Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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"Mizuho? Hey Mizuho? Qu'est ce que tu regardes?"

Juchée en haut de l'escalier B menant aux salles de cours, la fille interpellée par sa camarade de classe ne répondit pas tout de suite. Avec un sourire un coin, elle regardait le garçon,  un étage plus bas qui venait de tourner vivement la tête. Il la matait, elle le savait. Il la dévorait du regard dès qu'il pouvait. il y avait de quoi. Mizuho était la senpai de dernière année que tous ses cadets  rêvaient de fourrer dans leur lit. Elle était de taille moyenne, très bien proportionnée sans tomber dans l'archétype de la bimbo mais dégageait une présence qui intimidait les garçons. Ses pupilles noisettes accordées à ses cheveux courts lui donnaient un air mutin surtout quand elle plissait les yeux d'amusement. Mais ce qui faisaient fantasmer toute la populace estudiantine et masculine du lycée étaient ses lèvres. On lui donnait tout un tas de surnoms et tous avaient un rapport avec ses talents de fellatrice. Il y avait beaucoup de on-dit mais personne ne s'était enorgueillit réellement de l'avoir eut agenouillé entre les cuisses.

Bien évidemment, cette réputation était avérée mais tous ses partenaires étaient des universitaires plus âgés. La fellation, c'était toute la vie de Mizuho. Elle était une experte dans ce domaine et ne s'avouait satisfaite que gorgée ou recouverte de sperme. Bien entendu, son père avec qui elle vivait n'en savait rien ... Il était horriblement protecteur et avait démoli une fois le seul petit copain qu'elle avait osé ramené à la maison.

"Rien, je ne regarde rien, que disais-tu?"

Elle portait aujourd'hui l'uniforme règlementaire de l'école: une chemise blanche  à manches longues boutonnée jusqu'au cou et fermé par un joli nœud couleur or, une jupe brune à bretelle (bien plus courte que celle des autres étudiantes) dévoilant une petite culotte rose, et des bas sombres tirés jusqu'à mi-cuisses. Les talons étant interdits au lycée, elle avait chaussé des mocassins en cuir à boucle unique.

Elle connaissait de vue se garçon qui n'avait pas raté le spectacle de son exhibition volontaire. il s'appelait Akira et leurs deux classes partageaient une fois par semaine le créneau sport de monsieur Tano. Ce jeune lycéen, elle devait avoir deux ou trois ans de plus que lui, était la terreur de l'établissement. Lui et sa bande tyrannisait les bandes adverses ou les élèves qui ne s'écartaient pas assez vite devant eux et avaient même une fois insultés un professeur. Akira jouait les durs et ça faisait sourire Mizuho car dès qu'elle était proche de lui, il perdait ses moyens. Elle l'avait effleuré une fois à la piscine et il était tombé à l'eau, au bord de l'évanouissement. C'est cette fois là d'ailleurs qu'elle avait remarqué ... qu'il était membré comme un taureau. Elle aussi avait manqué un battement de cœur mais ça ne s'était pas vu. Elle avait lorgné sur le maillot trop serré du garçon durant tout le cours, et les suivants aussi d'ailleurs. Depuis elle s'imaginait sucer cette queue prometteuse assez fréquemment. Cette envie n'était que physique, ils n'avaient jamais parlé et ne faisait rien ensemble à part le sport. Akira n'était pas de reste et elle le surprenait souvent à la regarder en douce. Est-ce qu'il se masturbait en pensant à elle. Cette pensée l'émoustillait et aujourd'hui, elle allait tester les limites du garçon.

C'était l'interclasse et Akira devait passé par son casier récupérer ses affaires avant d'aller en classe. Elle venait d'y glisser un petit mot "Rejoins moi dans les toilettes pour filles du premier étage à 10H30. Mizuho" et sur le papier qu'elle avait prit soin de plier, elle avait précisé Ne lis ce message que quand tu seras en classe." Son écriture était très féminine et elle avait frotté le papier entre ses seins pour l'embaumer de ses effluves.

