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Messages - Amélie

Pages: [1] 2 3 ... 10
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Le quartier de la Toussaint / Re : Rencontre du troisième type [Zéphyr]
« le: lundi 29 octobre 2018, 01:06:00 »
Amélie pouvait comprendre les hésitations de Zetsu, car elle-même les partageait. Après la journée qu’elle avait eu, elle ne savait vraiment pas quoi faire. Abandonner Zéphyr serait ignoble, mais elle ne pouvait pas la garder ici. Amélie était une paria, il n’y avait as de police avec elle pour l’aider. Elle vivait en marge de la société, dans une zone grise, espérant à chaque fois ne pas se faire arrêter. La police, si elle allait la voir, ferait son rôle, en l’enfermant, le temps de retrouver ses parents, et ça... Ça, Amélie n’y tenait vraiment pas ! Pas plus qu’elle ne tenait à finir dans un foyer ou dans un orphelinat. Dire que la jeune femme n’avait plus aucune confiance dans le système était parfaitement exact.

Zetsu se rapprocha donc d’elle... Et Zéphyr lui sauta dessus.

« Haaa !! » s’exclama Zetsu en battant des bras.

Le jeune homme s’écroula au sol, et Amélie gloussa légèrement, tandis que lui observait brièvement Zéphyr. Au moins, il venait de comprendre qu’elle était plutôt forte. Zéphyr proposa ensuite son aide pour quoi que ce soit, et Zetsu la regarda pendant quelques secondes, interloqué.

« Je... Elle est vachement costaude ta copine, Amélie, non ?
 -  Oui... »

Zetsu acquiesça encore, se demandant ce qu’il allait faire d’elle.

« Hum... Tu viens d’où, en fait, Zéphyr ? D’une autre planète, un truc comme ça ? Est-ce que... Euh... T’as une famille, ou quelque chose qui y ressemble ? Et... T’es genre super forte, en vrai ! »

Le jeune homme continuait à s’interroger, et Amélie fit les précisions utiles :

« Elle peut absorber les capacités des autres... Et c’est une arme du gouvernement, pas une extraterrestre.
 -  Oh... Okay, okay, alors... Y a... Enfin, y a aucun endroit où tu voudrais aller, Zéphyr, c’est ça ? »

2
Le quartier de la Toussaint / Re : Rencontre du troisième type [Zéphyr]
« le: lundi 15 octobre 2018, 00:45:06 »
Amélie entreprit de récapituler à Zetsu toute cette folle journée. Une tâche difficile, en réalité, car elle avait vécu bien des choses, et avait tout de même risqué sa vie avec Zéphyr ! Elle expliqua donc à Zetsu que Zéphyr était sûrement une créature du gouvernement, un genre de projet ultra-secret, et qu’elles avaient été poursuivies par des agents du gouvernement. Amélie avait carrément eu la peur de sa vie ! Fort heureusement, elle s’en était plutôt bien tirée, et était convaincue que personne ne les avait suivies.

« La vache... Mais qu’est-ce que tu veux qu’on fasse d’elle ? De Zéphyr, j’entends ? »

La jeune Française haussa les épaules. Le fait est qu’elle n’en avait absolument aucune idée ! Les évènements s’étaient précipités à toute allure sans qu’elle n’ait vraiment le temps de comprendre ce qui se passait. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle avait survécu, et qu’elle avait ramené avec elle Zéphyr. Encaissant toutes ces informations, Zetsu finit par acquiescer, observant du coin de l’œil l’étrange créature blanchâtre, qui dessinait sur un petit tableau.

« Je... Je n’en ai aucune idée, Zetsu, je en sais pas quoi faire, je... J’ai juste paniqué en espérant survivre, et... »

Les mains de Zetsu se posèrent à nouveau sur les frêles épaules d’Amélie, qui retourna s’enfouir contre lui. Il posa une main rassurante sur les cheveux de la femme, la serrant doucement.

« Là, là, ce n’est rien, Amélie... Tu as très bien fait, ma belle, on ne pouvait pas laisser cette femme finir dans un laboratoire, ou je ne sais quel endroit sinistre. »

Amélie hocha doucement la tête. Zetsu et elle étaient des squatteurs, des individus vivant en marge de la société. Ils avaient donc toutes les bonnes raisons du monde de se méfier des forces de l’ordre, des représentants de la société, qui étaient toujours prompts à faire souffrir les gens comme eux.

Zetsu regarda ensuite Zéphyr, et se rapprocha d’elle. Il passa nerveusement sa main dans ses cheveux, signe qu’il était confus, puis s’approcha encore d’elle.

