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Messages - Lionel Lecter

Pages: [1]
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Les alentours de la ville / Complications [Kagami Laga]
« le: dimanche 22 mai 2016, 02:04:10 »
« Alors moi, je fais quoi ? Bah je lui pète le nez ! Il est neutralisé et elle, elle fait quoi ? Elle hurle à l'aide, la police, tout l'monde quoi !

-Sans vouloir paraître sarcastique ou mesquin, je pense que ça a à voir avec le fait que vous aillez battu l'agresseur à mort.

-Ouais mais la miss, je lui ai évité de se faire voler !

-Pour que son argent soit investit dans une thérapie après l'horreur que vous lui avez fais voir. Vous devez impérativement apprendre à vous maîtriser Mr.Hexon, vous êtes un super héros, vous faites partie d'une équipe qui une certaine réputation. Vous ne pouvez pas vous permettre d'endosser un rôle de soldat à la manière du Punisher... J'aimerai que vous conteniez vos pulsions.

-La salle de sport ça suffit pas putain !

-Ajoutez un peu d'exercice le matin. Et concentrez vous. Vous vous rappelez de nos dernières séance n'est-ce pas ?

-Je suis maître de moi-même, pas maître d'autrui. Ouais ouais... J'suis pas sûr que ces conneries psychologiques m'aident vraiment m'sieur Lecter.

-Allons bon. Je suis sûr que si vous souhaitez ce changement, il se produira. »


C'était la séance de la semaine dernière. Un patient de plus au lourd registre qu'il entretenait. Lourd ? Pas par son nombre. Les supers ; raccourci de personne ayant des supers pouvoirs et appellation que Lionel utilise très souvent ; avec des soucis aussi pesants que ceux de Mr.Hexon étaient assez peu fréquents. Mais leur infériorité numérique ne rendait pas leurs cas moins lourds. Au contraire. Leurs soucis étaient d'une originalité que Lionel qualifierait de terrifiante à ses collègues. Intriguant, pour lui même. Chacun de ces héros était pour lui une merveilleuse occasion de pouvoir se nourrir. Après tout, qui serait surprit qu'un de ces guignol disparaisse ? Ils étaient tellement éparpillés, indomptables... Que dés qu'il en manquait un, de toute manière, il y avait facilement 88% de chance que l'on mette ça sur le dos du Fossoyeur. Le Fossoyeur... Un patient qu'il aurait aimé avoir plus longtemps pour en cerner toute la complexité. Ou la simplicité. L'un dans l'autre, il pensait que toute personne que le monde voyait comme déséquilibrée pouvait être bonne à étudier. Et puis, pour Lionel, c'était une merveilleuse curiosité de tout les jours. En effet, fan d'expérimentation psychologiques, c'est toujours un plaisir pour lui de voir ce qui ce passe lorsque l'on joue un peu avec la psyché humaine. Personne n'en est à l'abri, pas même les supers. C'est d'ailleurs à l'aide de subtiles insinuation qu'il amenait une des héroïnes à devenir folle. Lady ColdHands. Une spécialiste du froid qui est petit à petit entrain de virer du même bord que Mr.Hexon. Elle tue pour faire régner l'ordre et s'isole dans ses pleurs aux remarques de ses compagnons. À force, elle finirait par s'isoler sans jamais ressortir... Et là, il pourrait tenter quelque chose. Il avait prévu ces réactions et au moment opportun, il n'aurait qu'à la tuer, la découper, la découper en sashimi puis l'assaisonner avec une sauce au citron. Un délicieux buffet froid.

Mais ce Hexon... Il n'avait rien de bien intéressant. Son pouvoir était lié à la lave. Apparemment, son cœur avait la puissance d'un volcan, ou quelque chose de ce genre. Un détail que le psy' gardait précieusement. Au fond, il savait qu'il n'y avait guère grand chose à faire. Deux chemins s'offraient à Hexon : Le premier était que la thérapie marche et qu'il se rende compte qu'être miséricordieux fait de lui un meilleur héros, et une meilleure personne. L'autre option est qu'il craque son câble et se laisse dominer par son agressivité naturelle, amenant sûrement à son exécution forcée par ses collègues qui ne pourront qu'achever cet animal aux abois. Aucun intérêt. Aucune saveur. La seule idée que Lionel se faisait de son goût devait être celui d'une viande trop cuite, abandonné sur une plaque de cuisson... Dans tout les cas, peu lui importait. Hexon ; alias Vulkain, n'était qu'un détail dans le vaste et fabuleux mécanisme qu'était la machine à pensée du Docteur Lecter !... Du moins, c'est ce qu'il pensait.

En cette matinée bien calme, le ciel tirait la tronche. Un visage grisé de nuage et quelques larmes qui coulaient par intermittences. Aujourd'hui, il allait pleuvoir. Fort. Le genre de pluie qui vous motive à construire une arche. Le premier effort de la journée, et celui qui marqua le début de l'éveil du docteur, fut le cri de la cafetière à piston au moment où la main de l'homme s'écrasa dessus. Une odeur agréable s'empara de toute la cuisine. Un parfum agréable qu'il inspira longuement, son cerveau et tout ses sens se mettant immédiatement en marche. L'odeur du café était un régal pour Lecter. Mais aussi un excellent outil. Vous savez, dans ces parfumeries, on met à disposition des clients des grains de café. En effet, ils permettent de « réinitialiser » l'odorat. Pour quelqu'un avec un nez aussi développé que lui, c'est donc un vrai plaisir. Mais surtout, plus spécifiquement pour ce drôle de psy, l'odeur du café le matin éveille ses sens et leur donne une sorte d'ordre, de message. Ce parfum réveille son corps et le prépare à une nouvelle journée, emplie d'éventualités. Et aujourd'hui, il en rencontra une qu'il n'avait même pas envisagé.

On avait toqué à la porte. Rapidement, le jean que portait le bel homme fut suivit d'une chemise afin de rester décent. Un livreur, courageux pour faire son travail avec un tel temps, lui déposa une grande boîte carrée dans l'entrée et le salua. Lionel resta un rien bouche bée. Surprit. On lui offrait des cadeaux parfois, mais ça se limitait à des fleurs et des chocolats. Ou du café, rarement. Il fallait que la personne en question connaisse ses goûts, forts exigeants. Là, pour le coup... Il resta sur ses gardes. Sa paranoïa habituelle l'habitait, mais il restait serein. Il prit la carte dessus et en observa le contenu, espérant plus de réponses sur le contenu de ce présent mais surtout sur son émetteur.


« Salut m'sieur Lecter !

C'est Hexon ! J'vous envoie un paquet spécial. J'sais que vous êtes du genre mystérieux et à vous la jouer Batman, mais faut pas vous inquiétez, j'ai prévu un cadeau exprès pour ça ! Elle est discrète, pas bruyante, et sera vraiment sage, z'inquiétez pas ! Je leur ait demandé à ce qu'il lui explique tout ! Elle sait qui vous êtes, ce que vous faites, qu'vous êtes seul chez vous, tout quoi ! Ils vous l'ont p't'être préparée, j'sais pas, j'ai pas vu si c'était dans l'offre. Alors ouais, j'sais que c'est pas tout légal, mais hé, v'm'avez dis qu'faut prendre les bons risques hein ? Alors là quitte à me faire niquer, j'vous aurai fait un putain d'cadeau quand même hein !

Salut !
Hexon ! »


Cette atrocité littéraire que vous venez de lire est une version un peu plus propre de l'horreur qu'avait dû traduire Lionel. De quoi parlait ce con ? Et qu'est-ce qu'il avait bien pu lui offrir !? Cette prise d'initiative ne lui plaisait pas réellement. Il avait du mal à concevoir qu'une quelconque bonne idée puisse venir du crâne de ce fondu du bulbe. Alors qu'il pose son café sur le meuble de l'entrée, sa main hésitante s'approcha du haut du paquet... Et d'un petit coup de phalanges secs, mais mesuré au cas où, il releva d'un seul coup le haut de la boîte, en révélant son contenu... Une fille. Une jolie jeune fille à la nuisette bien trop courte, d'un blanc argenté et aux ornements de dentelle noire. De longs cheveux, coiffés, un minois tracé au pinceau... Une petite merveille. Un genre de perle rare qu'on convoitait, désirait, rêvait... Bien que pour la partie ''secrète'' du professeur, un autre être vivant à ses côtés serait... Encombrant ♪ Sous la surprise, sous l'incompréhension, sous ce flot d'émotions qu'il ne su contrôler, il tenta d'articuler une phrase. Les mots ne s'alignant pas correctement, il se contenta de prononcer deux syllabes qui prouvèrent à quel point il ne comprenait pas ce qui ce passait actuellement :

« … Pardon ? »

Un début de conversation bien médiocre. Maiiis, au moins, il y avait assez de silence pour laisser la nouvelle arrivante s'exprimer !

2
Dans la carrière d'un psychologue, il arrivait de faire des erreurs. Faire un parcours sans fautes était quasiment impossible, pour ne pas dire totalement. Chaque médecin, quelle que soit sa branche, faisait des erreurs. Mais il y avait deux types d'erreurs dans ce genre de métiers. Le premières sont du genre à vous coûter une vie, irréversibles, fatales... En général, d'ordre médical. Mais en se trompant sur le compte d'un patient, un psychologue pouvait très bien détruire son patient et ainsi, malheureusement, créer une autre entité plus nocive encore... Le second type d'erreur était exactement du même genre à une différence prêt : Elles étaient récupérables. Et en cet instant précis alors que les deux êtres partageaient ce moment de came et de normalité profond, le psychologue compris la mécanique de Lucrezia.

Des rouages rouillés par les larmes, ancrés dans une petite boîte à musique au son fragile et tendre, mélodieusement reposant. Des ressorts de normalité, usés par la moisissure de la solitude qui avaient engendré une nuée de bactéries : Sa folie. Elle n'était pas cette machine mortelle qu'il imaginait, cette tueuse de sang-froid... Mais un tout autre engin. Une boîte à musique très délicate, douce, livrée à l'humidité ravageuse de la tristesse. Elle était fragile, elle était douce, elle était... en manque d'attention. Lionel s'insulta intérieurement de ne pas avoir compris depuis le début... Mais il ne laisserait pas cette erreur se reproduire. S'apprêtant à parler, il croisa son regard.

Oh putain.
Il voyait dans ses yeux humide cette profonde solitude. Cette tristesse démesurée, totalement invraisemblable. Jamais il n'avait vu qui que ce soit avec des yeux qui traduisaient un tel malheur... Des questions et une thérapie appropriée s'imposait mais pour Lionel, ce n'était pas le moment de réfléchir. Il préféra attraper le poignet de la belle et la tira d'un coup contre lui ! Assit au sol, les jambes croisés, l'homme fit tomber la femme sur lui. Le joli fessier rebondit de celle-ci tomba pile entre les jambes de l'homme alors qu'il la serra contre lui, tendrement. Il la berça, amoureusement, caressant sa cuisse d'une main, son épaule de l'autre. Son front posé contre celui de la belle, il finit par y déposer un baiser alors que résonna sa voix, calme, chaleureuse

« Tout va bien Lucrezia... Lulu... Je suis là. Je suis là, tout contre toi, tout ira bien. Je vais prendre soin de toi maintenant... Promis. »

Il ne lui mentait pas : Il allait prendre soin d'elle et elle ne risquait vraiment rien ici ! Il était tout simplement... adorable ! Le froid sociopathe était à son tour devenu une autre personne : le Lionel de ses études. Le passionné, le doux, l'amoureux, le soigneux... Il laissait place à la meilleure facette de lui. Donner le meilleur de lui pour faire ressortir le meilleur d'elle. Rien à voir avec une stratégie, c'était juste... lui. Il se contentait de laisser la porte de ses sentiments ouverte, laissant sa passion irradier la pièce. Il faisait tout simplement ce qu'il pouvait pour que Lucrezia se sente en sécurité, bien avec lui... Délicatement calme et agréable, il laissait la jeune femme reprendre son souffle. Il voulait qu'elle reprenne ses esprits et puisse se laisser aller avec lui. Après quoi, il lui souffla au creux de l'oreille, de sa voix la plus chaude

« Tu n'es plus seule. Je suis avec toi maintenant... Et je vais passer ma journée avec toi. Dis moi juste ce que tu veux... Et je le ferai. Je veux que tu vois... Que tu peux compter sur moi. »

Il lui caressa le visage avec un amour tendre, pur... C'était clairement impressionnant ! Lionel avait totalement quitté son habit de psychologue froid et professionnel pour revêtir celui du beau brun charmeur et attentionné. Sa main se perdit dans la jolie chevelure de la belle avant qu'il ne la ramène sur son visage, son pouce passant sur sa joue alors qu'il la regardait dans les yeux. Sa respiration, chaude, s'écrasait sur le visage de cette femme sensible, son cœur battait à l'oreille de celle ci. Son corps était collé à lui... Il la sentait si proche de lui, s'en était à la limite du gênant mais que voulez vous faire face à une telle beauté en détresse !? Il ne la laisserait pas ainsi. Il allait l'aider... Avec tout les moyens qui étaient à sa disposition

Il s'impliquait trop, très probablement. Lui qui faisait tout pour garder ses distances venait de perdre toute notion d'objectivité. Mais pour elle, pour une femme aussi folle que lui... il était prêt à s'investir à ce point là.

