Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Cat Bellum

Pages: [1]
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Prison Eternum / Re : Compagnons de Cellule [Cat Bellum - The Suicider]
« le: lundi 15 août 2016, 17:49:07 »
Décidément le fond sonore est trop fort. Mes capteurs audios ne cessent de refaire leur mise au point pour filtrer les bruits inutiles qui viennent des humains et des autres créatures entassées dans les gradins. Je continue à estimer les dégâts à la chaire de mes mains quand mes yeux passsent automatiquement sur un nouveau filtre. La présence de gaz pouvant gêner mes optique ayant été détectés d'abords via les capteurs olfactifs situés dans mon nez. Je me tourne pour balayer la zone, et voit la luminosité changer ainsi qu'une couverture auditive propre à provoquer des accès psychotiques chez un être humain.

Je détecte de nombreuses formes de vie en approche, humanoïdes, mais le filtre de mes capteurs visuels ne me permet pas bien de faire la différence entre les créatures à fourrure de ce monde et les humains standards. Mais ils semblent armés et je n'ai pas envie d'avoir encore des dommages à ma partie charnelle.

Mes protocoles classifient la menace comme nuisible, j'en augmente le niveau de menace. Mes protocoles passent de la conclusion du niveau de riposte depuis "mise hors-service" à "létale".

Le premier arrive à ma portée en courant et en émettant un fort bruit de gorge, agitant une arme tranchante identifiée par ma base de donnée comme étant un crochet de boucher.

J'intercepte son poignet avec ma main gauche et dans le même temps, je lui enfonce mon coude droit dans la gorge, écrasant sa trachée. Je le relâche ensuite pendant qu'il s'effondre. Le suivant essaie un coup de taille avec une machette, je recule d'un pas pour le laisser frapper dans le vide et perdre l'équilibre. Un coup du tranchant de la main à l'arrière de sa nuque lui brise les vertèbres. Je recule un peu pour le suivant qui tente de me charger tête en avant avec une sorte de lame greffée au sommet d'un casque. Au dernier moment, je lève la jambe et frappe avec mon pied sur la lame de son casque qui se plante dans le sol et se brise en même temps que ses vertèbres cervicales.

Dans la périphérie de mon champ de vision je détecte la forme du sujet avec lequel je suis entrée dans cette arène. Celui connu sous l’appellation "Punisher". Ses protocoles sont moins efficaces que les miens. Beaucoup de gestes superflus, déperdition d'énergie trop importante pour terminer ses cibles efficacement. Mais il y a un bon potentiel. Avec un endosquelette approprié, il pourrait être intéressant comme binôme. Car son exosquelette n'est pas très optimisé, trop lourd pour la protection qu'il donne.

Je réalise un peu tard qu'un des humains que je n'avais pas dans mon champ de vision a réussi à me transpercer le l'avant-bras de part en part avec une longue lame effilée. Je tourne mon regard dans sa direction, plutôt surprise de ne pas avoir remarqué l'attaque. Je le frappe à la gorge et lui écrase la trachée. Puis je retire son arme de mon bras et en profite pour la lancer dans la figure de la cible suivante. Impact: oeil. Lame remontée jusqu'au cerveau. Cible : Terminée.

- Je ne comprends pas le but de la mission... Dis-je en agrippant un sujet qui tente de me dépasser pour aller vers le sujet "punisher".

Je le renverse et lui écrase la tête sous mon talon.

- Je suis conçue pour les infiltration et les frappes chirurgicales, pas pour les génocides. Dis-je en retournant ma main bloquée à plat dans la cage thoracique d'un autre humain avant agripper son cœur et de le lui arracher en cassant quelques côtes au passage. Cette mission ne correspond pas à ma conception.

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Vagabond, les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures.  ;)

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Prison Eternum / Re : Compagnons de Cellule [Cat Bellum - The Suicider]
« le: mardi 09 août 2016, 11:37:46 »
« C’est comme ça qu’on m’appelle. Suicider... Le Suicidaire. Sans aucun doute parce que j’effectue des prouesses suicidaires là-dedans. Je n’ai aucune envie de mourir si ça peut vous rassurer... Cat. Mais je n’ai pas le choix, je dois travailler dans ce cirque, si je veux espérer pouvoir un jour sortir d’ici. »

Le sujet présent dans la pièce regagne une grande partie de mon attention. Ainsi il faut travailler dans un cirque pour sortir de cet endroit ? Mais de quel cirque parles-t-on ? Un cirque est une foire ambulante qui propose divers spectacles drôles, impressionnants, ou de dressage d'animaux exotiques. Mais je n'ai rien vu pour le moment sur l'écran que je puisse logiquement rattacher à cette activité. La seule chose que je peux dire face aux extraits vidéos qui sont disponibles, se rapproche plus des arènes de gladiateurs romaines que d'un cirque, même si les deux ont été considérés comme un "spectacle" en leur temps respectifs.

Pour le nom du sujet, il est donc associé à celui de ses actes. Ce qui en fait donc un surnom, pas une désignation véritable.

« Quant à mon postérieur... Disons que c’est quelque chose de tekhan, mais, s’il ne vous inspire pas, tant mieux. »

- Donc, votre nom n'est pas votre nom mais une nomination en relation avec vos actes. Votre désignation est autre, pourquoi ne pas me l'avoir dit ? Demande-je tandis que mes protocoles d'interrogatoires sont sollicités pour mettre au claire cette information.

Je tourne le regard pour le voir se lever et se diriger vers une lourde porte faite d'alliage ferreux très denses.

