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Les contrées du Chaos / Re : La Belle Sirène [Lyli]

« le: lundi 03 décembre 2018, 01:02:51 »

Apprendre que Lyli n’avait jamais entendu parler de Cyanée fut comme une bombe pour la petite Cupidon. Elle avait beau être naïve et accorder bien trop facilement sa confiance aux autres personnes, elle n’était pas encore totalement idiote, et, à cette phrase, ses yeux s’écarquillèrent de stupeur. Lyli... Lyli lui avait menti ! Et, comme pour rappeler à Cupidon qu’elle était sans défense, Lyli la relâcha pendant quelques secondes, avant de la serrer à nouveau dans sa longue queue écailleuse. Cupidon frémit alors en sentant une bosse pointer au milieu des écailles, tapant contre ses cuisses. Dans l’eau, l’Ange était dépossédée. D’autres Anges, les Anges guerriers, savaient utiliser leur magie dans l’eau, et se battre à l’intérieur, comme pour générer une bulle d’air autour d’eux en écartant l’eau, mais Cupidon en était malheureusement incapable. Elle n’était qu’une simple Ange messagère, elle ! Elle était venue sur Terra pour répandre l’amour, reprendre la tâche de son père !

« Tu m’as menti... » glissa-t-elle finalement.

Comme quoi, l’apparence ne faisait pas le moine ! Cyanée lui avait pourtant dit que toutes les sirènes n’étaient pas des créatures positives, et qu’il existait beaucoup de sirènes anthropophages, des sirènes qui attiraient les marins par leurs chants pour les couler par le fond. Elle était visiblement tombée sur une sirène de ce type. Cupidon ne savait plus à quoi s’attendre, et Lyli continua à se moquer d’elle. Cupidon, en l’état, craignait surtout qu’elle ne cherche à la dévorer, et commença à paniquer quand la femme expliqua que les effets de l’algue allaient bientôt se dissiper. Cupidon déglutit doucement, sans trop savoir toutefois si la sirène disait la réalité. Après tout, elle était une Ange, et pas une humaine ordinaire.

*Si elle voulait me manger, elle l’aurait déjà fait...*

Elle sentait alors la bosse tapant contre ses cuisses durcir et s’allonger encore, jusqu’à prendre une apparence clairement phallique, et comprit que Lyli était une sirène hermaphrodite, qui commença à enfoncer sa queue entre ses cuisses. Évidemment, avec toute l’eau alentour, le sexe de Cupidon était déjà bien humide, ce qui faisait que la verge de la femme n’avait pas trop de difficultés à s’y enfoncer. Ce contact provoqua chez Cupidon un nouveau frisson, qui sentit également la main de Lyli palper son sein, et ses lèvres s’approcher des siennes.

Cupidon la regarda silencieusement, et laissa la sirène l’embrasser. Elle ne répondit pas à ce baiser, car elle ne savait pas encore sur quel pied danser avec cette femme. Mais le baiser eut bien lieu, et, après celui-ci, Cupidon déglutit encore, et remua un peu, comme pour chercher, bien vainement, à se libérer de cette queue caudale. La verge de Lyli, elle, continuait toutefois à s’enfoncer encore en elle.

« Que... Qu’est-ce que tu me veux... ?! »

L’Ange ne s’était jamais retrouvée dans une telle situation !

« Libère-moi ! Sinon... Tu sais ce qu’il en coûte de s’attaquer à une Ange? La Milice viendra te chercher, et... Elle... Elle te punira ! »

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Les contrées du Chaos / Re : La Belle Sirène [Lyli]

« le: lundi 29 octobre 2018, 01:09:48 »

Cupidon lui avait visiblement fait une petite surprise en lui montrant qu’elle pouvait parler. L’Ange sourit tendrement, et hocha la tête devant les interrogations de la jeune femme :

« Oui, Cyanée a appris quelques sortilèges, et je suis une Ange, après tout. Mais j’ai encore du mal à maîtriser les sorts pour respirer sous l’eau, c’est pour ça que j’ai encore besoin des algues... »

Oui, aussi incroyable que ce soit, Cupidon ne se méfiait toujours pas de Lyli, au point de balayer les dernières craintes de la pernicieuse sirène en lui avouant qu’elle ne pouvait pas respirer sous l’eau autrement que sans cette algue. Un aveu de faiblesse lié à sa grande naïveté, et même à un certaine forme d’innocence, ce qui était encore plus touchant qu’elle se promenait régulièrement sur Terra, et en savait désormais suffisamment sur ce monde pour savoir qu’il pouvait se montrer très dangereux. Pour autant, Cupidon n’était pas totalement insouciante, et, quand Lyli évoqua qu’elle appartenait désoirmais à l’océan, celle-ci fronça les sourcils.

Interloquée, Cupidon lui répondit donc, tout en sentant la solide queue de Lyli s’enrouler plus fermement autour de ses cuisses :

« Que... Que veux-tu dire par là, je... Ha ! »

Cupidon venait de pousser un cri de surprise quand la femme vint la battre, la fouettant avec ses nageoires. Lyli s’excusa, mais sur un ton qui semblait tout, sauf être honnête.

« Tu... Tu me serres un peu Lyli, et... Il faut que nous allions à Arcnos, je ne plaisante pas, je dois voir Cyanée, et... »

Comme pour taire ses protestations, Lyli la gifla de nouveau avec queue, faisant sursauter Cupidon. Celle-ci se rappela alors quand Cyanée la serrait dans sa queue, en lui expliquant qu’elle serrait tellement fort qu’il était impossible pour Cupidon de se libérer sans magie. Mais ici, dans l’eau,  ses pouvoirs magiques étaient très difficiles à utiliser, car elle n’était pas habituée à cet environnement, à ce contexte si particulier.

Faisant fi des protestations de Cupidon, Lyli s’attaqua à son corps , palpant d’une main l’un de ses seins, et mordilla son oreille, lui murmurant ensuite quelques promesses. Cupidon frémit doucement, ses tétons venant se durcir. Elle était l’Ange de l’amour, après tout, et une femme très érotique, ce qui fit que son corps la trahissait sous les délectables assauts de la sirène face à elle. Lyli continuait à la titiller, à la provoquer, léchant son cou... Et Cupidon sentit alors une membrane jaillir contre ses cuisses. Cyanée et elle avaient souvent utilisé des sortilèges hermaphrodites, mais ce n’était vraiment pas le moment !

Quelques bulles s’échappèrent des lèvres de Cupidon, qui posa ses mains sur les hanches de Lyli, cherchant doucement à la reposer.

