'une pièce grande et large où trônait une baignoire en portafaux. Sur le côté, un meuble où une vasque avait été fixée au comptoir affichait un reflet propre au marbre. Un tuyau ouvragé et stylisé surplombait à la fois la vasque et la baignoire. Heureusement pour elle, la domestique se chargea d'ouvrir l'eau courante et de faire couler le bain pendant que Terria se déshabillait encore une fois. Il n'était pas faux de dire que cette dernière était étonnée de la salle de bain. Elle représentait un raffinement digne de sa nouvelle alliance, mais elle marquait également l'étendue du pouvoir et des ressources d'Alexandre.

Discrètement, Annabelle sortit de la salle pour laisser Terria à elle seule. Des huiles essentielles aromatiques avaient été disposées tout près pour parfumer le corps de la douce. Bouquets d'épices ou floraux, ces huiles étaient aussi un produit distinct de la noblesse. Le parfum étant accessible pour les bourgeois, l'huile, par son processus plus compliqué, créait une rareté qui avait comme incidence de restreindre la portée du produit à une élite. La confection de ces huiles parfumées demandait temps, car l'essence devait maturer et la recette nécessitait une bonne quantité de ces ingrédients.

Sels virent également agrémenter l'expérience du bain au savon doux de chèvre mis à sa disposition. Mouillant sa chevelure entière, les mèches de cheveux se libérèrent et remplirent la cuve de leur rouge distinctif. Terria ferma les yeux et aspira profondément, gonflant son être du bonheur qu'elle vivant en cet instant. Son dos, chaud de ses nouvelles plaies, émanait une faible nuée rouge dans l'eau, la peau avait à peine débuté son processus de cicatrisation. Cependant, ce n'était suffisant pour ternir le parage.

***

D'un pas sûr et délicat, Terria fit son entrée dans la salle à manger, dévoilant ainsi la tenue retenue pour le repas. Les costumes que possédait l'hôtel d'Alexandre se rapprochaient des apparats de la haute sphère étant plus sophistiqués, les différences se trouvaient jusque dans les plus fins détails. Des trois choix qui lui avaient été présentés, la robe sur laquelle la dame avait jeté son dévolu donnait du volume et du lousse au niveau des épaules pour ensuite, dans un second pli, affiner les bras menus. Celle-ci était une composition de tissus différents, ceci avait permis à l'artisan de créer des lignes et une coupe sur deux tons. Encore bien loin de l'étoffe des dirigeants, l'habit n'était pas modeste. Par ailleurs, l'élément central, les broderies, couvraient la partie supérieure jusqu'à l'orée de la poitrine.

Encore mouillées, Terria avait pris soin de placer ses cheveux en hauteur attachés avec soin, une coiffe qui dégageait amplement le regard de sa nuque. Seule une mèche retenue derrière l'oreille avait échappé à cette dictature de l'ordre.

La table avait déjà commencé à se remplir par un premier service de fruits frais et du vin où Alexandre, y étant déjà, l'attendait dans sa chaise capitaine. Jetant un sourire de satisfaction à son hôte, Terria s’avança pour prendre place au repas.

Navrée de vous avoir fait attendre milord. Votre costumier offre de beau habits, la vue vous plaît? » demanda-t-elle à l'égard de sa tenue.

Déjà, l'une des ravissantes servantes la fit asseoir et lui posa la serviette.

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Lamnard avait su tirer profit du court échange qu'ils avaient eu. Sa sagesse, celle d'un chef, lui avait permis de voir au-delà de la situation actuelle et d'envisager le long terme. Penser aux conséquences des alliances et les opportunités qui s'offraient à lui. C'était là, la caractéristique d'un bon visionnaire, mais avant tout d'un meneur qui avait su développer la pensée réflexive. À défaut de garder ses réserves sur leurs plans futurs, les deux nouveaux associés réunissaient leurs forces autour d'un objectif commun.

