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Messages - Zussha

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Les contrées du Chaos / Re : La Vipère et le Dragon ZUSSHA
« le: mardi 12 septembre 2017, 22:00:40 »
Comme prévu, l’atterrissage fut exécuté avec précaution et fut une réussite. Faire une erreur ça arrive mais, faire la même deux fois de suite sur quelque chose d'aussi basique que simplement se poser, non. C'est qu'il lui faut vite reprendre l'habitude d'utiliser ses pouvoirs correctement car, si un ennemi réellement puissant débarque, elle ne pourra compter que sur ses aptitudes. Elle a choisi de se poser dans une cour déserte, évaluant le temps de réaction de ceux qu'elle est venue taquiner. En attendant elle admire les lieux, l'architecture de la ville, les éventuels bâtiments sortant de l'ordinaire. Enfin, c'est ce qu'elle essaye de faire tandis qu'on vient lui rappeler que les portes de la ville existent pour être empruntées.

Un jeune-homme se tient devant elle, recouvert d'une armure de bonne facture. Comme elle l'avait prévu, son entrée inhabituelle a fait venir quelqu'un de plus haut gradé que le garde lambda, peut être même a-t-elle fait venir ceux qui l’intéressent. Ayant à cœur de créer de bonnes relations malgré son entrée peu conventionnelle et un brin illégale, elle répond aimablement, sur un ton détendu : "Oh, bon temps de réaction ! Si j'avais eu de mauvaises intentions je n'aurais pas eu le temps de faire quoi que ce soit. Je m’appelle Zussha et on m'a parlé de scorpions dorés auxquels il ne faut surtout pas se frotter, parait-il. Malgré mon âge, je n'ai pas pu m'empêcher de venir vous taquiner pour voir si leur réputation est méritée.". Elle s'approche un peu, les mains jointes dans le dos, se penchant légèrement en avant en inclinant la tête sur le côté, avant de poursuivre : "Ai-je réussi mon coup ? Fais tu parti des scorpions ?".

Sitôt sa réponse obtenue, la dragonne fait pousser ses écailles, sa peau se recouvre alors d'écailles rouges et une pellicule de carbone se créée autour de ses cheveux pour les protéger eux aussi. Elle se contente de rajouter d'un ton enjoué : "Bien ! Dans ce cas je te défie en duel, je me retiendrais ne t'en fais pas.". On peut facilement comprendre ces mots comme une insulte ou de l'arrogance mais, elle a dit cela avec assurance et apparemment sans arrières pensées. Elle se met calmement en garde, serrant ses poings avant de les poser sur son front pour protéger sa tête. Si ses écailles la protège des chocs thermiques et des attaques tranchantes ou, dans une moindre mesure, perforantes, elles sont en revanche peu utiles contre les attaques contondantes. Si son adversaire est réellement un combattant aguerri, sa décision logique face à une armure, conventionnelle ou non, sera de privilégier ce genre d'attaques. Alors elle protège sa tête, sachant que le reste de son corps est capable d'encaisser beaucoup plus.

Elle se contente alors de conclure : "Je te laisse l'initiative.".

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Les contrées du Chaos / Re : Il était une fois, deux paumées [Zussha]
« le: dimanche 03 septembre 2017, 17:25:44 »
Zussha fut tout de même soulagée qu'Ayumi soit aussi réceptive à ses avances, ses muscles se détendirent pendant leur baiser et quel baiser, son meilleur depuis longtemps. Sans compter les six-cents ans de sommeil bien entendu. La dragonne se laissa aller, à l'écoute de ses envies, appréciant de sentir l'humaine glisser son nez dans son cou. Son baiser dans le cou, tandis qu'elle commence doucement à lui grimper dessus pour aller lécher le lobe de son oreille. Tout s'enchaine le plus naturellement du monde, chacune prenant sa place. Elle a envie, juste pour une nuit, de se retrouver à nouveau en-dessous, de se laisser dominer en douceur. Elle ne considère pas Ayumi comme une maîtresse potentielle bien sûr, c'est, différent. Juste une envie spontanée de se faire chouchouter par une belle femme, de s'offrir à elle pour cet instant. La jambe de sa partenaire s'invite entre ses cuisses, la caressant avec tendresse.

Comme pour inviter sa nouvelle amie à prendre le dessus, Zussha roule légèrement sur le côté, de manière à être complètement sur le dos. Ses bras accompagnent sa partenaire, sa main se poasant sur sa tête pour qu'elle n'arrête pas de lui lécher l'oreille. En riant, la dragonne lui répond : "Bon appétit, Ayumi.". Puis, elle pose sa main sur son front, éloignant doucement sa tête sa tête de son cou. Son autre main vient lui caresser la joue alors que la première descend elle aussi sur sa joue opposée. Les joues légèrement rosies, un doux sourire illuminant son visage, la dragonne la regarde droit dans les yeux en se mordillant la lèvre inférieure. Ses mains glissent vers l'arrière de sa tête, elle ses suspend à son cou, l'attire à elle, tend ses lèvres et l'embrasse à nouveau avec passion. Ce second baiser est moins timide que le premier, elle y va franchement, passionnément. Pendant ce temps, sa jambe libre pars caresser les reins de son amante de ce soir. Zussha fait tout pour la presser contre elle, la garder près d'elle, l'étreindre de sa douce chaleur.

Après quelques secondes, elle rompt le baiser en haletant et en pressant son front contre le sien, ses lèvres encore entrouvertes. Elle lui susurre alors : "Si ma belle infirmière s'occupe aussi bien de moi je vais vite guérir.". Son autre jambe remonte entre les jambes d'Ayumi, caressant l'intérieur de ses cuisses pour l'exciter davantage. Elle n'attend que d'être prise, dominée le temps que durera cet instant. Elle veut être sa friandise pour ce soir, et d'une certaine façon aussi, la remercier. Même si elle souhaite avant tout un peu de douceur et de plaisir.