« A-Arrête, Lyli, ce n’est pas drôle ! Nous ferons ça à Arcnos si tu le souhaites, mais... Pas ici... Arrête, s’il-te-plaît... »

Oui, Cupidon n’aimait vraiment pas ça, et elle commençait à avoir un affreux pressentiment, tandis que la queue caudale de la sirène se serrait encore contre elle, l’étouffant chaudement et sensuellement, ses écailles commençant à vibrer contre elle...

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Les contrées du Chaos / Re : La Belle Sirène [Lyli]

« le: lundi 24 septembre 2018, 01:17:17 »

Cupidon faisait confiance à Lyli, une confiance qui trahissait toute la naïveté de l’Ange. Elle savait nager, bien sûr, et, même si elle avait peur de l’eau, Cyanée l’avait déjà entraîné dans les profondeurs, en restant proche d’elle, et en veillant à ce qu’il ne lui arrive rien de mal. En fait, le pire pour Cupidon, c’était de se séparer de ses ailes. C’était presque comme une forme d’amputation, car, sans ses ailes, elle était comme séparée de plusieurs organes de son corps. Elle se retrouva donc dans l’eau, Lyli lui tenant la main au début, puis la relâcha. Cupidon nagea donc, jusqu’à s’éloigner de la côte, sentant qu’elle pouvait respirer librement sous l’eau. En revanche, il lui était impossible de parler, contrairement à Lyli, qui s’éloigna rapidement de la côte. Et, quand elle s’éloigna, Cupidon put voir les jambes de la sirène se transformer, des écailles les recouvrant, formant ensuite une belle queue de sirène.

Lyli nagea ainsi, lentement, s’assurant que Cupidon la suivait. Sans être une nageuse d’exception, Cupidon s’en sortait plutôt bien. Sa constitution angélique l’aidait en ce domaine. Quand on nageait profondément, il n’y avait pas que le manque d’oxygène qui entrait en jeu, mais aussi la pression, qui montait. Il était donc important d’être prudents. Les fonds aquatiques étaient immenses, surtout ici, au large de Nexus. Il y avait du corail, de multiples algues, de nombreux bancs de poissons... Un endroit paradisiaque, il est vrai. Cupidon pouvait comprendre la passion de Cyanée pour les fonds marins. Avec le soleil et l’eau, tout semblait nimbé dans un voile de beauté, mais c’était aussi, quelque part, assez effrayant. Une immense étendue d’eau, sans fin... Difficile de ne pas penser aux pauvres marins qui se retrouvaient piégés par une tempête, et échouaient au beau milieu de la mer.

*C’est tout simplement immense...*

Alors que Cupidon y réfléchissait, et s’absorbait dans sa contemplation, Lyli se retourna alors vers elle, et lui glissa qu’elle était magnifique. Cupidon rougit et quelques petites bulles s’échappèrent de ses lèvres. Encore une fois, le fait de ne pas pouvoir parler était frustrant, et Lyli se rapprocha ensuite d’elle, collant son corps contre le sien. Sa queue caudale s’enroula autour de la taille de l’Ange, qui rougit encore, et laissa la femme l’embrasser, y répondant volontiers. Jusqu’ici, encore, Cupidon ne se doutait pas des véritables intentions de sa partenaire. Elle y voyait juste, encore une fois, une approche similaire à celle de Cyanée, qui n’hésitait pas à lui faire l’amour dans l’eau. Il fallait bien admettre que l’eau autour d’elles rajoutait une sorte de sensation planante qui se couplait à merveille avec le sexe.

Cupidon répondit donc avec envie aux baisers de Lyli, blottissant son corps contre le sien, s’y lovant tendrement. Elle l’embrassait encore... Puis Lyli rompit le baiser, et lui avoua alors qu’elles ne prenaient pas la direction d’Arcnos. Cupidon fronça alors doucement les sourcils, un peu surprise par cette révélation... Et émit encore quelques bulles.

*C’est agaçant, ça...*

L’Ange ferma les yeux, et ses mains s’illuminèrent alors. Elle émit un sortilège magique, puis ses lèvres s’illuminèrent encore. Auprès de Cyanée, elle avait eu l’occasion d’exercer sa magie, notamment pour apprendre à parler dans l’eau, et le fit donc, tandis que Lyli l’embrassait dans le creux du cou.

« Lyli..., réussit-elle à dire. Qu’est-ce que tu fais... ? »

Une autre personne aurait pu y voir là la duplicité de la sirène... Mais Cupidon se disait juste qu’elle voulait un câlin avec elle.

« Si tu veux, mais... Il faudra qu’on aille à Arcnos ensuite... »

Parler dans l’eau n’était pas aussi naturel que parler à la surface. Cupidon devait choisir avec soin ses mots, et posa sa main sur les cheveux de Lyli, les serrant doucement, tout en attendant qu’elle écarte ses lèvres pour retourner l’embrasser tendrement. Le fait est que Cupidon avait également envie de la délicieuse sirène... Jusqu’au bout, sa naïveté jouait pour elle !

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Les contrées du Chaos / Re : La Belle Sirène [Lyli]

« le: samedi 08 septembre 2018, 15:27:51 »

La belle Cupidon venait de jouir, tout comme Lyli. Les deux femmes s’étaient relâchées copieusement sur cette île, sur ce banc de sable, et l’Ange sourit doucement à la sirène, restant encore allongée sur le sable. Elle se redressa ensuite lentement en voyant Lyli récupérer sa cyprine pour la répandre sur des algues. Cupidon la regarda doucement, et sourit ensuite.

« Oh, mais il n’y a aucun problème, Lyli... Tu es une partenaire très agréable, en tout cas. »

Pour l’heure, Cupidon n’avait que de bonnes rencontres avec les sirènes ! Elle était bien loin de se douter des véritables intentions de Lyli, et, pleine de naïveté, espérait surtout pouvoir parler de Lyli à Cyanée, afin que Cyanée sache combien sa consœur était gentille ! Lyli avait en tout cas préparé la bouillie, qu’elle fit avaler à Cupidon... De manière assez inattendue. En effet, la sirène prit la mixture dans sa bouche, et bondit ensuite sur l’Ange, venant lui enfoncer la bouillie entre ses lèvres. Cupidon frémit sur place, et posa machinalement sa main sur les cheveux de Lyli, serrant ces derniers, glissant son autre main dans le creux de son dos, gémissant lentement.

Un léger soupir de plaisir la traversa, et elle se colla contre son corps. Effectivement, la bouillie n’était pas très bonne, avec un goût d’eau de mer, une mixture très salée... Mais Cupidon était une Ange ! Une Ange prête à tout pour en savoir davantage sur le monde de Cyanée. Elle avait déjà accepté d’affronter sa peur de l’eau, elle n’allait tout de même pas s’arrêter en si bon chemin ! Elle se força donc, prolongeant le baiser avec la petite sirène face à elle, cherchant la langue de Lyli avec la sienne pour jouer avec, tout en continuant à soupirer doucement.

