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Messages - Richard L. de Castlevania

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Les terres sauvages / Re : Le vampire et la Louve [Pv Richard]
« le: dimanche 17 septembre 2017, 11:32:51 »
Les titres et les noms du Maître des lieux étaient en effet fort nombreux. Et encore, il avait épargné la liste entière à son invité, seulement les plus utilisés et les plus fréquents, ceux qu'on trouvait dans les "on dit" des petits villages alentours ou dans les écrits. Car oui, beaucoup d'individus s'étaient passionnés pour le personnage que représentait Richard. Un vampire vieux de plus de mille an... il y avait forcément beaucoup à dire sur lui. Pourtant, on ne savait de lui que ce qu'il avait bien voulu montrer. Une seule personne au monde connaissait son histoire et ses plus grands secrets sur le bout des doigts : sa femme Camilla. Après tout cela ne regardait personne d'autre, hum ? Shad était évidemment bien plus avare en présentation, d'autant plus qu'elle ne confia même pas son nom de famille. Peut-être l'avait-elle renié... ou oublié. Aucune importance. Qui elle était ne l'intéressait absolument pas. C'était ce qu'elle était qui avait attiré son attention. 
 
La jeune femme décida tout de même de profiter de cet accueil chaleureux, notamment du plateau remplit de mets que venait d'apporter l'un des étranges domestiques du château. L'une des répliques de son invité amusa tout particulièrement Richard :  "Seigneur des loups, créateur de la formule de Lycanthropie… A vous entendre je jurerais que je vous dois obéissance." Elle avait du cran cette petite. Même face à un vampire aussi puissant qu'il semblait l'être, elle ne mâchait pas ses mots et n'hésitait pas à dire tout haut ce qu'elle pensait. Elle lui rappelait vaguement quelqu'un... quelqu'un qui s'était aussi retrouvée inconsciente dans la neige avant de se réveiller ici... et de devenir sa femme. 
 
La lycane semblait comprendre rapidement ce qui intéressait Richard chez elle. Le fait qu'elle puisse évidemment se transformer sans effort en lycanthrope, une forme animale particulièrement puissante et pratique quand on y pensait. Schad n'appréciait visiblement pas les vampires, comme tout bon lycan qui se respecte paraît-il et c'était sans doute la raison pour laquelle elle tenta de répondre aux plus de questions possibles, comme si elle désirait que cette conversation s'achève au plus vite et qu'elle quitte enfin cet endroit. Le vampire n'en manqua pas moins une miette. Un entraînement ayant réveillé son côté animal, une visite aux enfers, le sacrifice d'une réminiscence ? Voilà qui était plutôt original. 
 
Richard finit par se lever, se redressant de toute sa hauteur et de sa prestance, les mains jointes derrière le dos, il s'approcha du feu et plongea son regard dans les flammes, l'air de réfléchir à ce qu'il venait d'entendre. Quelques secondes s'écoulèrent sans qu'on n'entende rien d'autre que le crépitement des flammes dévorant les buches, puis la voix suave du vampire s'éleva enfin, mais pas dans la pièce. Ses lèvres ne bougèrent même pas. En fait, la voix sonnait directement dans l'esprit de la jeune femme.
 
"J'ai la capacité de communiquer avec les loups et toutes les créatures s'en rapprochant, comme les les lycans ou les terranides-loup comme toi. Mais cela ne fait pas de moi ton Maître. N'est-ce pas ?"
 
Le regard du vampire se posa finalement sur la jeune femme et il sourit. Comme il s'en était douté, il pouvait également communiquer par télépathie avec elle s'il s'en remettait à son air surpris. Il ne s'en amusa pas plus longtemps cela dit et reprit la conversation plus naturellement.
 
- Si je comprends bien, tu as su contrôler cette transformation parce que tu possédais déjà des gênes de loup. Cela paraît logique. Mais tu parles aussi d'un moyen disons... démoniaque. As-tu passé un pacte avec un quelconque démon ? 
 
Il attendit sa réponse tout en se disant qu'elle avait prit beaucoup de risque. Richard connaissait bien les démons. Des êtres prêts à n'importe quoi pour manipuler les plus faibles et en retirer ce qu'ils voulaient. L'un de ces êtres avait offert des pouvoirs à la terranide. Mais pourquoi ? Dans quel but ? Et de quoi était-elle capable grâce à cela désormais? Richard était bien décidé à avoir toutes les réponses. Heureusement, Schad semblait plutôt coopérative jusque-là. Elle craignait la table d'opération... il ne l'avait pas rassurée à ce sujet. Pourquoi ? Allez savoir... 

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Les terres sauvages / Re : Le vampire et la Louve [Pv Richard]
« le: vendredi 15 septembre 2017, 10:47:47 »
Etonnante cette petite bonne femme, se disait le vampire en observant la demoiselle encore endormie. D'après le rapport de ses hideux lycans ayant surpris l'intruse, celle-ci pouvait prendre une forme similaire à la leur, quoique bien plus complète et bien plus parfaite. Une lycane... parfaite. Un individu capable de prendre à volonté l'apparence d'une bête redoutable. Voilà quelque chose capable de retenir assez l'intention de Richard et même de l'impressionner. Assez pour qu'il n'ait pas ordonné de faire descendre la fille à la cave directement et de l'enfermer comme tous les autres en attendant de pouvoir la travailler sur la table d'opération de son laboratoire. Ce qu'il faisait en temps normal avec les humains et autres mortels qui s'aventuraient près de son domaine.  
 
On pouvait dire bien des choses à propos de Richard. Qu'il était un savant fou, très dangereux, assoiffé de sang et sans cœur qui kidnappait des femmes et des enfants pour en faire des bêtes monstrueuses et grandir son armée. On disait qu'il les torturait des jours et des nuits en se délectant de leurs cris d'agoniser et de leur supplication. On disait qu'il violait puis mangeait les petits enfants aussi, ceux qui étaient trop jeunes et trop faibles pour supporter les expériences. On disait qu'il prenait des bains dans une baignoire remplie du sang de ses victimes et qu'il se servait des ossements pour décorer son domaine. Tout ceci... n'était que mensonge. Et pourtant Richard avait volontairement laissé toutes ces rumeurs circuler un peu partout. Il se moquait éperdument de ce qu'on pensait de lui, mais plus était craint, plus on le laissait tranquille. Et ce que le vampire appréciait tout particulièrement, c'était la paix.  
 
Non, Richard, n'organisait pas de rafles dans les villages voisins pour se fournir en sujet d'expérience. Il n'en avait pas besoin. Les pauvres humains qui se perdaient dans les montagnes lui fournissait assez de corps en vérité. Et puis le reste du temps, il touchait surtout aux décoctions et autres formules. Il n'avait que rarement besoin d'un sujet vivant en vérité. Enfin, pour l'instant.  
Cependant, il avait devant lui un sujet tout particulièrement alléchant. Et avant de la disséquer au milieu de son labo, il préférait encore faire connaissance et lui poser quelques questions...
 