La sonnerie résonna et tous les étudiants se hâtèrent de rejoindre les cours. La discipline régnait dans ce lycée de Seikusu, seulement perturbée par la bande d'Akira. Akira ... elle était sûre qu'il était puceau. Il jouait les durs mais ne connaissait pas les joies du sexe, c'était certain. Son regard admiratif et envieux l'avait trahi et rien n'échappait à la prédatrice qu'était la jeune fille.

Mizuho n'alla pas en cours. Le professeur de biologie ne lui dirait rien, elle et lui s'attardaient parfois ensemble en salle de classe le vendredi après l'étude, quand ils étaient seuls. Elle se dirigea vers les toilettes des filles du premier étage et y entra. C'était propre mais ce n'était qu'un détail. Elle alla s'asseoir sur le bord de la cuvette des WC de la cabine du fond et attendit patiemment 10H30.

A l'heure dite, la porte s'ouvrit et ce n'est pas le pas léger d'un mocassin de fille qui claqua sur le carrelage.

"Je suis là, au fond! Tu viens?" Sa voix était sereine avec un timbre de légèreté.

Elle avait défait le nœud doré de son col et avait déboutonné les trois boutons du haut de sa chemise. Son décolleté offrait une vue plongeante sur sa poitrine confinée dans un soutien gorge sexy assorti à sa culotte.

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Seikusu, un jour de printemps, le soleil est au beau fixe, il est midi et la ville explose sous les couleurs vives après un hiver difficile. Les employés quittent les bureaux pour se mêler aux étudiants bruyants  dans les parcs de la ville. Chacun sort son bento et profite de sa courte pause méridienne. Les restaurants et les fast food sont pris d'assaut. La culture occidentale s'est habilement mêlée aux traditions japonaises et quelques établissements proposent des décorations propres à d'autres pays.

Saïki aime les pubs et son agent le sait. Les teintes de bois sombres et les verts foncés donnent à l'ambiance de ces débits de boissons une atmosphère particulière, une discrétion appréciable. C'est exactement le genre d'endroit qu'affectionne l'idole. Elle peut s'y détendre sans être reconnue et vivre ainsi comme si son succès était momentanément mit de côté. Toshiro travaille avec elle depuis ses débuts. Il l'a vue s'élever et atteindre les podiums. Il y est pour beaucoup bien sûr et elle lui a toujours montrer sa reconnaissance, en plus de le rémunérer comme il se devait. Une complicité était née entre eux et ils œuvraient ensemble a assurer à l'idole un succès phénoménal. Ils avaient passé de bons moments, soufferts ensemble aussi avec des plannings surchargés et des courses folles pour switcher d'une apparition à une autre. Le nom de Toshiro était convoité. Il était un agent efficace et incollable dans son domaine.

Mais ce qu'il venait de faire le désolait autant qu'il en souffrait. Face à lui, la star des plateaux, The Dark Idol, son amie, ravalait son incompréhension cachée sous sa casquette de l'équipe de baseball de la ville. Il ne voyait pas ses yeux dissimulés derrière de grosses lunettes de soleil et il en était mieux ainsi. Voir une larme l'aurait fait craqué.

"Mais ... je ne comprends pas ... tu ne peux pas me faire ça Toshiro! C'est ..."

Et pourtant si, il l'avait fait. Une agence l'avait contacté pour lui proposer une offre que personne ne pouvait refuser. Coacher une étoile montante dont tout le japon parlait. Certes moins que Saïki mais dont la carrière durerait encore plusieurs années. Son idole actuelle savait que ses heures étaient comptées. C'est pour cela qu'elle avait décidé d'orienter sa carrière sur la chanson plus que sur la représentation classique des idoles. Elle en avait les moyens. Ses concerts affichaient complet et son style plus rock que pop embrasait les foules. Ses chansons étaient travaillées musicalement et lyriquement et elle avait une vraie présence sur scène. La seule chose qui lui manquait était une dimension plus étendue. Il fallait touché un public national beaucoup plus large, voire qui sait, une carrière internationale pouvait aussi être envisagée, elle avait beaucoup de fans en Europe. C'est elle qui avait contacté Dark Soul Devil Prods, LE groupe qui dirigeait d'une main de fer plusieurs maisons de disques au Japon et qui avait ses entrées à peu près partout. Les instances dirigeantes avaient été emballées par l'idée de Saïki. Mais entre s'emballer et négocier un contrat définissant, tournées, concerts, disques, productions et tout ce qu'on peut rapporter au milieu de la musique, il y avait un monde. Et c'est là que le rôle de Toshiro s'avérait crucial. Ils avaient rendez-vous dans un mois. Leurs interlocuteurs se déplaçaient même à Seikusu, c'est dire leur intérêt.