« Oh, Lyli, tu es... Tu es vraiment une sirène adorable ! »

Cupidon le pensait sincèrement, et lui sourit donc. Certes, la mixture avait été infâme, mais Cupidon était une Ange courageuse, une Ange qui avait quitté le Paradis pour rejoindre Terra ! Elle avait tout risqué pour ça, redoutant de tomber sur des monstres, des esclavagistes, des tyrans qui lui voudraient du mal... Mais elle avait aussi vu des individus formidables sur Terra, et, pour elle, Lyli en faisait partie. Cupidon se redressa donc, et respira lourdement, observant l’eau. Elle patienta quelques secondes, fermant les yeux, et se concentra un peu... Pour rétracter ses ailes.

Elle soupira en prenant ainsi une apparence plus humaine, et tapota l’eau avec la pointe de son pied.

« Hm... C’est froid ! »

Cupidon attendit encore un peu, observant les ronflements de l’eau, toujours aussi nerveuse à l’idée de plonger là-dedans. Elle s’avança ensuite encore un peu, et frémit en plongeant ses mollets dans l’eau, avant de se crisper sur place. Ses mains se serrèrent nerveusement, et elle fut bien tentée de bondir en arrière... Avant de se refréner. Cupidon soupira encore une fois, puis s’avança une nouvelle fois.

« Je... Désolée, Lyli, je... Je ne suis pas habituée ! »

La petite Ange se rapprocha encore, et lui sourit, s’habituant peu à peu au contact de l’eau.

« Tu... Tu promets de ne pas t’éloigner, hein ?! »

Il ne manquerait plus que Cupidon se retrouve seule dans l’eau ! Certes, elle pouvait utiliser sa magie pour sortir, notamment ses ailes, ou tout simplement se téléporter, mais l’idée de se retrouver seule dans l’eau l’inquiétait quand même un peu... De sorte qu’elle alla saisir la main de la sirène, et tenta alors de lui offrir un sourire assuré, réconfortant... Pour lui indiquer qu’elle était prête à plonger !

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Les contrées du Chaos / Re : La Belle Sirène [Lyli]

« le: dimanche 19 août 2018, 22:01:32 »

Cupidon esquissa un léger sourire devant le comportement de la belle sirène. Lyli était vraiment magnifique, et Cupidon avait envie de jouer plus profondément, plus intimement, en elle. Elle devait bien admettre que, en quittant le Paradis, elle n’aurait jamais imaginé pouvoir ressentir du plaisir par le petit trou. C’était Cyanée qui lui avait montré, et elle-même qui l’avait vu sur place. Cupidon ne faisait que répéter, car, quand Cyanée avait expérimenté sur elle le plaisir anal, Cupidon y avait trouvé un plaisir inattendu, insoupçonné... Qu’elle appliquait en ce moment. Elle eut rapidement le résultat escompté, car Lyli s’agita sur place, et se frotta plus énergiquement contre le corps de Cupidon, gémissant doucement contre elle, soupirant de plaisir. Son doigt s’enfonça encore, restant planté en elle, et elle sentit la sirène s’agiter plus frénétiquement contre elle, leurs bassins se frottant mutuellement. C’était une position assez inattendue, et Cupidon s’en pinça les lèvres, admirant avec une profonde envie le corps de la femme.

Sa main empoigna les cheveux de la femme, tirant doucement dessus. Le plaisir sexuel se mélangeait à la douleur, et, en la matière, Cupidon était plutôt douée. Honnêtement, elle ignorait pourquoi les humains avaient si tendance à associer les Anges à la chasteté sexuelle. Cupidon était à l’origine un Dieu antique, à une époque où le christianisme n’existait pas. Cupidon était sa fille, et avait donc hérité, en soi, d’attributs semi-devins, qu’elle appliquait au mieux. Même si elle ressemblait à une Ange, elle avait été éduquée par son père, et, dans les Cieux, le sexe n’avait jamais fait l’objet d’un tabou comme ce pouvait être le cas dans les Plans Intermédiaires. C’était encore une fois l’une des bizarreries des Plans Intermédiaires !

« Oh, ma chérie, tu cries tellement... Tu dois être... Hmmm... Vraiment affamée ! »

Et, tout en commentant cela, Cupidon continuait à remuer son doigt, presque avec un zeste de provocation, car elle y tirait, elle aussi, un grand plaisir. Souriant malicieusement, elle répondait ensuite aux baisers de la femme. La jeune et jolie sirène se pressait contre elle, frottant leurs seins ensemble, faisant claquer sa peau contre la sienne. Sa main se déplaça ensuite, et Cupidon sentit la douce main de la sirène presser ses seins, pinçant un téton, arrachant alors à l’Ange un délicieux cri. Ses jambes frottèrent sur le sable, et son doigt niché dans son fondement remua un peu plus, décrivant des mouvements de haut en bas. Gémissant encore, Cupidon la regarda, et sentit l’autre main de la sirène s’approcher de son fessier, glissant contre le sable pour serrer sa croupe, mais sans aller jusqu’à la pénétrer. D’un autre côté, et vu leur position respective, la tâche aurait sans doute été compliquée.

Mais, quoi qu’il en soit, Cupidon appréciait pleinement ce qu’elle vivait en ce moment, le faisant savoir, autant par ses soupirs que par la manière dont elle mouillait. Elle était très heureuse d’avoir rencontré Lyli, et avait également très hâte d’en parler à Cyanée, de lui dire à quel point ses consœurs pouvaient être charmantes et accueillantes !

« Hmmm... Là, ouii, Lyli, haaa, je... Hmmm... »

Il devenait très difficile de parler. Cupidon soupirait encore, sentant l’orgasme approcher. Les minutes défilaient rapidement, ses doigts se crispèrent sur le cul de Lyli, continuant à écarter ses parois anales, à dilater cette partie de son corps. Cupidon se pinça encore les lèvres, et retourna goûter aux lèvres de Lyli, l’embrassant voracement, bandant ses muscles... Puis sentit l’orgasme arriver. Elle relâcha ses lèvres, et pinça les fesses de la sirène avant de se mettre à jouir, goûtant aux joies de l’orgasme, poussant sous le choc de ce plaisir un véritable hurlement magique, une onde de magie rose s’échappant de son corps sous l’intensité de ce plaisir qui l’envahissait.

Oh, que c’était bon !