Pour le moment, le grand blond avait vu juste. Terria ne faisait pas le poids sous les coups de cette attaque. C'était le temps de laisser sa place à l'équipe de Lamnard; de valeureux compagnons et redoutables guerriers. Il en valait mieux pour sa sécurité et pour leurs plans de regagner la cabine pour prendre un moment de repos. Ainsi, la jeune femme acceptait de se replier dans la cabine et de porter son attention sur l'avenir.

Car s'ils avaient fait choix, il fallait rester aux aguets. Les menaces pouvaient également se présenter sur la mer et bien plus loin. Terria pouvait enfin profiter d'un temps pour se pencher sur ces éléments difficiles, ces risques, et tenter de minimiser leurs impacts autant que possible.

Vous avez raison Lamnard. Veuillez m'excuser. » répondit Terria en se levant.

Elle apporta son sac et regagna la cabine du capitaine où elle avait dormi plus tôt. Déposant ses affaires sur le table, elle fouilla instinctivement une petite poche discrète et camouflée. Dès que ses doigts se serrèrent autour de sa sécurité, un sentiment de détente l'envahit. Elle n'eut qu'à garder le contact quelques moments pour se sentir à son aise et se rassurer.

Phili » marmonna-t-elle

Puis elle sortit son encre et ses plumes, les disposant religieusement de la même façon qu'à son habitude. Ensuite, le papier vint se coucher sur sa surface de travail et elle se pencha, surplombant son canevas. Elle fit un court récit de la situation actuelle et des changements auxquels elle avait été confrontée.

Son élan prit une pause, un instant, elle pensait à Lamnard et songeait à ce qu'il évoquait en elle. Les choses s'étaient précipitées et Terria n'avait pas hésité à poursuivre la route, aussi temporaire soit-elle, avec celui-ci. Il fallait le dire, le grand blond dégageait cette confiance sous la grandeur de son calme et de sa bonne volonté. L'image était telle qu'elle l'avait perçue. Cependant, les premières apparences ne la laissèrent pas sur une fausse amitié, car l'ex-esclave tissait sa réelle foi à travers des engagements plus profonds. Mais il fallait laisser au temps sa vertu.

En route pour le Fort Loche »

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Dictature d'Ashnard / Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
« le: lundi 29 octobre 2018, 01:19:34 »
Terria se délectait de l'ardeur du vampire et avala chaque goutte de plaisir que lui offrait Alexandre. On pouvait sentir son contrôle magnifique sur ses gestes et le désir. Quant à elle, Terria se laissait valser par les pulsions et menée par ce je-ne-sais-quoi qu'Alexandre exerçait sur elle. Flatté, elle appréciait grandement les compliments qui lui étaient adressés.

Hmmm, une soeur ? C'est un très bon point à ton avantage. »

La concubine repensait à ce qu'Alexandre lui avait dit. Oui, les liens familiaux étaient importants pour nous les mortels. Ils nous donnaient un attachement, un sens autre, une partie de nous qui transcendait notre être et qui s'était niché dans un autre corps. Ces liens de sang, mais surtout, construit par la moralité d'une expérience commune offrait une et multitudes de connexions. Il n'était pas possible, en tant qu'être, de se distancer de la nature profondément social de l'Homme. Tous les plus grand penseurs vous l'auraient confirmé.

La noirceur avait envahit les fenêtres. À ce temps de l'année, il était juste de penser que l'horloge affichait dans les 9 heures. Par ailleurs, neuf coups retentirent dans l'immense demeure de Dowell et le feu du foyer était à sa fin. Au delà des murs de pierre, des lueurs, lumières de chambre, oscillaient à l'horizon.

Alexandre, notre rencontre et nouvelle entente me laisse sur ma faim... J'adorerais poursuivre davantage, mais je crois que ceci devra suffire. Du moins, jusqu'à ce que je puisse faire le plein et m'accoutumer à ta vitalité luxuriante.