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Les contrées du Chaos / Re : La Vipère et le Dragon ZUSSHA
« le: vendredi 01 septembre 2017, 16:03:38 »
Voulant effectuer une approche discrète, la dragonne a décidé d'atterrir dans les montagnes et de continuer à pieds par la suite. Manque de chance pour elle, le temps passé sans s'entrainer a fait son œuvre et elle s'est rapproché du sol trop vite et trop tôt. Pour limiter la force de l'impact elle n'a pas cinquante solutions, elle se transforme en dragon avant de violemment abattre ses ailes vers le sol, soufflant sable, poussières et cailloux de petite et moyenne taille. De l'autre côté de la montagne, on ne voit qu'une grande explosion de gravats sans cause apparente et sans suite. Zussha espère qu'elle n'a pas trop attiré l'attention sur elle, même si l'approche discrète semble compromise. Elle va tout de même prendre la peine de marcher une heure le long de la distance qui la sépare du village où elle comptait aller chercher quelques informations. Elle a entendu parler d'une dirigeante du désert aux pouvoirs magiques remarquables, une femme aussi belle que puissante, issue d'une famille prestigieuse. La créature y voit déjà une maîtresse potentielle et dans le pire des cas, elle aura fait un peu de tourisme.

Lorsqu'elle approche enfin du village un vieil homme vient à sa rencontre, elle n'a pas pu s'empêcher de sourire en entendant "jeune-fille", c'est plutôt à elle de lui dire ça. Mais le vieil homme ne comprendra probablement pas si elle l'appelle mon garçon, elle s’abstient donc : "Ah, ça ? Un atterrissage qui s'est mal passé, de la poussière et des graviers qui ont volé, rien de grave rassurez-vous.". Le coin semble tranquille, ces gens ne vivent pas au contact des champs de bataille ou autres lieux inhospitaliers, inutile de les inquiéter pour rien. Malgré un léger accent, la dragonne parle à présent convenablement la langue locale, même s'il est rapidement évident qu'elle est étrangère. Elle répond calmement aux questions avant d'en venir aux siennes : "Je viens de très loin.", pas tant géographiquement que temporellement mais, inutile d'entrer dans les détails, "Et je m'appelle Zussha. Qu'est-ce que la famille Langmar ?". Le vieil homme pris le temps de lui répondre à ce sujet en détail, appréciable, il s'avére que cette Eris Lagmar est la femme dont elle a entendu parler.

Puis, il lui parla de quelque chose d’intéressant, les scorpions dorés, une unité militaire d'élite à ce qu'elle croit comprendre. L'envie de se mesurer à eux fut la première idée qui lui passa par la tête. De plus, se pointer au palais d'Eris et demander gentiment à entrer pour la rencontrer risque de faire bien rire les gardes et elle ne veut pas user de violence contre ses probables futurs collègues. Mais, défier et vaincre l'un des membres de ce corps d'élite respecté dans la région pourra lui servir d'entrée en matière, il faudra juste qu'elle se retienne pour ne pas trop l'abimer. Il faudra qu'il puisse témoigner de sa puissance auprès de sa maîtresse qui deviendra peut-être aussi celle de Zussha. Quoi qu'il en soit, il lui faut s'envoler vers Ghibli, elle salue le vieil homme de la main en lui disant au revoir, puis déploie ses ailes de dragon pour s'envoler.

Il ne lui fallu pas très longtemps pour rallier la ville et cette fois-ci, pas de discrétion, elle débarque directement depuis les airs, en faisant bien attention de ne surtout pas foirer son atterrissage cette fois-ci. Si elle se transforme en dragon et projette des gravats sur les habitants ils la prendront pour une ennemie et ils n'auraient pas tort de raisonner de la sorte. Elle doit maintenant trouver l'un de ces scorpions dorés, à moins qu'ils ne viennent à elle de leur propre chef en l'ayant vu arriver de la sorte. Elle fait disparaitre ses ailes de dragon et attend un peu avant d'aller potentiellement explorer la ville.

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Les contrées du Chaos / Re : Il était une fois, deux paumées [Zussha]
« le: jeudi 31 août 2017, 22:23:35 »
La dragonne fut un peu surprise par la réaction de sa partenaire d'infortune, ne trouvant pas la température particulièrement basse. Elle se mis donc à rougir un peu, commençant à penser qu'Ayumi cherche des prétextes pour se rapprocher d'elle. Comme elle semble assez inexpressive, Zussha ne sait pas trop si elle doit interpréter ce rapprochement comme de premières avances ou non. Elle reste perplexe un moment, se demandant quoi faire, puis décide de faire un petit test pour vérifier les intentions de l'humaine. Elle pose sa main sur ses cheveux, les caresse tendrement, lui embrasse le front et lui répond : "Pas de problème, bonne nuit Ayumi.". Après ce geste tendre, elle la serre dans ses bras en écrasant sa poitrine contre la sienne. Elle sent l'odeur de ses cheveux, s'amuse à y faire circuler son souffle chaud. Ses cuisses bougent légèrement aussi, caressant celles de l'humaine, lentement, avec douceur. Son cœur se met à battre un peu plus vite, elle se sent excitée tout à coup et c'est là qu'elle se rend compte que c'est elle qui est en train de lui faire des avances.

Elle s'immobilise un moment, réfléchissant à ce qu'elle ressent. Cela fait si longtemps qu'elle n'a pas touché une autre femme, qu'elle n'a plus pu goûter à cette douce étreinte. Et puis, elle apprécie Ayumi, elle est calme, débrouillarde, tout en ayant besoin d'être protégée, elle ... Zussha ne sait plus trop, plus elle tente d'analyser la situation et moins elle la comprend. La dragonne a bien une idée pour en avoir le cœur net. Il faudrait juste, juste un peu, essayer, goûter, sans s'emballer bien sûr, juste pour goûter, pour voir. Enfin, elle croit.