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Les contrées du Chaos / Re : La Belle Sirène [Lyli]

« le: mercredi 08 août 2018, 17:55:25 »

Cupidon sourit doucement devant Lyli. Elle avait au moins la confirmation que Cyanée n’était pas la seule sirène sympathique de Terra. Après tout, il existait des sirènes cruelles, qui dévoraient les marins. Cyanée lui en avait parlé, et lui avait recommandé de les éviter. Toutes les sirènes n’attiraient pas les marins pour coucher avec eux, certaines étaient monstrueuses, et traquaient les sirènes d’Arcnos. Mais Lyli n’avait rien à voir avec ça. L’Ange appréciait ses délicieuses lèvres, son corps agréable, sa peau douce et tendre... Elle sentit Lyli se mettre à califourchon sur elle, et se pinça les lèvres. L’Ange caressa les hanches de la sirène, s’appuyant dessus, grattant sa peau, soupirant en sentant les mains de la sirène jouer avec ses seins. Ceux-ci avaient durci, et elle gémit même quand Lyli tâta les tétons, tirant dessus avec ses doigts. La tête de Cupidon partit vers l’arrière pendant quelques secondes, puis elle sentit le corps de Lyli se creuser vers l’arrière, la sirène approchant ses cuisses des siennes, cherchant à adopter une position idéale pour que leurs intimités se frottent mutuellement. Difficile, toutefois, de réaliser cet exploit sans opter pour la position des ciseaux, mais Lyli était bien décidée à faire autrement, à rester sur le corps de l’Ange.

En tout cas, la sirène en était de plus en plus fébrile, de plus en plus excitée. Cupidon déplaça ses mains, et les posa sur le cul de la sirène, serrant chaque fesse entre ses doigts, les malaxant fortement tout en soupirant longuement. Le corps de la sirène était parcouru de tremblements nerveux tandis qu’elle pinça plus fortement son sein, tirant sur le téton, sa bouche allant mordiller son cou, le corps de la sirène s’affalant contre le sien.

« Hmmmm... !! »

La petite Ange était en train de se dire qu’elle avait un très bon feeling avec les sirènes, tout en mouillant également généreusement.

« Petite sirène, quel appétit, haaaa... Mais... Hmmm... Tu es vraiment très belle, toi aussi, ton petit cul, haaaa... Si moelleux ! »

Cupidon se plaisait à le serrer entre ses doigts en ce moment, le tortillant sur place. Elle écartait les fesses de Lyli l’une de l’autre, les écartant bien fort, tout en allant voler un nouveau baiser à ses lèvres. Si Lyli aimait mordre, Cupidon ne se montra pas en reste, et elle pinça la lèvre inférieure de la sirène, la coinçant entre ses dents, et tira dessus. Soupirant longuement, Cupidon rompit à nouveau le baiser, et glissa alors un doigt dans le fondement de la sirène. Elle l’approcha de sa rondelle, et appuya dessus, juste pour s’assurer que la sirène n’y verrait aucune objection, avant de commencer à l’enfoncer en elle.

Il est vrai que l’Ange sentait sur ses cuisses la mouille de Lyli. La sirène mouillait beaucoup, sans doute davantage que Cupidon, même si l’Ange était loin d’être en reste non plus.

« J’ignore ce qu’il en est de ma cyprine, Lyli, hmmm... Par rapport à la tienne, haaaa... »

Cyanée ne lui avait délivré aucune information là-dessus, mais, après tout, elle était une Ange... Partant de ce constat, on pouvait donc supposer que sa cyprine avait peut-être des particularités qui lui échappait. En tout cas, tandis que son doigt commençait à sodomiser Lyli, Cupidon crut tout de même bon de s’assurer que cette pénétration ne dérangeait pas Lyli outre mesure :

« Tu... Tu aimes sentir mon doigt en t-toi, Lyli... ? »

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Les contrées du Chaos / Re : La Belle Sirène [Lyli]

« le: jeudi 02 août 2018, 10:28:16 »

En explorant Terra, Cupidon avait remarqué que le sexe était quelque chose de fondamentalement mal vu. Elle en avait toujours été très surprise. En fait, l’Ange avait vraiment du mal à s’expliquer pourquoi l’espèce humaine voyait ainsi le sexe comme quelque chose de « péché ». Elle ne commettait nullement un péché avec cette femme, et, quand la sirène lui avoua sa surprise par rapport au fonctionnement des Anges, Cupidon sourit doucement :

« Je suis Cupidon, Lyli. Je suis l’Ange de l’Amour, et le sexe... C’est l’expression physique de l’amour. Les Anges ne détestent pas le sexe, tu sais, c’est juste que la plupart d’entre eux y sont indifférents, car le sexe n’est pas un moyen de reproduction normal des Anges. »

Cupidon était une exception, car elle était bel et bien née de la copulation, mais, généralement, les Anges naissaient de la part d’humains morts, et dont l’âme avait été jugée suffisamment noble pour être transformée. Ils renaissaient sous forme angélique, mais leur enveloppe physique était sensible au sexe, même s’ils n’en avaient pas conscience. Les doigts de Cupidon remuaient dans son corps, et elle soupirait en sentant la sirène l’attaquer en retour. Sa main pétrit son sein, s’attardant sur le téton de Cupidon, qui pointait fièrement. Excitée, l’Ange se collait contre elle, déployant davantage ses ailes, qui se durcissaient et se tendaient sous l’effet de l’excitation, tandis que d’onctueux soupirs emplissaient l’air.

Lyli lui avait reparlé de Cyanée tout en allant suavement l’embrasser. Les deux femmes se collèrent l’une à l’autre, et la main de Cupidon empoigna les cheveux de la sirène, l’autre continuant à la masturber, deux doigts s’enfonçant en elle, remuant d’avant en arrière. Elle sentait l’intimité de la sirène se mettre à ruisseler, et Cupidon fourra ensuite sa langue dans sa bouche, prolongeant le baiser.

« Et... Cyanée était assez inexpérimentée, comme moi, en quittant le Paradis. Elle a appris auprès d’autres sirènes, et sûrement en regardant des couples se faire l’amour. »

Elle n’avait pas pensé à mal, car, en entendant les soupirs et les hurlements, elle s’était rapprochée en croyant qu’ils étaient en train de se faire attaquer, ou de se noyer. Elle avait ainsi pu les voir se faire l’amour, un spectacle fascinant. Cupidon imaginait ensuite sans difficulté Cyanée se rapprocher des autres sirènes d’Arcnos pour épancher sa curiosité.

« Le sexe librement consenti n’est pas un péché, Lyli... Nous ne faisons rien de mal, rien d’autre que nous faire mutuellement plaisir, hmmm... »

Cupidon soupirait en sentant la bouche de Lyli s’attaquer à son cou, remontant ensuite pour mordiller le lobe de son oreille, arrachant à Cupidon un cri. En retour, celle-ci se « vengea » en pinçant entre ses doigts le bouton de plaisir de la sirène, son clitoris. L’Ange de l’Amour se devait d’être à la hauteur de sa réputation, après tout.