Et il la lâchait sans préavis, il avait déjà signé son contrat. Celui avec Saïki n'avait plus court depuis longtemps, ils se faisaient tellement confiance...

"Je suis désolé Saï, c'est déjà fini, je pars."

Ca ne servait à rien de rester plus longtemps, toute discussion serait inutile. Il se leva donc et régla les consommations. Il s'en allait le cœur brisé mais heureux qu'elle n'est pas craqué un scandale. C'est aussi pour ça qu'il avait choisi un lieu public pour lui faire son annonce.

"Je te souhaite bonne chance."

Saïki était dévastée. la jolie blonde avait attaqué cette journée avec sa bonne humeur habituelle. C'était un day-free et elle avait été surprise de recevoir un sms de Toshiro l'invitant à boire un verre. Super! En ville! Elle avait passé un jean, ses indémodables converses, un t-shirt noir moulant et un peu court sans manches qui ne cachait rien de sa plastique. Elle avait caché la masse de ses cheveux blonds sous sa casquette en laissant quelques mèches tombées le long de ses joues et passé ses lunettes qui mangeaient son visage. Tama, son garde du corps, l'avait déposé devant le pub et attendait plus loin, dans la Lexus luxueuse qu'elle s'était offerte. Protégée d'accord, mais elle tenait à un minimum de liberté. Elle n'avait qu'a activer un bipper pour que le colosse déboule prêt à protéger sa maitresse. Cette belle journée venait de se terminer sur une indicible horreur. Larguée, lâchée, abandonnée par un ami fidèle, et au pire moment. Son monde s'écroulait. Les interviews de demain, la pub dans deux jours pour cette boisson à la mode, la séance de  photoshooting après demain ..... Elle ressassait cette désertion, passait en revue tous les évènements compromis et plus que tout, le contrat majeur à négocier bientôt. Il fallait tout caler et elle n'en avait plus les moyens.

Elle se prit la tête dans les mains et le serveur choisit cet instant pour l'accoster timidement.

"Excusez-moi, je vous ai reconnu ... je sais ce qu'est la discrétion mais ... vous voulez bien me signer cette pochette?"

Il lui présentait la pochette d'une pub sur laquelle elle apparaissait, souriante, avec le look dark et Ganguro qu'on lui connaissait. Là, elle était toute naturelle, sans maquillage trop voyant, toute simple. Belle mais simple. Elle afficha aussitôt un sourire radieux et s'empressa de signer en glissant un petit mot sympa et le serveur s'éclipsa, heureux. Elle venait souvent ici et c'est la première fois qu'il osait l'accoster. La prochaine fois, il demanderait un selfie avec sa muse.

Saïki replongea dans ses pensées. Pourquoi Toshiro? Pourquoi toi et maintenant? De déçue, chagrinée et malheureuse, elle changea pour écœurée, en colère, revancharde ... combattante!

Je ferais n'importe quoi pour obtenir ce contrat! Je suis prête à me battre. Je ne vais pas abandonner. Je ne vais pas me plaindre.

Elle se redressa .

Il me faut un agent! Le meilleur! Un surdoué!


Elle adressa une prière à quiconque  pouvait l'entendre.

Il me faut un agent!!

Elle y mit tant de force de volonté que son message ... plongea dans le verre de bière qu'elle venait de commander pour noyer sa déception. Elle rit pour elle-même à l'idée qu'une entité supérieure puisse lui venir en aide. Pas dans ce monde non.
Bière ... première entorse à son hygiène de vie depuis longtemps. Rien à foutre! Elle pouvait ajouter ça à cette journée de merde. Peut être même qu'elle en commanderait une deuxième!