Quelle curieuse histoire

3
Surprenant. C'était une tueuse qu'il avait recueillit dans la rue. Une tueuse en cuir, tâchée de sang et en proie à une situation complexe. Celle qui était entrée dans cette pièce, elle, n'avait en commun avec cette précédente femme que son malaise certain vis-à-vis du psychiatre. De ce qu'il avait vu jusqu'à maintenant, cette femme était fragile. Elle était fragile lorsqu'elle ne revêtait pas son habit de malade mentale ! Mais malgré tout, son instinct lui parlait. Dans les deux cas, son instinct lui disait de se méfier du docteur. Et le docteur connaissait cette sensation, bien mieux qu'elle ne le pensait. Étant lui même un tueur, il comprenait ça. Enfin, à quelques détails près. Alors que Lucrezia prenait un profond plaisir, presque orgasmique, à se faire des cadavres de femmes et de gamines qu'elle avait elle même éliminées... Lionel n'était pas vraiment ainsi. Il était prit d'un profond, très profond manque d'empathie. Tuer quelqu'un, c'est un peu comme faire ses courses pour lui. Un peu de viande fraîche qui partira dans son sous-sol en attendant de se faire cuisiner.

La jeune femme avait un charme certain dans cette tenue. En d'autres circonstances, Lionel aurait très probablement fait en sorte qu'elle finisse dans son lit. Pour le coup, c'était plus ou moins le cas. Avec quelques perversions en moins... Mais pas ce soir. Peut-être pas du tout. Quoi que... Il n'avait jamais couché avec une sociopathe. Mmh... Si l'occasion se présentait de vivre une aventure, aussi courte soit-elle, avec cette sulfureuse tueuse, il n'hésiterait pas un seul instant. Enfin, dans l'état actuel des choses, il savait que ce n'était pas le bon moment. Elle était encore fragile. En tout cas, aussi douce et humaine, elle lui donnait envie de la croquer

« … Il faudrait que tu enfonce quelques pièces. Ces rectangles en bois, là, dans les planches latérales de la commode. J'ai déjà monté la base, t'as juste à mettre les planches entre les deux côtés et mettre les pièces. »

Un meuble simple, sobre, et design. Tout à fait le style de Lionel. Tout chez lui reflétait ce profond style qu'il ne souhaitait perdre. On pourra parler de style, de classe... Ou simplement d'arrogance. Pour lui, c'était un bon moyen de cacher son identité. Ce style passe-partout lui permettait de se fondre dans le décor... Affichant un sourire calme et ravi, il tentait de mettre en confiance cette jeune femme, espérant que cette relation évoluerait dans un chemin au moins aussi intéressant que cette jolie tueuse ♥ ! Une fois qu'elle eut finit,  il lui trouva une autre tâche à accomplir

« Bon boulot. Maintenant, il faudrait que tu me passe quelques outils s'il te plais. »

Il dû s'allonger pour bidouiller encore le sommeil. Il fallait faire des finitions en passant par sous le lit. Ainsi positionné, la chemise serrait plus encore son corps d'athlète. Il pouvait continuer son bricolage tout en demandant, par moment, des outils pour progresser. Ce fut pendant cette séquence de bidouillage qu'il se mit à se questionner, cherchant quelques idées pour toujours guider cette relation dans le sens qui l'intéressait

« Je pense partir en courses demain... Il y a quelque chose que tu aimerai manger en particulier ? Si c'est un goût précis qui te plais, je pourrais faire quelque chose sur ce thème. »

La cuisine. Tout sa vie. La source de son apaisement et de ses secrets en même temps. Il n'y avait qu'avec un couteau en main que Lionel se sentait réellement vivant. Réellement lui. C’était assez compliqué de retraduire une telle chose mais le psychiatre était le genre d'homme qui n'était pas si facile à comprendre, n'est-ce pas ?
Au cours de sa séance de bricolage, une autre pensée lui vint : Comment occuper les journées de cette vilaine fille, sans la pousser à faire des bêtises ? Inévitablement, elle en ferait une mais il apprendrait à contenir celle-ci. C'était bien une chose qu'il savait faire, ça. Ses méninges firent jouer leurs ingénieux engrenages et une idée naquit de cette machinerie, une idée simple et claire

« Tu va pouvoir te détendre dans la journée... Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu es libre de me le demander, sache le. Et si l'envie t'en prends, je pourrai t'apprendre à jouer du couteau. »

Une allusion ? Probablement. Il ne doutait pas des capacités de Lucrezia avec une lame. Au contraire. Mais elle était si... curieuse. Il voulait la découvrir. Il voulait la comprendre, voir ce qu'elle avait à offrir... Au fond, il était tout simplement en train de réfléchir à comment la voir sous toutes ses coutures... Et sous celles-ci

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Elle était clairement déstabilisée. Elle ne savait ni quoi dire, ni quoi faire, ni quoi penser. Et ça, c'était une bonne chose, comme ça pouvait être une mauvaise. Si elle était déstabilisée au point de s'aplatir devant lui, il pourrait mieux la cerner et lui soutirer des informations, des conclusions... Si, en revanche, elle était TROP perturbée, elle serait peut-être en état de panique et pourrait essayer de le tuer... Pas top d'ailleurs. Il savait qu'elle en serait capable si il baissait sa garde. Mais en revanche, lui... Il pourrait lui briser le cou. En effet, en ayant mangé un kryptonien, il avait obtenu une partie de ses pouvoirs. Affronter Lucrezia ne serait pas un défi mais ce serait très triste... Il ne souhaitait pas se battre avec elle. Elle était trop intéressante. Trop passionnante. Trop... Elle lui plaisait trop. C'était vraiment étrange cette attirance qu'il avait pour elle. Il devait se contenir si il ne voulait pas qu'une grosse connerie n'arrive. Calme au possible, il observa Lucrezia qui baissa les yeux et lui demanda des vêtements. Esquissant un petit sourire amusé, il finit par pousser un long soupir avant de lui dire, pointant du doigt les escaliers

« Ma chambre. La commode en face du lit, tout dernier tiroir. Tu devrais trouver quelques affaires. »

La plupart des femmes qui venaient chez lui ne restaient pas habillées bien longtemps. Et certaines repartaient sans certaines parties de leurs habits. Souvent parce qu'elles sont pressées à cause de leur obligations familiale ou matrimoniale. D'autres fois parce que la police vient pour demander son aide et ces dames ne souhaitent pas être vue en compagnie de Mr.Lecter. Que de relations, plus ou moins simples, qui faisaient qu'avec les années, il avait récolté pas mal d'affaires diverses & variées. La jeune femme ne trouverait peut être pas un ensemble de vêtements assortis mais elle pourrait trouver de quoi se vêtir... et peut-être même mettre en avant sa beauté~

Esquissant un sourire, il la laissa partir et débarrassa la table. Il en profita pour grignoter un petit peu de ci de là. La journée promettait d'être intéressante... Une fois le tout rangé et nettoyé, il s'éloigna tranquillement pour l'étage. Oui, il avait une idée de ce qu'il allait faire avec elle aujourd'hui. Il monta dans la chambre d'ami et vit tout les meubles à monter... Après un passage vers la buanderie où il avait un établi, il prit sa trousse à outils pour tranquillement aller à l'étage. Une fois dans la pièce, il vit tout ces meubles en pièce détachées... Et pas ces meubles bon marché avec une notice. Des meubles qu'il avait démonté et qu'il devait reconstruire maintenant ici. Poussant un soupir d'effort, il remonta les manches de sa chemise pour les avoir aux biceps

« Bon pour le corps, bon pour l'esprit. »

C'était sa vision du travail. Un facteur qui permettait de se remettre les idées en place et de se concentrer sur autre chose. Parfait pour un sociopathe comme lui et parfait pour cette fille, Lucrezia. En faisant cela, elle ne penserait pas à tuer... enfin, espérons le. Il se disait que ça irait ainsi ! Tant qu'elle ne prenait pas tout ces outils pour des sextoy... Enfin. N'y pensons pas se disait-il, même si il essayait de prévoir cette éventualité pour ne pas être choqué si ça arrivait. Observant un sommier, très grand, il se mit à observer les pièces qui le constituait. Une dizaine de minutes et c'était construit. Il était efficace, d'une précision chirurgicale et très appliqué. Il finit enfin par visser le dossier du lit et le pied de celui ci... Et voilà ! Il vit les deux matelas supposés aller dessus. Il mit le premier, servant de renfort, et le second, servant de confort. Dans un très grand soupir, il regarda le reste. Bureau, commode... Il prit un air pensif et se remit à travailler là dessus. Il prenait des vis pour accrocher les pieds du meuble à la base de celui-ci. Il maîtrisait ses outils avec une légèreté et une dextérité presque affolantes. Ses mains, habiles, passait sur les outils en une presque-caresse... Plus que du travail, c'était de l'art. Il s'appliquait. Il s'appliquait dans tout ce qu'il faisait et il faut croire que ça payait~ Il entendit la porte s'ouvrir... Et sans même regarder l'arrivante, il sourit

« Lucrezia, j'aurai besoin de toi... Tu veux bien m'aider ? »

La mettre en confiance. Lui montrer qu'ils s'entendent bien. Lui suggérer progressivement qu'il a besoin d'elle pour qu'elle se rendre compte qu'elle peut avoir besoin de lui. Il ne la manipulait pas, il se contentait de... la mettre dans des pré-dispositions de confiance.

Un sourire s'étira sur son visage. C'était le début d'une relation curieuse... Oui.

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Les alentours de la ville / Re : Le Narcisse et l'Hortensia (PV : Dr.Lecter <3)
« le: vendredi 30 janvier 2015, 23:27:45 »
Lionel était très attentif à chaque parole de Lucrezia. Elle n'avait pas mal réagit à ses questions et franchement, pour une tueuse psychopathe, c'est pas mal du tout ça ! Son regard posé sur elle, il écoutait ses paroles. Une fille de 17 ans ? C'est jeune. Et apparemment, il y avait eut un rapport avant le meurtre. Pourquoi cette violence sexuelle ? Pourquoi appliquerait-elle cette chose sur des filles qui avaient été comme elle ?... Oh non, avait-il trouvé ? Il lui manquait une information. Une misérable petit information et il pourrait en arriver à une conclusion vraiment bouleversante ! Les paroles de Lucrezia continuaient de défiler et il les analysaient quand soudain, elle avoua... Elle avait un problème avec les gamines.

Merde, il avait raison. Il était persuadé que cette fille reproduisait, plus ou moins, ce qu'elle avait subit afin de mieux le vivre. Et très étrangement, ça lui rappelait d'autres tueurs. Comme lui ? Non, pas du tout. Lui, lorsqu'il faisait manger de la chair humaine à quelqu'un ; ce qui était excessivement rare ; c'était pour révéler quelque chose en cette personne. La chair humaine, il se la réservait. Mais en tout cas, avec ces propos, il arrivait à de nouvelles idées. Elle ne répondit pas pour son père. Normal après tout, il comprenait une chose importante. Une chose réellement profonde qui lui permit de voir plus profondément en elle.