La jeune femme ne tarda pas à se réveiller, surprise évidemment de se retrouver bien au chaud dans cette pièce gigantesque en compagnie d'un individu tel que lui. Pourtant, elle ne se mit pas à trembler comme un petit oiseau terrifié, loin de là. Elle était seulement... un peu étonnée de ne pas se réveiller dans un endroit plus glauque après avoir tué trois de ses serviteurs. Et elle présumait également lui devoir une dette. Un sourire amusé anima alors le visage jusque-là impassible du vampire.  
 
- Une dette ?  
 
C'est vrai qu'il était parfois de circonstance de réclamer un service lorsqu'on prenait la peine de sauver la vie de quelqu'un. Une tradition stupide de l'avis de notre Maître des lieux. Mais qui pouvait s'avérer parfois pratique. Richard claqua des doigts et presque aussitôt, l'un de ses domestiques apporta un plateau remplit de victuailles et de boissons toutes plus alléchantes les unes que les autres. Il déposa le tout sur la table basse, puis disparut aussi vite qu'il était apparu. D'un geste de la main, le vampire désigna le repas et déclara :
 
- Mange donc et reprends des forces.
 
Oui, on pouvait dire ce qu'on voulait de Richard de Castlevania, mais pas qu'il était un mauvais hôte. Loin de là. Le vampire prit le temps de repousser une petite poussière sur la manche de son veston, puis reprit avec son flegme habituel :
 
- Oublie donc ce concept stupide. Tu n'as aucune dette envers moi, Demoiselle. Ce genre de coutume été inventée par des petits profiteurs orgueilleux et des chevaliers souhaitant flatter leur égo surdimensionné. Je ne suis ni l'un ni l'autre. Je suis le Duc Richard Ludwik de Castlevania, Pourfendeur du dragon Rägbrog, Concepteur de la formule de Lycanthropie, Seigneur des Loups, fils légitime de Dragomyr et d'Eden l'Apatride et descendant de Jupiter. Qui es-tu, toi qui t'es égarée sur mes terres et a vaillamment vaincu trois des mes lycans dégénérés ?
 
Un autre serviteur apparut, sortant de l'ombre avec un petit plateau circulaire sur lequel était posé une coupe en argent. Sans jeter un regard à son domestique, Richard prit la coupe entre ses doigts fins ornés de chevalières précieuses et la porta à sa bouche, prenant une gorgée de l'un de ces vins fruités qu'il appréciait tant. Oui, un vampire savait aussi apprécier les bonnes choses des vivants. Le vin, la nourriture et le sexe par exemple.  

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Les terres sauvages / Re : Le vampire et la Louve [Pv Richard]
« le: jeudi 14 septembre 2017, 18:22:19 »
L'air était particulièrement glacial ce jour-là. Le vent s'était déchainé toute la nuit, amenant avec lui une rafale de flocons de neiges qui recouvrait désormais la terre sur des kilomètres à la ronde. Heureusement le temps s'était calmé. Le froid était toujours là, mais les nuages s'étaient raréfiés, laissant un peu de répit à la faune environnante qui s'éveilla rapidement pour aller se rassasier. Les seules créatures présentes dehors de jour comme de nuit, veillant sur l'immense domaine de Castlevania, c'était les lycans. Des êtres créés en laboratoire grâce à Richard Ludwik de Castlevania, un vampire puissant qui fut autrefois très célèbre mais qui, depuis quelques siècles, se faisait particulièrement discret. En fait, personne ne l'avait plus vu sortir de son château depuis fort, fort longtemps. De toute manière, personne n'était assez fou pour venir s'intéresser de plus près aux agissements de ce vampire imprévisible. 
 
Quelques petites armées des villes environnantes avaient bien essayé plusieurs fois de s'emparer du domaine, mais tous avaient lamentablement échoués. Ce qui expliquait peut-être les centaines de squelettes ensevelis sous les couches de neiges et de terre tombés là avec le temps. Il n'était pas rare qu'un loup sauvage parvienne à déterrer l'un de ces corps de temps en temps, poussé par la fin et n'ayant rien à se mettre sous la dent. 
 
Mais ce jour-là, ce n'était pas un loup affamé qui trainait dans le coin, un peu perdu. Mais une jeune femme assez originale, capable de changer d'apparence et disposant de quelques pouvoirs intéressants. Elle s'était sans aucun doute perdue. Sinon elle n'aurait jamais pénétré sur ce territoire seule. En effet, les lycans de Richard patrouillaient toujours dans les environs et avaient décidé de prendre en chasse l'intruse. Certains perdirent la vie, car cette demoiselle et ses artifices n'étaient pas inoffensifs. Pourtant, blessée, elle finit par perdre connaissance dans la neige.
 
Et les lycans revinrent sur les lieux. Ils auraient pu la dévorer, la déchiqueter et en faire leur repas. Mais ils avaient reçus un ordre différent lorsque leur Maître avait appris la nouvelle. Deux des créatures refermèrent alors leurs crocs sur les vêtements de la fille et la trainèrent dans la neige, jusqu'aux portes du château. D'autre créatures s'occupèrent alors de la faire entrer. Il s'agissait encore d'une certaine forme de lycanthropie, légèrement plus humaine celle-ci. Richard s'en servait comme domestiques. Certains nettoyaient ce château colossal, d'autres faisaient la cuisine, etc...
 
La fille fut traînée et déposée sur l'un des grands sofa du salon. C'était une pièce très vaste, un peu sombre, éclairées par de grands chandeliers et un lustre somptueux. La décoration était celle que l'on pouvait attendre d'un château de l'ancien temps, avec de vieilles peintures et des tapisseries brodées, des meubles en bois massifs et sculptés, des bibelots anciens, des larges tapis rouges. Mais tout était absolument impeccable et bien rangé. Au bout de la pièce trônait une gigantesque cheminée dont l'âtre devait bien faire deux mètres de haut. A l'intérieur, d'immense flammes crépitaient joyeusement. Richard n'avait pas vraiment besoin de chauffer sa demeure, il ne craignait ni le froid ni les fortes chaleurs. Mais il aimait l'ambiance que cela donnait. 
 
L'un des serviteur retira les chaussures trempées de la demoiselle et alla les déposer près de la cheminée pour qu'elles sèchent. On fit de même pour son manteau, ne laissant sur elle que le minimum de vêtements pour que cela reste décent. Ses sous-vêtements bien entendu, mais aussi son haut et son bas. Le reste fut mit à sécher tout près. 
Un autre serviteur la recouvrit d'une couverture chaude, puis tous disparurent dans les recoins sombres du château. Par mesure de précaution, toutes les issues avaient été verrouillées à double tour. Même si elle avait voulu, la jeune femme n'aurait pas pu sortir des murs de ce château. D'autant plus que la magie du propriétaire ne permettait à personne de se servir de ses pouvoirs...
 