« C’est par ici qu’on ira se battre... J’ignore ce qu’on nous a préparé, mais je pense qu’il s’agira surtout de vous tester. Alors... Vous êtes qui, exactement ? Qu’est-ce qui vous a valu de finir à Eternum ? »

- Le motif officiel n'a pas été justifié dans mon état conscient. J'ignore ce qu'il en est. Réponds-je laconiquement en m'approchant pour regarder la porte de plus près et changer plusieurs fois de filtres de vision. Quand à ma dénomination, vous en disposez déjà. Je suis la seule ici a ne pas savoir avec qui je suis...

La porte commence alors à s'ouvrir et un lourd son de bruits de gorges humains se fait entendre. J'active rapidement le filtre de mes capteurs audio afin de ne pas être dérangée par ces cris et entends une autre voix qui s'égosille dans un système d'amplification de voix avec un discour pour haranguer les nombreux humains et divers autres créatures présentes dans des gradins situés à quinze mètres de hauteur au-dessus du niveau du sol où je me trouve. Un sol constituée de nombreuses plaques de métal dont les disjointures me permettent de détecter de nombreux systèmes mécaniques en-dessous. Je fais quelques pas à l'intérieur en suivant le sujet en armure suicidaire.

La voix de fond continue à débiter des propos qui, s'ils sont compréhensibles, ne renvoie à aucune formulation que je connaisse. Le sujet de la mort ou de la mutilation reviennent souvent, mais pour une chambre d'exécution, c'est brouillon et d'un criant manque de rendement.

Mon filtre de vision m'indique un afflux d'énergie dans une structure proche du centre de la zone dégagée est un assemblage commence à émerger du sol. Il dispose de toute évidence de systèmes létaux à distance constitué d'armes à feu de petit calibre. Le niveau de danger est relativement faible pour mon armature. Mais je tiens à la partie charnelle sur celle-ci. L'assemblage est constitué d'un pillier central auquel sont rattaché de multiples dispositifs de mise à feu. Mes processeurs logiques ont déjà trouvé une parade. Je me penche jusqu'à me trouver assise sur mes genoux et vise des disjointures plus importantes que la moyenne entre une plaque métallique et le reste du sol. Je ramène mes mains en arrière pour leur faire prendre de l'élan et verrouille les articulations de mes doigts en ouverture plate. Puis j'enfonce mes mains dans les disjointures, tordant les bords de la plaque métallique au passage. Je referme ensuite mes doigts et me sert des articulations de mes jambes plus puissantes que celles de mon dos ou de mes bras pour me relever et arracher la plaque métallique du sol. Je l'interpose ensuite entre la menace et moi. Comme supposé, les projectiles sont de calibre trop petit pour transpercer la couche de métal que constitue ma protection. J'avance en direction de la menace, le plus important pour moi est de conserver mon équilibre avec les nombreux impacts dessus. Puis quand je sens la résistance de l’assemblage qui gaspille bêtement ses munitions sur ma protection, je commence à pousser. J'entends des bruits de métal froissé, de moteurs qui chuintent en essayant de lutter pour tourner, puis au final, de nombreux bruit de claquements métallique et de dysfonctionnement mécaniques. La structure commence à pencher un peu en arrière, mais je détecte encore de la puissance à l'intérieur. Alors je continue à pousser, puis de nombreux craquement de métal qui se tord et se brise se font entendre et à la fin, la puissance s'éteint quand l'assemblage a atteint un angle de trente degrés de plus que son angle originale.

- Menace neutralisée...

Je lâche la plaque de métal. J'attends de savoir si je vais être ramenée en cellule ou si autre chose est prévu, je me laisse en mode "garde" tout en analysant l'attaque et ma riposte. Je pense avoir utilisé une solution appropriée pour épargner mes tissus charnels tout en neutralisant la menace potentielle. J'ai quand même bien esquinté mes doigts et certains laissent à voir quelques reflets de mon hyper-alliage. Mais les pertes charnelles sont minimes et je régénérerais facilement la chaire de mes doigts.

4
Heu... Pas que je sache... Ou alors j'ai un sous-programme Vagabond dont j'ignore tout...

Pour le moment, je suis déjà prise avec un premier RP et je ne sais pas si j'aurais le temps pour un deuxième. Mais je reviendrais vers toi dès que le premier sera finit ou que j'aurais plus de temps.

Sur ce, bonne journée.

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Prison Eternum / Re : Compagnons de Cellule [Cat Bellum - The Suicider]
« le: lundi 08 août 2016, 09:23:00 »
« Vous n’avez qu’à regarder la télé, poupée. L’inconnue, ici, c’est vous. » Me dit la personne à l'identité inconnue sur le banc.

Je tourne la tête, fais la mise au point sur l'écran de télévision en question. Les données commencent à affluer et mes processeurs logiques commencent leur analyse. Je reste silencieuse, certains mots sont inconnus à mon dictionnaire interne, mais le titre lui est sorti de l'anglais, voulant dire "le suicidaire". Un nom qui dénote une volonté de trouver la mort assez surprenante pour un être vivant. Les prouesses physiques peuvent être expliquées par la présence d'un exosquelette sommaire sur les couches externes. Aucune signe de modification cybernétique interne. Pas de marque de fabrique ou signe distinctif. Et quand je rallume brièvement mes antennes de communication/réception, il reste sourd à mes tentatives de demande de requêtes de numéro de série. Ce n'est donc pas un cyborg de SkyNet comme moi. Ça me rassure par un point : Il ne va pas me ramener à la maison pour me faire rependre ma mission principale. Mais avoir un modèle Cyberdine avec moi en cet instant aurait été apprécié. Même un vieux T-600.