Elle n'était pas méchante, elle était juste pourrie. Un bon fruit troué par un vers. Et maintenant qu'il le savait, il allait pouvoir finir sa thèse ! Une excellente chose de faite~ Maintenant, que pouvait-il faire d'elle ? La tuer ? Non, il pourrait toujours imiter son style un jour ou l'autre pour lui faire porter le chapeau sur un meurtre où il récupérerait quelque organes. Mais qu'allait-il faire d'elle maintenant ? Il ne savait pas trop. Il se contenta de finir d'écrire et posa sa tablette sur son bureau, la verrouillant. Il finit par s'approcher de la jeune femme pour tenter quelque chose. Il posa une main dans le dos de la jeune femme et lui caressa, tendrement

« Tout va bien Lulu... Si tu ne veux pas en parler, n'en parles pas. Si un jour tu en as envie, quand tu seras prête, je t'écouterai volontiers d'accord ? »

Il lui offrit un grand sourire et posa alors un baiser dans les cheveux de la jeune femme. Elle sentait encore le shampoing... Oui, ce qu'il testait, c'était sa réaction à la tendresse ! Pourquoi ? Simplement pour voir si elle y était sensible. Si non, cela voudrait sûrement exprimer une certaine soumission et une habitude de ne pas avoir ce genre d'attention. Si oui ? Hé bien, il ne saurait quoi dire. Peut-être serait-ce une preuve qu'elle voulait ou pouvait ressentir autre chose que du plaisir brut ? Intéressant à développer. Il n'irait sûrement pas jusqu'à la faire tomber amoureuse de lui, mais il pourrait tout de même tester ses réactions, ses tics, ses tocs... Des éléments supplémentaires pour sa thèse. Et puis, lorsque la police viendrait fouiner, il se débrouillerait pour la dégager de chez lui. Mais pour l'instant, il devait encore voir les détails intéressants et ce qu'il pouvait ressortir d'elle ! Enfin, psychologiquement parlant~

« Tu as une idée de ce que tu veux faire aujourd'hui Lucrezia ? »

Dans un air plus tendre, avec un léger arc de cercle comme sourire, il s'assit de nouveau devant elle. Cette soudaine tendresse, cette surprenante familiarité... Il était doué pour ça. Pour tenter de comprendre les gens... Et puis, il avai réussit à mettre un kryptonien en confiance alors pourquoi pas une femme un peu paumée ? Dans un très léger sourire, il plongea son regard dans le sien. Voyons ce qu'il pourrait y lire.

C'est là que la recherche devient intéressante~

6
Quelle drôle de femme. Enfin, drôle, ce n'était peut-être pas le mot. Curieuse correspondait un petit peu plus à ce qui la qualifiait. Cette femme était juste en face de lui. Là, devant elle, elle avait un psychopathe hautement dangereux qui lui avait offert l'asile. Drôle comme expression, dans la situation présente, vous ne trouvez pas ? Le psychiatre observait et détaillait chaque réaction de Lucrezia. Le matin, elle n'aimait pas ça. Rien de bien intéressant, lui il arrivait bien à courir plusieurs heures dés son réveil. Mais ce qui le dérangeait, c'était la façon dont elle se cachait de lui. Elle essayait de dissimuler ses sentiments et ça, il le sentait. Il n'arrivait pas à savoir ce qu'elle ressentait, ni rien, et ça prouvait une certaine capacité à se contrôler. Comme quoi, ce n'était pas seulement une sociopathe.. Ou bien si ? Dur de la cerner. Elle était plus complexe que prévu. Ou peut être trop simple ? Se faisait-il des idées ? Ou était-elle vraiment si complexe ? Dur de le savoir mais ça ne resterait pas un mystère très longtemps.

Alors que la belle perdit son regard dehors, Lionel tenta de plonger dans son regard pour essayer d'y desceller quelque chose, n'importe quoi... Il finit par voir, ce qu'elle observait. Des Hortensias ? Oh, intéressant. Enfin, sûrement. L'Hortensia avait une signification toute particulière mais partagée. Une moitié considèrent que cette fleur représente la vanité et la vantardise ; probablement pour des raisons d'apparence, la forme de la fleur est parfaitement arrondie et bordée de somptueux pétales ; alors que l'autre moitié considère que c'est une marque de reconnaissance et de tout ce qui est chaleureux. Deux point de vue diamétralement opposés... Mais tout le monde s'accorde sur une chose : Cette fleur possède grâce et une longévité très rare. C'était ça qui plaisait à Lionel. Le fait que ce genre de fleur vivait longtemps dans son jardin et animait ses matinées d'un délicieux parfum~

Mais pourquoi elle fixait cela.. ? Elle aimait cette fleur pour son parfum ? Pour sa signification ? Si oui, dans quel sens interprétait-elle cela ? Peut-être aimait-elle simplement cette fleur. Chaque réaction de Lucrezia devenait une énigme. Il en faisait peut-être un petit peu trop.. Mais passons. En la regardant dans les yeux, finit par lui dire d'une voix très calme

« Bien. Dans ce cas, j'aimerai beaucoup que tu me parles de toi. Prends le temps de manger. »

Il partit. Direction la chambre. S'approchant des draps, il eut un hoquet en inspirant l'odeur de la chambre... Immédiatement, il se dirigea vers la fenêtre et l'ouvrit. L'air frais, vite. Poussant un long soupir, il prit les draps qui sentaient le fer à cause du sang et le sexe à cause de... Bon. Il retira tout les draps et les changea, très calmement. De nouveau, quand il balança les draps sales dans la buanderie, il pouvait profiter de la délicieuse fraîcheur de sa chambre. Il referma la fenêtre pour ne pas que le froid s'ancre trop dans la chambre et observa sa chambre. Il avait tout bien rangé, bien mit en place, bien organisé. Voilà à nouveau sa chambre qu'il aime~ Poussant un soupir calme, il redescendit vers la cuisine pour y découvrir la jeune femme. Son regard planté dans celui de Lucrezia, il en avait profité pour prendre son iPad. Dégainant son stylet, il se mit devant elle et lui demanda avec un calme légendaire

« Nous allons commencer par des questions simples. Comme vous le savez, vous êtes recherchée par la police et estimée comme une dangereuse sociopathe. On identifie souvent votre style à Jack l'éventreur. Mon objectif est donc de voir si vous êtes simplement totalement tarée et vous contenter de le recopier connement sans vouloir faire passer un message ou si c'est simplement une série de psychoses qui vous fait en arriver là. »

Son regard se plongea au plus profond de celui de cette femme. Il n'allait pas la ménager, mais il allait en même temps essayer de comprendre tout ce qu'il pouvait. Ses yeux ancrés dans les yeux, il souffla de sa voix la plus calme et la plus profonde

« Votre enfance a été dramatique mais je n'ai pas encore votre point de rupture. J'aimerai donc savoir : Quand avez vous tué pour la première fois ? Et à quels moments vous viennent ces pulsions ? »

Après tout, sa scolarité s'était passé sans meurtres non..? Un détail sur lequel il devrait fait lumière. Elle gardait un morceau de ses victimes. Pour lui, c'était donc une pulsion intentionnelle qu'elle devait et voulait assouvir. Il allait avoir du mal, mais maintenant, tout ce bazar allait s'éclaircir. Après une première réponse dont il tira quelques conclusions et autres... Il s'apprêta à dire quelque chose... Mais il y réfléchit bien avant. C'était dur, c'était compliqué. Cette femme était dangereuse et instable et aussitôt il l'aurait comprit qu'il lui tranchera la gorge ou fera en sorte qu'elle se fasse coffrer... La remettre en liberté ? Oh, oui, c'était une idée aussi. Il pourrait ainsi lui foutre des meurtres en plus sur le dos et ramasser des morceaux pour ses repas au passage. Quoi qu'il en sois, il su qu'il devait poser la question. Il soupira donc, calmement :

« Parlez moi de votre père. »

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Depuis le salon, Lionel entendit les sons produits à l'étage. Il semblerait que chaque nouveau morceau de son ami kryptonien qu'il mangeait développait ses pouvoirs... On vous laisse deviner ce qu'il a mangé ce midi. L'oreille tendue, il pouvait entendre le robinet de la baignoire remplir celle-ci, progressivement. Elle allait se laver ? Une bonne chose. Même si elle aurait dû le faire avant d'aller dans les draps. Cela aurait clairement éviter qu'il ait à les changer. Mais passons ! Il entendit l'eau couler puis la baignoire se vider après un long bain ! Elle avait sûrement dû faire des ''trucs'' alors qu'elle se lavait... Non. Ce fut dans sa chambre qu'elle le fit. Percevant à peine les petits sons qu'elle émettait, ce fut le cri peu étouffé qui le mit sur la piste. Accroc au sexe. Il fallait l'être pour se masturber alors qu'on est dans le lit d'un mec qui nous fait flipper et qui n'a pas l'air intimidé par une sociopathe. Il ajouta ça à son mémo cérébral comme un symptôme supplémentaire pour son diagnostic. Poussant un long soupir en se disant que changer les draps devenait une obligation, il ferma enfin les yeux. Ses pouvoirs se développaient mais pour que son ouïe puisse capter des sons aussi faible, il devait être dans un endroit vraiment silencieux. Sa demeure était parfaite. On entendait pas la circulation, rien. Ses paupières s’alourdirent et enfin, il sombra dans un profond sommeil réparateur.

- - - - - - -

Réglé au poil, son horloge biologique le fit se réveiller à 6h du matin. Une fois de plus, il réagit de manière on ne peut plus mécanique. Il se leva, alla dans sa chambre et vit la Duchesse, endormie. La serviette noire était au sol tout comme la combinaison de la jeune femme... Sans un mot et toujours avec sa discrétion terrifiante, il s'éloigna vers l’armoire pour en sortir sa tenue de sport. Il prit au passage la combinaison de Lucrezia et alla la mettre dans la buanderie. Suite à quoi, il saisit son iPod et s'évada pour un jogging matinal.

L'air était frais. Arrivait petit à petit les basses températures et avec ça, il devrait trouver un autre sport à pratiquer. Pourquoi pas du Yoga tiens, ça pourrait être sympathique... Il verrait. Sur le chemin forestier, il se mit à repenser à son mémo de la veille. Cette femme était une véritable énigme pour lui ! Il voulait la comprendre, la démanteler, la cerner. Il pourrait ainsi diagnostiquer une nouvelle pathologie peut-être ? En tout cas, le profil de Lucrezia ; alias la Duchesse ; était typiquement le type de profil qui le fascinait ! Elle avait donc été violée par son père et, apparemment, elle aimait le sexe. Pas qu'un peu. Qu'est-ce que ça pourrait induire ? Qu'est-ce que ça pourrait signifier ? Serait-elle devenue totalement dingue de ce qui la faisait souffrir ? Y avait-elle prit goût ? Ou alors se persuadait-elle d'aimer ça pour ne pas sombrer dans sa propre folie ? Quelle mécanique complexe qu'est le cerveau humain~ Ravi de pouvoir cogiter sur un tel sujet, il repartit pour chez lui en remarquant que son jogging avait duré beaucoup, beaucoup plus longtemps que prévu. Il était déjà 8h !? Bien... Pourquoi ne pas aller en ville ?

Toujours dans sa tenue de sport, son jogging l'amena à rejoindre la ville. Il cherchait une boulangerie gérée par des français fort sympathique. Ils étaient bien les seuls à savoir correctement faire du pain. Enfin, correctement... Disons simplement que les critères culinaires de Lionel sont très élevés ! Il partit dans cette fameuse boulangerie pour prendre de la brioche et du pain. Ceci fait, il fit demi-tour et repartit chez lui. Avec tout ça, il avait passé presque 3h30 à courir... Un peu trop mais bon, ce n'était pas tout les jours qu'il ferait ça. Une fois rentré, il avait encore des trucs à faire !

Premièrement, il se déshabilla et mit ses vêtements à la machine, avec la tenue de Lucrezia. Il allait faire disparaître tout ce sang et laver ses fringues par la même occasion. Ceci fait, il prit un boxer qu'il avait emporté au préalable tout à l'heure. L'ayant mit sur le canapé, il l'enfila et remit son jean. Pas de t-shirt ? Pas grave. Il se contenta d'une chemise blanche aux manches retroussées jusqu'aux biceps. Ceci fait, il pu commencer à cuisiner. Prenant la brioche, il en coupa plusieurs tranches qu'il disposa dans une assiette. Coupant du pain, il se mit à le griller et ne profita pour lancer sa machine à café. Splendide machine qui allait lui verser un café bien fait, pas comme ces capsule... Celle-ci s'occupait elle même de moudre le grain , ce qui était non négligeable comme atout pour le goût ! Dans un sourire en coin, il poussa un soupir de satisfaction et se mit à cuisiner des pancakes. Dans le doute, sait-on jamais. Du sucre pour attendrir le corps et l'esprit. Il allait bercer la jeune femme avec cela. En parlant d'elle, la voici.