Lorsque l'intruse finit par se réveiller, tout était calme. Pourtant, Richard se trouvait là, assis dans un grand fauteuil en face du sofa, de l'autre côté de la table basse. Les jambes croisés, les mains jointes, il observait silencieusement son invité émerger de son sommeil. 

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Les contrées du Chaos / Re : Entretien avec un vampire [PV Mélinda Warren]
« le: mercredi 13 septembre 2017, 12:06:58 »
Les pas de Richard claquaient à rythme régulier sur le sol du château. Les couloirs étaient sombres éclairés seulement de chandeliers et autres bougies disséminées un peu partout. Il flottait dans l'air l'odeur caractéristique de la cire fondue tandis que les ombres des tableaux et des meubles dansaient sur les murs. Le vampire connaissait son château mieux que quiconque, chaque petit recoin secret ou non de son domaine. Et il chérissait cet endroit plus que tout, car il était sa création, l'image de sa puissance, de sa grandeur et de sa splendeur. Castlevania était sans doute le domaine le plus désiré de tout le continent. Le plus envié. Bon nombre d'armées avaient tenté de s'en emparer, toutes s'étaient disloquées sur ses murs ou furent dévorées par les lycans et autres créatures sous les ordres du Duc. Il n'avait eut qu'à observer la boucherie du haut de son balcon, les bras croisés, le regard sévère, ses cheveux voltigeant autour de son visage grave et sa cape claquant au gré des vents violents et glacials. De tout là-haut, il avait pu entendre les cris et les hurlements de ses ennemis. Et il s'en était délecté.  
 
Aujourd'hui, Richard savait que la menace qui pesait sur son domaine était plus sérieuse que toutes les autres. Il connaissait bien ce Lord Nefarius et il savait pertinemment que celui-ci souffrait qu'un autre que lui puisse détenir autant de puissance et de richesse. Peu importe que le Duc le choisisse ou non comme allié. Nefarius n'abandonnerait jamais l'idée de posséder tout ce qui se rapportait à Castlevania. Ses murs, ses richesses, son armée, le titre que cela lui rapportait. Et la gloire. Il ne voulait pas s'allier à Richard. Il voulait le détruire et tout lui prendre. Et ça, jamais Richard ne pourrait le tolérer.  
 
Le Duc ignorait combien de temps il détenait avant que Nefarius n'agisse. Il ignorait également de quelle manière il comptait s'y prendre. Il avait bien quelques idées, mais rien de sûr. En tous les cas, il allait devoir se montrer plus fort et plus rusé que ce sale prétentieux. Peut-être parviendrait-il à rallier les autre clans à sa cause pour défaire le Lord ? Mais étais-ce bien judicieux ? Il fallait encore réfléchir, ne pas se précipiter.
 
*
 
Camilla était aux anges. Tout en embrassant la superbe vampire, elle pouvait sentir son sexe se durcir contre son ventre. La belle Duchesse s'était pas sans savoir que certaines vampires et autres créatures étaient dotées des deux sexe. C'était sans doute un avantage et un plaisir décuplé de disposer d'autant d'atouts ! La vampire était plus que ravie de la chose, surtout qu'elle avait deux créatures incroyables comme celle-ci à sa disposition. Cette nuit serait sans doute particulièrement endiablée...
 
Camilla finit par apprendre que Vanilla avait un certain attrait pour la sodomie. Et si elle se référait à la manière dont elle palpait son cul, nul doute que cet envie devait la titiller. La Duchesse sourit et s'amusa de voir à quel point les deux jeunes femmes pouvaient se montrer gourmandes et perverses. Voilà qui la ravissait ! La maîtresse des lieux passa délicatement son doigt sur la bouche de Vanilla, son regard plongé dans le sien et susurra :
 
- J'ai hâte de découvrir et de sentir à quel point vous êtes douée pour cela, ma chère...
 
Puis elle regarda Mélinda qui s'était rapprochée sur le lit où elle se trouvait. L'idée de se faire prendre par ces deux femmes l'excitait au plus haut point ! Dommage qu'elle ne dispose pas elle-même d'un membre masculin pour pouvoir les faire gémir. Peu importe, il y avait bien d'autres moyens...
 
- Quelque chose me dit que nous allons passer un très agréable moment toutes les trois. Permettez-moi de commencer...
 
Sur ces mots, elle se recula légèrement et toujours à quatre pattes, elle se pencha et glissa son visage jusqu'au sexe durcit de Vanilla qu'elle commença alors à lécher avec envie et application. Hum... son membre était de belle taille. Nul doute qu'elle parviendrait à la faire grimper au plafond !

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Les contrées du Chaos / Re : Entretien avec un vampire [PV Mélinda Warren]
« le: mercredi 07 septembre 2016, 13:58:39 »
Richard s'était profondément perdu dans ses pensées. Installé dans le fond du siège de son bureau, les yeux fermés, les mains jointes contre sa bouche, il se concentrait, se répétait en tête tous les discours entendu à la réunion, étudiant toutes les propositions, mettant en place de nombreux scénarios possibles dans son esprit stratège, organisé et perfectionniste à l'excès. Tout aurait pu être simple et fluide, sa décision aurait pu être rapide et certaine si le visage et les mots d'un homme bien particulier ne cessait de s'insinuer dans son esprit pour le perturber. Richard avait beau froncer les sourcils et repousser ces souvenirs, ceux-ci revenaient toujours à la charge, comme si sa conscience tentait d'attirer son attention et de le mettre en garde. Et le vampire savait parfaitement de quoi il s'agissait. Finalement, agacé, il cessa de lutter et rouvrit les yeux, la mine grave, avant de prononcer d'une voix grave :

- Thomas Warren, tu as donc fermement décidé de venir me hanter l'esprit jusqu'à ce que je cède. N'est-ce pas ?

Thomas Warren le père de Mélinda et Edward Warren. Le père de cette même Mélinda qui se trouvait actuellement entre les murs de son domaine. Richard avait connu Thomas il y a des années, quelques temps avant qu'il ne se range aux côtés du Roi Cramoisi et ne perde toute sa fortune et sa santé mentale lorsque le répugnant monarque fut déchu. Ils étaient devenus de très bon amis, au point que le vampire lui avait offert toute sa confiance, l'invitant dans son laboratoire pour partager ses secrets. A ses côtés, Richard avait découvert une formule prodigieuse et précieuse. Tout aurait pu sourire à ces deux amis si Thomas n'avait pas subitement décidé de le trahir. Profitant d'un moment d'inattention du vampire, l'homme déroba la formule et s'enfuit. Le Duc de Castlevania se souvenait encore de la colère et de la rage qui l'avait envahit ce jour-là, faisant trembler les murs de son immense château. Il aurait tué et égorgé Thomas de ses propres mains si la folie ne l'avait pas emporté avant lui.

Est-ce que le souvenir de l'esprit de Thomas venait à lui pour demander pardon ? Non. Il s'agissait d'autre chose. D'une promesse que Richard lui avait faite tandis que, craignant pour sa vie, Thomas lui avait demandé de veiller sur ses enfants le jour où il quitterait son monde. Et le vampire avait fait la bêtise d'accepter, loin d'imaginer ce qui suivrait. Voilà ce que voulait Thomas : que Richard tienne sa promesse et assume ses responsabilités, ce pour quoi il s'était engagé.