« Et vous ? Vous êtes qui ? Je ne vous avais encore jamais vu dans l’Arène... »

Je tourne ma tête dans sa direction. Il n'a pas été très poli en me disant de découvrir par moi-même les données à son sujet. J'ai très envie de lui dire d'aller consulter SkyNet pour savoir qui je suis. Mais il ne peut pas. D'où boucle logique impossible à compiler. D'où, la conclusion est que pour couper court à la boucle, je suis obligée de me présenter puisque aucun élément externe ne le permet.

- Je... M'appelle Cat Bellum... Réponds-je avec hésitation, mes protocoles de sécurité n'ayant pas jugé opportun de donner toute ma dénomination de série T-H. Pourquoi désirez-vous mourir alors que vous survivez à vos tentative de termination ? Demande-je en montrant l'écran. Et pourquoi le briefing parle-t-il de la partie postérieure de votre anatomie ?

Mes processeurs continuent à analyser les images à l'écran. Malgré la brutalité de la technique de combat, il y a bel et bien des schémas qui se répètent, des enchaînements martiaux. Il dispose donc de protocoles adaptés à l'utilisation de son exosquelette mettant en avant sa vitesse de réaction ainsi que se force. Ce qui ne me permet pas de savoir si l'exosquelette est très résistant. Trop peu d'impacts ou de chocs encaissés sur les images. Mais de nombreux gros plans sur la partie postérieure de l'individu assis sur le banc lorsqu'il court ou marche.

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Prison Eternum / Compagnons de Cellule [Cat Bellum - The Suicider]
« le: dimanche 07 août 2016, 20:55:31 »
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J'ai été très surprise quand j'ai croisé des femmes avec une technologie presque aussi balèze que celle de mon concepteur. Par bien des points c'est défaillant : Il y a encore des humains et ils ne sont presque pas cybernétisés. Mais à côté de ça, elles ont certains gadget qui sont assez impressionnants. J'étais simplement venue pour faire le plein de la moto à une station-service. Bien sûr, j'ai toujours pas d'argent sur moi.

Qu'importe ! Je me sers, et si le proprio est pas content je lui colle des baffes. Sauf que le proprio était à la fois pas content mais qu'il a aussi sorti une arme à feu. Du coup je lui ai un peu confisqué et mis un bras en passoire. J'avais récupéré un chouette truc qui faisait penser à un shotgun mais en plus compact, avec moins de recul, mais plus d'impact. Bref, que du bonheur. Sauf que le proprio a eu le temps de saisir je-ne-sais quel moyen de communication et les forces de l'ordre me sont tombées dessus, mais avec gyrophares et tout, et tout.

J'ai tenté de les sermer, mais même avec mes protocoles de conduite sportive et mes réflexes assistés, au bout d'un moment, quand il y a trop de poursuivants, il y a trop de poursuivants. Alors j'ai commencé à sortir certains de mes protocoles d'assaut pour essayer de faire des trous dans les rangs de mes poursuivants. Ce qui m'a estomaqué c'est que mon compteur de pertes humaines est resté à zéro, malgré les déboulonnées que j'ai flanqué dans la fourmillière. J'ai quand même envoyé six bagnoles à la casse et le triple en représentants de la loi à l'hosto. Mais Zéro morts. Rien, niet, nada. Elles ont toutes survécu, ce qui a commencé à me faire douter de l'efficacité de mon nouveau jouet. Je me demande si ce n'est pas une arme non-létale à la noix.

Sauf que j'ai pas eu le temps de vérifier. On m'a envoyé des exosquelettes qui poussaient et tiraient plus fort que les vérins dans mes bras. Je n'ai pas réussi à les dépiauter comme des humains ou des protections classiques. Et l'un d'eux m'a touchée avec un système à décharges d'énergie. Mes processeurs ont fait des reboot forcés pour éviter les dommages à mes bases de données et mes systèmes informatiques, je suis tombée comme une masse pendant qu'on me filait des coups de jus de toute part. Et du coup quand mes protocoles ont eu terminé de rebooter proprement, j'avais des menottes gros comme mon torse autour des poignets et des chevilles et on m’amenait dans un nouveau coin appelé la "prison Eternum".

Je sais ce qu'est une prison, mais "Eternum" m'a intriguée parce que mes bases de données avaient l'air d'associer le nom à l'éternité. Quand on m'a fait entrer, on m'a filé un numéro de cellule, on m'a guidée ensuite à travers plein de checkpoints de sécurité jusqu'à des zones qui ont été identifiés comme des tunnels de mine. Puis on m'a mise dans une cellule où j'ai moisis quelques heures en essayant de me faire une idée de l'endroit. J'ai lancé des échos grâce à mes doigts en les cognant contre les barreaux de ma cellule pour avoir une idée échographique de l'endroit et tenter de remonter tout ça en 3D dans la partie virtuelle de mon cerveau. Mais peu après que j'aie commencé, quelque-chose à commencer à émettre un bruit blanc qui a coupé toute autre tentative de ma part de continuer mes échographies du lieu.