« Et Cyanée... Hmmm... Nous avons fait l’amour sous l’eau, aussi... Je peux rétracter mes ailes, et, avec l’aide de plantes, hmmm... Elle aime m’emporter avec elle dans les fonds marins. »

L’Ange gémissait doucement, et retourna embrasser Lyli, creusant le sable avec ses jambes, soupirant doucement, sa peau se frottant à celle de la sirène. C’était un moment délicieux, tout simplement exquis, qu’elle ne voulait briser pour rien au monde, et le faisait donc volontiers durer, bien décidée à offrir à cette si gentille sirène le plaisir suprême.

« Toi aussi, hmm... Tu as de l’expérience, je le sens... »

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Les contrées du Chaos / Re : La Belle Sirène [Lyli]

« le: lundi 09 juillet 2018, 00:34:56 »

Cupidon était effectivement très naïve pour une Ange. Un constat qui pouvait surprendre, mais, en réalité, beaucoup d’Anges étaient comme elle. Après tout, elle venait d’un monde paradisiaque, un monde où il n’y avait pas de guerre, pas de famine, mais un état de nature bon et bienveillant. Les habitants de ce monde vivaient heureux, à pleine satiété, et personne ne faisait preuve de malice, comme c’était le cas sur Terra. Pouvait-on vraiment, dès lors, reprocher à Cupidon son innocence ? Elle écouta donc la belle Lyli lui dire qu’elle n’avait rien à craindre, et que Cyanée allait sûrement bien. Cupidon, elle, n’avait aucune raison de se méfier des sirènes, car elle savait que les sirènes d’Arcnos n’étaient pas mauvaises, sauf quand des marins ou des pirates commettaient l’erreur de les attaquer. Lyli lui assura donc que tout allait bien, et qu’elle pouvait confectionner une algue spéciale, mais en réunissant plusieurs éléments.

« Ah bon ? s’étonna Cupidon. Cyanée ne m’a jamais parlé de ça, pourtant... »

La seule explication possible est qu’il devait s’agir d’une autre forme d’algue. Rien de bien surprenant, après tout, et Cupidon était, encore une fois, fin prête à aider cette sympathique sirène... D’ailleurs, à la base, c’était bien elle qui était venue l’aider !

« Tu es vraiment une personne très gentille, Lyli, je suis heureuse de t’avoir rencontré ! Cyanée m’avait bien dit qu’elle n’était pas la seule sirène sympathique, et je suis très heureuse de voir que c’est vrai ! »

À aucun moment, Cupidon ne pouvait imaginer que Lyli cherche à la manipuler, ou ne dissimule ses véritables intentions. Tandis qu’elle lui annonçait avoir besoin de corail, qu’elle avait avec elle, elle lui précisa toutefois ensuite que le second élément dont elle avait besoin était... De la cyprine. À ce mot, Cupidon cligna des yeux à plusieurs reprises, essayant de se convaincre qu’elle avait bien entendu ce que la femme lui disait.

« De... De la cyprine ? Vraiment ? » s’étonna-t-elle.

Mais Lyli semblait sérieuse, et commença d’ailleurs à se caresser sous son nez, avant de proposer que Cupidon ne l’aide. La jeune Ange avait beau être l’Ange de l’amour, le spectacle singulier amena quand même sur ses joues de belles rougeurs.

« Lyli, allons... ! »

Cupidon s’était précipitée vers elle, et posa sa main sur le poignet de la femme, son visage près du sien. Quelques secondes semblèrent passer, puis l’Ange sourit alors doucement à cette dernière, avant d’aller lui voler un bref baiser :

« Je suis l’Ange de l’amour, ma belle, je refuse ce genre de choses... Le sexe est l’expression physique de l’amour envers son prochain, il doit donc nécessairement être pratiqué au moins à deux ! »

Et elle l’embrassa encore, plus intensivement, tout en glissant ses propres doigts entre les cuisses de la belle sirène, venant la caresser intimement, confirmant que l’Ange n’était pas particulièrement prude, ou que, en tout cas, elle ne concevait pas le sexe comme quelque chose de foncièrement nocif...

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Dictature d'Ashnard / Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]

« le: lundi 25 juin 2018, 22:59:02 »

Cupidon était effectivement la magnifique Ange de l’Amour. À ce titre, elle ne raisonnait qu’à travers le prisme de l’amour. Elle connaissait l’intensité de ce sentiment, sa puissance et sa dangerosité. L’amour pouvait mener à la haine, au désespoir, il menait directement à la jalousie, mais il était aussi le sel de la vie, son piment. Sans amour, la vie n’avait aucun sens ! Cupidon était à ce titre soucieuse d’aider les gens, de contribuer aux relations amoureuses. Contrairement à l’image romantique, elle n’avait pas un arc avec un carquois, capable de rendre n’importe qui amoureux, mais elle pouvait lire les pensées, les pulsions, et, à sa manière, les influencer. Face à elle, on se sentait plus libre, plus serein, comme si la présence de la belle Cupidon amplifiait les sentiments amoureux. Mélonye était toujours un peu nerveuse, mais avoua qu’elle y réfléchirait. Pour Cupidon, c’était un bon début ! Elle adorait les histoires d’amour impossibles, les histoires romantiques où l’amour surmontait les barrières sociales et les différences culturelles ! Pour elle, c’était magnifique, un très beau message, la preuve de la supériorité du phénomène amoureux sur tout le reste !

L’Ange sentit alors les lèvres de Mélonye sur son cou, et lui sourit tendrement, puis Mélonye lui avoua que, pour le moment, elle avait très envie de « câlins ». Les yeux de Cupidon s’illuminèrent, puis elle posa sa main sur le visage de Mélonye, caressant avec ses doigts les lèvres de la femme.

« Ça, ma belle, c’est dans mes cordes ! »

Cupidon lui sourit doucement, et l’embrassa ensuite à nouveau, collant son corps contre le sien, tout en posant sa main sur sa nuque. Elle serra ses cheveux tout en poursuivant le baiser, fourrant sa langue dans sa bouche. Le contact se prolongea pendant de délicieuses secondes, avant que l’Ange ne finisse par le rompre, en souriant doucement à cette dernière.

« Tu as vraiment des lèvres délicieuses, Mélonye... Mais, si tuv eux que je te câline... Couche-toi sur le ventre ! »

La délicieuse courtisane s’exécuta, et les mains de Cupidon filèrent ensuite tendrement sur son dos, caressant ce dernier, avant qu’elle ne se penche, venant embrasser ses omoplates. Les délicieuses lèvres sucrées de Cupidon se déplacèrent ensuite encore, venant embrasser d’autres parties du corps de la femme.