Elle semblait fatigué, la tête ailleurs. Pas un sourire, pas un bonjour. Voilà un air bien sympathique à voir le matin, se dit-il avec ironie. Un regard discret et le voici qui s'approche du comptoir en lui servant un jus d'orange. Torse nu, devant elle, il lui posa aussi une assiette de pancakes et amena aussi la brioche avec le pain griller. Pâte d'amande, pâte goût noisette, miel, beurre, confiture. Il déposa tout ça sur la table dans un plateau qui les contenaient habituellement. Puis avec un air toujours aussi froid, il s'assit devant elle

« Bonjour Lucrezia. Vous avez bien dormit ? »

Il prit un pancakes et le grignota alors qu'il beurrait une brioche pour y mettre de la confiture. Il allait manger un morceau avant de changer ses draps et de faire un diagnostic de cette fille. Alors qu'il profitait de ce délicieux mélange d'odeur, il continuait sa préparation en expliquant

« Si tu as des questions, pose les moi maintenant. Après ce repas, c'est moi qui t'en poserai. J'ai dans l'idée de faire un diagnostic de votre psychologie... J'en aurais besoin pour ma curiosité personnelle. J'espère que ça ne vous déranges pas ? »

Il haussa un sourcil en demandant cela, comme pour lui rappeler qu'elle lui devait la liberté ! Elle pouvait bien rendre ce service à une personne aussi bienveillante n'est-ce pas ? Même si celle-ci fait preuve de nombreux détails plutôt affolants et pouvant presque éveiller les curiosités...

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Lionel ne s'attendait pas à grand chose ce soir. Lucrezia devait encore être sous le choc d'avoir été aidée par un complice et surtout, devait encore être un peu effrayé de son sang froid. En même temps, jouer l'impressionné n'avait jamais été une des qualités première de Lionel. Et puis avec une telle sociopathe, montrer un signe de faiblesse ; même faussement joué ; c'était signer son arrêt de mort. Il pouvait l'affirmer : En tant que tueur, c'est ce qu'il ferait. Concentré sur les questions qu'il pourrait poser, il se repassa les enregistrement de l'hôpital au sujet de cette fille et, sur sa tablette, se mit à jouer du stylet sur l'application de carnet qu'il avait. Les liens, les idées... Son cerveau se mit à vibrer d'ondes plus puissantes les unes que les autres, cherchant une explication, des liens, émettant des hypothèses, stipulant des situations... Sa réflexion commençait, son imagination carburait.

Il pensait à quelque chose quant au père de la femme. Il l'avait violée après tout pendant sa ''tendre'' enfance. C'était sûrement de là que venait sa psychose. La racine, c'était son père. C'était probablement l'explication de tout ces viols avant le meurtre : Une profonde envie de revanche... Ou alors y avait-elle prit goût ? Non, probablement pas... Mais si elle aimait le sexe ? Ce serait alors une sorte de variante du syndrome de Stockholm ? Avec le temps, son esprit embrumé avait prit goût à ce qui l'avait fait souffrir il y a si longtemps ? Oh, et sa mère. Sa mère semblait être la seule et unique chose qui lui offrait une certaine stabilité. Morte. Il ne fallu pas longtemps à Lionel pour considérer que le père l'avait liquidée.  Et la mort du père par un canidé expliquait probablement la cynophobie. Soudain, une idée naquit au creux de son esprit. Elle avait cette phobie car l'animal avait tué son père... Mais si elle avait aimé ce que lui faisait ce monstre ? D'où le fait qu'elle possède les mêmes peurs que lui et qu'elle apprécie ce qu'il lui a fait subir au point de le reproduire... Alors comme ça, elle aurait calqué le comportement de son père ? Pour se protéger de lui ou pour devenir comme lui ? Peur ou Admiration ? Dur de trancher.

Alors que son cerveau continuait d'empiler les idées plus curieuses les unes que les autres, il eut un maigre sursaut en voyant que la page sur la tablette était noire d'encre. Poussant un soupir, il en ouvrit une nouvelle pour cacher la précédente, verrouillant ensuite l'appareil électronique. Il adorait ce genre de technologies pour leur aspect pratique. Après, vous vous dites sûrement qu'aux vues de son secret, il serait fort imprudent pour lui d'utiliser des outils autant connectés n'est-ce pas ? Faux. Il se contente de faire ses analyses de psychiatres sur ces machines et aussi d'autres trucs de cuisine. Mais à aucun moment il ne marque en gras ''Coucou je bouffe des gens'' ou ne met dans sa barre de recherche ''Comment découper un corps ?''. Ce serait débile... Et il était loin de l'être. Alors qu'il allait se chercher un verre d'eau, il poussa un soupir d'effort. Régler ce cas serait dur, surtout avec une instable pareil. Mais il avait besoin d'en savoir plus. Placard, verre, frigo, bouteille. Il se servit un grand verre d'eau frais, calme. Il porta le verre à ses lèvres quand, soudainement, il entendit un bruit.

Arrêtant immédiatement tout mouvement, il tendit l'oreille. Lucrezia, à l'étage ? Elle foutait quoi !? Lionel n'aimait pas du tout l'idée qu'elle fouille chez lui, même si il doutait fortement qu'elle trouve quoi que ce soit ! Malgré cela, cette optique ne plaisait vraiment pas au psychiatre. Reposant le verre sur le comptoir du mini-bar, il partit à l'étage. Ses pieds qui se posaient sur le sol ne faisaient absolument plus aucuns bruits, sa démarche n'ayant pourtant quasiment pas changé. Ses déplacement étaient d'une furtivité affolante ! Enfin, il arriva dans le couloir où se trouvait Lucrezia qui semblait perdue et ouvrait des portes pour voir l'intérieur des pièces. Alors qu'elle se retourna, elle pu voir son hôte à trois mètres d'elle. Il était simplement en jean, toujours aussi froid dans son regard. Ayant une sorte de déclic, il prit la poignée de la pièce à sa droite et ouvrit la porte, allumant la lumière. La salle de bain ! C'est bien ce qu'elle cherchait non ? Calme, il prit la parole

« Profitez-en pour vous rafraîchir si vous le souhaitez. »

Avoir cette odeur de mort sur soit, c'est jamais agréable même pour un serial-killer. Dans tout les cas, qu'elle porte une chemise à lui ou pas, qu'elle se douche ou pas, il changerait les draps. Ou les brûleraient. Dans tout les cas, il ne voulait pas garder des preuves aussi conséquentes. Quoi qu'il en soit, il tourna le dos à la jeune femme, lui souhaitant bonne nuit une nouvelle fois. Ses pas s'étaient remit à faire un son ''normal'', permettant de savoir qu'il se déplaçait. Mais bon sang, quand il était arrivé prêt d'elle un peu plus tôt... Il avait été un véritable fantôme ! Effrayant, ce psychiatre. Et quand on sait ce qu'il cache d'autre, on a vraiment des raisons d'avoir peur.

Il rejoignit son canapé et s'y allongea calmement avant de fermer les yeux. Dormir un peu lui ferait un bien fou. Demain, il ferait à manger à la psychopathe et parlerait avec elle... à moins qu'elle ne se réveille en première et lui réserve des surprises ? Tout cela était à voir. Il avait réellement hâte d'être demain~

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Alors qu'il la gardait plaquée contre le plaquée contre le mur, Lionel pouvait sentir la respiration chaude et paniquée de la jeune femme lui caresser le visage. Il aimait ce souffle. Il appréciait sa chaleur mais aussi son rythme synonyme d'une douce panique que lui seul produisait mais dont il était aussi le remède. Retenant un sourire, sa respiration calme et profonde passait aussi sur le visage de la jeune femme de manière bien plus espacée qu'elle. Après la proposition finale, elle accepta. Le pincement de lèvres qu'elle eut créa comme un léger frisson chez Lionel. Quel joli brin de femme~

L'épaulant pour avancer plus vite, ils arrivèrent à une voiture noire d'un modèle sympathique. Il n'y connaissait rien en voiture pour être honnête... Mais passons. Alors qu'ils arrivèrent proche du véhicule, il ouvrit la porte de derrière et allongea la jeune femme sur la banquette. Il prit une couverture qu'il lui mise dessus, pressant un instant son corps contre le sien en ré-itérant cette proximité entre leurs visages

« Restes bien cachée sous cette couverture. Il y en a pour dix ou quinze minutes. »

Leurs nez se frôlèrent et Lionel partit prendre le volant. Le trajet se déroula sans embûche, sans problème. Il faut dire que Wolf's Lair était un petit coin tranquille et agréable. Et les barrages policiers s'arrêtaient à l'orée des quartiers de la Toussaint. Calme au possible, c'est avec un sang-froid légendaire que Lionel arriva enfin chez lui, garant sa voiture dans le garage qui lui était assigné. Ceci fait, il sortit et ouvrit à la psychopathe, la faisant sortir de la voiture

« Bienvenue chez moi Lucrezia. Je vous prierai de ne pas toucher à tout et... je vous invite à me suivre : Nous allons nous occuper de cette blessure. »

Il l'épaula à nouveau. Marchant à ses côtés jusqu'au canapé, il finit par la faire s'asseoir sur celui-ci et observa la plaie. Il lui demanda de ne pas bouger et partit à la salle de bain, saisissant la trousse de secours à l'intérieur du meuble à médicaments. Revenant vers la jeune femme, il lança un nouveau coup d'oeil à la plaie... Pas gêné, il regarda Lucrezia

« Laisse moi faire. »

Malgré son ton calme, son regard autoritaire et sa froideur lui sommait de ne rien faire. Assez étonnant que son aide paraisse comme un ordre... Mais il avait cette étrange aura qui ne donnait pas envie de lui désobéir ! Il aurait bien prit la fermeture sous le décolleté énorme de la belle pour la descendre, mais il se retint de faire cela. Ce serait un peu compliqué de manipuler sa jambe mais tant pis. La poitrine de la jeune femme était juste là, sous son nez, mais il ne lui lança pas un seul regard. Malgré les nombreuses façons qu'il aurait eut de jouer avec ou même de la cuisiner, il ne la reluqua pas, se concentrant sur son objectif : la plaie. Et c'est avec cette imperturbable concentration qu'il retira à la pince fine les quelques morceaux de verre. Après quoi, il prit un coton pour désinfecter la plaie et, enfin, il lui fit quelques sutures à la colle... La colle à chair bien sûr, utilisée en hôpital. Chère, mais efficace. Ceci fait, il lui appliqua un bandage en soupirant calmement de satisfaction.

Ce n'est qu'une fois qu'il fit cela qu'il releva la tête. De base, c'était pour la regarder, mais il s'arrêta deux secondes sur sa poitrine. Imposante, en effet. Avec l'esprit vide d'objectif, il était plus simple de se concentrer sur ces formes opulentes et particulièrement alléchantes. Mais il finit par relever la tête, toujours aussi impassible. Son regard se plongea dans celui de la tueur et il souffla de sa voix la plus calme

« … Vous êtes vraiment très belle. » il posa son attention sur sa sacoche de soins, la rangeant progressivement « … Ce soir, vous devez vous reposer. Demain, je vous ferai à manger. Et après le repas, j'aimerai que vous me parliez de vous. »

Il finit de ranger la sacoche. Un coup de zip et il la rangea dans un casier de la table basse vide. L'autre contenait divers alcools. Concentré, il finit par observer la jeune femme en entremêlant ses doigts entre eux

« Je crois qu'il ne nous reste plus qu'à aller nous coucher. Je vous laisserai ma chambre et je dormirai sur ce canapé. »

Il s'apprêtait à l'épauler pour l'emmener dans sa chambre. Dormir avec cette femme ne le tuerait probablement pas mais ce n'était pas une bonne idée. Laissons lui un peu d'intimité se disait-il. Il était tard et elle devait se reposer avec cette vilaine plaie. Lionel savait parfaitement ce qu'il faisait et l'impression qu'il donnait. Son charisme, sa prestance, son charme, son aura... Il savait bien que cet ensemble inspirait le respect. Il ne savait pas comment Lucrezia le percevait mais ce soir, elle allait dormir dans un grand lit bien confortable. Lionel, quant à lui, réfléchissait à comment cuisiner cette femme demain... Pour les informations. Vous avez pensé à autre chose~?