Ne tenant plus, la dragonne recule un peu sa tête et relève le menton de l'humaine avec ses doigts. Elle la regarde dans les yeux et elle est encore plus près d'elle que quand elle la portait sur son épaule. C'est une question qu'elle veut lui poser, une question bête, juste pour, être sûre. Mais, au lieu de cela elle se tait et approche ses lèvres des siennes, les effleure, les pressent puis, ouvre la bouche pour glisser sa langue. Elle s'est emballée, elle n'a pas posé sa question et son corps l'a posé à sa place. Zussha ne regrette rien, même si elle devait la repousser et la regarder bizarrement, elle ne regrette rien du tout. Après ce baiser, la dragonne se retire pour finalement la poser : "Ayumi ? Je peux ?". Bon ok, c'est avant qu'il faut demander la permission, elle le sait ! C'était un délicie- hum, malencontreux incident.

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Les contrées du Chaos / Re : Il était une fois, deux paumées [Zussha]
« le: mardi 29 août 2017, 21:26:14 »
L'humaine a clairement parlé de ses capacités pour la première fois, s'adapter rapidement, en effet, apprendre une langue en dix minutes c'est de l'adaptation rapide. Dommage que ça n'ait l'air qu'intellectuel ... Quoi que ... Est-elle capable de faire la même chose pour ses aptitudes physiques ? Si c'est bien le cas alors, son pouvoir pourrait à terme devenir excessivement puissant si elle s'entraine convenablement. Zussha resta pensive un moment, trouvant cette petite de plus en plus intéressante. Elle parle aussi d'apprendre à l'utiliser en situation réelle, comme une débutante d'un quelconque art martial qui appréhende un combat sérieux et imprévu. Si elle s'est vraiment retrouvée plongée d'un coup dans toute cette histoire, force est de constater qu'elle se débrouille merveilleusement bien vu sa situation. Elle peut difficilement faire mieux.

La chose qui l'inquiète c'est qu'elles se dirigeons toutes deux à l'aveugle et vu le temps qui s'est écoulé, la dragonne ne veut pas retourner à la capitale avec elle. Elle a peur de n'y trouver qu'un champ de ruines abandonnées depuis des lustres. Elle se voit mal marcher à nouveau dans ces rues sans vie, revoir les endroits où elle a grandi et vécu en compagnie de cette étrangère. C'est quelque chose qu'elle doit faire seule, histoire de pouvoir pleurer tranquillement. Cela dit, encore faudrait-il savoir vers où se diriger. En tout cas, pour l'heure elles se dirigent vers un abri pour la nuit. Avant d'entrer, Zussha laisse cinq oiseaux de feu virevolter autour de la vieille tour, histoire d'être sûre d'avoir la paix. Elle n'est pas d'humeur à se réveiller en pleine nuit pour buter d'autres orcs.

Sans surprise, le bois à l'intérieur est complètement pourri, on a presque peur qu'il cède sous nos pas, hors de question donc d'explorer le deuxième étage. Si l'humaine se blesse en crapahutant dans les ruines, ce sera à la dragonne de la porter et elle aime autant éviter. Ayumi dépose des manteaux volés aux orcs à terre et dépose son ainée dessus, délicate attention qu'elle apprécie : "Merci Ayumi". Puis, comme prévu, l'humaine s'aventure dans la tour délabrée et comme une mère inquiète la dragonne ne peut s'empêcher de lui dire : "Ne va pas à l'étage hein, le bois risque de céder et je ne tiens pas à me prendre une poutre.". Bien sûr, une pauvre poutre pourrie ne risque pas de la blesser, même dans son état.

L'humaine fouille à droite et à gauche, prenant ça et là des objets trouvés. Pour finalement venir s'asseoir face à sa partenaire de fortune pour lui montrer ses trouvailles : des pièces de monnaies. Évidement, comme la petite Ayumi n'est pas de ce monde, son premier réflexe est de demander à une native du coin si elle reconnait ces pièces. Malheureusement, Ashnard ne lui dit rien et elle ne reconnait pas la monnaie ou le portrait qui s'y trouve. Elle n'est par conséquent d'aucune aide, comme prévu. "Je ne reconnais rien. Nous ferions mieux de dormir, il est trop tard pour explorer quoi que ce soit." La dragonne s'est couchée sur les manteaux, sa température corporelle supérieure à celle des humains le protégeant mieux du froid, elle ne ressent pas le besoin de se couvrir ou de faire un feu. Zussha souhaite bonne nuit et ne pense pas à cette instant que se blottir contre elle puisse être une réaction logique du point de vue de l'humaine.

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Prélude / Re : Liza, Princesse Dovahkiin dorée[Dulcina]
« le: dimanche 27 août 2017, 09:52:12 »
Bienvenue dragounette choupie.  °3°

*Câlin.*

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Les contrées du Chaos / Re : Il était une fois, deux paumées [Zussha]
« le: samedi 26 août 2017, 17:50:40 »
La dragonne est surprise qu'Ayumi soit tout à coup capable de parler sa langue, certes avec un accent lamentable mais, tout de même. Ce n'est pas le genre de choses qu'on apprend en quelques minutes normalement. Il faut des mois d'efforts pour être capable de tenir une véritable conversation dans une nouvelle langue. Alors, la seule explication possible c'est qu'elle dispose de capacités particulières pour apprendre plus vite ou pour traduire ce qu'elle dit. En tout cas c'est intéressant pour Zussha, qui aura peut-être besoin d'une traductrice si la langue de ces terres a beaucoup évolué depuis qu'elle y a vécut. Ironie oblige, il a fallu qu'elle entende sa petite blague sur sa couleur de ses sous-vêtements et qu'elle réponde à cela en premier. Enfin, l'essentiel c'est qu'elle ne s'arrête pas là et réponde aussi aux vraies questions. Chose qu'elle semble vouloir faire. Zussha l'écoute parler de sa propre mésaventure, soit l'histoire d'une fille d'un autre monde qui a été enlevée par des barbares, ramenée de force dans celui-ci. Ça ferait une bonne base pour écrire un roman d'aventure, pensa-t-elle. En tout cas, ça explique les vêtements et attitudes étranges de la jeune-fille. Néanmoins, cela veut aussi dire qu'Ayumi n'a pas d'informations pour elle sur l'évolution de ce monde-ci et ça, ça ne l'arrange pas du tout.