Pour le moment, je devrai faire oeuvre de ma mortalité et me nourrir d'autre chose que du plaisir que tu m'offres.
» répondit Terria mettant la main sur son ventre.

Alexandre semblait bien connaître les portes de son plan. Pour ce qu'apportait la soirée, Terria avait été bien agité et se retrouvait maintenant en situation un peu particulière. Malgré les délicieux avenues que lui avait fournit son nouvel amant, la jeune femme avait maintenant faim. Il était aussi particulier que d'exprimer ce besoin en présence d'un vampire; être pour lequel le sang était la seule source d’approvisionnement. Ou du moins, c'est ce que savait Terria.

Une toilette était également de mise, Terria se devait de se refaire une beauté. Si les domestiques étaient à leur affaire, elles auraient tôt fait de préparer un repas pour leur maître et nouvelle invitée. Par coutume, Terria laissait Alexandre la tenir informée de la suite de la soirée. À peine nouvelle concubine, elle vouait un attachement profond à la tradition et ne souhaitait pas empiéter sur les formalités ni les titres d'Alexandre. Après tout, un homme distingué et de bonne coutume s'attardait également à ses invitées après l'événement principal.

Qui plus est, Terria voulait visiter la bibliothèque d'Alexandre, découvrir les songes et la connaissance que celui-ci possédait. Possiblement plus tard et ce, après avoir pris un bon bain chaud. La nouvelle concubine se réjouissait de pouvoir passer la nuit dans des draps soyeux. La sécurité que lui apportait Alexandre était égale à ses ambitions.

Quelque chose dans le regard de son interlocuteur lui révélait un certain inconfort à vouloir parler davantage de politique et plans. Compréhensive, Terria apporta une réserve et n'y alla puiser plus qu'elle ne l'avait déjà fait. Une relation, plus que de chair, devait se bâtir. Le temps, mais surtout les résultats seraient garants d'un bon rapport.

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En calculant leurs chances, Terria et Lamnard étaient d'avis que le meilleur itinéraire était de prendre la fuite et utiliser le terrain à leur avantage. Ceci dit, la durée de la trajectoire les obligeaient à rester sur leurs gardes. Dans un contexte d'une troupe préparée à faire face au drakkar, il aurait été coutume de s'attendre au pire avec des charges incendiaires. Cependant, la cavalerie qui était menée par Théophile avait enfourché chevale rapidement au détriment d'une bonne planification. Lancée dans l'action, elle avait eu l'avantage de gagner rapidement du terrain pour les rejoindre.

Dans la cabine, Terria pouvait sentir les secousses des flèches qui étaient arrêtées par le bois épais du navire. En un instant, la jeune femme se remémorait ce qu'elle avait observé plus tôt sur le pont.

- Si nous devons nous éloigner en eaux, et passer par ici, je vous proposerais alors de faire une halte un peu plus à l'est. Voyez-vous, ce récif habite une petite ville, un repère pour les pillards en autre sortes.

Lamnard ne pouvait s'empêcher de foncer les sourcils à la proposition qui lui était fait. Loin de là l'idée de les associer à des brigands, c'est ce que la proposition avançait. Face à cette réaction, Terria adopta un regard doux et rassurant qui, à son estime, pouvait faire comprendre à son interlocuteur que ce n'était pas son intention première.

Bien que les misérables qui voguaient sur les eaux troubles pouvaient être une épine au pied, un repère se devait de conserver une certaine confiance mutuelle afin de permettre à l'ensemble des résidents temporaires de coexister. Évidemment, tout endroit de la sorte comportait une hiérarchie et un système de gouvernance. Pour ceux qui connaissait cet endroit particulier, il était faux de penser que la loi du plus fort était de qui prédominait chez ces brigands. En fait, le chef était une position temporaire qui était comblée par le plus rusé des voleurs. Seuls les commandants de navires avaient la possibilité d'accéder à ce poste. Il ne fut pas deux étés que le chef en position était déjà remplacé. Fut-il que ce dernier avait terminé sa halte et repartait au large ou avait-il été détrôné par un nouvel occupant.