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Les alentours de la ville / Re : Le Narcisse et l'Hortensia (PV : Dr.Lecter <3)
« le: mercredi 07 janvier 2015, 02:55:59 »
Lucrezia, aussi surnommée la Duchesse, n'était pas le genre de personne à se laisser enrôler facilement. Surtout face à un homme comme Lionel. Il faut dire que le psychiatre savait parfaitement à qui il avait affaire et que le genre de carnages que faisait cette femme, il en avait l'habitude. Il avait réussit à se procurer un maximum d'informations sur elle quant à ses problèmes. Ayant usé de ses contacts dans la police et les divers hôpitaux, il avait pu accéder à un enregistrement très intéressant qui lui permettait de dresser un portrait psychologique. Ses idées bien en place, il la regardait ranger le bocal dans sa sacoche et soudain... Elle se mit à lui proposer des choses. Des choses assez étrange. Clignant des yeux, il resta assez bouche bée lorsqu'elle lui adressa de telles paroles. Il ne pensait pas qu'elle s'écrasait aussi facilement ! Il était bien au courant qu'elle avait un complexe un peu nymphomane mais à ce point là... il était presque déçu. Mais pas le temps de se lamenter : Une sirène de police retentit au loin

« … Je suis le Docteur Lionel Lecter. Et vous, Duchesse, vous êtes dans une situation très critique. La police sera dans le coin d'une minute à l'autre et si vous êtes dans les parages, avec votre tenue en latex et votre utérus en bocal, je doute que vous passiez inaperçu. Sachez que nous avons tous des secrets, mais je vous conseille vivement de les cacher. Ça nous réussit. »

Nous. Pourquoi ce nous ? Pourquoi ce mot qui unissait les deux êtres ? Simple : C'était un moyen subtil de lui faire comprendre qu'eux deux étaient pareils. Ou du moins, pas si différents. Calme au possible, il pu voir dans la rue non loin le bleu et le rouge circulaire des sirènes policières ! Fronçant les sourcils, Lionel n'eut d'autres choix que d'attraper la jeune femme et la tirer vers lui. Pressé, il finit caché dans l'ombre de cette ruelle serrée, plaquant la belle contre le mur. Appuyant son avant bras contre les briques et appuyant le pouce de son autre bras sur la bouche de l'infirmière, son visage finit extrêmement proche du sien. Malgré tout, il restait froid, stoïque... Et il chuchota

« Silence. »

Un ordre donné avec une froideur polaire. En même temps, il avait eut raison de faire ça : la police passa dans la rue adjacente. La voiture roulait très lentement, les agents scrutant les environs. En temps normal, ils auraient été suspects mais... Ils durent identifier l'homme qui cachait discrètement le visage de la femme comme un mec cherchant à se faire une pute. Et vu la raison pour laquelle ils se déplaçaient, ils se foutaient d'arrêter un gars pour prostitution ! Leur objectif était une femme seule à la tenue d'infirmière. Là, ils voyaient à peine la fausse prostituée dans l'ombre. Ils retournèrent à leurs affaires alors que le charmant psychiatre restait contre Lucrezia. Une telle neutralité, c'était presque effrayant ! Sa voix, calme, résonna dans un chuchotement complice

« La police aura bientôt infesté les lieux. Je vais insister une dernière fois en soulignant que si vous ne me suivez pas, vous êtes condamnée. Chez moi, vous serez nourrie, logée, blanchie. Faites moi confiance et vous pourrez respirer. Un peu. »

Il la fixa encore quelques instants. Une telle proximité était très dangereuse mais il ne lui laissait pas beaucoup de manœuvre avec une telle proximité. Si elle tentait de le poignarder, il l’assommerait avant et la laisserait à son sort. Si elle refusait, il partirait. Et si elle acceptait... ce serait le début d'une relation très curieuse.

Les sirènes se multipliaient, entamant une symphonie qui allait crescendo...

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Les alentours de la ville / When it starts getting serious... [Pv.Dylan]
« le: mercredi 07 janvier 2015, 01:01:16 »
La lune est haute dans le ciel. Il est tard, les nuages noires grondent d'un orage nocturne. La lueur blanche passe par la fenêtre et éclaire les deux corps allongés dans le grand lit de la chambre. Tout deux nus, on peut discerner le corps d'un homme collé à celui d'une femme. Le beau jeune homme était allongé au dessus de la jolie brune, bougeant son bassin vivement. Les claquements de leurs corps résonnaient, mêlés aux gémissements intenses des deux protagonistes. La femme, elle, mettait du cœur à l'ouvrage. Malgré ses poignets liés au dossier du lit par des liens qui l'attachaient fermement, la gardant prisonnière de cette plaisante torture. Elle laissait de sa gorge sortir des cris de plaisir en serrant ses jambes à la taille de son amant pour l'encourager à la posséder toujours plus fort. C'est alors que leur symphonie de plaisir monta en intensité avant d'éclater en mêlant leurs voix dans un unique râle rauque de plaisir, annonciateur du paroxysme de leur ébat. Le corps de l'amant se lova alors contre celui de son aimée, laissant ses doigts défaire les liens de celle-ci. Le corps de la jeune femme encore parcouru de tressauts réussit tout de même à serrer contre elle son fabuleux amant. Leurs soufflent se récupèrent doucement et soudain, la voix féminine résonne

« Ouah... Génial~

-Merci, toi aussi~... On boit toujours un café demain ? »


Elle hocha la tête avec un sourire ravi. Les deux amants profitèrent d'un moment d'intimité agréable qui prit fin, malheureusement.

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Le réveil sonna à 5h30 du matin. Posant sa main sur son réveil, Lionel Lecter sortit de son lit sans réelle difficulté. S'habillant rapidement de sa tenue de sport, il sortit de chez lui en mettant son smartphone dans sa poche de veste. Il mit ses écouteurs, lança la chanson... Et c'est partit ! Il s’accorder une petite heure de cardio à se balader dans ce paysage sympathique que le soleil commençait à éclairer petit à petit. Ceci fait, il lança ses affaires dans la machine à laver, se prit une bonne douche chaude et se lava. Un coup de serviette, de sèche-cheveux, de brosse à dents, et le voici qui file s'habiller. Chemise blanche à manches courtes, veston noir collé au corps, jean noir et chaussures de cuir tout aussi sombres. Le voici paré ! Il se prit un petit-déjeuner protéiné. Son petit-déjeuné préféré d'ailleurs : Une omelette ! Avec ça, il prit du bacon et nourrit ensuite ses chiens. Tout cela terminé, il partit de chez lui pour ce matin, une écharpe autour du cou histoire de se protéger d'un éventuel froid même si c'était plus pour l'esthétique.

Arrivé en ville, le beau Lionel s'installa à une table en terrasse d'un café très sympathique ! Observant le paysage qu'était la ville, il attendait sa compagne. Quel dommage qu'une réunion ce matin l'ait forcé à le quitter hier. Un frisson parcouru sa colonne vertébrale quand il se rappela ce qu'ils avaient fait cette nuit, et tout ce qu'ils auraient pu faire~ Arriva alors la femme qu'il attendait : Dylan Elisson. Une splendide brune qu'il avait côtoyé un long moment lors de ses études en psycho. Depuis son retour, eux deux étaient très... actifs~ Quand elle arriva à portée, il se leva de sa chaise et l'embrassa, pas gêné, alignant les formules de politesse basique. Le bonjour, la uqestion sur la santé. La regardant s'asseoir devant lui, il demanda un grand café au serveur, observant sa compagne

« Pas trop dur le réveil ? Comment ça s'est passé ce matin~ ? »

Une petite discussion simple, banale, calme. Profitons d'un matin ensoleillé pour un café en terrasse, quelque chose de simple et agréable~

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Okami Negura. Le Repaire du Loup en français. Wolf's Lair en anglais. C'était la partie "perdue" du coin avec une longue route, de la forêt, et sur un coin de colline, une demeure. Une grande maison proche de la villa appartenant au très reconnu Docteur Lecter. La journée s'était passée sans grands accrocs ni réels défis. Une dizaine de patient pour 75% de supers. Aucuns d'entre eux n'avait ce qu'il cherchait afin de continuer sa thèse sur le lien pouvoir/esprit et les humains à qui il avait parlé était assez ennuyants. Ils ne le fascinaient pas... Il était assez rare de le fasciner en même temps, surtout quand le patient est une femme de 27 ans pleine aux as grâce à son mari qui pourrait être son père. Régler les questions existentielles du genre « Il m'a prit le diamant a 2 millions et pas celui à 7, je sais pas si il m'aime vraiment », c'était clairement pas sa tasse de thé.

Alors qu'il s'apprêtait à manger, il remarqua qu'il lui manquait quelque chose : Du safran. Il avait une furieuse envie de safran ce soir et de volaille aussi. Pas de victimes en vue, pas de victimes récentes et il n'avait pas envie de consommer quelqu'un. Des cailles étaient en train de l'attendre dans son frigo et pour accompagner ça, il avait besoin de safran. C'était une petite épice qui valait malgré tout son pesant d'or. Prenant le flacon dans lequel il rangeait habituellement cette épice, il partit pour la ville. Les quartiers de la Toussaint... Il avait toujours sourit rien qu'en pensant au nom de ce quartier. On dirait une rue en France. France... Un pays où il irait bien faire un tour, si il avait quelqu'un pour y aller en romantique. Sinon, il est vrai que ça ne l'intéressait que peu. Enfin, sauf leur cuisine. Elle est fabuleuse, leur cuisine.

Sortant de chez un épicier grand luxe, il avait remplit son flacon d'épices pour un prix assez dissuasif. Mais pas assez pour qu'il s'en prive. L'argent n'avait jamais été un réel problème et vu qu'il ne savait pas dans quoi investir celle-ci... Hormis sa cuisine, ses outils de découpe ou ses thèses, il n'y avait rien de réellement cher. Il n'était pas du genre de riche qui dépensait pour n'importe quoi comme une voiture de luxe ou des montres hors de prix. Et alors qu'il pensait à sa cuisine, il entendit quelque chose qui le détourna de son objectif.

Des gémissements. Sortant d'un immeuble désaffecté. Curieux, il s'approcha alors avec un pas... extrêmement discret. Ses chaussures, malgré leur talonnettes, ne faisaient pas le moindre bruit. Il avait apprit à être furtif dans toutes les situations. Marchant dans l'immeuble, il découvrit alors un corps... Sauvagement mutilé. Il manquait d'ailleurs un morceau particulier. Plissant les yeux, le bel homme se contenta de suivre le sang. La personne qui avait tué cette femme n'était pas loin. Le corps était encore chaud... Calme au possible, il se mit à pister le sang et très vite il trouva la source. Une femme en combi de latex noire... Discret comme costume.

Mais il la reconnaissait. Cette méthode et cette dégaine... ça ne pouvait être que la Duchesse ! Une tueuse en série qu'il n'appréciait guère il faut dire, la trouvant bien trop vulgaire. Mais... sa psychose l'intéressait. Et écrire quelques lignes sur elle dans son recueil des 'Esprits Divergents', ça lui plairait énormément. Ne sachant pas comment l'approcher, il avait dans l'idée de la suivre avant d'engager le contact mais au final... Il fut doublé par un canidé. Un canidé fougueux qui se rua sur sa proie. Amusant~ Elle en perdit sa sacoche ! Enfin... Elle en perdit aussi son peu de sang-froid. Du moins le peu du peu qu'il lui restait. Elle se mise à tuer le chien, créant sur le visage de Lionel une réaction rare : Du dégoût. Tuer un chien, quelle idée.

Il alla vers la ruelle, caché aux yeux de la psychopathe. Il sortit du sac ce bocal contenant l'utérus de la victime. Il observa cet organe avec cette neutralité stoïque, ayant prit soin de mettre ses gants de cuir noirs. Alors que son regard était posé là dessus, la femme revint vers lui et s'accroupit... Elle était à genoux, devant lui, un mère ou deux les séparant. Lui lançant à peine un regard, Lionel finit par enfin poser ses yeux sur elle en soufflant, froid

« Je me demande bien où vous les entreposer tous... » Il constata vite la blessure et l'état de la jeune femme. Elle avait dû péter un câble aujourd'hui... Toujours aussi neutre, il dit « Duchesse, la femme qui ouvrait ses victimes tout en les violant... Vous avez une psychose qui m'intéresse beaucoup et vous êtes blessée. Ma voiture est à côté, je vous propose de me suivre chez moi. » Il ne lui donna pas son identité, pas tout de suite. Il ajouta un autre commentaire « Je veux que vous soyez discrète. Et dites vous bien que si je prends le risque d'avoir une sociopathe aussi dangereuse que vous assise à côté de moi, c'est que j'ai les moyen de vous neutraliser. » Il était extrêmement curieux. La psychose des personnes de ce genre, ça l'intéressait énormément. Comprendre, analyser... Il finit par souffler, doucement « Je ne vous dirai pas que je vous comprends, mais j'en meurs d'envie. »

Il ne cherchait pas à être un psychiatre normal. Il n'allait pas lui dire qu'il la comprenait où qu'il allait l'aider. Il ne voulait pas l'aider. Il voulait analyser sa psychose pour compléter « Le Cadran Lecter », son œuvre la plus complète permettant de lier toutes les psychoses entre elles, dont la sienne... Qu'il inscrirait en dernier dessus. Quoi qu'il en soit, il attendait de voir sa réaction, affichant un petit sourire rassurant en tendant sa main à la belle, lui rendant l'utérus en bocal par la même occasion.