« Oui, oui, tu as une magnifique peau, Mélonye, mais... Je sens aussi beaucoup de tension ! Heureusement que je suis là pour veiller sur toi, ma chérie... »

Et, tout doucement, mais avec une sensualité évidente, Cupidon commença son massage...

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Les contrées du Chaos / Re : La Belle Sirène [Lyli]

« le: lundi 18 juin 2018, 00:31:16 »

Ainsi donc, Lyli connaissait bien Cyanée ? Quelle chance ! Cyanée n’avait toutefois jamais parlé à Cupidon de Lyli, mais même Cupidon ne pouvait pas parler à Cyanée de toutes ses rencontres. Et elle savait que Cyanée était très sociable, et très curieuse de tout. Oh, assurément, elle devait être très populaire à Arcnos ! Mais pourquoi est-ce qu’elle ne venait pas la voir ? Cette question turlupinait un peu Cupidon. Était-elle retenue ? Une urgence quelconque ? Le monde de Terra était loin d’être aussi paisible que le Paradis. Les guerres étaient fréquentes, et, dans le monde océanique, les sirènes affrontaient régulièrement des monstres aquatiques. Les Sahuagins, les Mégalodons, les poulpes... Et tant d’autres créatures encore plus monstrueuses ! Alors, quand Lyli proposa de se rendre à Arcnos, Cupidon rougit légèrement.

L’Ange observa l’eau, une main se posant pensivement sur ses lèvres. Lyli lui proposait de rejoindre Arcnos, mais il suffisait de voir Cupidon pour constater que l’idée ne l’encourageait pas tant que ça.

« C’est que... Tu sais, Lyli, les Anges n’aiment pas beaucoup l’eau. Je ne peux pas me mouvoir à l’intérieur, mes ailes sont restreintes, et... Je ne peux pas respirer non plus ! Enfin, je peux générer un sortilège pour créer une bulle d’air, mais ça n’est pas pratique. »

De fait, Cupidon avait peur de l’eau, ce qui rendait sa romance avec Cyanée d’autant plus touchante. Pour sa sirène, elle était prête à aller dans l’eau, mais elle n’avait jamais été plus loin que dans de l’eau douce, peu profonde. Or, Arcnos était dans les profondeurs de l’océan, très loin, trop loin !

« C’est quand même curieux, pourquoi Cyanée n’est pas venue ? Elle... Elle n’a rien, hein ? Je sais qu’elle a parfois tendance à s’aventurer partout, elle est très curieuse, et assez insouciante. »

À l’entendre, on aurait presque cru croire que Cupidon se décrivait à travers le comportement de sa Cyanée ! Sa naïveté était touchante, car elle ne posait pas cette question en imaginant que Lyli puisse mentir. Elle n’avait aucune raison de croire que la sirène puisse mentir et vouloir la manipuler. Il y avait forcément une bonne raison pour que Cyanée ait choisi de faire appel à cette sirène. L’Ange soupira donc lentement, bien décidée à se montrer courageuse.

Elle observa donc de nouveau Lyli, puis hocha la tête.

« Il existe... Une algue qui me permet de respirer sous l’eau, mais... Même avec cette plante, j’ignore totalement comment rejoindre Arcnos, et... Je... Enfin... Je vais avoir besoin d’une guide là-dessous... »

Parce que, mine de rien, l’eau l’effrayait quand même !

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Les contrées du Chaos / Re : La Belle Sirène [Lyli]

« le: lundi 11 juin 2018, 00:36:31 »

Cupidon n’avait guère de raisons d’être prudente. De base, la jeune Ange n’était d’ailleurs pas la Reine des précautions. Elle avait du mal à se méfier des autres, car elle était très naïve, avec une manie certaine à toujours vouloir voir le bon côté des personnes l’entourant. Après tout, elle venait du Paradis, et ce n’était pas au Paradis qu’on apprenait à se méfier des autres. Elle observait donc amoureusement le ciel, la tête dans les nuages, sans pouvoir se douter que quelqu’un d’autre que Cyanée viendrait... Jusqu’à ce qu’une ombre lui barre le visage. Cupidon cligna brusquement des yeux, et, par réflexe, sans pouvoir discerner ce visage sur le coup, déploya ses ailes. L’Ange s’envola en deux secondes, soulevant du sable au passage, et s’écarta prudemment.

« Hey ! » s’exclama-t-elle au passage.

Elle cligna ensuite des yeux en voyant la silhouette. Ses pieds frôlaient le sol, le sable coulant encore légèrement de ses plumes. Ses belles ailes roses venaient d’être déployées, formant sans aucun doute un spectacle assez impressionnant, visuellement parlant. Mais Cupidon constata surtout qu’une jeune femme se trouvait là... Sans queue caudale. Et c’était vraiment très étrange, car elle ne voyait aucun bateau à proximité. Cyanée lui avait toutefois dit qu’il existait des sortilèges permettant aux sirènes de se doter de jambes humaines, même si elles ne pouvaient pas rester longtemps hors de l’eau, ou délestées de leur queue.

Ne semblant pas menaçante, la mystérieuse femme lui demanda ce qu’elle était, rajoutant ensuite que Cupidon n’était pas un oiseau, « finalement »...

« Un oiseau ? » répéta-t-elle un peu bêtement.

Ce n’était pas la première fois qu’on la prenait pour un oiseau, certes, mais, ce qui intriguait surtout Cupidon, c’était l’usage du mot « finalement »... Un mot qui signifiait que leur rencontre n’était pas liée au hasard. Encore une fois, Cupidon se replongea dans ses souvenirs. Cyanée lui avait souvent parlé d’Arcnos, et elle lui avait expliqué que ce royaume aquatique, comme tout royaume, surveillait ses frontières. L’océan était loin d’être un endroit paradisiaque. Entre les Sahuagins et d’autres monstres comme des poulpes géants ou des Mégalodons, les sirènes devaient aussi faire face à des vagues de piraterie. Il arrivait en effet souvent que des navires esclavagistes cherchent à les capturer.

Plusieurs secondes passèrent donc, avant que Cupidon ne repose ses pieds sur le sol, souriant alors gentiment à la femme. À bien y réfléchir, elle ne voyait qu’une seule explication logique sur la présence de cette belle jeune femme.

« Je suis un Ange... Cupidon, l’Ange de l’Amour. Je suis venue sur cette petite île en espérant que Cyanée, une sirène, et mon amie d’enfance, me verrait, car... J’aime beaucoup lui parler. »

Elle se rassit ensuite sur le sable, rabattant également ses ailes pour paraître un peu moins impressionnante.

