Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Sennefer Arsinos

Pages: [1]
1
Centre-ville de Seikusu / Un rôle long à tenir [PV les Filles d'Illusia]
« le: mercredi 10 janvier 2024, 20:19:15 »
Saperlipopette ! L’heure était grave ! Enfin, pas encore trop grave pour avoir l’inévitable sur le dos. Il fallait réfléchir un peu, convenir d’une ruse. Mais il ne pouvait pas le faire seul et c’était ça le problème. Il avait besoin d’une aide extérieur et particulièrement d’une femme ! Cette lettre sur son bureau était un cadeau empoisonné. L’ancienne société dont il était l’ancien roi avait retrouvé sa trace. Cette lettre venait d’eux. Il y avait une nouvelle reine, ou princesse … Comment pouvait-elle avoir un titre royal sans être de sang royal ? Dans tous les cas, on lui demandait de faire son retour le plus rapidement possible afin d’épouser cette personne. Hors de question. Il avait coupé les ponts avec les machinations de son ancien royaume caché, ce n’était pas pour y revenir. D’ailleurs … comment avaient-ils survécu ? Il avait piqué toute la trésorerie avant de filer. Si cela se trouve … c’est un piège pour lui couper la tête ! Un émissaire devait arriver d’ici quelques semaines. Cela lui laissait donc un peu de temps ! Avachi sur son fauteuil devant le feu de cheminé, la pièce était éclairée par cette source de lumière en plus de quelques rayons de lune qui passaient par la fenêtre … Il appuyait alors sur un bouton sur l’appareil qui était positionné sur la table, à côté du fauteuil …

-Mon petit Alphredounet … veux-tu bien venir ?

Dans un lourd soupire, il attendait la venue de son majordome. Il ne connaissait pas encore la situation mais il allait lire la lettre pour être mis au parfum. Cet homme était l’un des rares à connaitre l’histoire de Sennefer. Sa loyauté était sans égal. Si un jour il prenait sa retraite, le vampire avait juré de le couvrir d’or. Il le méritait. Il venait à bout de tous les caprices du vampire. La porte finit par s’ouvrir …

-Me voilà Monsieur.

-Lis ce qui est sur le bureau …

Sans un mot, il se déplaça au bureau afin de prendre connaissance du contenu de la lettre. Il s’approchait ensuite de Sennefer en lui tendant le papier. Bien. Le vampire fit une boule avec cette feuille et la jetait dans le feu. Il soupirait une nouvelle fois. Alphred attendait les directives, il avait compris la situation.

-Je ne vois qu’une solution. Fais en sorte de trouver une demoiselle qui saura jouer le rôle d’une femme marié. Je me fiche de combien ça coutera ! Ce sera de toute façon moins chère payer que de retourner là-bas … Et … Tu ne laisseras pas entrer celles qui n’ont pas un minimum de tenue lorsqu’elles se présenteront. Lorsque tu en auras validé, tu me la présenteras. Tu seras le premier mur.

-Je vois monsieur. Je me charge de tout. Permettez-moi de vous dire tout de même que je n’aime guère cette idée …

Il n’attendait pas de réponse, le majordome partait alors. Il allait surement poster des annonces. Difficile de poster ceci sur des sites légaux. Être payer pour jouer un rôle … Il fallait soit une actrice, soit passer par le darknet ? … Ou encore autre chose. Bref … L’attente se faisait désormais.

Citer
Recherche : Demoiselle pour le rôle de femme marié
Type de contrat : CDI
Adresse de recrutement : Rue du bord louche 112, Manoir Arsinos
Critère : Personne distinguée et habitué à la haute société. Prête à jouer le rôle à 100% dans les moindres détails sans accro
Salaire : A discuter
Nous n’acceptons aucun CV. Si vous êtes intéressée, merci de venir vous présenter. Nous attachons une grande importance aux apparences

2
Je m’étais quand même fait bien avoir. Elle avait réussi à me dérober les clés de mon foyer avant de s’envoler du métro. Le pire dans tout ça c’est qu’elle ne savait même pas ou il fallait aller. Je soupirai alors … Je l’avais suivi pour la rattraper et essayer de lui faire comprendre que si elle voulait son bain rapidement ce n’était pas le moment de jouer ! Je l’avais donc invité à me suivre par la voie des airs.