Comme l'humaine semble vouloir en venir au cœur du sujet, Zussha la laisse parler sans la couper, écoutant avec attention ses paroles. Même si c'est aussi à cause de son accent foireux, qui rend certaines phrases difficilement compréhensibles. La dragonne doit donc faire un effort de compréhension pour bien saisir l'intégralité de ses propos. Elle lui parle des orcs voulant la blesser pour l'emmener plus facilement, de leur maladresse avec le premier pilier, avant de partir dans le romantisme de comptoir. Peu soucieuse de l’ego de la petite humaine, la dragonne pouffe de rire sans chercher à se retenir. Une humaine infoutue de gérer quelques brutes mais, qui serait capable de réécrire simultanément six assemblages de runes et sorts de haut niveau ? C'est une mauvaise blague ? Même la dragonne, pourtant elle-même mage de haut niveau, n'en serait pas capable tant ce domaine est éloigné de ses propres compétences. Ne résistant pas à l'envie de donner une petite leçon d'honnêteté, elle répond tout en se moquant ouvertement d'Ayumi : «Toi saboter les inscriptions ? Et comment tu aurais fait ça ? Hein ? Tu n'es même pas capable de gérer quelques sous-fifres, alors tu n'aurais certainement pas détruit un des piliers à toi seule. La seule option qu'il te restait, c'est de faire appel à six mages spécialisés dans les sceaux et barrières magiques pour qu'ils réécrivent simultanément les six jeux de runes et à un spécialiste de la télépathie pour la transmission instantanée des informations. Même avec tout ça, ça leur aurait probablement demandé plusieurs essais, sur plusieurs jours, le temps de comprendre comment l'ensemble fonctionne exactement. Même si par miracle tu étais une experte de ce genre de magie sans avoir jamais foutu le pied sur ce monde avant, tu n'aurais pas pu le faire seule de toute façon. Car oui, ce genre de piliers de scellement compare en permanence ses informations avec celles des autres, même en modifiant cinq piliers sur six avec succès, le dernier possédant les informations antérieures impose les siennes et réécrit immédiatement l'ensemble. La seule solution c'est de détruire chaque sort ou rune indépendamment et simultanément, sans déclencher de piège ou de système de restauration … Même-moi j'en serais incapable, par contre, j'ai la puissance de feu pour les démolir.». La dragonne laissa quelques secondes à Ayumi pour qu'elle se rende bien compte de l'absurdité de ses propos puis, elle reprit : «La réalité c'est que, si tu n'avais pas été poursuivie et si cet orc ne t'avais pas loupé, je serais encore en train de dormir là-dessous. Tu serais juste partie sans te soucier de ces vieilles ruines et j'aurais fait pareil à ta place. J'ai passé l'âge qu'on me raconte des histoires pour m'endormir.».

La dragonne regarde le ciel nocturne, laissant Ayumi dire ce qu'elle veut en réponse à sa petite leçon. Quelque chose lui dit qu'elle ne va pas en faire tout un plat, elle semble suffisamment mature pour reconnaître son erreur et passer à autre chose. Elle ne peut s'empêcher de penser que le trajet est bien plus court par les airs mais, c'est encore un peu tôt. Il lui faut une bonne nuit de sommeil pour pouvoir emporter Ayumi en volant et elle trouve qu'elles se sont déjà suffisamment éloignées du lieu du combat. Elle a tapoté l'épaule d'Ayumi, avant de dire : «Trouvons un endroit où dormir dans les environs, il fait déjà nuit et j'ai besoin de me reposer. Si tout va bien je pourrais nous emmener là où tu veux aller par les airs, ce sera bien plus rapide. Tu veux aller où d'ailleurs ?». Même s'il n'y a que de la forêt à perte de vue, elles trouveront bien un rocher pour s'abriter ou quelque chose du genre. Alors, comme les chances de rejoindre un véritable abri semblent proches de zéro, autant qu'elles s'arrêtent ici. Même si des survivants orcs traînent dans les parages, Zussha peut simplement laisser quelques familiers de feu patrouiller. Ses oiseaux n'embraseront pas la forêt tout en leur garantissant un périmètre sans intrus. «Au fait Ayumi, si tu cherches à t'éloigner de la zone du combat, ce n'est pas la peine, je laisserais des familiers patrouiller, ils ne laisseront entrer personne. Tu les as déjà vu à l’œuvre.», A-t-elle dit, comme pour contrer d'avance les éventuelles objections de l'humaine. Pour sa part, elle scrute les alentours pendant qu'Ayumi regarde où elle met les pieds.

Tout à coup, Zussha aperçoit quelques chose à travers les arbres et envoie l'un de ses oiseaux de feu l'éclairer. Apparaît alors dans la nuit une vieille tour de guet, sûrement le vestige d'un avant-poste militaire ou d'une frontière. Le poste d'observation est partiellement détruit mais, les pièces où vivaient les gardes en-dessous semblent avoir été épargnées. La dragonne tape à nouveau sur l'épaule de sa traductrice, pour ensuite pointer du doigt la structure : «Arrêtons-nous là-bas, on ne trouvera pas mieux que ça par ici.». Elle compte sur Ayumi pour la porter encore jusque là-bas, espérant qu'elle n'aura pas à se retaper pareille corvée.

