Sujets

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Centre-ville de Seikusu / Himeno Vainqueur - PV

« le: vendredi 24 juin 2022, 12:29:05 »

Je déambule dans les couloirs de l'open space comme un roi dans sa cour impériale. Ceux qui ne me connaissent pas ne peuvent s'empêcher de me fixer et ceux qui me connaissent ne peuvent s'empêcher de détourner les yeux.

Ah ! Quel bonheur !

Avec 55% des parts de la boite, les trois étages de cet immeuble luxueux m'appartiennent. Le travail, les bénéfices, les chaises, les tables, les salles de réunions, les projecteurs et les personnes ; tout m'appartient. Ce qui tombe à pic, puisque je suis justement en chasse.

C'est enivré de supériorité que je parcours le premier étage, zieutant chaque employée comme un lion observe une antilope. J'ai faim. Très faim. Mais je ne mange que du trois étoiles. Pas question de céder à une vulgaire tentation d'une fille légèrement bien gaulée. Non. Ce que je veux moi, c'est l'incarnation de la luxure. Pendant que je prends l'ascenseur pour le deuxième, des images de copulation intense passent les unes après les autres dans mon esprit. Le tissu de mon pantalon se tend un peu sur mon entrejambe. Je suis à cran. Mon Aphrodite a plutôt intérêt à m'attendre de l'autre côté des portes.

Les battants s'ouvrent et rien. Des employés banals, insipides qui courent dans tous les sens pour me faire gagner de l'argent. En temps normal, j'aurais apprécié le spectacle de ces fourmis travailleuses, mais pas là. Un manager me reconnait et vient me saluer mais mon regard le fustige sur place. Il s'arrête pendant j'appuie sur le bouton du troisième et dernier étage.

A présent, je n'y crois plus vraiment. Je vais probablement devoir me rattraper sur une petit secrétaire du premier étage quand les portes s'ouvrent et que je la vois. Aucune idée de son poste, aucune idée de son nom. Mais par contre, elle frôle la perfection dans mon esprit embrumé par le désir. Son corps voluptueux, sa bouche en cœur, ses petites boucles d'oreilles et même sa posture lorsqu'elle fait des photocopies. Tout chez elle invite à la débauche.

Sans réfléchir, je m'approche d'elle. Je fais courir mes doigts sur ses hanches avant les placer dans le creux de son dos, juste au dessus de ses petites fesses rebondies. Mes lèvres viennent flirter avec son oreille pour lui délivrer mon ordre.

- Toi, dans mon bureau.

J'attends même pas qu'elle réagisse et déjà je l'entraine à mes côtés, ma main fermement ancrée sur elle pour qu'elle ne puisse se dérober et comprenne inconsciemment qu'elle était déjà entre mes griffes. Je me retiens de peloter son cul devant tous les autres employés de l'open space, histoire de ne pas la brusquer, mais c'est une idée que je garde en tête pour le round deux.

Pendant qu'on se dirige vers le plus grand bureau de la boite, celui du PDG de l'entreprise, je fixe le teint de porcelaine et le rose des lèvres de ma nouvelle proie comme un animal en rut. On est qu'à une petite dizaine de mètres de la porte mais j'en viens à me demander si je vais pouvoir résister jusque là ou si je vais simplement la plaquer par terre sur un tapis. Les deux se valent.

2

Prélude / Eres - Promis, je mords. [Vanéalidé !]

« le: mardi 12 avril 2022, 17:47:13 »

Identité : Eres Lockheart
Âge : 28
Sexe : Masculin
Race : Humain
Sexualité : Hétéro


Physique :

Gâté par la nature, la silhouette élancée d’Eres dissimule un corps aux muscles finement sculptés à travers les années. Certes, il n’a pas de biceps de la taille d’une cuisse mais en échange le jeune homme revêt une agilité et grâce dans tout ce qu’il fait. S’il jura toujours de la supériorité de l’esprit sur le corps, il sait que les deux sont liés et n’oublie pas le dernier. Ainsi, il n’est pas étonnant de découvrir des abdos parfaitement dessinés sur le bas de son torse.

Ce n’est pas le teint blafard, quasi vampirique, de Eres qui ensorcelle ses interlocuteurs mais bien ses yeux. Ses iris rouge sang entourent une pupille allongée et lui confèrent un côté félin rappelé par ses canines légèrement plus longues que le reste de ses dents.