« Et toi ? Tu es une sirène, je suppose ? Mais... Tu peux te transformer en humaine ? Cyanée n’en est pas encore capable, alors on ne peut se rencontrer que sur des plages. C’est elle qui t’envoie ? Elle ne peut pas venir ? »

Cupidon énumérait les différentes possibilités à voix haute, même si elle ne voyait pas pourquoi Cyanée leur aurait dit qu’elle était un « oiseau »... Mais Cupidon conservait encore le mince espoir que cette femme puisse avoir des informations sur sa Cyanée.

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Les contrées du Chaos / La Belle Sirène [Lyli]

« le: lundi 04 juin 2018, 00:20:50 »

Terra était un monde assez grand, se composant, pour les parties émergées, d’un vaste supercontinent. Il y avait Nexus d’un côté, et Ashnard de l’autre. Cupidon savait aussi que, près de Nexus, il y avait une vaste étendue d’eau. Elle se trouvait là, d’ailleurs. L’Ange avait dépassé les Îles Mélisi, un archipel maritime, et filait maintenant le long de l’océan. Une immense étendue d’eau à faire peur pour cette Ange. L’eau et les Anges n’avaient jamais fait bon ménage ensemble, même s’il existait des sortilèges en ce sens. Cupidon ne les maîtrisait pas, mais, pourtant, il y avait, dans l’eau, une femme qu’elle aimait tout particulièrement... C’était Cyanée, son amie d’enfance, et qui, comme elle, avait choisi de venir sur Terra. Cupidon se rapprochait d’une petite île paradisiaque isolée où elle et Cyanée avaient l’habitude de se voir. L’île était relativement proche du royaume d’Arcnos, un royaume aquatique de sirènes, qui s’aventuraient souvent dans les îles, et commerçaient avec les Mélisains. Cyanée se rendait souvent à Arcnos, et Cupidon avait très envie de la revoir.

Avisant leur île, Cupidon s’en rapprocha. Jadis, l’île avait dû servir comme cache de contrebandiers, car il y avait une trappe à côté d’un palmier, donnant à un abri naturel. Quand Cupidon avait exploré l’île, elle avait toutefois vu un cadavre squelettique, avec une vieille dague rouillée, et avait compris qu’il y avait eu, ici, jadis, un règlement de comptes. Elle avait enterré le cadavre, et utilisait les lieux comme refuge. Cupidon se posa donc sur le sable blanc, et profita du soleil et de l’air frais. L’eau venait lécher ses pieds.

*Est-ce que Cyanée va venir ?*

Cupidon avait toujours un doute. Après tout, l’Ange ne s’était pas annoncée, et venait à l’improviste. Elle tourna la tête, observant le bois calciné. Elle avait fait un feu de camp ici, la dernière fois, et elle et Cyanée en avaient profité pour faire l’amour. Un excellent souvenir pour la romantique Ange, qui se mit à rêvasser. Couchée sur le dos, elle observa les nuages flottant en l’air, essayant d’imaginer des formes et des silhouettes, voyant de belles queues de sirènes.

*Ahlàlà ! L’Ange de l’Amour qui devient amoureuse... On dirait l’histoire de Père !*

Oui, elle espérait que Cyanée viendrait... Mais, en réalité, c’était une autre sirène qui allait émerger des flots !

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Dictature d'Ashnard / Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]

« le: samedi 23 septembre 2017, 22:58:24 »

Pour Cupidon, c’était une vraie question. Ange de l’Amour avant tout, elle voyait cette émotion comme l’émotion cardinale, une émotion qui, en bien comme en mal, gouvernait les hommes dans la quasi-totalité de leurs décisions, et ce qui façonnait tout être vivant. De l’Homme à la biche, l’amour était une valeur partagée par l’ensemble des espèces, une émotion-mère à la source de bien d’autres émotions. Elle n’était pour autant pas une jeune idéaliste naïve, qui verrait dans l’amour le bonheur suprême. Plus mâture, Cupidon savait que l’amour, puisque à la source de tout, ou de presque tout, était autant une force créatrice que destructrice. En réalité, Cupidon considérait qu’il y avait deux grandes pulsions, chez un individu, qui le forçait à agir, et qui justifiait l’intégralité des décisions prises : la Raison, et l’Amour. Parfois, ces deux puissances se recoupaient, mais, parfois, elles étaient diamétralement opposées.

En ce moment, Cupidon voulait surtout en savoir plus, car c’était typiquement le cas. La Raison expliquait à Mélonye que Rhian, l’élue de son cœur, était une Princesse, et qu’il était donc inenvisageable d’envisager une union entre elles. Elles n’appartenaient pas aux mêmes classes, aux mêmes groupements sociaux, et, dès lors, une relation serait impossible, car Rhian, par son statut, devait se marier à une personnalité influente, quelqu’un qui lui permettrait d’asseoir son autorité et de renforcer son pouvoir. Mais, face à ça, il y avait l’Amour, qui lui disait qu’elle était amoureuse, que Rhian l’aimait très certainement aussi, et qu’elle raterait sa vie en ne tentant pas sa chance… Et, en vérité, Cupidon était sûre que c’était ce « très certainement » qui faisait toute la différence, et qui paralysait Mélonye.

C’est d’ailleurs ce que l’intéressée ne manqua pas de confirmer. Elle avait peur d’un rejet, peur que déclarer sa flamme ne donne lieu qu’à une fin de non-recevoir, et que cela ne dénature ensuite définitivement les relations dans le harem. Cupidon avait de quoi répondre là-dessus, mais, avant qu’elle ne puisse formuler quoi que ce soit, Mélonye l’interpella,  en lui parlant de ses propres expériences.

« Oh… Euh… Eh bien, euh… »

Elle ne put pas répondre encore, car Mélonye se pressa contre elle. Cupidon sourit alors, et posa sa main sur ses cheveux, les caressant doucement.

« Oui, je suis amoureuse, mais… Ce n’est pas un amour impossible, loin de là ! Cyanée est une belle sirène… Magnifique, douce, aimante… J’ai été très surprise de la retrouver sur Terra, et… Quand je l’ai revu, j’ai su que je l’aimais, sans aucun doute possible. Alors, tu vois bien qu’aucun amour n’est impossible. C’est ce que vous dites, vous, les humains, non ? À cœur vaillant, rien d’impossible ! »

Cupidon était comme ça, toujours motivante, toujours à voir le bon côté des choses, et à se dresser contre tous les absolutismes que les humains aimaient tant ériger.

« Alors, ce que j’en dis, moi, c’est que tu n’es pas honnête avec ta Princesse, si tu lui caches l’entièreté de tes sentiments… Et que tu n’as pas confiance en elle, si tu penses que cette révélation brisera vos relations. »

Pour le coup, l’Ange se montrait assez dure, mais elle ne faisait que dire le fond de sa pensée, et, surtout, elle cherchait à provoquer la jeune femme.