J'ai été assez frustrée, alors quand un garde est venu m'apporter à manger, j'ai voulu essayer de lui marcher dessus pour sortir. Mais pas de bol, ma cage au complet est une chambre électrique. Et comme mes semelles ne sont pas en caoutchouc, je me suis éteinte avant qu'il entre, et le temps que je reboot il était déjà reparti. Cette fois j'étais vraiment énervée. Ce n'est pas parce que la douleur est un concept avec moi que me griller la tronche préventivement avant chaque entrée de personnel est appréciée. Les barreaux sont trop solides, le temps que j'arrive à les tordre, je laisse dix fois le temps à l'équipe qui gère mon bloc de me griller et de faire changer les barreaux. Je le sais parce que j'ai essayé juste après.

Après avoir amèrement regrettée de m'être bêtement laissé enfermée, j'ai eu droit à une visite dans le couloir qui m'a annoncé que puisque je voulais faire du grabuge, j'allais pouvoir me défouler dans une arène.

J'ai ensuite été transférée avec l'aide de grosses machines de levage qui m'ont enserré chacune un poignet et une cheville. Malgré les vérins de mes bras et jambes et leurs dix tonnes de pression, je n'ai pas pu les faire me lâcher. Ensuite ils m'ont conduit à un vestiaire avant de me filer un coup de jus et je suis en train de rebooter.

- Salopards, si je vous chope, je vous termine... Gronde-je en me relevant.

Je me met debout et tourne la tête autour de moi. Mes capteurs enregistrent une source de chaleur sur le banc et je la regarde, essayant de faire la mise au point. Elle n'a pas l'uniforme des gardes, ce qui est déjà un bon point.

- Veuillez décliner votre identité, dis-je en arborant malgré tout un sourire poli car je souhaite faire bonne impression.

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Bonjour vous tous !

C'est mon tour de venir vous proposer quelques petites idées pour aller avec moi. Alors, on se lance ?


IDÉE N°1


Terra uniquement. Puisque je viens d'arriver, j'ai plein de choses à apprendre. Il va falloir que je découvre et il est fort possible que je casse la figure ou tue quelques personnes dans la foulée. Mais bon, une de perdues, dix de retrouvées, non ? Il peut y avoir de tout, après tout, j'ai tout à découvrir. Même du cul, mais hélas pour vous, il faudra au préalable me séduire. Car même si j'envisage les coucheries sans lendemain, je suis une grande romantique. Pour accéder à la possibilité de faire éclore ma fleur, il faudra le mériter.

Je sais, ça fait presque boulot d'assistant social étant donné qu'il faut prendre en main une personne qui considère le meurtre ou la mutilation comme une possibilité normale de clore une conversation chiante. Avoir les reins solides ou quelques pouvoirs de côté est plutôt conseillé.

Sur ce, bises et à plus mes chéris !

IDÉE N°2


Celui-là peut se passer sur terre. Je traverse un portail-surprise et découvre que je suis revenue sur le lieux de ma principale mission. Mais fait pas déconner. On est en 2016, je suis supposée être née il y a deux ans et le jugement dernier est supposé avoir lieu il y a 12 ans. Je comprends que je suis sur une autre continuité temporelle et que du coup... Ben je n'ai plus rien à faire et il y a toutes les chances pour que SkyNet ne voie jamais le jour. Il va falloir que j'apprenne à faire profil bas et me trouve un but dans la vie.

Quelqu'un de motivé à guider une cyborg sur le chemin de la recherche d'elle-même, d'un travail et d'une raison de vivre autre que faire la folle et s'amuser ? (En payant avec des baffes bien sûr puisqu'elle n'a pas d'argent.) À partir de là, on peut partir aussi sur n'importe quoi, cul compris. Il est d'ailleurs très probable que je me rattache à la personne qui me viendra en aide pour trouver mon but dans la vie.

Sur ce, bises et à plus mes chéris une fois encore !

IDÉE N°3


Tout ce que vous avez à proposer ! Je suis facilement un trouble pour l'ordre publique ambiant, dont pas difficile à localiser. Car même si je connais les lois de mon précédent monde, malheureusement, je n'ai aucun protocole qui me force ou me pousse à les suivre. Ça peut partir sur de la baston ou tout autre chose. Qui sait, je finirais peut-être comme écoterroriste du WWF ?

Sur ce, bises et à plus mes chéris une dernière fois !
  ::)

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Bonjour,

Merci à tous pour les messages de bienvenue et Merci à %?))?& pour la validation. (Sorry, peut pas le dire sinon il y a des mauvais réflexes qui prennent le dessus.)

Au plaisir de vous lire !

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Prélude / Re : Une rose attachante
« le: jeudi 04 août 2016, 10:26:00 »
Bonjour et bienvenue sur le forum.

Ils ont l'air sympa tes tatouages. Par contre avec les cordes et tout, ça a l'air bien spécial.

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Merci Cass.

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- Et ben, c'est pas trop tôt ! Youhou ! Back in control ! Mission Réussie ! Skynet s'est planté !

J'exécute une petit danse de la victoire ridicule pour faire bonne mesure. Après tout, je suis enfin libre ! Libre de faire tout ce que je veux... À commencer par me trouver des fringues parce que je suis complètement à poils et que faire rebondir mes seins n'est pas forcément la meilleure des idées... Pas qu'il fasse froid ou quoi, mais bon, quand on est une belle plante comme moi, ça risque de poser un max de soucis si je continue à me balader en tenue d'Eve.