Le vampire soupira longuement, massant ses tempes, comme prit d'une subite migraine. Richard n'avait jamais réellement ignoré Mélinda jusqu'à aujourd'hui, bien au contraire. S'il n'était jamais intervenu pour l'aider et prendre soin d'elle, il avait tout de même gardé un œil sur elle dans l'espoir de retrouver sa précieuse formule et voir si elle reprendrait les alliances dangereuses de son père. Ce qui ne fut heureusement pas le cas. Le principale souci aujourd'hui, c'était de la protéger contre Nefarius, un autre fervent partisan du Roi Cramoisi et dont le rêve le plus cher était sans doute de tuer la belle vampire de ses propres mains. Ce que Richard ne pourrait tolérer. Il n'avait d'autre choix que de protéger sa filleule, d'une part parce qu'il aimait tenir ses promesses et d'autre part parce qu'il avait besoin de Mélinda pour retrouver la formule. Le Duc soupira de plus belle.

- Ah ! Moi qui ait tant œuvré dans la solitude, précisément pour éviter ce genre de chose, me voilà dans les ennuis. Tout ceci par ta faute, Thomas.

Il fallait espérer que Nefarius se tienne tranquille. Mais Richard en doutait sincèrement. Ce vampire était prêt à agir et c'est la raison pour laquelle il l'avait fait venir ici, lui et Mélinda. Dans l'enceinte de ses murs, Richard était extrêmement puissant et sa filleule y serait plus en sécurité. Il pourrait tout avoir à l’œil et tout contrôler.
Cette réunion n'était qu'une excuse. Il ne s'agissait pas vraiment de choisir un clan, mais un camp. Soutiendrait-il Mélinda pour tenir sa parole ou bien se rangerait-il du côté des puissants ? Le choix fut rapidement prit et enfin, Richard se leva de son fauteuil et quitta son laboratoire d'un pas assuré.

*

Camilla attendait avec impatience la réaction des deux vampires, bien qu'elle ne doutait pas un seul instant qu'elles apprécient sa proposition. Toutes trois avaient échangés des regards assez entendus. Leur adorable couple, comme le sien, était assez libre pour que chacun puisse agir comme il l'entendait, d'un point de vu sexuel bien entendu. Richard n'empêchait jamais son épouse de s'envoyer en l'air avec des esclaves ou les rares invités qui se présentaient au château. L'épanouissement sexuel de sa femme était quelque chose qui lui tenait à cœur et il n'avait pas l'intention de la brider par jalousie. Pour sa part, le vampire ne s'était que très rarement laissé aller à cet adultère consentis. Il lui était bien arrivé une fois ou deux de se laisser aller avec une esclave plutôt entreprenante, mais pas davantage. Il n'avait d'ailleurs jamais prit le temps de participer aux orgies qu'organisait de temps en temps sa femme, ce qu'elle regrettait un peu d'ailleurs.

Ce soir, Camilla était ravie à l'idée de pouvoir s'envoyer en l'air avec deux femmes aussi magnifiques. Lorsque Mélinda l'embrassa, la duchesse profita pleinement de ce délicieux baiser. Ses lèvres avaient un goût diablement exquis ! Lorsque le baiser prit fin, Camilla passa sa langue sur ses lèvres avec gourmandise, le regard brillant tandis que les deux belles vampires acceptaient avec joie sa proposition. Puis, ce fut à Vanillia de prendre la parole, réclamant à son tour un baiser. La duchesse posa sur elle un regard doux avant de se diriger dans sa direction d'une démarche sensuelle, non sans inviter Mélinda à la suivre en lui tenant chaleureusement le main. Elle ne la lâcha que pour s'asseoir au bord du lit et se pencher pour emprisonner les lèvres de la belle tout en glissant une main dans sa nuque.

Le baiser fut long, langoureux et passionné. Camilla sentait le désir enflammer ses sens. Petit à petit, elle grimpa finalement à genoux sur le lit, toute proche de Vanillia et commença à caresser l'un de ses seins nus, appréciant leur taille, leur former et leur douceur.

- Mmh... vos lèvres sont aussi délicieuses que celle de votre épouse, Vanilla. Vous avez la peau si douce...

Camilla s'empressa cette fois-ci de venir embrasser son cou avec douceur, puis elle y passa délicatement sa langue avant de venir la mordiller, sans pour autant désirer la mordre, bien qu'elle puisse sentir son sang délicieux parcourir sa jugulaire. Cette nuit promettait d'être enchanteresse...

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Les contrées du Chaos / Re : Entretien avec un vampire [PV Mélinda Warren]
« le: lundi 05 septembre 2016, 01:31:28 »
Contrairement à ce que l'on aurait pu croire, Richard n'aurait pas été contre une bonne partie de jambes en l'air entre vampires. Malgré ses airs sérieux, calme et son allure de gentilhomme bien élevé, il restait un vampire, une bête féroce dont les perversions atteignaient largement celles de sa bien aimée. Lorsque les deux individus faisaient l'amour, presque tout le château était au courant. Après leurs ébats, il n'était pas rare que les serviteurs mettent des heures à réparer et remplacer les meubles, les rideaux et toute la literie. Oui, Richard aimait le sexe et le simple fait d'imaginer sa femme s'envoyer en l'air avec les belles vampires lui aurait donné une sacrée érection s'il n'était pas autant préoccupé par ses travaux et la récente réunion. Après avoir quitté son bureau, il avait traversé plusieurs couloirs éclairés par les chandelles, puis avait descendu plusieurs escaliers, s'enfonçant de plus en plus dans les entrailles souterraines de son château.  Une fois certain qu'il n'avait pas été suivit, il ouvrit le passage secret menant à son laboratoire.

L'endroit était un peu humide, très sombre et plutôt inquiétant. Dans la pièce se mêlait différentes odeurs, plutôt forte et assez désagréables pour ceux qui n'en avaient pas l'habitude. L'endroit était grand, spacieux, mais contrairement à la plupart des laboratoires que l'on pouvait trouver, il était incroyablement propre et organisé. Rien ne traînait. De larges et hautes étagères présentaient une panoplie incroyable de potions de toutes les couleurs, d'instruments étranges, de bocaux mystérieux et autres objets bizarres. D'un côté, on pouvait apercevoir un vaste bureau de travail et à côté, une bibliothèque bien remplie de vieux ouvrages et de parchemins roulés. Au centre, une table d'expérience dotée de chaînes et de bracelets en acier trônait de manière inquiétante. Si elle était propre, on se doutait cependant rapidement que bon nombres d'individus avaient du souffrir sur cette table.
Un peu plus loin, on apercevait de nombreux éléments qui auraient fait pâlir d'envie le plus expérimenté des alchimistes. De quoi concocter de mystérieux cocktails en tous genre avec une grande précision...