« Bon, alors... Zéphyr, c’est ça ? Tu... Euh... Tu as faim ? »

C’était la première chose qu’il avait trouvé à dire, et il lui tendit une barre chocolatée qu’il avait volé dans une épicerie.

3
Le quartier de la Toussaint / Re : Issue de secours ? [Amélie]
« le: lundi 08 octobre 2018, 01:09:45 »
Les explications d’Atsuko ne manquèrent pas de surprendre Amélie. Que voulait-elle dire par là ? Elle se prostituait pour éviter que des clients hargneux ne la retrouvent ? Zetsu était un peu confus. N’avait-elle pas précisément quitté Tokyo pour ça ? Et, avec tout cet argent, ne pouvait-elle pas partir de nouveau ? Déménager ne serait nullement difficile quand on avait une telle montagne d’argent. Le jeune homme était donc un peu perdu, pensant que cette justification ressemblait davantage à une excuse qu’autre chose. Mais, après tout, Zetsu n’allait pas faire dans la psychologie de comptoir. Un léger sourire se dessina ensuite sur ses lèvres quand elle avoua que c’était comme ça qu’ils avaient pu se retrouver.

« Ouais... On peut dire ça comme ça, oui, même si... C’était tout de même un sacré coup de bol. »

Une rencontre totalement inattendue, pour eux qui venaient tous les deux d’une ville différente. Quelles étaient les chances qu’ils se rencontrent ? Les probabilités devaient être proches de l’ordre de 0%... Et pourtant ! Pourtant, ils étaient bien là, l’un face à l’autre, dans l’appartement fortuné d’Atsuko, et Zetsu avait l’impression de débarquer au milieu d’un jeu de quilles. Il n’était plus habitué à un tel confort, et regarda lentement autour de lui, commençant, peu à peu, à se faire à l’idée que tout cela était bien réel, qu’il ne rêvait pas, et qu’il était bien dans un appartement neuf. Quelles conséquences en tirer à long terme pour sa vie de zonard ? Il n’était pas possible de le dire.

Zetsu se massa l’arrière du crâne, cherchant encore quoi dire, et finit par bredouiller :

« Je... Euh... Je me suis fait deux amies, c’est tout. Des nanas... Un peu paumées. »

Il haussa les épaules en glissant les mains dans ses poches.

« T’sais, un peu comme si... Enfin, je les protège, quoi, et... Je peux pas les laisser tomber, tu vois, elles... Elles comptent sur moi. »

Zetsu attirait souvent des emmerdes, mais il apportait aussi son lot de consolations, car le jeune homme n’avait pas son pareil pour dégoter des combines, des magouilles et des trucs utiles. Au moins, avec lui, on ne s’ennuyait pas ! Ceci dit, il ne se voyait pas abandonner Amélie et Mishi, même si ce qu’on lui offrait était des plus séduisants !

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Le quartier de la Toussaint / Re : Issue de secours ? [Amélie]
« le: lundi 01 octobre 2018, 01:06:52 »
Atsuko n’avait aucun projet abouti, juste… L’envie de profiter d’une incroyable montagne de fric. Toute cette histoire était hallucinante, comme un genre de conte de fée, ou le genre de trucs qu’on ne pouvait voir qu’à la télévision. Zetsu, lui, vivait dans la rue depuis… Bien trop longtemps pour qu’il puisse placer une date. Avant Seikusu, il zonait déjà dans les multiples rues sinueuses de Tokyo, et, à Seikusu, sa situation de vagabond ne s’était guère améliorée. Il avait trouvé un refuge, un entrepôt avec Amélie et Mishi, les deux personnes qui partageaient sa vie. Pour Zetsu, il y avait toujours des magouilles, le système D, mais plus de gang. Il avait raccroché après avoir quitté Tokyo, conscient que c’était le genre de trucs qui pouvaient vous amener, soit à tomber sur la police, soit, et c’était encore pire, sur les Yakuzas. Dans le milieu du crime, les Yakuzas faisaient la loi. Et les rebelles anarchiques indépendants comme Zetsu n’étaient jamais les bienvenus. À Seikusu, il ne s’en sortait que comme indic’, et parce qu’il évitait de trop se la ramener.