« Moi, ce que j’en dis, c’est que, si cette Rhian est comme tu me la décris, il est normal de tomber amoureuse d’elle. Elle ne pourra qu’en être flattée ! »

Mais, de toute manière, le choix final appartenait entièrement à Mélonye…

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Les terres sauvages / Re : Retrouvailles angéliques [Cyanée]

« le: dimanche 06 août 2017, 22:30:29 »

Les retrouvailles se passaient admirablement bien... Bien mieux que tout ce que Cupidon avait pu espérer. Elle était tellement heureuse de revoir Cyanée, de retrouver sa vieille amie ! Là, sur un autre plan, qui aurait cru qu’elles puissent se retrouver ainsi ? Cupidon était aussi surprise qu’heureuse, et, dès lors, n’avait qu’une seule envie : faire l’amour avec cette femme. Cupidon avait joué, et c’était donc maintenant au tour de Cyanée, qui lui avoua toutefois sa surprise. Comment faire ? Cupidon sourit en retour.

« Je suis sûre que tu trouveras comment t’occuper de moi, Cyanée... Laisse juste parler tes inspirations. »

L’Ange lui sourit en retour, et Cyanée commença à se promener autour de son corps. Elles étaient toujours perdues dans l’eau, flottant dans un monde qui n’appartenait qu’à elles. Cyanée s’attaqua alors à son corps avec ses lèvres, l’embrassant tendrement, glissant sur sa fine et délicieuse peau. Les lèvres de Cyanée étaient vraiment très agréables, glissant avec passion sur son corps, n’épargnant aucune partie de son corps.

C’est ainsi que la route de Cyanée la conduisit progressivement vers ses deux seins, qu’elle se mit à empoigner et à masser, faisant doucement soupirer Cupidon, qui avança ses mains, et caressa sa tête, laissant ainsi la belle sirène apposer, désormais, ses lèvres sur ses seins.

« Haaaa... Cy... Cyanée, haaaa... !! »

La jeune fille lui demanda si c’était comme ça qu’elle devait s’y prendre... Ce à quoi Cupidon avait souri, sans répondre sur le coup. Après tout, ses soupirs étaient une réponse à part entière, non ?

« Oui, c’est bien, hmmm... Con... Continue, haaaa.... !! »

Oui, Cyanée partait définitivement du bon pied !

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Dictature d'Ashnard / Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]

« le: samedi 15 juillet 2017, 20:16:18 »

Au milieu de ce lac chargé de magie, après avoir fait l’amour, les deux femmes se reposaient, et s’ouvraient plus librement. Cupidon avait exprimé ses incompréhensions. L’amour, qui était le plus beau sentiment dont les hommes étaient capables, était pour elle une puissante énigme. Pourquoi les humains n’arrivaient-ils pas à s’avouer simplement leurs sentiments ? Elle soupçonnait que c’était la peur du rejet… Mais elle avait bien compris qu’il y avait plus que cette simple peur. Elle en eut la confirmation avec Mélonye, qui lui expliqua qu’elle et la fameuse Princesse n’appartenaient pas aux mêmes cercles, aux mêmes sphères. C’était un discours que Cupidon avait déjà entendu. Elle avait rencontré plusieurs sociétés où le collectivisme primait sur l’individu. Autrement dit, la société l’emportait sur les aspirations personnelles. Avant d’être un individu, on appartenait avant tout à un groupe, et les besoins du groupe étaient plus forts que vos propres besoins. C’était le grand thème d’une des œuvres favorites de Cupidon, « Roméo Et Juliette », où, faisant fi de l’animosité entre les Montaigu et les Capulet, leurs familles respectives, Roméo et Juliette décidaient de s’aimer. C’était une magnifique histoire d’amour, mais aussi tragique, car, finalement, Roméo et Juliette ne trouvaient le moyen de s’aimer qu’à travers la mort. Dans cette œuvre, la collectivité l’emportait sur l’individualité. Pour Cupidon, c’était étrange, et compréhensible.

*Enfin, je peux comprendre qu’on se sente redevable envers son groupe, et qu’on ait des obligations vis-à-vis de ce dernier, mais cette appartenance ne devrait pas primer sur ce qu’on est vraiment… Surtout en matière d’amour.*

Malgré sa grande innocence et sa profonde naïveté, Cupidon était cultivée. Ses parents lui avaient enseigné, non seulement les rudiments fondamentaux, mais aussi les grandes œuvres artistiques terriennes, puisque les deux venaient de là. Cupidon avait donc eu l’occasion d’apprendre tout ce qu’il y avait à savoir sur la poésie, la philosophie, la littérature… Et l’amour était, chez les humains, un thème récurrent, central, fondamental. Il était donc tout naturel que Cupidon s’y intéresse activement.

Les furolucioles tournoyaient autour des deux femmes, et Mélonye finit par indiquer, du bout des lèvres, la véritable raison de ses hésitations. Cupidon sourit alors, et posa doucement sa main sur la sienne.

« Tant que tu n’as pas essayé, tu ne le sauras jamais, Mélonye… Je comprends les problèmes de castes, et ce genre de choses, mais… J’ai tendance à croire que l’amour surpasse ça, et devrait le surpasser. Le mariage est un acte d’amour avant tout, c’est une union charnelle et spirituelle entre deux individus qui veulent vivre une vie commune. Ça… Ça ne devrait pas servir à des fins politiques, c’est… C’est un détournement de la finalité du mariage ! »

Cupidon savait toutefois que le mariage avait toujours été une institution politique. Puisqu’il visait à rapprocher deux familles, on retrouvait en réalité l’éternel dilemme que celui figurant dans « Roméo Et Juliette » : le groupe contre l’individu. Dans sa vision politique, le mariage était la primauté du groupe sur l’individu. Dans sa vision romantique, il était l’affirmation de l’individualisme. Cupidon avait beau savoir qu’il n’existait aucun système parfait, elle estimait qu’il fallait au moins un système dans lequel des individus seraient libres de s’aimer ou non, sans considération d’éléments liés à la race, au groupe, ou au sexe.

« Je crois que la principale question que tu dois te poser, c’est de savoir si Rhian t’aime… Et, pour ça, tu peux déjà envisager différents éléments. Par exemple, est-ce qu’elle te parle souvent d’amoureux ? Est-ce qu’elle a un amant potentiel ? Est-ce que vous vous entendez bien ? Est-ce qu’elle se confie à toi ? »

L’amour se cachait souvent dans les détails. Il fallait le trouver, le discerner, mais le mieux restait toujours d’en parler à la personne concernée…

« Pourquoi tu ne lui en as pas parlé ? Tu as peur qu’elle se moque de toi ? »