Niveau vestimentaire, Eres est très bien habillé la plupart du temps. On parle d’un costard ébène sur mesure lui seyant comme un gant qu’il possède en sept exemplaires.


Caractère :

Eres est plus intelligent que toi et il te le fait savoir. Pourvu d’un égoïsme flirtant avec la sociopathie, le jeune homme estime que sa place est au-dessus. De toi. De ça. De tout. Parfaitement incapable de se remettre en question, il voit les êtres qui l’entourent comme des fruits frais qui ne demandent qu’à être pressés.

Paradoxalement, c’est l’intelligence sociale qui veille à ce que Eres reste la personne la plus maligne de la pièce. Sa puissance de calcul ne saurait se comparer à un ordinateur, ou même à un véritable génie, mais il lui suffit d’un simple coup d’œil pour déceler les motivations profondes de celui ou celle qui se tient en face de lui. 

Le jeune homme fait partie de ceux qui ne croient pas en la bonté humaine. Pour lui, si les hommes ne naissent pas mauvais, ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils le deviennent. C’est pourquoi, au lieu de tenter de relever le niveau, Eres s’est volontairement laissé tomber dans les abimes de l’humanité. Aujourd’hui, il n’est qu’un joueur de plus et l’un des meilleurs.

Allégorie de l’orgueil, Eres aime plus que tout exploiter les faiblesses de ces créatures qui tentent de lui ressembler sans jamais y parvenir. Il n’use jamais de violences, du moins pas physiques, mais il cherchera toujours et parviendra souvent à vous dominer, de quelque manière que ce soit.

S’il est sauvage et qu’une pancarte « ne pas approcher » l’accompagne partout où il va, il reste une imperceptible forme de sympathie en lui. Il arrive en effet, du moins d’après les rumeurs, qu’il témoigne d’une certaine affection envers les personnes lui étant dévouées.



Histoire :

Fils unique d’une mère célibataire très occupée par son travail, le jeune Eres dut grandir seul. Élevé par la télé et notamment les nombreux dessins animés, il devint très vite l’un de ces enfants rêveurs et naïfs qui pensent que tout le monde il est gentil, tout le monde il est beau.

Aussi, lorsque pour son dixième anniversaire, sa mère ne revint pas à la maison comme promis, Eres, seul devant son gâteau, eut comme un pressentiment. Sans pouvoir l’expliquer, il comprit que sa mère venait de l’abandonner. Les spécialistes vous le confirmeront, ce fut à ce moment-là que le garçon vrilla.

Certains auraient renversé les meubles et foutu le feu à tout le bâtiment, mais Eres lui resta calme. Il s’assit tranquillement, attendit plusieurs jours sans aucune nouvelle, puis se fit une raison. Alors c’était cela le vrai monde ? Un jeu où chacun faisait ce qui lui plaisait en se foutant des conséquences ? Dans ce cas, la ville venait de gagner un nouveau joueur.

Le garçon grandit seul. Il commença par faire les poubelles de son quartier afin de ne pas mourir de faim avant de remarquer qu’un enfant de son âge pouvait aussi facilement mendier que voler. Il testa les deux méthodes puis opta très vite pour la seconde, appréciant de moins en moins recevoir l’aumône.

Forcé de survivre, Eres développa très vite un sens de la manipulation hors du commun. Il quitta de son propre chef le luxueux appartement dont il ne pouvait pas payer le loyer et vécu dans la rue pendant plusieurs années. Souvent approché par des adultes concernés, Eres leur soutira tout l’argent qu’il put avant de passer aux suivants.

Une rencontre marqua davantage le jeune homme que les autres. Un jour, un vieillard affable se prit d’affection pour lui et lui proposa de le loger gratuitement. Conscient qu’il ne lui restait plus que quelques mois à vivre, Eres accepta le marché et quelques semaines plus tard, il devenait l’heureux propriétaire d’un superbe appartement.

Débrouillard, joueur et solitaire, Eres écume la ville, souvent de nuit, à la recherche de petits moments de plaisir, qu’ils soient corporels ou spirituels. Son jeu préféré en ce moment est de manipuler et faire chanter des personnes qu’il juge utiles afin de les utiliser à ses fins. Il s’invite par exemple souvent dans des palaces pour diner ou profiter des commodités grâce à ses connexions diverses qui, d’une manière ou une d’autre, ne peuvent rien lui refuser.





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