Je la guidais donc hors du centre-ville. Dans un endroit bien plus calme en volant assez haut pour ne pas attirer l’attention des petits humains au sol. Je priais par contre pour qu’elle ne lâche pas les clés de la maison … Ce serait catastrophique. Je me retournais alors vers elle afin de m’assurer qu’elle les avait encore. Mais je devais établir quelques règles la connaissant un minimum …

-Il va falloir que vous me promettiez certaines choses Lucy …

La maison était très grande … enfin c’était plus un manoir qu’entre chose à ce stade. J’y avais beaucoup d’objet de collection et de valeur. Je savais que c’était une petite voleuse dans l’âme. Il y avait aussi des chances qu’elle tombe sur des objets datant de sa période humaine et qui se trouvait dans le domaine vampirique que je dirigeais. Ils étaient protégés par des alarmes donc je saurai si elle a essayé de m’en piquer …

-Il y a des objets de valeur exposés un peu partout … promettez moi de les regarder uniquement. On ne touche pas ! J’aimerai garder l’entièreté de ma collection et … si on peut éviter l’arrivée de la police à cause d’une alarme qui sonne ça m’arrangerait…

J’amorçais alors la descente vers le manoir avant d’atterrir devant l’entrée et d’immédiatement ranger mes ailes. Oui, la baraque était grande pour une seule personne. Mais c’était bien parce que j’avais besoin de place pour entreposer mes acquisitions. Je me tournais alors vers Lucy qui avait vraisemblablement encore les clés … Je pourrais entrer en défonçant la porte de ma propre propriété … Mais derrière c’était une invitation pour les cambrioleurs.

-Bien nous y sommes … Je vous laisse, Ô grande gardienne des clés, ouvrir. Votre bain est encore à préparer.

3
Le métro et la gare / [FINI] Le métro a aussi ses prédateurs [PV Lucy]
« le: samedi 17 juillet 2021, 19:47:51 »
Je me trouvais actuellement sur les quais de la station du métro au centre-ville. J’avais actuellement une flemme légendaire. Je n’avais pas envie de marcher pour rentrer chez moi ni de me fatiguer à voler ou même d’une toute autre façon. J’allais laisser les inventions humaines faire le travail à ma place pour cette fois.

Mais j’avais vite regretté ce choix quand je m’étais retrouvé devant la machine qui distribuait les tickets. Mais après environ 5 minutes de galère, j’avais enfin mon ticket. Enfin, maintenant j’étais tranquille en train d’attendre le bon métro qui allait m’amener à bon port.

D’ailleurs voilà le premier … j’abandonnais bien vite l’idée de rentrer à l’intérieur quand je voyais tous ces humains se compacter comme des saucisses emballées pour entrer dedans … étant même aidé par ces fameux pousseurs qui s’assuraient que la rame pouvait partir à l’heure prévu. Je n’avais aucune envie de me retrouver comme une sardine. Je soupirais lourdement … Pourtant la voie des airs restait possible.

Je prenais donc place sur un des bancs qui avaient été déserté à l’arrivée de cette rame qui partait maintenant sans moi. C’était visiblement l’heure de pointe. Les prochaines rames seront moins pleines c’était une certitude. Le temps passait et l’approche du prochain métro également sans que je puisse voir les quais redevenir aussi plein qu’avant. Je dirais qu’il y en a … moins de la moitié. Au moins je ne serai pas écrasé de toute part. Le monde humain avait parfois ses défauts en soirée.