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Prélude / Sing with me Honey ! [Vanéalidée !]
« le: lundi 17 janvier 2022, 22:46:14 »
Portrait complet

Gyaru : désigne une forme de mouvement culturel qui définit les filles avec un style tape à l'œil. La description d'une fille gyaru est une personne qui porte des vêtements voyants(qui semblent sexy) et qui a une personnalité extravertie.

Ganguro : le phénomène ganguro est une mode japonaise impliquant notamment la décoloration des cheveux. Une ganguro est une fille qui a la peau bronzée et des cheveux blonds éclatants.

Idole: les idoles sont de jeunes artistes souvent très médiatisés, à l'image gaie, à la fois chanteurs, acteurs, animateurs, modèles, sous contrat pour une durée limitée à quelques mois ou années.

Thème musical

La note finale de la dernière chanson se termine sur une clameur qui fait trembler les murs de la salle de concert. Des milliers de fans scandent le nom de la chanteuse qui leur sourit en faisant un au revoir joyeux de la main. Elle rit sur scène, sautille à pieds joints et les salue encore et encore. Puis les projecteurs s'éteignent progressivement et Saïki peut enfin la quitter. Dans les coulisses, elle remercie les musiciens qui se sont donnés et elle fonce dans sa loge pour que la maquilleuse la prépare à l'interview qui est programmé dans vingt minutes. C'est un entretien pour le prestigieux True Idol Magazine qui est la référence en la matière au Japon.

Assise dans son fauteuil, face à un grand miroir, elle laisse faire la professionnelle tandis que la direction du staff artistique défile pour la congratuler. C'est vrai que sa performance était comme toujours, parfaite. Saïki observe son reflet qui lui renvoie l'image caricaturée d'une belle Ganguro à la mode Gyaru. Elle est grande, fine, élancée. Son corps est parfaitement entretenu par une hygiène de vie irréprochable et des séances de sport régulières. Devant les caméras, elle est gracile et dynamique, déliée, portée sur une gestuelle travaillée qui fait ressortir ses aspects joueurs et malicieux. Sa peau est uniformément bronzée, artificiellement bien sûr mais sans excès. La teinte est ... délicieuse. Son visage est fin aussi, presque délicat avec ce petit nez et ce menton discret. Ses grands yeux clairs sont mis en valeur par un maquillage voyant qui tire sur les clairs, les mauves et les gris. Mais son atout principal reste sa longue  chevelure blonde, épaisse, magnifique qui dévale jusqu'à ses cuisses.

Aujourd'hui, Saïki porte le genre de tenues qui fait craquer tous ses admirateurs. Courte, suggestive, osée, mais contrairement à la mode Gyaru actuelle, la sienne allie le noir et les nuances foncées. C'est principalement en jouant sur cet aspect sombre qu'elle s'est distinguée des milliers d'idoles qui émergent chaque année au Japon, et quatre ans après sa première apparition sur scène, elle est toujours dans le top 10 des classements, faits rares alors qu'elle pourrait être considérée pour une ancienne à 22 ans.

Elle s'est rapidement démarquée de la concurrence en adoptant un style plus rock sur scène, loin des clichés de la J-Pop traditionnelle à son avis ennuyante à mourir. Le public a été réceptif tout de suite à ses chansons punchy  et à sa voix légèrement "raspy" quand elle devait être un brin agressive. Le succès fut immédiat et dure toujours, d'où l'engouement des foules à venir assister à ses concerts, à suivre ses interventions télévisées, à squatter ses comptes sociaux et ne pas rater un seul de ses clips vidéos, qu'il soit musical ou promotionnel pour telle ou telle marque.

Mais Saïki sait que tout doit s'arrêter un jour et c'est pourquoi elle suit des études en psychanalyse, domaine qui la passionne mais qui demande un investissement énorme. Aussi, dès qu'elle le peut, elle sort un de ses livres d'étude qu'elle trimbale partout avec elle et bûche pendant les trajets, lors des pauses maquillages ou entre deux interviews. Son apprentissage est chaotique mais elle persévère et sait qu'elle réussira. Heureusement au Japon, la psychanalyse est une science indépendante qui n'est pas sujette à l'obtention de diplômes de psychologie au préalable.