Il avait ici une chance de raccrocher… Ce qui lui semblait aussi impensable qu’incroyable. Retrouver un lit, un toit, avoir la possibilité de se doucher… Ce genre de petits gestes quotidiens banals pour la plupart des gens, mais relevant pour des garçons de la rue d’une douce et lointaine utopie. Le choc continuait évidemment à le saisir tandis qu’il se demandait encore si tout cela était bien réel, s’il n’était pas en train de rêver, ou d’avoir une quelconque hallucination. Mais non, Atsuko était sincère. Elle voulait qu’ils soient de nouveau « ensemble », ce qui étonna Zetsu… Et provoqua un léger pincement dans sa poitrine. Provocateur à ses heures perdues, Zetsu n’en était pas moins un homme avec le cœur sur la main.

« Atsuko… »

Elle se blottit contre lui, et, machinalement, il l’enlaça, la serrant fort. Il retrouva son odeur, son corps… Ils avaient été amants, jadis, et, s’il y avait bien une chose de son passé qu’il avait toujours voulu revoir, c’était bien elle. Maintenant qu’Atsuko était riche, il était légitime de se demander si son attirance n’était pas intéressée, mais… À la base, il l’avait aimé pour de vrai. Et, même s’il était maintenant avec deux filles jolies, Amélie et Mishi, le fait qu’il n’ait jamais eu de vraies relations avec elles était sans doute la preuve que, inconsciemment, il avait toujours ressenti de l’attirance pour Atsuko.

Toutefois, une question continuait encore à l’interpeller. Les connexions se refaisaient progressivement dans son cerveau, et il se décolla très légèrement d’elle, en fronçant les sourcils :

« Mais, Atsuko, je ne comprends pas… Avec tout l’argent que tu as, pourquoi est-ce que… Euh… Enfin… Pourquoi est-ce que tu continues de… De te prostituer ? »

Comme lui, elle n’était pourtant pas sans ignorer tous les nombreux dangers qu’il pouvait y avoir dans le monde de la rue.

5
Le quartier de la Toussaint / Re : Issue de secours ? [Amélie]
« le: samedi 08 septembre 2018, 15:31:24 »
Zetsu était... Clairement sur le cul, comme on dit. Devant lui, il découvrait un nouvel univers, un univers qu’il devait associer à Atsuko, mais sans y arriver. Son cerveau avait encore du mal à établir toutes les connexions possibles, et le baiser qu’Atsuko lui fit était bien insuffisant pour le sortir de choc. Il avait connu Atsuko dans la rue, et voilà qu’elle était héritière d’une fortune de... En fait, Zetsu n’avait pas retenu le chiffre précis, mais avait juste retenu qu’Atsuko avait beaucoup d’argent, tellement qu’elle ne savait plus quoi en faire. Elle expliqua qu’elle continuait à se prostituer pour maintenir les illusions, sans que Zetsu ne puisse sincèrement y croire. C’était plutôt une excuse qu’une véritable justification, car Zetsu était bien placé pour savoir que personne ne s’intéressait aux gens comme eux. Les pauvres, ceux qui vivaient dans la rue, les putes, les toxicos, les clodos... Personne ne se souciait vraiment d’eux, et personne n’irait jamais soupçonner qu’une femme comme Atsuko puisse avoir décroché une telle fortune.

*C’est dingue...*

Le jeune homme ne lui répondit pas tout de suite, continuant à regarder les lieux, encore très surpris. Et encore... « Surpris » tenait de l’euphémisme, et il regarda une nouvelle fois Atsuko, avant de réussir à sortir sa stupeur.

« Atsuko, c’est... C’est vraiment dingue... Alors, tu es à l’abri du besoin, c’est ça ? Genre... Tu peux manger ce que tu veux, quand tu veux, prendre des douches à ta convenance ? »

Ce genre de petit plaisir qu’il était difficile de concevoir pour des marginaux désaxés. Zetsu prenait ses douches dans des endroits publics, ou en s’infiltrant dans des gymnases, des complexes sportifs... Le fait est qu’il vivait depuis si longtemps dans la rue que le fait de retrouver une vie normale, celle où on avait son propre appartement, le troublait profondément. Il avait tout d’un coup assez chaud, et se déplaça lentement, posant ses mains sur le mobilier, comme pour se convaincre que tout ça était bien réel.

« Mais... Euh... Tu comptes faire quoi, alors ? Enfin... Maintenant que tu es là, et que... Que tu m’as invité ici ? »

Certes, elle venait il y a à peine quelques instants de l’inviter à venir vivre avec elle, mais Zetsu était encore sous le choc, de sorte qu’il n’avait pas retenu ce qu’elle venait de dire !