Ah ! Voilà le prochain. Je m’étirais avant de me lever et d’attendre gentiment que les gens en sortent …

4
Mon déplacement aujourd’hui n’avait qu’un but ! L’objet que je désirais acquérir à cette vente. Les enchères allaient très certainement pleuvoir ce soir. Je n’avais pas envie de me retrouver dans la salle principale pour lever mes prix. J’avais même plutôt envie de rester discret ce soir. Faire l’acquisition d’arme devait se faire le plus discrètement possible. Il était connu que j’en collectionne. Mais on ne connaissait pas l’étendue de cette collection. Autant que ça le reste et qu’on n’arrive pas évaluer celle-ci. J’avais donc un salon privé avec service.

Comment annoncer ses prix alors qu’on est dans une pièce séparée ? C’était simple. J’avais un large écran sur la table en face du canapé. Il était tactile. J’avais juste à mettre la somme que j’étais prêt à mettre et d’appuyer sur le bouton. Appuyer sur le bouton sans indiquer la somme faisait simplement monter l’enchère, selon le palier indiquer par le règlement. C’était simple même pour moi qui n’avait pas l’habitude de toucher à ce genre de technologie. On pouvait également mettre l’écran en pause. Un deuxième écran était en face accrocher au mur pour suivre la scène et les œuvres qui passaient afin de ne pas manquer un lot. Autant dire qu’il n’y avait que des gens distingués dans ce genre d’endroit.

La pièce était constituée d’un bar et d’une cheminée électrique qui mettait une bonne ambiance. J’avais éteint la lumière pour que seules les faibles lumières du bar ainsi que la luminosité de cette cheminée transforment l’atmosphère. Le son de l’écran était réglé de manière à ce que l’on entende correctement le présentateur.

Les pièces importantes étaient dispatchées par cadence tout au long de la soirée. Par chance, celle que je désirais acquérir était dans les premières. Je me levais donc pour me servir d’un verre de champagne avant de m’assoir sur le canapé en face de cet écran tactile. J’étais seul dans la pièce. Quelques objets sans importance à mes yeux passèrent. Je pouvais observer le combat des enchères. Le présentateur ne savait pas où donner de la tête parfois.

Puis vint l’arme que je voulais pour remplir ma collection. J’attendais de voir comment les enchères montaient. Il y avait de la bataille. Chaque fois la somme augmentait par le pallier réglementaire. Hmm … Je devais changer cela et faire comprendre que je désirais cet objet par-dessus tout aux autres participants. J’affichais alors un nombre sur l’écran avant de l’envoyer. Le présentateur se mit alors à le dire à la pièce qui resta sans voix. J’avais visiblement réussi mon coup. C’était une sacrée somme … 3 … 2 … 1 TOC. J’avais gagné l’objet. Pour le moment, l’objet allait vite retrouver sa place dans le coffre de la vente pour être en sécurité. Je m’étirai alors avant de prendre mon verre et de prendre une gorgée.

Cependant, alors que les lots continuaient de passer sur la scène sur l’écran de présentation, j’entendais la porte s’ouvrir. Je soupirais avant de m’exprimer. C’était pourtant indiqué par une lumière rouge tout autour de la porte que ce salon n’était pas libre ! Je ne prenais même pas le temps d’observer qui avait pu ouvrir. Après tout je m’en fichais. Je n’avais encore rien entendu qui puisse être dangereux … et niveau odeur, j’avais le nez dans le champagne.

-Le salon est occupé. Veuillez en choisir un autre s’il vous plait.

5
Je n’étais pas très à l’aise avec la technologie humaine. Je suis resté un petit peu à l’époque des pigeons voyageurs pour certaines choses. Alors, quand j’avais besoin d’un service bien précis et qui touchait la communication, je faisais appel à quelqu’un d’assez proche et travaillant pour moi afin de s’en occuper. Une sorte de secrétaire sans en être une. Je n’avais d’ailleurs rien précisé sur ce que je voulais. Juste une … sorte d’aide. Je ne savais pas comment il avait tourné ça pour l’annonce, mais visiblement il y avait peu de réponse. En même temps c’était compréhensible avec le peu d’informations. Les humains s’intéressaient à leur bien-être, salaire, vacances… Quelques choses de claire et précis.