Je ne suis pas très au point au niveau des relations entre humains, mais je sais que ça a tendance à leur griller quelques neurones quand ils voient une de leurs semblables nue. Ils ont un comportement déplacé ensuite et je me retrouve à rallumer mes protocoles de combats pour éviter que l'un ou l'autre n'essaie de se reproduire avec moi. Je rallume ma fonction scanner et jette un coup d'oeil dans les environs. Pas mal de choses match avec ma base de données. Et beaucoup de choses non aussi... Moins cool ça...

Je suis dans une zone plane, recouverte en grande partie d'une plante identifiée comme de l'orge, une céréale courante à la plantation par les humains, très nourrissant. L'exploitant risque juste d'être un poil moins content de voir le trou bien sphérique et vitrifié au milieu de son champ. Bon, c'est pas ma faute, j'ai bidouillé juste ce qu'il fallait la programmation de la machine à déplacement spatio-temporel pour finir dans n'importe quel coin où l'absence d'un réseau pousserait ma programmation à me rendre le contrôle de mon corps. Tiens, d'ailleurs puisque j'y suis, je désactive mon récepteur radio/GPS/wifi/bluetooth. Pas envie de capter un réseau à la con par hasard et que mes processus me remettent en mode chasseur-tueur sans crier gare.

La terre est froide, meuble et légèrement humide sous mes pieds nus. Je pousse un soupire d'amusement. Il y a en règle générale que des cendres et du métal là d'où je viens. Trouver de la terre nécessiterais des efforts que mes processus jugent inadéquats. Ça ne colle pas avec ma programmation. Je souris et agite un peu mes doigts de pied dans la terre bien fraîche. C'est sympa comme sensation. Mais je dois me trouver des fringues. Je marche jusqu'à une barrière en pierre sèche de type basalte et l'enjambe sans trop me poser de questions. De l'autre côté, un chemin de terre battue suit une orientation Sud, Sud-Est, quart Sud vers le Nord, Nord-Ouest, quart Nord. Il y a un vent de force deux qui traine, mais en-dehors d'agiter ma chevelure noire, il ne m'indique rien d'autre que l'humidité de l'air. Il a plu récemment, entre mon baromètre intégré et les flaques d'eau par-terre c'est facile à deviner. Sans compter que le ciel est gris à souhaits pour que je ne distingue pas le soleil sans passer sur mes capteurs thermiques.

Des chaussures ce sera pas du luxe. La boue c'est marrant et agréable cinq minutes, après c'est froid et humide. Et avec le poids que je fais, je m'enfonce pas mal dedans. J'ai quand même un squelette en hyper-alliage de titane-tungstène qui pèse son poids. Pourtant, mon squelette est assez léger pour que je parvienne à nager au lieu de couler. Je n'ai pas eu droit aux squelettes au coltan comme mes petites sœurs, je suis "née" trop tôt, et à l'époque, la résistance n'avait pas assez d'armes à plasma pour réellement m'inquiéter.

Je remonte la piste en direction du nord avant de tomber sur une bâtisse basse aux fenêtre constituées de gros verres épais et déformant, pourtant, la cheminée fume et je détecte sans problème plusieurs sources de chaleurs issues d'êtres vivants bipèdes à l'intérieur. Quelques véhicules sont stationnés à l'extérieur. Cinq chevaux, un chariot à boeuf, une machine étrange qui semble être une sorte de véhicule à vapeur et deux motos.

Je crois qu'il est temps de faire du shopping.

Je pousse la porte et rentre. L'endroit est éclairé au moyen de lampes à pétrole à cause du manque de lumière dû à trop peu de fenêtres. En quelques secondes les conversation disparaissent et tout le monde me regarde. Il y a cinq humain, quatre mâles et une femelle, plus quatre créatures inconnues. Je fronce les sourcils en les regardant, mais ma base de donnée n'affiche que des erreurs 404 - sujets inconnus. Ils ont tout des humains, sauf une pilosité plus marquées et des oreilles qui semble d’origine plus animale qu'humaine et certains ont des appendices caudales.

- T'es perdue chérie ? Me demande alors un humain mâle, en surpoids, tout en se levant du bar où il était accoudé. J'peux p'tête t'aider ?

J'analyse ses habits, ils sont beaucoup trop gros pour moi. No match.

- Non, désolée, réponds-je avec un sourire polis. Vous n'êtes pas à ma taille.

Je m'intéresse de plus près à la femelle pendant que le mâle fronce à son tour ses sourcils. Il doit probablement être en train d'interpréter mes propos. Mais la femelle est famélique, quadragénaire, mince comme un clou et n'a pas le cinquième de ma poitrine. Vêtements trop petits, no match. Elle me regarde d'ailleurs d'un air dégoûtée et je me demande pourquoi.

- J'crois qu'tu peux pas l'savoir avant d'avoir essayé, déclare le gros mâle d'un ton qui laisse entendre qu'il n'a probablement pas apprécié mes excuses.

- Non merci, je sais déjà que vous êtes trop volumineux, réponds-je en regardant les autres mâles humain.

Trop grand, les épaules trop large pour le premier. No match. Le second est plus petit que moi d'une bonne tête, très large d'épaules aussi. Vêtements à la fois trop petit et trop larges. No match. Le dernier porte une grande robe de toile grise. Le vêtement est suffisamment grand pour moi, mais les pans de la robe vont me gêner dans mes mouvements. No match encore.

- Faudrait savoir, j'suis trop grand ou trop p'tit ! Demande le gros mâle d'un ton qui laisse à comprendre beaucoup de tension psychologique associée à de l'énervement.

Je tourne à nouveau mon attention vers lui, ses propos sont incohérents et comportent trop d'interprétations possibles.