6
Zéphyr était une créature vraiment fascinante ! Elle apprenait donc instinctivement la langue des autres ? Stupéfiant ! Amélie ne savait vraiment pas quoi en penser, tant tout cela avait l’air... Incroyable ! La jeune Française n’aurait jamais cru tomber un jour sur une telle créature. En fait, elle avait toujours cru que Zetsu se moquait d’elle quand il lui parlait des créatures surnaturelles de Seikusu, des évènements extraordinaires qui s’y passaient... Comme tous ces super-héros. Amélie avait toujours cru à de la propagande gouvernementale, à des images truquées... Mais comment nier la réalité quand elle vous tombait droit sous le nez ? Observant la créature, elle cligna des yeux et hocha la tête quand Zéphyr lui demanda si elle la comprenait.

« Oui... Oui, je comprends ce que tu veux dire. C’est... Tu es vraiment incroyable, tu sais ! »

Amélie le pensait sincèrement. Elle était si confuse qu’elle ne savait plus trop quoi dire, et, au même moment, des bruits de pas les interrompirent. Zéphyr alla se dissimuler près du lit, et, en tournant la tête, Amélie vit Zetsu rentrer. Le jeune homme était seul, et papillonna des yeux.

« Oh, Mél’ ! Tu vas bien, ma chérie ?
 -  Zet’ ! »

Amélie se redressa, un peu confuse.

« Oui, oui, ça va, je...
 -  J’ai entendu ce qui se passait au marché, c’est ouf’ ! Y a des flics partout ! On dit qu’il y a eu une attaque terroriste, ou j’sais-pas-quoi, merde ! Tu es pas blessée, t’es sûre ?
 -  Euh... Mais oui, ça va ! »

Il se pressa contre elle, la serrant dans ses bras. La femme cligna des yeux, en se tortillant sur place, essayant de voir comment l’avertir qu’il y avait avec eux une femme très particulière. Zetsu la serra contre lui, et, tout en tournant la tête, vit de lui-même la masse blanche. Zetsu écarquilla alors les yeux, et bondit sur place.

« Woow ! C’est quoi ce truc, putain ?!
 -  Calme-toi, Zetsu, elle n’est pas dangereuse !
 -  Mais... Mais c’est quoi ce machin ?! »

La surprise était de taille, bien évidemment... Et Amélie, toujours un peu confuse et troublée, ne savait pas trop quoi dire sur le coup. Après tout, elle-même ne savait pas vraiment ce qu'était Zéphyr.

7
Difficile de dire comment Mishi et Zetsu allaient réagir. Ils allaient être surpris, indéniablement, mais ils passaient leur temps à lui dire qu’il y avait bien des forces inattendues, surnaturelles, au Japon. Elle avait toujours cru qu’ils plaisantaient, mais, maintenant, ils allaient être confrontés à la réalité. Une femme blanche avec une queue caudale était dans leur squat’ ! C’était tout bonnement incroyable, et Amélie avait encore du mal à s’y faire... À ça, ainsi qu’au fait qu’elles avaient été toutes les deux poursuivies par des individus redoutables, qui avaient bien failli les occire. Amélie était heureuse d’en être sortie, mais, maintenant, il fallait réfléchir à la suite. Et ça... Disons que les idées lui manquaient !

« Ne t’inquiète pas, tout se passera bien pour ton apparence ! »

Elle ne pouvait évidemment pas le garantir avec certitude, mais... Elle leur faisait confiance. En tout cas, la jeune Zéphyr embraya rapidement sur un autre sujet, celui de la langue. Amélie avait décapsulé une cannette depuis le frigo, et la buvait joyeusement, tout en s’asseyant sur le lit.

« Eh bien, euh... »

La jeune adolescente réfléchit pendant quelques secondes. Zéphyr était visiblement sérieuse, mais... Est-ce qu’elle comprendrait vraiment le français ? Amélie avait en tout cas des doutes là-dessus. Se pinçant doucement les lèvres, signe qu’elle réfléchissait, Amélie reprit finalement :

« Je... Je suis originaire de la France, expliqua-t-elle alors en français. C’est ma langue maternelle, celle que je maîtrise le mieux... Mais elle n’est pas très répandue au Japon. »

Ce qui ne signifiait pas qu’elle n’était pas populaire, juste... Peu pratiquée. Amélie avait donc l’habitude de s’exprimer en anglais et en japonais, mélangeant les deux, mais avec une maîtrise de l’anglais bien plus simple, évidemment, que le japonais. Toujours aussi intriguée, elle demanda alors :

« Et... Et toi ? Tu... Tu maîtrises le français ? Tu maîtrises combien de langues ? »

Plus elle en apprenait, et plus cette femme la fascinait !