L’endroit que j’avais choisi pour le rendez-vous n’était pas commun également. J’avais réservé le toit d’un building en fin de journée. Le soleil commençait habituellement à se coucher à cette heure-ci. Mais aujourd’hui, le temps était plutôt très nuageux ce qui m’arrangeait. Je n’avais ainsi pas à me préoccuper de quelques rayons de soleil qui pouvaient me rendre malade après une petite heure. Je pouvais également rejoindre le toit du bâtiment en volant par l’extérieur sans que mes ailes prennent feu … Ailes que je rangeais immédiatement une fois sur la terrasse déserte du building.

Quelle heure était-il ? J’avais un peu d’avance. Mais il me fallait quelque chose pour patienter un peu. Je me dirigeais vers le téléphone et le décrocha avant … de regarder le panneau à côté pour savoir quelle touche il fallait appuyer pour appeler la réception tout en bas. Je soupirais doucement. Même ça je devais réfléchir comment faire.

-La réception ? … Hmm ? Oui c’est moi … Vous ne m’avez pas vu entrer ? Et bien … Navré. Euh … Je peux vous demander de monter … une bouteille de vin ? Merci.

Parfait. D’ailleurs on ne me fit pas attendre bien longtemps. La bouteille arriva pratiquement dans les cinq minutes. Il l’ouvrait et la posa sur l’une des tables avec un plateau de verre. Il se doutait que j’allais recevoir du monde, mais ne semblait pas savoir combien de personnes. Je ne touchais donc pas à la bouteille pour le moment, laissant celui-ci prendre un peu l’air.

J’étais peut-être vampire, mais rien ne m’empêchait de profiter de quelques boissons humaines. L’alcool n’était pas un problème pour mon organisme. Je le supportais bien mieux que les fragiles êtres qui grouillaient en bas sur les pavés comme des fourmis. En tout cas l’air ici était agréable même si on se retrouvait en pleine ville. L’air était un peu moins pollué qu’en bas. Les mauvais gaz avaient eu le temps de se faire balayer par quelques bourrasques assez douces.

Il y avait un dossier sur la table. C’était visiblement celui de la personne qui allait venir. Je le regardais avant de soupirer lourdement. Pourquoi fallait-il que toutes ces administrations existent ? Je n’avais pas besoin de son dossier. Je ne me fiais pas aux mêmes choses que le veulent les conventions. Le jeu d’entretien d’embauche était … grumpf quand j’y pense, j’ai l’impression de voir une scène du bouffon que j’avais quand j’étais encore roi pour me faire rire. Ce n’est pas ce que je voulais. Les belles paroles, je les mettais dans la corbeille. Je voulais voir la personne agir hors de sa zone de confort d’un entretien classique.

L’heure du rendez-vous arrivait. Je me tournais vers la bouteille avant de servir deux verres. C’est alors que les portes de l’ascenseur menant ici s’ouvraient …

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Centre-ville de Seikusu / [ABANDONNE] Quelle plaie ce soleil [PV Wywendy]
« le: jeudi 01 juillet 2021, 23:22:29 »
Quelle idée j’avais eu de voir si grand pour cet immeuble. Tout était démesuré. Même pour moi qui avait vécu en roi c’était trop. Il fallait que je m’en débarrasse vite. J’avais horreur de garder ce que je n’aimais pas, même si ce bâtiment valait son pesant d’or. J’étais pour ça accompagné d’un spécialiste en la matière afin de pouvoir mettre un prix de vente sur cette tache trop luxueuse.

Le rez de chaussé était comparable à une immense salle d’attente. Des canapés avec du vrai cuir et surtout un bureau pour une réception. Comme c’était des appartements de luxe qui habitaient les étages, les futurs habitants de ce complexe devaient avoir un service de qualité. Réception du courrier avant d’être distribué. Vous avez une visite ? Annoncez vous à la réception. Bref, ce n’étaient pas des appartements pour n’importe qui. J’imaginais d’ailleurs très mal le futur acheteur d’origine japonaise … Mais je savais que ce bâtiment allait de toute façon attirer le regard de ceux qui aiment ce genre de folie.