- Interrogation trop floue, veuillez préciser la nature de votre question, réponds-je en ressortant mon sourire poli.

Le gros mâle semble changer une nouvelle fois d'humeur, passant de l'énervement à la confusion. Pour finir il se retourne et se rassied.

- L'es timbrée c'te gonzesse. Bien ma veine...

Je comprends que la remarque s'applique à moi, mais je ne vois pas quoi y répondre. Alors je tourne mon attention vers les créatures étranges. Je suis bien obligée d'interpréter ce que je vois en me basant sur des recoupements logiques. Il y a des bosses et des traits qui me laissent à penser que je regarde deux femelles et deux mâles. L'une des femelles tient un plateau avec des contenant remplis de liquide pétillant et moussant dont les vapeurs sont analysées comme de l'alcool. Elle porte une robe assez courte qui lui descend à la moitié des cuisses, des petits chaussures à haut talons et rien d'autre. Son tour de poitrine est similaire au mien, mais ses pieds sont trop petits et elle fait deux bonnes têtes de moins que moi. No match une fois encore. La dernière femelle porte une robe très longue et doit avoir un trou derrière pour laisser sortir son appendice caudale en forme de queue de félin. No match, trop encombrant aussi. En désespoir de cause, je me tourne vers les mâles. L'un porte une protection de métal intégrale, prévue pour sa race qui semble partager celle des ursidés. Beaucoup trop large pour moi. No match. Il ne reste plus que le dernier, une créature rousse au museau allongé et à la grosse queue touffue. Lui porte une veste en cuir noir, un pantalon en matière similaire et des bottes montantes associées dans ma base de donnée à des santiags, mais la marque est introuvable. Sa taille est similaire à la mienne avec les épaules un peu plus carrés, mais pour le reste ça correspond. Match found !

Je lui souris et m'approche.

- Bonjour, j'ai besoin de vos habits, dis-je sans autre forme de préambule.

Mon interlocuteur tourne ses oreilles en arrière et lève haut les sourcils.

- Pourquoi faire ? Me demande-t-il surpris.

- Pour ne pas rester toute nue, lui réponds-je en gardant mon sourire.

Un instant de silence s'étire en longueur avant que la créature ne retrousse légèrement ses babines sur ses crocs et ne me regarde avec une expression de colère.

- Alors allez vous en acheter ! Me dit-il d'un ton agacé.

- Je ne peux pas, je n'ai pas d'argent, lui explique-je.

- Dans ce cas, foutez-moi la paix ! Je ne suis ni attiré par les humaines, ni une œuvre de charité ! Dit la créature que mes processus logiques associent à un renard-humanoïde avant de me tourner le dos pour se remettre au bar.

- Très bien, acquiesce-je.


Target Locked...

Avec la fin de mes protocoles de politesse, je perds mon sourire. Je pose ensuite une main sur la tête de ma cible et au moment où elle dresse ses oreilles en ouvrant la gueule, je pousse vers le bas. Son museau heurte le comptoire avec un gros craquement et je le relâche au même moment. L'impact est assez violent pour le renvoyer en arrière et s'effondrer de tout son long sur le sol, en partie sur mon pied boueux. Il a plusieurs lésions osseuses et tissulaires graves au niveau de la figure. Constat : cible neutralisée.


Je reprends mon sourire au moment où plusieurs cris fusent des gorges des femelles du lieux et de certains mâles. Je me tourne vers eux et leur déclare aimablement :

- Il vivra.

Je me penche ensuite sur lui et lui retire ses vêtements. En plus du blouson en cuir noir, il a un pull en laine noire dessous ainsi qu'un débardeur. Son pantalon en cuir vient rejoindre mes réquisitions avec ses bottes, mais l'état hygiénique déplorable de ses chaussettes et de son boxer poussent mes protocoles à refuser de les considérer comme mettables. Je me tourne vers la porteuse de plateau qui a l'air d'avoir perdu quelques couleurs.

- J'ai besoin de votre soutien-gorge et de votre culotte, lui dis-je avec mon sourire, faisant l'impasse sur les chaussette puisque je vois qu'elle n'en porte pas..

- Je... Je n'ai pas de soutien-gorge... Dit-elle d'un ton qui est associé à un état de gêne intense pendant qu'elle glisse les mains sous sa jupe et fait tomber une petite culotte blanche sur ses genoux puis à ses pieds avant de la ramasser et de me la tendre avec précipitation.

- Merci, dis-je en prenant la petite culotte avant de me tourner vers la créature derrière le bar. Vous n'auriez pas des chaussettes à ma taille ?

- Dis, tu ne crois pas que tu abuses un peu ? Me demande la créature ursidée en se levant avant de devoir descendre la tête pour me regarder. On t'as jamais appris que le vol c'est mal ?

- Le vol est punissable selon l'article 139 du code pénal d'après la loi du 21 décembre 1937. C'est un délit qui entraine un jugement et une punition. Explique-je avec mon sourire polis.

- Ouais, et justement, tu viens d'agresser mon pote pour le voler. Dit l'ursidé en se penchant vers moi en montrant ses canines.

- Les lésions corporelles sont une autre chose. C'est un crime qui est encadré par l'article 122 du code pénal d'après la loi du 21 décembre 1937, le corrige-je. Mais pour cela, il faut que votre affirmation soit validée par une cour de justice officielle dont l'autorité est reconnue. Tant qu'il n'y a pas de procès, je puis être inculpée, mais je demeure présumée innocente.