Richard traversa le laboratoire pour se diriger vers une grosse porte en métal assez impressionnante dont le mécanisme d'ouverture semblait particulièrement complexe. Le vampire sembla activer quelques leviers et appuyer sur quelques boutons avant que la porte ne s'ouvre dans un bruit sinistre. A ce moment même, on entendit plusieurs grognements furieux de l'autre côté. D'un pas calme et lent, les mains négligemment liées dans le dos, Richard pénétra dans un lieu particulièrement sombre te odorant, un large et long couloir qui passait devant de nombreuses cellules pourvues de barreaux extrêmement solides. Le Duc passa devant plusieurs d'entre elles, ignorant les quelques pâtes griffues et difformes qui tentaient de le happer au passage avant de s'arrêter devant l'une d'entre elles. Il esquissa alors un large sourire et observa la bête qui se trouvait à l'intérieur.

- Mmh. La transformation est un succès à ce que je vois. Tu es de loin le spécimen le plus réussit de ma collection.

Le monstre lui répondit par un grognement sourd, montrant ses crocs énormes et acérés, prêt à se jeter sur lui à la moindre occasion. Richard l'observa longuement avec un air appréciateur. Ce Lycan paraissait extrêmement puissant et agressif. Le rendre docile et obéissant serait sans nul doute une tâche particulièrement ardue. Mais peu importe, il y parviendrait. Les individus ayant survécus aux expériences étaient extrêmement rares et les transformations réussies plus encore. S'ils ne mourraient pas après l'ingestion des nombreux liquides envoyés dans leur sang, les sujets mourraient durant la transformation dans d'atroces souffrance. Et plus infimes encore était le nombres d'individus présentant un aspect convenable une fois la transformation achevée. Le spécimen en face de lui était donc particulièrement précieux. Richard prit le temps de lui lancer un morceau de viande pour le nourrir, puis quitta les geôles pour s'installer à son bureau et réfléchir. Il était désormais temps de prendre une décision importante pour son avenir et celui de Castlevania.

*

Lorsqu'on lui ouvrit la porte, Camilla sentit immédiatement l'effluve d'une odeur qu'elle connaissait bien et appréciait tout particulièrement : une odeur de sexe. Mieux encore, elle tomba nez à nez avec Melinda Warren dans une tenue alléchante et le buste dénudé de son épouse sous les draps. Dans un sourire, elle se dit qu'elle n'aurait pas pu mieux tomber. Melinda la questionna sur la raison de sa présence en espérant que personne ne se soit plaint de bruit. La vampire esquissa un sourire séduisant et fit un pas dans la pièce, s'approchant du même coup de la belle Warren.

- Et bien je me suis dit qu'il était grand temps pour moi d'accueillir mes plus jolies invités comme il se doit. Rassurez-vous, personne ne s'est plaint du bruit. Pour le moment...

Une fois ces mots prononcés, plein de sous entendus, la belle Duchesse referma doucement la porte derrière elle et fit tomber le peignoir en soie qu'elle avait enfilé, dévoilant sa tenue plus que légère et ses formes délicieuses. Elle se lécha sensuellement les lèvres, ne cachant nullement ses intentions, et glissa une mains sous le menton délicat de Melinda.

- Je vais être honnête et très directe avec vous, Mesdames. J'ai eu envie de vous dès le premier regard et maintenant j'ai un furieux désir de sexe à assouvir. J'espère que mes manières ne vous choquent pas, mais j'ai cru déceler un désir assez réciproque dans vos regard... est-ce que je me trompe ?

Elle s'était rapprochée encore un peu plus de Melinda, ses lèvres très proches des siennes. Elle n'avait plus qu'une seule envie, goûter ces lèvres délicieuses et passer un moment très intimes avec ces deux belles vampires.

7
- Je les a-dore.

Camilla était assise sur le rebord d'une fenêtre grande ouverte, lui offrant une vue imprenable et a des kilomètres à la ronde. Un léger vent s'était levé et faisait danser ses longs cheveux. Elle et son époux se trouvaient dans le bureau de celui-ci, dans une pièce discrète dans les hauteurs du château. Ils venaient de se retrouver après que Richard soit partit régler quelques détails dans son laboratoire et qu'elle en avait profité pour se changer, choisissant une tenue plus confortable que sa longue robe d'apparat.
La belle femme tourna son regard ver son époux qui ne l'avait manifestement pas entendu.

- Richard ?
- Hum ?

Celui-ci était plongé dans l'un de ses nombreux ouvrages, avachit dans un siège, les pieds posés négligemment sur son bureau. Une position pas vraiment digne d'un duc, mais dans l'intimité, le vampire avait tendance à se détendre un peu et à se moquer de l'étiquette et de la bienséance.
Amusée, Camilla quitta le rebord de sa fenêtre et s'approcha de lui, appuyant ses mains sur le bureau et se penchant pour attirer l'attention de Richard. Comme il ne réagissait toujours pas, elle agrippa le livre et le balança derrière son épaule, grimpant alors à quatre pattes sur le bureau, elle poussa les jambes du vampire qui retrouvèrent leur place au sol afin qu'elle puisse s'y installer à genoux et agripper le col de son époux pour l'attirer près de son visage.

- Richard Ludwik de Castlevania... vous ne m'écoutez pas. Lorsque votre épouse s'adresse à vous, il faut faire un petit effort...

Un large sourire enchanté égaya le visage du vampire qui glissa une main sur la joue de Camilla et vint l'embrasser passionnément avant de répondre :

- Je te prie de m'excuser. J'étais un peu trop concentré sur ce bouquin. Tu disais... « je les adore ». De qui donc voulais-tu parler ?

Camilla quitta le bureau pour venir s'asseoir sur les genoux de son époux, enroulant ses bras autour de son cou et venant poser délicatement sa tête contre son épaule. Elle joua avec un pan de sa veste avant de briser le silence :

- De la délicieuse Mélinda Warren de sa femme.
- Ah, évidemment, j'aurais pu deviner tout seul. Il suffisait de voir comment tu les dévorais des yeux tout à l'heure.

Soudain, il renversa légèrement sa délicieuse épouse en arrière, ne la retenant que d'un bras. Il se pencha sur son oreille tandis que l'une de ses mains venait se balader sous la robe très légère et provocante, jusqu'à ce que ses doigts viennent caresser ses lèvres intimes, la faisant soupier de plaisir.

- Elles t'excitent, pas vrai ? Avoue-le... tu n'as pas cessé de les fixer durant toute la réunion. N’importe qui aurait pu deviner toutes les idées salaces qui te passaient par la tête. Crois-moi je l'ai remarqué... et ça me rendait complètement fou.