Un tapis doux, que l’on pouvait même ressentir à travers les semelles, menait aux ascenseurs au centre. Seul accès pour monter et descendre des étages et ils étaient rangés en ligne. Bien sûr, les escaliers étaient présents uniquement en cas d’urgence. A côté de ce tapis qui menait aux ascenseurs, le marbre s’étalait dans toute la pièce, que ce soit le sol ou les murs. L’éclairage mural ne donnait que plus de charme.

Les appartements étaient également au centre de l’édifice. Ils étaient tous prisonnier d’un couloir donnant sur les murs extérieurs vitrés du bâtiment. Pour palier le manque de fenêtre dans les appartements, il y en avait des fausses qui s’accordaient avec la vraie météo. Bref, vous l’aurez compris. Dès que vous posez les pieds dans cet endroit, vous changez de monde.  L’aile droite du bâtiment n’était pas meublée tandis que la gauche l’était.

Les employés n’étaient pas oubliés non plus. Derrière la réception il y avait une porte discrète menant à des vestiaires, des douches … tout le confort dont ils avaient besoin pour travailler dans de bonne condition.

Je restais cependant loin des fenêtres. Je supporte le soleil, mais je suis loin d’être à l’aise face à cette lumière. Ce spécialiste était un être humain. Je ne savais pas s’il se doutait de quelque chose en me voyant. Mais je suppose qu’il s’en fiche un peu vu l’argent qu’il gagne pour ce projet. Evidement qu’il allait toucher sa part de la vente ! Certaines paroles n’avaient pas besoin d’être évoqué pour comprendre certains termes du contrat.

-Vous en avez encore pour long ?

-Non Monsieur, je vérifie une dernière fois que j’ai tout et je pourrai faire les calculs au bureau.

Il ne m’avait jamais posé de question sur la vente. Il n’était pas bien curieux et j’aimais ce genre de personnage dans le milieu professionnel. Un autre aurait très certainement demandé pourquoi je me séparais d’un pareil bien.

7
La nuit est tombée et je n’étais pas en train de profiter des lumières de la ville ce soir. Il fallait que je me nourrisse de temps en temps. Les humains de la ville avaient une odeur peu appétissante. J’avais encore le souvenir du sang délicieux de ces créatures intelligentes. Ce goût était comme gravé dans mon ADN et pourtant il n’y avait rien de plus horrible au palet aujourd’hui. Cette contradiction fait souvent place à une certaine frustration. Dire qu’aujourd’hui le sang des animaux suffit … Si des vampires de la haute société me voyaient faire ce que j’étais en train de faire en cet instant … Je perdrai simplement toute crédulité lorsque je me retrouverai face à eux. Je préférai éviter ça pour le moment. Même si au fond de moi je m’en fichais, il ne fallait pas oublier les affaires.

Les bois étaient un lieu parfait pour se cacher un minimum. Je pouvais même me permettre de donner quelques coups d’ailes pour attraper des proies faciles…des oiseaux ! C’était un maigre repas mais c’était suffisant pour tenir une journée. J’en attrapais quelques-uns avant de m’arrêter sur une branche sans me soucier des alentours. Il n’y avait peu de personnes dans ces bois la nuit … à part peut-être certains cochons qui attendaient des cibles dans les buissons proches du parc.

Je déplumais lentement l’un des oiseaux que j’avais attrapé. Le volatile était assommé. Au moins, il mourra sans le sentir. Une fois la peau assez libre, j’enfonçais mes crocs dans la frêle chaire de cet être vivant qui n’allait pas tarder à perdre son souffle de vie. Une fois la bête vidée, je jetais sa carcasse au sol. Des chats ou des rats viendront nettoyer les lieux dans moins d’une heure… J’attaquais alors le deuxième volatile.