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Prélude / Re : This is my design...
« le: samedi 03 janvier 2015, 00:32:10 »
La nuit tombait sur l'amphithéâtre du campus. Une ombre quittait les lieux, valise en main. Remontant ses lunettes, il partait de l'amphithéâtre où il venait de faire cours. Calme, l'ombre s'éloignait quand un homme, grand et fort, au teint sombre, s'approcha de lui. Brisant le silence de la nuit par le bruit de ses chaussures de cuir qui toquaient contre le sol, il rattrapa l'ombre

« Bonsoir Mr.Lecter.

-Bonsoir Inspecteur Clockwork.

-Comment allez vous ? Votre cours s'est bien passé ?

-Vous ne venez pas pour ça. En quoi puis-je vous aider ? »


L'homme noir poussa un soupir, démasqué. Il sortit alors de sa poche intérieure de veste quelques photos. Il les offrit au professeur qui prit le temps de les analyser. Le corps nu d'une femme, pendu à un plafond par les pieds et dont la tête était manquante. Le sang était au sol, répandu sur une grande surface

« Il manque environ un litre du sang. On pense que le tueur le prélève après la décapitation. Et on présume qu'il accroche ses victimes avant. Je pense qu'on a affaire à un pseudo-vampire ou...

-Combien de victimes de ce genre ?

-On en compte 11 au cours des 6 dernières semaines.

-Il ne boit pas le sang. Si il voulais le conserver, il userait de méthodes plus médicales. Regardez aussi, au cou, les coupures sont trop anormales. Je pense que l'arme doit être un truc coupant avec lequel il a dû taper plusieurs fois. Un hachoir peut-être.

-Vous pensez que le coupable est un boucher ?

-Oui. Et qu'il utilise le sang pour faire un produit qu'il vend.

-Il... Vend de l'humain dans une boucherie !?

-Vous savez vers quoi vous orienter. Monsieur. »


L'inspecteur, après des remerciements, partit avec ses nouvelles hypothèses. De son côté, le professeur occasionnel rentra chez lui. Ouvrant la porte de sa demeure, il découvrit dans le grand hall d'entrée ses chiens qui couraient un peu partout, ravi de le voir. Comme chaque soir, il sort vers son jardin et, sur la terrasse, ouvre un kilos de croquettes qu'il vide dans les gamelles de ses compagnons, un sourire affectif au visage. Ses chiens, c'étaient bien ses seuls amis. Il leur parlait, élaborait des plans... Et ils avaient une pièce rien qu'à eux, offrant sur la terrasse dont le terrain était assez fabuleux et apportait à un bout de forêt. Pour le maître, ce serait un tout autre type de repas ce soir.

Le lendemain, l'homme était dans l'amphithéâtre face à un groupe important d'élèves. Il avait prit comme exemple, affiché par un rétroprojecteur, les photos de l'inspecteur qui lui avaient été communiquées par mail. Le cours portait sur l'analyse d'un meurtre, des méthodes d'un sociopathe. Et alors que le cours était proche de la fin, ce fut le retour de Mr.ClockWork. Il s'approcha sans pour autant interférer... Le professeur laissa les élèves partir en pause, il parla avec l'arrivant

« Vous avez du nouveau ?

-Nous avons une nouvelle victime. Découverte ce matin. Décès : Hier soir. Même méthode. »


De nouvelles photos. Les prenant, le professeur resta très calme et finit par demander si il pouvait les utiliser aussi pour son cours et faire une démonstration aux élèves. Hochant lentement la tête, l'inspecteur semblait curieux de voir ses méthodes. C'est alors que le professeur afficha les nouvelles photos, en parallèle des anciennes

« Nouvelle victime. Que constatez vous ? Il regardait les photos en même temps que les élèves, calmement

-Hé bien, même mode opératoire ?

-Ouais, c'est le même tueur.

-... Non. Je crois qu'on a affaire à un usurpateur.
La salle resta bouche bée devant cette révélation. Il prit la baguette de professeur pour tapoter au tableau Regardez bien. Les incisions sont multiples ici. Là, sur la dernière victime, on peut voir que la tête a été tranchée nette. Les nœuds aussi. Contrairement aux nœuds grossiers, on voit que ceux-ci sont plus soignés... Qu'en déduisez vous ?

-C'est... Plus propre ?

-Exactement. Quoi d'autre ?

-L'usurpateur souhaite montrer qu'il est meilleur ?

-Très bonne hypothèse. Je pense que cette victime a été faite par un usurpateur qui cherche à marquer son territoire... Ou simplement a montrer qu'il est meilleur que l'autre tueur.

-Mais pourquoi ne fait-il son entrée que maintenant ? Ce n'est pas la première fois qu'on a des psychopathes dans le coin.

-Peut-être qu'il est là depuis longtemps et qu'on ne l'a pas remarqué. Ou... Je ne sais pas. Très bonne hypothèses, vous pouvez y aller. Comme vous le savez, c'était mon dernier cours. Je reviendrai, comme toujours, l'an prochain pour intervenir une semaine. D'ici là, je compte sur vous pour vous perfectionner. Et n'oubliez pas : Pour découvrir un tueur, il faut être capable de se découvrir. Réfléchissez bien... Quel est votre objectif ? »


Sur ces paroles, les élèves hochèrent la tête et rangèrent leurs notes. Alors que la salle se vidait, l'inspecteur revint parler au professeur

« Vous êtes sûr de cette hypothèse ?

-Je n'en vois pas d'autres inspecteur. Vous avez appréhendé le tueur ?

-On a une piste très solide. Ôda Tadoshiro. Deux filles. Divorcé,  mais s'est remarié depuis quelques mois. Il est...

-Torturé. Je présume qu'il vend un quelconque boudin ou truc du style à partir d'humains je me trompe ?

-C'est ça.

-Je vois... Je suis persuadé que ces meurtres ont commencé très peu avant son remariage. Il a dû divorcé à cause du malaise, du poids de son secret... Et son seul moyen de tenir le coup a été de ''partager'' sa folie en faisant manger aux autres ce qu'il mange. Un cannibale qui n'arrivait pas à endurer le stress.

-Vous êtes surprenant. Comment ce fait-il que les USA ce soient passés de vos services.. ?

-C'est moi qui suit partit. Les conditions étaient assez particulières et j'ai préféré changer d'air que de m'adapter à leurs caprices. Je vais vous laisser, j'ai des patients. »


Inclinant respectueusement la tête, il partit pour son cabinet. Cet après-midi, le psychologue avait beaucoup de travail. Il allait voir un homme qu'il avait en thérapie depuis bientôt trois ans. Le kryptonien dont le nom de super-héros était Atome. Son vrai nom : Kynord.



Chemise blanche, jean noir, souliers cirés. Avec son style très propre, Lionel attendait dans son spacieux cabinet son patient. Kynord, kryptonien avec qui, depuis trois ans, il avait noué une certaine amitié. Le grand blond arriva. Serrant la main à son psy, il s'assit sur le canapé juste en face de celui de Lionel qui ne prit même pas de bloc note. Il avait une mémoire surprenante

« Bonjour Lionel.

-Bonjour Atome.

-Oh, non, je ne viens pas en tant qu'Atome aujourd'hui. Je viens... En tant que Kynord.

-Que ce passe-t-il ?

-Je... Je me sens impuissant. Depuis mon échec à sauver cette fille, Luria...

-L'adolescente qui a disparue...

-Oui, depuis ce jour je... Je me sens faible. Ma puissance est de moins en moins grande. Je ne soulève plus de choses aussi lourdes qu'avant, je ne vole plus aussi vite, j'ai des vertiges lorsque je cumule les efforts... J'ai... J'ai même..

-Respirez. Prenez votre temps. Dire quelque chose est extrêmement dur, il faut accepter une idée et les paroles qui y sont liées pour réussir à parler de quelque chose...

-Je... J'ai été hospitalité.
Lionel tenta de cacher une surprise certaine. Se penchant un peu, plus attentif, il avait au visage une certaine impression d'inquiétude

-T'es... En train de me dire que tu as subis une blessure !?

-Je n'ai plus ma résistance, ni ma régénération. Je suis aussi faible qu'un humain... Le prend pas mal !

-Je... Non, je suis juste... Surprit. Je ne pensais pas que le stress pouvait autant influer les super-héros. J'avais déjà des hypothèses sur la peur comme bête noire des Green Lantern mais là... Il faut vraiment que j'étudie ton cas avec plus d'attention.

-Je croyais que tu voulais qu'on se vouvoie durant les séances...

-Là, ça devient personnel. »


La conversation continua, durant environ cinq longues heures. Atome réservait souvent le maximum de temps afin de bien parler. Il avait besoin de parler avec son psy mais aussi ami. Et en parlant d'ami, lorsqu'ils se levèrent le beau brun remonta ses lunettes en demandant

« Tu manges toujours chez moi ce soir ?

-Pour sûr. J'apporte quelque chose ?

-Ta femme et un sourire. Tiens le coup, on va s'en tirer. »


Dans un sourire, ils se serrèrent alors la main et le kryptonien partit. Lionel ferma son cabinet, assez rapidement, partant ensuite pour chez lui. Il avait trois heures pour finir de préparer à manger... Et ce soir ce serait particulier. Il regarda le service à épices dans lequel étaient rangés ses tubes à arômes. Il prit le couvercle du dessus et le souleva, lentement, finissant par sortir un sachet de poudre verte. Juste assez pensa-t-il. Juste assez pour ce soir.



La poêle était en train de chauffer. Une demi-plaque de beurre commençant à progressivement y fondre et à côté, la cuisine n'étant pas inactive. Sur le grand plan de travail américain, une plaque de bois est utilisée comme support pour faire de la panure. Dans le mélange, la viande est enroulée, soigneusement, puis mise dans la poêle chaude. La sauce faite à effort de mixeur vint ensuite. Y ajoutant les épices nécessaires, il remit l'engin à tourner quelques instants. Tout cela bien engrangé, ce fut au tour des figues et des grenades de finir couper en deux. Répartissant les fruits dans des assiettes, ce fut lorsque la viande finit d'être cuite qu'il la répartit à son tour. Un toquement résonne, brisant le rituel. Se passant les mains sous l'eau, Lionel alla ouvrir, découvrant Atome en civil et sa charmante femme Olivia. Il embrassa celle-ci et serra la main de son compagnon

« Bonsoir ! Vous pouvez vous installé à la salle à manger, j'aurai finit d'ici une minute. »

Et pendant que le couple prenait place, il continuait son art culinaire. Il saisit la poudre verte dans le compartiment des épices et en versa le reste dans la sauce du mixeur. Pour être sûr d'avoir tout mit, il ajouta un peu d'eau dans le sachet et secoua celui-ci, versant le contenu dans le récipient en plastique. Une minute à tourner et voilà que la sauce est elle aussi prête. Perfectionniste, le cuisinier inspecta la cuisson de ses plats et finit par faire trois assiettes en répartissant dans celle-ci, harmonieusement, les demi-figues, demi-grenades et la viande. Il prit la sauce et, dans les trois assiette, la répartit de façon équitable. Sauf pour une, où il eut apparemment moins de retenue. Il fit le service lui même, souriant

« Oh là là, qu'est-ce que t'as préparé encore ?

-Viande panée et son assortiment de fruit, accompagnée de sa sauce aux fruits rouges. J'ai eus la main un peu lourde pour ton assiette, désolé Kynord.

-Ce n'est rien !... Bon sang, tu cuisines comme un dieu Lionel !

-Vous êtes vraiment plein de surprises monsieur Lecter.

-Merci madame. Bon appétit~ »


Le repas se déroula dans une ambiance chaleureuse et sympathique. Malheureusement, ce dîner était le dernier qu'ils allaient partager...



Deux jours plus tard, Lionel était au sommet de l'observatoire de Seikusu. Cigarette entre les doigts, il la laissait se consumer lentement alors qu'il observait la beauté de la ville. Depuis là haut, il voyait la faculté de psychologie où il avait fait ses études. Et où il enseignait aussi, de temps à autre. Il pouvait aussi voir sa maison très loin, cachée par une nature calme et florissante. Il pouvait voir la véranda où il prenait son petit déjeuner en profitant du soleil... La colline était aussi apaisante qu'il était agréable d'y vivre. Et alors que son esprit divaguait sur de nombreuses choses, quelqu'un arriva à le rejoindre. Une femme. Une femme à la beauté simple mais terriblement efficace, laissant n'importe quel homme la désirer. Elle vint vers le psychiatre, appuyant ses fesses sur la rambarde où était accoudé. Un malaise légèrement ambiant se fit sentir..