Les doigts du vampire n'avaient rencontré aucune barrière car sa femme était entièrement nue sous cette tenue affolante. Ses doigts glissèrent donc dans l'intimité de la belle vampire qui s'en mordilla les lèvres en continuant de soupirer de plaisir. Il commença quelques vas et viens tout en l'embrassant langoureusement, mais finit par s'arrêter lorsque les joues de sa femme se mirent à rougirent violemment et que ses soupires se transformèrent en gémissement. Il la redressa et passa sa langue sur ses lèvres avant de lui susurrer :

- J'ai encore du travail. Je dois réfléchir à cette histoire de clan rapidement.
- Tu es ignoble, Richard. Tu veux m'abandonner après m'avoir mise dans cet état ? Pas question, tu reste et tu me baise sur ce bureau jusqu'à l'aube ! Tu me dois bien ça !

Le vampire ricana, mais déclina l'offre en se levant de son siège et en arrangeant un peu sa tenue. Sous le regard brûlant de sa femme, tout en se dirigeant vers la sortie il lança :

- Tu vas devoir trouver autre chose pour assouvir tes désirs, mon aimée. Je suis certain que les deux petites Warren seront ravies de t'aider... à plus tard.

Un sourire presque carnassier se dessina sur les lèvres de Camilla. Richard la connaissait bien, il savait qu'elle avait une envie irrésistible de faire l'amour avec les deux belles vampires. Il l'avait un peu piégée, mais c'était pour mieux la pousser à aller trouver ce qu'elle voulait. Et c'est ce qu'elle fit sans attendre, descendant les quelques marches du château avant d'aller frapper à la porte de la chambre du couple Warren.

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Richard pouvait paraître bien présomptueux. Il se tenait droit, la tête haute, toisant ses invités avec un petit d'air hautain. Pourtant, jusqu'à présent, il n'avait jamais prouvé qu'il valait mieux que les autres et sa puissance, bien qu'importante, ne surpassait pas celle de ce cher Nefarius ici présent. Néanmoins il paraissait sûr de lui, s'exprimant avec assurance, plongeant ses yeux dans ceux de chacun des individus présents autour de la table. Beaucoup se demandaient encore comment il n'était pas encore rongé par l'ambition et pourquoi il n'avait jamais envoyé ses bêtes baveuses et poilues à l'assaut d'un clan quelconque pour s'emparer de leurs biens. La grande discrétion du Duc de Castlevania avait, malgré lui, instauré beaucoup de ragots et de légendes à son sujet. En générale, on disait de lui que c'était un homme assoiffé de  sang en permanence, qu'il torturait et dévorait des innocents sans vergogne et que son désir le plus grand était de devenir le vampire lui plus puissant que le monde ait connu. Les villageois étaient persuadés que tôt ou tard, il enverrait une sorte d'armée de l'apocalypse, composées de chauves-souries géantes, de loup-garous, de morts-vivants et autres joyeusetés pour raser et dévorer tout sur son passage. Heureusement pour eux, ça ne faisait pas partie de ses plans. Pas encore du moins...

Sans surprise, ce fut Victor Nefarius qui prit la parole en premier, lui offrant des propositions toutes plus alléchantes les unes que les autres, il fallait bien l'avouer. C'était un personnage puissant et sans doute celui qui était le plus à-même d'être choisit par Richard. Peut-être que la majorité des vampires ici présents se demandaient encore pourquoi ils avaient été invités et restaient persuadés que le choix du Duc allait se tourner vers la plus grande puissance. Pourtant, à la fin de cette proposition, on ne vit pas de petite lumière dans les yeux du propriétaire des lieux, rien qui n'aurait pu indiquer que son choix était fait d'avance.Il se contenta simplement d'un bref hochement de tête avant que Jaskar ne parle à son tour.

Oui, tout cela paraissait vraiment très intéressant. Pas étonnant que son dernier invité, une belle vampire du nom de Melinda Warren, éprouve quelque nervosité à s'exprimer. Pourtant, elle se débrouilla parfaitement et, au lieu de s'écraser face à ces personnages tous plus puissants les uns que les autres, elle s'exprima avec assurance, n'hésitant pas à accuser Nefarius d'avoir trompé sa famille. Elle possédait tout de même quelques intérêt hormis son harem, ce n'était pas négligeable. Richard écoutait avec intérêt, caressant maintenant ses lèvres du bout des doigts, l'air songeur. Quant à Camilla, elle avait plongé son regard ardent  dans ceux de Melinda. Richard sentit chez sa femme une sorte de frémissement et su immédiatement ce qui lui venait à l'esprit. Sans doute des scènes toutes plus perverses les unes que les autres.

Chaque invité s'était exprimé, mais la belle Warren se demandait bien ce qu'elle pouvait bien faire ici, au milieu des gros clans vampiriques et ne comprenait pas ce que lui voulait le Duc de Castlevania. Alors, le vampire se leva de nouveau et s'approcha d'elle avec lenteur, sans la quitter du regard. Puis il se mit à prononcer une sorte... de poème.

- "Un seul fil d'or dans une tapisserie
Même brillant et coloré
Ne voit pas son utilité
Dans le canevas du grand dessin

Et la pierre qui se trouve tout au sommet
D'une montagne imposante
Croit-elle qu'elle est plus importante
Que les pierres qui en forment le pied ?

Un lac d'or dans le désert brûlé
Vaut moins qu'une eau fraîche qu'on boit.
Un berger pour une brebis égarée
Vaut plus que le plus riche des rois

Si un homme perd tout ce qu'il possède
Perd-il sa valeur aussi ?
Ou bien n'est-ce le commencement
D'une toute nouvelle vie ?

Comment mesure-t-on la valeur d'un homme
En force, en taille, en poids ?
Ce qu'il a gagné, ce qu'il a donné ?

Nul ne peut éviter d'être la proie
Des changements et de la chance
Bien qu'on ne connaisse jamais tous les pas
On doit entrer dans la danse

Alors comment juge-t-on la valeur d'un homme ?
Par ce qu'il fait ou paie ?"


Il se tue alors, éclairant son visage impassible jusqu'à présent avec un sourire avenant. Aux yeux du Duc de Castlevania, la belle vampire et sa suite auraient pu être insignifiants, voir méprisables. Mais, manifestement, il n'en était rien. Richard n'était pas le genre d'homme à juger la valeur d'un individu par sa force militaire, sa richesses ou sa qualité d'orateur. Il cherchait bien plus loin. Et Mélinda venait peut-être de le comprendre.

- Votre clan a tout autant sa place autour de cette table que les autres, ma chère. N'en doutez pas.

Le vampire avait bien remarqué le regard assassin de Nefarius sur la belle Warren, mais il ne serait sans doute pas assez fou pour déclencher un esclandre au sein du château. Si cela lui prenait, la colère de Richard serait si grande qu'il aurait à craindre pour sa vie. Au sein de son domaine, le Duc était encore plus puissant que l'on ne pouvait l'imaginer.
Finalement, le vampire retourna près de son siège, vida sa coupe de vin et la reposa avant d'émettre un claquement de doigts. Immédiatement, des serviteurs pénétrèrent dans la salle. Il est vrai que certains étaient hideux. Mais d'autres avaient presque tout d'un être humain normal finalement. Seuls leur regard et leurs ongles plus longs et acérés que la moyenne, ainsi que leur odeur, indiquait clairement qu'ils avaient du sang de lycan en eux. Ils entreprirent de tout débarrasser, tandis que d'autres offraient une révérence aux invités, comme s'ils attendaient d'eux quelque chose.