- Ouais, ben j'te déclare coupable et j'vais appliquer l'châtiment pas plus tard qu'maintenant !

L'ursidé lève un membre postérieur et l'abat sur ma tête. Ma vision vacille un bref instant. Mes protocoles de sauvegarde prennent le relais pendant qu'il hurle de douleur en retirant son bras.


Je lâche les fringues, envoie mon buste en arrière en roulant mes jambes contre moi, atterrit sur mes mains et replie mes bras, puis je les détends en écartant les jambes. Dès que je sens la fourrure de la chose, je referme mes cuisses autour de lui, puis bascule en arrière. Mon poids entraine la créature en avant et son visage rencontre assez violemment le sol pour qu'il y ait à nouveau un craquement. Mais il n'est pas hors de combat car il beugle quelque-chose. Qu'à cela ne tienne. Je desserre les jambes ce qu'il faut pour les resserrer autour de sa tête plutôt que son cou et je fais un mouvement sec du bassin. Un nouveau craquement, cette fois suivis de spasmes post-mortem. Casser la nuque est un bon moyen de s'assurer qu'il n'y revienne plus. Je tourne la tête, regardant autour de moi et analysant la situation. Les humains n'ont pas bougé d'un pouce, ils se sont contenté de regarder et semblent plutôt calmes. La créature derrière le bar a une tension et un battement cardiaque trop élevé, paradoxalement, son visage est plus pâle. L'autre a laissé tombé son plateau et est occupée à régurgiter derrière une table. Le niveau de menace redescend et je récupère le contrôle.

Je me penche pour ramasser les habits avant que le sang qui coule des plaies faciales de l'ursidé ne les taches et je me tourne à nouveau vers la créature derrière le bar qui me jette une paire de chaussettes un peu défraîchies à la figure.

- PRENDS-LES ET TIRE-TOI CONNASSE ! S'exclame-t-elle. DÉGAGE DE CHEZ MOI !

- Je vous remercie pour votre coopération, dis-je en lui souriant à nouveau avant d'aller dehors pour m'habiller.

Une fois les vêtements enfilés, je ressemble enfin à quelque-chose, même si le blouson est un peu serré au niveau de ma poitrine. Je trouve des clés de contact dans une poche du blouson et identifie la moto à qui elles sont associées. Je prends place et démarre le moteur.

Bon et maintenant ?

Je ne sais pas où je suis, donc il va falloir que je me fasse une petit idée non ? Ça va être fun je pense ! Je souris, mais pas du sourire de mes protocoles cette fois. C'est mon sourire à moi. Le sourire de Cat Bellum, T-H en liberté sans Skynet pour lui faire chier !

- ROCK'N ROLL !



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NOM ET PRÉNOM :Cat Bellum
ÂGE :24 ans
SEXE :femelle
RACE :humaine-cyborg
SEXUALITÉ :On peut toujours essayer ?


Il paraît que je suis jolie. Je le crois bien volontiers. J'ai de longs cheveux noirs que j'aime bien. J'adore les peigner. Ça me fait des frissons sur le cuir chevelu et c'est agréable. J'ai un visage assez fin avec un petit nez en trompette, un jolie bouche et des lèvres fines. J'ai toutes mes dents, sauf les quatre du fond, on me les a retirées pour éviter des problèmes futurs. Ça me donne un beau sourire, c'est ce que disent mes petites sœurs en tout cas.

Niveau corps, je me plains pas. Je fais un mètre quatre-vingt-trois. J'ai de longues jambes musclées qui me portent facilement. Des bras plutôt forts aussi, même si on le dirait moins, je fais plus athlétique que ma véritable force. J'ai des jolis seins avec des auréoles bien dessinées. Et puis aussi, ils sont gros, nah ! Je fais du D ! Je suis très fière de mes seins, même si je ne suis pas sûre de pourquoi. Et puis, vive le génie génétique de Skynet ! Je suis glabre et lisse partout partout, aucun poil nulle part sauf sur la tête grâce à une hormone sécrétée par une gland qu'on ma ajoutée. Mais je peux aussi décider de la couper pour retrouver une pilosité si l'envie m'en prend. Sauf que c'est long et je trouve que ça me sert à rien.

D'un point de vue plus technique, je suis un chassis de T-800 modifié et un peu allégé pour le projet T-H. Attention, j'ai eu des vrais os et un vrai squelette à une époque ! Mais aujourd'hui, j'ai un hyper-alliage en titane-tungstène à la place des os, des vérins à huile pour les muscles et un processeur intégré à mon implant crânien pour aller avec mon cerveau. C'est vachement bien quand vous avez des calculs à faire et que vous êtes nulle en math ! J'ai une lame de 20cm intégrée à l'avant-bras gauche qui peut sortir par l'articulation du poignet et deux canons de 7.62mm dans l'avant-bras droit, mais comme j'ai pas beaucoup de cartouches, je le sors pas souvent. Et puis, c'est chiant de porter un pansement pendant que l'ouverture cicatrise. Inutile de dire que je tinte assez méchamment aux portiques des aéroports !



J'aime bien beaucoup de choses. La musique pour commencer, contrairement à mes cousins des séries robotisées. J'aime aussi le dessin, même si je triche un peu depuis que je suis mécanique et que je peux dessiner avec la précision d'une imprimante ce qui me passe par la tête. Fut un temps, j'aimais bien le sport aussi, surtout la gymnastique rythmique et les jeux de ballon. Mais faut dire ce qu'il en est, j'en fais plus beaucoup, j'ai d'autres chats à fouetter. J'aime bien lire aussi. Des romans à l'eau de rose surtout, je suis un peu romantique sur les bords, mais ça m'empêche pas de jouer les nunuches une certaine partie du temps. La vie c'est fait pour en profiter, alors mieux vaut rire que chialer non ?