- L'honneur parmi les voleurs, cet endroit pourrait nous donner un moment de repos et un endroit à couvert si cette troupe décide d'aviser la garde côtière de votre embarcation. Aussi, elle déborde de marchandises. Nous pourrions en profiter pour vous armer convenablement à l'affrontement prochain.

À l'insu de nos deux protagonistes, le chef de ce repère était présentement représenté par une femme pirate connue sous le pseudonyme de Diane la Diablesse. Elle avait remporté le dernier défi lancé contre le précédent chef Céryl l'oeil blanc; un homme âgé qui avait souffert d'un violent cataracte de l'oeil gauche et qui l'avait laissé d'un blanc que l'on qualifiait sans âme. Malgré tout, il avait été un très bon adversaire, mais la Diablesse avait été plus chanceuse et avait remporté la manche. Nul besoin d'expliquer que la façon dont les aspirants chefs se disputent le titre est autour d'une partie de carte et de dés dont les règles ne sont connus que par les locaux. Un mélange de chance, de bluff et de stratégie sont nécessaires pour remporter la victoire et sécuriser ce titre.

Chose certaine, c'était que cet endroit était propice pour leur fuite.


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Dictature d'Ashnard / Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
« le: jeudi 23 août 2018, 03:55:44 »
« Toute aide est la bienvenue, Terria, mais ne crois pas que tes cuisses, aussi ravissantes soient-elles, suffiront à convaincre la Flamme Blanche. Les var Emreis ont le cœur dur, crois-moi. »

- « Je n'en doute pas un instant. » lui avoua-t-elle

Le défi qui se dessinait devait eux était une tâche immense. Une mission difficile, mais pas impossible puisque nécessairement, la vie étant passagère pour les mortels, le conseil se devait de se renouveler et de tirer le prochain venu directement de l'élite; qu'elle soit militaire ou noble. Pour l'instant, il était question seulement de se dessiner un objectif clair. L'idée d'être concubine et d'accéder au pouvoir à travers Alexandre ravissait énormément Terria, qui plus est, ravivait sa passion.

Terria était avant tout une femme qui adorait séduire, mais qui était charmée par le pouvoir. L'idée d'avoir dans son cercle rapproché des personnes de grande influence stimulait quelque chose en elle de plus fort, une attraction mystique. Elle désirait tout connaître de ces personnes, démystifier leur influence et leur force. Possiblement était-ce ses méninges qui travaillaient trop, bien qu'elle n'avait pas eu la réputation, il s'agissait d'une redoutable joueuse d'échec. Tout comme la vengeance qu'elle avait tirée avec le péril de celui qu'elle appelait auparavant maître, elle savait se montrer des plus disciplinées pour l'exécution d'un projet.

Cela dit, elle était encore nouvelle dans la haute sphère et la vie lui avait appris à la dure que la connaissance était synonyme de pouvoir. S'étant abreuvé de la bibliothèque complète qu'elle avait à disposition jadis, il lui fallait maintenant se mettre à jour et élargir son savoir afin de pouvoir agrandir son répertoire afin d'en augmenter son potentiel. Alexandre, de par ce qu'elle avait pu observer, semblait avoir accès à ce qu'elle avait besoin pour débuter les premiers pas. Il lui avait démontré dans le café littéraire qu'il avait également accès à nombre d'oeuvres. Celles-ce ne devaient pas être la limitation même de cet homme affluent.

Certainement qu'une demeure secondaire comme celle-ci doit disposer d'une bibliothèque. Et sans dire de la demeure principale.

Bien qu'elle entrevoyait déjà le défi, la jeune intrépide n'était pas dupe et de ceux qui se lançaient immédiatement dans l'action. Le tout devait avant tout macérer longuement dans son esprit. Le tout allait inévitablement l'amener à fréquenter Alexandre plus souvent qu'elle ne le pensait, à son bonheur.