- La réunion est terminée. Je vais prendre un peu de temps pour réfléchir à chacune de vos propositions. Je vous promet de ne pas être long. En attendant n'hésitez pas à profiter de mon hospitalité. Nous avons une bibliothèque, des jardins, une serre, une salle de jeux, des salons, des bains chauds... des esclaves. Je suis certain que vous trouverez de quoi vous occuper. S'il y a quoi que ce soit, mon épouse et moi-même sommes à votre entière disposition.

Sur ce, il attendit poliment avec un sourire figé que ses invités quittent le salle. Camilla s'était levée également et s'était rapprochée de Richard, posant une main sur son épaule, puis sa joue. Pourtant son regard et son sourire charmeur étaient toujours posés sur Melinda ou Vanillia.

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Oui, Castlevania avait de quoi impressionner. Il était à l'image de son propriétaire : retiré du monde, mais solide et stupéfiant. Richard avait vu les choses en grands en construisant cet endroit et au fil des ans il avait su tirer partie des avantages d'un lieu aussi reculé. Personne n'osait s'en approcher et il n'avait donc pas à craindre d'être dérangé à tout bout de champ. Il pouvait continuer ses expériences mystérieuses sans craindre les petits fouineurs ou les perturbateurs. Bien protégé, il évitait aussi les mauvaises surprises d'un genre plus violent, comme une bande de villageois en colère ou des monstres affamés.

Les lieux n'étaient pas vides pour autant. Il y avait Richard et Camilia, bien sûr, mais aussi quelques esclaves et domestiques humains. Certains serviteurs étaient des bêtes repoussantes, comme ce Lycan qui avait accueillit poliment ses invités. En tous cas, même s'ils étaient le fruit d'expériences ratées, ils étaient facilement contrôlables et manipulables, ils savaient être utiles. Plus bas encore, dans les entrailles du châteaux, enfermés dans les souterrains, il y avait des prisonniers de toutes races, des créatures abracadabrantes, mais aussi... d'autres expériences ratées beaucoup plus violentes et dangereuses. Malgré tout, il est vrai que les lieux n'étaient guère très animés en générale.

Aujourd'hui était une exception puisque pour la première fois, Castlevania accueillait des invités. Des membres de clans vampires importants. Si Richard s'était toujours évertué à rester en retrait, il avait décidé aujourd'hui qu'il était temps de s'ouvrir à d'autres opportunités. Il avait besoin du soutien d'un clan et était prêt à rejoindre l'un d'entre eux, mais pas sans conditions. Le maître des lieux était un personnage fier et individualiste. Pas question qu'il se contente d'être un sous-fifre du clan et qu'il n'ait pas le droit à une part importante. Il tenait également à garder secret ses expériences et que le clan en questions ne se mêle jamais, ô grand jamais de cette affaire là. Sauf si, bien entendu, il en décidait autrement. Voilà qui expliquait pourquoi il recevait ces individus à sa table.

L'une des femmes vampire, une dénommée Riese Vernon prit la parole, apparemment plutôt satisfaite de sa présence ici. Alors qu'il allait lui répondre, un autre vampire s'exprima. Il était un peu plus méfiant et se demandait pourquoi le Duc réunissait-il autant de clan en même temps en ses murs ? Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de Richard qui reposa le verre de vin dans lequel il venait de boire. Puis il répondit :

- Vous êtes Lord Victor Nefarius, n'est-ce pas ? Et bien, mon cher Lord la raison est très simple. J'ai beaucoup de travail et très peu de temps à consacrer à autre chose qu'à mes expériences. Je n'ai ni le temps ni l'envie de voyager à droite et à gauche pour vous exposer mes souhaits à chacun les uns après les autres. Et puis... n'est-ce pas diablement plus convivial de se retrouver tous ensemble autour d'une table ?

Richard était un homme qui exprimait clairement les choses sans détours et il venait en quelque sorte d'avouer à ce Lord vampire qu'il avait eu tout simplement la flemme de se déplacer lui-même et préférait que d'autres se bougent les fesses à sa place. Plutôt culotté, mais en tous cas peut-être assez bien formulé pour que le Victor ne le prenne pas comme une insulte.
Avec douceur, Camilia posa une main sur la sienne et regarda l'assemblée en ajoutant :

- En tous cas, nous sommes ravis de vous recevoir, c'est un grand honneur. Vous pourrez rester ici aussi longtemps qu'il vous plaira, je sais que le voyage a été très long pour la majorité d'entre vous. Je souhaite que vous ne manquiez de rien alors si vous désirez quoi que ce soit... je serais ravie de répondre à vos désirs.

La voix sensuelle de Camilia était un délice aux oreilles de Richard. Elle savait parler et apaiser les tensions lorsqu'il y en avait, elle avait toujours été douée pour ça. Surtout lorsqu'elle glissait ainsi des paroles à double sens. Le Duc sourit, puis s'éclaircit la voix pour reprendre :

- Parlons affaires. J'ai décidé de me joindre à un clan, mais j'ai évidemment mes petits caprices à exposer. Ou mes conditions si vous préférez. Je suis évidemment prêt à... partager mes biens. Et ma fortune. Je suis conscient que c'est une base essentielle si je veux obtenir votre confiance. Mais l'inverse doit aussi être le cas, vous vous doutez bien. Disons que nous ferions ainsi pot commun. Vous voyez je ne suis pas très exigeant. En revanche...

Richard se leva et décida de se dégourdit un peu les jambes en marchant tranquillement le long de la table, ses pas raisonnant dans la pièce.

- Je tiens à ce que mon travail reste à ma seule charge. Il ne vous concerne en rien et ce ne sera jamais le cas, que ce soit bien clair. Je n'aurais aucun compte à vous rendre de ce côté là. Je ne répondrai donc à aucune de vos questions concernant mes expériences et tout ce qui en résultera m'appartiendra entièrement. Sauf si j'en décide autrement. C'est ma seule condition.

Richard s'arrêta un petit instant, glissant son regard sur l'assemblée pour être certain qu'ils soient tous attentifs.

- Je suis prêt à m'impliquer et à m'investir autant qu'il le faudra pour faire prospérer le clan. De quelques manières que ce soit, mais... je dois vous préciser que je suis un homme de pouvoir, un homme d'ambition. Alors si la seule place que vous avez à me me proposer dans votre clan est de rédiger de la paperasse ou faire joli dans le paysage, vous pouvez clairement... aller vous faire voir.