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Les contrées du Chaos / Re : Il était une fois, deux paumées [Zussha]
« le: jeudi 24 août 2017, 16:38:02 »
C'est avec la satisfaction du travail bien fait que Zussha constata, par les bruits de ses explosions, que niveau magie elle s'en sort toujours très bien. Ce n'est pas évident de se concentrer dans son état mais, vu les circonstances c'est déjà bien. Seul bémol, il lui a fallu trois familiers morts inutilement avant d'avoir le chaman avec un quatrième. Alors, il faudra qu'elle soit vigilante sur ce point. Elle met fin au sort l'esprit serein, cette zone est totalement vidée de toute présence orc à présent, ces derniers n'ayant clairement pas le niveau pour leurrer ses familiers ou les tenir en respect. La dragonne reporte donc son attention sur la jeune-fille qui lui a apporté ces incapables, elle semble calme pour quelqu'un de faible qui vient de se faire poursuivre par une véritable petite armée. La mort de ses poursuivants ne semble pas lui faire quoi que ce soit, c'est une bonne chose, au moins elle ne se retrouve pas avec un boulet sentimental qui fera les pires bourdes par principe, à priori. Bien que la mage ne comprenne toujours pas un mot aux dires d'Ayumi, elle comprend au moins ses signes, ainsi que la proposition de l'aider à sortir de ce foutu trou. Très bien ! Elle a déjà passé bien trop de temps ici de toute façon alors, toute bonne volonté est appréciée. Capable à présent de se tenir debout à côté de l'humaine, elle passe son bras par-dessus ses épaules en marchant doucement. L'opération a bien pris quelques temps mais, rien d'insurmontable, seule la dernière étape fut un brin plus délicate lorsque la pente est devenue plus rude.

Apportant involontairement des données à l'appareil d'Ayumi, elle passe quelques minutes à pester sur le fait que de son temps on ne laissait pas proliférer la racaille comme ça. La fin pourrait même être partiellement compréhensible pour cette dernière : "... l'Empire ... rebelles ... ménage ... laisser-aller ... ridicule.". L'humaine va vite comprendre que la dragonne adore râler quand quelque chose lui déplaît. Pourtant, c'est aussi cette sale habitude qui va lui permettre de mieux comprendre sa langue à force. Et elle va continuer, pendant toute la petite séance de loot d'Ayumi, continuant à abreuver son appareil de plaintes, d'insultes et de jugements. Seule la vision d'un survivant orc la fait taire, la dragonne redevenant plus sérieuse, s'appuyant sur un arbre le temps que l'humaine gère la situation. Avec les tons employés, Zussha arrive à deviner les rôles de chacun, Ayumi pose des questions, l'orc résiste, elle le menace, l'orc cède ... Puis, elle le tue froidement. Cette attitude confirme son premier à-priori, Ayumi n'est pas un boulet qu'elle va devoir trainer par gratitude, elle sait prendre soin d'elle-même et agir intelligemment en zone de conflit. Tuer le dernier témoin, à qui on a demandé des renseignements importants, c'est juste la base quand on ne peut pas l'emprisonner. Un bon point supplémentaire pour l'humaine, elle commence à bien aimer cette petite.

Les deux femmes continuent à marcher par la suite. Comme c'est Ayumi qui a les informations, c'est aussi elle qui décide où elles se rendent et par quel chemin, pour une dragonne qui a tout sauf l'habitude de se faire materner de la sorte c'est rapidement frustrant. Sans parler de la frustration supplémentaire d'être en présence d'une femme qui a peut-être des réponses à ses questions mais, qui ne la comprend pas assez pour y répondre. Alors elle parle, parle, parle, en espérant qu'elle finisse par comprendre suffisamment de mots pour pouvoir lui répondre pour de bon : "Je te l'ai déjà dis mais, j'espère que tu finiras par comprendre que de mon temps on ne laissait pas tous ces bandits vagabonder et emmerder les voyageurs comme ça. Il fallait bien protéger les marchands pour faire tourner le commerce alors, au moindre signe de dissidence on bombardait sans se poser de question, rapide et efficace. Il faut dire qu'on avait mieux à faire que de perdre du temps avec les voleurs de grand chemin, ceux qui gèrent ce domaine depuis mon départ doivent vraiment être incompétents.". Zussha a soupiré de dépit avant de poursuivre sur un autre sujet : "Bon, encore une fois, si un jour tu arrives à me comprendre, j'aimerais bien savoir comment le premier pilier a cessé de fonctionner et si tu y es pour quelque chose ? J'aimerais bien aussi savoir où on va et la couleur de tes sous-vêtements aussi ? ". Puis, elle prit une pause, trouvant le temps long. C'est tellement plus rapide de voler, surtout quand on ne peut pas réellement discuter.

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Les contrées du Chaos / Re : Il était une fois, deux paumées [Zussha]
« le: mercredi 23 août 2017, 18:51:34 »
Seules les roches incandescentes et la lumière des torches éclairent la silhouette de la dragonne, bien moins imposante dans sa forme humanoïde et à terre. Son corps est à bout, elle le sent et n'essaye même pas de se relever. Son pouvoir de régénération va faire son œuvre mais, il a besoin de temps, de beaucoup de temps. Heureusement, depuis qu'elle a détruit les piliers, ses réserves de pouvoir magique se remplissent à toute vitesse. Ce qui signifie qu'elle est apte à faire face aux ennemis communs, tout ce qui ne la force pas à se déplacer du moins. Quoi qu'il en soit, elle a un peu de temps devant elle pour analyser la situation, maintenant qu'elle est débarrassée de tout danger immédiat. Déjà, elle est entourée par une forêt, dont certains arbres semblent très vieux et ça ce n'est pas bon signe du tout. Lors de la bataille où elle a été vaincue, cette zone entière avait été rendue stérile par les combats. Une zone stérile n'est pas seulement une zone sans végétation, c'est une zone où toute la vie des sols a été détruite. Il faut au moins trente ou quarante ans pour réhabiliter un terrain stérile par la main de l'Homme, alors naturellement ... Puis, il a fallu que ces arbres poussent, certains doivent être centenaires ... Depuis combien de temps est-elle coincée là-dessous au juste ? Au moins deux-cents ans, minimum, autant dire que toutes les personnes qu'elle devait protéger sont mortes depuis longtemps. D'un côté elle se sent soulagée d'un lourd fardeau, la guerre semble enfin finie, d'un autre côté elle a peur de ce qu'elle découvrira en rentrant à la capitale.