Il restait cinq minutes et la maquilleuse termina son œuvre satisfaite. Une styliste s'était aussi occupée de mettre de l'ordre dans ses cheveux et Saïki passa dans la salle d'à côté, aménagée en petit salon à l'image de la Dark Idol, son surnom dans le milieu. Elle prit place dans le gros fauteuil de cuir anthracite et sourit au journaliste réputé qui l'attendait. Un interview de plus où elle livrait ce que les fans attendaient d'elle: des anecdotes sur sa vie, toutes à peu près inventée, sa nourriture préférée, si elle avait un petit ami (non), et même un petit secret craquant qui ferait la une de la presse spécialisée pendant deux semaines.

Il est tard lorsqu'elle arrive chez elle. Une limousine luxueuse l'a déposé devant l'une des tours prisées du centre ville de Seikusu. Elle y a acheté, enfin ... son avocat, un appartement de grande superficie dans les derniers étages. Elle l'a meublé avec goût mais on y note la touche d'une jeune femme qui a grandi trop vite et est un peu nostalgique de son enfance.

Le temps de passer à la salle de bain et elle s'effondre sur son lit king size où elle s'enfouit sous sa couette, épuisée.

Elle a 22 ans et une situation financière plus que confortable. Ses concerts, shows, animations, disques et publicités lui apportent des revenus importants. Elle est l'égérie d'une marque de parfum connue au Japon et prête même sa voie pour une héroïne de manga adapté en anime.

Pourquoi Seikusu et pas Tokyo? C'est une de ses exigences. Ses parents habitent une petite ville de campagne toute proche et elle déteste les savoir loin d'elle. Elle a été bien éduqué, fille unique, dans une famille où personne ne s'est jamais caché ses sentiments. Elle adore ses parents et en retour, ils la couvre d'amour. Ils sont aujourd'hui fiers d'elle même si le style qu'elle arbore en public les surprend toujours un peu. Elle a passé son enfance dans cette ville de province, très heureuse, avant que ses parents, à l'adolescence, ne lui loue une chambre à Tokyo pour qu'elle y suive un parcours scolaire brillant. ils pouvaient se le permettre, son père possédait une grande  poissonnerie qui approvisionnait un grand nombre de professionnels du secteur alimentaire.

C'est par le plus grand des hasard  que sa vie prit une tournure bien différente de celles des millions d'autres petites japonaises brillantes. Elle revenait de vacances à la mer et était adorablement bronzée. Elle avait reçu l'invitation d'une copine à une soirée costumée et elle avait eu l'idée marrante de se grimer en Ganguro. Le résultat était bluffant et comme elle traversait à cette époque là sa période néo-gothique, elle s'était vêtue d'une panoplie courte, provocante et pas japonaise pour deux sous. Un chasseur de talents était présent ce soir là à la fête. Les parents de la copine qui voulait être idole avaient invité beaucoup de monde. Saïki avait fait écran et du coup, avait perdu sa copine au profit d'un premier petit contrat pour une séance photo. Et c'était parti. Après plusieurs contrat, il lui avait suffit de tomber sur le bon agent et sa carrière s'était envolée. Elle avait apprit à chanter, à danser, à parler sans baisser les yeux, bref ... à presque tout faire quand des millions d'yeux sont braqués sur vous. The Dark Idol, l'idée était géniale et avait prit toutes les starlettes de l'époque de vitesse. Ajouter à cela un caractère décomplexé en public et une attirance pour la démonstration, c'était gagné!

Saïki Nakamura ne prit pas de nom de scène mais on l'appelait souvent Saï. De toute manière The Dark Idol lui collait tellement à la peau que c'est sous ce surnom qu'elle était principalement présentée.

Six années de succès et la jeune femme resta fidèle à elle-même. Elle aimait étudier les personnes et échappait dès qu'elle le pouvait à la vigilance de son garde du corps pour aller flâner en ville. Cachée sous une casquette et derrière d'énormes lunettes de soleil, elle se mélangeait à la population et revivait sa vie de fille "normale".

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