Il ponctua sa phrase par un délicat sourire narquois faussement poli. Le message n'en était pas moins clair, il le savait. Les choses commençaient certainement à se préciser pour les invités présents et ils venaient aussi d'avoir un bel aperçut du personnage qu'était Richard. Sous ses airs de gentilhomme, il était quelqu'un qui n'était pas du genre à plaisanter.
Le Duc finit par aller se rasseoir à sa place, reprit une gorgée de vin, puis termina en lançant :

- Maintenant je vous écoute. Vous avez sans doute des questions ou des opinions à me transmettre.

Richard tendit l'oreille, observant ses invités avec calme tout en caressant pensivement une lourde chevalière présente à l'un de ses doigts.

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Les contrées du Chaos / Entretien avec un vampire [PV Mélinda Warren]
« le: jeudi 20 août 2015, 22:28:44 »
Richard ajusta les manches de sa chemise d'un blanc immaculé, ainsi que son col, puis fixa son reflet dans le miroir. Il était impeccablement coiffé et habillé, rien ne dépassait, il était parfait. Comme d'habitude. Pourtant ce soir n'était pas un soir comme les autres. Jusqu'à aujourd'hui, il avait toujours vécu seul dans son immense domaine en compagnie de Camilla, bien sûr et de ses lycans. Et les seuls êtres venant lui rendre visite étaient de pauvres humains, plus ou moins invités de force pour ses expériences. Mais ce soit, il avait des invités. Des invités de marque et pas n'importe lesquels. Il s'agissait de plusieurs chefs de clans vampires. Rien que ça.
En effet, jusqu'à présent il avait mit un point d'honneur à ne pas fréquenter ses semblables et à superbement ignorer leur propositions pour rejoindre l'un de leur clan, aussi puissant soit il. Il n'avait absolument pas besoin d'eux pour mettre au point son projet. Mais visiblement... il avait changé d'avis. En grande partie à cause des arguments chocs de Camilla.
D'après elle, faire partie d'un clan de vampires pouvaient leur apporter un tas d'avantages, en particulier pour les assister dans ce fameux plan de vengeance, à condition bien entendu d'obtenir une place plus que privilégiée au sein de cette assemblée. Ce que Richard avait bien l'intention de faire.

Dans le miroir, il vit la silhouette de son épouse se dessiner dans son dos et approcher de sa démarche féline jusqu'à lui, glissant ses mains contre son torse et venant se plaquer contre lui. Ainsi enlacé, Richard esquissa un large sourire, puis se tourna pour se retrouver face à elle. Comme toujours, elle était d'une beauté éblouissante. Et pour l'occasion, elle avait revêtue sa plus belle tenue. Il glissa sa main dans ses cheveux avec tendresse et lui offrit un baiser.

- Je vois que tu es prête, ma douce. Tu es superbe.
- Hum... je pourrais en dire autant sur toi, mon aimé. Et si nos invités n'étaient pas sur le point d'arriver... je te mangerait bien tout cru sur le champ.

Il la serra plus encore contre lui, venant ainsi mordiller son cou et passer sa langue sur son oreille, la faisant frémir.

- Ah... est-ce vraiment un problème ?
- Richard, allons, ce serait très impoli de ta part en tant qu'hôte de faire attendre tout ce monde. J'ai de nouveaux esclaves tous frais en bas, alors si tu es sage...
- Stop n'en dit pas plus je t'en supplie, je ne pourrais supporter d'en entendre davantage ! Descendons tout de suite ou je ne répond plus de rien.

Camilla rit de bon cœur et glissa sa main dans la sienne pour l'accompagner jusqu'en haut des escaliers principaux. Juste en bas, dans le hall, un de leur serviteur faisait entrer les invités, laissant un vent glacial et quelques flocons de neige entrer par la même occasion. En effet, le climat à l'extérieur n'était pas spécialement accueillant. D'autres créatures, aussi hideuses qu'obéissantes s'approchèrent en effectuant quelques courbettes polies, débarrassant les nouveaux arrivants de leurs effets.
Richard esquissa son plus joli sourire et ouvrit grand les bras en annonçant à voix haute.

- Bienvenue à Castlevania, nobles invités ! J'espère que le voyage vous aura été agréable !

Tout en prononçant ces mots, il descendit les marches une à une, sa délicieuse épouse à son bras. Une fois en bas, il posa une main au niveau de son cœur et se pencha pour les saluer comme il se devait avant de se redresser et de reprendre :

- Je suis le Duc Richard Ludwik de Castlevania, Pourfendeur du dragon Rägbrog, Concepteur de la formule de Lycanthropie, Seigneur des Loups, fils légitime de Dragomyr et d'Eden l'Apatride et descendant de Jupiter. Et voici mon épouse, Camilla.
- Mais vous pouvez tout simplement l'appeler Duc ou Richard, le taquina la délicieuse vampire.
- Bien entendu. Mais ne restons pas là, suivez-moi, nous allons nous installer dans la salle de réception.

D'un geste gracieux, il les invita à le suivre et les guida aux travers des couloirs sombres éclairés de chandelles et de lustres somptueux. Au bout de quelques mètres, il ouvrit une immense double porte de bois sculpté, pénétrant alors dans une grande pièce tenant lieu de réception.

- Je vous en prie, prenez place. Mes serviteurs vont nous apporter de quoi nous sustenter.

Il s'assied à la place d'honneur bien entendu, en bout de table avec Camilla à sa droite, laissant les chefs de clan s'installer où bon leur semblait. Ils étaient moins nombreux qu'il ne l'avait imaginé. Huit en tout. Mais sans doute y avait-il certains individus ayant dédaigné son invitation. Peu importe. Richard entrelaça ses doigts et fit glisser son regard sur la petite assemblée, un sourire aux lèvres. Cependant, son regard s'accrocha une ou deux secondes de plus sur une vampire en particulier qui attira son regard. Elle était d'une beauté indéfinissable. Certes c'était le lot de tous vampire que de posséder un physique attirant, mais celle-ci était au-dessus du lot. Il la trouva presque aussi délicieuse que son épouse...
Il détacha finalement son regard et annonça :

- Je crois que le mieux pour commencer est de vous présenter, n'est-ce pas ? Je n'ai pas encore eu le plaisir de vous rencontrer jusqu'à aujourd'hui. Mais je vous en prie... honneur aux dames.

Ainsi il pu de nouveau poser son regard brûlant sur la belle vampire, l'invitant à se présenter en la désignant de sa main, paume ouverte, tandis que ses créatures apportaient du vin, des carafes de sang frais, mais aussi de la nourriture. Peut-être certains partageraient-ils ses caprices alimentaires.

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Merci bien mon brave :)

Et merci à toi aussi Sayana ^^

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Merci à toi !

Cool ? Je ne dirais pas ça. Disons que c'est... intéressant ^^

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Merci les filles ;)

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Merci Shad ! Désolée, ça fait beaucoup de boulot, j'avais de l'inspi et... bref ><'

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Prélude / Re : Hélas ! le poison et le glaive m'ont pris en dédain !
« le: jeudi 20 août 2015, 12:33:46 »
Merci vous deux !

(ça a quel goût un mec en collant ? :p)

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