La question qu'elle se pose en revanche, c'est : par quel miracle l'un des piliers a-t-il cessé de fonctionner ? Elle a déjà eu l'occasion d'étudier ce genre de systèmes magiques à l'académie militaire impériale, ce sont des magies stables, conçues pour durer des milliers d'années parfois. De plus, elle a clairement senti les piliers restant tenter de compenser la perte du premier. Ce genre de système de sécurité montre bien que ce n'était pas du travail d'amateur, ceux qui ont construit ça savaient très bien ce qu'ils faisaient. Les chances pour qu'il y ait eu un dysfonctionnement sont proches de zéro, le pilier n'est pas tombé en panne. Donc, quelqu'un l'aurait détruit ? Intéressant. Hasard ou volonté de la libérer elle en particulier ? Tout cela l'intrigue, elle a beaucoup de questions à poser à son bienfaiteur, si elle le retrouve.

Sortant brusquement la dragonne de ses pensées, une jeune-femme se dirige vers elle. Comme elle ne semble pas hostile, Zussha ne réagit pas et la laisse venir, peut-être a-t-elle quelque chose d’intéressant à lui dire, bien qu'elle semble plutôt fuir ces espèces de créatures brandissant des torches. Elle se dit que si cette petite n'est déjà pas capable de se défendre contre ces minables, c'est qu'elle ne doit pas être bien dangereuse. La jeune-fille s'arrête devant elle, les habits qu'elle porte sont étranges, elle n'a jamais rien vu de pareil, sans parler de son espèce de pierre magique avec laquelle elle fait de la lumière. Sa langue est totalement incompréhensible pour la dragonne, qui se focalise sur ses gestes et ses expressions pour tenter de deviner ce qu'elle veut. Elle lui montre l'endroit d'où les créatures viennent, c'est vrai que c'est évident au fond. Elle n'a plus de solutions pour s'en sortir par elle-même et elle comptes sur la seule variable inconnue de l'équation pour la tirer de ses emmerdes ? Ce n'est pas idiot, pense Zussha et même plutôt courageux, elle aime bien cette petite. Soit ! Néanmoins, avant qu'elle ait pu faire quoi que ce soit, l'humaine se mutile la main et la lui tend. La dragonne la regarde un instant, se demandant pourquoi elle a fait quelque chose d'aussi stupide. Peut-être son sang a-t-il quelques vertus ? Mais elle ne va pas s'abaisser à ça et répond, toujours dans une langue incompréhensible pour l'humaine : "Tu me prends pour une vampire ou quoi ?". Puis, elle repousse sa main, elle va se charger des trouble-fêtes toute seule.

Tout autour des deux femmes, une bonne cinquantaine de petits familiers de feu apparaissent, des rats et des oiseaux, entièrement constitués de flammes. À peine apparaissent-ils qu'ils se dispersent dans une sorte de cône pointé vers les orcs. Les oiseaux s'envolent au-dessus de la cime des arbres et les rats foncent sur les orcs visibles. Lorsqu'ils les atteignent, ils explosent au contact, révélant par la même que tous ces petits êtres sont autant de bombes prêtes à exploser. Les oiseaux ciblent ceux qui fuient, les rats débusque les plus lents et ceux qui se cachent. À chaque explosion, un orc meure et ils mourront tous jusqu'au dernier. Ce sort a été conçu spécialement pour ça alors, ce ne sont pas des créatures de leur niveau qui vont en réchapper. Le combat est à sens unique, la dragonne n'ayant à aucun moment montré le moindre signe d’inquiétude.

Ses familiers vont continuer à traquer les survivants, jusqu'à ce que la zone soit entièrement nettoyée. À présent, elle n'a plus que des questions, qui ne trouveront pas leurs réponses avec quelqu'un qui ne la comprendra pas de toute façon. Raison pour laquelle elle décide de commencer petit, montrant son propre visage du doigt en regardant la jeune-fille habillée bizarrement : "Zou-cha". Autant commencer par se présenter, elle insiste bien sur la prononciation pour que l'autre femme comprenne qu'il s'agit de son nom. Ensuite, elle tend son doigt vers l'humaine, comme pour lui poser la question : "Et toi, qui es-tu ?". Elle répète l'opération pour qu'elle comprenne bien puis, attend sa réponse.

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Prélude / Re : Camille et la Semina-Phagus [Shad]
« le: mercredi 23 août 2017, 15:00:16 »
C'est vrai que c'est rare les choses réellement originales comme ça. Tant tout et n'importe quoi a déjà été fait sur les forums rp.

Bienvenue à toi.  ♥

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Les contrées du Chaos / Re : Il était une fois, deux paumées [Zussha]
« le: mardi 22 août 2017, 01:31:19 »
Le pilier frappé par l'orc s'est mis à vibrer fortement, des flashs de lumière aveuglants fussent de la partie arrachée par sa masse. Puis, tout s'arrête soudainement, laissant place à un silence de mort. Les agresseurs semblent paniqués, ils savent très bien que ces lieux servent a sceller des êtres trop puissants pour être facilement tués. Déranger leur sommeil est systématiquement une mauvaise idée. Ces ignorants ne savent pas qui est enterré là bien sûr, ils savent juste que ces endroits sont dangereux et hésitent à s'en approcher en temps normal. Les orcs se massent en bordure de forêt, inquiets, scrutant le trou pour voir quel genre d'être s'apprête à en sortir. Ils ont complètement oublié Ayumi qui peut ramasser son portable et prendre une longueur d'avance.