"Salut...

-Salut Lionel... Comment tu te sens ?

-Je fatalise.

-Comme toujours... Tu t'entendais bien avec lui ?

-Ouais... Mais ça va aller. Je dois juste m'en remettre.

-Les cinq étapes du deuil, c'est pas vraiment ton fort.
Dit-elle, sur un ton semi-humoristique

-J'ai refusé d'y croire jusqu'à voir la tête de mes propres yeux, je suis trop fataliste pour négocier et mes glandes lacrymales n'ont plus été active depuis notre rupture. J'ai finit par vite accepter. Un soupir sortit des lèvres de sa camarade qui les lui tendit une seconde plus tard. Restant un instant pensif, il finit par y mettre la cigarette qu'il avait entre les doigts

-Tu fumes encore ?

-Non. Kynord trouvait juste que ça me donnait un style.
Un grand soupir sortit des lèvres du psychologue. Calme, il dit C'est surtout mon intervention que je remets en question... Je n'ai pas réussit à l'aider à se stabiliser. Je crois que j'ai manqué de professionnalisme...

-Hey, Lionel... Je sais que t'es loin d'être idiot. Si il y avait eut une solution, tu l'aurais trouvé. Que tu ais été professionnel ou pas, ça ne change rien... Ce n'est pas ta faute. C'était juste... trop pour lui.
Lionel resta silencieux. Finalement, il osa demander

-Pendant que je suis dans la remise en question, j'aimerai savoir... C'est à cause de mes problèmes de "proximité" que tu m'as laissé..? Dylan leva les yeux au ciel et tira machinalement sur la cigarette. Elle finit par expirer ce souffle gris, marquant une pause

-Je pensais que tu avais compris...

-J'ai bien des hypothèses, mais je ne sais laquelle est juste.

-C'était il y a presque 10 ans Lio'... On était jeunes. Et je ne voulais pas d'un homme qui se concentre sur la dilatation de mes pupilles quand je suis nue devant lui."


Le psychiatre ne dit pas un seul mot. Restant stoïque en regardant la ville, les bras croisés sur la rambarde de fer, il réfléchissait à ces paroles. Après avoir passé une main dans ses cheveux, il regarda son ex dans les yeux, marquant à son tour une pause

"... Je t'ai payé une clope, je t'offres aussi un café ?"

Elle répondit par un sourire en coin, comme si elle retrouvait un très vieil ami. Ce qui était le cas au fond, le retour au Japon de Mr.Lecter était récent. Ils partirent donc de cet observatoire, laissant derrière eux les douleurs du passé pour se tourner vers un nouvel avenir, plus appréciable~



Ce matin, petit-déjeuner protéiné. Sortant un morceau de viande de son frigo, Lionel le coupa en deux dans le sens de la largeur. Ceci fait, il mit les deux épaisses tranche dans sa poêle préchauffée pour les faire cuire. Changeant de front, il prit un saladier dans lequel il mélangea huile d'olive, vinaigre de balsamique et romarin. Il le posa de côté et prit ses champignons portobello pour les couper en carrés. Il les mélangea à cette marinade et les fit cuire, eux aussi à la poêle. Enfin, il cassa deux œufs et commença à préparer une omelette, tout simplement. Il laissa le saladier de verre posé plus loin, sur le plan de travail. Ayant entre temps retournée sa viande, il finit par la sortir de la poêle quand elle fut cuite. Il réduit un peu le feu et finit par couper encore la viande. D'abord en deux, dans le sens de la longueur, puis en carré. Une fois ceci fait, il mit l'omelette dans la poêle et y ajouta la viande ainsi que les champignons. Le cuisinier divisa alors l'omelette en deux pour la replier en deux triangles qu'il se servit dans deux assiettes dissociées, sourire au visage. Un bon matin qui s'annonçait... Jusqu'à l'arrivée de son invitée surprise

« Monsieur Lecter ! L'homme leva la tête. Il était dans sa véranda avec ses deux assiettes et vit, à la fenêtre, une femme. Une amazone probablement, elle ressemblant à ces femmes qui accompagnaient Wonder Woman... Dans un calme surprenant, il ouvrit la véranda pour qu'elle entre Je suis désolée de vous déranger. Je suis Ludya Wanders, je... Je voudrais vous parler d'Atome.

-Vous vous connaissiez ?
Il semblait un peu surprit que son ami ne lui ait jais parlé d'elle. Un détail sûrement. Calmement, il analysa son visage... Elle avait pleuré. Une partie de son maquillage avait coulé même si elle avait tenté de le cacher. Elle avait aussi l'air pâle et épuisée... Lui prenant le poignet, il la fit s'asseoir Vous avez l'air exténuée. Mangez un peu, respirez...

-Je... Merci.
Regardant l'omelette, elle mangea un peu en reprenant doucement son souffle. Elle ne semblait pas avoir eut un tel repas depuis bien longtemps. Même si elle n'engloutissait pas tout comme une goinfre, elle dévorait le plat avec appétit. Très calme, Lionel lui demanda

-Vous semblez en panique... En quoi puis-je vous aider ?

-Je... Mnhm. Kynord ne vous a sûrement pas parlé de moi. J'étais... Son amante.
Lionel resta pétrifié. Il se paralysa un instant, se stoppant dans son mouvement qui amenait un morceau d'omelette à sa bouche. Il finit par reprendre son action, calme

-En effet, il ne m'a pas parlé de vous... Mais il aurait dû.

-Vous aviez aussi sa femme en patiente, il avait sûrement peur que vous... Lui disiez.

-Je vois... Je pensais qu'il avait une totale confiance en moi.

-C'était le cas. Et il ne voulait pas ruiner cette si bonne image que vous aviez de lui, c'est pour ça qu'il a préféré vous mentir. Pour...

-C'était mon ami.
Une justification qui était vraiment particulière mais que voulez vous. Il se mit à réfléchir et soupira, longuement Peut-être que c'est votre relation qui créait son stress et sa peur. Le fait qu'il doive gérer sa vie de héros, sa vie privée et sa vie avec vous...

-Je crois que... La cause de sa perte de ses pouvoirs était préméditée.
Lionel la regarda, assez surprit

-Vous pensez que quelqu'un l'a empoisonné.. ?

-J'en suis persuadée. Je... Il était heureux avec sa femme, elle prenait soin de lui. Avec moi, c'était surtout... Passionnel.

-Du sexe. Je suppose que vous vous autorisiez certaines fantaisies je me trompe ?
La jolie brune rougit et finit par lui avouer

-Vous devez m'aider à trouver le responsable. Je ne... veux pas que son criminel soit impuni ! Le psychiatre poussa un très long soupir avant de dire, calmement

-Vos accusations sont graves mais elles ne doivent pas être infondées je suppose.

-Hé bien, depuis deux semaines, je constatais des faiblesses importantes.. La nuit. Il était plus faible que d'habitude. Il avait du mal à se déplacer, à...
Elle renifla. C'était douloureux de parler de ça apparemment... Poussant un soupir, le psychologue la laissa prendre son temps Le soleil était la seule chose qui lui faisait tenir le coup. Et... Et vous savez, ces deux scientifiques qui ont été tués il y a quelques années ? Ils travaillaient sur des armes anti-supers.

-Cette politique cherchant à se protéger de toute les éventualités, oui. J'en ai entendu parler... Ils bossaient sur des armes anti-supers ?

-Oui. Et je pense qu'ils avaient prit illégalement quelque chose. Et que l'empoisonneur a volé ce quelque chose pour l'utiliser contre Kynord.
Finissant son assiette, le beau Lionel finit par boire un verre d'eau, servant la belle au passage

-À quoi pensez vous.. ?

-De la kryptonite. Je ne sais pas encore mais je pense qu'il a été confrontée à une exposition continue...
Lionel hocha très lentement la tête, demandant plus de détails

-Vous n'avez aucunes preuves, avec une pareille théorie du complot, c'est du niveau de l'imagination... Ne pensez vous pas que c'était simplement très compliqué pour lui ?

-Non ! Je... Je refuse de le croire ! Je ne suis pas tarée ! C'est... C'est juste que... Je suis sûre que c'est ça !
Dans un long soupir pensif, le psychiatre passa sa main dans ses cheveux le regard un peu égaré dans le vide

-Hé bien... Je veux bien vous aider... Mais je ne peux négliger l'hypothèse de la perte de pouvoirs par saturation émotive. Je voudrai donc vous voir en séance afin que vous me révéliez tout. Absolument tout. Ce que je ne sais pas et quel était votre dessein. À vous deux.

-Mon dessein... This is my design... C'est ça, votre fameuse phrase de la réunion des 'Grand Esprits' à Washington...

-Je vous attends demain dans mon cabinet. »


Elle acquiesça et repartit, le remerciant pour tout. Il récupéra la fin du repas de cette femme pour le terminer. Lionel n'appréciait pas réellement cette situation. Ces secrets sortis de nulle part, c'étaient des éléments supplémentaires qui ne l'enjouaient guère... Mais demain déjà, il parlerai avec elle et pourrait comprendre, découvrir, finaliser...



Il est trois heure du matin. Ludya était passé toute la semaine au cabinet, comme convenu. Mais au fur et à mesure qu'elle parlait à cet homme, elle trouvait que quelque chose n'allait pas. Elle ne comprenait pas ce qui fut si ami avec Atome, avec son Kynord qu'elle aimait tant malgré leur relation volatile. Elle voulait voir quelque chose qui liait ces hommes... Et en s'aventurant dans le salon, elle constata une chose : Une photo encadrée. Les deux hommes, souriant gaiement, avec un plat de sushis devant eux. Apparemment, ils avaient cuisiné ça ensemble. Leur premier plat sûrement, un bon souvenir. Calmement, la femme soupira silencieusement et alla dans la cuisine. Quelque chose n'allait pas chez cet homme et elle voulait savoir quoi ! Elle finit par regarder de ci de là et renversa un verre... Immédiatement, elle le rattrapa et le reposa sur le plan de travail. Elle regarda alors l'eau au sol et vit... que le liquide glissait dans les planches pour couler quelque part. Fronçant les sourcils, elle posa ses mains sur les planches et remarqua une trappe, très bien cachée sous le plan de travail américain... Elle la souleva pour descendre dans une cave très curieuse. Son regard se perdit dans l'obscurité mais grâce à sa lampe torche, elle pouvait se guider dans ces lieux sombres.

Des congélateurs, des ateliers... Tout était super propre et nickel ici. C'était surprenant de voir que tout était bien fait chez cet homme. Elle passa lentement les bandes de plastique transparentes qui faisaient penser à une entrée d'usine... Et elle alla au fond de la pièce. C'était une cave en croix et elle vit l'interrupteur qui servait à allumer tout les spots de cette cave. Dans l'axe le plus éloigné, elle pâlit et découvrit la partie la plus horrible de ce lieu

« Oh mon dieu... »

Chuchota-t-elle, n'arrivant pas à retenir sa stupeur. Soudain, elle cru sentir quelque chose. Se tournant lentement, elle constata à l'autre bout de la pièce, derrière elle, une présence. Au pied des escaliers, droit, se trouvait Lionel Lecter. Le propriétaire. Un air semi-blasé au visage, il observait la situation sans le moindre mot. Ludya l'observait en retenant ses frissons de terreur. Avalant lentement sa salive, elle allait prendre une position de combat. Il n'était qu'un humain ! Mais l'humain en question plaqua sa main sur un autre interrupteur, plongea la salle dans la pénombre avant de se ruer sur elle. Il connaissait l'endroit par cœur, c'était son terrain. Elle était perdue, désorientée et terrifiée. Il était prédateur. Elle était proie.



« On pense qu'elle est morte hier soir.

-L'usurpateur ?

-Non. La tête a été... arrachée. »


Lionel était sur la scène de crime. Il regardait le corps sans vie d'une amazone, à terre, la tête manquante. Dans sa chair était taillé le mot « PUTE », à effort de coup de surin bien sale sûrement au vue de la mocheté des coupures. Asymétriques, irrégulières, laides. L'inspecteur ClockWork observait les réactions de son collègue qui analysait la scène. Il souffla

« Elle s'appelait...