8
Le quartier de la Toussaint / Re : Issue de secours ? [Amélie]
« le: mercredi 25 avril 2018, 07:31:51 »
Tout ça était... Dingue. Mais genre carrément dingue ! Zetsu venait de débarquer dans un autre monde, une dimension alternative où tout était possible. Tout ce bousin était à elle ?! Machinalement, il récupéra la canette de Coca que la jeune femme lui tendait, mais ne la décapsula même pas, tout simplement trop sur le cul pour y songer. Elle lui remit un document, qu’il lut en clignant des yeux, puis elle lui expliqua ensuite qu’elle était bénéficiaire d’une fortune colossale, estimée à...

*Hein ?!*

Le chiffre lui semblait tellement hallucinant que Zetsu releva la tête, les yeux écarquillés. Le papier avait pourtant l’air officiel, avec une belle calligraphie, un en-tête, une signature et un tampon...

*Je rêve ? On m’a drogué ?!*

Une sensation d’irréalité totale s’emparait de lui. Il secoua la tête.

« Je... C’est... C’est dingue ! Tu... Putain, tu... Tout ça, c’est... La vache ! Bordel, la vache ! »

Ouais, il fallait quand même accuser le coup. Zetsu en avait même oublié sa cannette, et se releva brusquement. Il se massa l’arrière du crâne, se pinça lentement les lèvres, et secoua la tête.

« C’est... Woow... Tu m’as cloué, là, putain... T’es... T’es riche, putain... Putain... »

Pour le coup, Zetsu ne savait pas quoi dire d’autre. Tout ça, c’était comme si une bombe venait d’exploser dans son cerveau, et il fallait encore qu’il établisse les connexions en lui. Que son cerveau se réenclenche, et que la machine reparte, en d’autres termes...

9
Le quartier de la Toussaint / Re : Issue de secours ? [Amélie]
« le: lundi 23 avril 2018, 20:12:02 »
Ok, il avait vu Atsuko crocheter le digicode, mais tout ça ne semblait pas très crédible. Elle, dans un si grand immeuble... Zetsu était vraiment paumé, et interloqué. Elle se comportait... Bien trop naturellement. Et le seul fait d’être là, de toute manière, était troublant. Il n’y comprenait rien, et, énigmatique, elle se contenta de lui assurer qu’elle vivait effectivement au dernier étage. Zetsu fronça donc doucement les sourcils, et resta silencieux, nerveux. Finalement, l’ascenseur s’arrêta au dernier étage, et ils grimpèrent un ultime escalier, rejoignant le toit.

*Non, elle vit sérieusement sur le toit ?!*

Mais comment était-ce possible ? N’y comprenant plus rien, Zetsu grimpa donc... Et eut droit à un spectacle tout simplement inattendu, et impensable. Il vit une énorme maison située sur le toit, et cligna des yeux, ébahi. Il était rare d’arriver à lui couper le sifflet... Et là, pourtant, Zetsu ne trouvait pas quoi dire ! Il observa la demeure sans rien dire, et Atsuko lui fit signe de la suivre.

« Ce... Mais... »

Bredouille, Zetsu entra à l’intérieur, et vit une petite maison luxueuse, bien loin de son squat habituel, avec une grande télévision à écran plat, un bureau, une chambre, le tout dans un style très moderne et sobre. Médusé, Zetsu avait l’impression de rêver, et la jeune fille le laissa donc observer les lieux. Finalement, une explication commença à germer dans l’esprit de Zetsu, qui l’observa :

« Tu... Tu squattes ici depuis combien de temps ? Le proprio est à l’étranger, c’est ça ? C’est... C’est vachement classe ! Un vrai palais, même, putain ! »

Il ne pouvait alors pas concevoir que tout cet ensemble appartenait à la jeune femme...

10
Le quartier de la Toussaint / Re : Issue de secours ? [Amélie]
« le: lundi 23 avril 2018, 01:14:27 »
Zetsu n’allait pas faire de leçons de morale à Atsuko. Après tout, il était ami avec une prostituée, Mishi. Tout ce qu’il espérait, surtout, c’est que son activité de free-lance en la matière n’attire pas l’attention des Yakuzas. C’est ce que Mishi craignait toujours en faisant le tapin, qu’elle tombe sur une patrouille de Yakuzas. C’est pour ça qu’elle pratiquait dans des endroits spécifiques, et toujours à bas prix. Il y avait quelques Yakuzas qui la toléraient en échange de services sexuels, et également quelques policiers qui se laissaient facilement corrompre, mais beaucoup qui n’hésiteraient pas, soit à l’enfermer, soit à la tabasser. Autant dire que Zetsu ne voulait rien de tout ça pour Atsuko, et qu’il était sincèrement heureux de la revoir. Elle était plus ou moins l’une des seules choses qu’il gardait de positif lors de son séjour à Tokyo. Ils avaient finalement dû se séparer, et, si Zetsu faisait toujours dans le zonage et la débrouillardise, Atsuko avait visiblement pu se démerder autrement.