Mais soudain j’entendais des bruits de pas. Ils foulaient l’herbe au sol. Je me redressais alors, faisant tomber mes deux autres oiseaux de la branche alors que j’en avais un en bouche. Niveau discrétion j’aurai pu faire mieux ! Les deux oiseaux qui étaient tombés au sol, avaient dû faire du bruit. Ce n’est pas malin ! D’autant plus que la branche sur laquelle j’étais perché venait de craquer sous mon mouvement vif pour me redresser. C’est alors que la silhouette apparue. Je n’arrivais pas bien la distinguée … Mais à première vue, il s’agissait d’une femme.

Je lâchais alors ma proie en la laissant tomber de mes lèvres jusqu’au sol en me tenant sur mes gardes. Je ne savais pas comment allait réagir cette femme … ni ce qu’elle était. Face à l’inconnu j’avais appris à ne pas foncer tête baissée. Son odeur … était différente de la ville.

-Ahem … es-tu là pour chasser ?

La question que je venais de poser avait pour but d’uniquement flairer dans quelle catégorie il fallait placer cette femme. J’avais été surpris par son arrivée. Mon repas était fichu … ou presque. Mais tant que je ne savais pas quelle était les intentions de cette arrivante, je resterai à bonne distance.

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Identité : Sennefer Arsinos
Âge : Quelques siècles. Il ne compte plus depuis trop longtemps.
Sexe : Masculin
Race : Créature, vampire
Sexualité : Hétéro

Physique : Que dire sur moi ? Je ne prends pas particulièrement soin de moi-même si les apparences font penser le contraire. Ma nature est de toute manière faite pour vous charmer alors pourquoi je me fatiguerais à perdre du temps là-dessus ? Tout ce que je peux mettre sur mes épaules sont transformées à vos yeux. Les ustensiles les plus inutiles et les plus ringards deviennent une source d’admiration. Vous tombez dans le piège dès que vous posez vos yeux sur moi. Tout est naturellement fait pour que vous deveniez mon gibier.

Mes yeux rouges sont là pour vous hypnotiser et ma chevelure blanche, qu’elle soit longue ou courte, est présente pour attirer votre attention. Je ne suis pas d’une apparence bien dangereuse physiquement. De quoi vous rassurer face à votre instinct de survie en alerte. Mais si vous étiez plus fin observateur, peut-être aurez-vous le temps d’observer mes ongles d’une longueur anormal. En réalité ils sont si durs qu’ils me servent de griffe … comme les animaux. Et vous aurez peut-être l’occasion de voir quelques canines lors d’un échange de sourire.  Mais ce qui devrait vous mettre la puce à l’oreille est pourtant ce qui est le plus visible et le plus décorer sur le paysage de ce tableau ! Elles sont pointues ! Un peu comme à l’image que se font les humains des elfes.

Mon style vestimentaire marque immanquablement ma provenance sociale. Je suis un vampire de la haute société. J’ai été éduqué ainsi et c’est l’un des seuls héritages que je ne peux pas oublier. Le pratiquer tous les jours aide beaucoup. J’ai donc un accoutrement plutôt riche, luxueux qui montre que je ne suis pas à plaindre.

Vous êtes encore plus curieux ? … Si cela ne vous suffit pas et bien … Je vais vous laisser fantasmer.

Caractère : Hm ? Vous êtes déjà en train de me fatiguer. Vous pensez qu’il suffit que je me présente un minimum pour me connaitre ? Jamais ! vous entendez ? Pourquoi ? Parce que j’adore donner une fausse image de moi. J’ai horreur d’être mis à jour, d’être une chose prévisible. Je ne veux pas qu’on me cerne. C’est pourquoi vous n’aurez jamais une version similaire, selon la personne que vous interrogez. La seule qui a eu l’honneur de vraiment me connaitre sur le bout des doigts est aujourd’hui qu’une âme errante et souffrante. Les portes du paradis ont dû lui être fermée.