-Ludya... Je sais. Je reconnais son costume. C'était ma patiente...

-Et vous avez une piste ?

-Elle... M'a confié avoir eut une aventure avec Kynord. Si elle ou Kynord a parlé de leur histoire, son assassin doit être sûrement quelqu'un qui pense qu'elle est la cause de la perte des pouvoirs qui a causé la perte du super-héros Atome...

-Vous pensez que c'est un super-héros qui aurait tué une autre super-héros ?

-Je vois que le cou est abimé. Sa tête lui a été arrachée, sans outil... ça a été fait de manière purement bestiale et barbare. Partez sur ce genre de héros pour votre enquête interne. »


Laissa la police à ses suppositions et ses idées, l'homme les abandonna pour tranquillement rentrer chez lui. Il avait prit sa journée. Pas de patients, pas de boulot, rien... Il rentra chez lui avec un air épuisé et alla nourrir ses canidés.
Dans ce grand espace, il emplit les gamelles de ses bêtes... Qui ne mangent pas et le regarde, comme si ils attendaient quelque chose. Dans leurs yeux canins, on lit une certaine tristesse au fond, une inquiétude... Au final, Lionel poussa un grand soupir

« … Vous voulez que je vous raconte ce que je fous depuis trois ans c'est ça ? Pas de problèmes... Mais mangez en même temps, vos gargouillis pourraient me déconcentrer. »

Il prit une chaise et s'assit. Les chiens s'installent avec leurs gamelles respectives à divers endroits de la pièce, observant leur maître. Quelle drôle de relation ! Il finit par prendre la parole, calme et froid, racontant cette histoire comme un fait divers

« Il est 21h. Je suis proche de la maison des Kanjï. Je m'avance d'un pas pressé et j'enfonce la porte d'un coup de pied. Mr.Kanjï descend les escaliers en courant. Je sors mon arme et je tire deux fois avec une précision chirurgicale. La première balle lui traverse le cœur et la seconde lui déchire la jugulaire. Il mourra avant même d'avoir finit de tomber des escaliers. Je me tourne vers Mrs.Kanji qui est prêt de l'alarme électronique. Je tire une unique fois. La balle lui traverse le cou et le soin dont j'ai fais preuve épargne toute artère ou veine sensible. Elle est au sol, immobilisée. Elle ne peut rien faire hormis souffrir pendant les 47 secondes qu'il lui reste. Je m'approche de l'alarme, je la coupe. Je reçois sur le dispositif un appel d'un technicien. Il me demande à Mrs.Kanji si son alarme à bien sonné. Je sors de ma poche de veste mon magnétophone. J'ai mis la famille sur écoute il y a un mois et j'utilise la même discussion que la fausse alerte qu'il y eut deux semaines plus tôt. »

Il se visualise encore devant cet appareil électronique avec son magnétophone. Chaque phrase du technicien s'en suit d'une phrase enregistrée par son mouchard. Il se souvient mot pour mot de la conversation

« Madame Kanji ? Votre alarme a sonnée ?

-Oui. Désolée. J'ai fais une erreur !

-Je dois vous demander de me donner votre mot de passe.

-Tasse en bois blanc.

-Très bien. Tout va bien ?

-J'ai juste mal réglé le déclenchement, je suis vraiment désolée.

-Vous êtes seule ?

-Non, mon mari est à l'étage.

-Bien. Avez vous besoin de quoi que ce soit ?

-Non, merci beaucoup. Vous êtes vraiment super.

-Bonne soirée Madame Kanji.

-Bonne soirée ! »


Il poussa un soupir en frottant ses mains sur son visage. Ses animaux semblent intrigués et curieux, passionnés par son histoire. Le jeune homme eut un sourire en coin. Il reprit son histoire après un long soupir de réflexion

« Je monte vers leur chambre. Ils ont parlé au téléphone de Kryptonite en poudre qu'ils voulaient refourgué à un je-ne-sais-quel-guignol-en-collant. Je trouve leur coffre dans leur armoire derrière les boîtes de chaussures. Le code est leur année de mariage. J'ouvre le coffre, je prends la kryptonite qu'ils ont subtilisé dans leur labo, je pars. L'enquête a aboutit à une vengeance de super-vilain face à leur travail. »

Et juste après cela, il raconte ses séances avec Kynord. Il explique comment il s'est rapproché de lui, comment ils sont devenus amis, de quel façon il introduisait un peu de poussière dans chaque repas... Et comment il en finit avec cette amitié intéressée. C'était un soir calme, après que le héros Atome ait fait sa journée. Il est acculée dans une rue par des appels à l'aide d'une voix qu'il connaît : Celle de son ami Lionel ! Quand il arrive dans l'entrepôt, il ne voit personne. Il regarde avec une de ses nombreuses visions... Jusqu'à ce qu'il se sente très faible soudainement. Plus de lumière du soleil, plus de pouvoirs... Lionel se montre enfin. Se baladant avec un grand sabre japonais, un Ôdachi, il regarde Atome

« Lionel ! Krh ! Putain, ça va !? Je t'ai entendu hurlé !

-Je sais... Tu es dans un bien piètre état.

-C'est quoi ce bordel Lionel !? Je... Je sais pas ce qui...

-C'est la kryptonite. Tu en as ingéré une quantité surprenante au cours de ce dernier mois... Et ton organisme les as assimilé. Ces toxines neutralisent tes pouvoirs.

-J'ai été empoisonné !? Mais par-
il a un hoquet et il pâlit soudainement. Tremblant de cette faiblesse, il leva la tête vers son ami … Oh putain Lionel, non... Non. Me dis pas ça.

-Je suis désolé Kynord. T'as été un pote génial.

-Tu fous quoi Lionel !?

-Je vais ta tuer avec ce sabre. Et cette seringue, à ma ceinture, va me servir à faire sortir toutes les toxines de ton corps.

-Mais putain Lio'... Pourquoi !?

-Parce que je fais très attention à ce que je mange. »


Immédiatement, il sortit attrape fermement le fourreau de son arme et assomme le kryptonien sans pouvoir. Alors que Kynord comate, il sent l'aiguille dans son cou. Un mélange de composé chimiques qui évacuent les toxines sans laisser de traces. A peine le blond est 'purifié' que le psychiatre finit son boulot. Il sortit sa lame et l'abattit avec une vitesse fulgurante sur la nuque de son ami. La tête du héros valsa, d'un coup. La suite de l'histoire, vous la connaissez.

Aujourd'hui, il attend ses patients dans son cabinet. Héros, héroïnes, repentis, humains, torturés, adolescents, enfants, narcissiques, pyromanes, autistes... Le Dr.Lecter ne cesse de faire des prouesses.

14
Prélude / This is my design... [Validatedé]
« le: samedi 03 janvier 2015, 00:31:59 »
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Identité : Lionel Lecter
Âge : 28 ans
Sexe : Mâle

Race : Humain (?)
Orientation sexuelle : Bisexuel
Situation de départ : Doué

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Lorsqu'on parle de personne charmante, on peut résumer l'apparence du Dr.Lecter. Un homme élégants au style sympathique. Il a un corps élancé cachant une certain musculation. Un mètre quatre-vingt pour soixante-quinze kilos. Des proportions bien réparties pour un corps qui a pour principal défaut sa carrure. Musclée mais assez fine, ce qui ne plaît qu'à certaines personnes. Il est assez carré mais ne ressemble en rien à ces capitaine d'équipage au physique barbare abîmé de cicatrices. Lui, il est plus élégant. Et son visage ne contredit en rien cette harmonie. Bien proportionné, il est décoré d'une barbe et d'une moustache soignées. Sa chevelure, mi-courte et en bataille, est d'une couleur brune clair. Son côté un peu plus négligée se marie pourtant bien à son style. On peut aussi noter la beauté de ses yeux d'un vert bleuté qui rappelle les tourmaline les plus pures.

Son code vestimentaire reste quelque chose de très simple. Chemises en tout genre -manche courtes ou manches longues- et de tout motif -allant des carreaux à la couleur unie- occupent sa penderie. Dans tout cela, on peut croiser quelques t-shirt aux motifs ou logos hors du commun. Souvenirs de ses années de faculté en général. Les couleurs sont multiples mais il est rare de le voir porter quelque chose de très flashant. Ses jeans, eux aussi, sont dans des couleurs sobres aux allures ternes. Ses chaussures quant à elles sont toutes dans un style très classieux, en cuir en général. Entre les paires de chaussures de soirées se trouvent ses chaussures de marche ou celles pour sont escalade... Tout est très bien rangé et organisé dans son style vestimentaire. Mais malgré tout, sous un coup de folie, il peut très bien choisir de se remettre à porter des tenues de ses jeunes années de folie !

Il est très compliqué de cerner entièrement le personnage qu'est Lionel Lecter. Tantôt chaleureux, tantôt froid comme l'hiver, c'est un être à la personnalité complexe et aux multiples facettes qui cache un jeu terrifiant.

Bien qu'il ait été très sympathique et chaleureux dans sa jeunesse, c'est aux alentours de sa majorité que s'est forgée sa véritable personnalité. Distant, froid, autoritaire. Lionel est un psychologue qui manipule l'esprit d'une poigne de fer. Lui arracher un sourire est une chose plus ou moins aisée mais ce qui est sûr, c'est qu'il ne faut pas s'attendre à un quelconque geste affectif avant qu'une proximité particulière ne ce soit installée. À moins que vous ne lui plaisiez, bien sûr. Et que ce soit le cas, ou pas, il fera en sorte de vous comprendre. De vous cerner, de vous analyser. Il finira par comprendre qui vous êtes et, à partir de là, il verra ce qu'il fera avec vous.

Mais si vous avez la chance de passer sa carapace, vous arriverez probablement à vous en faire un ami. Un très bon ami. Un homme manipulateur qui saura vous aider à résoudre vos problèmes avec les moyens qu'il a et qu'il pourra trouver. Son ami le plus proche, Kynord, a souvent parlé de lui comme étant un pilier. Un point de repère sur lequel on peut compter lorsque tout va mal. Obtenir son amitié est compliqué, mais vous pourrez sûrement l'avoir et partager avec lui vos secrets, bien que les siens resteront dans un coffre... Ou peut-être vous les révélera-t-il ? Ses secrets, quelles qu'ils soient, ne valent pas son plus grand secret.

Son amour ? Vous ne l'aurez pas. Peut-être jamais. Il n'est pas du genre sensible, même si l'inquiétude est un sentiment qui lui est familier. Son cœur a été brisé il y a longtemps de cela et jamais il n'a tenté de retrouver une telle relation. Les aventures d'un soir sont les histoires qui animent sa vie. Et en parlant de cela, sachez que les plaisirs de la chairs sont quelque chose qu'il apprécie. Beaucoup. Mais malgré tout, il est sélectif sur ses compagnes. Ses penchants se comparent aisément à ses goûts dans ses autres domaines : Divers et variés. Allant de la soumission à la domination en passant par des choses bien plus classiques ou bien plus extrêmes.

Malgré sa patience et son calme qui donnent l'impression de parler à un robot, il sait rire. Il est même chaleureux lors de ses cours. En effet, chaque année, il accorde aux facultés & écoles de psychologie une semaine d'intervention. Et ses élèves sauront vous dire que c'est un prof sérieux mais aussi très amical. Autour d'un café, c'est un homme convivial qui sait communiquer et vivre en société. Mais certaines de ses valeurs ne sont pas à bafouer.

Le respect, pensez-y toujours en sa présence. Il est assez tolérant, mais le manque de respect est probablement quelque chose qu'il déteste par dessus tout. Si vous manquez de discipline, il ne se gênera pas pour vous faire subir de quoi vous remettre dans le droit chemin. Bien que cette optique diverge en fonction des personnes... Narcissisme, c'est une arme qu'il sait utiliser. Il pourrait jouer avec vous ou simplement vous rabaissez si vous jouez trop avec lui. Un dernier point, sa colère. Sachez le, il est rare -unique même- de voir Mr.Lecter en colère. Mais quand il l'est, vous finirez dans une situation qui pourrait vraiment vous déplaire. Ses mots sont plus tranchants qu'un sabre. Si il ne vous connais pas, et que vous vouliez juste jouer avec lui, prenez garde à votre situation. Si vous êtes un ami... Ses paroles moralisatrices auront sûrement raison de vos actions et une fois de plus, il vous tendra la main.

Polyvalent. C'est le dernier mot qu'on utilisera pour parler de Lionel. Ses talents sont nombreux, multiples, terrifiants ou fabuleux. Tout dépend du point de vue et surtout, de leur utilisation...

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