- « Mais les var Emreis n'ont pas besoin d'être la cible... » fit-elle pour intéresser son interlocuteur

- « Si l'on ne peut atteindre la Flamme Blanche alors soit. Nous pourrons toujours jouer la dame de coeur. Le mieux est de se faire remarquer par ceux qu'il tient près ou en estime.

Malgré ma mince connaissance de l'histoire, je peux vous confirmer que tous les hommes ont cette porte, ce désir ancré aussi profond de leur âme, l'attrait pour l'autre. Ceux au pouvoir, comme la Flamme Blanche, qui sont constamment courtisés par les autres enverront du revert de la main une tentative de s'en rapprocher. C'est pourquoi, le travail sera plutôt différent; gagner la confiance de ceux en qui la Flamme Blanche croit et aime.

Bien que je juge qu'un homme de ce statut ne puisse être dupé, ceci permettra une approche plus douce dans la sphère rapprochée.
»

Possiblement Terria représentait-elle une nouvelle pièce du puzzle pour l'ascension d'Alexandre ou encore un vent renouveau. Pour cette habile séductrice, le coeur n'avait pas de secrets. Voyant Alexandre prendre intérêt, mais précaution dans son approche, Terria revient à de plus importantes préoccupations.

- « Emhyr...? n'aurait-il pas un frère, une soeur ? Que pouvez-vous me raconter de celui-ci? »

Ne souhaitant pas ennuyer son amant, Terria se placant en position de sphynx sur le lit, aux pieds du vampire et approcha ses lèvres douces, mais encore humide du sang. Elle embrassa d'abord longuement la verge de ce dernier pour lui donner l'attention qu'elle méritait. Elle était loin de penser que le vampire connaissait tout d'Emphyr, mais c'était là un début pour tâter le terrain.

Emhyr var Emreis. C'était le nom bien convoité de tous ceux qui aspiraient à un futur dans la haute sphère de la société. On disait qu’il appartenait à l’une des plus vieilles familles d’Ashnard, une famille si lointainement figée dans l'histoire d'Ashnard qu'elle aurait fait partie des familles pionnières. De ce qu'elle connaissait, l’influence des Emreis a connu une fluctuation et avait pris un coup lors de la guerre.

Le coeur à la tâche, le nouvelle concubine tenta de remonter le moral d'Alexandre et de sa passion. Elle le laissait parler longuement sans l'interrompe et se nourrissait de ce qu'il pouvait apporter comme information. Ses lèvres avaient pris l'intrépide démarche de dévaler le long de la verge de l'immortel, entraînant ainsi une suction particulière à la montée qui fut accompagnée par une langue douce, mais taquine. Terria pris un moment de pause calculée pour tenir le plaisir et le vampire en halène. Ceci avait pour effet de gonfler l'envie et les nervures de la proéminence.

- « La chance, vous avez le temps devant vous. »

Puis elle retourna s'occuper attentivement de son amant. Ses cheveux roux, maintenant trempées de sueurs, s'attachaient sur ses épaules et sur les cuisses d'Alexandre. Bien que son regard était toujours bleu et froid, ses pommettes trahissait son plaisir et les échanges hauts en couleur qu'elle venait d'avoir. Ses mains massaient les cuisses pour répandre ce sentiment de bien-être et sa langue furtive descendait également jusqu'aux jumeaux pour stimuler la production de semence. De la salive s'attachait entre le sexe et ses lèvres, pendant suavement alors qu'elle retournait plonger à plein essors.



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Prélude / Re : [Validaaaaaamn] ابنة الأقوياء
« le: vendredi 17 août 2018, 13:33:58 »
Une très belle fiche et certainement ma princesse préférée. Bonjour à toi ابنة الأقوياء!

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Prélude / Re : Alexander Galdur - Fiche (Validey)
« le: vendredi 17 août 2018, 13:30:53 »
Re-bienvenu sérial-poster! ;)

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