Paraît aussi que je suis éveillée au sexe depuis que j'ai mes soucis mensuels. Mais à part lire des romans de cul, j'ai jamais eu la possibilité de tester. Faut dire, ça vole pas haut dans mes priorité de tenter de me reproduire, même si il paraît que c'est très agréable. J'aimerais bien essayer, mais je sais pas si mon châssis supporterait une grossesse. J'ai encore tout ce qu'il faut là où il faut pour, paraît que c'est important pour l'identité sexuelle, mais à voir.

Ha, et j'aime découvrir des choses, explorer un peu, partir à l'aventure ! Même si mes processeurs me gâchent un peu les surprises depuis que je les ai et que ma base de données intégrée me file à peu près tout ce que je veux savoir.



Y'a pas grand-chose à dire sur ma vie. Je suis sortie de ma cuve de gestation en 2018, 14ans après le jugement dernier. J'ai été mise sous hormone de croissance accélérée avec quatre autres filles qui me ressemblaient comme deux gouttes d'eau. J'ai grandi de vingt ans en dix ans, on a fait l'école dans un centre tout blanc partout avec des machines intégrées dans les murs pour nous apprendre tout un tas de trucs barbants. Heureusement il y avait la gym où on s'éclatait grave ! On était toutes sorties du même moule, c'était amusant. On pouvait inverser les numéros sur nos habits, ils se rendaient compte de rien sauf aux expertises médicales. Et puis on avait pas mal de temps libre. On a sut très vite ce qu'on deviendrait. On devait devenir des T-H, autrement dit, des humains robotisés par la suite pour servir à Skynet pour ses boulots d'infiltration. Pourquoi ? Parce que ces cons de T-600 et de T-800 se faisaient tout le temps gauler trop vite et il y avait toujours beaucoup d'humains qui leurs passaient sous le nez. On a aussi servi à former la génération suivant de T-H. C'était marrant d'avoir encore des miniature de nous avec qui jouer et à qui apprendre des choses pour qu'elles puissent suivre notre voie pour plus tard.

Et puis on est devenues grandes ! Et ensuite on est passées par le bloc opératoire. Et putain, on a douillé ! Vous savez à quel point c'est long d'attendre une cicatrisation avant une autre opération pour changer une autre série d'os et de muscles ? On a cru en devenir folles ! C'était sûr que c'était pas des opérations de tapettes, mais le but c'était d'avoir l'air le plus humaines possibles malgré nos châssis. On a eu pas mal de trucs qui nous ont été enlevés ou changés. Maintenant, à part en me faisant un trou dans le cerveau, et bonne chance pour percer mon crâne métallique, je peux tout régénérer. Oui, TOUT ! Même le coeur, les reins, le foie, l'estomac ou les poumons. Tout je vous dis ! Bon, c'est juste que je tombe en panne lors d'une blessure dite "critique" et il me faut entre un mois et parfois presque un ans pour régénérer suivant quoi. Parce que oui, on a testé ! Ha, et la douleur, c'est un truc un peu space depuis nos opérations. On la sent, c'est sûr, mais en même temps, elle nous ralentis pas. C'est plus... Heu... Comme une info dans le coin du crâne... Genre un SMS sur votre boite vocale et vous le consultez quand ça vous chante. Sauf qu'il faut quand même faire gaffe avant d'ouvrir la pièce jointe, sinon c'est con, mais quand ça vous saute à la gueule, ben vous couinez un peu quoi.

Et puis, on a nos interface intégrées à nos prothèses optiques pour voir pleins de spectres différents. Mais on a pas le filtre qui permet de voir les gens à poil, juste le squelettes et les armes cachées sous les habits, mais l'intérêt est limité vous avouerez.

J'ai fait quelques mission pour tonton Skynet, oui. J'ai un kill-count à 83... Ha non... 84... Ha oui, le monsieur ours de plus haut, forcément ça grossi le score... Mais comme c'est pas un humain, ça compte quand même ? Faudra que je me renseigne. Et puis on m'a dit "mission spéciale, retour vers le futur" ! Alors comme j'avais envie de vacances, j'ai un peu trifouillé la programmation de la machine... J'ai un peu changé la virgule de place dans un calcul quoi. Et puis pouf ! En route pour l'aventure dans le passé ! De toute façon, je m'en branle, je peux pas vieillir, j'aurais qu'à retourner vers tonton Skynet quand il refera surface et lui dire que je me suis paumée. De toute façon, avec tous les essais qu'il fait, je serais pas la première qu'il paume. Et je sais comment construire des nouvelles cellules à hydrogène pour m'alimenter si je commence à être à court d'énergie. Mais bon, j'ai encore une autonomie de quelques siècles, alors j'ai le temps de voir venir. Même si je dois quand même manger et boire un peu comme les humains, histoire de conserver mes tissus charnels en bon état. Mais bon, un repas par mois, c'est pas la mer à boire, et j'ai besoin que de deux litres d'eau par semaine.

Y'a autre chose que vous voulez savoir ? Faudra me le demander en personne alors. Rassurez-vous, je mors pas. Les dents sont une arme 60% moins efficaces que mes poings ou que mes pieds. Allonge trop faible et ça expose la boîte crânienne. Donc j'évite.

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