Nerveux en rejoignant le centre-ville, précisément parce que Zetsu évitait d’y aller, il entendit Atsuko lui dire qu’elle faisait dans l’informatique, et qu’elle avait deux ordinateurs portables.

« Mais... Il faut pas genre une connexion informatique, un machin du style ? Tu piques ça aux gros qui vivent là ? »

Zetsu n’était pas non plus totalement à la ramasse. Il avait un téléphone portable, comme Amélie et Mishi, mais ils avaient du mal à payer leurs forfaits, et se débrouillaient généralement pour le voler. L’informatique le tentait bien, il se rendait d’ailleurs souvent dans des cybercafés pour surfer sur le Web, mais ça n’avait jamais été jusqu’à vouloir en faire sa carrière. Il se mit d’ailleurs à songer qu’il pourrait être pratique de récupérer un ordinateur portable, ne serait-ce que pour égayer ses soirées avec Amélie et Mishi... Quand ils n’étaient pas occupés à faire l’amour.

Le duo rentra dans un hall cossu, haut de plafond, avec plusieurs rangées d’ascenseurs. Interloqué, Zetsu commença à se dire que quelque chose ne tournait pas rond.
 
*Elle rentre dans le hall principal si naturellement ?*

Tout ça ne lui disait rien qui vaille. Pourquoi est-ce que personne ne réagissait ? Les zonards comme eux évitaient précisément de traîner ici parce qu’il ne fallait pas indisposer la haute société, la bourgeoisie locale... Les clochards, les fugitifs, les zonards, traînaient dans des quartiers éloignés, reculés... Intrigué, il lui posa donc cette question dans l’ascenseur :

« Qu’est-ce que tu me caches, Atsuko ? Tu ne peux pas avoir établi un squat’ ici... »

Il était loin de se douter de la surprise qui l’attendait...

11
Amélie observa donc Zéphyr, tout en venant à se demander... Ce qu’elle allait faire de cette femme. À la réflexion... Eh bien, elle n’en savait rien ! Elle ne pouvait pas la rendre aux autorités, après tout, car elle risquait de retomber entre les mains de cette sale organisation gouvernementale ! Mais que faire d’elle ? Amélie n’en savait rien, puisqu’elle-même avait déjà du mal à trouver quoi faire de ses jours. La jeune Française passait son temps à apprendre le japonais, et à essayer, tant bien que mal, de se rendre utile, en trouvant un boulot, ou en participant aux magouilles de Zetsu.

« Oh non, ne t’en fais pas, Zetsu et Mishi sont très gentils ! Je suis sûre qu’ils t’accepteront sans problème ! »

Ils risquaient d’être surpris, bien évidemment, mais, pour le reste, Amélie avait toute leur confiance. Enfin, le plus logique, c’était surtout que ce soit Zetsu qui trouve une utilité à la jeune Zéphyr. Amélie, elle, ne savait vraiment pas en quoi faire, mais, vu les performances de Zéphyr, elle serait sûrement utile dans les coups de Zet’.

*Enfin, je n’ai quand même pas envie de l’impliquer dans une activité criminelle, ce n’est pas très glorieux...*

Amélie vit ensuite Zéphyr s’asseoir sur le radiateur, et sourit... Puis rougit même quand la jeune créature à la peau blanche la complimenta sur sa beauté.

« Oh, euh... Merci beaucoup, Zéphyr, ce... C’est très gentil... »

Elle se racla la gorge, avant de poursuivre :

« Toi aussi, tu es mignonne... Pour l’heure, le mieux est d’attendre qu’ils reviennent, et on verra tous ensemble quoi faire... »

À trois, on réfléchissait mieux, non ?