Je vais donc jouer avec vous. Selon votre caractère, je vous transmettrais l’image que vous souhaitez de moi. J’aurai le rôle du clown, riant intérieurement de votre naïveté. De toute façon, vous ne serez qu’un pion au milieu de l’échiquier. Un pion que je ne reverrai peut-être jamais alors pourquoi m’investir bien plus de votre cas ? Pour espérer plus de ma part, les belles paroles ne suffisent pas. Attendez vous à ce que je vous tests. Pour moi il n’y a que les actions qui priment. Elles sont bien plus impactantes que les paroles. Mais ne vous inquiétez pas, vous serez libre de vos choix. Vous influencez vous invitera uniquement à faire un choix que vous n’auriez pas fait. Je suis étrange ? Tss … Je n’ouvre simplement pas les portes de ma forteresse à n’importe qui. La confiance dans ce monde n’est que partie remise. Un jour elle est là, un jour elle disparait dans … votre intérêt.

J’ai ma propre vision du monde. Comment je vois cet immeuble par exemple ? Et bien je vous répondrai que je n’y vois que des chiffres. Les chiffres étant bien plus important en bas qu’en haut. Pourquoi ? Parce que ce sont les chiffres importants du bas qui portent ceux du haut. Vous êtes libre de comprendre ceci comme vous le souhaitez. Mais cette façon de voir peut être transposée sur tellement d’autres sujets … Mais peut-être que je m’égare.

Je suis un vampire c’est exact. Mais n’allez pas croire que je vais sauter sur le premier humain qui passe. Que vous arrive-t-il quand vous mangez le même plat pendant une semaine ? Oui, vous êtes écœurés. Et bien j’ai consommé trop de sang humain durant ces derniers siècles. Il me faut souvent un mets bien plus exotique … différent. Les animaux font l’affaire. Mais je sais qu’il existe des sangs bien plus particuliers … difficile de s’arrêter quand on tombe dessus.

Je sais que je reste plutôt mystérieux sur le reste … Mais je ne suis pas aussi généreux que ça. Si vous aimez le gout du risque … lancez-vous. Enfin je dis ça … Peut-être que vous ne risquez rien …

Histoire : Prédestiné à hériter du trône de mes parents, j’ai grandi dans l’opulence. Rien ne manquait à mes mains capricieuses. Je vivais dans une société de vampire qui restait dans l’ombre. Celle-ci tissait souvent l’essence même de nombreux conflits chez les humains. Il fallait parfois diviser pour s’assurer que les humains ne s’éparpillent pas sur certaines zones. Après tout, ils sont comme des lapins. Mais ils sont bien plus imprévisibles que ces petites bestioles.

Tout allait pour le mieux jusqu’à la disparition mystérieuse de mes parents. Les recherches et les enquêtes ne menaient nulle part. J’avais hérité de ce trône alors que j’étais encore bien trop naïf. Je portais ma fois aux autres bien trop facilement. Les bons conseils qui arrivaient en masse et les bonnes affaires qui se concluaient me mettaient trop en confiance. C’était pour le bien de tous qu’on me disait. Sans expérience et n’ayant jamais vu la vraie nature de cette diplomatie, je me retrouvais gentiment au centre d’un étaux qui se fermait violemment sur moi. Les pressions augmentaient. Je devais aussi me trouver une femme selon les traditions. Ne m’en parlez pas. Vous avez deviné ! C’était littéralement un champ de bataille qui se déroulait devant moi entre toutes les familles.

Cependant, toutes ces coups montés pour avoir une simple épouse m’ouvrait les yeux jour après jour. Et pourtant j’avais jeté mon dévolu sur quelqu’un d’autre. Sur une personne qui ne faisait pas partie de cette cour qui ne servait qu’à se prendre la tête finalement. Mais … C’était comme si je me rebellais contre mes semblables. Pourtant, elle était vampire, je ne voyais pas ou était le problème. La jalousie et la soif de pouvoir avait toujours été le centre de tout, sans que je m’en rende vraiment compte.

Le jour de l’explosion arrive d’ailleurs bien vitre quelques jours après. Les représailles avaient été violente. Je m’en souviens comme si c’était hier. Le viol de celle que j’étais prêt à accepter dans de la voir se faire exécuter pendant que moi, j’étais impuissant, ligoté pour observer tout ça. On avait profité de mon sommeil pour m’avoir en traitre. J’aurai aussi dû mourir ce jour-là. Mais il y avait encore quelques vampires qui prenaient leur serment à mes parents au sérieux. Je jouais le jeu afin de pouvoir survivre.