Émergeant de son profond sommeil, la dragonne est incapable de bouger, figée au milieu d'un lac de lave solidifié. Malgré sa force, elle ne peut pas briser une telle prison, surtout vu l'état de fatigue extrême dans lequel elle se trouve après six-cents années à se faire pomper tout son pouvoir magique par ces piliers. Les cinq autres piliers pompent toujours sa magie, accélérant le rythme pour compenser la perte de l'un d'entre-eux. Si la dragonne ne réagit pas très vite, elle se ré-endormira, peut-être pour six-cents années supplémentaires. Elle est incapable de briser sa prison ? Très bien, dans ce cas, elle va la faire fondre. Partout autour du corps du dragon, de petites étincelles apparaissent, elles crépitent de plus en plus vite, fusionnant les unes avec les autres pour finalement former une espèce de "soupe" incandescente. Un plasma de près de 30000°C commence à faire fondre sa prison de lave, le temps presse. Vu de l'extérieur, le sol se craquèle, une épaisse fumée sort des fissures ainsi créée. On entrevoit un lac en fusion en-dessous, diffusant une lumière orangée intense. Le sol s’effondre graduellement, creusé par dessous, laissant entrevoir une gigantesque masse mouvante cherchant à s'extraire de ce bourbier infernal. Une énorme patte griffue sort du brasier, avant d'aller frapper le sol encore ferme que la créature veut rejoindre. Les énormes griffes s'enfoncent dans le sol et le déchire en tractant le poids du mastodonte, les orcs eux, paniquent et fuient en criant dans leur langue : "Dragon ! Dragon !". D'énormes ailes s'élèvent puis, s'abattent vers le sol brutalement, provoquant un souffle qui dégage toute la fumée, laissant voir un énorme dragon rouge qui tente de s'extraire de là avec grand peine. Mais, Zussha est en difficulté, elle ne peut déjà plus utiliser ses flammes, la lave se solidifie à nouveau, doucement. Sa queue caudale et ses pattes arrières sont toujours fermement ancrées dans le sol, impossibles à dégager.

Les orcs sont peut-être idiots mais, pas au point de ne pas voir les difficultés du dragon à s'extraire du sol, autant prendre l'humaine et filer. Ce sera toujours ça de pris. D'autres orcs émergent de la forêt, ils tentent d'encercler Ayumi pour filer en vitesse avec elle, pendant que le dragon se débat avec ses propres problèmes. Ils parviennent à la coincer dans une zone en bordure de forêt un peu plus loin, ne sachant pas exactement où elle se trouve dans la zone. L'humaine a le choix entre se faire capturer par les orcs dans la forêt ou bien descendre dans le trou où se trouve le dragon. En espérant qu'il ne s'en prendra pas à elle. Au moment où ce choix s'impose à elle de manière de plus en plus pressante, Zussha utilise sa tête pour résoudre son problème efficacement. Avec ses griffes, elle arrache un bloc de roches partiellement fondues du sol, puis le lance en direction d'un des piliers restant. Ce dernier est littéralement arraché du sol par la puissance de l'impact, produisant des éclairs blancs pendant quelques secondes avant de se taire à jamais. La dragonne réitère l'opération pour démolir les autres piliers et s'enveloppe à nouveau de plasma pour enfin dégager ses pattes arrières et sa queue. Elle s'extrait maladroitement du lac de lave, considérablement affaiblie et s'effondre sur le flanc, avant de se transformer en jeune-femme aux oreilles pointues et aux yeux rouges.

La dragonne reste ainsi, épuisée, vidée, elle a besoin de temps pour être à nouveau d'attaque après une telle lutte pour se libérer de sa prison. Pourtant, malgré son état, les orcs n'osent pas approcher, tous savent à quel point les dragons sont des êtres dangereux et impitoyables. Au moindre regain d'énergie pour le dragon, ils y passent tous sans la moindre chance de survie. Aucun n'est prêt à prendre ce risque et finalement, ils abandonnent la poursuite, en apparence, peut-être ont-ils simplement pris une position plus discrète pour observer sans risque et attraper l'humaine plus tard. Quoi qu'il en soit, Zussha est à terre, haletante, à peine capable de bouger et pestant dans une langue inconnue de la jeune-fille.

12
Les contrées du Chaos / Plus perdue que jamais [Sulfure]
« le: lundi 21 août 2017, 23:44:35 »
Depuis son réveil, après un sommeil de plus de six-cents ans, Zussha a visité les ruines de ce qui a autrefois été son foyer. Les bâtiments en ruines éventrés par les arbres, les traces d'incendie, les statues brisées. Cela fait longtemps que ses proches sont tous morts et qu'il n'y a plus personne à protéger sur ces terres. Elle a pu revoir ses appartements dans le palais impérial, un vulgaire trou froid et humide, dépouillé de tout meuble et en parti détruit. Les beaux jardins dans lesquels elle jouait avec les enfants de la famille impériale ont complètement disparus. Les quartiers commerçants sont eux aussi méconnaissables, les rues ont été déformées et recouvertes, presque toutes les boutiques se sont effondrées. Et dire que les meilleurs artisans de l'Empire se battaient pour y avoir leur place à son époque. Ces visions l'ont rapidement poussées à fuir ce lieu, à fuir sa culpabilité. Elle ne peut pas s'empêcher de penser à sa chère maîtresse, qui a probablement attendu son retour jusqu'à la fin. Son souhait le plus cher aurait été d'être à ses côtés jusqu'au bout, de la soutenir dans l'épreuve. Au moins pouvoir combattre à ses côtés et tuer le plus d'ennemis possible. Car sa rage ne trouve aucune cible, tous leurs ennemis de l'époque ont eux aussi disparus et ce n'est pas faute de les avoir cherché. Même la vengeance est interdite à celles qui arrivent plusieurs siècles en retard. Alors il ne lui reste que la tristesse d'avoir perdu ses proches, sa maison, sa civilisation toute entière.

Néanmoins, ce n'est pas la première épreuve que la petite mage doit affronter, loin de là. Elle va s'en aller, laisser ses échecs et ses remords derrière elle, pour partir à la recherche d'une maîtresse méritant ses services. La dragonne est déterminée à reconstruire quelque chose qui mérite d'être protégé avec pugnacité, c'est la seule façon de vivre qu'elle connaisse après tout. Uniquement en possession des vêtements qu'elle porte, elle part au hasard portée par ses ailes, à la recherche d'un nouveau foyer. Après environ un jour de vol, elle dépasse les anciennes frontières de l'Empire et pénètre dans un monde inconnu. Habituée aux longs vols de reconnaissance et de bombardement, les distances ne lui paraissent pas, voyager est plus facile que de faire la guerre pense-t-elle. Après quelques jours d'exploration des alentours, elle arrive aux portes d'un désert brûlant, du sable à perte de vue. Les dunes bouillantes n'offrent aucune protection contre les rayons meurtriers du soleil. Seules quelques rares excroissances rocheuses permettent de s'abriter de temps à autre. Les points d'eau semblent extrêmement rares et sans en connaître la position précise, autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Cet endroit est probablement la chose qui ressemble le plus à l'Enfer dans notre monde. Heureusement pour Zussha, elle dispose de plusieurs atouts de taille pour y survivre, notamment ses écailles qui forment une protection thermique extrêmement efficace. Ainsi, elle n'a pas besoin d'attendre la fraicheur de la nuit pour se déplacer dans le désert, elle va traverser ces étendues stériles le plus vite possible et aller trouver au-delà quelque chose qui en vaut la peine.