12
Le quartier de la Toussaint / Re : Rencontre du troisième type [Zéphyr]
« le: dimanche 25 mars 2018, 20:30:01 »
L’aménagement de l’entrepôt était en effet des plus… Pittoresques. C’était une pièce de vie composée de bric et de broc, d’objets récupérés ici et là. Un caddie faisant office de meuble, des matelas, un radiateur électrique… Leur meilleure réussite était sans aucun doute d’avoir pu récupérer un frigo. Enfin, sur ce point, Amélie devait surtout remercier Zetsu. C’était surtout lui qui avait réussi à retrouver tous les différents objets. Zet’ avait comme une sorte de talent naturel pour la débrouillardise et le système D, parvenant toujours à récupérer à droite et à gauche des outils utiles. Les guirlandes électriques qu’ils utilisaient pour s’éclairer, par exemple, ou encore le radiateur électrique qu’il avait volé dans un entrepôt, les matelas… Amélie l’aidait parfois dans ces méfaits, et elle devait bien admettre qu’elle trouvait ce genre d’expéditions… Plutôt grisantes ! Pour autant, elle ne s’était jamais attendue à tomber sur une telle situation, et face à une telle créature.

Silencieusement, la Française observa Zéphyr se déplacer. L’étrange extra-terrestre observa le radiateur, avant d’enrouler sa queue caudale sur le sol, s’installant. Elle n’avait visiblement jamais vu un endroit pareil. Souriant doucement, Amélie s’approcha d’un transistor posé sur le côté, et l’alluma, faisant démarrer une musique de rock. Mettant la musique en sourdine, elle se déplaça un peu, retournant vers Zéphyr… Qui proposa de chasser.

« Euh… De chasser ?! » s’étonna tout naturellement Amélie.

Visiblement, Zéphyr semblait sérieuse, ce qui amena rapidement Amélie à sourire doucement. Manifestement, sa curieuse invitée ne connaissait pas encore très bien le fonctionnement de la société.

« On a à manger dans le frigo, là… Et, généralement, Zetsu se débrouille pour nous ramener des pizzas qu’il vole ici et là… Donc, euh, inutile de chasser. Et puis… Il n’y a pas beaucoup d’animaux à chasser dans le port, Zéphyr ! »

Amélie ouvrit la porte du réfrigérateur, montrant ainsi à Zéphyr leur garde-manger. Là encore, il y avait essentiellement de la nourriture volée, notamment du jambon, des croque-monsieurs, des steaks hachés… Mais le froid risquait sûrement de surprendre Zéphyr, qui n’y était très certainement pas habituée.

« Et puis, c’est trop dangereux que tu sortes ! Ces sales types qui nous ont attaqué tout à l’heure risquent de te retomber dessus ! »

Et la Française ne voulait pas mettre la vie de Zéphyr en danger !

13
Amélie était sûrement suicidaire, oui, en acceptant de suivre Zéphyr. Après ce que la jeune femme venait de vivre, la prudence la plus élémentaire aurait, au contraire, dû l’inciter à fuir, et à laisser cette jeune créature à la peau blanchâtre seule. Seulement, ce n’était pas la façon de procéder de la jeune Française. Elle était inquiète pour le sort de Zéphyr, et... Eh bien, après voir frôlé la mort en sa compagnie, elle n’avait pas envie de se dire qu’elle avait fait tout ça pour rien. Et puis... C’était comme dans le film E.T., la situation était... Tout simplement cool ! Amélie s’avança donc, évitant soigneusement les rues trop bondées, ou se dépêchant de les traverser vite. Quand on était une SDF, on apprenait à se fondre dans le décor. Pour autant, avec sa compagnonne disposant d’une queue caudale, Amélie ne passait pas inaperçue, et se dépêchait donc, faisant signe à Zéphyr de la suivre sans s’arrêter.

En chemin, Zéphyr lui expliqua qu’elle avait la capacité d’absorber les pouvoirs d’autres personnes au contact. Maintenant qu’Amélie voyait Zéphyr sous ses yeux, elle pouvait tout à fait admettre qu’il existait des individus dotés de capacités surnaturelles, même si c’était, pour elle, une grosse révélation.

« On approche, Zéphyr, c’est près du port... »

Elles s’avancèrent dans une ruelle qui descendait, et s’approchèrent d’une rue. Les deux femmes avaient quitté la Toussaint, pour rejoindre des entrepôts et des docks. Il y avait moins de curieux ici, et, mis à part quelques camions qui se déplaçaient et des ouvriers sortant du boulot pour retourner chez eux, les deux femmes purent avancer plus librement. Le port de Seikusu longeait la zone industrielle, un ensemble d’entrepôts et d’usines qui avaient fleuri après la guerre. Cependant, du fait de la crise, beaucoup de ces structures avaient fermé, sans trouver de repreneurs. Le repaire d’Amélie se trouvait donc dans l’un de ces entrepôts, et c’est là qu’elle se rendit.