Bien que je reste sur ce trône, cette guerre interne continuait. Je n’avais pas mon mot à dire. Des compétitions à tout va étaient organiser pour connaitre la famille qui régnera … C’était dégoutant. Je laissais mes oreilles se porter partout. J’ouvrais de plus en plus mes yeux sur les malices qui régnaient. Cette nuit d’impuissance m’avait tout de même servi de leçon. Oui … j’avais la rage au fond de mon cœur. Un océan de haine envers toute la haute société. Mais aussi puissant que je puisse le devenir, je ne pourrai jamais faire face à tous ces vampires seuls. J’organisais donc ma vengeance de manière plus subtile.

Je jetai en douce littéralement du poison sur les conflits internes. Et le jour ou ces conflits finirent par devenir une guerre entre Noble, j’en profitais pour disparaitre. Ils allaient s’entretuer et … quand ils sauront que le trône est libre … Je vous laisse imaginer ce qui s’est passé. Je n’étais pas présent. Mais j’ai eu vent d’un bain de sang.

Je ne suis jamais retourné voir comment avait tourné cette société et aujourd’hui cela fait bien trop longtemps que cet événement a eu lieu. J’ai oublié beaucoup de détails de cette période. Mais je me suis ensuite glissé au milieu des humains. Je n’étais pas parti les mains vide de mon empire. J’avais posé mes mains dans les salles du coffre … Il fallait bien que j’en reconstruise une loin de cette vie. D’ailleurs, le premier pas de cette nouvelle vie était un nouveau nom. Celui que j’avais avant, était imprononçable … enfin, aujourd’hui il s’agit d’une langue vampire morte.

Mon nouvel empire était dans l’immobilier. J’y posais les premières briques avant d’engager du personnel pour éviter de me fatiguer. Je posais l’argent … ils s’occupaient du reste. Il y a tellement d’humain que ce marché est une mine d’or. Les années passèrent ensuite. Je vivais tranquillement, sans me prendre la tête. Mais mes affaires prirent de l’ampleur quand j’ai mis les pieds dans la ville de Seikusu. La découverte de différents portails pouvaient porter mes affaires bien plus loin que cette simple planète … Bien que ce soit difficile, aujourd’hui encore je travaille sur ce projet qui commence à s’étaler sur pas mal d’années…

Autre :
1. Sennefer supporte le soleil, mais ne peut pas rester indéfiniment dessous. Il entre dans un état fiévreux s’il ne récupère pas dans à l’ombre après une petite heure … et plus les minutes passent, plus l’état empire.
2. Sennefer peut sortir une paire d’aile uniquement la nuit. S’il le fait au soleil, elles prennent feu !
3. Son physique, bien que robuste, est fait pour charmer. Si vous baissez votre garde, vous risquez de vous laisser emporter dans le piège …
4. Ses ongles sont aussi durs que des griffes et il peut s’en servir d’arme.
5. Boire du sang lui permet de régénérer des blessures.
6. Il lui arrive souvent de se couper les cheveux pour qu’ils soient courts. Mais ils repoussent bien plus vite que la normale. 
7. Sennefer semble avoir un contrôle sur la glace et peut la faire jaillir de son corps. Mais il est loin de contrôler parfaitement ce pouvoir ne l’utilisant que rarement. Il oublie même qu’il le possède.
8. Il possède une belle villa où il aime entreposer sa collection d’objet peut courante … sa plus grosse collection concerne les armes à feu

Comment avez-vous connu le forum ?
Euh … Google me semble-t-il !


PS: N'hésitez pas à me dire si quelque chose ne va pas :) J'ai pour habitude de ne pas trop en révéler sur mon personnage afin que la surprise soit courante en rp. J'espère malgré tout qu'il puisse vous plaire :3

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