Après une journée entière à voler sans relâche, la créature commence à fatiguer et se dirige vers un refuge pour la nuit. Elle pensait dormir à la belle étoile mais, la température a bien plus chuté que ce à quoi elle s'attendait. Oh, elle n'espère pas trouver d'abris dans cette vaste étendue de sable mais, elle a vu une grande formation rocheuse à l'horizon. Impossible qu'il n'y ait pas au moins une grotte où s'abriter là-dedans. Après plusieurs minutes passées à se rapprocher de la structure, elle arrive au pied du pic rocheux qui apparait bien plus imposant de près. La dragonne se met à faire le tour à la recherche d'une grotte où passer la nuit, dans le pire des cas elle fera fondre la roche pour se fabriquer elle-même une grotte. Toutefois, elle préfèrerait éviter, les cavités instables creusées à la va-vite sont toujours moins fiables que les grottes qui ont subit l'assaut des années. C'est qu'elle aimerait bien dormir en paix, sans être dérangée par, hum, un éboulement par exemple. Heureusement pour elle, elle n'a pas besoin de chercher beaucoup avant de trouver une entrée, elle s’engouffre dedans sans savoir dans quoi elle vient de s'embarquer. Comme prévu, l'intérieur est moins sujet aux variations de température, conservant son inertie, la température y est plus clémente. Ses écailles disparaissent et ses cheveux redeviennent blonds, car elle n'a plus besoin de sa protection thermique. Elle remarque très vite qu'il y a des constructions humaines à l'intérieur, avec un peu de chance ... Peut-être que ... Elle crie quelque chose dans sa langue maternelle que personne ne va comprendre six-cents ans après, en espérant qu'une autre forme de vie intelligente pourra répondre. Ce pic rocheux étant visible de loin, les probabilités que d'autres voyageurs s'y soient réfugiés sont plus grandes que d’espérer croiser quelqu'un dehors.

Sans attendre sa réponse quelle ne comprendrait pas de toute façon, elle s'enfonce plus avant en essayant de repérer tous les passages disponibles avant d'aller se perdre là-dedans. Elle repère deux voies possibles, une grande ouverture rectangulaire donnant sur un escalier et une autre ouverture cachée derrière un virage à droite, donnant sur un chemin cernés de roches. Zussha n'est pas rassurée à l'idée de s'enfoncer sous terre, en restant au niveau de la surface elle peut toujours se transformer en dragon et briser les parois en cas de danger. Sous terre en revanche, surtout si l'escalier descend profondément, elle n'aura pas cette option en cas de problème ce qui lui déplaît fortement. La voilà donc qui s'engage sur la voie de cristal, appréciant bien vite la baisse de température, enfin, au début en tout cas. Progressivement, les parois rocheuses se couvrent de givre et la dragonne se met à grelotter. Plus elle s'enfonce dans ce passage, plus la température chute et elle ne voit pas ce qui peut provoquer un tel refroidissement. Rapidement, elle se retrouve contrainte de faire réapparaitre ses écailles pour endurer les températures qui ne cessent de baisser. Après quelques minutes de marche, Zussha arrive dans un endroit très différent et qu'elle ne s'attend pas à trouver au milieu d'un désert torride. Devant elle une grande étendue gelée, hérissée de lames translucides et baignée dans une lumière partiellement décomposée. Le paysage est aussi magnifique qu'inhospitalier mais, ce n'est pas ça qui va la faire reculer, pas maintenant, sa curiosité est piquée au vif, cet endroit est trop anormal pour qu'elle l'ignore, elle veut savoir. Comme elle ne craint ni les armes tranchantes, ni les températures extrêmes grâce à ses écailles, elle peut progresser sans prendre de risques inutiles. À ce moment-là, elle ne sait toujours pas qu'elle se trouve dans un donjon truffé de pièges et de créatures teigneuses.

13
Prélude / Re : Brûler des gens c'est rigolo ! ♪♫ [Validarthée]
« le: samedi 19 août 2017, 19:58:45 »
Merci.

*Fait un câlin à Norael.* ♥

14
Prélude / Re : Brûler des gens c'est rigolo ! ♪♫ [Validarthée]
« le: samedi 19 août 2017, 10:10:36 »
Merci Sofia. Et son voyage sur Terre est déjà prévu, à la découverte de la TECHNOLOGIE !  :D

15
Le coin du chalant / Héhooo ! [fermé]
« le: samedi 19 août 2017, 10:05:31 »
Il était une fois une petite dragonne toute mimi qui pratiquait le GÉNOCIDE comme passe-temps.

Elle était très triste que tous les gens qui jouaient avec elle soient partis faire la fête avec Jésus. Et à un moment on lui a dit stop avec un gros gourdin, du coup elle a dormi 600 ans le temps de s'en remettre. À son réveil tout était différent alors, elle s'est un peu calmée pour se faire des amis vivants et jouer avec leurs derrières. Parce que les fesses c'est la vie !

Si vous voulez qu'elle joue avec votre booty, tapez 1 !
Si vous voulez vous faire une soirée barbecue, tapez 2 !
Si vous voulez l'adopter et la dresser à sauter dans des cerceaux enflammés, tapez 3 !
Si vous voulez mourir, tapez 4 !


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