La jeune femme passa à travers une clôture, à un endroit où la clôture était déchirée, et aida Zéphyr à passer. Les deux filles marchèrent ensuite sur un terrain vague, de l’herbe et de la friche poussant de manière chaotique. Amélie s’approcha d’une porte sur un côté, et l’ouvrit à l’aide d’une clef, puis se retourna vers Zéphyr, en lui souriant délicatement :

« Bienvenue chez moi, Zéphyr... »

Ses amis n’étaient pas encore là, et Amélie s’avança dans un sombre couloir, jusqu’à rejoindre une ancienne salle de réunion, réaménagée en squat. Le long des murs, dans le couloir, on pouvait d’ailleurs voir divers tags. Ensuite, elles arrivèrent donc devant l’ancienne salle de réunion, où il y avait des objets divers et variés. Un caddie faisant office de meuble, un radiateur portable, qui fonctionnait grâce à une batterie, et plusieurs matelas avec des couvertures. Amélie s’approcha d’une lampe, et appuya sur le bouton, éclairant la pièce.

« Voilà... Ce n’est pas le grand luxe, mais, ici, on est tranquilles, au moins... » indiqua-t-elle.

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Cette journée était vraiment très originale, et très surprenante. Amélie avait peur, mais, paradoxalement, elle était aussi assez excitée. Ce qu’elle vivait, c’était digne du film E.T. ! Elle était tombée sur quelque chose d’exceptionnel, d’atypique et d’inhabituel ! Zéphyr était une créature fascinante, et Amélie avait très envie d’être encore avec elle. Certes, c’était risqué, mais... Eh bien, Amélie avait l’habitude d’être traquée par des Yakuzas, ou par des policiers ! Somme toute, avec Zéphyr, ce n’était pas si différent que ça ! Elle acquiesça donc quand la jeune fille indiqua qu’il était temps de sortir.

« Oui, d’autant que la zone n’est vraiment pas sûre... »

Structurellement parlant, bien entendu ! Zéphyr sortit la première, et le duo se retrouva dans la ruelle. La jeune créature lui offrit alors la possibilité de se séparer. Amélie regarda autour d’elle, ne vit aucun drone, puis se retourna vers la jeune fille. Abandonner là ? Elle mentirait en disant que cette hypothèse ne la tentait pas du tout, mais elle répondit en réalité plutôt rapidement, venant ébouriffer les cheveux de Zéphyr avec sa main.

« Je crois que tu n’as aucun endroit où vivre, non ? Je connais un petit squat’ sympa, du côté de la zone industrielle... C’est le meilleur pour nous ! »

Et puis, elle ne se voyait pas abandonner Zéphyr comme ça ! Amélie se mit donc à marcher, profitant du fait que Seikusu comprenait beaucoup de petites ruelles pour pouvoir avancer sereinement, sans risque de se faire repérer. Amélie s’y aventura donc, et, en chemin, tout en évitant de croiser du monde, se donnant l’impression d’être une James Bond girl.

« Alors, dis-moi... Quelles sont tes facultés, exactement ? De quoi es-tu capable ? »

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Dans cette épicerie silencieuse, brinquebalante, Amélie écouta les explications de Zéphyr, avec le sentiment d’être dans un film de science-fiction. Zéphyr lui expliqua qu’elle était le fruit d’une sorte d’expérience paramilitaire, un laboratoire scientifique visant à créer des armes de guerre. Amélie ne pouvait même pas prétendre être surprise, vu tout ce qu’elle avait entendu sur ce qui se passait à Seikusu. Toutefois, elle fut surprise par la suite des propos de Zéphyr, quand elle lui expliqua que se diriger « sur Terre » lui semblait être la meilleure solution.

*Se diriger sur Terre ?*

Amélie, qui ignorait l’existence d’autres plans et d’autres dimensions, et qui était déjà sous le choc de cette journée, se dit que Zéphyr devait penser à autre chose, ou qu’elle s’était tout simplement mal exprimée. Se pinçant les lèvres, la Française l’observa encore, fascinée.

« Tu... Euh... Tu n’as pas à être désolée de quoi que ce soit, Zéphyr, tu sais... »

La jeune femme lui sourit légèrement. Elle n’osait pas trop marcher, de peur de faire fissurer le sol, et se retourna encore vers Zéphyr.

« Je suis ravie de t’avoir rencontré, tu sais ! Même si j’aurais préféré le faire en d’autres circonstances. Ces types, donc... Ce sont tes créateurs, c’est ça ? Et... Euh... Qu’est-ce que tu es capable de faire, alors ? Comment ils ont fait pour te retrouver ? »

Amélie avait bien le droit d’être curieuse, puisque, mine de rien, elle venait quand même de risquer sa vie !

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